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Reçu aujourd’hui — 10 novembre 2025 MacG.co

iPhone Air : Apple aurait déjà stoppé la production et repoussé son successeur

10 novembre 2025 à 20:53

Ça sent le sapin pour l’iPhone Air. Selon The Information, Apple aurait repoussé le successeur de son téléphone ultra-fin suite aux ventes décevantes du premier modèle. Il ne sera donc pas dévoilé à l’automne prochain comme c’était initialement prévu, et aucune nouvelle date n'a été fixée. Apple aurait déjà fortement réduit la production de la première version, et s’apprêterait à l’arrêter.

L’iPhone Air. Image Apple

Le but initial était de présenter une seconde version lors du keynote de septembre prochain. Connue en interne sous le nom de code V62, cette révision devait être encore plus légère et avec une plus grosse batterie. Une chambre à vapeur était envisagée afin d’améliorer le refroidissement de l’appareil. Il faudra attendre avant de mettre la main dessus : les dirigeants d'Apple ont informé les ingénieurs et les fournisseurs qu'ils retiraient ce modèle du calendrier sans donner de nouvelle date de sortie. Une décision rare, voire sans précédent selon des anciens d'Apple.

L’iPhone Air a reçu un accueil critique mitigé. Si les testeurs ont loué son design innovant, les compromis restent nombreux. Le téléphone a la plus faible autonomie de la cuvée 2025 et n’embarque qu’un unique capteur photo. Il ne dispose que d’un seul haut-parleur et est vendu plus cher que l’iPhone 17 standard, qui n’a aucun de ces défauts.

Face au manque d’intérêt des clients, la production de l’iPhone Air actuel serait sur la fin. Foxconn n’aurait plus qu’une chaîne de production et demie dédiée à ce modèle, qu’elle aurait prévu d’arrêter d'ici la fin du mois. Luxshare, l'autre entreprise qui assemble l'appareil, a cessé toute fabrication à la fin octobre. En face, les deux géants gardent des dizaines de lignes pour des modèles plus vendus comme l'iPhone 17 Pro.

Apple n’avait dédié que 10 % de sa production à l’iPhone Air, un plan visiblement beaucoup trop optimiste. Elle se retrouverait désormais avec trop de stocks sur les bras, ce qui se traduit par de nombreuses remises chez les revendeurs. Si le futur du produit semble bien sombre, un employé estime que l’iPhone Air 2 pourrait arriver à l’automne 2027 au côté des iPhone 18 et 18e.

Apple supprime deux applications de rencontres gay en Chine

10 novembre 2025 à 20:26

Apple a supprimé deux des principales applications de rencontres gay de l’App Store chinois. L'entreprise a confirmé que la démarche faisait suite à une demande directe du gouvernement auprès de Wired, qui rapporte que les apps sont toujours utilisables sur les smartphones où elles sont installées. Les deux programmes ont également disparu de plusieurs boutiques Android.

Image Pixabay/MacGeneration

Les applications en question sont Blued et Finka, deux des plateformes de rencontres gay les plus populaires en Chine. Si l’homosexualité a été décriminalisée en Chine dans les années 90, le Parti communiste fait monter la pression depuis quelques années sur la communauté LGBTQ+. Plusieurs grandes applications de rencontres dédiées sont déjà bloquées en Chine : Grindr a par exemple été retirée de l'App Store chinois en 2022.

Blued avait 49 millions d’utilisateurs inscrits et plus de 6 millions d’usagers mensuels en 2020. La maison mère avait racheté Finka, son principal concurrent, la même année. Si ce retrait semble définitif, le sort de telles apps reste imprévisible. Blued a brusquement fermé ses inscriptions au mois de juillet sans donner de justification, avant de les réouvrir à la mi-août. L’app a une déclinaison internationale appelée HeeSay, populaire dans certains pays d’Asie du Sud et du Sud-Est (Inde, Pakistan, Philippines).

Capture d’écran de la page App Store de Blued, désormais désactivée. Image iGeneration

« Nous respectons les lois des pays dans lesquels nous opérons. Conformément à une décision de l'Administration chinoise du cyberespace, nous avons retiré ces deux applications de la boutique en ligne chinoise uniquement », a déclaré un porte-parole d'Apple dans un e-mail. La marque a ajouté que ces applications n'étaient plus disponibles dans d'autres pays depuis un certain temps. « Au début de l'année, le développeur de Finka a décidé de retirer l'application des boutiques en ligne hors de Chine, et Blued n'était disponible qu'en Chine ».

Ce n’est pas la première fois qu’Apple adapte ses valeurs pour rester sous le bon œil du Parti communiste. On sait que l’arrivée d’Apple Intelligence a été ralentie par le besoin de mettre en place une censure à la racine des modèles d’IA. Apple a supprimé tout un tas d’applications portant sur des sujets controversés, fait en sorte de cacher le drapeau taïwanais de ses systèmes et limité l’utilisation d’AirDrop avec des inconnus à 10 minutes dans la foulée des manifestations de Hong-kong.

tvOS 26.2, encore en bêta, permet de créer un profil sans compte Apple et des profils pour les enfants

10 novembre 2025 à 19:20

La version bêta de tvOS 26.2 amène deux nouveautés intéressantes pour ceux qui partagent un téléviseur. La première permet de créer un profil utilisateur sans compte Apple, ce qui est encore obligatoire avec tvOS 26.1. Un utilisateur sans compte Apple ne pourra évidemment pas télécharger des applications — sauf a priori en se connectant temporairement — mais ça reste une solution pratique pour permettre à une personne d'utiliser AirPlay (par exemple) sans qu'elle puisse accéder à l'App Store de l'Apple TV. Les apps déjà installées, elles, restent visiblement accessibles.

Il est possible de créer un utilisateur sans compte Apple. Image Consomac.

Cette fonction amène aussi une seconde nouveauté intéressante : la possibilité de créer un profil pour un enfant, avec des restrictions d'accès automatisées. Actuellement, il est possible de le faire, mais en utilisant les fonctions de partage familial, avec des restrictions gérées par le compte principal d'une famille.

Avec tvOS 26.2, il est donc possible de créer un profil pour un enfant, et sans compte Apple. Les restrictions de base permettent de directement bloquer certains contenus en fonction de l'âge, comme le montrent nos confrères de Consomac.

Les restrictions pour un enfant. Image Consomac.

Une classification assez large

Pour les séries TV, Apple propose plusieurs paliers : tout public, déconseillé aux moins de 10 ans, de 12 ans, de 16 ans ou un accès à toutes les séries. Pour les films, les limites sont les mêmes, avec en plus un réglage pour les films sans classification. Les réglages dépendent des pays : les classifications européennes diffèrent de celles employées aux États-Unis, par exemple.

Les restrictions françaises. Image Consomac. Montage iGeneration.
Les américaines. Image MacRumors.

Wi-Fi 7 ou 6G pour la bande des 6 GHz : l'Europe doit choisir

10 novembre 2025 à 18:30

Si vous avez un peu suivi le fonctionnement du Wi-Fi 7 (et 6E), vous connaissez peut-être la bande des 6 GHz. Elle permet d'améliorer les performances des réseaux Wi-Fi, car les bandes classiques — 2,4 GHz et 5 GHz — sont saturées dans certaines zones. Mais cette bande des 6 GHz est aussi convoitée par les opérateurs de téléphonie mobile, qui voient des avantages dans cette bande de fréquence. Orange et Nokia, par exemple, ont montré récemment qu'elle était intéressante pour de la 5G, et la future 6G devrait aussi en profiter.

Une antenne 6 GHz. Image Orange.
Orange fait des essais de 5G dans la bande des 6 GHz, et les résultats sont intéressants

Orange fait des essais de 5G dans la bande des 6 GHz, et les résultats sont intéressants

Un problème européen

Actuellement, la question de la bande des 6 GHz est compliquée. Aux États-Unis, la bande en question est dédiée au Wi-Fi, avec 1 200 MHz du spectre (de 5,925 à 7,125 GHz). C'est une valeur élevée, qui permet à la technologie de bien fonctionner, sans que les canaux se chevauchent. En Europe (et en France), la bande des 6 GHz est utilisable depuis fin 2021 mais avec seulement 480 MHz (de 5,945 à 6,425 GHz), ce qui est dans certains cas insuffisant. Il est par exemple impossible d'avoir deux liaisons avec des canaux de 320 MHz qui ne se chevauchent pas (quand les appareils ne sont pas bridés à 160 MHz).

