Un autre vétéran de l'équipe de design d'Apple va plier bagage, indiqueBloomberg, en identifiant la personne comme étant Duncan Kerr. Celui-ci aurait informé ses responsables de son départ prochain. Son profil LinkedIn indique une belle longévité chez Apple puisqu'il y est entré en 1999, après donc le retour de Steve Jobs et alors que Jony Ive régnait sur cette équipe.
Le groupe qui entourait Ive s'est peu à peu délité après son départ pour fonder LoveFrom avec Marc Newson. Certains l'ont suivi, d'autres sont partis en retraite ou sont aller vaquer vers d'autres aventures professionnelles.
D'après Mark Gurman, il ne reste plus que trois personnes qui faisaient partie du groupe proche de Jony Ive. Richard Howarth que l'on a vu lors de la présentation du Vision Pro, Molly Anderson et Ben Shaffer. Howarth a une bonne ancienneté aussi à Cupertino, il y est depuis 27 ans.
L'activité design d'Apple est supervisée par Jeff Williams, qui est chargé en outre des développements dans le domaine de la santé, de l'ingénierie matérielle de l'Apple Watch, d'AppleCare et de l'opérationnel d'Apple au sens large.
Il n'y a plus de tiroir pour glisser une SIM physique dans les iPad de la génération 2024. Le prélude peut-être à la même évolution pour les prochains iPhone vendus en dehors des États-Unis. eSIM et rien d'autre. À la rubrique de la carte SIM, la page descriptive des iPad Pro M4 et Air M2 ne mentionne plus la nano-SIM. Précédemment on pouvait utiliser les deux.
Avec ces modèles d'iPad, Apple suit l'exemple des iPhone 14 et 14 Pro qui ont été les premiers à supprimer cet emplacement. La génération suivante est restée dans ce sillon, sans l'élargir à un plus large public. En effet, les iPhone 15 et 15 Pro comme les 14 avant eux, vendus en Europe, ont toujours leur logement nano-SIM.
Peut-être en sera-t-il autrement pour la génération à venir. Dans l'attente, les nouveaux iPad 2024 vendus en France ont franchi le pas — cela sonne comme un galop d'essai — cette évolution n'est cette fois pas réservée au marché américain.
Orange par exemple dispose d'une offre sans engagement Let's Go avec eSIM qui prend en compte les tablettes. Les quotas sont de 10 Go (14,99 €), 40 Go (24,99 €) et 80 Go (45,99 €).
La publicité pour l'iPad Pro M4 n'a pas été du goût de tous. En cause, la manière dont Apple a choisi d'illustrer le fait que sa tablette était capable de toutes les tâches créatives possibles.
« Écraser les symboles de la créativité humaine et des réalisations culturelles pour plaire aux créateurs professionnels, c'est sympa ».
« Le symbolisme consistant à écraser sans discernement de beaux outils créatifs est un choix intéressant ».
« En plus de détruire des instruments de musique et des appareils photo, les vidéos d'Apple présentent plusieurs scènes impliquant la destruction d'objets ayant des « qualités humaines ».
« Jobs n’aurait jamais approuvé ça. Cela exprime le mépris des outils et des arts. Je me doute que c'est involontaire, mais c'est de mauvais goût. »
« De nombreux artisans valorisent leurs outils. Les musiciens valorisent leurs instruments, les architectes valorisent leurs règles, les peintres valorisent leurs pinceaux et leurs matériaux de peinture plus que la vie elle-même. La vidéo que vous avez présentée « tout en un », mais elle ne fera que les dégoûter. Ils ne voudront peut-être plus jamais interagir avec votre entreprise. Vos prédécesseurs nous ont montré leurs rêves, vous nous avez montré nos cauchemars. »
Et ce n'est qu'un maigre échantillon des réponses au tweet de Tim Cook qui annonçait hier la nouvelle gamme d'iPad Pro M4. Des tablettes qui sont toujours plus puissantes, mais qui, cette fois, sont aussi les plus fines jamais conçues par Apple. L'iPod nano a été convoqué durant le keynote pour montrer que lui-même était plus épais que les 5,1 mm de l'iPad Pro de 13". Lequel a pris la couronne du produit Apple le plus fin jamais sorti de ses usines.
Pour illustrer cette performance, Apple a imaginé une publicité — baptisée "Crush!" — dans laquelle une énorme presse industrielle vient écraser sans pitié une collection d'objets variés : piano, bombes et pots de peinture, métronome, trompette, platine, sculpture, guitare, batterie, appareil photo, table à dessin, maquette d'architecte…
Alors que la presse a terminé son œuvre et qu'elle dégouline des traces de peinture — d'aucuns y verront peut-être, de surcroît, la métaphore d'un autel sanglant ? — elle se relève. La scène de destruction a disparu, remplacée par un petit objet plat : l'iPad Pro. Le message est simple : toute la puissance créative de ces objets physiques et analogiques peut tenir, compressée, dans cette tablette d'un peu plus de 5 mm d'épaisseur.
Qu'un iPad puisse assurer le rôle ou remplacer certains de ces appareils ne se discute pas ou guère. Mais l'autre manière de voir ce message est que l'on peut se permettre de détruire ces outils, sans merci ni regret — à la grosse presse, pour mieux les faire renaître sous la forme d'un seul outil électronique tout-en-un. Chacun, selon sa sensibilité, appréciera cette publicité différemment.
