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Aujourd’hui — 24 juin 2024MacG.co

Windows XP fonctionne enfin sur un 486

24 juin 2024 à 13:30

Certains ont du temps à perdre : Dietmar, un Allemand, a modifié le noyau de Windows XP — un système lancé en 2001 — pour qu'il puisse fonctionner sur un processeur 80486. Pour ceux qui ne connaissent que les systèmes d'Apple, la comparaison serait « Quelqu'un modifie Mac OS X Panther pour qu'il se lance sur un processeur Motorola 68040 ».

Windows XP sur un 486.

Windows XP, donc, nécessite officiellement un Pentium alors que Windows 95, lui, fonctionne même sur un simple 386. Pour bien placer les choses dans le temps, Windows XP a donc été lancé en 2001, les premiers 486 datent de 1989 et le Pentium a été introduit en 1993.

La modification nécessaire n'est pas énorme mais a demandé un peu de réflexion : le noyau de Windows XP emploie une instruction qui est apparue avec le Pentium, cmpxchg8b. Pour faire (très) simple, elle permet de comparer deux valeurs (le cmp dans son nom) et éventuellement de déplacer 8 bits en fonction du résultat (le xchg, pour eXCHanGes), comme l'explique Hack A Day. Dietmar a donc modifié le noyau de l'OS (plus exactement Windows XP Service Pack 3) pour remplacer l'instruction par un équivalent compatible avec les processeurs 486, évidemment plus lents.

Les versions modifiées sont disponibles sur archives.org pour les versions anglophones et germanophones du système d'exploitation. Une vidéo montre le résultat dans un émulateur réglé pour simuler un 486. Rappelons quand même que Windows XP nécessite 64 Mo de RAM — une valeur élevée, assez rare sur un 486 — et un processeur avec une fréquence nettement plus élevée. À l'époque, Microsoft recommandait une fréquence de 233 MHz au minimum, et les 486 fonctionnent habituellement entre 16 et 100 MHz (chez Intel).

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ArcEmu, un émulateur de Game Boy pour Apple Watch (et iPhone)

24 juin 2024 à 12:45

Depuis qu'Apple a décidé de laisser les développeurs proposer des émulateurs, les vannes sont ouvertes et de nombreuses applications débarquent sur l'App Store. ArcEmu by Arcadia (vendu 1,99 €) amène une possibilité rarement vue : une compatibilité Apple Watch.

Un jeu Game Boy sur une Apple Watch Series 7. Image WatchGeneration.

L'émulateur se base sur SameBoy, un émulateur open source. Il est capable de simuler la majorité des modèles de Game Boy, avec la version originale (en monochrome), le Game Boy Color (qui ajoutait la couleur) et les différents modèles de Game Boy Advance. Il est aussi capable de coloriser en partie les anciens jeux en émulant le Super Game Boy, un accessoire des années 90 qui permettait de lancer les jeux Game Boy sur une Super Nintendo1.

L'interface tactile dépend du modèle de Game Boy. À gauche, la version originale. À droite, un titre Game Boy Advance. Image WatchGeneration.

ArcEmu fonctionne sur iPhone et iPad, mais aussi sur Apple Watch, donc. La partie iPhone est nécessaire pour récupérer les ROMs — pour rappel, vous avez le droit d'effectuer une copie privée de vos propres cartouches si vous avez le matériel nécessaire —, qui sont ensuite synchronisées avec la montre. Sur iPhone, l'interface affiche des boutons virtuels qui peuvent être déplacés à n'importe quel endroit, et l'émulateur est compatible avec les manettes.

L'envoi des ROMs sur une montre. Image WatchGeneration.

Sur l'Apple Watch, le résultat reste tout de même assez anecdotique, surtout si vous n'avez pas une Apple Watch Ultra. Nous avons testé sur une Series 7 de 41 mm et si les jeux sont fluides, l'interface est bien trop petite. Les boutons des consoles sont en effet placés essentiellement sous l'image et nous n'avons pas réussi à presser deux boutons tactiles simultanément, ce qui est un souci pour certains titres. C'est fonctionnel dans certains cas, mais dans les jeux qui imposent de presser une flèche et un bouton pour sauter (par exemple), ça devient compliqué. Nous sommes donc surtout devant une démonstration technologique, surtout si vous avez une Apple Watch avec un petit écran.

Les boutons prennent trop de place et l'image est vraiment petite. Image WatchGeneration.

  1. Sans émulation à l'époque : la cartouche contenait l'équivalent d'un Game Boy complet.  ↩︎

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Cet écran portable de 15,6 pouces est à 149,99 €, foncez !

24 juin 2024 à 12:15

Vous en avez assez de travailler sur un petit écran ? Découvrez l'écran portable EZM-220 d'Auvisio et profitez d'un espace de travail étendu et confortable pour un prix réduit.

Vous en avez assez de plisser les yeux sur votre petit écran d’ordinateur portable ou de smartphone ? L’écran portable 15,6" IPS Full HD EZM-220 à 149,95 € (- 50 %) pourrait bien être la solution que vous cherchiez. Sans prétention mais diablement efficace, ce moniteur nomade, disponible chez Pearl.fr, transforme votre expérience numérique au quotidien, que ce soit au bureau ou en déplacement.

Travaillez sur grand écran, et divertissez-vous en grand

L’écran EZM-220 se distingue avant tout par sa polyvalence. Avec ses deux ports USB-C et une entrée HDMI, il se connecte aisément à une multitude d’appareils : ordinateurs portables, MacBook, smartphones (notamment ceux compatibles avec le mode DeX de Samsung), et même consoles de jeu comme la PS4 et la Xbox.

Pensez à la possibilité de déployer une station de travail ergonomique en un clin d'œil, n’importe où. Un gain de productivité et de confort qui ne demande qu’un branchement rapide pour se concrétiser !

Une qualité d’image qui repose les yeux

Le moniteur offre une résolution Full HD (1920 x 1080 pixels) sur une diagonale de 15,6 pouces, un format idéal pour la lecture de documents, le visionnage de vidéos ou les sessions de gaming.