La partie qui pose des soucis dans nos contrées est la partie haute, comme l'explique Next, soit celle comprise entre 6,425 et 7,125 GHz. Les 700 MHz en question attisent en effet la convoitise des opérateurs de téléphonie mobile, mais aussi de la Wi-Fi Alliance, qui gère la norme du même nom.

Cette Livebox 7 se passe de la bande des 6 GHz. Image Orange.

Le principal problème, c'est que l'attribution des fréquences ne semble pas aller vers un compromis. Pour le moment, les scénarios impliquent soit l'attribution exclusive aux réseaux Wi-Fi, soit aux réseaux de téléphonie mobile, mais pas un partage. C'est une solution qui n'a pas été envisagée car si sur le papier la bande permet une séparation assez simple, la pratique n'est pas aussi évidente. En théorie, un réseau Wi-Fi en intérieur (de faible puissance) ne devrait pas perturber un réseau cellulaire qui émet plus fort en extérieur, et le fait que la bande des 6 GHz pénètre mal les bâtiments devrait permettre de séparer les deux technologies. Dans la pratique, les utilisateurs tendent à employer le réseau cellulaire en intérieur, et donc un partage avec le Wi-Fi pourrait réduire largement les performances ou empêcher la connexion.

Une bataille rangée se prépare donc entre les opérateurs de téléphonie et les adeptes du Wi-Fi. Mais certains pays ont déjà pris une décision, comme l'Allemagne : le ministère fédéral de la Transformation numérique et de la Modernisation de l'administration veut réserver la bande à la téléphonie. De même, Orange a visiblement pris une décision depuis un moment, entre les tests de la 5G dans cette bande de fréquence et l'abandon de la bande des 6 GHz dans ses Livebox. De nombreux opérateurs européens ont d'ailleurs publié une lettre ouverte sur le site de la GSMA, qui explique que la bande des 6 GHz est cruciale pour le futur de l'Europe dans ce domaine, selon eux. Ils mettent notamment en avant le fait que la bande inférieure des 6 GHz est déjà attribuée au Wi-Fi, mais qu'elle est peu utilisée… en partie parce qu'une partie des acteurs (comme Orange) ne l'utilise pas.

Livebox 7 Wi-Fi 7 sans 6 GHz : un retour en arrière en matière de performances ?

Livebox 7 Wi-Fi 7 sans 6 GHz : un retour en arrière en matière de performances ?

La CEPT (Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications) ne devrait pas prendre de décision avant juillet 2027 selon nos confrères, mais la bande devrait être à l'ordre du jour de la prochaine réunion du (RSPG) (Radio Spectrum Policy Group), qui va se tenir le 12 novembre.

Quel tout nouveau produit Apple attendez-vous le plus en 2026 ?

10 novembre 2025 à 17:16

L’année prochaine s’annonce particulière pour Apple et ses fans. L’entreprise soufflera ses cinquante bougies le 1er avril et devrait jalonner l’année de lancements inédits. Les habituelles mises à jour de Mac, d’iPhone, d’iPad et d’Apple Watch seront bien au rendez-vous, mais 2026 pourrait aussi marquer l’arrivée de produits très spéciaux.

Y aura-t-il aussi des nouveautés à la tête d'Apple, avec un John Ternus, responsable de l’ingénierie matérielle, qui semble en marche pour devenir le futur CEO ? Image Apple/MacGeneration.

Sept ans après le premier Galaxy Fold, Apple pourrait enfin dégainer un iPhone à écran pliant, un concept dont l’iPhone Air donne déjà un léger aperçu par sa finesse extrême. Le HomePod pourrait, lui, changer d’envergure avec l’intégration d’un écran. À défaut de pouvoir discuter avec Siri sans s’arracher les cheveux, on pourrait au moins piloter l’enceinte plus facilement grâce à une interface tactile.

Côté Mac, la gamme pourrait accueillir deux nouveautés majeures à ses deux extrémités. D’un côté, il y a ces rumeurs insistantes de MacBook « low-cost », une machine potentiellement autour de 700 € qui serait équipée d’une puce d’iPhone. De l’autre, un MacBook Pro entièrement repensé, qui franchirait plusieurs caps d’un seul coup : dalle OLED, écran tactile, connexion 5G et design aminci, rien que ça.

Alors, quel tout nouveau produit attendez-vous le plus ? On écarte volontairement les iPhone 17, iPad Air M4 et autres mises à jour de routine.

Une belle promotion sur un SSD externe de 2 To : moins de 140 €

10 novembre 2025 à 16:45

Amazon propose une réduction intéressante sur son SSD externe Amazon Basics. La version de 1 To, vendue habituellement un peu moins de 120 €, est en promotion à 87,66 €. Celle de 2 To, elle, est à 139,48 € au lieu d'environ 170 €.

Le SSD d'Amazon.

Dans les deux cas, il s'agit d'un SSD externe compact — 5,8 x 5,8 x 1 cm —, livré avec une housse et deux câbles (USB-C vers USB-C et USB-C vers USB-A). Amazon n'indique pas qui fabrique la mémoire ou le contrôleur (ce que, du reste, les autres fabricants ne détaillent que rarement) mais on apprend tout de même que le SSD est compatible USB 3.2 Gen 2x2. Cette norme permet un débit maximal de 20 Gb/s (environ 2 Go/s), une valeur assez élevée pour un SSD externe. Attention, les Mac, iPhone et iPad ne prennent pas en charge cette norme, et avec les appareils Apple, le SSD externe sera limité artificiellement à 10 Gb/s, soit un débit pratique de l'ordre de 1 Go/s.

Une housse et deux câbles. Image Amazon.

Dans la pratique, les deux variantes (1 To et 2 To) sont proposées avec une belle réduction, et même si Amazon ne fait pas partie du pré carré des grandes marques dans le domaine des SSD, les produits Amazon Basics offrent généralement un bon rapport qualité/prix. Pour se donner une idée, l'équivalent de ce SSD chez une marque spécialisée serait par exemple le Crucial X10. Un modèle vendu 115 € (1 To) ou 185 €.

Test du SSD externe Crucial X10, qui peut atteindre 8 To

Test du SSD externe Crucial X10, qui peut atteindre 8 To

La caméra avant de l’iPhone 2027 cachée sous son écran ?

10 novembre 2025 à 16:19

La caméra avant de l’iPhone 20271 pourrait être invisible, ou du moins quasiment imperceptible. Selon le leaker chinois Digital Chat Station, qui a parfois de bonnes infos, Apple veut en effet intégrer ce composant sous l’écran.

Devinez où se cache la caméra avant du OnePlus 7 Pro. Image iGeneration.

Avant d’en arriver là, l’iPhone 18 Pro pourrait déjà inaugurer une Dynamic Island plus petite, même si l’appareil photo frontal resterait visible à travers un trou dans l’écran. Apple masquerait d’abord les autres éléments du système TruDepth (projecteur de points, caméra infrarouge…), avant de s’attaquer à la caméra elle-même.

L’idée d’un capteur frontal placé sous l’écran revient régulièrement dans les rumeurs depuis des années. Pour Apple, ce serait l’ultime étape vers le rêve formulé depuis l’iPhone X : un écran parfaitement uniforme, sans aucune découpe.

Elle n’est pas sous l’écran, mais derrière l’écran, dans un module rétractable ! OnePlus n’a pas gardé longtemps ce système. Image iGeneration.

D’autres fabricants ont sauté le pas il y a bien longtemps, mais avec des résultats mitigés. Samsung a caché la caméra sous l’écran interne des Galaxy Z Fold3 à Fold6, avant de faire machine arrière sur le Fold7 en raison d’une qualité d’image trop dégradée. C’est dire la difficulté de bien réussir ce type d’intégration.