Ce débat polémique en rappelle un autre. Il faut remonter au temps du MP3 et des premiers iMac équipés d'un graveur de CD. Le clip "Rip. Mix. Burn" (2001) montrait un aréopage de célèbres chanteuses et chanteurs réunis sur une scène. Un jeune homme faisait avec eux son choix de morceaux en vue de se graver une compilation.
Le scénario de cette publicité avait été fort mal pris par les maisons de disque qui s'étaient jetées dans la bataille contre le MP3. Apple n'avait pas encore l'iTunes Store pour les caresser dans le sens du poil. Avec le recul, la participation même de ces personnalités de la musique paraît stupéfiante. Cette publicité avait eu le don d'agacer l'ancien patron de Disney, Michael Eisner, qui l'avait cité en exemple d'un encouragement au piratage et à la destruction d'une industrie, créative elle aussi.
watchOS 11 pourrait enfin inclure dans l’app Exercices un système de cartographie digne de ce nom. C’est l’un des gros défauts de la montre d’Apple qui pousse les utilisateurs à se tourner vers des apps tierces. C’est en tout cas ce que laisse croire une révélation assez floue de Mark Gurman, repérée par the5Krunner. La situation actuelle est d’autant plus frustrante que Plans sur la montre d’Apple est assez convaincant…
Footpath affiche des cartes détaillées
Bref, il devrait y avoir du nouveau avec WatchOS 11 qui prendrait en charge les parcours personnalisés. Vous créez votre parcours en amont, vous l’envoyez à votre montre et celle-ci vous indiquera la route à suivre. Des apps comme Footpath permettent déjà de faire cela, mais cela nécessite de prendre un abonnement. D’autre part, on sait que le développeur de WorkOutDoors travaille à améliorer la cartographie dans son app, mais ce serait un vrai plus si l’application Exercice gérait nativement cette fonctionnalité.
Reste à savoir comment Cupertino pourrait intégrer cela. À vrai dire, on ne serait pas surpris qu’Apple s’inspire de ce qu’elle a fait avec les exercices personnalisés dans watchOS 10. On peut imaginer qu’elle mette à disposition des développeurs une API qui permette en un clic d’envoyer un itinéraire réalisé avec Strava par exemple sur sa montre. Proposera-t-elle également des suggestions de parcours empruntés fréquemment par d’autres possesseurs d’Apple Watch ? Cette fonctionnalité pourrait être utile, mais ce n’est peut-être pas trop dans la logique d’Apple, ne serait-ce que pour des questions de vie privée.
Une telle nouveauté rendrait enfin bien plus intéressante la fonction permettant de recopier les données de l’Apple Watch sur l’iPhone à vélo. D’ailleurs, ce procédé a récemment inspiré Coros, qui propose de faire la même chose avec ses montres, les cartes en plus…
Les nouveaux iPad Pro ont bien reçu un écran OLED comme l'avaient annoncé des rumeurs mais point d'option "Toujours à l'écran" comme les récents iPhone Pro. Absente aussi la fonction de recharge par MagSafe, suggérée là encore par des rumeurs.
Pour l'écran OLED, il n'a jamais été mis en avant la possibilité de voir ces iPad dotés de la fonction "Toujours à l'écran" présente sur les iPhone 14 Pro et 15 Pro. Celle-ci permet de conserver en (quasi-) permanence des informations à l'écran comme l'heure, les widgets, les notifications et la jaquette d'un contenu en lecture.
Pas de véritables rumeurs à ce sujet mais entre l'utilisation de l'OLED, la possibilité de placer des widgets sur l'écran verrouillé d'iPadOS 17 et la réserve de batterie dont disposent ces tablettes, cela aurait été la petite cerise sur le gâteau. Cependant, tout sophistiqué que soit l'écran "tandem OLED" des iPad Pro 2024, sa fréquence de rafraîchissement descend jusqu'à 10 Hz là où les deux dernières générations d'iPhone Pro poussent jusqu'à 1 Hz : 1 rafraîchissement par seconde.
iPadOS 17.
Faut-il regretter de ne pas avoir cette fonction d'écran toujours allumé sur un iPad ? Au-delà du volet technique, il y a aussi une question d'usage. Parions qu'elle finira par arriver. Après tout, ceux qui n'en ont pas besoin sur leurs iPhone peuvent la désactiver partiellement ou totalement.
Enfin, il avait été évoqué la possibilité d'une recharge par MagSafe au moyen d'un ajout d'aimants derrière le logo d'Apple au dos. Pas de chance pour cette prédiction, même s'il y a eu effectivement une modification à cet endroit de la tablette.
Avec un processeur M4 dans un habitacle aussi fin, Apple a travaillé la dissipation thermique de ses matériaux. Elle a glissé des feuilles de graphite dans le châssis et du cuivre dans son logo.
Il n'y a pas 1 boite de Pencil Pro, mais 5. Pour autant de variations dans le visuel qui orne cet emballage. Cette nouvelle version du stylet étant très orientée sur la création graphique avec des possibilités inédites, Apple a décliné le packaging avec différentes illustrations.
Le Pencil Pro est vendu 149 € pour les iPad Pro M4 ainsi que les deux nouveaux iPad Air M2 lancés en même temps. Les précédents iPad Pro M2 n'y ont pas droit.
Le Mac Studio de l'actuelle génération revient dans 6 configurations sur le refurb . Certaines sont très musclées. Par conséquent elles présentent les plus fortes réductions pour une machine qui n'en voit guère passer chez les vendeurs.
