Apple a une nouvelle pub pour l'iPhone 16 Pro mais au Japon uniquement. Comme cela arrive parfois dans certains pays, des campagnes sont réalisées pour le marché local, ici avec l'opérateur Softbank. La pub s'inspire des séquences de lancement des fusées dans les centres de contrôle. C'est l'iPhone 16 Pro qui décolle… à plat puis il se redresse apparemment. Une manœuvre que n'a jamais tenté SpaceX.
Thule Group annonce l’acquisition de Quad Lock pour 310 millions d’euros. Connue pour ses sacs de randonnée, ses valises et ses poussettes, Thule fabrique d’abord et avant tout des accessoires automobiles comme des barres de toit, des porte-vélos et des systèmes d’attelage. Quad Lock, qui s’est taillé une belle réputation chez les motards avec ses supports et ses coques à toute épreuve, lui ouvre ainsi les portes d’un nouveau marché.
« Il est frappant de constater à quel point nos marques et nos cultures sont similaires », déclare Andrew Poole, CEO de Quad Lock, « comme Thule, nous nous concentrons sur des produits de haute qualité qui peuvent résister à des conditions difficiles et sont appréciés par les clients qui aiment l’aventure. » Les cofondateurs de l’accessoiriste australien, Rob Ward et Chris Peters, n’ont jamais caché leur admiration pour Thule. Comme Quadrant Private Equity, qui avait pris une participation majoritaire dans Quad Lock en 2020, ils vendent leurs parts pour assurer un contrôle total au groupe suédois.
« Quad Lock est un leader mondial dans sa niche », dit Mattias Ankarberg, président et CEO de Thule, celle des deux roues et des 4×4. Les deux entreprises se retrouvent dans le domaine du vélo : Quad Lock fabrique des supports de fixation pour guidon et les coques adaptées, tandis que Thule fabrique des remorques, des sièges pour enfants et des sacoches. Pour ne rien gȃcher, Quad Lock comblera les faiblesses de Thule sur les marchés asiatiques et dans la vente en ligne.
Les Amazon Echo Show et Google Nest Hub pourraient bientôt avoir un nouveau concurrent de poids. D’après Bloomberg, Apple prévoit de lancer son tout premier écran connecté en mars 2025. Cet appareil, qui n’a pas encore de nom (pourquoi pas « HomePad » ?), servirait en particulier à contrôler ses appareils domotiques et à s’occuper pendant les tâches domestiques.
Il aurait un écran de seulement 6", ce qui est plus petit qu’un iPad mini, et il ressemblerait à un iPad carré en couleur argent ou noir avec de grosses bordures. Le produit sera aussi équipé d’une batterie rechargeable, d’une caméra et de haut-parleurs, affirme le journaliste Mark Gurman, qui n’avait jamais donné autant de détails auparavant.
Ce « HomePad » aurait une interface qui s’inspirerait à la fois de watchOS et du mode En veille de l’iPhone. On pourrait le contrôler avec son écran tactile, mais Apple s’attendrait à ce que le mode d’interaction principal soit la voix. Il faudrait pour cela que Siri fasse de gros progrès… Ça tombe bien, c’est prévu avec Apple Intelligence, qui serait pris en charge.
L’appareil serait présenté comme un moyen de gérer de manière pratique sa maison connectée, de discuter avec Siri et de servir d’interphone, une fonctionnalité déjà présente sur les HomePod. Il comprendrait aussi quelques applications Apple, comme Safari et Apple Music, et il tirerait parti de fonctionnalités plus ou moins récentes mises en place sur iOS, dont les App Intents pour faire ressortir des informations pertinentes au bon moment.
Toujours d’après le reporter de Bloomberg, l’écran connecté tournera sur un nouveau système d’exploitation au nom de code nostalgique, puisqu’il s’agit de Pebble. On suppose qu’il sera nommé officiellement « homeOS », puisque ce nom est apparu à plusieurs reprises ces dernières années.
En tirant parti de capteurs de proximité, le système pourrait adapter les informations à l’écran en fonction de la distance de l’utilisateur. Par exemple, quand l’utilisateur est éloigné, il pourrait afficher la température. Et quand il se rapproche, l’interface de contrôle du thermostat pourrait apparaitre. C’est une fonctionnalité déjà vue dans l’Echo Hub d’Amazon.
L’écran d’accueil serait personnalisable avec des widgets et des boutons de contrôle de domotique. Il y aurait aussi un Dock pour les applications couramment utilisées et une grille d’icônes à la iOS. Les responsables d’Apple ont envisagé l’ouverture d’un App Store dédié à ce nouvel appareil, mais cette possibilité aurait finalement été écartée, au moins pour la première version.
