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À partir d’avant-hierMacG.co

La TNT en 5G en test à Nantes

25 septembre 2024 à 22:30

Le groupe TDF, qui s'occupe de la diffusion de la TNT, teste depuis quelques mois la variante « 5G » de la TNT, et propose même de venir voir directement le résultat dans une boutique nantaise.

Nous ne parlons pas ici d'une application comme Molotov ou l'offre TV+, mais bien d'une diffusion en 5G Broadcast, ce qui demande quelques explications. La TNT, comme son nom1 l'indique plus ou moins, passe par une diffusion hertzienne : des antennes placées sur tout le territoire diffusent les flux numériques en DVB-T. Cette solution de diffusion est à sens unique (de l'émetteur vers le récepteur) et possède un avantage évident : une seule antenne peut fournir un signal à de nombreux récepteurs.

La 5G Broadcast permet une réception « gratuite » des chaînes de la TNT (un abonnement 5G est nécessaire). Image TDF.

La 5G Broadcast reprend cette idée de diffusion à sens unique, et est portée par Qualcomm. L'idée est simple : au lieu d'envoyer un flux par utilisateur, la 5G Broadcast consiste à diffuser un seul flux en permanence en laissant les récepteurs compatibles s'accrocher à ce dernier. Pour les opérateurs, l'avantage est évident : le gain en bande passante est important. Les exemples généralement mis en avant par les promoteurs de la technologie sont liés aux grands événements en direct, notamment sportifs : avec la 5G Broadcast, Orange n'aurait pas pu se vanter de battre des records avec Léon Marchand. La voie choisie par TDF est donc un rien étonnante : la télévision dite linéaire est en perte de vitesse.

Le spectre de la TV mobile

La réception de la TNT en mouvement ou depuis un smartphone est techniquement possible (il existe d'ailleurs des tuners pour iPhone ou iPad) mais les paramètres choisis en France limitent la qualité de la réception dans ce genre de cas et le matériel nécessaire est souvent trop imposant pour un smartphone. Il y a bien eu des essais de télévision mobile (en DVB-H, pour Handheld) dans les années 2000 en France, mais ils ne se sont pas concrétisés. De même, les quelques pays qui offrent de la télévision mobile (comme le Japon ou le Brésil) se reposent essentiellement sur une technologie (l'ISDB-T) qui permet sa mise en place sans grosses modifications technologiques.

Le principal problème de la télévision mobile (et donc ici de la TV en 5G Broadcast) vient de l'appétence du public : la télévision linéaire est peu regardée par les amateurs de smartphones et autres tablettes et ces derniers disposent déjà de toute façon de nombreux moyens de regarder leurs émissions préférées sans les contraintes du direct. Mettre en place la technologie nécessaire pour permettre la diffusion (et la réception) en 5G Broadcast semble donc peu intéressant. Cette solution a tout de même un intérêt : la diffusion classique monopolise une partie du spectre hertzien que les opérateurs de téléphonie mobile aimeraient évidemment récupérer. Mais un abandon de la TNT telle que nous la connaissons au profit de téléviseurs compatibles 5G semble être un doux rêve, même en prenant en compte le fait que la diffusion hertzienne n'est pas encore assurée au-delà de 2030.

Quel avenir pour la TNT face à l

Quel avenir pour la TNT face à l'ogre de la téléphonie mobile ?


  1. Télévision Numérique Terrestre.  ↩︎

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Intel met à jour son X86S, la version simplifiée (presque) purement 64 bits du x86

25 septembre 2024 à 19:00

Intel vient de mettre à jour les spécifications du jeu d'instructions X86S — auparavant connu sous le nom x86-S — qui est une version simplifiée du x86 classique. Cette version 1.2 des spécifications n'amène pas d'énormes changements mais ajoute quelques clarifications sur différents points.

