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Apple ne devrait finalement pas investir financièrement dans OpenAI, affirme le Wall Street Journal qui avait évoqué de telles discussions à la fin août. Apple, qui utilise les outils d'OpenAI pour sa suite de fonctions Apple Intelligence, se serait retirée il y a peu de temps des pourparlers en cours.

Ce cycle de négociations entre OpenAI et les autres candidats devrait s'achever la semaine prochaine. La startup espère lever jusqu'à 6,5 milliards de dollars (5,8 milliards d'euros), Nvidia est sur les rangs, Microsoft aussi qui pourrait mettre 1 milliard au pot en plus des 13 déjà dépensés. D'autres sociétés de capital risque participent aux discussions.

Apple prévoirait d’investir dans OpenAI

D'après des documents publiés pour ces négocations et obtenus par le New York Times, OpenAI comptabilisait environ 350 millions d'utilisateurs par mois en juin contre 100 millions en mars dernier.

10 millions d'utilisateurs sont sur la formule payante à 20 $ par mois. OpenAI envisage de l'augmenter de 2 $ avant la fin de l'année et de la porter à 44 $ durant les 5 prochaines années. OpenAI table sur un chiffre d'affaires de 100 milliards de dollars en 2029, celui-ci devrait être de 2,7 milliards pour 2024, il avait été de 700 millions pour l'année 2023. La startup dépense toutefois énormément, l'investissement de 13 milliards de Microsoft filerait dans les coûts d'utilisation de ses centres de calcul.

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Le Vision Pro n’a qu’à bien se tenir ! Meta a annoncé cette semaine de grosses nouveautés dans le domaine de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée. D’un côté, un nouveau casque très abordable, et de l’autre, des lunettes innovantes. Mark Zuckerberg est-il en train de devenir le plus grand concurrent d’Apple ? On en discute avec Christophe.

Dans le reste de l’actualité, on a eu des nouvelles de Jony Ive qui semble vivre sa meilleure vie depuis qu’il a quitté Apple, et Intel essaye tant bien que mal de sauver sa peau.

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Bonne écoute et bon week-end !

Le marché de l’Intelligence Artificielle se porte plutôt bien, très bien même, merci pour lui. Mais malgré cette forme insolente, qui porte le terme IA sur toutes les bouches depuis maintenant quelques mois, il s’agirait de rester raisonnable et réaliste... ce que certains ont semble-t-il oublié.

Alors qu’il visitait une des usines de processeurs de TSMC, à la pointe de la technologie actuelle (pour rappel, TSMC est responsable de la fabrication de tous les systèmes sur puce d’Apple, de l’A18 au M4) en tant que patron d’OpenAI, Sam Altman a avancé un projet tellement démesuré que le patron de TSMC s’est littéralement moqué de lui, le qualifiant de « podcast bro ». Il faut dire que la proposition, relevée par Slash, paraît totalement absurde : le patron d’OpenAI aurait indiqué qu’il cherchait à lever 7 000 milliards de dollars, afin de construire sur les prochaines années 36 usines de processeurs !

Selon le récit complet des frasques d’Altman, il semble qu’il soit coutumier des ambitions démesurées : en déplacement au Japon, il aurait surpris tout le monde et déclenché le fou rire d’un officiel local, en mentionnant qu’il était à la recherche de pas moins de 5 GigaWatts de puissance pour un prochain datacenter, soit... 1 000 fois la puissance d’un équivalent actuel.

Cependant, en plus de déclencher des fous rires, le patron d’OpenAI a aussi attiré l’attention des autorités américaines, considérant l’IA comme une technologie à protéger, et les investissements massifs d’entreprises US à l’étranger étant soumis à approbation. Ce qui ne l’a pas empêché de rêver tout haut pour autant, proposant au gouvernement US d’investir dans des datacenters à 100 milliards de dollars l’unité, soit 20 fois le coût d’un exemplaire actuel, et toujours pour une consommation de... 5 GigaWatts.

La folie des grandeur, ou visionnaire incompris ? L’avenir nous le dira, même si ses pairs ont semble-t-il leur idée sur la question...

Vous vous rappelez l’iPhone 7 noir de jais (Jet Black en VO) ? Cette itération avait fait éclore une petite polémique, nombre des utilisateurs ayant remonté une fragilité prononcée de la surface parfaitement polie de l’appareil. Il semble que l’histoire puisse se répéter, avec la nouvelle Apple Watch...