À l’instar des Amazon Echo et des Nest Hub, le « HomePad » devrait donc être une plateforme assez fermée, pour laquelle l’ajout d’applications tierces devrait surtout dépendre du bon vouloir d’Apple. L’appareil serait (heureusement) autonome, mais il aurait tout de même besoin d’un iPhone à proximité pour certaines tâches, notamment pour la configuration initiale.
Pour se différencier des iPad qui savent déjà faire tout ça, et beaucoup plus encore, l’écran connecté aurait quelques arguments. Apple aurait prévu plusieurs systèmes de fixation (sûrement à acheter séparément), dont un pour le coller à un mur… Là encore comme l’Echo Hub, l’écran d’Amazon pensé pour la domotique. Le « HomePad » pourrait aussi être posé sur un support doté de haut-parleurs, une idée rappelant la Pixel Tablet de Google qui dispose d’une base magnétique.
Surtout, il pourrait être moins cher qu’une tablette classique. Bloomberg évoque un prix dans les eaux des appareils concurrents. Cela va de 99 € ou 109 € pour les petits Nest Hub et Echo Show 5 à 269 € pour l’Echo Show 10 qui pivote automatiquement. En comparaison, l’iPad le moins cher coûte 409 €.
Connaissant Apple, on a tendance à penser que le prix de son écran connecté sera plus élevé que ceux des autres marques, peut-être quelque part entre 200 € et 300 €. Mais s’il veut vraiment rattraper son retard sur ce segment, Tim Cook fera peut-être un effort, comme il le fait avec le HomePod mini qui est vendu à un tarif très raisonnable.
Ce petit écran connecté devrait être suivi par une seconde version plus sophistiquée. Celle-ci serait dotée d’un bras robotisé, pour que l’écran reste en face de l’utilisateur, ainsi que d’un nouvel assistant personnel. Cette version pourrait coûter la coquette somme de 1 000 $.
Si le « HomePad » est un succès, Apple envisagerait de créer d’autres appareils pensés pour la maison. Comme l’analyste Ming-Chi Kuo l’a très récemment affirmé, c’est une caméra de surveillance qui pourrait sortir des labos de Cupertino.
Les prochains écouteurs de Beats destinés spécialement aux sportifs pourraient avoir de nouvelles fonctionnalités vraiment intéressantes pour eux. Non seulement les Powerbeats Pro 2 devraient avoir un capteur de fréquence cardiaque — une fonctionnalité qui n’est plus si rare —, mais en plus ils pourraient se connecter à des équipements sportifs.
D’après du code d’iOS 18 repéré par MacRumors, les écouteurs pourraient se connecter par exemple à des tapis de course pour récupérer leurs données et les synchroniser avec l’application Santé, ou à l’inverse afficher la fréquence cardiaque sur leur écran. Cela fait penser à la technologie GymKit, qui permet de jumeler une Apple Watch à des équipements cardio.
Les Powerbeats Pro 2, qui ont commencé à être dévoilés dès le mois de septembre par Beats, sortiront en 2025. Sachant que des rumeurs évoquent aussi des fonctions de santé supplémentaires pour les AirPods Pro 3, eux aussi attendus l’année prochaine, la connexion à des équipements sportifs fera peut-être partie du lot.
À votre Santé #1 : une app injustement méconnue
Vous pouvez faire péter les 135,3 dB de votre bolide, Apple Music Classical est maintenant compatible avec CarPlay. Après un faux départ en début d’année, l’application iOS peut désormais s’afficher sur l’écran des voitures qui gèrent cette fonction de l'iPhone. Parfait pour mettre du Mozart, du Satie ou du Steve Reich à fond les ballons lors de vos virées motorisées.
Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, la prise en charge de Siri a été ajoutée à Apple Music Classical. Vous pourrez ainsi demander à l’assistant de lancer la lecture de tel ou tel compositeur dans l’application… Enfin, si vous y parvenez. Lors de mes essais avec différentes requêtes (« lance la lecture sur Apple Music Classical », « Music Classic »…), Siri a démarré systématiquement la lecture sur Apple Music « tout court » et non sur la version spécialisée.
Apple Music Classical est compris dans l’abonnement à Apple Music. L’application est disponible sur iOS et iPadOS, mais pas encore sur macOS ou tvOS.
Une deuxième bêta de visionOS 2.2 est désormais disponible pour les développeurs (build 22N5784e). Cette mise à jour de visionOS contient une nouveauté de taille : de nouveaux formats d’écran virtuel quand on recopie l’écran de son Mac dans le Vision Pro, dont un ultra large impressionnant (mais fatigant).
Avec visionOS 2.2, le Vision Pro devient un meilleur écran externe pour les Mac
Les rédacteurs de MacGeneration ont publié plus de 185 000 articles en vingt-cinq ans, d’accord, mais les commentateurs de MacGeneration ont publié plus de 3,5 millions de réactions dans le même temps ! La communauté des commentateurs nous distingue des autres sites de presse technologique, dont les articles suscitent bien peu de réactions, pour autant qu’ils aient conservé un espace de discussion. Cela tient autant à l’histoire de MacGeneration qu’à celle d’Apple.