L’écran IPS garantit des couleurs éclatantes et des contrastes marqués, tout en maintenant une visibilité optimale sous presque tous les angles, grâce à un grand angle de vue de 179°. Fini les maux de tête causés par des écrans de faible qualité : avec une luminosité de 250 cd/m², l’EZM-220 vous permet de travailler ou de vous divertir sans fatiguer vos yeux.

Design nomade et pratique

L’un des atouts majeurs de cet écran est sa portabilité. Avec un poids plume de 780 g et une épaisseur de seulement 12 mm, il se glisse facilement dans votre sac, sans vous alourdir.

Son cadre métallique ajoute une touche de robustesse qui rassure lors des transports. Et avec la housse de protection incluse, il est paré pour toutes les situations, que ce soit pour un déplacement professionnel ou une escapade en train.

Une expérience sonore intégrée

Les haut-parleurs stéréo intégrés, bien que modestes avec leurs 2 W chacun, permettent de profiter d’un son clair et suffisant pour la plupart des usages courants.

Si vous préférez une expérience audio plus immersive ou plus privée, la prise jack 3,5 mm est là pour accueillir vos écouteurs favoris. Un petit plus qui fait toute la différence lors d’un visionnage de film ou d’une session de jeu intense.

Simplicité et efficacité

L’utilisation de l’EZM-220 est un modèle de simplicité : trois touches suffisent pour régler les paramètres essentiels.

Alimenté via USB-C, il peut fonctionner directement à partir de l’appareil auquel il est connecté ou via un chargeur secteur. Aucune configuration compliquée, juste une efficacité immédiate.

À 149,95 €, il représente un investissement judicieux pour quiconque aspire à une expérience numérique plus agréable et plus flexible. Alors, prêt à passer au niveau supérieur avec l’EZM-220 ?

Faire confiance à Pearl

Pearl Diffusion est une entreprise française lancée en 1992 et spécialisée dans la distribution de produits high-tech et multimédia.

À l'achat, vous disposez de plusieurs modes de livraison : En points de retrait :

  • Relais Colis : 3,99 € de 3 à 7 jours
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Si vous souhaitez renvoyer un article, sachez que vous disposez d'une période de 14 jours à réception du colis pour le retourner et demander l'échange contre un autre article de votre choix, ou le remboursement. Le paiement PayPal est accepté, en plus de MasterCard, VISA, American Express, etc.

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App Store : Bruxelles juge qu'Apple enfreint des règles du DMA

24 juin 2024 à 12:01

La Commission européenne a communiqué à Apple ses griefs à l'encontre de son application de certaines règles du DMA et annoncé l'ouverture d'une enquête supplémentaire.

Un peu moins de 5 mois après l'entrée en vigueur du Règlement des marchés numériques (DMA), la Commission européenne dresse un premier bilan de son application par Apple. La Pomme a dû sensiblement modifier le fonctionnement de son App Store en Europe — des concessions ont été faites après coup — mais les services de Bruxelles ont relevé plusieurs points qu'elle juge en infraction avec l'un des articles (5(4)) du DMA. Ces observations ne sont aucunement liées à l'actualité autour d'Apple Intelligence.

Pour le régulateur, les développeurs en Europe qui distribuent leurs logiciels depuis l'App Store devraient être autorisés à informer leurs clients de l'existence d'options d'achat alternatives, et ce, sans frais à payer à Apple. Cette dernière a créé trois nouvelles conditions pour les développeurs qui veulent distribuer leurs apps sur l'App Store et/ou depuis une autre plateforme.

Bruxelles remarque qu'aucune d'elles ne permet aux développeurs de rediriger, sans frais, leurs clients en dehors de l'App Store : « Par exemple, les développeurs ne peuvent pas fournir d'informations sur les prix dans l'application ni communiquer de toute autre manière avec leurs clients pour promouvoir les offres disponibles sur des canaux de distribution alternatifs ».

Ensuite, la seule véritable manière dont ils disposent pour emmener leurs clients ailleurs consiste en un lien externe qui ouvre une page web vers leur site et leurs offres : « Le processus est soumis à plusieurs restrictions imposées par Apple qui empêchent les développeurs d'applications de communiquer, de promouvoir des offres et de conclure des contrats via le canal de distribution de leur choix ».

Enfin Apple perçoit une commission lorsqu'elle envoie un client vers le site externe du développeur où sera conclue la transaction : « Apple facture aux développeurs des frais pour chaque achat de biens ou de services numériques effectué par un utilisateur dans les sept jours qui ont suivi (l'utilisation d') un lien depuis l'application ».

Ce point fait l'objet d'un contentieux entre Spotify et Apple. Les conditions d'Apple stipulent que pour toute vente d'un biens numérique réalisée dans les 7 jours qui suivent l'appui sur le bouton "Continuer" (avec lequel on confirme qu'on accepte de sortir de l'App Store pour effectuer une transaction), une commission de 27 % est attendue (12 % en cas de renouvellement de l'abonnement ou pour les PME). Apple estime qu'elle a contribué à cette vente via son App Store et qu'elle doit donc en tirer un revenu. Ce n'est pas tant le principe qui gêne Bruxelles — elle lui reconnaît le droit de prélever une commission — que son montant qui va « Au delà de ce qui est strictement nécessaire » et par là même est de nature à décourager les développeurs.

Apple peut maintenant étudier les remarques de la Commission. Si les réponses apportées ne sont pas jugées satisfaisantes, la Commission pourra prononcer officiellement — d'ici au 25 mars prochain, soit 12 mois après l'entrée en vigueur du DMA — qu'Apple en enfreint certaines règles.

Nouvelle enquête

Parallèlement, la Commission a ouvert une autre enquête en conformité avec l'article 6, paragraphe 4 du DMA, sur les deux choix offerts aux développeurs en Europe : soit de rester sur le contrat de distribution par l'App Store qui prévalait jusque-là, soit de signer le nouveau qui induit d'autres conditions.