Sur Reddit, plusieurs acheteurs de cette montre rapportent que la surface de l’Apple Watch noir de jais, bien que magnifique, aurait tendance à se rayer à la moindre occasion, l’un d’entre eux mentionnant même voir quelques fines rayures sur la montre alors qu’il ne l’a pas encore mise au poignet, rien qu’en la prenant en main.

Même si voir des rayures sur sa toute nouvelle tocante n’est pas chose très agréable, il s’agit de garder à l’esprit qu’aussi bien faite qu’elle puisse l’être, une couche de PVD reste plus sensible qu’un aluminium à nu. Quoiqu’il en soit, c’est un objet amené à vivre avec vous, pour le meilleur comme pour le pire...

Mise à jour : Apple a fini par compléter sa fiche technique concernant la partie Wi-Fi des iPhones 16 et 16 Pro. Comme pressenti, ceux-ci se limitent à 160 MHz, et ne sont pas compatibles avec la nouvelle norme 4096-QAM. Même si ce n'est pas une catastrophe en soi, le Wi-Fi n'étant pas mauvais sur les iPhone 15/15 Pro, il est dommage qu'Apple n'ait pas implémenté toutes les spécifications de la norme Wi-Fi 7.

Le Wi-Fi 7, arrivé avec la gamme 2024-2025 des iPhone, promettait d’améliorer les débits avec la connexion idoine, la norme permettant notamment des canaux étendus de 320 MHz, contre 160 MHz au maximum du Wi-Fi 6E. Cependant, il semble qu’Apple ait quelque peu limité les capacités de ses smartphones...

Alors que LesNumériques avait pris l’habitude de retrouver des débits environ 2,4 fois supérieurs en comparant les appareils 6E aux 7, quelle ne fut pas leur surprise en passant l’iPhone 16 Pro au grill : horreur, les débits ne dépassent pas les 1,7 Gb/s, contre 1,6 Gb/s à l’iPhone 15 Pro, soit une augmentation de seulement 100 Mb/s entre les deux générations de mobiles.

Mais à quoi peut être due cette faiblesse ? Il apparait qu’Apple n’aurait pas augmenté la largeur des canaux sur ses derniers appareils, qui sont certes compatibles 802.11be, le petit nom interne du Wi-Fi 7, mais n’en exploitent pas toutes les capacités.

Une question reste en suspend, cette limitation est-elle globale, ou ne touche-t-elle que l’Europe ? En effet, l’Europe n’a libéré qu’une bande de 320 MHz de large pour le Wi-Fi 7, alors que les USA en ont, grand seigneur, libéré trois.

Quoiqu’il en soit, nous mettrons bien entendu cette limitation à l'épreuve afin de confirmer cette étrange comportement !

Les AirPods Pro vont mettre l’accent sur la santé dans les années à venir et pourraient être en mesure de détecter des pathologies cardiaques. Un brevet déposé par Cupertino et repéré par le site spécialisé Patently Apple montre comment des micros pointés à l’intérieur de l’oreille pourraient aider à détecter des maladies du cœur.

Le brevet décrit un objet comportant un microphone qui peut être porté dans ou sur l'oreille d'un utilisateur. Un signal est généré par le micro afin de déterminer son activité cardiaque. Un algorithme prédictif se charge ensuite de l’analyser dans le but de détecter une ou plusieurs pathologies. Ce signal peut être traité pour détecter un battement de cœur ou un autre mouvement, tel que le flux sanguin, qui donne des informations sur le cœur.

Autrement dit, les AirPods pourraient détecter des problèmes évidents comme un cœur battant trop vite ou trop lentement (tachycardie/bradycardie). D’autres symptômes plus graves pourraient être repérés en comparant plusieurs rythmes cardiaques : une telle méthode pourrait servir à déceler une éventuelle obstruction de l'artère carotide.

Plusieurs indices laissent à penser que les prochains AirPods Pro vont mettre le paquet sur la santé, et le suivi du cœur pourrait arriver assez vite. Du code trouvé de la version Release Candidate d’iOS 18 indique que Beats Powerbeats Pro 2 et les AirPods Pro 3 incitent les utilisateurs configurant leurs nouveaux écouteurs à accepter un partage de leur rythme cardiaque avec l’app Santé. Selon Mark Gurman, les AirPods Pro 3 seraient présentés courant 2025.