Lorsque MacGeneration a ouvert ses portes, en 1999, il n’était pas évident que Steve Jobs allait gagner son pari. La communauté des irréductibles utilisateurs de Mac faisait son pèlerinage annuel au parc des expositions de la porte de Versailles et gardait le contact au travers des user groups répartis aux quatre coins de la France et des newsgroups du réseau Usenet. Nous reviendrons sur l’ambiance particulière des débuts de MacGeneration dans notre magazine, que vous pouvez précommander sur Ulule.
Cet esprit communautaire s’est traduit dans nos forums, qui comptent encore 160 000 membres et 5,6 millions de messages malgré des “oublis” dans les transitions logicielles au fil des années, ou plus récemment dans notre instance Discord, où les membres du Club iGen se retrouvent à toute heure du jour ou de la nuit. Les rédacteurs ont toujours été à portée de baffes dans l’espace de discussion qui suit les articles, ce n’est pas toujours marrant, mais ça empêche de prendre le melon. (Et puis quand c’est marrant, ça l’est vraiment.)
Les commentateurs sont tous des lecteurs, encore que cela se discute parfois, mais tous les lecteurs ne sont pas des commentateurs. La courbe du nombre de commentaires suit celle du nombre d’articles, c’est bien naturel, mais vous publiez encore collectivement plus de 150 000 contributions chaque année. Ces vingt dernières années, les commentateurs se sont relayés pour publier dix-neuf réactions par minute — dix sur MacGeneration, neuf sur iGeneration et une sur WatchGeneration.
Il y a quelques années, j’utilisais nos commentaires comme une parfaite démonstration du principe de Pareto, puisque 20 % des commentateurs publient 80 % des commentaires. Certains et certaines sont accros : seulement cent personnes sont responsables du tiers des commentaires, cinquante d’entre elles du cinquième du total et les dix premiers commentateurs ont publié un commentaire sur quinze.
Un jour, nous devrons élever une statue en hommage à oomu, qui a publié 38 000 commentaires à lui tout seul, et pas nécessairement les plus courts1. Une fois n’est pas coutume, les classements des trois sites sont similaires, même si l’ordre exact varie. Citons ainsi pêlemêle pocketalex, YetOneOtherGit (qui ne mérite pas complètement son pseudonyme), fte, raoolito, patrick86, r e m y, Bigdidou, cecile_aelita (qui disparait du classement si nous éliminions ses commentaires composés d’un seul emoji), byte_order, BeePotato, armandgz123, marenostrum, MarcMame, Paquito06, Malouin, macbook60, Gerrer, Bruno de Malaisie, Sindanarie ou encore Sgt. Pepper.
La plupart des rédacteurs apparaissent dans le top 100 des principaux commentateurs, ce qui montre bien qu’il ne s’agit pas d’un monologue, mais d’une discussion permanente. Pour conclure, mentionnons les inénarrables Shenmue et Divoli, petits démons bannis trop tard, qui nous ont donné l’idée de créer le bouton Signaler. Nicolas a retrouvé un e-mail en réponse à une idée de Christophe qui montre notre rapport ambivalent avec les commentateurs :
Alors là, tu vas te faire des amis si tu lances un PalmGeneration tiens… Déjà qu’à la première news sur le Palm Pre, il y en a une dizaine pour dire que ça devient n’importe quoi, MacGeneration ! Il y a même Shenmue pour trouver que l’on en fait plus pour le Pre que l’iPhone ce qui, quand même, est gonflé.
Les années passent, les pseudonymes changent, mais pas les critiques. Mais vous savez quoi ? Je crois que c’est plutôt sain. Parce que vraiment, PalmGeneration, c’était une mauvaise idée.
Les accessoiristes nous ont habitué aux dongles et aux autres docks comportant des dizaines de ports plus ou moins inutiles, mais OWC présente aujourd’hui un simple hub, un répartiteur comme on disait dans le temps. Avec ses trois ports Thunderbolt 5 et son port USB-A, c’est un moyen simple et abordable d’ajouter quelques ports aux nouvelles machines à port Thunderbolt 5.
OWC n’a pas cherché midi à quatorze heures, pas même pour le nom. Le Thunderbolt 5 Hub est donc… un hub Thunderbolt 5 fourni avec son câble de 80 centimètres, doté d’un port en entrée et de trois ports en sortie, et puis d’un port USB-A pour faire bonne mesure. L’accessoiriste américain a fait le bon choix en plaçant l’entrée à l’arrière du produit, avec l’alimentation et le connecteur Kensington, ainsi que deux sorties.
