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Reçu aujourd’hui — 5 novembre 2025 MacG.co

Le Nintendo Store a maintenant son application iOS

5 novembre 2025 à 14:39

Bonne nouvelle pour les joueurs Switch : Nintendo vient de mettre en ligne une app pour le Nintendo Store. On peut y retrouver les différents jeux de l’eShop, mais aussi consulter les produits matériels de la boutique (consoles, manette…). Elle est dès à présent disponible sur l’App Store et sur Android. On notera qu’elle est directement optimisée pour l’iPad.

Image iGeneration

Les achats passent toujours par une fenêtre web venant s’ouvrir dans l’app, mais cela reste plus pratique que de lancer Safari pour faire du lèche-vitrine. Un système de notification est en place, tout comme un fil d’actualité permettant de surveiller les dernières sorties. La liste de souhait est également facilement accessible, avec un filtre pour voir les titres en promotion.

Se connecter à son compte Nintendo permet d’accéder à quelques statistiques, comme ses heures passées sur les différents jeux ou les dates des parties. Il est même possible de remonter jusqu’à la 3DS et la Wii U en entrant son identifiant Nintendo Network. Les données vont jusqu’à 2020 et étaient auparavant un peu plus planquées dans les réglages du contrôle parental.

Image iGeneration

L’app n’est pas complètement nouvelle : elle a fait ses débuts il y a 5 ans… mais était exclusivement réservée au Japon sous le nom de My Nintendo. Ce second départ la rend disponible en Angleterre, au Canada, aux États-Unis et dans une bonne partie de l’Europe.

Nintendo n’en finit pas de lancer de nouvelles applications ces derniers temps. Elle a revu l’app compagnon de sa Switch à l’occasion de la sortie de la deuxième génération, améliorant au passage son utilitaire dédié au contrôle parental. Elle a ensuite dévoilé Nintendo Music, une plateforme de streaming avec les OST de ses jeux. Nintendo Today est arrivée par la suite, permettant de suivre les dernières actualités de la marque.

Osmo Mobile 8 : DJI présente son premier stabilisateur compatible avec le DockKit d’Apple

5 novembre 2025 à 14:00

DJI vient de mettre à jour son Osmo Mobile, un gimball pour téléphones améliorant grandement la stabilisation des vidéos prises à l’iPhone. Cette huitième version arrive seulement 8 mois après la précédente, avec un atout de poids pour les utilisateurs Apple : la prise en charge de DockKit, une technologie de suivi de sujet native à iOS. Elle fonctionne par exemple directement dans l’app Appareil Photo, évitant d’avoir à télécharger le programme du constructeur.

Image DJI

Le concept de cet Osmo Mobile est similaire aux produits d’Insta360 que nous avions testé. On peut glisser le smartphone dans une pince magnétique avant de le mettre sur cette espèce de perche à selfie motorisée. La poignée va compenser les vibrations si vous filmez en marchant ou en courant pour une image toujours fluide. Des boutons sont présents pour bouger le téléphone, et on peut maintenant le faire tourner à 360°.

DJI recommande évidemment de passer par son application Mimo, bien intégrée à l’accessoire via sa connexion Bluetooth. On peut ainsi zoomer grâce à une molette spéciale ou activer un suivi de sujets maison, qui peut désormais suivre les chats et les chiens. DJI promet un suivi précis en se basant sur le grand-angle et le téléobjectif en simultané.

L’accessoire embarque un petit trépied ainsi qu’une barre d’extension. On y trouve aussi un petit module magnétique situé au niveau du téléphone : il fait office de lampe sur huit niveaux de luminosité et de récepteur pour microphones. Les créateurs pourront y relier un micro DJI Mic 3, Mic 2 ou Mic mini pour enregistrer de manière plus confortable. Il est également utilisé pour le suivi, un atout pour ceux filmant à l’aide d’une app non prise en charge.

L’accessoire une fois replié et sa pince. Image DJI

L’autonomie annoncée est de 10 heures, et DJI promet du mieux pour la stabilisation des gros téléphones grâce à de meilleurs contrepoids. L’accessoire est désormais disponible sur Amazon pour 159 €. L’ancienne version (sans DockKit mais partageant une grosse partie de la fiche technique) devrait rapidement tomber en promo. On la trouve actuellement pour 89 €.

La menace fantôme : les HomePod mini et HomePod 2 souffrent d'un problème d'activation inopinée sur la partie tactile

5 novembre 2025 à 12:50

Apple a visiblement un problème avec les HomePod mini et les HomePod 2 : sur les deux enceintes connectées, de nombreuses personnes souffrent d'un problème lié à la partie tactile, qui s'active sans raison particulière. Un de nos développeurs a ce problème avec un HomePod 2 et votre serviteur a été touché avec un HomePod mini.

La zone tactile des HomePod, qui s'allume, peut s'activer sans raison. Image Apple.

Des activations fantômes

Les symptômes sont simples : des activations fantômes de la partie tactile. Le HomePod peut se mettre en pause, démarrer de la musique, augmenter le volume, etc. Et croyez-en mon expérience, quand un HomePod se déclenche seul au milieu de la nuit et mettant le volume à fond, ce n'est pas très amusant. Sans que le souci soit généralisé, il y a de nombreux messages mettant en avant ce problème, que ce soit sur Reddit ou sur nos forums.

La zone tactile peut tomber en panne et envoyer des activations fantômes. Image iGeneration.

D'un point de vue purement pratique, c'est un problème énervant car aléatoire, et surtout bloquant dans certains cas : la méthode officielle pour remettre à zéro un HomePod mini — ce qu'Apple vous demandera probablement de faire si vous appelez le SAV — consiste justement à utiliser la partie tactile… ce qui peut amener une boucle de remise à zéro.

Une solution peu pratique

Le site FixPod, qui est un de nos partenaires, nous a confirmé que le problème touchait autant les HomePod 2 que les HomePod mini. Pour le HomePod 2, ils proposent deux types de réparation : le débranchement de la partie tactile, pour 70 €, ou le remplacement de cette dernière pour 120 €. Dans le premier cas, le problème d'activation fantôme va logiquement disparaître, mais vous perdrez dans la foulée la possibilité de contrôler physiquement l'enceinte. Comme le HomePod 2 peut être contrôlé à la voix ou depuis un autre appareil, ce n'est pas un énorme problème.

Les HomePod 2 menacés par des pannes du pavé tactile et de l’alimentation

Les HomePod 2 menacés par des pannes du pavé tactile et de l’alimentation

Dans le cas du HomePod mini, seul le débranchement de la partie tactile est proposé, là aussi pour 70 €. Une modification qui n'est pas nécessairement intéressante financièrement : un HomePod mini neuf vaut 110 €, avec le risque éventuel que le nouveau modèle soit touché par le même problème. Comme pour le HomePod 2, un HomePod mini sans zone tactile reste fonctionnel. Pour les amateurs, il est possible d'effectuer la manipulation et le HomePod mini se démonte assez facilement… mais est très compliqué à remonter.

Le démontage est simple. Le remontage est compliqué. Image iGeneration.

Comme le problème semble assez courant, il semble difficile de recommander l'achat d'un HomePod actuellement, sans même prendre en compte le fait que le HomePod 2 et le HomePod mini sont des produits assez anciens dans la gamme Apple. De nombreuses rumeurs indiquent qu'Apple pourrait bientôt les renouveler… en espérant que la marque prenne en compte ce défaut.