Mac Studio M2 Max (CPU 12 cœurs et GPU 30 cœurs) en 32/512 Go à 2 039 € (-360 €)
Mac Studio M2 Max (CPU 12 cœurs et GPU 30 cœurs) en 32/1 To à 2 229 € (-400 €)
Mac Studio M2 Max (CPU 12 cœurs et GPU 38 cœurs) en 64/1 To à 2 819 € (-500 €)
Mac Studio M2 Max (CPU 12 cœurs et GPU 38 cœurs) en 64/4 To à 3 799 € (-670 €)
Mac Studio M2 Ultra (CPU 24 cœurs et GPU 60 cœurs) en 64/1 To à 4 079 € (-720 €)
Mac Studio M2 Ultra (CPU 24 cœurs et GPU 60 cœurs) en 192/1 To à 5 639 € (-1000 €)
La CSA, l’alliance en charge de Matter, annonce une nouvelle mise à jour majeure du standard de domotique, quelques mois après la sortie de la précédente version. Un rythme soutenu, comme promis par la CSA qui compte sortir deux mises à jour significatives par an, même s’il y a forcément un décalage entre les annonces et leurs prises en charge. Alors que Matter 1.2 n’est toujours pas prise en charge par l’app Maison d’Apple ni par les autres gros écosystèmes de domotique1, Matter 1.3 est officiellement annoncé par l’alliance. Voici toutes les nouveautés attendues dans cette première mise à jour de 2024.
Image iGeneration.
Gestion de l’énergie
Cette nouvelle version étend les capacités du standard en matière de gestion de l’énergie. Matter 1.3 est capable de recevoir les données de puissance, intensité et courant en temps réel, ainsi que les statistiques de consommation électrique transmises par les appareils connectés, typiquement une prise comme celle d’Eve. Jusque-là, depuis Matter, on ne pouvait que contrôler les appareils, mais le suivi de consommation devait se faire ailleurs, en général dans une app fournie par le fabricant. Avec la mise à jour, on pourra le faire dans l’app de domotique de son choix, comme Maison quand elle sera mise à jour.
Toujours liée à l’électricité, la recharge des voitures électriques sera intégrée à Matter avec la version 1.3. Une borne ou tout autre dispositif de recharge pourra s’intégrer à la domotique pour contrôler la charge du véhicule à distance ou par le biais d’automatisations. Mieux, l’alliance a prévu la possibilité d’ajuster la puissance délivrée par la borne et même de programmer un départ en demandant un objectif de charge et tout devrait être géré automatiquement. Ce sont des fonctionnalités qui existent déjà avec bon nombre de voitures et bornes, ou que l’on peut automatiser soi-même. Son intégration au standard devrait toutefois simplifier et généraliser l’accès à ces fonctionnalités.
Matter 1.3 saura aussi gérer l’eau de la même manière, en se rendant compatible avec de nouvelles catégories d’appareils : compteurs d’eau et vannes motorisées pour la partie eau courante, ainsi que les détecteurs de fuite ou de gel et autres capteurs de pluie. Tous les appareils associés pourront désormais être certifiés Matter et pris en charge par les apps compatibles Matter, dont Maison d’Apple.
Prise en charge de nouveaux appareils connectés
Comme à chaque mise à jour, de nouvelles catégories d’appareils connectés vont rejoindre la liste de plus en plus longue de ceux qui peuvent recevoir la certification Matter. La version 1.3 se concentre sur l’électroménager, avec plusieurs appareils qui pourront désormais être intégrés à sa domotique :
Fours à micro-ondes : contrôle du temps de fonctionnement, de la puissance, du mode et réception de notifications lorsque les opérations se terminent ;
Fours : gestion du mode de fonctionnement et de la température, y compris pour plusieurs zones le cas échéant, avec des notifications notamment lorsque la température est atteinte après un préchauffage ;
Tables de cuisson : contrôle distant d’une plaque de cuisson ou cuisinière, avec gestion de la température par zone quand c’est possible ;
Hottes : gestion de l’éclairage et de la puissance d’aspiration des hottes, en synchronisation possible avec une table de cuisson ;
Sèches-linge : contrôle du mode, de la température et, si la législation locale l’autorise, activation du sèche-linge à distance.
Les fours peuvent déjà être connectés en 2024, ici un modèle conçu par Samsung. Image iGeneration.
Matter 1.3 améliore aussi sa prise en charge des téléviseurs connectés. Plusieurs nouveautés sont attendues, la principale étant l’envoi de notifications depuis la domotique vers le téléviseur. Si vous avez une Apple TV, vous aurez une idée de ce que cela donnerait : on peut imaginer une notification envoyée par une sonnette connectée, ou bien celle qui signale la fin de cuisson d’un four.
Autres nouveautés
Outre la prise en charge de nouveaux accessoires, Matter 1.3 améliore aussi les bases avec des ajouts intéressants, en particulier celui des scènes, qui font désormais partie du standard. Ce concept est courant en domotique, puisqu’il permet de définir le statut d’un ensemble d’appareils connectés, par exemple les caractéristiques d’éclairages, et ensuite de restaurer ce statut à tout moment. Apple propose des scènes dans l’app Maison, tout comme Google dans Home ou bien encore Home Assistant, mais ces scènes sont spécifiques à chaque app.