Le port USB-A et la dernière sortie Thunderbolt 5 sont placés à l’avant. Il est d’ailleurs inexact de parler de sortie, puisque tous les ports Thunderbolt 5 sont bidirectionnels et permettent de partager jusqu’à 80 Gbit/s pour le transfert de données et 120 Gbit/s pour l’affichage, mais un seul peut remonter jusqu’à l’ordinateur. Le hub peut prendre en charge jusqu’à deux écrans 8K@120 ou trois écrans 8K@60 et fournit jusqu’à 140 W à l’ordinateur hôte.
Ce hub vous permettra d’organiser un bureau autour de votre iPad Pro, un seul câble vous permettant de brancher un écran, un lecteur de cartes et un volume de stockage. En plaçant un port Thunderbolt 5 à l’avant, il soulagera aussi les propriétaires d’iMac 24″ et de Mac mini des contorsions habituelles. OWC ouvre les précommandes dès aujourd’hui au prix de 189,99 $ (env. 179 € HT), pour une livraison à partir du mois de décembre.
La Commission européenne ouvre un nouveau front contre Apple. Cette fois, ce ne sont pas des arrangements fiscaux ni des pratiques en matière de concurrence qui sont en jeu, mais la politique d’accès aux services numériques au sein de l’Union européenne.
La Commission et des autorités nationales demandent à Apple de mettre un terme à plusieurs pratiques de blocage géographique potentiellement interdites. L’App Store, Apple Arcade, Apple Music, Apple Books, Apple Podcasts et l’iTunes Store sont concernés. Trois dispositifs actuels posent problème :
Pour prendre un exemple concret, les utilisateurs de l’App Store français ne peuvent pas télécharger les applications qui sont uniquement disponibles dans l’App Store allemand ou espagnol, et vice-versa. Pour diverses raisons, certains développeurs restreignent en effet la disponibilité de leurs applications à des boutiques nationales spécifiques. C’est le cas de l’application TF1+, disponible en France mais pas ailleurs. Or, le règlement sur le géoblocage interdit toute discrimination injustifiée entre les clients de l’UE sur la base de leur lieu de résidence ou d’établissement lorsqu’ils souhaitent acheter des biens et des services auprès d’un commerçant situé dans un autre État membre.
Apple a maintenant un mois pour répondre à la mise en demeure du réseau de coopération des autorités nationales de protection des consommateurs et de la Commission européenne. En fonction des propositions faites, les autorités peuvent entamer un dialogue avec l’entreprise ou bien prendre des mesures d'exécution pour garantir le respect de la réglementation.
À la suite d’un avertissement similaire, Google s’est engagé l’année dernière à clarifier la manière de passer de l’une à l’autre des différentes versions nationales du Play Store et à informer les développeurs de leurs obligations quant à l’accessibilité de leurs applications dans toute l'Union européenne. La Commission européenne n’attend donc pas forcément un App Store unique pour le Vieux Continent, Apple pourrait se mettre en conformité en gardant des versions locales pour chaque pays.
Une connexion fibre jusqu’à 8 Gbit/s, sans TV ni téléphone, à seulement 23,99 €/mois, c’est l’offre de Bouygues Telecom qui fait sensation auprès de certains depuis la semaine dernière. « Avec cette offre, [nous voulons nous] adresser à un segment spécifique de clients férus de numérique qui recherchent une connexion très performante. À ce jour, aucune offre existante ne répond à ce besoin client », a déclaré l’opérateur lors de la présentation de ses résultats trimestriels.
Bouygues Telecom est effectivement le premier à proposer un abonnement de ce type. Jusque-là, les débits les plus élevés étaient réservés aux offres haut de gamme les plus coûteuses qui incluent aussi une myriade de services. Quant aux abonnements sans engagement sous les 30 €, comme ceux de Sosh ou SFR RED, ils ne dépassent pas les 500 Mbit/s.
À un analyste qui s’étonnait du lancement de cette formule abordable alors que son revenu moyen par utilisateur progresse, l’opérateur a répondu qu’il voulait « viser un nouveau segment. » Autrement dit, Bouygues Telecom ne s’attend pas à ce que son offre B&You Pure fibre cannibalise les souscriptions de ses forfaits double-play ou triple-play. D’après l’opérateur, le segment visé est « un petit marché » qui représente environ 10 % du marché global en France.
Pour l’heure, cette initiative n’a pas entraîné de réponse directe de la part de la concurrence. Free vient de lancer une série spéciale Freebox Révolution Light à 23,99 €/mois pendant un an (puis 29,99 €/mois), mais le débit de 1 Gbit/s en téléchargement et le routeur Wi-Fi 5 n’ont rien à voir avec la proposition de Bouygues.