Trois d'entre elles vont être étudiées pour en vérifier la nécessité et la proportionnalité : la Core Technologie Fee avec sa taxe de 0,5 € ; le parcours imposé aux utilisateurs qui souhaitent télécharger et installer des apps ou boutiques d'apps alternatives ; les conditions d'admissibilité des développeurs pour offrir ces magasins alternatifs ou permettre un téléchargement depuis leur site web. Actuellement, Apple impose qu'ils soient des membres dits de "good standing" (ou "en règle") ce qui signifie qu'ils doivent répondre à ce statut depuis deux années consécutives sur l'App Store. Et qu'ils aient eu une app qui a enregistré au moins 1 million d'installations sur iOS et iPadOS en l'espace d'un an, en Europe, lors de l'année calendaire précédente.

DMA : Apple fait de nouvelles concessions à Bruxelles sur la distribution des apps

DMA : Apple fait de nouvelles concessions à Bruxelles sur la distribution des apps

Apple a déclaré à Reuters : « Nous sommes convaincus que notre plan est conforme à la loi et estimons que plus de 99 % des développeurs paieraient des frais identiques ou inférieurs à Apple selon les nouvelles conditions commerciales que nous avons créées ».

Enfin, la Commission continue à surveiller les procédures mises en place par Apple pour examiner et valider les apps et boutiques d'apps alternatives proposées en téléchargement pour sa plateforme.

En cas d'infraction, la Commission peut imposer des amendes allant jusqu'à 10 % du chiffre d'affaires mondial total (il s'est établi à 383 milliards de dollars pour l'exercice 2023) et 20 % en cas d'infractions répétées.

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Un réglage de la luminosité logiciel avec macOS Sequoia et les écrans HDR

24 juin 2024 à 11:02

Avec macOS Sequoia, Apple a ajouté une option qui peut amener un peu de confusion : si vous avez un écran compatible avec le HDR branché, vous verrez la possibilité de régler la luminosité, même si vous n'avez pas un écran Apple ou LG qui intègre ce réglage au niveau matériel. Mais il s'agit d'une astuce logicielle qui permet surtout une chose : éviter l'effet fadasse de certains moniteurs une fois réglés en mode HDR.

La nouvelle glissière. Image Rastafabi.

Premier point, comme l'explique une personne qui travaille visiblement sur BetterDisplay, ce n'est pas un contrôle de la luminosité au niveau matériel. Il ne contrôle pas l'écran lui-même comme certains utilitaires — tels que MonitroControl Lite — peuvent le faire, et il ne fonctionne que sur un écran HDR. En réalité, la glissière permet de régler le niveau de luminosité de l'interface de l'écran, pour éviter un problème courant avec les moniteurs HDR. Dans beaucoup de cas, si vous forcez le HDR en permanence, l'interface de l'OS va semble être fadasse, peu colorée et sombre. La raison est simple : elle est généralement calibrée sur une valeur trop faible (100 nits dans certains cas).

Ce logo indique une compatibilité HDR, mais la luminosité maximale peut être faible.

Pour appréhender cette limite, il faut bien comprendre une chose : en mode HDR, vous n'avez généralement pas accès aux réglages de la luminosité du moniteur, ce sont les métadonnées du HDR qui indiquent directement au moniteur la valeur à appliquer. La glissière permet donc d'augmenter la valeur employée pour le mode HDR, avec une limite maximale fixée à 500 nits selon les logs de macOS, ce qui est déjà une valeur très élevée. Comme stevemr123 le note, c'est une valeur assez théorique : beaucoup de moniteurs de PC se limitent à une valeur maximale de 400 nits et (surtout) effectuent des traitements internes sur les courbes de référence qui peuvent amener un résultat parfois étonnant.

Reste que si vous avez un moniteur compatible HDR qui n'a pas de réglages accessibles sous macOS, il s'agit d'une option bienvenue, surtout si vous êtes fans de contenus en HDR.

BetterDummy se renomme BetterDisplay et en fait toujours plus dans la gestion des écrans

BetterDummy se renomme BetterDisplay et en fait toujours plus dans la gestion des écrans

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Apple Pay disparait « temporairement » de SNCF Connect

24 juin 2024 à 10:00

Si vous avez commandé un billet de train ces derniers jours, vous avez dû remarquer un petit changement : Apple Pay n’est plus proposé à l’étape du paiement. La fonction était pourtant disponible depuis bientôt deux ans et marchait globalement bien.

L’application SNCF Connect ne propose plus Apple Pay.

Bug ? Obscur changement interne ? Sur Twitter, l’entreprise se contente de confirmer que « le paiement par Apple Pay n'est temporairement plus proposé ». Elle précise cependant qu’il sera de retour « dans quelques jours ». Un bug similaire s’était fait remarquer au mois d’août dernier, le bouton ayant tout de même fini par revenir.

Si vous cherchez à réserver vos billets pour cet été, il faut donc enregistrer votre carte bancaire dans l'application en entrant votre code et vos infos liées… ou bien utiliser un concurrent comme Trainline, qui a toujours Apple Pay et l’avantage de montrer les trajets d’autres compagnies. Cette perturbation ne concerne pas non plus l’app OUIGO, indépendante et qui a gagné Apple Pay en début d’année.

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Vision Pro : la puce M2 serait trop occupée pour gérer en plus Apple Intelligence

24 juin 2024 à 09:39

Mac, iPhone et iPad, mais pas Vision Pro. Le casque à 3 999 € sera privé, au moins au départ, des fonctions Apple Intelligence. Le Vision Pro possède pourtant une puce compatible, la M2, et suffisamment de mémoire pour gérer les modèles de langage et d’image de Cupertino. Si un MacBook Air M1 peut accueillir Apple Intelligence, pourquoi le Vision Pro ne le pourrait-il pas ?