ElevationLab s'est fait une spécialité dans les accessoires pour cacher un AirTag. Généralement ce sont des solutions costaudes ou discrètes (ou faites aussi pour les enfants). L'AirTag Security Mount entend répondre à cette double problématique : ne pas être trop voyant et résister aux tentatives d'extraction de la balise qu'il contient.

Le boitier, conçu à l'origine pour les paires de skis, se fixe à n'importe quel support avec un adhésif 3M. Le capuchon qui referme le boitier ne peut s'ouvrir qu'avec un outil fourni. D'après le fabricant, quelqu'un qui voudrait jouer d'un tournevis ou d'une pointe pour forcer le couvercle devra prendre son temps. Ce support est également résistant à l'eau et à la poussière (IP69).

Le support est vendu à l'unité, par deux ou par quatre à respectivement 14,95, 24,95 et 34,95 $ (comptez 14 $ de frais de port). ElevationLab est sur Amazon France, mais ce produit n'y figure pas encore, uniquement sa précédente version avec le capuchon dévissable.

Promo : les 4 AirTags à 94 € (-35 €)

Les AirPods 4 nécessitent d’être associés à un iPhone, un iPad ou un Mac à jour pour exploiter toutes leurs fonctionnalités. Apple ne l’indique pas clairement, même si elle précise sur son site qu’une partie des fonctions nécessite iOS 18 ou macOS 15. Comme l’a noté un lecteur, l’expérience est pourtant bien dégradée sous iOS 17. Pas au point d’empêcher tout à fait le bon fonctionnement des écouteurs, mais cela reste décevant si vous êtes bloqué sur cette ancienne version du système mobile conçu à Cupertino.

En effet, les AirPods 4 ne sont pas pleinement identifiés comme des AirPods sous iOS 17.7. Dans le widget des batteries, par exemple, ils apparaissent avec une icône de casque générique. Plus gênant, on a le niveau de batterie du boîtier d’un côté et des deux écouteurs de l’autre, sans distinction entre celui de gauche et celui de droite. Dans les Réglages, les AirPods apparaissent bien au premier niveau et en haut de l’écran. À l’intérieur, on a une partie des réglages, notamment pour changer le mode et gérer le rôle de la pince de chaque côté.

Il manque néanmoins plusieurs paramètres qui sont réservés à iOS 18 : (dés)activation du volume personnalisé et de la détection des conversation, gestion des nouveaux gestes que l’on peut effectuer de la tête ou encore des sons du boîtier pour les AirPods 4 avec la réduction active de bruit. Plus étrange encore, et preuve que la prise en charge n’est pas correcte, le test pour vérifier que les embouts sont correctement ajustés est présent. Il n’y a pas d’embouts sur les AirPods 4, cette fonctionnalité devrait être réservée aux AirPods Pro.

J’ai aussi constaté que le centre de contrôle d’iOS 17 ne savait pas gérer les AirPods 4 : on peut uniquement ajuster le volume, pas passer d’un mode à l’autre (isolation active, transparence, adaptatif), ni activer ou désactiver l’audio spatial et la détection des conversations. Si les écouteurs eux-mêmes savent changer de mode (avec un tap prolongé sur leurs tiges), les deux autres fonctions ne pourront pas être ajustées sans un appareil sous iOS 18 ou macOS 15.

Pour finir, deux fonctions des AirPods 4 dépendent d’iOS 18 et ne fonctionneront pas si vous les utilisez sous iOS 17. Il s’agit de la détection des conversations, qui baisse le volume automatiquement dès que vous commencez à parler, et de l’isolement de la voix lors d’un enregistrement audio. Comme j’ai pu le constater pendant mes tests, cet isolement logiciel est d’une redoutable efficacité et c’est dommage de le perdre parce qu’on est coincé sous iOS 17.

Test des AirPods 4 : double dose de confort

On ne sait pas si Apple compte corriger le tir avec une mise à jour d’iOS 17 qui, au minimum, pourrait prendre en charge les AirPods 4 comme tous les autres AirPods. En attendant, l’entreprise pourrait déjà mieux communiquer sur le sujet, car ces restrictions ne sont pas évidentes au premier abord. Il n’y a notamment aucune indication sur l’emballage, ni dans le petit manuel fourni avec les écouteurs.