Avec cette mise à jour, on pourra définir une scène commune qui sera accessible par le biais de Matter dans toutes les apps en question. Ce qui permettra de la modifier n’importe où selon ses envies et besoins, mais aussi et surtout de l’activer depuis n’importe quel environnement, tant qu’il sera compatible avec le standard. L’alliance a aussi prévu un mécanisme pour retenir si une scène est active ou non, de quoi basculer plus facilement d’un état à l’autre.
Les scènes sont une fonctionnalité importante de la domotique et présentes partout (Maison à gauche, Home Assistant à droite), mais jusque-là isolées dans chaque écosystème. Matter 1.3 pourrait changer la donne. Image iGeneration.
Avec Matter 1.3, un contrôleur pourra aussi envoyer plusieurs commandes combinées en un seul message. Cela devrait réduire la latence et améliorer la synchronisation des appareils connectés, comme un ensemble d’éclairages connectés qui pourront alors être gérés d’un seul bloc, au lieu de répondre à une série de commandes envoyées successivement.
La mise à jour devrait aussi améliorer quelques fonctionnalités sous-jacente, à la fois pour la connexion initiale aux appareils et pour leur gestion au quotidien. Si ces changements ne sont pas visibles pour les utilisateurs, ils devraient améliorer la fiabilité de Matter au quotidien. Du moins, quand la version 1.3 sera déployée, ce qui manifestement peut prendre un petit peu de temps. Dans le cas d’Apple, on peut espérer que l’app Maison intégrée à iOS 18 et macOS 15 passe directement à cette version, on en saura peut-être plus lors de la WWDC.
À ma connaissance, seul Home Assistant gère la mise à jour et ce, quasiment depuis l’annonce de sa sortie. ↩︎
Il y a eu quelques évolutions dans les formules de certains des opérateurs depuis le précédent coup de sonde d'il y a un mois. Sosh et B&You ont amélioré leur proposition sur leur forfait de milieu de gamme. Ils se ressemblent, à ceci près que le second y met de la 5G. RED a renforcé le forfait d'entrée de gamme et ajusté à la baisse les tarifs et quotas de data des forfaits intermédiaires.
Sosh
Sosh a retouché sa formule intermédiaire de 40 Go passée à 80 Go sans changement de prix (9,99 €). Les autres offres sont identiques au mois précédent.
Chez B&You on a simplifié l'offre milieu de gamme. Les deux forfaits à 80 Go en 4G (10,99 €) ou 5G (13,99 €) ont fusionné en 90 Go avec la 5G à 9,99 €. La formule 130 Go en 5G a perdu un euro à 11,99 €.
Chez SFR RED l'enveloppe de base a été doublée à 20 Go pour le même prix et elle peut avoir l'option 5G. Les formules supérieures ont baissé en DATA (80 Go au lieu de 100) et prix (autour de 10 €) tandis que celle avec 130 Go a perdu un euro à 11,99 €.
Enfin, le prix est identique entre les formules 5G de 80 et 130 Go (11,99 €) mais il y a une différence lorsqu'on veut recharger sa DATA après avoir épuisé son quota mensuel. On peut acheter jusqu'à 4 Go (4 x 1 Go à 2 €) pour le premier forfait et 50 Go pour le second (1 x 50 Go à 10 €).
Free
Pour Free il n'y a pas eu de changement depuis l'augmentation d'un euro sur le forfait "Série" passé à 10,99 €. Un prix valable un an avant la bascule automatique sur le forfait supérieur.
140 Go à 10,99 € (18 Go en Europe). Prix sur 1 an puis on bascule sur la formule 250 Go, avec 5G et 35 Go à l'étranger pour 19,99 €
250 Go avec 5G à 19,99 € (35 Go en Europe). Les abonnés Freebox ont droit, comme toujours, à des conditions plus avantageuses.
Après un passage à vide, Apple a repris la programmation de trophées en édition limitée. Le prochain est pour la fin du mois. Juste avant le 21 mai devrait apparaître un nouveau trophée à décrocher dans Forme. Cette fois il est destiné aux amateurs des activités de pleine conscience et sera calé sur la Journée mondiale de la méditation.
Ce 21 mai il faudra consacrer au moins 5 minutes à cette activité — par exemple au travers de l'app Pleine conscience sur l'Apple Watch ou toute autre app qui enregistre ce type de données. Comme d'habitude, le badge obtenu sera accompagné d'autocollants animés pour Messages.
Lorsqu’Apple présente ses résultats trimestriels, elle fait souvent la promotion de son activité Services qui a le vent en poupe depuis plusieurs années. En effet, cette division a réalisé un chiffre d’affaires de 85 milliards de dollars en 2023, un chiffre en progression de 9 % sur un an. Dans les faits, Apple pourrait presque rebaptiser cette activité Publicités, mais c’est moins vendeur. Apple ne s’en cache pas trop d’ailleurs. Comme le note Business Insider, dans les documents remis aux marchés financiers, pour expliquer la croissance de cette division, sur les 16 derniers trimestres, elle a évoqué 14 fois le dynamisme de ses revenus publicitaires.
Une place de choix pour Google - image : MacGeneration
Récemment, on a appris que Google a payé 20 milliards de dollars pour être le moteur de recherche par défaut de Safari en 2022. L’année d’avant, on évoquait un montant de l’ordre de 15 milliards de dollars. Il n’est pas improbable que ce montant ait encore un petit peu augmenté en 2023. Au final, cet accord permet à Alphabet d’inonder de publicités en grande quantité sur tous les iPhone du monde entier. À cela, il faut ajouter l’activité publicitaire d’Apple qui est en plein boom visuellement parlant sur l’App Store. Selon Emarketer, la vente d’espace publicitaire sur ses plates-formes a généré 5,4 milliards de dollars l’année dernière et pourrait dépasser les 6,3 milliards de dollars cette année. C’est plus que Twitter en 2021, dont les ventes d’espaces publicitaires avoisinaient les 4,5 milliards de dollars. On sait qu’Apple a beaucoup d’idées à ce sujet pour les apps Plans, Podcasts, Livres et Apple TV+.
