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Hier — 27 septembre 2024MacG.co

AirPods 4 : une expérience dégradée sans iOS 18 ou macOS 15

27 septembre 2024 à 16:30

Les AirPods 4 nécessitent d’être associés à un iPhone, un iPad ou un Mac à jour pour exploiter toutes leurs fonctionnalités. Apple ne l’indique pas clairement, même si elle précise sur son site qu’une partie des fonctions nécessite iOS 18 ou macOS 15. Comme l’a noté un lecteur, l’expérience est pourtant bien dégradée sous iOS 17. Pas au point d’empêcher tout à fait le bon fonctionnement des écouteurs, mais cela reste décevant si vous êtes bloqué sur cette ancienne version du système mobile conçu à Cupertino.

La magie Apple ne fait pas son effet sous iOS 17.7, il faut se contenter d’une expérience inférieure, même si les fonctionnalités sont majoritairement présentes. Image iGeneration.

En effet, les AirPods 4 ne sont pas pleinement identifiés comme des AirPods sous iOS 17.7. Dans le widget des batteries, par exemple, ils apparaissent avec une icône de casque générique. Plus gênant, on a le niveau de batterie du boîtier d’un côté et des deux écouteurs de l’autre, sans distinction entre celui de gauche et celui de droite. Dans les Réglages, les AirPods apparaissent bien au premier niveau et en haut de l’écran. À l’intérieur, on a une partie des réglages, notamment pour changer le mode et gérer le rôle de la pince de chaque côté.

Il manque néanmoins plusieurs paramètres qui sont réservés à iOS 18 : (dés)activation du volume personnalisé et de la détection des conversation, gestion des nouveaux gestes que l’on peut effectuer de la tête ou encore des sons du boîtier pour les AirPods 4 avec la réduction active de bruit. Plus étrange encore, et preuve que la prise en charge n’est pas correcte, le test pour vérifier que les embouts sont correctement ajustés est présent. Il n’y a pas d’embouts sur les AirPods 4, cette fonctionnalité devrait être réservée aux AirPods Pro.

Le nom du modèle n’est pas identifié et on peut vérifier l’ajustement des embouts, une fonction qui devrait être réservée aux AirPods Pro. Image iGeneration.

J’ai aussi constaté que le centre de contrôle d’iOS 17 ne savait pas gérer les AirPods 4 : on peut uniquement ajuster le volume, pas passer d’un mode à l’autre (isolation active, transparence, adaptatif), ni activer ou désactiver l’audio spatial et la détection des conversations. Si les écouteurs eux-mêmes savent changer de mode (avec un tap prolongé sur leurs tiges), les deux autres fonctions ne pourront pas être ajustées sans un appareil sous iOS 18 ou macOS 15.

Pour finir, deux fonctions des AirPods 4 dépendent d’iOS 18 et ne fonctionneront pas si vous les utilisez sous iOS 17. Il s’agit de la détection des conversations, qui baisse le volume automatiquement dès que vous commencez à parler, et de l’isolement de la voix lors d’un enregistrement audio. Comme j’ai pu le constater pendant mes tests, cet isolement logiciel est d’une redoutable efficacité et c’est dommage de le perdre parce qu’on est coincé sous iOS 17.

Test des AirPods 4 : double dose de confort

Test des AirPods 4 : double dose de confort

On ne sait pas si Apple compte corriger le tir avec une mise à jour d’iOS 17 qui, au minimum, pourrait prendre en charge les AirPods 4 comme tous les autres AirPods. En attendant, l’entreprise pourrait déjà mieux communiquer sur le sujet, car ces restrictions ne sont pas évidentes au premier abord. Il n’y a notamment aucune indication sur l’emballage, ni dans le petit manuel fourni avec les écouteurs.

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À partir d’avant-hierMacG.co

Superkey cherche du texte n’importe où sur l’écran du mac et peut cliquer dessus

26 septembre 2024 à 15:15

Superkey utilise un processus de reconnaissance optique des caractères (OCR) pour cliquer n’importe où du texte apparaît sur l’écran de macOS. Une fois installée, l’app a besoin des autorisations pour surveiller votre écran1, puisqu’elle ne peut pas fonctionner sans voir ce qui y est affiché. Une fois que c’est fait, vous pouvez lancer l’app avec le raccourci clavier de votre choix, saisir le texte à chercher et s’il existe bien, vous pouvez alors simuler un clic à cet endroit avec la touche ↩︎. Voici ce que cela donne, ici dans Safari et sur le site du Club iGen.

Dans cet exemple, j’utilise un raccourci clavier pour afficher l’interface de Superkey sous la fenêtre de Safari. Une recherche me permet alors de cliquer sur l’un des articles visibles sur le site du Club iGen. Vidéo MacGeneration.

Sur mon Mac Studio de première génération, Superkey est d’une efficacité redoutable. Si le texte recherché est bien visible à l’écran, il sera quasiment immédiatement suggéré par l’app et je peux cliquer à cet endroit dans la foulée. S’il y a plusieurs options, je peux passer de l’une à l’autre avec la touche avant de valider la bonne. Par défaut, l’app sélectionne la première occurrence en partant du coin supérieur gauche de l’écran.