  1. La logique voudrait qu’il s’appelle iPhone 19, puisqu’il succédera à l’iPhone 18, mais Apple pourrait l’appeler iPhone 20 afin de souligner le vingtième anniversaire de son smartphone. Dans le doute, restons prudents.  ↩︎

Notices médicaments se refait une santé en passant au Liquid Glass et à SwiftUI

10 novembre 2025 à 15:52

Grosse mise à jour pour Notices médicaments : l’app a été réécrite en Swift UI et adopte au passage la nouvelle interface Liquid Glass d’iOS 26. Ce programme destiné aux patients liste les notices des médicaments commercialisés en France. Il a l’avantage de pouvoir être utilisé en mode hors-ligne.

La nouvelle interface. Image iGeneration

Notices médicaments permet d’accéder à plus de 12 000 notices avec une recherche par scan, d’indication de référents ou de génériques équivalents ainsi qu’un système de signets. L’utilitaire est bien intégré à l’écosystème Apple étant donné qu’il fonctionne avec Spotlight, qu’il est optimisé pour iPad et qu’il prend en charge la synchronisation entre les appareils.

La mise à jour apporte une recherche par nom plus souple, comprenant les approximations phonétiques ou les recherches par préfixe. L’app a gagné des effets de transparence et un historique sur la page d’accueil. Il est désormais possible de faire des recherches dans les notices affichées, ce qui n’était pas le cas auparavant.

Le système de scan se base sur les codes Datamatrix. Image iGeneration

Notices médicaments est donc une chouette boîte à outils développée par le français Simon de Bernard. Elle repose sur le contenu des notices mis à disposition par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et par l'Agence européenne des médicaments (EMA). Elle est téléchargeable gratuitement, mais un abonnement à 3 € par an est nécessaire pour voir les notices complètes. L’app fonctionne sur iOS 12.4 ou plus récente.

Les professionnels pourront se tourner vers Médicaments, qui repose sur la même base avec quelques éléments en plus, comme les interactions entre plusieurs traitements. Son développeur propose également une app permettant d’identifier des champignons, facturée 10 € en achat unique et habilement nommée Champignons.

Les premières puces de mémoire LPDDR6 annoncées, parfaites pour les Mac, iPhone et autres iPad

10 novembre 2025 à 15:45

Actuellement, Apple utilise de la mémoire LPDDR5 dans les Mac et les iPhone, après avoir utilisé de la LPDDR4 (notamment avec la puce M1). La prochaine génération de mémoire, la LPDDR6, est déjà sur les rails et Samsung va montrer les premières puces au CES 2026. Comme d'habitude, cette nouvelle mémoire devrait amener un gain sur la bande passante, mais qui restera léger au départ.

Samsung annonce plus ou moins ses premières puces. Image Samsung.

La mémoire en question atteint une fréquence de 10 700 MHz en équivalent SDRAM1, ce qui est assez faible dans l'absolu. La LPDDR5X peut déjà atteindre ces valeurs chez certains constructeurs, et Apple utilise de la LPDDR5-9600 (9 600 MHz) dans le MacBook Pro M5, ce qui est assez proche. Mais comme souvent, ce n'est que le début : les premiers Mac avec de la LPDDR5, les modèles M1 Pro et Max, se contentaient de 6 400 MHz. Avec l'évolution de la mémoire, on a donc atteint en quelques années une fréquence 50 % plus élevée. Par ailleurs, les rumeurs relayées par Hardware and co indiquent que la mémoire pourrait atteindre 14 400 MHz assez rapidement.

Dans le cas d'Apple, cette mémoire devrait probablement être intégrée rapidement. Comme la société développe ses puces, elle ne doit pas attendre qu'un de ses partenaires — comme Intel à l'époque — daigne se pencher sur une nouvelle technologie. Il est probablement un peu tôt pour espérer de la LPDDR6 avec les Mac équipés des (futures) puces M5 Pro ou Max, mais il est envisageable d'en voir avec une puce M6.

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Un autre changement pourrait aussi augmenter la bande passante : un passage sur une architecture 24 bits en interne, contre 16 bits avec la LPDDR5. Avec un bus de données plus large, Apple pourrait intégrer deux puces (comme sur les puces M5) mais avec un bus sur 192 bits au total, contre 128 bits actuellement. Un MacBook Pro avec une puce M6 pourrait par exemple avoir une bande passante de 256 Go/s avec de la LPDDR6-10700, contre 154 Go/s actuellement.

Il y a deux puces de LPDDR5 sur la puce M4, au centre. Image iFixit.

Enfin, le passage à la LPDDR6 serait aussi efficace sur les iPhone que les iPad, pour les mêmes raisons. Et comme toujours, les gains ne se limiteront a priori pas aux performances : la LPDDR6 devrait amener une diminution de la tension de fonctionnement, ce qui a un impact direct sur la consommation. Même si la mémoire n'est pas le composant le plus crucial dans ce domaine, il est toujours intéressant de réduire l'énergie nécessaire au fonctionnement des puces.

La LPDDR6 arrive enfin, parfaite pour les appareils Apple

La LPDDR6 arrive enfin, parfaite pour les appareils Apple


  1. La norme est d'utiliser une fréquence équivalente à celle d'une mémoire SDRAM pour la comparaison. La mémoire DDR6 fonctionne à des fréquences relativement faibles, mais transmet 64 bits par cycles.  ↩︎

Une version de Mac OS 8 perdue depuis presque 30 ans a été retrouvée et préservée

10 novembre 2025 à 13:15

Connaissez-vous les ordinateurs CHRP (ça se prononce chirp) ? Probablement pas : cette initiative d'IBM et Apple à la fin des années 90 a fait long feu. Elle devait permettre de créer des ordinateurs équipés d'un processeur PowerPC avec des composants et des interfaces logicielles standardisées, pour lutter contre les compatibles IBM, comme on disait encore à cette époque. Pratiquement trente ans plus tard, une version compatible de Mac OS 8 a été retrouvée.

Il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Au début des années 90, Apple avait effectué une transition des processeurs Motorola 68K vers les puces PowerPC, portées par IBM, Apple et Motorola. En plus des Power Macintosh, différents constructeurs proposaient des ordinateurs compatibles avec Mac OS (System 7.x) et équipés d'un processeur PowerPC, les fameux clones. Ces clones étaient généralement équipés d'une carte mère directement conçue par Apple, et d'une ROM Apple, un composant physique1 qui contenait une partie du code nécessaire pour faire fonctionner Mac OS.

Le projet CHRP

Le projet CHRP (Common Hardware Reference Platform) consistait à tenter de rendre cette ROM inutile, en standardisant les ordinateurs à base de PowerPC. Un système compatible CHRP aurait dû permettre de lancer Mac OS, mais aussi NetWare et d'autres systèmes. Apple avait donc développé une version de Mac OS adaptée. Son existence n'est pas une nouveauté : des versions bêta existent depuis des années, mais les trois disques retrouvés par Mac84 sont parfaitement démarrables. Le premier est une version compatible CHRP de Mac OS 7.6. Elle est pensée pour deux ordinateurs précis, les Motorola Viper et Cobra. Ce sont des tours à base de PowerPC, a priori développée avec Apple pour la prochaine génération de clones.

Un des disques. Image Mac84.

Mais un peu avant l'arrivée des premiers ordinateurs CHRP, un certain Steve Jobs est revenu chez Apple. Dès son retour, il a décidé d'arrêter les clones, car il considérait (à raison) que les ordinateurs en question empêchaient Apple de vendre des Power Macintosh à prix d'or (et avec une belle marge). Comme les clones étaient vendus moins chers et proposaient souvent mieux que les Power Macintosh, Apple perdait une partie de ses revenus. La fin des clones a logiquement signé l'arrêt du programme CHRP, du moins du côté d'Apple.

Les deux autres disques sont des variantes de Mac OS 8, qui intègrent un mécanisme apparu plus tard dans les Mac : une ROM en RAM. Au lieu de charger la ROM depuis le matériel, cette version peut récupérer le code en question (toujours nécessaire) depuis un volume de stockage (CD, disque dur, etc.) et le charger en RAM. Une solution qui sera finalement mise en place avec l'iMac, sous le nom « New World ROM ».