Bref, directement ou indirectement, l’activité Publicités d’Apple a du générer entre 25 et 30 milliards de dollars en 2023, ce qui représente 30% de l’activité Services. Et à la fin des fins, l’accord avec Google reste incontournable aussi bien dans la stratégie publicitaire d’Apple que dans la part des services en matière de revenus.
Reste que l’activité Services a peut-être fini de manger son pain blanc. Le département de la justice examine de très près l’accord entre Apple et Alphabet. D’autre part, en Europe, la montée en puissance du DSA et du DMA pourrait également ralentir cette activité.
Les rumeurs autour de l'annonce d'un nouveau Pencil en accompagnement des premiers iPad de 2024 pouvaient laisser espérer un grand ménage de printemps dans cette gamme. Celle-ci comprenait en effet 3 modèles. Raté, car elle en compte maintenant 4, ajoutant de la complexité à cette famille.
Un stylet comme le Pencil a deux fonctions principales : dessiner et écrire. Deux tâches très simples. En apparence du moins, car un trait peut être plein de subtilités dans son exécution. On le constate en parcourant la liste des caractéristiques des Apple Pencil.
Depuis 2015 et le premier Pencil, les 4 fonctions de départ sont passées aujourd'hui à 13 sur le plus sophistiqué des Pencil, le nouveau modèle dit "Pro". Celui-ci est compatible avec les nouveaux iPad Pro M4 — logique — avec aussi les nouveaux iPad Air M2… mais pas avec les précédents iPad Pro M2. Dire, de but en blanc, quel Pencil fonctionne avec quel(s) iPad tient aujourd'hui de la gageure.
Le Pencil USB-C par exemple, qui semble presque un jumeau du Pencil 2 de seconde génération sortie deux ans avant lui, fonctionne avec beaucoup plus de modèles de tablettes. Mais cette ressemblance est trompeuse. Contrairement à son prédécesseur, il est moins performant puisqu'il ne gère ni la sensibilité à la pression (intéressant en dessin) ni la recharge par aimantation contre la tablette (pratique en toutes circonstances). Son prix plus bas (89 € contre 149) suffit à faire comprendre qu'il n'a pas les mêmes qualifications.
Pencil 2 (fin 2021) et Pencil USB-C (fin 2023).
En dépit du retrait du vieil iPad 9, ultime modèle avec le design historique, le Pencil original reste en vente (au prix coquet de 119 €), car il fonctionne avec l'iPad 10. Mais pour que cette tablette puisse l'appairer et le recharger, il faudra acheter en plus l'adaptateur USB-C vers Apple Pencil (10 € mais qu'Apple inclut désormais avec le stylet en plus de l'adaptateur Lightning)…
La tâche ne va pas être aisée pour les vendeurs et pour les acheteurs qui ne sont aucunement familiers avec toutes ces subtilités parfois décrites en pied de page. Au moins les présentations d'Apple sont-elles assez détaillées pour essayer de comprendre qui peut fonctionner avec quoi. C'est heureux, car la gamme Pencil est devenue aussi fournie que les déclinaisons d'un processeur Apple Silicon.
À la suite de l'Apple Store, les revendeurs Apple commencent à référencer les nouveaux iPad et leurs accessoires. Les nouvelles tablettes seront en magasin et chez les premiers acheteurs le 15 mai.
Les tarifs sont alignés sur ceux de l'Apple Store. La Fnac ne fait une fleur que sur les Magic Keyboard avec 5% de remise en cas de retrait en magasin. Amazon n'a pas encore mis en ligne ces produits.
Le Magic Keyboard de dernière génération avec son châssis en aluminium, sa rangée de touches de fonctions et son trackpad amélioré par un retour haptique apparait aussi (lire aussi Apple présente un tout nouveau Magic Keyboard pour iPad Pro).
Magic Keyboard pour iPad Pro 11" à la Fnac et chez Darty
Magic Keyboard pour iPad Pro 13" à la Fnac et chez Darty
Aqara commercialise aujourd’hui un nouveau hub qui vient succéder à son célèbre M2. Le logiquement nommé M3 (130 €, promo à la fin) reprend le concept général de son prédécesseur, avec toutefois deux nouveautés matérielles significatives, en plus de quelques nouveautés logicielles. Côté matériel, le Thread s’ajoute au Zigbee, tandis que le port Ethernet est compatible avec la norme PoE. Commençons par ce dernier point, car c’est le plus simple à expliquer : si vous disposez d’un switch compatible PoE, vous pouvez relier le hub en Ethernet et cet unique câble apportera autant l’accès au réseau local que l’alimentation1.
Si le M3 abandonne le format rond de son prédécesseur au profit d’un carré aux bords arrondis d’une dizaine de centimètres de large, on reste sur la même idée d’un bloc noir. Image iGeneration.