Ce concept de cliquer sur un élément à l’écran grâce à un moteur de recherche n’est pas nouveau — évoquons en particulier Shortcat —, même si c’est la première app que je croise qui repose sur l’OCR au lieu d’utiliser les API d’accessibilité fournies par macOS. Superkey peut aussi le faire si vous le souhaitez et cela peut d’ailleurs aider à cliquer sur des icônes qui ne sont pas nommées. Néanmoins, la reconnaissance du texte affiché à l’écran est une solution redoutable d’efficacité à l’usage, qui permet même de cliquer sur un widget affiché sur le bureau de macOS, par exemple.

Superkey a quelques fonctions supplémentaires, dont des « Hyperkeys », qui permettent d’utiliser une seule touche du clavier ( de droite par exemple) pour saisir à chaque fois quatre touches en même temps (^⌥⌘⇧) ou trois (^⌥⇧). C’est utile pour simplifier des raccourcis clavier complexes dans certaines apps, on peut alors utiliser la touche sélectionnée dans l’app à la place des trois ou quatre prévues par le développeur. Quelques options supplémentaires pourront éventuellement intéresser les développeurs avancés, dont des raccourcis clavier qui seront appliqués à tout le système.

Vous pouvez tester Superkey gratuitement si vous êtes curieux, sachant que macOS 12 (Monterey) est nécessaire au minimum et que l’interface n’est pas traduite en français. Après 20 jours, il faudra acheter une licence facturée 16 € TTC. Elle sera alors valide pour trois Mac.


  1. Autorisation à renouveler tous les mois par défaut avec macOS Sequoia, sauf en suivant cette astuce.  ↩︎

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Le CEO de Masimo démissionne, de quoi relancer les négociations avec Apple ?

26 septembre 2024 à 12:15

Le fondateur et CEO de Masimo, Joe Kiani, a annoncé sa démission suite à un désaveu de la part des actionnaires, rapporte Reuters. Si cette décision ne semble pas du tout liée à Apple et son conflit persistant autour des brevets liés à la captation de l’oxygène sanguin dans l’Apple Watch, elle pourrait aider à le débloquer d’après John Gruber. Le blogueur croit savoir que Joe Kiani était farouchement opposé à toute signature d’un accord avec Apple et son successeur pourrait être plus ouvert à cette possibilité.

Mesure en cours de l’oxygène sanguin. Image WatchGeneration.

Pour le moment, c’est la responsable santé de Masimo, Michelle Brennan, qui gère l’interim en attendant un nouveau CEO. On peut imaginer que l’entreprise américaine attendra cette étape avant de revenir éventuellement à la table des négociations avec Apple. Aux États-Unis, les Apple Watch sont toujours bridées par du logiciel pour désactiver la mesure de la SpO2 et cela fait depuis décembre 2023 que cela dure. Apple elle-même ne semblait pas particulièrement motivée pour payer Masimo aux dernières nouvelles, mais peut-être que le blocage était en effet lié à Joe Kiani.

Apple Watch : Tim Cook n’a pas l’intention de signer un accord avec Masimo

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Les négociations se faisant à huis-clos depuis le départ, on n’en sait pas plus. Rappelons que le blocage de la mesure est limité aux États-Unis, les Apple Watch vendues en Europe et dans le reste du monde ont bien toutes leurs fonctions. Si vous avez une Series 6 ou un modèle plus récent, vous pouvez vérifier l’oxygénation sanguine grâce à l’app « Oxygène sanguin ». La montre réalise aussi ces mesures automatiquement en arrière-plan et peut vous alerter en cas de problème… sauf si vous vivez aux États-Unis. Avec un petit peu de chance, cela changera bientôt.

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Tesla confirme son événement du 10 octobre pour présenter le Robotaxi

26 septembre 2024 à 10:53

Tesla a envoyé des invitations à la presse (pas nous) pour un événement que le constructeur automobile organisera le jeudi 10 octobre, soit dans pile deux semaines. Cet événement aura lieu à Los Angeles et il aura comme objectif de présenter « le futur de l’autonomie », d’après le carton transmis. Le sujet principal ne fait guère de doute, car il était déjà connu : Tesla devrait lever le voile sur son premier prototype public du Robotaxi, son véhicule conçu dès le départ pour la conduite entièrement autonome.

Le carton d’invitation envoyé par Tesla à la presse invitée. Image Electrek.

Il faudra attendre deux semaines de plus pour en savoir plus à son sujet, mais on sait que c’est désormais le sujet de prédilection pour Elon Musk, qui a choisi de vraiment tout miser sur la conduite autonome. La présentation du Robotaxi avait été prévue à l’origine au mois d’août, avant d’être décalée en octobre, officiellement pour effectuer un changement sur le design du véhicule.

La présentation du concept de Robotaxi de Tesla sera retardée, sans surprise

La présentation du concept de Robotaxi de Tesla sera retardée, sans surprise

Officieusement, Tesla a besoin de tout le temps supplémentaire qu’il peut avoir pour perfectionner son programme de conduite entièrement autonome, désormais vendu comme un assistant à la conduite très évolué aux États-Unis et non plus une conduite réellement autonome. On peut imaginer que le Robotaxi sera désormais le seul véhicule à y avoir droit, même si la cartographie avancée d’un quartier de Los Angeles à la fin de l’été semble suggérer que le prototype aura encore besoin de béquilles pour s’en sortir.