Parce que sa puce M2 a en fait déjà fort à faire avec ses autres capacités spéciales. C’est ce qu’indique John Gruber sur la foi de sources « bien renseignées ». Dans le casque, la puce M2, et plus particulièrement le Neural Engine, est largement mis à profit pour exécuter les algorithmes de vision et d’autres fonctionnalités spécifiques. Il est tellement mis à profit qu’il ne peut pas s’occuper d’Apple Intelligence en plus, à en croire le blogueur.

Image Apple

En comparaison, le Neural Engine est moins sollicité par défaut dans les autres appareils, ce qui explique que le MacBook Air M1 ou qu’un iPad M1 puisse faire tourner les nouvelles fonctions d’IA.

Est-ce à dire que le Vision Pro sera définitivement privé d’Apple Intelligence ? Même si on semble se diriger dans cette direction, un petit espoir subsiste. Apple a indiqué que « certaines fonctionnalités, langues supplémentaires et plateformes seront disponibles au cours de l'année prochaine. » Le terme « plateforme » pourrait désigner visionOS… ou bien tvOS, voire watchOS, même si c’est beaucoup moins probable. On peut imaginer un Apple Intelligence à la découpe, avec juste quelques fonctionnalités optimisées pour le casque.

Pas d

Pas d'iPhone 15 Pro ? Les alternatives aux fonctions Apple Intelligence

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Fichiers peut formater un volume de stockage sous iPadOS 18 et iOS 18

24 juin 2024 à 09:08

Fichiers a gagné une fonction supplémentaire avec iOS 18 et iPadOS 18 : il est non seulement possible d’effacer un volume de stockage externe, comme c’était le cas depuis l’an dernier, on peut aussi formater ces volumes. Ce qui veut dire qu’il ne s’agit pas seulement d’effacer une clé USB ou un SSD externe en lui donnant un nom, il est désormais possible de choisir le format de fichiers et même de configurer des options associées. Sans atteindre le niveau de sophistication de l’Utilitaire de disque de macOS, évidemment, c’est une étape de plus vers l’indépendance des appareils mobiles.

Comme sous iPadOS 17, il faut passer par le menu contextuel du volume de stockage et la commande « Effacer » pour le formater. Image iGeneration.
La nouvelle interface d’iPadOS 18 avec les trois formats de fichiers proposés et les options liées à l’APFS. Image iGeneration.

Le formatage d’un volume se fait toujours via le menu contextuel qui lui est associé, soit dans la barre latérale d’iPadOS, soit depuis l’écran « Explorer » de Fichiers sur l’iPhone. Dans les deux cas, la commande « Effacer » affiche une nouvelle interface avec la mise à jour qui propose de choisir le format de fichiers, en plus du nom. Trois options sont proposées par l’app : APFS, ExFAT et FAT (noté MS-DOS). La première est le format de fichiers d’Apple et celui qui est recommandé par la boîte de dialogue pour l’écosystème pommé, même si MS-DOS peut servir dans davantage de contextes, comme le note l’explication. Qui oublie d’ailleurs ExFAT, alors que c’est une excellente option pour les clés USB et cartes SD.

Si vous choisissez ExFAT ou FAT, vous n’aurez pas d’autre paramètre que le nom du volume. APFS a droit à un traitement spécifique avec deux options qui s’affichent alors : sensible à la casse et chiffrement. Pour cette dernière, un champ où remplir le mot de passe s’affiche alors. Une fois la configuration effectuée, Fichiers effacera puis formatera le volume comme vous l’avez demandé, après une dernière boîte de dialogue pour confirmer l’opération.

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L'Apple Vision moins cher pourrait perdre son indépendance pour réduire les coûts

24 juin 2024 à 07:37

Mark Gurman revient dans son infolettre dominicale sur l’Apple Vision moins cher qu’Apple essaierait désormais de créer, comme le veut la rumeur notamment lancée dans le courant de la semaine dernière par The Information. Le journaliste de Bloomberg évoque lui aussi un prix de lancement qui tournerait autour des 1 500 à 2 000 $ et il confirme que toute la difficulté pour Apple serait de trouver comment atteindre ce prix sans trop enlever à l’expérience de l’informatique spatiale telle que l’entreprise l’envisage.

L’Apple Vision pas Pro pourrait dépendre d’un appareil externe, comme un iPhone, pour fonctionner. Image watchGeneration.

L’Apple Vision tout court, nom de code N107 d’après Mark Gurman, pourrait abandonner son indépendance pour parvenir à réduire sa liste de composants. Le Vision Pro est un ordinateur complet qui se suffit à lui-même, mais le Vision pourrait nécessiter un iPhone ou un Mac pour fonctionner. C’est cet appareil associé qui générerait tout ou partie du contenu projeté dans le casque, de quoi probablement se passer de la puce Apple M2 installée dans le produit actuel. Ce n’est pas la seule piste envisagée par le groupe en charge de la vision chez Apple, même si elle serait privilégiée par rapport à un casque similaire et de moins bonne qualité.

Une autre idée consistait en effet à réduire la qualité des écrans internes, supprimer le dispositif externe pour afficher les yeux de l’utilisateur ou encore réduire la qualité de l’affichage de l’environnement capté par les caméras. Cette piste reviendrait toutefois à sortir un casque techniquement similaire à ceux de la concurrence et en particulier de Meta, pour un prix qui resterait bien supérieur. Quoi qu’il en soit, Apple compterait sortir ce nouveau casque moins cher à l’horizon fin 2025, une date qui aurait été définie avant même la sortie du Vision Pro.

Ce dernier aurait bien un successeur, nom de code N109, même s’il ne serait plus aussi prioritaire. Il serait proche du modèle actuel, avec notamment des composants plus puissants et de meilleures caméras. Sa date de sortie aurait été reculée à la toute fin de 2026 au mieux, comme le même Mark Gurman l’avait rapporté en avril dernier.