Un 8086, le premier x86 (Thomas Nguyen, CC BY-SA 4.0)

Le X86S (le S est là pour « simplifié ») est une version réduite du jeu d'instructions x86, qui a été annoncée par Intel en mai 2023. L'idée est de supprimer une partie des instructions qui sont largement inutiles en 2024, pour simplifier certains points lors de la conception d'un CPU. Premièrement, le x86 16 bits, qui date du 8086 de 1976, disparaît totalement. Deuxièmement, Intel ne garde qu'une partie des instructions x86 32 bits (une extension apparue en 1985 avec le 386).

Pour des raisons de compatibilité évidente, la compatibilité avec le code 32 bits n'est pas supprimée. Elle se limite par contre au mode de compatibilité : le CPU doit être initialisé en 64 bits pour exécuter du code 32 bits. C'est une voie différente de celles des processeurs ARM. Sur les puces récentes (chez Apple, mais aussi Qualcomm), la prise en charge du code ARM 32 bits (ARMv7 et précédents) a totalement été supprimée, et seul le code ARMv8 est compatible. Nous avions donné d'autres détails lors de l'annonce du X86S dans un dossier pour nos abonnés, mais si vous en avez le courage, les spécifications sont disponibles.

Intel veut abandonner le 16 bits et le 32 bits avec un x86-S 64 bits simplifié, bien après Apple

Intel veut abandonner le 16 bits et le 32 bits avec un x86-S 64 bits simplifié, bien après Apple

Dans la pratique, le X86S reste pour le moment un projet pour plusieurs raisons. Premièrement, Intel n'a pas annoncé de CPU compatibles avec ce jeu d'instructions, et AMD n'a pas communiqué publiquement sur le sujet1. Deuxièmement, le passage en X86S nécessite des modifications importantes dans les systèmes d'exploitation et dans la manière de démarrer les PC : actuellement, les CPU x86 démarrent en mode de compatibilité 16 bits avant de passer en 32 bits ou 64 bits. Troisièmement, la fin du code 16 bits et 32 bits est largement actée dans les faits : Windows 11 n'existe pas en version 32 bits, le code 16 bits est très rare et même les applications 32 bits tendent à disparaître. À part si vous êtes fétichiste de Windows 95, le X86S ne devrait donc pas amener de gros bouleversements dans les usages. Enfin, le principal problème du x86 n'est pas nécessairement son nombre d'instructions ou la présence d'instructions 16 bits : ces points n'ont jamais empêché Intel, AMD et les autres de proposer des puces performantes ou efficientes (dans une certaine mesure).


  1. Les autres sociétés qui conçoivent des CPU x86 ont peu d'importance, avouons-le.  ↩︎

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Le premier HomePod peut fonctionner en filaire grâce à un câble Apple

25 septembre 2024 à 18:15

Dans les reproches faits aux HomePod en général, l'absence de connexion filaire (et de Bluetooth) est souvent en haut de la liste. Une absence qui n'en est pas réellement une : d'un point de vue technique, la première génération peut se passer de Wi-Fi… si vous avez le bon câble.

Un exemple par Nic sur X.

C'est un peu compliqué : sous le HomePod, Apple a caché un connecteur de diagnostic dans un format propriétaire. Nous l'avons montré récemment, des réparateurs ont récemment créé un câble compatible avec ce connecteur, qui permet de restaurer un HomePod qui a un problème logiciel en le branchant en USB-C à un Mac. Et un des bidouilleurs, Nic, s'est rendu compte que le câble transmettait aussi l'audio, avec quelques contraintes.

Le HomePod fait du AirPlay filaire avec une liaison IP.

La première est évidemment qu'il faut un câble, qui n'est pas pensé pour un usage de ce type. Nic montre dans une vidéo qu'il dépasse sous le HomePod, et que l'enceinte ne peut pas être placée à la verticale facilement. La seconde, c'est que le câble ne permet pas une connexion audio directe, en analogique ou en numérique : le HomePod dépend toujours d'AirPlay. En réalité, le câble crée une liaison réseau entre le HomePod et le Mac auquel il est relié, un peu comme une liaison IP en Thunderbolt ou en FireWire entre deux appareils. La troisième limite vient de la prise en charge limitée au niveau logiciel : ça ne fonctionne pas sous iOS ou Windows.