Tesla ne promet plus la conduite entièrement autonome pour les nouveaux clients américains

Tesla ne promet plus la conduite entièrement autonome pour les nouveaux clients américains

Quoi qu’il en soit, l’envoi de l’invitation confirme la date de l’événement et suggère qu’il n’y aura pas de nouveau retard à prévoir. Outre la présentation du Robotaxi, Tesla pourrait donner à cette occasion quelques nouvelles de son robot humanoïde, dont la première présentation avait eu lieu à l’été 2021. Deux ans plus tard, le concept a dépassé le stade du mannequin déguisé et on verra si l’entreprise peut dévoiler de vrais progrès dans ce domaine ce jeudi 10 octobre 2024.

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Bosch commercialise une tête thermostatique Matter et Thread

25 septembre 2024 à 21:30

Bosch commercialise son premier produit connecté en Thread et compatible avec Matter, ce qui veut dire que vous pouvez l’utiliser directement avec l’app Maison, sans acheter de pont intermédiaire. Il s’agit d’une nouvelle génération de sa tête thermostatique, bizarrement nommée Thermostat de radiateur II intelligent [+M], où le [+M] désigne la compatibilité directe avec le nouveau standard de domotique. L’appareil a été annoncé à l’occasion de l’IFA au début du mois et c’est le premier produit à être commercialisé au sein d’une nouvelle gamme Matter et Thread.

Image iGeneration/Bosch.

S’il adopte du Thread pour une connexion directe, l’appareil intègre toujours une puce Zigbee 3.0 qui est pensée pour fonctionner avec le pont propriétaire maison, le contrôleur Bosch Smart Home. Comme souvent, utiliser le Zigbee garde quelques avantages à l’usage, en l’occurrence plusieurs fonctionnalités qui ne sont pas proposées par Matter. En particulier, on ne peut pas établir de programme dans l’app d’Apple, sauf à passer par une série d’automatisations, alors que c’est possible avec l’app conçue par Bosch via le pont maison. Quelques options avancées, pour prévoir une différence de température entre celle relevée par la tête thermostatique et celle qui sert de référence par exemple, sont aussi réservées à l’app du fabricant.

Cela étant, c’est une option de plus si vous cherchez une tête thermostatique et que vous avez déjà un routeur de bordure Thread dans l’univers Apple, c’est-à-dire soit un HomePod mini, un HomePod 2 ou une Apple TV 4K récente et avec Ethernet. Le cas échéant, vous pourrez ajouter l’appareil directement depuis l’app Maison, sans vous soucier du pont ou de l’app de Bosch. En plus de ce produit, le constructeur a prévu un détecteur d’ouverture qui a la particularité de pouvoir fonctionner à l’extérieur et une prise connectée qui reposent tous deux sur Matter et Thread. Leur commercialisations sont prévues d’ici la fin de l’année.

La tête thermostatique est affichée au prix officiel de 85 € et attention, on trouve encore l’ancienne version sans Thread sur Amazon. La boutique officielle du fabricant vend le nouveau modèle et la livraison est gratuite. Le détecteur d’ouverture ainsi que la prise connectée seront vendus à 45 €.

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Ubiquiti démocratise (un peu) l’Ethernet 2.5G avec un switch 5 ports à 54 €

25 septembre 2024 à 08:30

La gamme d’appareils réseaux conçus par Ubiquiti s’est élargie avec le Flex Mini 2.5G, un petit switch 5 ports qui propose de l’Ethernet 2.5G. Si cela n’a rien d’exceptionnel sur le marché actuel, c’est encore une rareté dans le catalogue du fabricant, où l’Ethernet gigabit domine encore, sauf sur les produits les plus coûteux. Avec un prix de vente affiché à 54 € TTC, ce nouveau-venu est proposé à un tarif suffisamment raisonnable pour trouver place chez un particulier et ajouter une pointe d’Ethernet plus rapide au sein d’un réseau UniFi.

Le Flex mini 2.5G en action, ici alimenté avec le port USB-C déplacé vers l’avant. Image Ubiquiti.

Comme le switch Flex Mini tout court qui existe depuis quelques années et qui reste au catalogue à 31,2 €, ce nouveau produit est compact et consomme peu, si bien qu’on peut l’alimenter soit en Ethernet PoE via le port du lien montant, soit en USB-C. À noter quand même que la version 2,5G consomme nettement plus que le modèle original en gigabit : jusqu’à 6,4W en PoE et jusqu’à 5 W en USB-C, contre 2,5 W au maximum. Le bloc USB-C reste fourni dans la boîte, avec son câble toujours fixe. Pour finir le tour du propriétaire, tous les ports sont désormais du même côté, alors que le Flex Mini original avait son port USB-C à l’arrière.

Même s’il est aussi compact que de nombreux switch bas de gamme que l’on trouve partout, le switch Flex Mini 2.5G reste géré par le logiciel maison, avec toutefois quelques restrictions à connaître sur les fonctionnalités les plus avancées. Le site du fabricant affiche une liste exhaustive des capacités logicielles de chaque produit, ce qui vous permettra de savoir si ce modèle entrée de gamme vous convient, sachant qu’il ne fonctionne pas sur la couche 3 (adresses IP) et offre ainsi seulement une partie des fonctions de la couche 2 (adresses MAC). Dans mon usage, je n’ai jamais été freiné par les Flex Mini que j’ai installés sur mon réseau local, y compris pour gérer des interfaces virtuelles (VLAN).