Jusqu'à 360 € de cash back sur le MacBook Pro M5 et des offres intéressantes sur les Apple Watch Ultra 2 et AirPods Max

5 novembre 2025 à 12:20

Rakuten propose aujourd’hui plusieurs produits Apple avec un niveau de cash-back élevé. Le MacBook Pro M5 à 1 799 € permet de récupérer jusqu’à 359,80 € sous forme de cash-back. Même principe pour l’Apple Watch Ultra 2 à 659 € (jusqu’à 131,80 € de cash-back) et les AirPods Pro Max à 499,99 € (jusqu’à 100 €). L’expédition est assurée par Darty dans le cas du MacBook Pro.

Le MacBook Pro M5 à 1 799 €, avec jusqu’à 359,80 € en cash-back

Rakuten en collaboration avec Darty, propose le nouveau portable d’Apple au prix de 1799 €. Il s’agit de son prix public. Là où les choses deviennent intéressantes, c’est sur le niveau de cash-back qui est proposé. En fonction de votre statut chez Rakuten, plus vous êtes un client fidèle, plus ce montant est élevé.

Concrètement, voilà ce que cela donne :

  • 179,90€ en RP pour les membres Regular
  • 215,88€ en RP pour les membres Silver
  • 269,85€ en RP pour les membres Gold
  • 359,80€ en RP pour les membres Platinum
Image : MacGeneration

L’adhésion au club est bien entendu gratuite. Donc, si vous faites votre premier achat chez Rakuten, vous obtiendrez 179,90 € à utiliser pour un achat ultérieur. Précisons que, dans le cas présent, la transaction est assurée par Rakuten, mais le vendeur en charge de l’expédition, c’est bien Darty.

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Jusqu’à 130 € de cash-back sur une Apple Watch Ultra 2 et 100 € sur des AirPods Pro Max

Autre exemple intéressant : l’Apple Watch Ultra 2. Vous pouvez l’obtenir pour 659 €, un prix qui est relativement intéressant. À titre de comparaison, l’Apple Watch Ultra 3 est vendu 899 € en Apple Store. Précision : il s’agit d’un modèle d’importation.

Sur l’achat de ce modèle, vous obtiendrez 65,90 € en cash-back si vous êtes membre Regular. Et pour les membres Platinum, c’est encore mieux : vous obtiendrez le double de cette somme pour une commande ultérieure. De quoi s’acheter quelques bracelets…

Autre exemple intéressant : les AirPods Pro Max (USB-C) qui sont proposés à 499,99 €, soit une remise de 80 € sur le prix public. Il s’agit là également d’un produit d’import. En fonction de votre statut chez Rakuten, vous aurez entre 50 et 100 € de cashback.

Le code source de l'App Store en ligne a fuité

5 novembre 2025 à 11:55

Il y a quelques jours, Apple a mis en ligne une version en ligne de son App Store, qui permet de naviguer dans les très nombreuses applications proposées pour les différents systèmes d'exploitation d'Apple. Et visiblement la personne qui a mis la nouvelle version en production — un lundi, pourtant — a fait une petite erreur. En effet, le code source était disponible.

Le code source ne devrait pas être visible. Image GitHub.

Apple utilise le langage TypeScript et le code source qui a fuité n'est que celui du front-end, c'est-à-dire la partie client du code. Sur le papier, ce n'est d'ailleurs pas un énorme problème : il y a simplement un développeur qui a oublié de cocher une case. En temps normal, le code en question est rendu illisible avec ce que l'on appelle de l'obfuscation. Ce néologisme anglais peut être traduit par opacification ou brouillage, et c'est une méthode extrêmement courante, qui permet aussi de réduire la taille des fichiers récupérés par le client.

Ce n'est pas un réel problème de sécurité

Le code récupéré est sur GitHub, et il n'a pas un intérêt évident au premier abord, sauf peut-être si vous avez envie de découvrir comment les développeurs d'Apple codent. Mais il y a tout de même des choses intéressantes, comme les commentaires. Si vous parcourez le code, vous verrez de nombreux TODO, des explications sur les optimisations SEO (pour le référencement), des liens vers des rapports de bugs chez Apple, etc. Les commentaires en question n'ont pas vocation à être publics, même si les risques de sécurité sont a priori assez faibles.

Ce n'est pas réellement un problème, mais les commentaires peuvent être instructifs.
L’App Store s’affiche en totalité dans un navigateur web

L’App Store s’affiche en totalité dans un navigateur web

macOS 26.1 casse iCloud dans les machines virtuelles macOS

5 novembre 2025 à 11:00

Méfiez-vous si vous utilisez une machine virtuelle macOS et que vous voulez utiliser macOS 26.1, une version sortie récemment. En effet, un bug empêche le fonctionnement d'iCloud dans les machines virtuelles, comme le note Der Flounder. iCloud a besoin d'un numéro de série valide pour fonctionner, et avec macOS 26.1, le numéro de série des machines virtuelles est vide.

Pas de numéro de série. Image The Eclectic Light.

C'est un problème documenté chez Apple, qui peut aussi poser des problèmes avec les applications qui emploient le numéro de série pour identifier l'utilisateur d'une façon ou d'une autre, ce qui peut arriver avec certains logiciels payants. Notons tout de même que macOS 26.1 reste utilisable dans l'absolu dans une machine virtuelle, tant que vous n'avez pas besoin d'iCloud ni de logiciels payants.

Pas de solutions, en attendant macOS 26.1.1 ?

Pour le moment, il n’y a pas de solutions évidentes pour régler le problème. Celui-ci affecte autant les machines virtuelles créées directement sous macOS 26.1 que celles mises à jour vers cette version. Le seul contournement possible est tout simplement de rester sous macOS 26.0.1 en attendant qu'Apple corrige le problème avec une éventuelle version 26.1.1.

macOS Tahoe 26.1 est disponible : voici toutes les nouveautés !

macOS Tahoe 26.1 est disponible : voici toutes les nouveautés !

« Apple Creator Studio » : à quoi correspond cette mystérieuse référence trouvée dans iOS 26.2 ?

5 novembre 2025 à 10:45

Outre un paquet de petites nouveautés, la première bêta d’iOS 26.2 sortie hier cache une mention intrigante. Le fouineur @aaronp613 a repéré une référence à un « Apple Creator Studio ». Qu’est-ce que ça peut bien être ? À ce stade, on ne peut faire que des suppositions.

Le mot « Studio » peut évoquer le Studio Display, l’écran externe de la Pomme, sachant en plus qu’un nouveau modèle serait en préparation. Mais le fabricant n’a pas l’habitude d’écrire en toutes lettres le nom de ses appareils dans ses systèmes avant leur sortie.

Il est donc plus vraisemblable que cet « Apple Creator Studio » fasse référence à un logiciel ou à un service. Peut-être un renommage ou une refonte de Pixelmator Pro, désormais propriété d’Apple ? Toutefois une autre rumeur évoque un portage de Pixelmator Pro sur iPad, alors c’est contradictoire.

Autre hypothèse : une offre par abonnement regroupant plusieurs applications créatives d’Apple. Actuellement, les versions iPad de Final Cut Pro et de Logic Pro coûtent chacune 4,99 €/mois ou 49 €/an. Sachant qu’Apple prépare manifestement l’arrivée de Compressor, Motion, MainStage et donc Pixelmator Pro sur cette plateforme, il ne serait pas surprenant de voir apparaître une formule unifiée, façon Creative Cloud.

OWL : comment OpenAI a isolé Chromium pour bâtir ChatGPT Atlas

5 novembre 2025 à 10:29

ChatGPT Atlas est le navigateur web d’OpenAI et comme tous ses concurrents sur le segment des navigateurs dopés à l’IA, il est basé sur Chromium. Cette base open-source développée par Google est un incontournable, elle permet de créer son propre navigateur sans avoir à repartir de zéro, une tâche dantesque qui n’aurait pas tellement de sens en 2025. Pour autant, le créateur de ChatGPT ne s’est pas contenté de reprendre Chromium et de lui glisser une barre latérale avec son chatbot. Son navigateur est nettement plus ambitieux que cela, comme OpenAI le détaille sur son blog.