Les amendes s’accumulent pour Meta. Après avoir dû débourser 1,2 milliard d’euros l’année dernière, la Commission de Protection des Données irlandaise vient de lui infliger une amende de 91 millions d’euros. Le régulateur lui reproche d’avoir sauvegardé certains mots de passe de comptes Facebook et Instagram en clair sur ses serveurs internes.

L’affaire avait été révélée en mars 2019 : Meta avait alors réalisé que certains mots de passe étaient stockés en clair sur ses serveurs, avant de préciser un mois plus tard que des milliers de mots de passe Instagram étaient également touchés. Au total, 36 millions d'utilisateurs de Facebook et Instagram dans l'espace économique européen ont été concernés par ce problème.

« Il est largement admis que les mots de passe des utilisateurs ne devraient pas être stockés en clair, compte tenu des risques d'abus qui découlent de l'accès à ces données par des personnes. Il faut garder à l'esprit que les mots de passe examinés dans cette affaire sont particulièrement sensibles, car ils permettraient d'accéder aux comptes des réseaux sociaux des utilisateurs », a déclaré le commissaire adjoint du Département de la protection des données irlandais dans un communiqué.

Il a été jugé que cette faille viole certaines règles du RGPD. Le régulateur reproche a Meta de ne pas l’avoir informé dans un délai raisonnable et de ne pas avoir correctement documenté les violations de données à caractère personnel. L’Irlande a également déclaré que Meta avait violé le RGPD en ne mettant pas en place des mesures techniques appropriées pour garantir la sécurité des mots de passe des utilisateurs contre une manipulation non autorisée.

De son côté, un porte-parole de Meta a déclaré que l'entreprise avait pris des mesures immédiates pour corriger l'erreur après l'avoir identifiée en 2019, et qu'il n'y a « aucune preuve que les mots de passe ont été utilisés de façon abusive ou qu'ils ont fait l'objet d'un accès inapproprié ». Il insiste sur le fait que Meta s’est « impliqué de manière constructive » tout au long de l'enquête.

La saison 2024-2025 des iPhone est intéressante pour tous ceux qui travaillent à la réparation des iPhone, comme le montrent les démontages réalisés par iFixit.

Apple s'est félicitée des changements qu'elle a apportés au design des modèles de cette gamme pour faciliter et accélérer les réparations. Cependant ces modifications ne sont pas présentes de manière homogène sur les quatre modèles. Apple a tendance à réaliser de grosses évolutions sur les modèles non Pro puis à les utiliser l'année suivante sur les Pro.

Cela avait été le cas avec l'accès aux composants internes sur les iPhone 14 qui se faisait en ôtant la partie arrière plutôt que de passer par l'écran (une manœuvre bien plus longue et plus délicate). Ce nouveau design avec un dos facilement détachable du châssis du 14 s'est aussi traduit par un coût littéralement divisé par deux, par rapport aux 12 et 13, lorsqu'on brisait le verre. Le remplacement de cette face arrière coûte 399 € sur les iPhone 12 et 13 contre 199 € depuis le 14.

Où commander son iPhone 16 (Plus) ou 16 Pro (Max) pour le recevoir au plus vite ?

Cette année, Apple inaugure une nouvelle méthode pour retirer la batterie de son logement d'une manière plus sûre. Là encore ce sont les 16 et 16 Plus qui sont les premiers servis. Leur batterie n'est plus maintenue par des languettes collantes sur lesquelles on tire comme un chewing-gum.

Apple recoure un adhésif qui a la particularité de perdre de son adhérence lorsqu'il est soumis à une faible tension électrique de 9V. Le procédé demande un peu plus de matériel, mais après avoir fixé deux pinces aux endroits prévus autour de la batterie et mis sous tension pendant un peu plus d'une minute, le gros composant se désolidarise tout seul de son logement.

Les 16 Pro et Pro Max utilisent toujours les languettes autocollantes traditionnelles, mais les deux modèles ne sont pas sur un pied d'égalité pour leur batterie. Le 16 Pro a la sienne enfermée dans un boitier métallique, le Pro Max non. Ce dispositif est salué par iFixit pour la sécurité qu'il procure. Une légère entaille dans une batterie — avec un tournevis qui ripe par exemple lors d'un démontage — a des effets catastrophiques, le composant peut s'enflammer en quelques secondes.