Un switch Mini Flex classique vu depuis l’app UniFi. Image MacGeneration.

Le nouveau switch Mini Flex 2.5G est visible sur la boutique officielle du fabricant, même s’il n’est pas actuellement disponible. Comme souvent avec les nouveaux produits Ubiquiti, il faudra faire preuve de patience au lancement et mieux vaut laisser une adresse mail pour savoir quand l’appareil sera de nouveau en stock. L’app UniFi Network est nécessaire comme toujours, sur le réseau ou à distance et il faudra la version 8.4.62 au minimum.

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Astuce : éliminer les autorisations mensuelles de macOS Sequoia pour enregistrer l'écran

24 septembre 2024 à 15:00

macOS Sequoia demande désormais de confirmer tous les mois l’autorisation accordée à une app d’enregistrer l’écran. Cette boîte de dialogue doit apparaître une fois par mois pour toutes les apps autorisées, ce qui peut vite être lourd, surtout si vous passez vos journées en visioconférence et que vous devez constamment présenter le contenu de votre écran. Fort heureusement, il existe une astuce pour s’en débarrasser pour de bon.

L’une de ces boîtes de dialogue sous macOS Sequoia. Image MacGeneration.

Apple gère les autorisations accordées par l’utilisateur dans un fichier unique, comme l’explique le développeur Jeff Johnson sur son blog, à partir d’une découverte de Ricci Addams. Le fichier contient toutes les apps et la date du prochain rappel, un mois après l’autorisation initiale. Le système surveille les dates présentes dans le document pour afficher les alertes au bon moment et la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de modifier la date plus loin dans le futur. On peut même mettre une date suffisamment lointaine, dans un millénaire par exemple, et ainsi masquer « pour toujours » les notifications de Sequoia.

Le fichier en question est situé à cet emplacement :

~/Library/Group\ Containers/group.com.apple.replayd/ScreenCaptureApprovals.plist

Vous pouvez l’ouvrir en utilisant une session de terminal sous macOS (l’app devra avoir accès à l’intégralité du stockage, car le fichier est protégé par défaut), avec l’éditeur de texte de votre choix. Vous pouvez aussi modifier les valeurs grâce à l’outil en ligne de commande defaults fourni par macOS, comme indiqué par Jeff Johnson.

Le fichier qui suit les permissions temporaires des apps qui veulent enregistrer l’écran, ici ouvert avec l’éditeur nano dans une session de terminal. Image MacGeneration.

Si vous voulez manipuler ce fichier, le plus simple est toutefois de passer par l’app créée pour l’occasion par Jordi Ruin, à qui l’on doit l’excellente MacWhisper. Cette nouvelle app, nommée Amnesia, lit et écrit le même fichier géré par macOS, en passant par une interface graphique qui évitera les fausses manipulations et éventuels problèmes qui peuvent être liés à une erreur. Une fois installée, elle demande l’autorisation nécessaire pour accéder au document à modifier, puis liste toutes les apps qui se trouvent dans ce fichier.

D’un clic, on peut alors désactiver les rappels, ce qui revient à autoriser une app « pour toujours ». Concrètement, Amnesia décale la date du prochain rappel d’un siècle, ce qui devrait en effet suffire à ne plus voir les alertes de macOS avant un long moment. L’app permet aussi de revenir en arrière d’un autre clic, ce qui veut dire que les confirmations de Sequoia s’afficheront alors tous les mois, comme Apple l’a prévu.

Amnesia en action, ici avec une app autorisée pour toujours (Keyboard Maestro) et l’autre non. Image MacGeneration.

Amnesia est une app gratuite, même si sa distribution par le biais de Gunroad nécessite de laisser une adresse mail et même si vous pouvez payer pour remercier le développeur. Elle nécessite macOS Sequoia et n’est pas traduite en français.

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Voici le programme pour le déploiement d’Apple Intelligence selon Gurman

23 septembre 2024 à 10:22

Dans sa dernière infolettre dominicale, Mark Gurman revient sur le déploiement d’Apple Intelligence au sein d’iOS 18 avec un calendrier complet des prochaines mises à jour du système et surtout de ce qu’elles devraient apporter. Le journaliste condense des rumeurs qu’il avait souvent déjà évoquées, mais c’est un bon récapitulatif de ce qu’il faut attendre. Sachant que ce planning ne tient pas compte de la législation européenne, mais on sait qu’il ne faut rien attendre de ce côté avant 2025.

Image iGeneration, photo de fond capture keynote septembre 2024.
Version Sortie Fonctions
18.1 Octobre Outils pour le texte
Nouvelle interface pour Siri
Tri des notifications et mails
Gomme magique
18.2 Décembre Genmoji
Image Playground
Intégration de ChatGPT
Nouvelle interface dans Mail
Ouverture à d’autres pays anglophones
18.3 Janvier Une partie des nouveautés de Siri ?
Nouvelles langues (dont le français) ?
18.4 Mars Nouveau Siri au complet
Contrôle des apps
Connaissances personnelles

iOS 18.1 est en bêta depuis l’été et devrait sortir rapidement avec les premières fonctionnalités liées à Apple Intelligence que l’on a déjà pu tester :

Apple Intelligence : premier aperçu des fonctions encore en chantier sur iPhone

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Gomme magique : que vaut l’outil d’effacement d’Apple face à celui de Google ?