Signal renforce significativement ses appels de groupe en s’inspirant de fonctionnalités existantes dans Zoom, FaceTime et d’autres. Le service de communication chiffré de bout en bout permet maintenant de créer des liens d’appels pour inviter d’autres utilisateurs à rejoindre une conversation audio ou vidéo.
Le fonctionnement est classique : après avoir créé le lien depuis la nouvelle section « Appels » de l’application, on partage celui-ci avec les personnes invitées, qui pourront alors participer à la conversation en cliquant sur celui-ci. Cela évite d’avoir à créer spécialement un groupe pour la discussion.
On peut définir un nom pour l’appel de groupe ainsi qu’exiger l’approbation de l’administrateur pour qu’une personne puisse prendre part à l’appel, ce afin d’éviter qu’un intrus s’incruste. Pour l’heure, il n’est pas possible de protéger un appel avec un code d’accès, mais cela viendra peut-être un jour.
Puisque la création des appels de groupe est facilitée, Signal ajoute d’autres améliorations pour les réunions familiales ou professionnelles. Un bouton permet maintenant de « lever la main » pour signaler que l’on veut prendre la parole et on peut réagir aux interventions en direct en envoyant des émojis.
En outre, l’interface d’appel a été redessinée pour pouvoir activer ou désactiver plus rapidement la caméra et le micro. Enfin, la version de bureau de Signal offre plus de modes d’affichage pour voir les différents participants. Ces améliorations sont dès à présent disponibles sur toutes les plateformes.
Sur l’Apple Store, la Pomme a récemment remplacé l’adaptateur USB-C vers Ethernet Gigabit de Belkin par un nouveau modèle compatible 2,5 Gbit/s. Vendu 34,95 € (soit 5 € de moins que l’ancien), cet adaptateur est donc capable de gérer une connexion jusqu’à 2,5 fois plus rapide.
Ce n’est ni le premier adaptateur du genre ni le moins cher du marché, mais on peut espérer de sa part une fiabilité à toute épreuve. La version 1 Gbit/s a l’avantage de fonctionner correctement avec les Mac, quand les modèles no name peuvent avoir des pertes de connexion ou des soucis liés à la mise en veille.
À la rentrée, Apple avait également ajouté sur ses étals un hub USB-C de la marque Satechi (89,95 €) qui comprend un port USB-C 2,5 Gbit/s. Résultat, on ne trouve plus sur l’Apple Store que des adaptateurs Ethernet à 2,5 Gbit/s.
Alors que Bouygues Telecom vient de jeter un pavé dans la mare avec son offre fibre jusqu’à 8 Gbit/s à seulement 23,99 €/mois, ces adaptateurs USB-C sont une bonne solution pour tirer parti de connexions très rapides sur les MacBook ou même certains Mac de bureau. Si Apple propose de série ou en option un port Ethernet 10 Gbit/s sur le Mac mini, le Mac Studio et le Mac Pro, pour sa part le port Ethernet de l’iMac est encore limité à 1 Gbit/s.
Ethernet à 10 Gb/s : comment en profiter sur Mac (1/2)
Les commerçants voulant se servir de leur iPhone pour encaisser leurs clients ont un choix supplémentaire comme solution de paiement. La plateforme Mollie prend en charge Tap to Pay sur iPhone à son tour.
Mollie est une entreprise néerlandaise fondée en 2004 qui est spécialisée dans les paiements. Elle propose différents services pour les commerçants, comme une solution de paiement en ligne et donc maintenant Tap to Pay sur iPhone. Cette nouveauté est accessible à ses 200 000 clients en France, aux Pays-Bas et en Allemagne.
Il n’y a pas d’engagement ni de frais mensuels pour encaisser les paiements par carte avec un iPhone, mais Mollie prend une commission de 1,80 % par transaction, ce qui est dans la moyenne pour les offres sans part fixe.
À ce jour, une quinzaine de banques et de services spécialisés prennent en charge Tap to Pay sur iPhone en France, dont la Banque Populaire, la Caisse d'Épargne et BNP Paribas.
Tap to Pay sur iPhone : les banques et services compatibles avec la solution de TPE d’Apple
Prenez le tissu du HomePod, le trépied des Devialet Phantom, ainsi que le souvenir de la forme des Cabasse The Pearl, et vous obtenez la nouvelle gamme Horizon de Marantz. Pour ses premières enceintes connectées, la sœur jumelle de Denon vient chasser sur les terres de B&O avec un positionnement résolument luxueux et l’ambition de remplacer votre système Hi-Fi.
Cela explique le prix : 3 800 € pour l’enceinte Horizon à six hautparleurs, 6 000 € pour l’enceinte Grand Horizon à huit hautparleurs et la bagatelle de 750 € pour leur trépied en noisetier. Installées sur leur socle en marbre, les deux enceintes ont la forme d’un donut dont le trou aurait été rempli par un woofer Marantz Gravity, de 6,5″ sur le “petit” modèle (36 × 21 × 39 cm pour 12,5 kg) et 8″ sur le grand (49 × 26 × 53 cm pour 21,3 kg).