Image MacGeneration, photo de base Jeremy Ines sur Unsplash.

Chromium sert uniquement de fondations pour afficher les pages web, ce qui reste l’activité principale dans un navigateur évidemment. L’entreprise a toutefois décidé de créer sa propre enveloppe, en utilisant du code natif sur chaque plateforme, et en chargeant le moteur de rendu de Google depuis cette enveloppe. Le principe est nommé en interne OWL, pour OpenAI’s Web Layer, et son idée est de séparer aussi strictement que possible Chromium du reste d’Atlas. Concrètement, l’enveloppe est une interface codée en SwiftUI et AppKit pour la version macOS et probablement iOS, les deux frameworks d’interface d’Apple (AppKit est l’historique, SwiftUI le plus moderne).

C’est elle qui se lance en premier quand on ouvre ChatGPT Atlas et c’est elle qui se charge ensuite de faire appel à Chromium. Si le sujet vous intéresse, je vous encourage à lire l’article d’OpenAI qui entre dans les détails vraiment techniques sur la méthode utilisée pour faire cohabiter les deux et notamment sur la communication entre la partie native d’Atlas et Chromium. C’est une relation d’autant plus complexe à gérer que le navigateur peut activer le mode agent de ChatGPT, qui va agir sur le curseur à la place de l’utilisateur et qui a nécessité des aménagements bien spécifiques.

Pour les utilisateurs, cette architecture complexe a plusieurs avantages, d’après les développeurs d’OpenAI. D’une part, un lancement qui paraît plus rapide, puisque l’on lance une app native et qu’elle est disponible presque instantanément. S’il faut ensuite charger Chromium et c’est une opération qui prend du temps, l’interface apparaît plus rapidement grâce à ce choix. Par ailleurs, si un bug sur une page web mène à un plantage de Chromium, ChatGPT Atlas ne plantera pas, tandis qu’un ralentissement n’aura pas forcément d’effet sur le navigateur dans l’ensemble.

ChatGPT Atlas a son interface bien spécifique, notamment pour ses réglages natifs, ici à droite. Image MacGeneration.

Ce choix a apporté d’autres avantages en interne. OpenAI n’a pas eu besoin de modifier en profondeur Chromium, puisque l’entreprise a créé sa propre interface au lieu d’ajuster celle de Google. D’un point de vue stratégique, c’est aussi une manière de limiter sa dépendance à cette base technique. Même si c’est improbable à court et moyen terme, on pourrait imaginer qu’un jour, une alternative plus complète ou mieux conçue voie le jour et le cas échéant, l’entreprise pourrait plus facilement basculer son navigateur sur cette nouvelle fondation.

Pour ses développeurs, cela signifie aussi qu’il n’est pas nécessaire de compiler Chromium à chaque modification d’Atlas, un gain de temps conséquent qui a permis d’avancer plus rapidement, argumente le créateur de ChatGPT. Cet article de blog est autant une manière de montrer que ChatGPT Atlas n’est pas qu’une version légèrement modifiée de Chrome qu’une manière d’attirer des développeurs pour gonfler ses équipes. La version iOS semble être la priorité suivante, mais OWL devrait continuer de servir pour les versions Android et Windows du navigateur web, cette fois avec d’autres langages et frameworks.

ChatGPT Atlas est découpé en trois, avec Chromium dans son coin. Image OpenAI.

Vous pouvez tester ChatGPT Atlas gratuitement, à condition toutefois d’avoir un compte ChatGPT, le navigateur est inutilisable sans cela. Un compte payant est nécessaire pour l’exploiter pleinement et notamment son mode agent, qui manipule les pages web à votre place. Je l’ai testé en guise de navigateur web par défaut pendant une semaine à la place de Safari et j’ai apprécié son interface soignée, même si les fondations fournies par Google sont rapidement visibles.

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

Delta adopte les cartes d’embarquement enrichies d’iOS 26

5 novembre 2025 à 09:47

Lors de la dernière WWDC, Apple a promis une amélioration pour les voyageurs : l’app Cartes va mieux prendre en charge les cartes d’embarquement, avec des activités en direct indiquant le trajet et la possibilité de partager les informations à ses proches. La fonction s’est élargie à la compagnie Delta via une récente modification côté serveurs, la rendant accessible sur toutes les versions d’iOS 26.

Looks like Delta is supporting upgraded boarding passes with 26.2 beta 1! (Removed some info for security)@MacRumors @9to5mac @BetaProfiles @iupdate @app_settings pic.twitter.com/UKTV00JRGn

— Aaron Binner (@binner_aar99282) November 4, 2025

Jusqu’à iOS 18, les cartes d’embarquement étaient assez limitées dans Cartes, se contentant de garder une copie numérique du billet. Avec iOS 26, l’app affiche désormais le terminal, la porte d’embarquement et le numéro du tapis de bagages à l’arrivée. Une activité en direct propose un suivi du vol directement sur l’écran verrouillé. Un plan interactif de l’aéroport est rapidement accessible, tout comme vers l’app Localiser pour suivre une valise.

Ces cartes enrichies sont intéressantes, mais leur déploiement se fait au compte goutte. United a été la première à sauter le pas et était jusqu’à présent la seule. En juin, Apple avait annoncé 8 autres partenaires : Air Canada, American Airlines, JetBlue, Southwest, Lufthansa, Qantas, Virgin Australia et Jetstar.

L’app United, l’app Cartes et l’app Flighty. Merci Benoît !

La nouveauté n’est pas sans évoquer Flighty, une app récompensée par Apple en 2023 pensée pour les grands voyageurs. Elle permet d’aller plus loin que la solution d’Apple en indiquant la météo sur le lieu d’arrivée ou de voir un historique de ses vols sur une jolie carte. Apple a pour avantage son intégration native et sa gratuité, Flighty imposant un abonnement d’une cinquantaine d’euros par an pour accéder au cœur de ses fonctions.

La concurrence s’est réduite dans le domaine des apps de suivi de vol. App in the Air a mis la clé sous la porte l’année dernière. En plus de Flighty, les voyageurs peuvent aussi se tourner vers TripIt ou FlightRadar, deux concurrents nécessitant également un abonnement annuel. Notons cependant que les apps de certaines compagnies comme Air France proposent des activités en direct bien pratiques.

Dans les voitures Google Built-in, Maps va montrer la voie à suivre en temps réel

5 novembre 2025 à 08:26

Google annonce une nouveauté pour les véhicules « Google Built-in », ceux qui reposent sur le système d’exploitation pour voitures de Google et qui intègrent tous les services fournis par le géant de la recherche. L’itinéraire calculé par Google Maps s’intègre alors au cœur de l’expérience, en tenant compte notamment des arrêts nécessaires pour recharger un véhicule électrique. L’intégration va aller encore plus loin, grâce à une nouveauté annoncée par Google : on pourra désormais visualiser la bonne voie à emprunter, notamment sur autoroute, en fonction de celle actuellement suivie par la voiture.

La fonctionnalité en action sur l’écran derrière le volant de la Polestar 4, la première voiture à adopter la nouveauté. Image Polestar.

Toutes les apps de navigation, dont Google Maps, savent normalement vous signaler qu’il faudra emprunter la prochaine sortie et ainsi de vous suggérer de vous rabattre sur la droite, par exemple. La nouveauté, c’est que les caméras intégrées à la voiture vont repérer où vous êtes en temps réel et afficher une consigne spécifique à l’écran. Si vous êtes déjà placé sur la bonne voie, vous ne verrez rien de spécial. Sinon, l’app de Google affichera votre position en temps réel, la consigne à respecter et elle suivra même votre progression pendant que vous changez de file.