Gomme magique : que vaut l’outil d’effacement d’Apple face à celui de Google ?

Apple Intelligence : premier aperçu des outils d’écriture de macOS Sequoia

Apple Intelligence : premier aperçu des outils d’écriture de macOS Sequoia

Pour la suite, iOS 18.2 devrait être un gros morceau avec les fonctionnalités liées aux images : Genmoji pour générer des emojis et Image Playground pour générer une illustration à partir de texte. C’est aussi cette version qui devrait intégrer ChatGPT au cœur du système et le journaliste de Bloomberg l’attend pour le courant du mois de décembre, comme les précédentes versions « .2 ».

Le gros morceau suivant est iOS 18.4, attendu courant mars 2025, puisque c’est cette version qui devrait intégrer le « vrai » Siri au complet, celui qui aura toutes les informations vous concernant et qui pourra manipuler les apps. D’après les sources de Mark Gurman, Apple tenterait d’avancer quelques-unes de ces fonctionnalités à iOS 18.3, qu’on attendrait en début d’année. Sans cela, la mise à jour devrait être mineure, à moins que ce soit celle qui se concentre sur la sortie dans l’Union européenne justement ? Au minimum, les langues supplémentaires promises dans le keynote de septembre pourraient sortir à ce moment-là.

Plusieurs langues seront ajoutées l’an prochain, sans plus de précision sur le calendrier venant d’Apple. Capture keynote septembre 2024.

On le voit, les développeurs de Cupertino sont loin d’avoir terminé leur travail cette année. Il y a toujours des fonctionnalités décalées tout au long de l’année désormais, mais comme le relève le journaliste, c’est sans doute la première fois qu’une nouveauté aussi majeure est étalée sur une durée aussi longue. C’est d’autant plus frappant qu’Apple n’a pas attendu pour vendre Apple Intelligence aux États-Unis, alors même qu’elle n’est pas encore disponible sur les nouveaux iPhone…

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Comme prévu, Frostpunk 2 est sorti pour le Mac en même temps que pour Windows

23 septembre 2024 à 09:04

Forstpunk 2 est disponible et comme promis, le nouveau jeu qui fait suite à Frostpunk est commercialisé dès le premier jour pour le Mac. Ce premier jour a finalement pris du retard, la sortie était prévue à l’origine pour le mois de juillet, mais enfin, vous pouvez désormais reprendre la tête de la colonie et tenter de la faire prospérer dans la dystopie glaciaire imaginée par les créateurs du titre. Pour cela, vous devrez sécuriser des ressources et agrandir la ville en offrant aux citoyens tout ce qu’ils ont besoin pour espérer prospérer et survivre à chaque tempête, tout en naviguant entre les factions politiques pour ne pas déstabiliser l’équilibre précaire de la société.

Six ans après la sortie de Frostpunk, la formule peut sembler largement similaire dans cette suite, même si le gameplay a apparemment reçu de nombreux ajustements d’après les premiers retours, plutôt positifs si l’on en croit les avis sur Steam. Tout est aussi plus grand et ambitieux, si bien que ce jeu de gestion de ville devrait être plus compliqué. Si vous aviez aimé le premier volet, comme c’était mon cas, il n’y a pas de raison que cette suite vous déplaise et vous pouvez désormais la découvrir sur n’importe quel Mac équipé d’une puce Apple Silicon (puce « Pro » recommandée). Les Mac Intel resteront sur le bas-côté avec cette suite.

Frostpunk 2 est disponible sur Steam à partir de 45 € pour le jeu de base. On peut aussi l’acheter sur le Mac App Store au même prix, mais uniquement pour la version macOS. Si l’audio n’est proposé qu’en anglais, l’interface est traduite en français. Le jeu pèse une dizaine de giga-octets lors de son téléchargement et en demande 30 pour son installation.

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Les iPhone 16 reçoivent une petite mise à jour d’iOS 18

23 septembre 2024 à 07:38

Si vous êtes l’heureux propriétaire d’un iPhone 16 ou iPhone 16 Pro depuis la fin de la semaine dernière, pensez à le mettre à jour. En effet, Apple a proposé une petite mise à jour à ces modèles, sans changement de numéro de version puisque l’on reste sur une version 18.0, comme celle qui semblait installée sur l’iPhone lors de l’achat. Néanmoins, c’est le numéro de la build qui change et qui indique qu’une mise à jour est nécessaire.

Image iGeneration.

Les iPhone 16 et 16 Pro ont été livrés avec une version d’iOS 18 qui porte le numéro de build 22A3351. Cette version préinstallée à l’usine est différente de la finale qui porte quant à elle le numéro 22A3354. Ces numéros sont augmentés à chaque fois qu’Apple crée une nouvelle variante d’un système d’exploitation et la proximité entre les deux indique bien qu’il s’agit d’une mise à jour très mineure.

Malgré tout, Apple prévient qu’elle contient « des correctifs importants » et même « des améliorations liées à la sécurité », alors vous auriez tort de ne pas l’installer, si Réglages ne l’a pas déjà suggéré au cours du week-end. À noter qu’une première bêta d’iOS 18.1 est aussi accessible si vous le souhaitez, avec les premiers pas d’Apple Intelligence si vous n’êtes pas sur le territoire de l’Union européenne.