L’enceinte Horizon renferme un amplificateur Rise à transistors GaN de 310 W, trois hautparleurs de médiums et deux tweeters. L’enceinte Grand Horizon passe à 370 W pour secouer les membranes de quatre hautparleurs de médiums et trois tweeters. Les deux modèles sont drapés du tissu Marantz Radiance EcoFibre tissé en trois dimensions et décliné dans trois couleurs, possèdent une grande molette de contrôle rappelant les amplificateurs de la marque et recourent à un système de DSP pour adapter leur profil sonore aux conditions de reproduction.
Marantz utilise évidemment son système Heos, qui prend en charge Amazon Music, Deezer, iHeart Radio, Pandora, Sirius XM, Spotify Connect, Tidal et TuneIn. Avec leur entrée Ethernet, leur puce Wi-Fi 6 et leur connectivité Bluetooth, les enceintes prennent en charge AirPlay 2, mais aussi les systèmes de contrôle AMX, Control4 et Crestron. Pour ne rien gâcher, elles possèdent aussi une entrée HDMI eARC et sont aussi compatibles avec Dolby Atmos. Enfin, l’application Heos permet de joindre deux enceintes dans une paire stéréo.
Les enceintes Horizon et Grand Horizon seront disponibles dans les semaines qui viennent. Seront-elles les derniers produits présentés par Marantz sous l’égide de Massimo ? Le fabricant d’appareils médicaux, notamment connu pour avoir fait interdire la fonctionnalité de mesure de la SpO₂ de l’Apple Watch, sort d’une bataille d’actionnaires qui s’est conclue avec le départ de Joe Kiani, le CEO qui avait acheté Sound United à la surprise générale. La filiale regroupant Denon, Marantz et Bowers & Wilkins est à vendre.
VMware Fusion Pro et Workstation Pro ne sont plus disponibles à l’achat, annonce la filiale de Broadcom. Soyez rassurés, cela ne signifie pas (encore) que ces applications de virtualisation disparaissent. Quelques mois après avoir abandonné son système de licences pour les particuliers, VMware finit le travail en supprimant toute forme de licence. Fusion pour macOS et Workstation pour Windows peuvent maintenant être téléchargés gratuitement pour une utilisation personnelle comme une utilisation professionnelle.
Depuis son acquisition par Broadcom en novembre 2023, VMware a considérablement simplifié son catalogue, abandonnant plus de cinquante produits au profit d’une offre de services s’adressant aux grandes entreprises. Les applications de virtualisation font figure de détail de cette réorganisation massive, qui a fâché nombre de clients et attiré l’attention du régulateur, au point que leur gratuité pourrait être vue comme le prélude d’une disparition.
« Nous investissons activement dans de nouvelles fonctionnalités », promet VMware, qui prendra en charge les contrats existants jusqu’à leur terme. Reste que l’entreprise ne fournira plus d’assistance aux clients, se contentant de renvoyer vers la documentation et les forums d’entraide. Fusion et Workstation peuvent être téléchargés dans un recoin obscur du labyrinthe qu’est le site de VMware après avoir créé un compte.
Le HomePod 2 fait finalement son arrivée sur la boutique de produits reconditionnés d’Apple en France. L’enceinte reconditionnée est vendue 299 €, soit 50 € de moins que le tarif du neuf. Elle est disponible sur le refurb en noir comme en blanc.
C’est un bon plan, car le HomePod 2 est rarement en promotion et les produits reconditionnés vendus par Apple sont toujours dans un état impeccable. Les produits achetés sur le refurb sont couverts par une garantie limitée Apple d’un an et il est possible de souscrire une assurance AppleCare au moment de l’achat.
Lancé début 2023 pour faire oublier une première version trop complexe à fabriquer et peu fiable, le HomePod 2 est une bonne enceinte qui s’intègre parfaitement à l’écosystème Apple. Elle permet entre autres de profiter de l’audio spatial d’Apple Music et de contrôler ses objets connectés par l’intermédiaire de Siri — quand l'assistant veut bien comprendre ce que l'on lui dit.
Les refurbs suisse et belge ont été servis bien avant la France, puisqu’on peut y trouver des HomePod 2 depuis plus d’un an. Les stocks sont toujours limités sur cette boutique spéciale et on ne connait pas les dates de réapprovisionnement, alors ne trainez pas si vous êtes intéressés.