Cet ajout devrait être tout particulièrement utile sur les plus gros axes routiers, qui peuvent compter quatre ou cinq voies et qui demandent régulièrement de se positionner sur une file précise pour suivre la bonne direction un kilomètre ou deux plus loin. En affichant sur les écrans du tableau de bord votre position actuelle en temps réel et la voie à rejoindre, et surtout en suivant votre changement de trajectoire pendant toute l’opération, Google Maps devrait simplifier ces opérations. En tout cas, la démonstration fournie par l’entreprise semble assez convaincante.

Démonstration de la nouvelle fonctionnalité, telle qu’elle sera affichée derrière le volant. Vidéo Google.

Malheureusement, même si votre voiture est « Google Built-in », il y a peu de chance pour que vous puissiez tester la fonction. Pour le lancement, la nouveauté est réservée à une seule voiture, la Polestar 4 de la filiale du géant chinois Geely qui a longtemps été associée à Volvo même si c’est désormais un constructeur indépendant. La voiture est vendue en France depuis quelques mois, à partir de 61 800 € pour ce « SUV coupé » qui se veut assez sportif. Quand bien même vous l’achèteriez, la fonctionnalité sera lancée « dans les prochains mois » pour les conducteurs de deux pays seulement : les États-Unis et la Suède, nation d’origine de la marque.

Google indique bien à la fin de son communiqué que d’autres pays et d’autres constructeurs seront ajoutés par la suite, sans s’avancer sur une liste ou des dates. Puisque les caméras dans la voiture sont impliquées, une collaboration est nécessaire entre les deux entreprises, ne serait-ce que pour calibrer le système. Polestar a été le premier constructeur automobile à proposer le système de Google, comme son propre communiqué le rappelle, et c’est assez logique qu’il soit aussi le premier sur cette nouveauté. Reste à savoir si la fonction imaginée par Google sera facilement adaptée à d’autres voitures, chez Polestar et d’autres constructeurs.

On sait qu’une caméra à l’avant est impliquée et que l’intelligence artificielle (évidemment) de Google mouline les images pour comprendre où se situe la voiture et vérifier que le conducteur suit correctement la consigne transmise par Maps. Est-ce que tous les modèles avec Google Built-in pourront bénéficier de la fonction à terme, ou est-ce qu’il faudra des caractéristiques et un placement bien spécifiques pour la caméra en question ? On n’en sait pas plus à ce stade.

Navigateur : Dia reprend petit à petit les meilleures idées d'Arc

5 novembre 2025 à 07:20

Lorsque The Browser Company a lancé Dia, l’éditeur a clairement raté son entrée. Fort du succès d’Arc, il a voulu repartir sur un navigateur recentré sur l’intelligence artificielle… en faisant table rase de nombreuses fonctions qui avaient fait le charme et l’originalité d’Arc. Résultat : les utilisateurs se sont sentis dépossédés.

Depuis quelques semaines, The Browser Company corrige le tir pour encourager les utilisateurs d’Arc à passer sur Dia. Dia avait déjà récupéré l’un des marqueurs forts d’Arc : le Focus Mode, qui masque la barre latérale et les onglets pour afficher une seule page en plein écran — idéal pour travailler ou lire sans distraction. Dans la foulée, son PDG, Josh Miller, avait promis que plusieurs des « meilleures idées d’Arc » seraient repensées et réintégrées dans Dia.

La mise à jour sortie en fin de semaine dernière va dans ce sens et apporte la fameuse mode barre latérale, autre élément très apprécié sur Arc.

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

Difficile de dire pour l’instant si cette stratégie fonctionnera. On peut toutefois espérer que certaines fonctions d’Arc finiront par inspirer Safari. On voit déjà des idées d’Arc réapparaître ailleurs. Dia se télécharge gratuitement sur le site de l’éditeur. Pour les fonctions liées à l’IA, un abonnement d’environ 20 $ par mois est proposé pour les usages plus intensifs.

Atlassian achète les navigateurs Arc et Dia pour les envoyer en entreprise

Atlassian achète les navigateurs Arc et Dia pour les envoyer en entreprise

Rappelons que The Browser Company a été achetée début septembre par Atlassian pour 610 millions de dollars. L’emballement actuel autour de l’IA et les perspectives d’abonnements récurrents expliquent sans doute en bonne partie un tel investissement.

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

5 novembre 2025 à 06:45

Comme prévu, la semaine est chargée en mises à jour. Après avoir proposé lundi iOS 26.1, Apple enchaîne déjà avec iOS 26.2, dont la bêta est arrivée hier soir. Cette version, attendue pour la première quinzaine de décembre, apporte un nombre non négligeable de changements. 

Apple met en ligne les premières bêtas pour iOS 26.2 et les autres (sauf macOS Tahoe)

Apple met en ligne les premières bêtas pour iOS 26.2 et les autres (sauf macOS Tahoe)

Pour les utilisateurs européens, cette mise à jour est assez particulière. Côté pile : les AirPods gèreront la traduction instantanée. Côté face : nous perdrons la possibilité de synchroniser les réseaux Wi-Fi entre l’Apple Watch et l’iPhone. C’est bien évidemment frustrant, mais on peut tout de même affirmer qu’on y gagne au change.

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L'Apple Watch va perdre une fonction à cause de l'Union européenne et du DMA

Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

Ecran verrouillé

Sur l’écran verrouillé, un curseur dédié à Liquid Glass permet d’ajuster l’apparence de l’horloge. Avec l’option Glass, vous pouvez faire varier l’effet : affichage presque entièrement transparent, ou rendu plus givré, plus texturé.

Il existe toujours une option Solid pour désactiver complètement l’effet Liquid Glass et obtenir une horloge opaque, si vous préférez quelque chose de plus classique. Les options de couleur pour l’horloge restent également disponibles.

Mots de passe

Dans les réglages de l’app Mots de passe, on trouve désormais une option permettant de gérer la liste des sites pour lesquels l’iPhone ne doit pas enregistrer les identifiants lors de la connexion.

Freeform

Les tableaux débarquent dans Freeform comme un outil supplémentaire parmi les nombreux déjà proposés. Depuis l’écran d’ajout de contenus, vous pouvez créer des tableaux de différentes tailles et y insérer du texte ou des listes.

Score de sommeil

Avec watchOS 26, l’Apple Watch attribue un score de sommeil de 0 à 100 basé sur trois critères : la durée du sommeil (50 points), l’heure du coucher (30 points) et les réveils nocturnes (20 points). Le score a souvent été jugé trop généreux, une nuit moyenne pouvant afficher autour de 80.

watchOS 26.2 : Apple durcit (un peu) l’échelle du score de sommeil

watchOS 26.2 : Apple durcit (un peu) l’échelle du score de sommeil

Avec watchOS 26.2, Apple a revu son barème d’appréciation :

  • Très faible : 0–40
  • Faible : 41–60
  • Correct : 61–80
  • Élevé : 81–95
  • Très élevé : 96–100 (anciennement « Excellent »)

Rappels

Dans l’app Rappels, une nouvelle option permet désormais de faire sonner une alarme quand un rappel arrive à échéance. Pour activer l’alarme, il suffit d’activer l’option « Urgent » lors de la création du rappel.

Quand l’alarme d’un rappel se déclenche, vous avez le choix entre Répéter (snooze) ou Arrêter. Si vous choisissez de répéter, un compte à rebours apparaît sur l’écran verrouillé, avec la possibilité de marquer le rappel comme terminé ou de le reprogrammer.