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Photon Library tente de séduire les déçus de la nouvelle app Photos d’iOS 18

20 septembre 2024 à 14:40

Photon Library (5,99 €) espère séduire les déçus de la toute nouvelle app Photos qui a trouvé place dans iOS 18, avec une interface nettement plus traditionnelle pour accéder à ses images. Alors qu’Apple a opté pour une page unique qui rassemble tout le contenu, cette app reste sur plusieurs pages accessibles par le menu en bas de l’écran. L’app cherchant à convaincre ceux qui n’ont pas aimé Photos, on aurait pu penser qu’elle offrirait la même organisation que l’ancienne app d’Apple, mais ce n’est étrangement pas le cas.

La vue « Recents » à gauche reprend l’album « Récentes » d’iOS 17. À droite, affichage d’une image dans Photon Library. Image iGeneration.

Photos sous iOS 17 affichait ces quatre options en bas : Photothèque, Pour vous, Albums et Rechercher. Photon Library opte pour ces cinq éléments (non traduits dans la première version) : Récents, Albums, Calendrier, Favorites et À propos. On voit bien que les développeurs n’ont en réalité pas cherché à reproduire ce que Photos proposait et il n’y a aucune « éditorialisation », aucune mise en avant d’images comme Apple propose depuis bien des années. La première vue est équivalente à l’album « Récentes » de Photos, elle affiche une liste chronologique de toutes les images, photos, vidéos ou captures d’écran. Un bouton permet de sélectionner plusieurs éléments et c’est tout : il n’y a aucune option pour changer la présentation, notamment faire varier le niveau de zoom.

La vue « Albums » est la plus proche de l’app d’Apple, puisqu’elle affiche autant des albums « intelligents », par exemple pour distinguer les types de contenus (vidéos, live photos, captures d’écran etc.) que les albums créés par vos soins. Photon Library permet d’ailleurs de créer un nouvel album et d’organiser les images dans des albums. « Calendrier » ne reprend pas du tout la présentation de la vue « Photothèque » de Photos, où on peut rassembler les éléments par jours, mois et années. À la place, on a une réglette sur le côté droit pour avancer/reculer rapidement dans le temps, une idée intrigante, mais dont la précision manque cruellement pour qu’elle soit utile à mon avis. L’app Photos me semble bien meilleure pour naviguer rapidement dans le temps.

La vue dédiée aux albums à gauche, celle du calendrier à droite. Image iGeneration.

Les images favorites n’appellent aucun commentaire et la dernière section affiche quelques informations sur l’app ainsi qu’un lien vers l’autre app de l’éditeur. À l’heure des bilans, si l’intention est bonne, je ne suis pas sûr que Photon Library offre une solution vraiment efficace à tous ceux qui regrettent l’ancienne app Photos. Sans compter qu’il manque quelques fonctions qui me semblent essentielles, comme la recherche. Avant de vous précipiter sur cette app tierce, je vous encourage à prendre un petit peu de temps pour découvrir la nouvelle app conçue par Apple, car elle propose de nombreuses options de personnalisation pour la transformer à son goût.

Aperçu de la toute nouvelle app Photos d’iOS 18 et iPadOS 18

Aperçu de la toute nouvelle app Photos d’iOS 18 et iPadOS 18

Photon Library est vendue 5,99 € pour sa période de lancement. L’app nécessite iOS 18 et son interface n’est proposée qu’en anglais.

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Si les iPhone 16 ont bien des batteries plus grosses, iOS 18 devrait améliorer l’autonomie de tous les iPhone

20 septembre 2024 à 12:00

Apple avait indiqué pendant sa présentation que les nouveaux iPhone 16 intégraient des batteries plus grosses, sans donner de chiffres précis, comme c’est son habitude. Néanmoins, le processus de certification de plusieurs pays demande la capacité exacte de chaque batterie, ce qui permet d’avoir l’information sans même devoir ouvrir les smartphones. C’est le cas notamment au Brésil, ce qui permet au site Blog do iPhone de fournir les capacités des quatre nouvelles batteries.

Taille iPhone 15  iPhone 16 Gain
Normal 3 349 mAh 3 561 mAh 6,3 %
Plus 4 383 mAh 4 674 mAh 6,7 %
Pro 3 274 mAh 3 582 mAh 9,4 %
Pro Max 4 422 mAh 4 685 mAh 5,9 %

L’augmentation tourne en moyenne autour des 6 %, ce qui est nettement plus que l’an dernier, où Apple s’était contentée d’ajouter 1 à 2 % de capacité supplémentaire dans les batteries de ses iPhone 15. La petite surprise vient de l’iPhone 16 Pro, dont la batterie augmente de plus de 9 % de capacité d’une année sur l’autre, dépassant à l’arrivée celle de l’iPhone 16 de base. Ces dernières années, le modèle d’entrée de gamme avait souvent une batterie plus grosse que le « petit » iPhone Pro, une tendance qui s’inverse avec cette génération.

C’est une excellente nouvelle pour l’autonomie de la nouvelle génération d’iPhone, même si les très bons scores qui sont apparus ces derniers jours ne sont pas uniquement à mettre au crédit de l’augmentation de la capacité des batteries. C’est ce qu’a en tout cas montré les mesures menées par Geekerwan, qui effectue une impressionnante batterie de tests pour comparer les smartphones. Côté autonomie, il fait tourner en boucle plusieurs apps populaires en Chine, dont WeChat, l’équivalent local de TikTok et le jeu Genshin Impact. Ses mesures impressionnent, à la fois parce que les deux grands iPhone 16 sont les seuls à dépasser les 10 heures d’autonomie et à la fois parce qu’il a mis en valeur par la même occasion les gains liés à iOS 18.