Une découverte inutile en pratique

Les disques, disponibles sur Internet Archive, sont intéressants d'un point de vue historique, mais pas forcément d'un point de vue pratique. En effet, les ordinateurs compatibles CHRP sont assez rares, et comprennent quelques modèles Motorola, quelques IBM (certaines variantes des RS/6000) et une série de cartes mères sorties au début des années 2000 pour animer les versions modernes d'AmigaOS (les Efika et les Pegasos). Pour le moment, les essais montrent que ces versions CHRP de Mac OS ne démarrent pas sur les ordinateurs en question. Comme le standard n'a jamais réellement été un succès, il manque visiblement certaines parties logicielles, indispensables pour lancer Mac OS. Il n'est évidemment pas exclu que certains bidouilleurs trouvent une solution pour régler ce petit défaut, et permettent la création de « hackintosh » des années 90, mais en l'état, ces versions CHRP de Mac OS ne fonctionnent que sur des Power Macintosh.

Une carte mère CHRP, équipée d'un PowerPC G3. Mais elle ne permet pas de démarrer Mac OS 8 pour CHRP. Image MacGeneration.

  1. Il pouvait être soudé sur la carte mère ou sur une barrette amovible.  ↩︎

Amazon pousse son Fire TV Stick sous Vega OS aux utilisateurs de Fire TV abandonnés et obsolètes, avec une belle promotion

10 novembre 2025 à 11:55

Il y a quelques semaines, Amazon a lancé un nouveau Fire TV Stick, le 4K Select. Ce modèle vendu 55 € fonctionne sous Vega OS, un nouveau système d'exploitation maison, basé sur un noyau GNU/Linux. Et pour mettre en avant son nouveau modèle, Amazon propose une promotion : si vous avez un vieux modèle de Fire TV Stick, vous pouvez l'acheter pour 30 € seulement.

La publicité est apparue sur l'écran d'accueil. Image iGeneration.

La promotion est réservée aux utilisateurs de vieux modèles de Fire TV Stick, qui ne sont plus vendus et surtout plus mis à jour. Amazon tente donc de faire disparaître les modèles qui ont été abandonnés. Pour accéder à la promotion, vous devrez d'ailleurs probablement démarrer le vieux modèle (c'est notre cas). La liste comprend les Fire TV Stick de 2014, 2016 (avec Alexa) et 2019. Les Fire TV Stick Lite de 2020 et 2022 sont aussi de la partie et la promotion est valable jusqu'au 16 novembre 2025.

Un des trois est obsolète. Image iGeneration.
Test du Fire TV Stick 4K Select sous Vega OS : l

Test du Fire TV Stick 4K Select sous Vega OS : l'abandon d'Android n'amène que des défauts

Est-ce une bonne affaire ? Dans l'absolu, oui : le nouveau modèle est nettement plus réactif que les anciens modèles et va être mis à jour quelques années. SI vous avez l'habitude d'utiliser un Fire TV Stick pour regarder Netflix, Amazon Prime Video ou un des nombreux autres services de streaming pris en charge, vous y gagnerez réellement en confort d'utilisation. Le seul défaut à prendre en compte est le fait que Vega OS ne permet pas d'installer des applications qui ne proviennent pas du magasin en ligne d'Amazon, comme les applications d'IPTV. Mais ce n'est évidemment pas un problème pour vous : vous n'allez pas pirater du contenu payant, n'est-ce pas ?

Tandis qu’OpenAI prépare GPT-5.1, Anthropic compte s’installer à Paris

10 novembre 2025 à 11:50

Les grands modèles de langage ont pris une telle importance que leurs nouvelles versions font désormais l’objet de rumeurs et de fuites, comme les produits Apple. BleepingComputer affirme ainsi qu’OpenAI est en train de préparer le lancement de GPT-5.1, GPT-5.1 Reasoning et GPT-5.1 Pro. Ces nouveaux modèles seraient en cours d’intégration sur Azure, la plateforme cloud de Microsoft, signe d’une disponibilité dans les prochaines semaines.

Sam Altman présentant GPT-5 en août. Image OpenAI/MacGeneration.

Des références à GPT-5.1 ont également été repérées récemment dans le code d’OpenAI, avec une possible date de lancement fixée au 24 novembre. Que faut-il attendre de ces versions ? BleepingComputer évoque des améliorations sur les garde-fous liés à la santé ainsi qu’un gain de performances, mais ça semble plus du doigt mouillé qu’autre chose.

Lancée en plein milieu de l’été, la famille GPT-5 avait créé la polémique : des utilisateurs reprochaient notamment une perte de « personnalité », des réponses trop courtes et la disparition soudaine de GPT-4o. OpenAI avait corrigé ces problèmes dans les jours suivants et promis des déploiements plus prudents à l’avenir. On pourra bientôt vérifier si ces engagements tiennent.

Pendant ce temps, la concurrence bouge également. Anthropic a annoncé son intention d’ouvrir des bureaux à Paris et à Munich. Le créateur de Claude est déjà présent en Europe, à Londres, Dublin et Zurich. Au cours de la dernière année, il a triplé ses effectifs dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA). « La région EMEA est devenue notre région à la croissance la plus rapide, avec un chiffre d'affaires annualisé qui a été multiplié par plus de 9 au cours de l'année écoulée », souligne l’entreprise. L’ouverture de nouveaux bureaux en France et en Allemagne doit lui permettre de poursuivre cette accélération.

Apple TV : pas d’offre avec pub prévue pour l’instant, mais Eddy Cue ne s’interdit rien

10 novembre 2025 à 10:58

Après Netflix, Disney+ ou encore Prime Video, Apple TV1 sera-t-il le prochain service de streaming à proposer une formule avec publicité ? La réponse est non… pour l’instant. « Nous n’avons aucun projet en ce sens pour le moment », a déclaré Eddy Cue à Screen International. Mais le patron des services d’Apple prend soin de ne pas fermer complètement la porte.

« Je ne veux pas exclure définitivement cette possibilité, mais pour l’instant, rien n’est prévu. Si nous parvenons à maintenir des prix compétitifs, c’est mieux pour les consommateurs de ne pas être interrompus par des publicités », précise-t-il.

Couverture de Screen International.

Face au ralentissement du nombre de nouveaux abonnés, les services vidéo ont trouvé dans les offres avec pub une parade doublement rentable : elles permettent de proposer des tarifs d’entrée plus bas (tout en augmentant les formules sans pub) et génèrent des revenus supplémentaires grâce aux annonces. En France, plus d’un nouvel abonné Netflix sur deux opte désormais pour la formule avec pub, qui compterait au total près de 10 millions d’utilisateurs.

Alors que l’abonnement à Apple TV a récemment grimpé à 12,99 $/mois en Amérique du Nord (9,99 €/mois en France), Eddy Cue considère qu’il s’agit toujours d’un tarif « très agressif ». En comparaison, Netflix standard sans pub coûte 17,99 $/mois. En augmentant progressivement ses tarifs, Apple se laisse malgré tout la possibilité d’introduire un jour une formule plus abordable avec pub.

Quant au nombre d’abonnés Apple TV, estimé par certains entre 40 et 45 millions, Eddy Cue refuse toujours d’entrer dans les détails. « Je peux vous dire que nous connaissons une croissance plus rapide : nous avons davantage de spectateurs et leur temps de visionnage a été plus important cette année que jamais auparavant », se contente-t-il de répondre auprès de Screen International. Dans une autre interview, il avait pourtant daigné indiquer avoir plus de 45 millions d’abonnés.

Construire plutôt qu’acquérir

Quoi qu’il en soit, le vétéran de Cupertino reconnait que bâtir ce service a été plus complexe que prévu : « Cela a pris plus de temps que je ne le pensais et a été plus difficile que je ne l’imaginais. Je ne m’attendais pas à être paralysé par la Covid pendant un moment, sans catalogue. Je ne m’attendais pas non plus à ce que les grèves nous immobilisent pendant neuf mois. Avec le temps, j’ai appris que rien de grand n’est facile : cela demande énormément de travail. » Et de réfuter les rumeurs selon lesquelles l’entreprise aurait fait de grosses coupes budgétaires.

Après ce lancement poussif, Eddy Cue estime qu’Apple TV a enfin trouvé son rythme de croisière, porté par des succès répétés, qu’il s’agisse des récompenses glanées par les séries ou du carton du film F1 au cinéma.