Les premiers HomePod briqués à cause du logiciel peuvent désormais être sauvés

Les premiers HomePod briqués à cause du logiciel peuvent désormais être sauvés

Dans tous les cas, Apple aurait probablement pu proposer un accessoire pour connecter un HomePod à un Mac et se passer de Wi-Fi. Nic n'indique pas si la seconde version du HomePod est compatible. Pour le HomePod mini, la manipulation ne fonctionne pas : une fois branchée en USB-C à un Mac, l'enceinte passe en mode de récupération.

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L'éclairage adaptatif d'iOS 18 est bien plus chaud en soirée

23 septembre 2024 à 23:16

Avec iOS 14, Apple avait lancé une fonction intéressante pour les ampoules compatibles HomeKit : l'éclairage adaptatif (ou adaptive lighting). L'idée de ce mode est simple : la température de couleur va varier au fil de journée, avec une valeur élevée quand la luminosité extérieure l'est et une valeur faible (qui s'approche de 2 700K) en soirée. En parallèle, la température de couleur diminue aussi en fonction de la luminosité choisie. Et avec iOS 18, Apple a visiblement fait quelques modifications.

L'évolution de la température de couleurs au fil de la journée (avec iOS 14).

Nous n'avons pas encore pu mesurer effectivement les changements de façon scientifique, mais le résultat est très visible empiriquement : la température de couleur est bien plus basse en soirée. De façon plus simple, le blanc est plus chaud, et différents sujets sur Reddit le montrent bien. Le changement n'est pas nécessairement du goût de tout le monde, comme souvent avec les changements, mais une température de couleur plus basse est souvent considérée comme plus agréable (et plus proche des anciennes ampoules à incandescence).

Sous iOS 14 (à gauche) et sous iOS 18 (à droite).

Rappelons que l'éclairage adaptatif dépend en partie du matériel, qui doit prendre en compte la technologie. Elle est active depuis de nombreuses années sur les ampoules Philips Hue, mais aussi chez Aqara, Nanoleaf ou Eve. Elle reposait jusqu'à iOS 17 sur HomeKit uniquement, mais iOS 18 ajoute la prise en charge de la technologie avec Matter. Comme pour son pendant HomeKit, il faut une prise en charge explicite de la part du fabricant.

Maison sous iOS 18 activera l’éclairage adaptatif pour les appareils Matter

Maison sous iOS 18 activera l’éclairage adaptatif pour les appareils Matter

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Le glisser/déposer entre la recopie d'iPhone et le Mac arrive avec les cinquièmes bêtas, mais toujours pas en Europe

23 septembre 2024 à 22:30

La sortie conjointe d'iOS 18.1 bêta 5 et de macOS 15.1 bêta 5 amène une nouveauté présentée sur le site américain d'Apple1 : la possibilité de transférer des fichiers entre macOS et la recopie d'un iPhone. Cette fonction est en effet attendue « plus tard cette année », et c'est donc a priori avec la version finale de macOS 15.1 et iOS 18.1.

La recopie selon Apple.

Pour rappel, la recopie d'iPhone n'est pas disponible en Europe, même s'il est possible de tricher un peu. Nos confrères de The Verge, qui ont remarqué la nouveauté, expliquent qu'il est donc possible de glisser des fichiers depuis la recopie de l'iPhone vers le Mac (par exemple une photo) ou dans l'autre sens, du Mac vers l'iPhone. Bien évidemment, il faut probablement s'attendre à quelques limites, étant donné le côté très rigide d'iOS sur la gestion des fichiers. Il faut bien évidemment avoir installé la mise à jour sur les deux appareils pour en profiter.

Image The Verge.