Le Vision Pro ne serait pas remplacé avant 2027

Le Vision Pro ne serait pas remplacé avant 2027

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Hier — 23 juin 2024MacG.co

Apple discuterait avec Meta pour utiliser ses modèles d'IA

23 juin 2024 à 17:37

Apple et Meta ont discuté de l'intégration des modèles d'intelligence artificielle de l'un dans les plateformes du premier. Le Wall Street Journal, qui révèle ces négociations autour des modèles Llama, précise qu'Apple s'est également tournée vers d'autres spécialistes. Il y aurait Anthropic — qui a dévoilé cette semaine ses nouvelles évolutions pour Claude, son concurrent aux modèles d'OpenAI — et Perplexity — actuellement pris dans une controverse avec le magazine Forbes qui l'accuse de piller ses contenus pour alimenter ses robots.

Data center de Meta dans le Nebraska. Image Meta.

Avec chacun de ces acteurs, Apple ne chercherait pas à négocier un accord financier dans un sens ou dans l'autre. La Pomme obtiendrait un accès à différentes AI tandis que leurs créateurs pourraient promouvoir leurs formules payantes au travers d'Apple Intelligence et de millions d'utilisateurs (lire aussi Apple Intelligence ne sera pas disponible en Europe « cette année » à cause du DMA). C'est ce type d'accord, où chacun y trouve son compte sans signer de chèque à l'autre, qui lierait Apple et OpenAI.

Apple ne payerait pas OpenAI pour intégrer ChatGPT

Apple ne payerait pas OpenAI pour intégrer ChatGPT

Craig Federighi a reconnu lors de la dernière WWDC qu'Apple cherchait à diversifier ses sources en modèles d'IA — il citait Gemini de Google pour l'occasion — certains étant spécialisés dans des domaines particuliers : « Les gens voudront s'appuyer sur ces expertises qui ne sont peut-être au cœur des nôtres ». Lors de l'utilisation d'Apple Intelligence, l'utilisateur pourra donner sa préférence à tel ou tel modèle selon ce qu'il souhaite faire.

OpenAI dans Apple Intelligence. Image Apple.

Il y a néanmoins une forme d'ironie dans cette hypothèse de voir Apple s'allier à Meta. Aux débuts de l'iPhone, Facebook faisait partie des rares plateformes directement présentes dans les réglages d'iOS pour faciliter la connexion à son compte. Puis les deux sociétés se sont éloignées et parfois vivement écharpées alors que leurs modèles économiques divergeaient et qu'Apple mettait des bâtons dans les roues de son ancien partenaire.

Meta continue d’imposer son équivalent à ChatGPT sur ses différentes plateformes

Meta continue d’imposer son équivalent à ChatGPT sur ses différentes plateformes

Apple est toujours un facteur de risques pour Meta

Apple est toujours un facteur de risques pour Meta

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1Password veut empêcher la perte des coffres-forts

23 juin 2024 à 16:00

Le « coffre-fort » de 1Password est protégé par un mot de passe, bien sûr, mais aussi une clé de sécurité. Cela fait deux fois plus de verrous… et deux fois plus de chances de rester à la porte. L’éditeur canadien, qui veut rendre son gestionnaire de mots de passe « plus convivial, plus accessible et plus intuitif », ajoute un filet de sécurité avec un code de récupération.

La création dʼun code de récupération dans 1Password. Image MacGeneration.

Comme les codes de secours des mécanismes d’authentification à deux facteurs ou la clé de secours du système de chiffrement FileVault, le code de récupération de 1Password est une mesure de dernier recours lorsque toutes les autres méthodes d’authentification ont été perdues. La clé de sécurité permettait déjà de récupérer un coffre-fort en cas de perte du mot de passe, mais elle peut facilement être égarée, comme elle est fournie lors de la création du coffre dans un « kit d’urgence » au format PDF.

1Password recommande de créer son code de récupération « aussi rapidement que possible » et de le conserver en lieu sûr. L’utilisation d’un code de récupération entraine la réinitialisation du mot de passe maitre et la génération d’un nouveau « kit d’urgence » avec une nouvelle clé de sécurité, une opération lourde qui doit être confirmée par l’entrée d’un code de vérification envoyé à l’adresse e-mail liée au compte 1Password et nécessitera la réauthentification sur tous les appareils.

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Dites stop à la nouvelle arnaque aux SMS surtaxés !

23 juin 2024 à 23:39

Une nouvelle entourloupe pointe le bout de son nez : l'arnaque aux SMS surtaxés. Le concept ? Vous recevez une facture de téléphone et découvrez que vous avez été facturé pour des SMS surtaxés que vous n'avez jamais envoyés.

Vous consultez votre facture de téléphone et vous constatez une augmentation inexpliquée de plusieurs dizaines d'euros.

En regardant de plus près, vous voyez des frais pour des SMS envoyés à des numéros que vous ne reconnaissez pas. Vous n'avez jamais envoyé ces messages, et pourtant, vous en payez le prix.

L’arnaque aux SMS surtaxés : Une menace bien réelle

Alors, comment ça se passe ? Les fraudeurs trouvent des moyens ingénieux pour accéder à votre téléphone. Cela peut se faire par le biais d'une application malveillante que vous avez téléchargée par accident ou d'un lien infecté sur lequel vous avez cliqué sans le savoir.

Une fois qu'ils ont accès à votre appareil, ils peuvent envoyer des SMS surtaxés sans que vous vous en rendiez compte. Ces messages ne laissent souvent aucune trace dans votre historique, ce qui rend la détection de la fraude encore plus difficile.

Il y a peu de temps, plusieurs personnes ont partagé leur expérience sur des forums en ligne, décrivant comment elles avaient découvert des frais inexpliqués sur leurs factures.

Certaines ont même rapporté des hausses de 20 à 40 € en une seule journée. Toutes ces victimes avaient un point commun : elles utilisaient des téléphones jailbreakés, ce qui avait permis aux fraudeurs de s'infiltrer plus facilement.

Protégez-vous avec Incogni de Surfshark

Face à ce genre d'arnaques simples mais diablement efficaces, c'est là qu'Incogni de Surfshark entre en jeu. Ce service a été conçu pour aider les gens à se protéger contre les arnaques numériques en réduisant la quantité d'informations personnelles disponibles en ligne.