Mais quand même, ça ne serait pas plus simple d’acheter un catalogue existant pour étoffer rapidement l’offre ? Une interrogation d’autant plus pressante qu’une rumeur évoque l’intérêt d’Apple pour le catalogue de Warner. « Même réponse qu’avant [ce n’est pas prévu, ndlr], mais il faut regarder Apple d’un point de vue historique. Nous ne faisons pas beaucoup de grandes acquisitions. En général, nous privilégions les petites acquisitions, sans lien avec Apple TV. Je ne vois donc pas cela se produire, car nous sommes satisfaits de notre stratégie. Nous construisons, et nous continuerons à construire à partir de ce que nous avons déjà bâti », tranche Eddy Cue.


  1. On parle du service, qui a récemment perdu son +, pas de l’app ni de l’appareil.  ↩︎

Grosse promo sur le grand MacBook Air M4, qui tombe à seulement 1 169 € (-230 € !)

10 novembre 2025 à 09:44

Grosse promo sur le MacBook Air M4 en format 15" ce matin ! La machine passe de 1 399 € à 1 169,10 € sur Amazon grâce à un coupon à cocher sur la fiche produit. Il s’agit du modèle avec 256 Go de SSD et 16 Go de RAM, disponible à ce prix en coloris Minuit ou Bleu ciel. Cela représente donc 229,90 € d’économisés par rapport au tarif de l’Apple Store. Ce Mac est vendu et expédié par Amazon, la ristourne finale n’apparaît qu’à l’étape du paiement.

MacBook Air M4 de 15" Bleu ciel. Image MacGeneration.

Le MacBook Air M4 a été lancé en début d’année et carbure à la puce M4, qui regorge de puissance pour les tâches du quotidien comme pour d’autres plus avancées. Il embarque une caméra compatible Cadre centré et Desk View, permettant de vous garder toujours bien dans l’image et d’afficher un plan sur votre bureau vu du dessus.

Contrairement au MacBook Pro M5, ce Mac est encore livré avec un chargeur USB-C de 30 W. L’ordinateur a l’avantage d’être complètement silencieux (il n’embarque pas de ventilateur) et d’avoir un grand écran qui sera parfait pour ceux cherchant une machine pour visionner du contenu comme pour télétravailler.

Ceux voulant une configuration plus musclée pourront profiter de ristournes intéressantes. La même machine avec 512 Go de SSD est à 1 499 €, soit 150 € de moins qu’en Apple Store. Une remise identique s’applique pour la déclinaison 24/512 Go, trouvable pour 1 754 €.

MacBook Air M4. Image Apple.

Si Apple vient de sortir le sympathique MacBook Pro M5, une révision du MacBook Air n’est pas attendue avant encore quelques mois. Celle-ci devrait principalement apporter un changement de puce, intéressant pour l’IA en local mais loin d’être indispensable pour des activités plus basiques. Surtout, il devrait mettre du temps avant de tomber à un prix aussi bas.

La charge rapide a un effet limité sur la santé des batteries de nos smartphones, la preuve

10 novembre 2025 à 08:30

La charge lente est de manière générale bénéfique par rapport à une charge rapide, c’est un fait. Plus une charge est rapide, plus elle soumet la batterie à un courant élevé, ce qui entraîne un stress accru de ses composants. La charge rapide génère aussi beaucoup de chaleur et la chaleur entraîne mécaniquement davantage de dégradation. Personne ne nie ces éléments, mais cette vidéo publiée par le youtubeur HTX Studio pose une question importante : quel est l’impact réel d’une charge rapide sur la durée de vie des batteries intégrées aux iPhone et smartphones Android ?

Pour mener à bien ce test, il a imaginé un dispositif aussi rigoureux que possible. Il a réuni six iPhone 12, trois chargés rapidement et trois lentement, pour vérifier la différence à la fin de l’expérience. Il a mis au point une app qui vide la batterie aussi vite que possible et qui communique avec une sorte de prise connectée, pour activer la charge à 5 % de batterie et la désactiver quand le téléphone atteint les 100 %. Il a ensuite laissé tourner l’ensemble jusqu’à atteindre 500 cycles de charge, c’est-à-dire que la batterie a été entièrement vidée et remplie à cinq cents reprises.

Ce test a demandé pas moins de six mois et les conclusions sont sans appel. Après ces 500 cycles, la capacité des batteries des trois iPhone en charge lente avait baissé de 11,8 %, alors que la capacité des modèles en charge rapide a baissé de 12,3 %, soit une différence de 0,5 point seulement. Autant dire qu’on est dans l’épaisseur du trait et qu’il n’y a aucune différence à l’usage entre les deux groupes. La charge rapide a bel et bien un effet, certes, mais il sera insensible en pratique, alors si vous en avez besoin, ne vous privez pas par peur d’abimer prématurément votre batterie.

Graphique extrait de la vidéo de HTX Studio.

Le même test a été effectué avec des smartphones Android et les résultats sont similaires. Le youtubeur a même testé une autre théorie, en faisant des demi-cycles de charge à chaque fois : cette fois, le téléphone était alimenté dès 30 % de batterie et le chargeur rapide est débranché en atteignant 80 %. En n'utilisant ainsi que 50 % de la capacité totale de la batterie, la dégradation est effectivement plus limitée, même si les gains sont inférieurs à ce que l’on pouvait espérer : 8,3 % de dégradation après 500 cycles complets. C’est 4 points de moins qu’en exploitant la totalité, ce n’est pas rien, certes, mais c’est en échange d’une autonomie divisée par deux.

C’est le message de la vidéo, que je vous encourage à regarder tant elle est courte (pour YouTube fin 2025) et bien faite : chargez votre iPhone ou appareil Android comme vous le voulez, vous n’avez pas besoin de soigner sa batterie. Même en faisant attention, la dégradation est inévitable et la différence entre celle d’une batterie chargée lentement et une autre chargée rapidement est si minime que cela ne vaut pas la peine de s’embêter, en tout cas pas en pensant améliorer significativement les choses. Chacun fait ce qu’il veut bien entendu, mais autant le faire en connaissance de cause : ce n’est pas parce que vous chargez vite la batterie de votre smartphone qu’elle sera détruite rapidement. Et à l’inverse, une charge lente n’évite pas toute dégradation et après quelques centaines de cycles, un changement de batterie pourra être nécessaire quelle que soit la situation.

Le dispositif mis en place par le créateur de la vidéo pour tester aussi scientifiquement que possible l’effet de la charge rapide sur l’état de la batterie. Capture vidéo HTX Studio.

Même si la vidéo ne s’y intéresse pas, on imagine que les résultats seraient très proches en incluant la charge par induction dans ce genre de tests. Elle implique davantage de chaleur, ce qui est mauvais pour la batterie, mais sans faire pour autant la différence qu’on lit parfois.

À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?

10 novembre 2025 à 08:09

A ne pas en douter, 2026 sera un grand cru pour Apple. Entre l’iPhone pliable et le premier Mac tactile, Apple semble vouloir mettre les petits plats dans les grand pour son 50e anniversaire. Mais la grande surprise de 2026, cela pourrait bien être cet ordinateur portable vendu à un prix défiant toute concurrence.

Apple sortirait bien un MacBook « low-cost » en 2026 à un tarif très attractif

Apple sortirait bien un MacBook « low-cost » en 2026 à un tarif très attractif

Un processeur d’iPhone qui n’a rien à envier au M1

Apple aurait décidé d’intégrer la puce A18 Pro à son prochain MacBook d’entrée de gamme. Ce processeur a fait ses débuts dans les iPhone 16 Pro et repose sur la deuxième génération de gravure 3 nm d’Apple. Il embarque 8 Go de mémoire unifiée et prend en charge les fonctions d’Apple Intelligence, le nouvel ensemble d’outils d’IA maison.

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Rapide et économe, le A18 Pro n’a rien d’un processeur au rabais. Dans Geekbench 6, ses performances en simple cœur rivalisent avec celles du M3 Ultra, et son score multicœur dépasse celui du M1, la première puce Apple Silicon utilisée sur le MacBook Air. Côté graphique, les résultats Metal sont eux aussi comparables à ceux du M1.

En pratique, la puce offrirait des performances équivalentes au M1 pour certaines tâches, et supérieures pour d’autres — le tout avec une meilleure efficacité énergétique. L’utilisation de cette puce poserait cependant deux problèmes. Elle n’embarque que 8 Go de RAM, ce qui est un peu léger en 2025/26. D’autre part, elle serait dépourvue de Thunderbolt, mais est-ce vraiment indispensable sur une telle machine ?