  1. La version française ne le montre pas, la fonction n'est pas encore disponible dans nos contrées.  ↩︎

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Free Mobile propose de la voix en HD+ sur la 5G SA, mais pas encore sur les iPhone

23 septembre 2024 à 21:45

Avec la mise en place de son réseau 5G SA, c'est-à-dire un réseau 5G qui ne dépend pas des infrastructures 4G, Free Mobile va aussi permettre le transfert de la voix en HD+. Ou plus exactement, l'opérateur va prendre en charge les codecs EVS FB 128 et EVS SWB 128.

Une bande passante plus large améliore la qualité de la communication. Image FMU.

Dans une communication téléphonique classique, la compression est assez forte par défaut et (surtout) la fréquence d'échantillonnage est faible. La version de base est ce qu'on appelle la narrowband (NB), avec les fréquences entre 300 et 3 400 Hz seulement, et un débit de 5,9 à 24,4 kb/s. La transmission est en « HD » quand on passe en wideband (WB), avec les fréquences entre 50 à 7 000 Hz, qui permettent un rendu bien plus naturel, avec un débit plus élevé (jusqu'à 128 kb/s). Et la voix en HD+, passe soit en super wideband (SWB), soit en fullband (FB), avec respectivement de 50 à 14 000 Hz et de 20 à 20 000 Hz. Le débit maximal dans ce cas est de 128 kb/s. Dans ce mode, sans atteindre la « qualité CD », toutes les fréquences audibles par un adulte sont présentes, ce qui améliore évidemment le rendu.

5G SA : Free inaugure la “vraie” 5G

5G SA : Free inaugure la “vraie” 5G

Free Mobile prend donc en charge les codecs EVS SWB 128 (super wideband, 128 kb/s) et FB 128 (fullband, 128 kb/s), ce qui permet en théorie une qualité bien supérieure pour les conversations… avec de nombreuses contraintes. La première, c'est qu'il faut passer en 5G SA et en VoNR (qui succède à la VoLTE). La VoNR — NR signifie ici new radio — est de la voix sur 5G. Il faut donc un smartphone compatible (les iPhone le seront quand Free Mobile aura déployé ses réglages opérateurs) d'un côté… et un smartphone compatible de l'autre, de façon logique. Comme l'explique ce post Medium, il faut aussi que les deux appareils soient sur le même réseau, ce qui n'est pas une évidence en France actuellement : si Free Mobile a déployé la 5G SA, elle ne l'est que sur la fréquence de 3,5 GHz, qui ne couvre pas toute la France.

Enfin, un dernier problème peut limiter en partie la qualité : un casque Bluetooth. Pour les conversations, la majorité des casques et autres écouteurs fonctionne dans le meilleur des cas en mSBC, une version du codec adaptée au côté bidirectionnel d'un appel. Et le mSBC limite les fréquences à la wideband, entre 50 et 7 000 Hz.

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visionOS 2.1 et watchOS 11.1 passent en bêta 2

23 septembre 2024 à 19:59

Apple a mis à jour les versions bêta de visionOS 2.1 (qui prend cette année la même numérotation que les autres OS) et watchOS 11.1. Les nouveautés de ces versions ne sont pas connues, mais elles préparent l'arrivée d'Apple Intelligence dans les appareils Apple.

visionOS 2 est disponible en version finale

visionOS 2 est disponible en version finale

watchOS 11 est disponible en version finale

watchOS 11 est disponible en version finale

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macOS Sequoia 15.1 : 5e bêta pour les développeurs et 2e bêta publique

24 septembre 2024 à 20:40

Apple vient de mettre en ligne la cinquième version bêta de macOS 15.1, qui va amener Apple Intelligence dans les Mac Apple Silicon pour tous les utilisateurs (aux États-Unis ou en Europe). Contrairement aux premières versions bêta, elle est aussi disponible pour les Mac Intel, et Apple a même distribué une variante publique la semaine dernière.

Les nouveautés de macOS Sequoia à ne pas rater !

Les nouveautés de macOS Sequoia à ne pas rater !