Sans aller jusque-là, ce boitier en métal permet de tirer plus fort sur la batterie lorsqu'on a besoin de l'extraire de son logement, sans trop s'inquiéter du risque de déformation de son enveloppe.

Ailleurs dans les modèles Pro, iFixit note que le module du Lidar est maintenant indépendant du reste du bloc optique, on peut l'enlever tout seul et beaucoup plus facilement.

Le gros bloc optique avec ses 3 objectifs est de dimensions identiques entre les 16 Pro et Pro Max. Idéalement ils pourraient prendre la place l'un de l'autre. Si seulement l'une de leurs extrémités qui accueillent une vis n'avait pas une orientation différente et que leur petit câble de connexion n'avait pas une longueur différente. Deux détails qui empêchent d'interchanger ces deux composants pourtant identiques cette année dans leurs caractéristiques.

Démontage plus aisé aussi pour le module du port USB-C. Il ne demande plus que quelques instants d'efforts, il n'y a plus à se frayer un chemin entre des composants et une palanquée de vis à enlever. iFixit souligne une amélioration « considérable ». Seule critique émise à son sujet, l'absence de volonté d'Apple de vendre ce composant en pièce détachée.

Premier démontage de l’iPhone 16 Pro, la batterie enveloppée de métal est bien là

Le retrait du petit bloc du Taptic Engine n'a, lui non plus, rien de compliqué, mais il reste quelque peu long, entre les vis, une plaque de protection, un peu de colle, des connecteurs… Le haut-parleur, en comparaison, se retire en un tournemain. Enfin, pour la première fois, la carte mère peut se retirer immédiatement, simplement en ôtant d'abord un câble du haut-parleur. Pas besoin d'enlever quantité d'autres composants comme précédemment.

De réels efforts ont été apportés cette année encore à cet aspect du démontage et de l'intervention sur les iPhone. Ce qui a amené iFixit à leur donner une bonne note de 7/10 en notant au passage que les manuels pour les techniciens ont été mis à disposition dès le premier jour.

Ce n’est pas la grande forme pour Intel, dans la tourmente depuis plusieurs mois maintenant. Des rumeurs voudraient que Qualcomm soit intéressé pour racheter Intel, et Bloomberg affirme aujourd’hui qu’Arm a également des vues sur la division produits du fabricant. Selon les sources de l’agence de presse, Intel aurait remballé son concurrent en lui assurant que la boutique n’était pas à vendre.

Intel accumule les coups durs : résultats trimestriels décevants, plan de licenciements massifs, mise en pause de projets d’usines européennes… Le titre Intel a perdu plus de la moitié de sa valeur depuis le début de l'année. L’entreprise a récemment annoncé un plan de restructuration visant à se séparer de sa branche dédiée à la fabrication (Intel Foundry) : une telle manœuvre ouvrirait la porte à des investissements externes dans le futur.

De son côté, Arm conçoit principalement des puces pour smartphone, mais ne ferme pas la porte à d’autres secteurs. L’entreprise s’est par exemple lancée dans le domaine des PC et des serveurs, où elle est en concurrence directe avec Intel. Financièrement, la boite se porte bien : sa valorisation a grimpé en flèche depuis son introduction en bourse l'année dernière et les investisseurs pensent qu’Arm va profiter des dépenses liées à l’IA.

Un rachat d’Intel pourrait lui offrir un champ d’action plus large et lui permettre de vendre plus de ses produits. Cependant, Intel a d’autres options pour remonter la pente. Certains investisseurs ont proposé de venir à son aide, et Intel pourrait revendre ses parts dans Altera, un fabricant de FPGA.

Si les plateformes de streaming ne se sont pas jetées sur le Vision Pro, elles ne rechignent pas à proposer leurs applis sur les casques Quest. Amazon vient de lancer une toute nouvelle application Prime Video prenant en charge les téléchargements hors ligne. Elle est compatible avec la passthrough du casque, ce qui permet de s’en servir au côté d’autres fenêtres.