Apple distingue ces alarmes des alarmes classiques en leur attribuant une nouvelle couleur bleue.

Podcasts

L’app Podcasts gagne trois nouveautés :

  • des chapitres générés automatiquement,
  • la possibilité de voir les mentions d’autres podcasts directement depuis la transcription ou le lecteur,
  • et l’accès aux liens évoqués dans l’épisode depuis la page dédiée.

AirDrop

Ce n’est pas encore activé, mais iOS 26.2 contient plusieurs références à une nouvelle fonction AirDrop. Elle permettra à deux personnes de s’échanger un code PIN, et ce code débloquera AirDrop entre elles pendant 30 jours.

Actuellement, AirDrop n’est disponible que 10 minutes lorsqu’on partage avec quelqu’un qui n’est pas dans ses contacts. Cette option pourrait donc prolonger cette fenêtre.

Météo

On trouve également des indices montrant que l’app Météo prend désormais en charge les repères temporels relatifs dans ses alertes, avec des formulations du type « vendredi prochain » ou « mardi prochain » pour annoncer une pluie ou un changement de temps à venir.

Flash pour les alertes

Dans les réglages d’Accessibilité, l’option Flash pour les alertes peut désormais faire flasher l’écran. Jusqu’ici, elle se limitait uniquement au flash LED au dos de l’iPhone.

On peut donc choisir de remplacer le flash LED par le flash de l’écran… ou d’activer les deux en même temps lors de la réception d’une notification.

Alertes de sécurité améliorées

Dans la section Notifications des réglages, un nouvel onglet Alertes de sécurité améliorées permet de gérer les alertes liées aux tremblements de terre, aux menaces imminentes, ainsi que d’activer une meilleure diffusion des alertes. Cette dernière option s’appuie sur votre position afin d’en améliorer la fiabilité.

La bêta publique ne va pas tarder

Apple proposera la bêta publique sans doute d’ici la fin de la semaine. En théorie, si le développement de cette version se passe sans accroc, elle devrait être disponible au téléchargement entre le 9 et le 16 décembre ! Le plus tôt sera le mieux pour les ingénieurs d’Apple qui pourront ensuite profiter des congés de fin d’année.

watchOS 26.2 : Apple durcit (un peu) l’échelle du score de sommeil

5 novembre 2025 à 06:13

Avec watchOS 26, l’Apple Watch calcule un score de sommeil, noté de 0 à 100, qui résume la qualité de votre nuit précédente. 0 signifie que vous n’avez tout simplement pas dormi, 100 correspond à une nuit idéale. Son calcul repose sur trois critères : la durée du sommeil, l’heure du coucher et le nombre de réveils nocturnes. La durée compte pour 50 points, l’heure du coucher pour 30 points et les interruptions pour 20 points. Des points sont donc retirés en cas de nuit trop courte, de coucher tardif ou de sommeil trop fragmenté.

watchOS 26 : comment Apple note la qualité de votre sommeil

watchOS 26 : comment Apple note la qualité de votre sommeil

Le reproche souvent fait au Sleep Score est qu’il note assez large : une nuit « pas terrible » peut se retrouver au-dessus de 80. Probablement une façon pour Apple d’éviter d’ajouter du stress… à ceux qui ont justement du mal à dormir.

Reste qu’avec watchOS 26.2, Apple a changé son barème d’appréciation. Voici les nouveaux paliers de notation :

  • Très faible : 0 à 40 (au lieu de 0 à 29)
  • Faible : 41 à 60 (au lieu de 30 à 49)
  • Correct : 61 à 80 (au lieu de 50 à 69)
  • Élevé : 81 à 95 (au lieu de 70 à 89)
  • Très élevé : 96 à 100 (au lieu de 90 à 100)

À noter : la catégorie « Très élevé » s’appelait auparavant « Excellent », mais Apple l’a renommée pour harmoniser l’ensemble.

Les scores de sommeil sont disponibles sur tous les modèles d’Apple Watch compatibles avec watchOS 26, et sont consultables dans l’app Santé sur l’iPhone. L’idée derrière Score de sommeil est d’offrir une vision globale de la qualité de vos nuits, afin de vous aider à repérer les habitudes qui peuvent influencer votre sommeil.

Reçu hier — 4 novembre 2025 MacG.co

La gamme M5 pourrait bien avoir son Ultra, pour le Mac Pro et le Mac Studio

4 novembre 2025 à 23:10

La gamme Ultra des puces Apple, c'est un peu compliqué. Ce système sur puce qui combine deux puces Max grâce à une liaison propriétaire (et rapide) a été proposé dans le Mac Studio pour la première génération (M1 Ultra) et dans le Mac Studio et le Mac Pro avec la seconde version (M2 Ultra). Alors que personne ne l'attendait, la variante M3 Ultra a été proposée dans le Mac Studio… à un moment où Apple était déjà passé aux puces M4. En l'état, il ne semble donc pas y avoir de puce M4 Ultra, mais les rumeurs sur la puce M5 Ultra, elles, sont déjà là.

Le logo. Montage MacGeneration.

C'est Mark Gurman de Bloomberg qui évoque cette variante dans un article consacré essentiellement au MacBook d'entrée de gamme qui devrait arriver en 2026.

Apple sortirait bien un MacBook « low-cost » en 2026 à un tarif très attractif

Apple sortirait bien un MacBook « low-cost » en 2026 à un tarif très attractif

Pour lui, la gamme M5 va donc accueillir une puce Pro, avec un Mac mini et des MacBook Pro, une puce Max — dans le Mac Studio et les MacBook Pro — mais aussi une puce Ultra. Elle devrait animer encore une fois le Mac Studio et surtout permettre le retour du Mac Pro. Car s'il est encore en vente, le plus onéreux des Mac (8 300 € en prix de base) est encore animé par une puce M2 Ultra. Et même si elle ne démérite pas, elle a été dépassée par la puce M3 Ultra du Mac Studio sur le nombre de cœurs (tant sur le CPU que le GPU) et est largement en retrait face à une puce M4 ou M5 dans certains domaines et sur les tâches qui ne sont pas capables d'exploiter ses vingt-quatre cœurs.

le Mac Pro aurait bien besoin d'une nouvelle puce. Image MacGeneration.

Avec les nouveautés des puces M5, comme la prise en charge du PCI-Express 5.0 et les innovations ajoutées au fil des années — ray tracing, mémoire vive plus rapide, accélération IA sur le GPU, etc. —, un Mac Pro doté d'une puce M5 Ultra pourrait réellement devenir une vitrine technologique, alors que la version actuelle a un peu perdu de son mojo sur ce point.

Le MacBook Air M2 est à son prix le plus bas sur Amazon, avec 16 Go de RAM

5 novembre 2025 à 14:10

Mise à jour le 5 novembre 14:10 : Le prix du MacBook Air M2 continue de dégringoler : on peut l’obtenir pour 773 € en ce moment chez Cdiscount. Il faudra pour cela entrer le code POMME25 à l’étape du paiement. Il s’agit de la version 256 Go et avec 16 Go de RAM. La machine est vendue et expédiée par Cdiscount. Ne traînez pas trop, car rien n’indique jusqu’à quand l’offre restera en ligne.

Article original : Si Apple a diminué récemment le prix du MacBook Air M4 13 pouces, qui est passé à 1 099 €, il n'y a pas encore de Mac portable réellement low cost dans la gamme… du moins pas chez Apple directement. En effet, de nombreux revendeurs proposent encore le MacBook Air M2 à la vente, dans sa variante dotée de 16 Go de RAM et de 256 Go de stockage. Et Amazon propose même une (petite) réduction : il est à 798 €, son prix le plus bas chez Amazon1.