Mise à jour le 24 septembre : la 2e bêta publique de macOS 15.1 est maintenant disponible.

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iOS 18.1 et iPadOS 18.1 : 5e bêta pour les développeurs et 2e bêta publique

24 septembre 2024 à 20:31

Apple accélère un peu le rythme des versions bêta, et vient de mettre en ligne la cinquième bêta d'iOS 18.1 et iPadOS 18.1 pour les développeurs. Si vous avez un iPhone qui n'est pas un iPhone 15 Pro, c'est la seconde de la série. Cette nouvelle version amène essentiellement toutes les nouveautés liées à Apple Intelligence qui — pour rappel — n'est toujours pas disponible directement dans nos contrées, même dans cette version de test.

Les nouveautés d’iOS 18 et iPadOS 18 à ne pas rater !

Les nouveautés d’iOS 18 et iPadOS 18 à ne pas rater !

Comme d'habitude, il y a aussi une version bêta pour tvOS 18.1 en parallèle, mais le système d'exploitation du boîtier a peu évolué et il ne va pas recevoir Apple Intelligence.

Mise à jour le 24 septembre : la 2e bêta publique d'iOS 18.1 et iPadOS 18.1 est maintenant disponible.

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Qualcomm pourrait racheter Intel, dans la tourmente depuis plusieurs mois

21 septembre 2024 à 14:56

Selon différentes sources, Qualcomm, le géant américain des télécommunications, pourrait racheter Intel… un autre géant américain. La société à l'origine du x86 est en effet dans la tourmente depuis plusieurs mois et a présenté récemment un large plan de restructuration destinée à réduire les dettes de la société et surtout à tenter de relancer la machine.

Le quartier général de Qualcomm à San Diego. CC BY-NC-ND 2.0, Nathan Rupert.

Dixit Reuters, il n'y a pas encore eu d'offres formelles de la part de Qualcomm, mais la société de San Diego était déjà au cœur de rumeurs sur le rachat d'une partie du portfolio d'Intel. Actuellement, le but d'Intel pour faire des économies est de se séparer de sa branche dédiée à la fabrication (Intel Foundry) et de se recentrer sur le x86, en réduisant la voilure sur les produits annexes. Intel pourrait aussi se séparer d'Altera (rachetée en 2015, la société spécialisée dans les PGA a repris une relative indépendance en début d'année) et a mis en pause ses projets d'usines en Europe. Nous détaillerons les projets d'Intel et les raisons des problèmes dans un dossier qui devrait arriver très rapidement pour les abonnés au Club iGen.

Pour Qualcomm, le rachat serait intéressant : Intel, malgré ses problèmes, possède de nombreux brevets et une bonne expérience dans la conception de CPU, et la société dispose de ses propres usines pour la fabrication des puces, alors que Qualcomm se repose sur des fondeurs comme TSMC ou Samsung. Qui plus est, la société est américaine, ce qui pourrait simplifier ou tout du moins aider les négociations avec les différentes autorités de la concurrence dans certaines parties du monde.

Dans la pratique, le rachat risque tout de même d'être compliqué : même si la capitalisation boursière de Qualcomm (188 milliards de dollars) est largement au-delà de celle d'Intel (93 milliards), il s'agit d'un achat d'envergure qui nécessitera probablement de découper Intel… ce que la société compte visiblement de toute façon faire.

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Starlink peut tout faire, même donner l'heure à votre Mac avec son serveur NTP

19 septembre 2024 à 16:15

SpaceX vient d'ajouter une nouvelle fonction à Starlink, qui peut avoir de l'intérêt pour certains : un serveur NTP. Cette technologie permet aux appareils présents sur le même réseau que l'antenne d'obtenir une base de temps fiable.

Le GPS de l'antenne peut fournir une base de temps fiable.