Test du HomePod 2 : une reprise sans surprise
Pourquoi diable Apple a-t-elle placé le bouton d’alimentation du Mac mini M4 sous celui-ci, obligeant à lever légèrement l’ordinateur pour appuyer dessus ? C’est la question qu’a posée le youtubeur chinois Mediastorm à Greg Joswiak et John Ternus. « Eh bien, nous avons nettement réduit sa taille, n’est-ce pas ? Il est deux fois plus petit que l’ancien modèle ! », commence par justifier l’un des Senior Vice President dans cet échange relayé par IT Home.
Sous-entendu qu’il n’y a pas vraiment de place à l’arrière comme sur les anciennes générations, Apple a décidé de placer le bouton sous la machine. « C’est le genre d’emplacement optimal pour le bouton d’allumage. En fait, c’est très facile à utiliser. Il suffit de glisser votre doigt là-dessous et d’appuyer sur ce bouton facile à repérer », explique l’un des cadres d’Apple.
Et de poursuivre : « Et franchement, le plus important c'est que vous n'utilisez pratiquement jamais le bouton d’alimentation de votre Mac. Je ne me souviens même pas de la dernière fois où j’ai pensé à allumer un Mac. »
À en croire notre sondage, la majorité des utilisateurs de Mac ne se sert en effet que rarement du bouton marche/arrêt. Si vous faites partie de la minorité malheureuse, des gadgets existent déjà pour faciliter l’utilisation de celui du nouveau Mac mini.
Nuki annonce l’arrivée prochaine de sa dernière serrure connectée, la Smart Lock Ultra. S’il s’agit bien de sa cinquième génération, l’entreprise autrichienne a voulu marquer le coup en changeant de nom de produit et en oubliant le numéro. Et pour cause, cette nouvelle version est trois fois plus compacte que les anciens modèles, tout en étant trois fois plus rapide. Vendue à 349 € associée à un cylindre universel désormais obligatoire1, elle hausse le ton en matière de finition avec un produit encore plus haut de gamme, conçu presque entièrement en acier, et un design bien plus élégant.
Le fabricant m’a envoyé un exemplaire, que je teste sur ma porte d’entrée depuis quelques semaines. Un test complet du nouveau produit sera publié pour les membres du Club iGen dès ce soir, mais si vous hésitez à franchir le pas, voici l’essentiel à retenir. Nuki s’est concentré sur le matériel en proposant une serrure bien plus compacte et premium, tout en gardant les mêmes fonctionnalités de la Smart Lock Pro 4.0 sortie l’an dernier. Elle est ainsi compatible avec Matter via Thread pour l’ajouter notamment à l’app Maison, tout en intégrant aussi Bluetooth et Wi-Fi pour répondre à tous les besoins.
Cette nouvelle serrure maintient également la compatibilité avec l’écosystème Nuki et tous les accessoires du constructeur pourront être associés à la Smart Lock Ultra. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas de solution à ce stade pour utiliser la puce NFC de son iPhone ou Apple Watch pour ouvrir la serrure, comme Aqara le propose depuis l’été avec son U200. Néanmoins, Nuki avait une deuxième annonce à faire : le constructeur a prévu un nouveau pavé numérique pour 2025 qui proposera cette fonctionnalité !
Précisons d’emblée qu’il s’agira d’une mise à jour matérielle, le Keypad 2 actuel étant dépourvu de puce NFC, indispensable pour la communication avec le smartphone ou la montre. Si Nuki est en retard dans ce domaine, c’est quand même pour une bonne raison : le fabricant sera le premier à proposer cette fonction grâce à Aliro, un standard créé par l’alliance derrière Matter. Présenté fin 2023, le projet devrait justement aboutir courant 2025 avec une prise en charge prévue par Apple, Google et les autres gros acteurs de la domotique. Ce qui veut dire que l’ouverture de la porte pourra aussi se faire en approchant un smartphone ou une montre connectée sous Android, alors que la fonction clés du domicile de Maison est strictement réservée à l’univers Apple.
L’alliance derrière Matter présente Aliro, un standard pour les serrures connectées
La Smart Lock Ultra sera naturellement compatible avec ce pavé numérique à venir, ce qui veut dire qu’à terme, elle sera aussi compatible avec la fonction clés du domicile. Si elle vous intéresse, sachez que vous pourrez la commander à partir du début du mois de décembre, au prix de 349 €. Vous pouvez laisser votre adresse mail sur le site de Nuki pour savoir quand elle sera commercialisée.
Pour tout le reste, rendez-vous en fin de journée pour notre test complet…
Mise à jour le 12/11/2024 16:06 : Nuki m’a confirmé que le futur Keypad compatible avec Aliro intégrera aussi une puce UWB ! Cela en fera peut-être le premier constructeur à adopter le nouveau mode mains libres qu’Apple a introduit dans son univers avec iOS 18 : il ne sera pas nécessaire d’approcher son iPhone ou Apple Watch, il suffira de l’avoir sur soi pour que la serrure s’ouvre automatiquement à votre approche.