Si ce n’est pas votre cas, le M3 dispose aussi d’un port USB-C pour son alimentation, même si Aqara ne fournit pas d’adaptateur secteur, uniquement un câble USB-A vers USB-C. Si vous n’avez même pas d’Ethernet, le hub intègre aussi une puce Wi-Fi, si bien que l’alimentation en USB-C peut suffire, ou alors vous pouvez la combiner à l’Ethernet. La connexion Wi-Fi a été améliorée avec la compatibilité avec la bande de fréquences des 5 GHz, en plus des 2,4 GHz qui est souvent la seule prise en charge en domotique. Côté sécurité, Aqara gère aussi le chiffrement WPA3 plus récent, de quoi, pour résumer, intégrer le hub à un environnement sans fil plus moderne.
Quelle que soit l’option retenue, les deux connecteurs ont été déplacés de l’arrière du boîtier à un renfoncement en dessous. L’idée du constructeur est que le M3 peut être positionné sur un mur ou même au plafond — un support est d’ailleurs fourni, avec un lot de vis et chevilles — et qu’on peut alors cacher les câbles, notamment s’ils passent à travers la cloison ou le plafond. Puisqu’il fait toujours office de hub infrarouge sur 360° pour contrôler n’importe quel appareil (ventilateur, climatiseur, téléviseur…) par ce biais, cela peut être pratique.
Sous le M3, les deux connecteurs sont creusés dans la base, ce qui permet de positionner le hub sur un support et de cacher les câbles. Image iGeneration.
Le M3 reste un hub Zigbee qui peut communiquer avec toute la gamme historique d’accessoires proposés par Aqara. En plus, l’appareil devient aussi un routeur de bordure Thread qui peut gérer les équipements du fabricant et ceux d’autres marques. C’est en effet l’avantage de cette nouvelle norme sans-fil, dérivée du Zigbee : son interopérabilité évite les ponts propriétaires, en rendant les routeurs de bordure compatibles avec tous les périphériques. Du moins, c’est la théorie ou plutôt une promesse : au lancement, le M3 sera surtout compatible avec les rares produits Thread d’Aqara.
J’ai pu le confirmer en testant le détecteur de mouvements P2 sorti récemment, un modèle basé sur Thread et non Zigbee. Je l’avais déjà associé avec l’app Maison, ce qui voulait dire qu’il était connecté aux routeurs de bordure d’Apple (HomePod mini ou 2, Apple TV récente avec Ethernet). En le réinitialisant et en l’ajoutant dans l’app Aqara, il a été associé au M3 et comme il est compatible Matter, j’ai ensuite pu l’ajouter à Maison et Home Assistant. En pratique, l’intérêt de la manœuvre est encore limité, puisque l’app du fabricant ne propose aucun réglage supplémentaire pour le produit.
Le P2 dans l’app Aqara ne propose aucun réglage de sensibilité et de délais, comme son prédécesseur en Zigbee le faisait. Un oubli temporaire, qui sera corrigé dans une future mise à jour. Image iGeneration.
Ce n’est pas normal et Aqara m’a précisé que c’était temporaire. De futures mises à jour du M3 comme des accessoires Thread existants sont prévues pour offrir la possibilité d’ajuster leurs paramètres avancés. Dans le cas du P2, il s’agira de régler le délai pendant lequel le détecteur de mouvements cesse de fonctionner après avoir identifié un mouvement ainsi que sa sensibilité. Ces réglages avancés étaient possibles avec les versions Zigbee, ce nouveau hub les restaurera pour les variantes Thread, mais ce n’est pas encore au point.
En attendant, le M3 devrait aussi être identifié comme un routeur de bordure Thread comme un autre, ce que j’ai notamment pu constater avec Home Assistant, où il est désormais référencé aux côtés des routeurs d’Apple. Mes appareils Thread devraient ainsi exploiter ce nœud supplémentaire pour augmenter la stabilité du réseau, même si je n’ai pas noté de différence pour être honnête.
Home Assistant communique avec tous les routeurs de bordure Thread, comme ici l’Apple TV installée dans mon salon, le HomePod mini de mon bureau et le hub M3 d’Aqara. Image iGeneration.
Comme le M2 et d’autres hubs récents d’Aqara, le M3 reste aussi compatible avec Matter. Faut-il rappeler que le nouveau standard de domotique ne doit pas être confondu avec Thread, qui se charge de la connexion matérielle là où Matter gère le logiciel ?
Le M3 est capable de faire les deux et la compatibilité avec Matter, à activer dans l’app du fabricant, permet d’utiliser tous les accessoires d’Aqara dans plusieurs écosystèmes de domotique en parallèle, comme HomeKit, Google Home ou encore Home Assistant. Par rapport aux autres modèles, il inaugure aussi une infrastructure plus locale et plus robuste, qui se passe plus souvent du cloud et qui peut devenir redondante en combinant deux hubs M3. Si une partie de ces nouveautés est spécifique à Thread, Aqara a aussi ajusté le fonctionnement de ses hubs et l’évolution devrait être positive, même si elle reste assez théorique au lancement.
Pour finir, notez qu’Aqara a prévu une solution simplifiée pour faire la transition depuis d’anciens hubs vers le nouveau M3, sans avoir à refaire la procédure d’appairage pour chaque périphérique Zigbee. C’est vrai pour l’app du fabricant, pas pour Maison malheureusement, où il faudra supprimer l’ancien pont, ajouter le nouveau et configurer de nouveau tous les appareils dans chaque pièce. Apple ne prévoit rien pour simplifier cette transition, Aqara ne peut pas faire mieux.