Mais qu'est-ce qu'Incogni, et comment ça fonctionne ? Il s'agit d'un service de protection des données qui aide à retrouver et supprimer vos informations personnelles des bases de données des courtiers en données. Ces courtiers collectent et vendent des informations, souvent à des entreprises qui les utilisent pour des activités commerciales, mais malheureusement, ces données peuvent aussi tomber entre de mauvaises mains.

En bref, Incogni force les courtiers à supprimer vos informations de leurs bases de données, réduisant de facto la probabilité que des fraudeurs puissent y accéder. Moins il y a d'informations disponibles sur vous, plus il est difficile pour les escrocs de cibler votre téléphone ou vos comptes.

Incogni ne se contente pas de supprimer vos données une fois : il offre une surveillance continue, ce qui signifie qu'il recherche régulièrement vos informations en ligne et s'assure qu'elles soient supprimées dès qu'elles apparaissent.

Plutôt que d'attendre que quelque chose de mauvais se produise, Incogni adopte une approche proactive pour protéger vos données. Tout est automatisé, tout se fait sans aucune action de votre part. Le service envoie les demandes en bloc, inlassablement.

Sur votre tableau de bord, vous voyez le nom des courtiers, la sévérité de leur collecte, s'ils ont été visés par Incogni, etc.

L'interface est intuitive et facile à utiliser, même pour ceux qui ne sont pas très à l'aise avec la technologie. Et en cas de problème ou de question, vous pouvez compter sur un support client réactif et compétent pour vous aider.

N'oubliez pas : à moins que vous soyez avertis, ne téléchargez des applications qu'à partir de sources officielles. Les magasins d'applications officiels comme Google Play ou l'App Store d'Apple sont plus sûrs que les sites tiers. Ne cliquez pas sur des liens provenant de sources inconnues, surtout s'ils vous semblent suspects. Et vérifiez régulièrement vos factures pour détecter toute activité suspecte.

En prenant ces précautions et en utilisant un service comme Incogni, vous pouvez réduire considérablement le risque de tomber victime d'une arnaque aux SMS surtaxés.

N'attendez pas que cela vous arrive – protégez-vous dès maintenant et assurez-vous que vos données restent entre de bonnes mains

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iOS 18 : la bêta 2 disponible le 24 juin avec deux nouvelles fonctionnalités (sauf peut-être en Europe)

23 juin 2024 à 11:13

La deuxième bêta d’iOS 18 destinée aux développeurs sortira demain, lundi 24 juin. Cette date de sortie n’est pas une surprise, deux semaines s’écoulent généralement entre chaque bêta, mais elle a été confirmée par Apple à The Verge.

La Pomme a même précisé que deux nouvelles fonctionnalités allaient faire partie de cette deuxième bêta : la recopie de l’iPhone sur le Mac et les fonctionnalités avancées de SharePlay (contrôle à distance et dessin sur l’écran). Seulement, il n’est pas sûr que ces fonctionnalités soient disponibles dans l’Union européenne dès demain.

Recopie de l’iPhone sur macOS Sequoia. Image Apple.

Dans son bras de fer avec la Commission européenne autour du DMA, Apple a annoncé qu’Apple Intelligence ainsi que la recopie de l’iPhone et les améliorations de SharePlay ne seraient pas proposées aux utilisateurs européens cette année. Les utilisateurs finaux ne doivent donc rien attendre avant 2025, mais qu’en sera-t-il pour les développeurs européens ?

Quand bien même la bêta 2 « européenne » d’iOS 18 ne mettrait pas en évidence ces deux nouveautés pour les développeurs, on a vu par le passé qu’il y avait parfois des moyens de contourner les restrictions géographiques et d’activer des fonctionnalités dormantes.

La bêta 2 d’iOS 18 devrait être accompagnée selon toute vraisemblance par une deuxième bêta pour macOS Sequoia et les autres systèmes d’exploitation. Les bêtas publiques seront disponibles en juillet.

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À partir d’avant-hierMacG.co

Avec le Nighthawk RS300, Netgear veut démocratiser le Wi-Fi 7

22 juin 2024 à 14:00

Le routeur Nighthawk RS700S montre tout l’intérêt du Wi-Fi 7… mais il coute 899 €. Après cette impressionnante démonstration technologique, Netgear veut maintenant démocratiser le Wi-Fi 7 avec le Nighthawk RS300, qui ne coute « que » 349,99 €. Un modèle plus abordable, mais pas cheap pour autant, puisque son système tribande offre tout de même une bande passante cumulée de 9,3 Gbit/s.

Image Netgear.

Avec ses quatre antennes (au lieu de six), le petit frère du RS700S prend en charge « seulement » cent connexions simultanées (au lieu de 200) en couvrant « seulement » 175 m² (au lieu 250 m²). Comme son grand frère toutefois, le RS300 prend en charge les canaux de 320 MHz sur la bande des 6 GHz et les canaux de 160 MHz sur la bande des 5 GHz. Pour ne rien gâcher, il possède deux ports Ethernet à 2,5 Gbit/s et deux ports Ethernet à 1 Gbit/s, alors que le RS700S possède quatre ports Ethernet à 1 Gbit/s.

En contrepartie, il ne possède pas de port Ethernet à 10 Gbit/s et doit se contenter d’un port WAN à 2,5 Gbit/s. Ses dimensions de 25×15×11 centimètres lui permettront de trouver place dans les situations les plus étriquées. Le Nighthawk RS300 est d’ores et déjà disponible au prix de 349,99 € avec trente jours d’essai gratuit du système de sécurité Netgear Armor.

Netgear prépare la même descente en gamme dans le catalogue des systèmes mesh Orbi. Le système Orbi 770 sera au Orbi 970 ce que le Nighthawk RS300 est au Nighthawk RS700S, avec une bande passante cumulée de 11 Gbit/s, contre 27 Gbit/s pour le système étendard de la gamme de Netgear. Cerise sur le gâteau : il prendra en charge les canaux ultra-larges de 240 MHz sur la bande des 5 GHz. Discrètement lancé aux États-Unis au prix de 699 $ HT (env. 650 € HT), il sera disponible ultérieurement en Europe.