Cette nouvelle version vient prendre la relève d’une ancienne app avec des environnements VR cartoon lancée en 2019, qui ne fonctionnait plus depuis quelque temps. Amazon ne s’est pas foulée avec cette révision, qui est limitée au 1080p et reprenant simplement l’interface de l’application mobile dans une fenêtre 2D. Amazon se contente de proposer son app iPad sur le Vision Pro, ce qui n’est pas beaucoup mieux.

Entre Quest et Vision Pro, le cœur des plateformes balance. Paramount+ a récemment lancé une application Vision Pro qui n’est pas sur le Quest, mais la boutique de Mark Zuckerberg se rattrape par la présence d’une app YouTube officielle qui manque à visionOS. Peacock a une app Quest sans passer par le casque Apple, à l’inverse de Max. De son côté, Netflix ne propose rien chez Apple et a mis au placard son app Quest. Il reste toujours possible d’utiliser le navigateur intégré pour accéder à son contenu, mais c’est forcément moins confortable qu’un vrai programme optimisé.

Si vous utilisez iTunes sur un PC Windows, il va falloir penser à mettre l’utilitaire à jour. Apple a déployé la version 12.13.3, qui règle un souci de sécurité : une personne mal intentionnée pouvait utiliser une faille pour « élever ses privilèges ». Cupertino explique avoir corrigé le tir en « améliorant les restrictions ».

Les mises à jour d’iTunes tombent occasionnellement, la dernière datant du mois de mai et a été publiée dans la foulée des nouveaux iPad. Le programme ne gagnera plus de fonctions étant donné qu’Apple a lancé ses apps Music, TV et Appareils Apple pour le remplacer. iTunes reste en place pour assurer certains services, comme l’écoute de podcasts ou le téléchargement de livres.

Vous pouvez mettre à jour iTunes en passant par le Microsoft Store. Si vous avez téléchargé le logiciel sur le site d'Apple, il faudra aller dans la barre des menus située en haut de la fenêtre iTunes puis se rendre dans Aide > Rechercher les mises à jour.

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Publié deux fois par mois, il entre en détail sur un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.

La dernière fournée de produits Apple est arrivée à la rédaction ! Le facteur nous a livré des iPhone 16 et 16 Pro, une nouvelle cuvée qui apporte principalement un nouveau bouton appelé Commande de l’appareil photo. Celui-ci dispose d’une surface tactile pouvant servir à zoomer ou à changer le style appliqué. On y trouve aussi une puce A18, qui devrait être mise à rude épreuve par les futures fonctionnalités Apple Intelligence.

Nous avons également eu le temps de jouer avec l’Apple Watch Series 10, une montre au design affiné qui embarque un écran plus grand. L’Apple Watch Ultra reste sur sa deuxième génération, mais est désormais disponible dans une nouvelle robe noire. Enfin, nous avons pu essayer les AirPods Max USB-C, qui ne devraient pas surprendre grand monde.

Que valent les iPhone de 2024 ? L’Apple Watch Series 10 change-t-elle la donne ? C’est ce que nous allons voir dans ce nouvel épisode de Kernel Panic en compagnie de Stéphane et de Pierre, en charge des tests de ces deux produits.

Pour aller plus loin

Test des AirPods 4 : double dose de confort

Mais où est passée l'Apple Watch Ultra 3 ?

Coup d'œil sur les coques de Beats pour iPhone 16 et iPhone 16 Pro

Le futur Vision Pro 2 devrait faire la part belle aux fonctions Apple Intelligence. Dans un nouveau billet, l’analyste Ming-Chi Kuo s’est livré à quelques prévisions sur le futur casque d’Apple : il estime que celui-ci serait basé sur une puce M5, apportant un solide gain de puissance à ce produit actuellement équipé d’un SoC M2.

Apple a surpris son monde à la dernière WWDC en omettant de mentionner le Vision Pro pendant la présentation d’Apple Intelligence. Des rumeurs indiquent que le casque ne serait pas assez puissant pour faire tourner les nouveautés d’IA, la puce M2 et son Neural Engine étant trop occupés à gérer les algorithmes de vision et d’autres fonctionnalités spécifiques.