Le MacBook Air M2 en version Minuit. Image MacGeneration

La machine a été lancée en 2022 à 1 500 € (avec 8 Go de RAM), et c'est un ordinateur portable toujours performant, très autonome et silencieux, contrairement aux MacBook Pro M5, par exemple. Le MacBook Air M4 a évidemment un système sur puce plus moderne et plus performant, mais la puce M2 ne démérite pas. C'est la version noire (Minuit) qui est proposée à ce prix, et elle n'a qu'un défaut : elle est (très) sensible aux traces de doigts. Mais pour le reste, le MacBook Air M2 reste un excellent appareil, surtout à ce prix.

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l'air moderne


  1. Soyons honnêtes : il est depuis quelques semaines à 799 €, mais ça reste une bonne affaire souvent méconnue.  ↩︎

L'Apple Watch va perdre une fonction à cause de l'Union européenne et du DMA

4 novembre 2025 à 21:21

C'est un mouvement assez rare pour être signalé, même si ce n'est pas une première : avec watchOS 26.4 et iOS 26.4, une des fonctions de l'Apple Watch va être bridée en Europe. Jusqu'à maintenant, les contraintes du DMA de l'Union européenne avaient empêché les appareils de recevoir certaines nouvelles fonctions, mais Apple n'en avait pas encore supprimé pour cette raison. Dans le cas présent, c'est la connexion automatique aux réseaux Wi-Fi de la montre d'Apple qui pose un souci.

DMA : Apple explique pourquoi l

DMA : Apple explique pourquoi l'iPhone est privé de certaines nouveautés

Le problème est bien expliqué par Numerama, qui a été contacté par Apple sur le sujet. L'Union européenne, avec le DMA, veut qu'Apple partage l'historique des connexions Wi-Fi avec d'autres appareils et des développeurs tiers. Actuellement, cette fonction est réservée à l'Apple Watch : elle se connecte automatiquement au même réseau que votre iPhone, sans manipulations particulières. La demande de l'Europe pose des soucis liés à la vie privée, selon Apple, et la marque a probablement raison. En permettant à un fabricant d'accessoires1 d'accéder à l'historique des connexions (et à la connexion en cours), il pourrait en profiter pour vous localiser et donc obtenir des informations pour vous proposer de la publicité ciblée, ou tout simplement enregistrer vos déplacements.

L'Apple Watch se connecte aux réseaux Wi-Fi automatiquement, via l'iPhone. Image Apple.

Visiblement, la solution d'Apple n'est donc pas de développer une solution (potentiellement compliquée) pour protéger votre vie privée dans ce cas précis, mais de supprimer la fonction de l'Apple Watch pour les utilisateurs qui sont dans l'Union européenne. En ne proposant pas la fonction dans nos contrées, elle ne devra pas être ouverte aux acteurs tiers, CQFD. Un raisonnement un peu absurde, il faut l'admettre, mais qui garde une certaine logique.

L'Apple Watch demandera probablement une confirmation manuelle

Dans la pratique, l'Apple Watch devrait donc perdre la possibilité de se connecter automatiquement, mais pas celle de se connecter. Il est probable qu'Apple ajoute une confirmation manuelle pour se connecter au même réseau Wi-Fi que l'iPhone, sans que ce soit automatique. Il est possible d'imaginer que l'iPhone affichera simplement une alerte dès que l'Apple Watch sera active pour qu'elle puisse accéder au réseau Wi-Fi auquel l'iPhone est connecté, sans devoir taper la clé WPA sur le petit écran de la montre. C'est une solution déjà employée pour partager le mot de passe d'un réseau Wi-Fi : il s'agit d'une simple confirmation sur l'écran de l'iPhone.

Une solution pourrait être un message de ce type. Image Apple.

Bien évidemment, comme pour beaucoup de limites qu'Apple a mises en place à cause du DMA — qu'elles soient justifiées ou pas —, les réponses de l'Union européenne pourraient amener des changements dans le futur. Pour le moment, c'est essentiellement une menace qui est là pour faire réagir le public, qui va évidemment dans le sens d'Apple : la société n'apprécie pas les contraintes imposées par le DMA, ce n'est pas un secret.

DMA : Apple attaque la Commission européenne en justice

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  1. Totalement au hasard, les lunettes connectées de Meta, par exemple.  ↩︎

Apple sortirait bien un MacBook « low-cost » en 2026 à un tarif très attractif

4 novembre 2025 à 19:57

Apple pourrait lancer l’année prochaine un tout nouveau MacBook dont le principal argument serait son prix, puisqu’il pourrait couter bien moins que 1 000 $. Si ça vous dit quelque chose, c’est normal : des rumeurs à ce sujet circulent depuis plusieurs mois, mais pour la première fois Mark Gurman vient les appuyer avec ses sources.

Le MacBook 12" sorti en 2015. Image MacGeneration.

D’après le journaliste de Bloomberg, ce nouvel ordinateur portable « low-cost » — ce sont ses mots — sera avant tout destiné aux usages légers et ciblera en cela les étudiants, les entreprises et les utilisateurs occasionnels. Apple n’aurait pas peur que cette machine cannibalise quelques ventes d’iPad. Portant le nom de code J700, l’ordinateur serait actuellement en phase de test en interne et en préproduction chez des sous-traitants. Sa sortie serait prévue au premier semestre 2026.

Pour atteindre un tarif bien inférieur à 1 000 $ sans pour autant rogner sur ses marges qui lui sont si chères, Apple miserait sur des composants plus économiques : un écran LCD de moindre qualité ainsi qu’un système sur puce tiré d’un iPhone. L’écran serait plus petit que celui du MacBook Air et le design global tout nouveau, ce qui laisse espérer une machine aussi compacte que le MacBook 12" du milieu des années 2010.

Toujours d’après Mark Gurman, les essais internes ont montré que la puce d’iPhone en question (il ne précise pas laquelle, mais il pourrait s’agit de l’A18 Pro des iPhone 16 Pro) offre de meilleures performances que le MacBook Air M1. Ce dernier reste d’ailleurs vendu autour de 700 $ chez certains revendeurs américains. En France, l’entrée de gamme chez les revendeurs est aujourd’hui représentée par le MacBook Air M2 à 799 €, alors que la gamme officielle d’Apple commence avec le MacBook Air M4 à 1 099 €.

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

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MacBook : jusqu’où Apple ira-t-elle pour casser les prix ?

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Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

4 novembre 2025 à 19:26

Apple l'a annoncé, la traduction en direct qui est proposée depuis iOS 26 avec les AirPods Pro 2, AirPods Pro 3 et AirPods 4 (avec réduction de bruit) va finalement arriver en Europe. Elle sera activée avec la version 26.2 d'iOS, dont la première version bêta vient de sortir.

La traduction en direct. Image Watchgeneration.
Apple met en ligne les premières bêtas pour macOS Tahoe 26.2, iOS 26.2 et les autres

Apple met en ligne les premières bêtas pour macOS Tahoe 26.2, iOS 26.2 et les autres

Cette fonction permet de traduire ce que prononce votre interlocuteur, grâce à Apple Intelligence. Elle nécessite un iPhone compatible (dès l'iPhone 15 Pro) et des AirPods compatibles. Nous avons pu la tester avec des AirPods qui ne venaient pas d'Europe, mais Apple va donc activer la fonction dans l'Union européenne dans quelques semaines.

On a testé la traduction en direct des AirPods : vraiment utile pour franchir la barrière de la langue ?