Graphique des mesures d’autonomie, extrait de la vidéo de Geekerwan.

En effet, il a réalisé le même test sur un iPhone 15 Pro Max tournant sous iOS 18 et obtenu 9h02 d’autonomie, alors que ce même smartphone sous iOS 17 n’avait tenu l’an dernier que 7h56. Plus d’une heure de gagnée avec une mise à jour, c’est impressionnant ! L’hypothèse de Geekerwan est un changement dans la gestion de la fréquence du processeur. Avec iOS 17 et avant, la fréquence augmentait dès qu’une tâche le nécessitait, sans aucune attente, même si la tâche en question ne demandait que très peu de temps d’exécution. Avec iOS 18, il semble que la gestion est plus fine et l’augmentation n’arrive que dans un second temps, ce qui limite les consommations inutiles pour les tâches les plus courtes.

Ce changement se fait apparemment sans nuire aux performances, ce qui est un excellent compromis si cela se confirme. Apple n’en a pas parlé, même si 9To5 Mac suggère que l’entreprise pourrait y avoir fait référence pendant le keynote en parlant à plusieurs reprises d’une « gestion avancée de la consommation » au sujet d’iOS 18. Quoi qu’il en soit, si vous cherchiez un argument de plus pour installer la mise à jour, en voici un gros : vous devriez gagner en autonomie.

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Visual Intelligence est réservée aux iPhone avec la nouvelle commande de l’appareil photo

19 septembre 2024 à 13:00

La commande de l’appareil photo, qu’Apple refuse de nommer bouton déclencheur, est une nouveauté pensée pas seulement pour prendre des photos et vidéo plus rapidement. Cet ajout sur tous les iPhone 16 sera associé ultérieurement à « Visual Intelligence », le concurrent de Google Lens à la sauce Apple, une fonctionnalité sous l’ombrelle Apple Intelligence qui permet d’identifier ce qui est vu grâce aux caméras du smartphone pour offrir des informations supplémentaires à son sujet. Dans une future mise à jour à sortir d’ici la fin de l’année, un tap prolongé sur le nouveau bouton activera ainsi Visual Intelligence.

Visual Intelligence ne fonctionnera pas seulement grâce au bouton supplémentaire, ce sera la seule manière de lancer la nouvelle fonction. Capture keynote septembre 2024.

Lors de sa présentation, Apple a évoqué une fonction supplémentaire conçue spécialement pour les iPhone 16 et leur nouvelle commande de l’appareil photo. Ce n’était pas qu’une manière de mettre en avant la nouvelle gamme, il fallait comprendre que la nouveauté est exclusivement associée au bouton. En effet, comme le relève John Gruber dans son test des smartphones, Visual Intelligence ne sera pas accessible sur un autre appareil et en particulier, les iPhone 15 Pro qui bénéficient pourtant d’Apple Intelligence, n’y auront pas droit quand la nouveauté sortira.

Seuls les iPhone 16 pourront offrir Visual Intelligence et seule une pression prolongée sur le nouveau bouton latéral activera la fonctionnalité. Des restrictions assez étonnantes au fond : si l’on peut encore comprendre qu’Apple cherche à gonfler l’intérêt de ses nouveaux iPhone face aux anciens, on comprend moins pourquoi la fonctionnalité ne pourrait pas être activée différemment. Depuis le bouton d’action, depuis le centre de contrôle voire depuis l’app Raccourcis : il y aurait pourtant de nombreuses idées intéressantes pour que cette recherche visuelle soit plus utile au quotidien.

Puisque la nouveauté ne devrait pas sortir avant iOS 18.2 — en tout cas, le constructeur refuse de s’engager sur une date plus précise que « d’ici la fin de l’année » et iOS 18.1, attendue en octobre, ne propose pas la fonction en bêta —, Apple a encore le temps de changer d’avis. Si l’on n’imagine pas que Visual Intelligence arrivera sur les iPhone 15 Pro, on peut espérer plus de souplesse pour les utilisateurs des iPhone 16. Quoi qu’il en soit, il faudra attendre le lancement d’Apple Intelligence en Europe, pas prévu avant 2025, pour que la majorité d’entre nous puisse tester ce Google Lens pommé.

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Orange tient à vous faire savoir qu’elle dispose aussi de la 5G SA et qu’une offre fixe 5G+ est prévue en octobre

19 septembre 2024 à 10:02

Orange a publié un communiqué de presse qui ressemble à s’y méprendre à une réponse à l’annonce d’hier de Free Mobile, qui a activé son réseau 5G SA sur tout le territoire. Cette 5G « standalone » ne repose plus sur l’architecture de la 4G et doit offrir de meilleurs débits (notamment en envoi) et une latence réduite, entre autres choses. Free est en effet le premier à l’offrir à tous ses clients, du moins ceux dont le smartphone est compatible, mais l’opérateur historique tient à faire savoir qu’il n’est pas (trop) en retard.

Image MacGeneration, photo de base Orange.