Vision Pro : la puce M2 serait trop occupée pour gérer en plus Apple Intelligence

Kuo pense que l’intégration d’Apple Intelligence représenterait un grand changement pour le casque, l’IA se faisant bien plus remarquer que sur un iPhone. L’analyste avance qu’une intégration d’un modèle de vidéo similaire au Sora d’OpenAI pourrait profondément marquer l’expérience utilisateur, rendant son utilisation plus intéressante que sur des écrans standard. Pas sûr que ce soit pour tout de suite : Sora n’est pas encore disponible pour le grand public, coûte cher à faire tourner, demande énormément de puissance de calcul et a tendance à halluciner. Il ajoute :

Le plus grand défi de conception pour le Vision Pro/appareils à porter sur la tête est que l'interface utilisateur personne-machine doit être plus intuitive et plus efficace. Apple Intelligence et les IA génératives devraient permettre d'améliorer considérablement cet aspect. La combinaison du suivi des yeux, du suivi des mains et d'Apple Intelligence devrait permettre d'améliorer l'expérience utilisateur en matière d'informatique spatiale.

Mis à part ce changement de puce, le Vision Pro 2 ne devrait pas réinventer la roue selon Kuo. Il estime que « le reste du matériel et le design ne changeront pas beaucoup, ce qui devrait permettre de réduire les couts et les prix »… avant de préciser que le tarif ne bougera pas énormément. Il avance que la production de masse commencerait au second semestre de l'année 2025 en reposant sur des chaînes de fabrication similaires à celle du premier casque. Quelques nouveaux fournisseurs pourraient attirer l’attention d’investisseurs.

Amazon, de l'autre côté des Alpes, fait des réductions de 11 à 18 % sur trois modèles d'iPad Pro M4. Alors qu'en France il n'y a toujours rien de proposé.

La plus forte des remises dépasse les 300 €. De quoi ajouter par exemple le Pencil Pro vendu 141 € ou un Magic Keyboard. Les prix indiqués ci-dessous apparaissent au moment du panier, une fois la taxe et les frais de port calculés.

• iPad Pro 11" M4 Wi-Fi de 256 Go à 988 € (-231 €)
• iPad Pro 11" M4 Cellulaire de 512 Go à 1 391 € (-328 €)
• iPad Pro 13" M4 Wi-Fi de 256 Go à 1 382 € (-187 €)

Des écrans Apple Studio Display sont de retour sur le refurb. Il reste le meilleur endroit pour les payer (nettement) moins cher puisqu'ils sont largement ignorés par les promotions le reste du temps.

• Studio Display, verre standard, support à inclinaison et hauteur réglables à 1 879 € (-330 €)
• Studio Display, verre nano-texturé, support à inclinaison et hauteur réglables à 2 089 € (-370 €)

L'intérêt des deux modèles proposés est qu'ils sont équipés du pied qui autorise tous les ajustements, pas uniquement l'inclinaison vers l'utilisateur.

Tout le monde l’avait prédit d’avance, mais il fallait que la démonstration de ce qu’il ne faut jamais faire aille au bout : Rabbit annonce les chiffres d’utilisation quotidienne de son appareil dopé à l’IA, et ce n’est pas bon.

5 000. 5 000 petits utilisateurs quotidiens. C’est ce que le créateur du R1 a annoncé à FastCompany durant une interview. Pour 100 000 appareils vendus, ça ne fait pas grand chose, tout pile 5 %. Mais que s’est-il passé pour atteindre des résultats aussi faibles ?

L’appareil ne partait pas vraiment gagnant dès le début, s’adressant à un marché de niche, encore à défricher : celui des IA de poche, ne faisant vraiment uniquement que ça. Ainsi, les interactions physiques sont limitées au strict minimum, le postulat de base voulant qu’on s’adresse à la machine par la voix, et qu’elle glane les informations voulues par la caméra intégrée et sa connexion à Internet.

Mais si ça ne suffisait pas, Rabbit en a rajouté une couche : le logiciel intégré au R1 était tellement buggé à sa sortie que l’usage même de l’appareil était un véritable calvaire pour la plupart de ses utilisateurs ! 16 mises à jour plus tard, il faut se rendre à l’évidence : à part les plus tenaces, peu de clients sont restés fidèles. Qui plus est, cerise sur le gâteau, le R1 a longtemps envoyé la position de son propriétaire avant que la faille ne soit enfin corrigée. Comble de l’insulte pour les créateurs de cette IA de poche, des utilisateurs ont fini tellement fatigués de ses bugs qu’ils ont, avec succès, installé un Android complet sur la machine.