Un format proche du 13”

D’après l’analyste Ming-Chi Kuo, le futur MacBook “low cost” d’Apple serait équipé d’un écran d’environ 13 pouces. À titre de comparaison, le MacBook Air actuel affiche 13,6 pouces, ce qui laisse penser que ce nouveau modèle pourrait être très légèrement plus compact, sans pour autant s’en éloigner beaucoup sur le plan du format.

Apple lancerait en 2026 un MacBook avec un processeur d

Apple lancerait en 2026 un MacBook avec un processeur d'iPhone

Aucune information n’a encore filtré sur l’épaisseur du châssis, mais Apple ne devrait pas chercher la finesse à tout prix sur une machine conçue avant tout pour tirer les coûts vers le bas. Et puisqu’un MacBook Air sans ventilateur et équipé d’une puce M-series fonctionne parfaitement dans un boîtier de 1,13 cm d’épaisseur, rien n’indique que ce futur MacBook ait besoin d’être plus épais que ça.

Une machine inspirée de l’iBook ?

Ce MacBook abordable serait équipé d’un écran LCD standard, sans technologie mini-LED ni ProMotion. Mais là où Apple pourrait marquer les esprits, c’est sur le design : selon Ming-Chi Kuo, la machine serait déclinée dans plusieurs coloris, à l’image de l’iMac actuel — argent, bleu, rose et jaune.

Image : Apple

Un clin d’œil à l’époque des iBook multicolores, qui avaient contribué à démocratiser le Mac à la fin des années 1990.

Un concurrent direct à l’iPad

Grâce à la puce A18 Pro, ce futur MacBook d’entrée de gamme pourrait accomplir tout ce qu’un iPhone 16 Pro sait déjà faire. Il s’imposerait comme une alternative naturelle à l’iPad associé à un clavier, tout en ayant l’avantage de faire tourner macOS et non iPadOS. Le tout avec la compatibilité complète d’Apple Intelligence, le nouveau socle d’IA maison.

Image : iGeneration

En pratique, il serait parfait pour les usages du quotidien : navigation web, lecture vidéo, bureautique, retouche photo ou encore montage vidéo léger. Il pourrait aussi exécuter les jeux de l’iPhone et de l’iPad, y compris ceux du catalogue Apple Arcade, mais resterait limité dès qu’il s’agit de titres très exigeants sur le plan graphique.

Ce MacBook serait même capable de faire tourner Final Cut Pro, mais sans atteindre les vitesses d’export des machines équipées de puces M plus musclées.

Une machine simple, efficace et endurante

Côté connectique, Apple ne devrait pas en faire trop : un seul port USB-C est le scénario le plus probable, même si une configuration à deux ports, comme sur le MacBook Air, reste envisageable.

La puce A18 Pro étant particulièrement économe, et le châssis de 13 pouces offrant suffisamment de place pour une grande batterie, on peut s’attendre à une autonomie comparable — voire supérieure — à celle du MacBook Air : jusqu’à 18 heures de lecture vidéo ou 15 heures de navigation web, selon les données actuelles d’Apple.

Image : Apple

Quel prix pour cet ordinateur ?

Plus que ses caractéristiques techniques, la grande inconnue autour de ce MacBook reste son prix. C’est sans doute le secret le mieux gardé d’Apple à ce stade. Selon Mark Gurman, cette machine d’entrée de gamme serait proposée « bien en dessous des 1 000 $ ».

Un positionnement logique : le MacBook Air démarre aujourd’hui à 999 $, et ce nouveau modèle devra nécessairement se situer nettement en dessous pour trouver sa place.

MacBook : jusqu’où Apple ira-t-elle pour casser les prix ?

MacBook : jusqu’où Apple ira-t-elle pour casser les prix ?

À titre d’indications, l’iPad Air 13 pouces — doté d’un écran comparable et d’une puce M-series plus puissante — est vendu 799 $. Le futur MacBook, animé par une A18 Pro, pourrait donc descendre sous cette barre symbolique.

Dernier élément de réflexion : Apple écoule depuis plusieurs mois des MacBook Air M1 à 599 $ chez Walmart. Simple déstockage… ou un test grandeur nature avant le lancement de cette nouvelle génération de MacBook “low cost” ?

Une arrivée attendue dès 2026

Le lancement devrait intervenir au premier semestre de l’année prochaine, avec une production prévue d’ici la fin de l’année. Équipé de composants déjà bien maîtrisés, ce MacBook “low cost” ne devrait pas être le projet le plus complexe d’Apple sur le plan technique — ni le plus difficile à produire en volume.

Reste à voir si ce futur MacBook saura séduire une nouvelle génération d’utilisateurs, comme l’avait fait l’iBook coloré à la fin des années 1990.

iPhone : Apple veut pousser la connexion satellite beaucoup plus loin

10 novembre 2025 à 06:52

Apple prend la connexion satellitaire très au sérieux. La firme n’exclut pas que, dans un avenir pas si lointain, elle devienne le principal moyen d’accès à Internet pour l’iPhone. Une idée qui peut sembler ambitieuse, mais qui fait son chemin dans l’industrie — à commencer par Elon Musk, dont Starlink vise justement cet objectif.

Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

Pour l’heure, on en est encore loin, mais Apple multiplie les chantiers pour renforcer son offre dans le domaine. Cinq projets sont actuellement à l’étude. Parmi eux, Apple Plans via satellite, qui permettrait de naviguer sans connexion cellulaire ni Wi-Fi, et l’envoi de photos dans Messages sans réseau. L’objectif est clair : rendre cette technologie plus naturelle et transparente, y compris depuis l’intérieur d’un bâtiment — sans devoir pointer son iPhone vers le ciel comme aujourd’hui.

Image : Brian Tong

Un nouveau cadre technique pour les développeurs

Apple planche également sur un framework Satellite API destiné aux développeurs tiers. Il permettrait d’intégrer la connectivité satellite dans leurs applications, de manière optionnelle, même si toutes les fonctions ne seraient pas compatibles.

Autre évolution en vue : le support du 5G NTN, une technologie qui permet aux antennes 5G de s’appuyer sur les satellites pour élargir la couverture réseau. Pour l’heure, ni les appels vocaux, ni les visioconférences, ni la navigation web par satellite ne sont au programme.

Vers des fonctions payantes à terme

Aujourd’hui, la connectivité satellite d’Apple reste gratuite. Mais selon Mark Gurman, la firme envisagerait à terme de faire payer certains usages avancés, en laissant les clients régler directement les opérateurs satellites.

Apple réfléchirait également à une formule “premium”, éventuellement en partenariat avec SpaceX, afin d’offrir une couverture élargie ou des débits supérieurs. En interne, un temps évoquée, la création d’un service satellite “made by Apple” aurait finalement été écartée : la direction redoute que l’entreprise soit perçue comme un opérateur télécom, un rôle qu’elle ne souhaite pas endosser.

La vue depuis un satellite. Image Starlink

Globalstar au cœur du dispositif… et peut-être bientôt SpaceX

Une grande partie des nouveautés en préparation repose sur Globalstar, le partenaire d’Apple pour la connectivité satellite. La firme de Cupertino a déjà financé la modernisation de son infrastructure, indispensable à ces futurs services.

Starlink offre une connexion satellitaire à davantage d’Apple Watch

Starlink offre une connexion satellitaire à davantage d’Apple Watch

Mais l’avenir de Globalstar est incertain. Le groupe pourrait tomber dans l’escarcelle de Starlink. Si ce rachat devait se concrétiser, Gurman estime que les améliorations techniques nécessaires pourraient être mises en œuvre beaucoup plus rapidement, ouvrant la voie à une nouvelle génération de services satellitaires sur iPhone.

Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

Quel avenir pour Apple Fitness+ ?

10 novembre 2025 à 06:20

Lancé en 2020, Apple Fitness+ devait incarner la vision d’Apple pour le sport connecté : des séances guidées par des coachs, intégrées à l’Apple Watch et disponibles sur tous les écrans. Quatre ans plus tard, le service n’a jamais totalement décollé.