Test du routeur Netgear Nighthawk RS700S : le Wi-Fi 7, c’est (pas) pour demain

Test du routeur Netgear Nighthawk RS700S : le Wi-Fi 7, c’est (pas) pour demain

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Le retour du Pocket 386, un PC portable (presque) rétro pour les amateurs de vieux jeux

22 juin 2024 à 09:00

L'année dernière, deux PC plus ou moins rétro avaient fait le buzz : vendus sur Aliexpress, ils proposaient des composants d'époque — comme un processeur 8088 — avec quelques fioritures modernes, de l'écran LCD couleur aux ports USB en passant par un emplacement Compact Flash pour l'équivalent d'un SSD. Cette petite série avait été rapidement en rupture, mais une nouvelle version est disponible pour un peu plus de 215 € (en promotion).

Le Pocket 386.

La nouvelle machine, le Pocket 386, mélange les deux concepts précédents. Dans un format assez proche d'un PC portable compact, vous retrouverez donc un écran LCD de 7 pouces capable d'afficher du 800 x 480 ou du 640 x 480 (un ratio 4:3), une pseudo-souris intégrée, une batterie lithium-ion une sortie jack 3,5 mm, une prise USB pour des accessoires — avec une prise en charge sous DOS — et un emplacement Compact Flash pour le stockage.

Une pseudo-souris.

La carte mère reprend le même système sur puce Nvidia (anciennement Ali) déjà vu dans les ordinateurs précédents. Il intègre un 80386SX à 40 MHz, couplé à 8 Mo de RAM et un contrôleur VGA. Pour les amateurs d'audio, il n'y a pas réellement de carte son mais une puce OPL3 — un synthétiseur FM qui a fait les beaux jours des cartes Adlib — est présente.

Des connecteurs basiques permettent aussi d'ajouter un port parallèle, une prise VGA couplée à des prises PS/2 (pour un clavier ou une souris) ou une prise série. Il est aussi possible d'ajouter une carte ISA 8 bits ou 16 bits externes. Les connecteurs en question passent par une nappe externe qui n'est pas du plus bel effet et certains adaptateurs sont livrés (parallèle, série, VGA/PS/2).

Quelques jeux et logiciels compatibles.

L'ordinateur existe en noir ou avec une coque transparente, et il est livré par défaut sous Windows 3.11 (n'espérez pas une licence en règle) et peut aussi fonctionner sous Windows 95, même si l'OS de Microsoft est probablement un peu trop gourmand pour un simple 386 avec 8 Mo de RAM. Et si vous vous posez la question, oui, il peut lancer Doom…

Pour terminer, rappelons que si la démarche qui consiste à se tourner vers du matériel qui est (presque) d'époque peut avoir du charme, un émulateur comme DOSBox peut fournir à peu près la même expérience sur un Mac moderne, sans les défauts inhérents à un 386 et avec un peu plus de possibilités au niveau temporel. En effet, les jeux qui ont fait les beaux jours des années 90 ciblent plutôt le mythique 486 DX2 à 66 MHz et demandent donc souvent une configuration plus musclée que ce Pocket 386. Enfin, nous espérons que les soucis liés au BIOS des premiers modèles, qui était une version open source modifiée sans créditer son auteur, auront été réglés.

Des PC « rétro mais pas trop » sur Aliexpress : des 8088 ou 386 portables

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Sortie de veille : bientôt un Vision Pro plus abordable ?

22 juin 2024 à 08:00

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Une rumeur a fait du bruit cette semaine : les travaux sur le Vision Pro 2 auraient été mis en pause, Apple préférant se concentrer sur une nouvelle version moins chère. Dans l’idée, elle serait vendue entre 1 200 € et 2 000 € en France, ce qui en fait une bonne affaire comparée aux 4 000 € demandés pour l’actuel Vision Pro. Un Vision Air à moitié prix, est-ce intéressant ? On analyse ça avec Christophe.

Apple aurait mis le développement du Vision Pro 2 en pause

Apple aurait mis le développement du Vision Pro 2 en pause

Dans le reste de l’actualité, on revient sur l’interdiction de l’app Radio France en Chine, sur la finesse des prochains produits de Cupertino ou sur les potentiels futurs ennuis d’Apple avec l’Union européenne.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

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Bonne écoute et bon week-end !

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Apple Intelligence ne sera pas disponible en Europe « cette année » à cause du DMA

21 juin 2024 à 19:30

Œil pour œil, dent pour dent, l’affrontement entre Apple et la Commission européenne se poursuit. Quelques jours après que Margrethe Vestager a confirmé avoir des problèmes « très sérieux » avec les réponses apportées par Apple aux exigences du DMA, la firme de Cupertino répond à la commissaire à la concurrence en repoussant le lancement européen de la plupart des nouveautés annoncées à la WWDC « en raison des incertitudes règlementaires engendrées par la législation sur les marchés numériques. »

Image MacGeneration.

Malgré des concessions aussi importantes que l’ouverture de la distribution des applications aux boutiques tierces, Apple n’est visiblement pas allée assez loin au gout de la Commission européenne, dont les couloirs bruissent de « soupçons de non-conformité » au DMA. Margrethe Vestager, qui devrait quitter son poste après dix ans et deux mandats à la tête de la politique européenne en matière de concurrence, menace la firme de Cupertino d’une amende conséquente.

Le timing de la brève déclaration d’Apple au Financial Times n’est probablement pas une coïncidence. En annonçant que « la recopie de l’iPhone, les améliorations du partage d’écran avec SharePlay et Apple Intelligence » ne seraient pas disponibles « pour nos utilisateurs européens cette année », la firme de Cupertino remet une pièce dans la machine sans véritables conséquences pratiques.