On a testé la traduction en direct des AirPods : vraiment utile pour franchir la barrière de la langue ?

Mise à jour : Numerama, qui a eu des informations sur le sujet par Apple, indique que le fonctionnement est le même que dans d'autres pays, et qu'il est déjà possible de tester la fonction avec la version bêta d'iOS 26.2. La fonction nécessite donc de télécharger les modèles de langage nécessaires (en fonction des langues) et de disposer du matériel nécessaire.

Selon nos confrères, le retard de la fonction est lié au fait qu'Apple a dû développer des API pour permettre aux développeurs tiers d'accéder aux mêmes fonctions. Une nouvelle API devrait permettre aux applications d'accéder aux microphones des AirPods et de l'iPhone, ainsi qu'aux haut-parleurs des deux appareils simultanément, pour une boucle fermée adaptée à ce type de traitement. La recopie de l'iPhone, elle, n'est toujours pas disponible en Europe, et Apple a indiqué ne pas encore avoir trouvé de solutions pour satisfaire l'Union européenne.

Dans son communiqué, Apple explique que « le lancement de la fonctionnalité de Traduction en direct sur les AirPods a été retardé pour les utilisateurs résidant dans l’UE en raison des travaux d’ingénierie supplémentaires nécessaires pour se conformer aux exigences du règlement sur les marchés numériques (DMA). ». Une réponse nettement plus consensuelle et modérée que celle envoyée par la marque à nos confrères de Numerama : « (...) nous sommes déçus d’avoir dû retarder son lancement afin d’effectuer des travaux d’ingénierie supplémentaires pour nous conformer aux règles de la Commission européenne qui exigent qu’Apple fournisse à d’autres entreprises un accès immédiat à notre technologie. Nous restons profondément préoccupés par le fait que l’interprétation agressive de ses règles par la Commission européenne mette les utilisateurs en danger et nuise à l’innovation. »

Apple met en ligne les premières bêtas pour iOS 26.2 et les autres (sauf macOS Tahoe)

4 novembre 2025 à 19:09

C'est un peu la tradition : quand une version finale sort - comme hier avec iOS 26.1, macOS 26.1 et les autres -, Apple propose rapidement la version bêta de l'itération suivante. Et comme Apple a unifié la numérotation de ses systèmes, la version 26.2 d'iOS, iPadOS, watchOS ou visionOS est là, dans sa première bêta.

Mise à jour : Nous avons mis en ligne un peu rapidement l'actualité : Apple propose cette bêta 26.2 pour la majorité des systèmes d'exploitation sauf celui des Mac. macOS Tahoe 26.2 n'est pas (encore) en ligne.

La bêta 1 d'iOS 26.2.
iOS 26.1, iPadOS 26.1 et watchOS 26.1 sont désormais disponible avec une option pour atténuer Liquid Glass

iOS 26.1, iPadOS 26.1 et watchOS 26.1 sont désormais disponible avec une option pour atténuer Liquid Glass

La version 26.1, et là encore c'est une tradition, était là pour corriger les errements d'une nouvelle version d'un système d'exploitation. Elle permet par exemple de réduire les effets liés à Liquid Glass, apparu avec iOS 26 et les autres. La version 26.2, elle, ne devrait pas amener de nouvelles fonctions importantes, mais corriger des bugs et préparer les variantes suivantes.

Apple tend en effet à ajouter des fonctions avec les versions .3 ou .4, qui arriveront probablement début 2026. La mise à jour de Siri n'est pas attendue avant 2026, par exemple, et Apple ne devrait ajouter les émojis du yéti, du coffre au trésor ou du trombone que dans une des futures versions.

macOS 26.1 améliore son gestionnaire de presse-papier en permettant de conserver l’historique pendant 7 jours

4 novembre 2025 à 18:30

macOS 26 a renforcé Spotlight, le moteur de recherche du Mac, pour lui ajouter notamment un gestionnaire de presse-papier. Grâce à lui, tout ce que vous copiez sur votre ordinateur sera stocké par Spotlight et ajouté à un historique qui peut être recherché par la suite. C’est une fonctionnalité très pratique pour copier plusieurs éléments en même temps et les exploiter ensuite dans un autre contexte, ou alors pour retrouver une information que vous aviez copiée quelques heures auparavant. Jusque-là, Apple nettoyait néanmoins l’historique de son presse-papier après huit heures seulement, ce qui est court face à la concurrence.

macOS 26.1 a ajouté cette option pour prolonger, ou au contraire réduit, la durée de l’historique du presse-papier. Image MacGeneration.

macOS 26.1, sortie hier soir en version finale, améliore cette fonctionnalité en ajoutant un contrôle sur la durée de l’historique. Par défaut, on reste à huit heures comme avant. En option, on peut choisir de réduire la durée pour ne garder l’historique de presse-papiers que pendant trente minutes ou au contraire de l’allonger pour maintenir les éléments préalablement copiés pendant 7 jours. Apple ne propose que ces trois options pour le moment, on ne peut pas aller plus loin en gardant l’historique plus longtemps.

Si vous voulez changer le paramètre, ouvrez l’app Réglages Système de macOS 26.1, puis la section dédiée à Spotlight dans la barre latérale de gauche. Faites défiler la vue à droite jusqu’à la fin, pour voir les réglages de l’historique du presse-papier. C’est aussi ici que vous pourrez activer la fonctionnalité, puisqu’elle reste désactivée par défaut et doit être mise en place à la demande de l’utilisateur. Ceci fait, vous verrez la liste défilante avec les trois durées actuellement proposées. Un bouton permet aussi d’effacer immédiatement tout l’historique.

Avec cette option, Apple répond à une des critiques à l’encontre de sa fonctionnalité et s’approche des gestionnaires de presse-papier dédiés. Sans les égaler, puisque l’on a souvent des options pour conserver les données bien plus longtemps, comme un mois, voire plus encore. C’est probablement un choix assumé, que l’on retrouve à travers tout Spotlight dans macOS Tahoe. L’outil se rapproche des lanceurs multitâches comme Raycast, sans aller aussi loin. C’est une bonne porte d’entrée, avant éventuellement de choisir un outil plus puissant et plus complet.

Aperçu de Spotlight dans macOS Tahoe : le lanceur idéal pour débuter ?

Aperçu de Spotlight dans macOS Tahoe : le lanceur idéal pour débuter ?

Parmi les fonctionnalités qui manquent au gestionnaire de presse-papiers de macOS Tahoe, il y a la possibilité d’accéder à l’historique avec un raccourci clavier global. Par défaut, il faut d’abord activer Spotlight avec son raccourci, puis utiliser le raccourci ⌘’ pour accéder à l’historique. Néanmoins, Supercharge propose un raccourci direct et s’il ne fonctionnait pas très bien pour moi initialement, le développeur a mis à jour son app depuis et tout est rentré dans l’ordre. Si vous ne voulez pas aller jusqu’à l’app dédiée au presse-papiers, cela peut être un bon intermédiaire.

Supercharge tente de corriger un des défauts de l’historique du presse-papiers intégré à macOS Tahoe

Supercharge tente de corriger un des défauts de l’historique du presse-papiers intégré à macOS Tahoe

Free TV : l’accès aux programmes de TF1 et France TV bridé pour calmer les chaînes

4 novembre 2025 à 18:03

Le coup de pression de TF1 et France Télévisions aura fait son effet. Deux semaines après le lancement de son ambitieux service de télévision, Free a discrètement modifié l’accès au replay des programmes des deux groupes.

Tous les programmes en replay de France Télévisions sont désormais réservés à la formule Free TV+.