La technologie NTP existe depuis de très nombreuses années, et elle fournit les données nécessaires pour fixer la date et l'heure d'un appareil. Ce n'est pas anodin et les serveurs NTP sont très utiles : si un appareil n'est pas à l'heure, certaines technologies liées au web ne peuvent pas fonctionner et afficher des erreurs cryptiques. De même, la date est aussi utilisée pour valider les signatures des applications dans les systèmes d'exploitation modernes, et un trop grand décalage peut empêcher le lancement de ces dernières.

Apple fournit depuis de très nombreuses années un serveur NTP (time.apple.com), mais le serveur intégré dans les antennes Starlink peut être intéressant si l'accès à l'extérieur est fermé pour une raison quelconque. Il est disponible à l'adresse 192.168.100.1 et Starlink précise que le serveur est de type « best effort », c'est-à-dire sans garantie de fonctionnement. Le principal intérêt du serveur NTP de Starlink est qu'il fonctionne en local : les données sont obtenues grâce au récepteur GPS de l'antenne, employé pour déterminer la position de celle-ci, contrairement aux serveurs habituels qui nécessitent une connexion à Internet.

Le serveur NTP fonctionne évidemment avec macOS.

Il faut noter qu'un serveur NTP local est surtout intéressant pour les appareils un peu anciens (comme de vieux Mac ou PC), qu'il n'est pas conseillé de connecter directement à Internet. De même, il peut servir à fournir une base de temps fiable à un appareil qui n'a pas de contrôleur RTC (comme les Raspberry Pi), dans lequel la batterie qui garde les données est vide ou absente1 ou qui a un souci de dérive. Ce problème est parfois ignoré, mais la précision des contrôleurs RTC est assez faible, et la dérive peut atteindre plusieurs minutes par mois, et même être très élevée en cas d'overclocking.


  1. Nous vous conseillons d'enlever les piles des vieux Mac, par exemple.  ↩︎

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macOS Sequoia 15.1 passe en bêta 4 et en bêta publique

19 septembre 2024 à 20:24

Mise à jour le 19/09/2024

Apple a diffusé ce soir les premières bêtas publiques de macOS 15.1, ainsi que d’iOS et iPadOS 18.1. Ce qui signifie que les testeurs des bêtas publiques peuvent essayer pour la première fois Apple Intelligence… à condition bien entendu de disposer des multiples prérequis, matériels comme logiciels.

Article original


Alors que les premières versions étaient réservées aux Mac équipés d'une puce Apple, obligatoire pour profiter d'Apple Intelligence, Apple vient d'ouvrir les vannes : macOS 15.1 bêta 4 est disponible pour tous les Mac, Intel compris. Cette version n'apporte pas de nouveautés spécialement visibles par rapport aux précédentes bêtas. Si vous trouvez des fonctions intéressantes, les commentaires sont là.

Les nouveautés de macOS Sequoia à ne pas rater

Les nouveautés de macOS Sequoia à ne pas rater

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iOS 18.1 et iPadOS 18.1 passent en bêta 4 et s'ouvrent à d'autres appareils, également en bêta publique

19 septembre 2024 à 20:25

Mise à jour le 19/09/2024

Apple a diffusé ce soir les premières bêtas publiques d’iOS et iPadOS 18.1, ainsi que de macOS 15.1. Ce qui signifie que les testeurs des bêtas publiques peuvent essayer pour la première fois Apple Intelligence… à condition bien entendu de disposer des multiples prérequis, matériels comme logiciels.

Article original


Apple vient de mettre en ligne la quatrième bêta d'iOS 18.1 et d'iPadOS 18.1. Contrairement aux premières, elle ne se limite pas aux appareils compatibles avec Apple Intelligence, mais est disponible pour tous les appareils qui prennent en charge iOS 18 et iPadOS 18, mis en ligne récemment.

iOS 18.1 bêta 4 sur un iPhone.
Les nouveautés d’iOS 18 et iPadOS 18 à ne pas rater

Les nouveautés d’iOS 18 et iPadOS 18 à ne pas rater

Notons aussi la première version bêta pour tvOS 18.1, qui n'avait pas fait partie de la première vague.

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