Orange indique ainsi avoir expérimenté avec la 5G SA pendant les Jeux Olympiques, uniquement avec ses clients « B2B », c’est-à-dire les professionnels, sous la marque commerciale de 5G+. Fort de cette expérience, l’entreprise compte offrir la 5G+ aux particuliers, avec une stratégie différente de celle de Free. En effet, elle sera uniquement accessible à domicile, par le biais d’une nouvelle offre 5G+ Home, et pas sur les smartphones pour le moment. On n’en sait pas beaucoup plus à ce stade, sachant qu’Orange compte la commercialiser le 10 octobre et donnera sans doute le reste des informations par la suite. On imagine notamment qu’il faut s’attendre à un surcoût par rapport à l’actuelle offre 5G Home facturée 43 € par mois sans engagement.

Sur l’offre en cours, Orange promet jusqu’à 1 Gbit/s en téléchargement, sans s’engager sur l’envoi de données, ce qui pourrait être différent avec la nouvelle offre 5G+ Home. Autre point à noter, seules les adresses couvertes par l’une des 10 401 antennes 5G sur la bande de fréquences des 3,5 GHz pourront bénéficier de cette nouvelle offre. Cela correspond à 70 % de la population métropolitaine, selon Orange et les autres devront se contenter de la 5G Home classique.

Pour finir, Bouygues Telecom devrait lancer rapidement ses offres de 5G SA, d’après les informations remontées par Le Monde, tandis que SFR ne semble pas spécialement pressé à suivre ses concurrents. Dans cet article, Orange glisse une petite pique à l’encontre de Free, en notant que le réseau 5G SA du quatrième opérateur français est plus réduit que le sien, avec seulement 7 000 antennes sur les 3,5 GHz. La majorité du réseau 5G de Free utilisant d’autres fréquences, il ne bénéficiera pas des améliorations apportées par cette nouvelle technologie. Reste à vérifier concrètement ce qu’apporte la 5G+ d’Orange, réponse dans un mois.

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Eve annonce les premiers produits Thread qui peuvent se contrôler directement depuis un iPhone

19 septembre 2024 à 09:00

Eve est le premier constructeur à prendre en charge la puce Thread intégrée aux deux iPhone 15 pro, à tous les iPhone 16 ainsi qu’aux iPad M4. L’une des nouveautés apportées par iOS 18 est de permettre un contrôle direct d’accessoires de domotique Matter connectés en Thread depuis un smartphone et un iPad, sans passer par un routeur de bordure comme un HomePod ou une Apple TV. Comme Apple l’avait noté en présentant la fonction, cette capacité nécessitera une mise à jour pour être active et c’est pourquoi son déploiement se fera progressivement.

Le fabricant allemand annonce que sa prise connectée Eve Energy est parmi les premiers produits de son catalogue à offrir cette nouvelle possibilité. Il faut bien disposer de la dernière génération, celle qui est fournie directement avec Matter ou qui peut être mise à jour vers le nouveau standard. Rappelons en effet que le contrôle direct depuis un iPhone ou iPad est réservé aux accessoires Matter, pas ceux qui sont uniquement compatibles avec HomeKit.

Image iGeneration, photo de base Eve.

Le fonctionnement sera similaire que vous disposiez d’un routeur de bordure ou non. L’ajout se fera depuis l’app Maison, avec comme toujours une première connexion en Bluetooth avant une automatique bascule sur Thread. Si vous êtes équipé d’un HomePod ou Apple TV avec puce Thread, ce dernier assurera son rôle de routeur de bordure, ce qui apporte plusieurs avantages, dont le contrôle distant de l’appareil et les automatisations. Dans le cas contraire, votre iPhone ou iPad se chargera de contrôler la prise, ce qui ne fonctionnera que localement et sans possibilité de l’automatiser. Si vous n’avez besoin que d’une seule prise connectée, cela peut suffire et vous éviter d’acheter une enceinte ou le boîtier TV d’Apple rien que pour elle.

À noter que le lien direct ne se limite pas à Maison, il est aussi possible d’utiliser l’app du fabricant et obtenir par la même occasion davantage d’informations. En particulier, le suivi de la consommation n’est toujours pas pris en charge par l’app Maison, si bien qu’il reste réservé à l’app d’Eve, y compris en connexion directe. L’idée à retenir, c’est que rien ne change à l’usage, si ce n’est qu’un routeur de bordure Thread n’est plus nécessaire pour ce produit. La prise Eve Energy est vendue 40 € l’unité.

La nouveauté est disponible pour les variantes de l’Eve Energy destinée à d’autres marchés, comme les versions suisse ou britannique. L’Eve Energy Outdoor, une prise connectée d’extérieur, est aussi compatible, mais elle n’est pas encore vendue en France. Autre produit inaccessible pour la majorité d’entre nous, le constructeur a présenté à cette occasion un nouvel interrupteur Matter au format nord-américain. L’interrupteur européen reste exclusivement HomeKit à ce stade et nécessite ainsi son routeur de bordure Apple.

Le nouvel interrupteur Eve Switch en version Matter est dans la liste des appareils qui peuvent être contrôlés localement, mais il est réservé au marché nord-américain. Image iGeneration, photo Eve.

Eve promet d’autres ajouts en 2025. On imagine qu’à terme, tout son catalogue de produits Matter sur Thread seront compatibles avec ce contrôle direct.

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