Les chaînes en direct de France Télévisions (France 2, France 3, France 4…) restent accessibles dans l’offre gratuite Free TV, mais le replay et la diffusion en 4K font désormais partie de la formule payante Free TV+, comme le rapporte Univers Freebox.

Quant aux chaînes du groupe Bouygues (TF1, TMC, TFX…), elles sont toujours disponibles en direct dans la formule Free TV+, mais tout le replay a disparu pour les abonnés à l'offre individuelle à 0,99 €/mois pendant un an puis 5,99 €/mois (les abonnés Free avec télé incluse y ont toujours droit). Pour regarder en différé Star Academy, La villa des cœurs brisés ou encore 90’ Enquêtes, il faut donc passer par l’application TF1+ ou une autre plateforme avec une offre payante, comme Molotov ou l’app Canal+.

Ce revirement intervient après le tollé provoqué par le lancement surprise de Free TV. TF1 et France TV avaient dénoncé l’intégration de leurs programmes sans accord préalable. Les deux groupes arguaient que leurs contrats de distribution passés avec Free portaient uniquement sur OQEE, un service réservé aux abonnés Free, alors que son successeur Free TV vise un public bien plus large.

Free lance Free TV, une offre de télé gratuite disponible pour tous

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Comment regarder les chaînes de télé sur l’Apple TV : toutes les apps et offres disponibles

Comment regarder les chaînes de télé sur l’Apple TV : toutes les apps et offres disponibles

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

4 novembre 2025 à 17:15

Nous en parlions il y a quelques semaines, le prix de la mémoire vive (et celui de la mémoire flash) est en très forte hausse actuellement, de l'ordre de 170 % sur le prix des composants. Et ce n'est visiblement pas près de s'arrêter.

De la mémoire vive SK Hynix.

Le premier point à comprendre, c'est comment fonctionne ce marché. Les fabricants de puces de mémoire vendent des puces, dont le prix a justement augmenté assez fortement ces dernières semaines. Ensuite des fabricants de barrettes (qui peuvent être les mêmes que ceux qui fabriquent les puces) les intègrent. Puis les barrettes sont soit intégrées dans des ordinateurs, soit vendues seules. Cet enchaînement implique toujours un délai entre la hausse de la mémoire et le prix des barrettes chez votre revendeur préféré, mais elle est bien visible depuis quelques semaines.

Des hausses prévues sur la mémoire flash, les disques durs et la mémoire vive

Des hausses prévues sur la mémoire flash, les disques durs et la mémoire vive

Si vous prenez un produit assez standard, un kit de deux barrettes de DDR5-4800, d'une capacité de 32 Go, il est affiché actuellement à environ 120 €. Si vous remontez quelques mois en arrière, il était vendu à peine 80 €. La différence est même plus importante pour de la mémoire rapide, comme de la DDR5-6000 : un kit vendu 160 € actuellement se trouvait pour moins de 100 € il y a quelques semaines. La hausse touche en effet plus durement les versions haut de gamme, généralement plus récentes : les puces sont plus onéreuses et les fabricants ont moins de stocks à écouler.

Deux barrettes de DDR5 Crucial.

Une hausse qui ne touche pas que les produits finis : MiniMachines rapporte que Minisforum, un fabricant de mini PC, augmente ses prix à cause de la hausse de la mémoire vive. Car là aussi, les petits fabricants sont plus touchés que les gros, à cause d'une particularité du marché de la mémoire : les contrats d'approvisionnement.

Samsung ne prend plus de contrats

Dans le monde de la mémoire vive et de la mémoire flash, les grands fabricants de PC (HP, Lenovo, Dell, etc.) signent habituellement des contrats avec les fabricants de mémoire, pour s'approvisionner à un prix fixe sur une durée déterminée. C'est une solution qui permet d’éviter les hausses inattendues (par exemple liée à un problème dans une usine) mais qui empêche aussi de profiter des éventuelles baisses. Mais pour les fabricants, c'est intéressant, car ils peuvent anticiper les coûts.

Et ce système est en train de craquer : comme nous sommes dans une période où la demande est extrêmement forte à cause de l'IA (et en partie à cause des smartphones), Samsung a décidé de ne plus prendre de contrats de ce type, selon DigiTimes. Un choix qui a évidemment un impact sur le prix des appareils qui intègrent de la mémoire vive — PC portables, smartphones, etc. — en grande quantité, avec un effet secondaire gênant. Comme les fabricants de produits finis ne peuvent pas obtenir un prix fixe et que le cours de la mémoire est volatile, ils utilisent une estimation artificiellement élevée, pour éviter de perdre de l'argent, ce qui augmente le prix des appareils dans les étals.

Samsung vend de la LPDDR5X, mais aussi d'autres types de mémoire.

Compte tenu de la demande actuelle dans le monde de l'IA et de l'arrivée des fêtes, qui amènent souvent des pics de ventes sur les produits finis, les hausses ne sont donc pas terminées. Et si d'autres constructeurs suivent la voie de Samsung, le marché de la mémoire pourrait être totalement désorganisé.

Le cas Apple

Le cas d'Apple est un peu particulier. Dans le domaine de la mémoire flash, Apple utilise des puces propriétaires, dont le prix est nettement plus élevé que la moyenne. C'est aussi en partie le cas (dans une moindre mesure) pour la mémoire vive : la société est moins touchée par les variations de l'offre et la demande car elle emploie des puces peu courantes. Le dernier MacBook Pro M5, par exemple, intègre de la mémoire LPDDR5X-9600, récente, dans un format compact, avec l'équivalent de plusieurs puces de DDR5 classiques empilées.

On peut voir les deux puces de LPDDR4X sur la droite du système sur puce M1.

Et puis il faut bien avouer que même si le prix de la DDR5 en barrette explose, il reste assez loin de ce qu'Apple facture. Sur un MacBook Pro M5, le passage de 16 à 32 Go de RAM est par exemple facturé 500 €. Même en partant du principe que la LPDDR5X rapide est plus onéreuse au départ que la DDR5 classique, il faudrait une hausse bien plus forte pour que le prix de la mémoire s'approche de celui facturé par Apple… en supposant que la société ne modifie pas ses prix.

WhatsApp enfin disponible sur Apple Watch

4 novembre 2025 à 16:47

Utilisateurs de WhatsApp, réjouissez-vous : vous pouvez enfin avoir vos affaires de famille, vos blagues entre potes et les messages de votre copro’ au poignet. Vous l’avez compris, WhatsApp est maintenant disponible sur Apple Watch.

Image WatchGeneration

Comme la bêta sortie récemment l’avait montré, cette application offre les fonctions essentielles. On peut parcourir la liste de conversations et lire les messages en entier, même les plus longs. On peut aussi y répondre par texte, dictée ou message vocal, ainsi que réagir avec un emoji d’un simple appui prolongé. L’application présente par ailleurs les notifications d’appel, pour savoir qui appelle sans regarder son iPhone. Le tout avec une interface qui reprend les codes de watchOS, comme l’indicateur de connexion (synchro ou perte de lien avec l’iPhone).

Cette app, qui demande watchOS 10 au minimum (Apple Watch Series 4 au moins), reste dépendante de l’iPhone. Pour l’instant, impossible de laisser son smartphone à la maison et de répondre à ses messages uniquement depuis la montre.

En l’espace de quelques mois, WhatsApp a fait de grandes avancées dans l’écosystème Apple. En mai, l’iPad a enfin eu droit à sa propre application. Aujourd’hui, c’est donc l’Apple Watch qui est servie. Entre-temps, la mouture Mac a été améliorée, sans oublier bien sûr la version iPhone toujours aussi centrale. Ne manque plus qu’une version Apple TV (eh oui, c’est possible techniquement depuis quelques années) et Vision Pro.

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