Nuki travaille sur un futur produit au design similaire, mais qui ne nécessitera pas de remplacer le cylindre. ↩︎
La troisième bêta d’iOS 18.2 sortie hier soir pour les développeurs ajoute une nouvelle option pour la commande de l’appareil photo, ce nouveau bouton ajouté à tous les iPhone 16. Bizarrement situé dans les réglages « Luminosité et affichage » et non avec ceux du bouton dans la section « Appareil photo », ce paramètre exige par défaut que l’écran soit allumé pour que le bouton réponde, ce qui était le seul comportement possible jusque-là. En décochant l’option, on peut ainsi faire en sorte que l’app sélectionnée se lance quoi qu’il arrive en appuyant sur la commande, même si l’écran est éteint.
Ce faisant, Apple répond à l’une des critiques des utilisateurs d’iPhone 16. Contrairement au bouton d’action introduit sur les iPhone 15 Pro, la commande de l’appareil photo ne permettait pas réellement de lancer son appareil photo d’un clic. C’était le cas… uniquement si l’écran était activé et sinon, le bouton activait d’abord l’écran. Concrètement, il fallait parfois un seul clic et parfois deux pour ouvrir l’appareil photo, alors que le bouton d’action ne demande systématiquement qu’un seul clic.
Certes, en levant son iPhone, l’écran s’allume automatiquement, ce qui a peut-être motivé Apple à choisir ce comportement. Néanmoins, on réalise vite à l’usage que cela ralentit la procédure : il faut lever l’iPhone d’abord, puis appuyer. Ou alors, on peut appuyer deux fois sur le bouton, avec le risque de prendre une photo non désirée si l’écran était allumé. Bref, décocher la nouvelle option règle ces problèmes et transforme la commande de l’appareil photo en équivalent au bouton d’action.
Reste à vérifier si on n’activera pas l’appareil photo par inadvertance quand l’iPhone est dans une poche ou un sac. Je n’ai pas l’impression que cela arriverait dans mon cas, notamment parce que la commande de l’appareil photo ne dépasse pas de l’iPhone. J’ai en tout cas décoché le nouveau paramètre pour tester le comportement apporté par la bêta.
L’autre gros changement d’iOS 18.2 b3 est un ajustement du lecteur vidéo intégré à l’app Photos. Jusque-là, l’app imposait deux modes bien distincts : vidéo en plein écran sans aucun contrôle ni interface, ou bien un mode vignette avec tous les contrôles. La troisième bêta affiche la vidéo toujours à la taille maximale et surimpose les contrôles par dessus, se rapprochant de ce que l’on avait sous iOS 17 et versions antérieures. La barre de progression et les contrôles restent distincts et affichés au-dessus des vignettes, mais on retrouve un comportement plus proche de celui que l’on avait auparavant.
Parmi les autres petites nouveautés, la troisième bêta met en avant les outils d’écriture d’Apple Intelligence quand du texte en anglais est sélectionné et quand la fonctionnalité est active, naturellement. On note aussi l’apparition d’une barre de menus personnalisable dans l’app TV d’iPadOS 18.2.
2026 verrait l'arrivée d'une caméra Apple pour la maison ainsi que d'AirPods dotés de fonctions santé, affirme Ming-Chi Kuo.
La caméra de surveillance s'intégrerait naturellement avec les autres produits Apple et profiterait de Siri et d'Apple Intelligence. Apple propose déjà la fonction Vidéo sécurisée HomeKit qui utilise ses serveurs pour le stockage des enregistrements, mais ce sont des caméras tierces qui s'en servent. Ce ne serait donc pas surprenant qu'Apple y aille de sa propre solution matérielle. La pomme viserait, sur le long terme, une production d'au moins 10 millions d'unités par an. Sur un marché évalué à 30 à 40 millions de caméras par an.
Autre domaine, autre produit, la même année, Apple aurait des AirPods dotés de fonctions santé. Ce positionnement ayant réussi à l'Apple Watch, les écouteurs s'y mettraient à leur tour comme certains de leurs concurrents.
Apple dévoile (un peu) les Powerbeats Pro de 2025
L'analyste ne donne pas d'indications sur les fonctions auxquelles s'attendre. Toutefois des préparatifs dans le code d'Apple pointent au minimum vers la mesure de la fréquence cardiaque pour les Beats Powerbeats Pro 2 et les AirPods Pro 3. La troisième génération des AirPods Pro est plutôt espérée en 2025, mais cet ajout de fonctions pourrait se faire dans un second temps par une mise à jour de leur firmware. Ming-Chi Kuo nomme le chinois Goertek comme fabricant de ces deux lignes de produits.
À l’avenir, les AirPods pourraient détecter les maladies cardiaques
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