Le M3 est vendu sur Amazon à 130 €. Comme à chaque lancement, Aqara propose une réduction de 20 % pour le lancement en saisissant le code HUBM3EU5 après avoir ajouté le hub dans le panier d’Amazon, soit 104 € environ pour ce nouveau produit. Cela reste bien plus cher que le M2 que l’on trouve aujourd’hui autour des 60 € et à moins d’avoir vraiment besoin de Thread ou de l’Ethernet PoE, l’écart de prix est un petit peu difficile à justifier.
D’après mon expérience, le M3 demande à mon switch un petit peu plus de 1,5 W pour son bon fonctionnement. ↩︎
Ils ne figurent jamais dans le descriptif du "Contenu du coffret" des produits d'Apple, mais les autocollants portant son logo sont depuis quelques décennies un incontournable du contenu des boites.
Dans une note distribuée en Apple Store dont 9to5mac a pris connaissance, ces autocollants ne seront pas inclus avec les nouveaux iPad Air et Pro.
Moins pour des raisons d'économie que d'alignement sur les objectifs environnementaux de la Pomme. Sauf à trouver le moyen de produire ces plaquettes d'autocollants sans matière plastique — dont Apple veut purger ses emballages — ils sont désormais persona non grata. Et par extension cela devrait être, logiquement, le cas pour tous les autres produits à terme.
Que les plus fétichistes se rassurent, la note précise que l'on pourra toujours en demander lors de son achat d'un de ces iPad dans un Apple Store. Les boutiques doivent en recevoir un stock, renouvelable lorsque nécessaire.
Apple a profité de son Keynote « Let Loose » pour annoncer du neuf côté logiciels. En plus de nouveautés pour Logic Pro, elle a également levé le voile sur « Final Cut Pro pour iPad 2 », qui n’est pas une déclinaison pour votre antique iPad 2 mais bien une grosse mise à jour avec plusieurs nouveautés pour le logiciel de montage. Elle arrivera en parallèle d'une nouvelle app de capture vidéo gratuite pour iPhone/iPad donnant accès à des fonctions avancées nommée Final Cut Camera. Celle-ci pourrait se montrer pratique pour ceux qui se sentent à l’étroit avec les fonctions basiques de l'Appareil photo.
La mise à jour de Final Cut Pro pour iPad. Image : Apple.
Final Cut Pro pour iPad 2 va s'enrichir d'une fonction « Live Multicam » qui permet de capturer différents angles d’une même scène avec jusqu’à 4 iPhone ou iPad faisant tourner la nouvelle app Final Cut Camera. Le réalisateur pourra alors affiner l’exposition, la mise au point et le zoom de chaque flux de caméra en direct depuis un iPad principal affichant Final Cut Pro. Apple précise que les plans de prévisualisation modifiables sont immédiatement transférés vers le logiciel et remplacés par des fichiers pleine résolution en arrière-plan pour plus de fluidité.
Si elle a surtout été pensée pour fonctionner de concert avec la version tablette du logiciel de montage, Final Cut Camera devrait également intéresser les vidéastes amateurs. Elle pourra être téléchargée gratuitement et devrait fonctionner comme une sorte d’Appareil Photo amélioré, Apple la présentant comme une « app de capture vidéo autonome pour enregistrer des vidéos professionnelles sur iPhone et iPad avec des commandes manuelles précises ». On sait qu'elle permettra d’ajuster des réglages tels que la balance des blancs, la sensibilité ISO ou la vitesse d’obturateur, mais aussi d’activer le pic de mise au point. Cupertino a t-elle sherlockée FiLMiC Pro ? On le saura à la sortie de l’app, qui est prévue « avant l’été ».
L'interface de Final Cut Camera. Image : Apple.
En plus du mode « Live Multicam », la version iPadOS de Final Cut Pro va prendre en charge les projets stockés sur un périphérique de stockage externe. Apple met en avant 12 nouveaux préréglages d’étalonnage des couleurs ainsi que 20 nouvelles bandes-son. La nouvelle version devrait être optimisée pour l’Apple Pencil Pro.
Si toutes ces nouveautés concernent la déclinaison iOS, Cupertino n’a pas oublié la mouture Mac. La fonction « Améliorer la lumière et la couleur » va permettre d’ajuster en un clic les couleurs, la balance des couleurs, le contraste et la luminosité. Elle est optimisée pour les fichiers multimédias encodés aux formats SDR, HDR, RAW et Log. De son côté, « Ralenti fluide » va combiner des images « pour offrir un mouvement de la plus grande qualité et renforcer encore davantage l’intensité dramatique d’un projet ». Quelques améliorations d’interface sont également au programme, comme de nouvelles informations dans la fonction de recherche textuelle dans la timeline.
Image : Apple.
Les nouveautés pour iOS/iPadOS seront proposées « avant l’été » sous forme d’une mise à jour, l’app gardant son système d’abonnement à 5 € par mois ou 50 € par an. Les configurations requises n’évoluent pas, et il faudra toujours une tablette avec une puce Apple Silicon. Final Cut Camera sera gratuite et nécessitera un iPhone XS sous iOS 17.4. Les nouveautés pour Mac arriveront en tant que mise à jour à une date qui n’a pas encore été précisée.
Les tenues de Tim Cook portées durant les keynotes ne prêtent guère à l'analyse — ce n'est pas le Met Gala — mais pour celui d'hier consacré aux iPad, un petit clin d'œil avait été prévu.