Image : Apple

Fitness+ : l’un des maillons faibles de l’offre d’Apple

Proposé à 9,99 $ par mois, Fitness+ n’a jamais trouvé son public au-delà d’un cercle restreint d’utilisateurs fidèles. Le taux de désabonnement reste élevé et les perspectives de revenus limitées. Malgré son succès mitigé, Apple ne semble pas prête à tirer un trait sur Fitness+. Le service coûte peu à faire tourner, et le supprimer purement et simplement risquerait de provoquer un bad buzz, notamment auprès des utilisateurs les plus investis. Pour une entreprise valorisée près de 4 000 milliards de dollars, les économies potentielles seraient insignifiantes comparées à l’image ternie que pourrait laisser une fermeture.

Image : Apple

Selon Mark Gurman, le futur de Fitness+ est désormais à l’étude. Le service change de mains : il est désormais supervisé par Sumbul Desai, la responsable santé d’Apple, qui l’intègre à son portefeuille de produits. Elle-même rend désormais compte à Eddy Cue, le patron des services. Cette réorganisation vise à relancer la dynamique du service et à renforcer les synergies avec l’écosystème santé et bien-être d’Apple.

Apple dévoile les coulisses de son studio dédié à Fitness+

Apple dévoile les coulisses de son studio dédié à Fitness+

Reste à savoir si cela suffira à réanimer l’intérêt autour d’un service discret, souvent perçu comme un complément d’Apple One plutôt qu’un produit à part entière.

L’avenir du satellite, le retour du MacBook et le contrat à un milliard de dollars : la semaine Apple

L’avenir du satellite, le retour du MacBook et le contrat à un milliard de dollars : la semaine Apple

Reçu hier — 9 novembre 2025 MacG.co

Migrer vers Windows 10 : la bonne idée du ministère britannique de l’Agriculture

9 novembre 2025 à 21:05

Le 14 octobre 2025, Microsoft a officiellement tourné la page de Windows 10. Après dix ans de bons et loyaux services, le système d’exploitation n’est plus mis à jour, sauf à souscrire à un coûteux programme de support étendu réservé aux grandes entreprises.

Fin de Windows 10 : notre nouvelle série sur le Club iGen pour surmonter cette épreuve

Fin de Windows 10 : notre nouvelle série sur le Club iGen pour surmonter cette épreuve

Autrement dit : tout appareil resté sous Windows 10 est désormais une porte ouverte aux failles de sécurité. Et pourtant, c’est précisément ce système que le ministère britannique de l’Environnement et de l’Agriculture (DEFRA) vient de choisir pour équiper ses services.

Image : Clint Patterson / Unsplash

30 000 PC flambant neufs… sous un OS obsolète

Initiée en 2022, la modernisation du parc informatique de la DEFRA vient de boucler sa première phase. Un investissement de 312 millions de livres sterling (environ 355 millions d’euros), destiné notamment à remplacer quelque 30 000 ordinateurs sous Windows 7. L’intention, sur le papier, est louable : Windows 7 n’est plus officiellement pris en charge depuis 2015 (2020 avec le support étendu payant).

Sauf que le ministère a choisi de faire le minimum syndical : migrer vers Windows 10, dont le support vient justement de s’achever. Résultat : alors que ces machines sont neuves ou presque, elles nécessitent déjà l’adhésion au programme Extended Security Updates (ESU), un service facturé par Microsoft aux organisations réticentes à passer à Windows 11.

Selon plusieurs experts, ces coûts cachés pourraient représenter plusieurs millions de livres supplémentaires sur trois ans, venant s’ajouter aux 312 millions déjà engagés.

Le souvenir cuisant de WannaCry

Cette affaire illustre un travers récurrent des grandes administrations : l’inertie technologique. Entre appels d’offres interminables, cycles de validation et contraintes budgétaires, il faut souvent plusieurs années pour concrétiser une mise à jour décidée bien plus tôt. À cela s’ajoutent parfois des choix technologiques mal inspirés : dans le cas présent, le résultat, c’est qu’au moment de livrer le matériel, il est déjà dépassé.

Une chose est certaine : cette inertie fait le bonheur des hackers. Toujours au Royaume-Uni, le service de santé britannique (NHS) en avait fait l’amère expérience en 2017, quand le ransomware WannaCry avait paralysé des hôpitaux entiers en exploitant des failles de Windows XP.

Le ransomware WannaCrypt continue de faire des dégâts partout dans le monde

Le ransomware WannaCrypt continue de faire des dégâts partout dans le monde

Bilan : 19 000 rendez-vous et opérations chirurgicales annulés, la fermeture de systèmes d’ambulance et un coût de perturbation estimé à 92 millions de livres sterling, soit environ 105 millions d’euros à l’époque.

L’avenir du satellite, le retour du MacBook et le contrat à un milliard de dollars : la semaine Apple

9 novembre 2025 à 20:45

Les vacances de la Toussaint sont finies, et l’Hexagone rentre petit à petit dans l’hiver. Alors que le 11 novembre approche, c’est loin d’être l’armistice chez Apple : au contraire, les fêtes de fin d’année sont toujours l’occasion de mettre les bouchées doubles, et les Apple Store vont encore être bien chargés ! Comment Apple va-t-elle s’armer dans les mois à venir ? Revue des troupes avec Mark Gurman.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle... Image générée par IA.

Sputnik

Il y a une dizaine d’années maintenant, Apple a débauché deux ingénieurs spécialistes en communications satellite d’Alphabet (une fois n’est pas coutume, il n’y a quand même pas que Meta qui a le droit). Si à l’époque l’idée d’Apple était de remplacer les opérateurs traditionnels par des satellites, Cupertino a décidé de procéder par étapes.

Il faut dire que l’idée, même si elle est intéressante, se heurte à plusieurs obstacles. Techniques, les communications satellites nécessitant jusqu’à encore récemment des antennes bien grosses et disgracieuses sortant des téléphones mobiles, mais aussi juridiques, tant les contraintes légales pesant sur les opérateurs sont nombreuses et très variables selon les pays. Le dernier point est d’ailleurs tellement complexe qu’aucun des autres géants, pourtant intéressés aussi, n’a décidé de tenter l’aventure.

Un satellite Globalstar. Image Globalstar.

Depuis, Apple a commencé par une fonction certes bien plus raisonnable, mais pas moins intéressante : l’envoi de SOS par satellite, arrivé avec l’iPhone 14. Dans un premier temps réservée aux USA, la fonction s’est depuis étendue jusqu’à rejoindre nos contrées européennes. Apple a ensuite rajouté quelques fonctions, comme l’assistance routière, et même l’envoi de SMS, mais ces deux dernières ne sont pas encore disponibles en Europe.

C’est le groupe SCG (pour Satellite Connectivity Group), dirigé par Mike Trela, qui s’occupe de ces outils chez Apple. En lien avec Globalstar, l’équipe gère tout ce qui touche aux satellites et aux appareils qui y sont liés, de l’iPhone 14 à l’iPhone 17, en passant maintenant par l’Apple Watch Ultra 3.

The Race for Space (La course à l’espace)

Si Apple y va, comme souvent, par petits pas, l’industrie n’est pas sur la même longueur d’onde : les choses bougent vite, très vite dans le domaine des télécommunications spatiales actuellement. Et même si elle n’a pas vocation à être leader dans le domaine, Apple tient tout de même à rester présente, ne serait-ce que pour bénéficier des avantages d’une hypothétique bascule des antennes au sol vers les satellites à plus ou moins long terme :

  • le contrôle de l’expérience utilisateur jusqu’au bout, en allant du téléphone aux apps en passant par le système, et dans un futur possible les communications.
  • une offre globale, sans frontières, les satellites permettant de toucher le monde entier avec un plan tarifaire simple, comme pour Apple TV.

Garder Globalstar dans son giron, la plus proche possible, est une bonne idée pour Apple : non seulement ça lui permet de rester au centre des innovations dans le domaine des communications par satellite, mais en plus ses appareils sont déjà compatibles avec ce réseau, et il serait bête de le perdre par manque d’investissements, obligeant alors Apple à engager des fonds pour s’ouvrir aux autres constellations.

Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

Cependant, le milieu n’est pas de tout repos, et Globalstar est un petit Poucet. À un tel point qu’elle souhaite se vendre au plus offrant, afin d’assurer sa survie. Si Apple est sur les rangs, ce n’est pas pour récupérer ses responsabilités qu’elle s’y intéresse, mais surtout pour pérenniser ses investissements, et les futures fonctions des iPhone. En effet, Apple prévoit d’ajouter de nombreuses nouvelles fonctions :

  • l’ouverture de l’accès satellite aux apps tierces, par la mise en place d’API simples.
  • l’accès aux cartes de l’app Plan sans opérateur, grâce à la connexion satellite.
  • l’ajout de photos en plus des messages texte.
  • la possibilité de capter le satellite même téléphone en poche ou à l’intérieur d’un immeuble.
  • le passage transparent du réseau 5G terrestre au réseau satellite, par l’utilisation de la 5G NTN (Non-Terrestrial Network, réseau non terrestre).

Reste que tout ça pourrait bien être compliqué par la revente de Globalstar à un autre réseau satellitaire, qui s’y intéresse fortement : SpaceX. L’entreprise d’Elon Musk a des vues sur le petit opérateur satellitaire et ne s’en cache pas, étant la mieux placée pour le racheter. Si cette hypothèse venait à devenir réalité, Apple devrait faire avec les envies de SpaceX, et revoir une bonne partie de ses plans à ce niveau. Est-ce un mal pour autant ? SpaceX souhaitant ardemment amener les communications vocales, les visio et l’accès internet sur téléphone par satellite, après tout...

The Deep (Les profondeurs)

Sur le sol, Apple doit faire face à un autre dilemme, auquel elle a déjà presque la réponse : que faire pour que le nouveau Siri soit enfin réalité ? Si l’entreprise n’a pas abandonné l’idée de créer un LLM totalement en interne, loin de là, le pragmatisme est de mise : il est impossible de conclure ce projet dans des temps raisonnables, et il faut s’en remettre à une source externe pour le moteur.

Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple

Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple

C’est ainsi qu’Apple devrait régler à Alphabet un milliard de dollars par an, pour la fourniture par l’entreprise de Mountain View du moteur de Gemini, nécessaire pour créer une version correcte du nouveau Siri d’ici quelques mois. Apple n’en est pas très fière cependant, et même en interne l’utilisation de Gemini dans les entrailles est très discrète, prenant le nom d’AFM v10, pour Apple Foundation Models version 10. Si l’aveu de faiblesse est réel, il faut tout de même concéder à Apple un sens du réalisme : abandonner l’idée de tout faire en interne, même temporairement, est une grosse décision qui doit être difficile à prendre.

Si l’objectif final reste de faire revenir tout le moteur en interne à terme, il ne sera pas facile à atteindre : Apple a perdu beaucoup d’ingénieurs clés dans le domaine, et plutôt que de naviguer tranquillement sur le sujet, elle doit ramer encore plus que les autres pour rattraper son retard. Mais le but est toujours là : avoir un modèle à plus de 1 000 milliards de paramètres d’ici la fin de l’année 2026. Y arrivera-t-elle ? Réponse dans un peu plus d’un an.

Go!

Si l’année est déjà chargée niveau logiciels, que dire de la partie matérielle : le MacBook Air M5, les MacBook Pro M5 Pro/Max devraient être suivis par le Mac mini M5/M5 Pro, ainsi que par le Mac Studio M5 Max/Ultra. Ensuite viendront d’ici la fin de l’année les premiers appareils avec SoC M6, dont l’iPad Pro ou encore le MacBook Pro M6.

MacBook Pro M5 Pro et M5 Max : un lancement décalé pour des puces d’un genre nouveau ?

MacBook Pro M5 Pro et M5 Max : un lancement décalé pour des puces d’un genre nouveau ?

Mais l’une des machines les plus à même de faire un carton n’est pas un monstre de puissance : le retour du MacBook d’entrée de gamme se précise, et avec un prix raisonnable pour l’amener en compétition directe avec les Chromebook et les PC d’entrée de gamme, il devrait être un succès considérable chez les étudiants. Connu en interne sous le code J700, il devrait être équipé d’un processeur vu sur iPhone, plutôt qu’un SoC de la série Mx. Avec un écran LCD un peu plus raisonnable (mais pas pour autant au rabais), l’équipement devrait lui permettre de passer sous la barre des 700 dollars.

Le retour du MacBook 12 pouces ? Image Wikipedia/Rüdiger Muller, CC BY-SA 4.0.

Avec une grande autonomie, un design compact et léger, et une puissance plutôt raisonnable, il a tout pour devenir un hit à la rentrée... de quoi permettre à Apple de grignoter des parts de marché sur le domaine des laptops ?

Everest

Si Apple n’est plus sur le toit du monde (que ce soit par l’innovation, les start-ups de l’IA ayant pris la lumière, ou par la capitalisation boursière, Nvidia ayant pris la tête), elle n’en reste pas moins mobile, et ne compte pas se laisser enterrer. De quoi faire encore une fois atteindre des sommets aux bénéfices ? En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi Public Service Broadcasting.
  • Voulez-vous écouter France Info ?
  • Il serait d’utilité publique de te mettre à jour...

WhatsApp sur le point de s’ouvrir aux messageries tierces

9 novembre 2025 à 15:18

Décidément, Meta est sur tous les fronts en ce moment avec WhatsApp. Après avoir (enfin) sorti un compagnon watchOS, amélioré la version Mac et « dégradé » la version Windows, voilà que la firme de Mark Zuckerberg prépare l’arrivée des messageries tierces.

Destins croisés : WhatsApp s’améliore sur Mac et se dégrade sur Windows

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WhatsApp va bientôt débarquer sur l

WhatsApp va bientôt débarquer sur l'Apple Watch

WhatsApp forcée de s’ouvrir aux autres

Il n’y a pas qu’Apple qui ait des démêlés avec le Digital Markets Act (DMA) européen. Dans ce cadre, WhatsApp est contrainte de rendre son service interopérable avec d’autres applications de messagerie. Pour répondre à cette exigence, la dernière bêta — disponible aussi bien sur Android que sur iOS — inaugure une nouvelle section dans les réglages intitulée « Discussions tierces ».

Cette fonction permet d’échanger directement depuis WhatsApp avec des utilisateurs d’autres applications de messagerie. Pour le moment, seul BirdyChat est compatible, mais d’autres services devraient suivre une fois qu’ils auront validé les critères de sécurité et de chiffrement imposés par Meta.

Les discussions interplateformes prennent en charge les textes, photos, vidéos, documents et messages vocaux, mais pas encore les stickers, les statuts, ni les messages éphémères. L’utilisateur peut choisir d’intégrer ces conversations à sa boîte principale ou de les séparer.

Une obligation européenne, un avantage stratégique ?

Cette ouverture reste limitée à l’Union européenne et vise à se conformer à la législation imposant l’interopérabilité entre messageries. Meta promet de préserver le chiffrement de bout en bout, même si certaines règles — comme le blocage d’un contact sur une autre app — dépendront toujours du service tiers.

L’arrivée d’une telle fonctionnalité soulève plusieurs questions : est-ce qu’une passerelle avec iMessage pourrait voir le jour ? Que se passera-t-il si un utilisateur quitte temporairement le territoire européen ? Et, au final, cette contrainte réglementaire ne risque-t-elle pas de renforcer WhatsApp, en lui donnant ce statut de messagerie « universelle » ?

Et maintenant, c’est à vous ! Partagez vos impressions sur le magazine des 25 ans

9 novembre 2025 à 09:15

L’expédition du magazine des 25 ans de MacGeneration n’aura pas été un long fleuve tranquille. L’un des transporteurs s’est illustré en égarant purement et simplement une de nos palettes… Malgré ces péripéties, vous êtes une immense majorité à avoir désormais reçu — et, on l’espère, dévoré — notre tout premier magazine papier.

Image : Valentin

Si vous ne l’avez pas encore reçu, contactez-nous au plus vite à notre adresse support@mgig.fr. On travaille sur une dernière vague d’envoi qui aura lieu prochainement.

En attendant, vous avez été nombreux à nous demander un espace pour réagir, partager vos impressions sur le magazine ou évoquer, à votre tour, ces 25 années de MacGeneration. Cet espace est le vôtre. Faites-en bon usage !

Image : Aurélien

N’oubliez pas, au passage, de monter votre paper toy et de faire les mots croisés de la page 136 ! Un immense merci à toutes et à tous pour votre soutien dans cette belle aventure.

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