La société semble vouloir continuer à soutenir son projet, même s’il paraît bien mal en point, et promet de continuer à persévérer dans la voie qu’elle s’est tracée, que ce soit avec le R1, ou son hypothétique descendant. Bon courage...

Arlésienne depuis maintenant une paire d’années, le HomePod à écran intégré refait parler de lui chez 9to5Mac, avec quelques informations supplémentaires à se mettre sous la dent.

Ainsi, cette étrange fusion entre un HomePod et un écran serait testée dans les labos de la pomme avec un écran carré. Pourquoi cette lubie ? Une forme d’hommage à l’iPod nano de 6e génération ? La réponse n’est pas connue, bien entendu, mais d’autres révélations ont filtré de ces lieux secrets de Cupertino.

Ainsi, l’appareil encore appelé HomeAccessory serait doté d’une caméra intégrée permettant non seulement l’usage en tant que webcam durant les appels FaceTime, mais aussi de reconnaître les mouvements de l’utilisateur, pour être commandé par le geste. Pour ce faire, ce modèle serait associé à une puce Apple A18, lui permettant l'accès à Apple Intelligence, chose inaccessible aux HomePod actuels.

En plus de ces fonctions, l’appareil serait capable de reconnaitre le visage de l’utilisateur, de la même façon qu’un HomePod traditionnel reconnaît son propriétaire à la voix.

Le nouvel accessoire fonctionnant avec une version modifiée de tvOS 18 d’Apple aurait une possible date de commercialisation projetée au printemps 2025, si les rumeurs se confirment.

Vous reprendrez bien un peu de pub, avec votre pub ? FlatpanelsHD a fait une découverte dont on se serait bien passé, durant leurs tests des nouveaux écrans LG.

En effet, la série G4 du constructeur (donc les hauts de gamme OLED, allant de 2000 € à 6000 €) leur a laissé la mauvaise surprise d’afficher, juste avant l’écran de veille habituel en cas de source inactive ou de pause dans le direct, une publicité.

Est-ce amené à envahir toute la gamme ? Une mise à jour prochaine va-t-elle étendre la « fonction » aux précédents modèles, y compris en France ? La réponse n’est pas encore connue, mais on peut s’attendre à ce que LG tente de maximiser les téléviseurs intégrant la publicité, afin d’augmenter les recettes versées par les diffuseurs.

Pour le moment, on peut encore se sauver de cette situation désagréable : il suffit d’aller dans Réglages => Réglages additionnels => Publicité sur écran de veille (Settings => Additional Settings => Screen Saver Promotion). Mais rien n’interdit LG de supprimer cette possibilité dans une prochaine mise à jour...

Il fut un temps où les avions étaient le havre de paix de ceux qui voulaient fuir à tout prix les communications de ces satanés appareils mobiles, que ce soit le téléphone ou l’ordinateur portable. L’employé pouvait ainsi dire au patron « Désolé, je n’ai pas vu votre mail, mon vol a atterri en retard »... c’est maintenant fini depuis quelques années et, comme le signale Next.ink Air France annonce de nouvelles possibilités de communication dans ses appareils pour 2025.

Ainsi, la compagnie aérienne française a décidé de nouer un partenariat avec Starlink, afin d’offrir aux passagers de ses avions une connexion Internet toujours plus rapide, et si possible au plus grand nombre. Sur ce dernier point, il semble que le contrat soit rempli : alors que les offres actuelles ne permettent l’accès complet à internet que moyennant paiement, l’accès par Starlink promet, lui, d’être gratuit pour tous les usages.

À partir de 2025, envolés donc, les Pass messages (gratuit), surf (3 à 8 € suivant le vol et la classe) et stream (30 €). Tous les usages seront permis, et pour tout le monde, gratuitement ! Bien entendu, cela se fera petit à petit, le temps de convertir tous les appareils de la flotte au réseau Starlink, chose qui ne se fait pas du jour au lendemain. En attendant, les avions restés sur l’ancienne génération continueront de proposer les Pass précédents, jusqu’à ce que tous les appareils soient à la page.

Cette annonce fait écho à celle de United Airlines, qui elle aussi a annoncé cette semaine le passage complet de sa flotte au réseau d’Elon Musk, également pour 2025.