Les deux premières fonctionnalités sont, toutes proportions gardées, relativement mineures. Seule une petite partie des fonctionnalités d’Apple Intelligence seront lancées cette année, et encore, uniquement en anglais. Un partout, la balle au centre, le match promet d’autres rebondissements.

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Une solution pour bloquer en masse le démarchage téléphonique sur iPhone, avec Begone

21 juin 2024 à 18:00

Vous l'avez probablement remarqué, les appels indésirables par des malandrins qui veulent vous vendre un nouvel abonnement téléphonique, vous proposer un (faux) remplacement de carte Vitale ou vous faire profiter d'une offre IN-CROY-ABLE sont de plus en plus nombreux. Et malheureusement, l'application Orange qui permettait de bloquer automatiquement les appels de ce type ne permet plus que la détection de façon gratuite. Mais il existe une solution : Begone.

L'application est gratuite et son développeur indique que tous les traitements sont effectués en local, sans transmettre de données. Son fonctionnement est simple, comme l'a montré récemment 01Net. Une fois l'application installée, il faut aller activer son système de filtrage. Dans Réglages > Téléphone > Blocage d'appels et identification, il faut cocher l'application Begone.

L'activation.

Ensuite, il est possible de créer une liste noire avec les numéros à bloquer. Le plus simple est de vous baser sur la liste de l'ARCEP, qui oblige les démarcheurs à utiliser des numéros avec des préfixes précis. Pour ajouter le premier, le 0162, il faut vous rendre dans Bloqué > Ajouter Nouveau et entrer la valeur suivante dans Numéro à bloquer : 0162######. Le # agit ici comme un joker : il remplace un chiffre et vous allez donc bloquer tous les numéros de 0162000000 à 0162999999.

Le blocage d'une plage précise.

Soyons clairs sur un point : il ne s'agit pas d'une solution idéale, à cause du fonctionnement même d'iOS pour les listes de blocage. Certains attendaient de nouvelles API avec iOS 18, mais ce n'est visiblement pas le cas et le fonctionnement est basique : une liste qui contient tous les numéros à bloquer. Si vous voulez bloquer tous les numéros qui commencent par 0162, vous allez donc créer une liste qui contient 1 million de numéros par exemple. Cette solution a donc le défaut de nécessiter un peu de temps de calcul… mais aussi un peu d'espace sur votre iPhone.

Pour vous éviter de devoir ajouter manuellement toutes les plages, nous vous proposons une petite solution : un fichier XML à envoyer sur votre iPhone qui peut être importé dans l'application (Importer de nouveaux numéros). Attention, la mise en place de la liste peut prendre plusieurs dizaines de secondes (en fonction de votre smartphone) car elle bloque plusieurs millions de numéros, et nécessite environ 500 Mo sur le smartphone. Sur un iPhone 15, il a par exemple fallu environ 90 secondes. Une fois la liste chargée, les numéros en question sont bloqués, avec tout de même la possibilité d'en autoriser au cas par cas dans la section Autorisé de l'application Begone.

L'importation de notre liste, qui comprend un peu plus de 11 millions de numéros.

Begone devrait bloquer une bonne partie des appels indésirables, mais pas nécessairement tous, ne serait-ce que parce que certains arnaqueurs ne suivent pas nécessairement les règles et emploient des numéros qui ne devraient pas être utilisés pour du démarchage. Enfin, vous pouvez soutenir le développeur de Begone grâce aux achats in-app si l'application vous a plu.

Orange Téléphone va continuer de détecter gratuitement les appels indésirables

Orange Téléphone va continuer de détecter gratuitement les appels indésirables

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iOS 18 : une bascule plus rapide entre deux lignes cellulaires

21 juin 2024 à 17:15

Une pression suffira dans iOS 18 pour basculer entre deux lignes cellulaires. Dans le Centre de contrôle d'iOS 17, les boutons des fonctions de communication réagissent tous à une double pression. Wi-Fi et Bluetooth permettent ainsi de choisir un point d'accès sans aller dans les réglages. Avec iOS 18, le bouton de la connexion cellulaire rejoint ses camarades.

iOS 18. Image iGeneration.

Lorsqu'on utilise deux lignes (avec autant de SIM installées) une pression maintenue affiche une nouvelle fenêtre dans laquelle on sélectionne rapidement l'autre ligne en service sur son iPhone. Et comme pour les boutons voisins, on dispose d'un lien de raccourci pour filer dans les réglages complets de "Données cellulaires".

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Un chargeur sans fil Qi2 pour la voiture chez Satechi

21 juin 2024 à 16:30

Satechi propose souvent des accessoires de bonne qualité, et le nouveau chargeur pour la voiture semble être dans le cas. Il s'agit d'un modèle Qi2, c'est-à-dire doté d'un aimant pour simplifier le branchement. Il est donc parfait pour charger un iPhone MagSafe (dès le 12) pendant un voyage.

Il se fixe sur une grille horizontale ou verticale. Image Satechi.

Il est prévu pour se fixer sur les grilles d'aération d'une voiture, avec un système de pince qui s'adapte aux grilles horizontales ou verticales. Oblong, le support est un peu plus grand que la bobine de charge, qui est capable de fournir 15 W à un iPhone compatible. Satechi livre son chargeur sans fil avec un câble USB-C vers USB-C de 1 mètre et un chargeur USB-C de 25 W qui se branche directement dans la prise allume-cigare. Il est bien évidemment aussi possible d'employer une prise USB-C si le véhicule est équipé, mais il faut se méfier de la puissance disponible : les voitures intègrent rarement des prises compatibles USB Power Delivery et la puissance fournie peut donc être trop faible pour atteindre le maximum de la norme Qi2.

Le chargeur et ses accessoires. Image Satechi.

Vendu 60 $, cet adaptateur est donc un bon compagnon pour un véhicule et le côté magnétique et accessible peut simplifier les choses pour les utilisateurs de CarPlay sans fil dont le véhicule n'intègre pas de solution de recharge… sans fil.

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