Cook portait une paire de Nike Air Max 1 personnalisée. Le Swoosh sur l'empeigne était entouré des couleurs historiques d'Apple tracées comme au crayon. Tandis que sur la languette figurait la mention "Made on iPad". Une édition limitée qui ne se retrouvera pas en vente souligne Hyperbeast. Être membre du conseil d'administration de Nike, comme l'est Cook, procure de petits avantages.
La liste des périphériques compatibles avec la norme Qi2, qui permet une charge par induction avec une puissance de 15 W, s'allonge. La dernière marque en date est Amegat, qui propose un palet de charge à 20 € (17 € avec le code 15FLCQ1010) et une station de charge Qi2 à 100 € (75 € avec le code 25FLCQ3110). Comme Damien — un lecteur qui nous a contactés — l'indique, les deux produits sont visiblement identiques aux chargeurs Qi2 d'Aukey.
La station Aukey Amegat.
Et cette proximité visuelle n'est pas anodine : Aukey est une société qui a été bannie d'Amazon il y a quelques années et Amegat semble être un faux-nez (ou Aukey avec une moustache, si vous voulez) pour permettre de vendre les produits Aukey sur Amazon.
Les informations restent parcellaires, mais si vous regardez la page de certification de la station de charge 3-en-1 d'Aukey et celle d'Amegat, vous verrez des produits totalement identiques. De même, les manuels de certains produits Amegat, comme une batterie externe, citent directement Aukey. Ou, dans la même veine, un des contacts pour la validation FCC de la station Amegat possède une adresse email chez Aukey. Et d'autres validations par la FCC de produits Amega indiquent (comme ici) qu'il s'agit simplement d'un remarquage d'un produit Aukey. Nous ne pouvons pas être affirmatifs, mais de nombreux indices tendent donc à prouver qu'Amegat (et Shenzhen Autral Technology Innovation Co., Ltd.) dépend directement d'Aukey d'une façon ou d'une autre.
Enfin, pour revenir à la station de charge Qi2, elle semble assez complète : elle propose un emplacement magnétique pour un iPhone compatible MagSafe (dès l'iPhone 12), un chargeur pour Apple Watch et un emplacement pour un boîtier d'AirPods, si vous avez acheté un modèle compatible Qi (ce n'est pas systématique). À 100 € (et encore plus avec le code), elle est évidemment intéressante financièrement face aux autres modèles du marché.
L'arrivée de la nouvelle Beats Pill se précise. Après avoir été aperçue dans les mains de LeBron James, Daniel Ricciardo ou encore Lionel Messi, la toute fraîche release candidate d’iOS 17.5 confirme l’arrivée de ce nouveau produit. 9to5Mac a fouillé dans le code, qui dévoile quelques détails.
Image : 9to5Mac.
La dernière version d'iOS précise que l’enceinte embarquera 4 touches, à savoir volume haut/bas, un bouton d'alimentation ainsi qu’un bouton central. Il sera possible de rapidement couper le micro, et on y trouvera quelques fonctions basiques permettant de raccrocher ou de changer de musique en effectuant plusieurs pressions. La nouvelle Beats Pill peut être rapidement couplée à un appareil iOS, de la même manière que les AirPods.
Image : 9to5Mac.
De premiers rendus permettent de jeter un coup d’œil aux coloris du produit : rouge, doré et noir. La présence d’AirPlay n’a pas été confirmée, mais on peut imaginer que la technologie sera de la partie. La première Beats Pill a été lancée en 2012 et est restée pendant 10 ans au catalogue. On s’attend désormais à une annonce imminente pour cette version 2024.
Si les SSD prennent l'avantage sur les disques durs dans la majorité des cas, il y a un domaine où ils sont (un peu) en retard : la capacité. Alors que les disques durs 3,5 pouces atteignent 24 To1, les SSD grand public ne dépassent que rarement 4 To. Mais Western Digital (via sa filiale Sandisk) vient de lancer un modèle de 8 To, qui rejoint le Samsung 870 QVO.
On peut voir la prise pour l'alimentation.
Le Desk Drive SSD peut surprendre par sa capacité (8 To, donc) mais aussi par deux autres points. Premièrement, ce SSD n'est pas très portable : il mesure 99 mm x 99 mm x 40 mm et pèse 268 grammes. Qui plus est, il nécessite une alimentation externe qui n'est pas en USB-C mais emploie une classique prise barrel, comme de nombreux (vieux) accessoires. Deuxièmement, s'il propose une capacité élevée, ce n'est pas le plus rapide des SSD externes : il se contente d'une connexion USB 3.2 Gen 2 à 10 Gb/s, ce qui permet en pratique des débits de l'ordre de 1 Go/s (un peu moins sur les Mac Apple Silicon). C'est un point étonnant : de nombreux SSD acceptent l'USB 3.2 Gen 2x2 (20 Gb/s, qu'Apple ne prend pas en charge), l'USB4 (40 Gb/s) ou le Thunderbolt (40 Gb/s).
Les premiers tests montrent que sa capacité couplée à un débit maximal relativement faible permettent au moins une chose : des performances constantes. Si la capacité du cache pseudo-SLC n'est pas connue, elle est visiblement élevée. Reste que le SSD ne cible que ceux qui ont réellement besoin d'une grande capacité : tant son prix (785 €) que ses défauts (l'alimentation externe, la connectique limitée) le rendent peu intéressant pour un utilisateur lambda.
Ceux de 2,5 pouces, abandonnés par les fabricants, se limitent à 5 To. ↩︎
Connexion
