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Reçu aujourd’hui — 5 novembre 2025 MacG.co

Système et applications périmées, mots de passe absents : la sécurité informatique du Louvre défaillante

5 novembre 2025 à 22:00

Alors que l’enquête concernant les vols spectaculaires commis au plus grand musée du monde se poursuit, et que les services de police ont déjà mis la main sur trois des voleurs, Libération avec son antenne CheckNews a mis la main sur des éléments plus que perturbants concernant la sécurité informatique du Louvre.

Windows Server 2003 en 2025... dans un sens ça colle : sa place est dans un musée, comme disait Indy.

Selon une foultitude de rapports de l’ANSSI, certains en libre accès et d’autres à diffusion restreinte que s’est procuré le journal, le réseau informatique du musée ferait frémir n’importe quel responsable sécurité informatique, ou même n’importe quelle personne formée à l’hygiène numérique : entre logiciels au support abandonné par le fournisseur, systèmes d’exploitation antédiluviens côté terminal comme côté serveur, ou même mots de passe dignes du fameux « 1234 » voire absents, c’est un joli cumul de tares basiques.

En 2014, l’ANSSI fait un audit dans le musée. Les choses commencent mal : l’intrusion dans les systèmes de sécurité, dont ceux gérant les caméras, se montre des plus faciles. Et pour cause, une fois sur un des postes du réseau interne, il suffit de taper « LOUVRE » pour accéder à une session, et le logiciel Thalès Sathi gérant les caméras est protégé par un simple « THALES ». Certains n’ont semble-t-il pas suivi les cours de sécurité informatique de base. Déjà à l’époque sont aussi relevés certains logiciels périmés, que l’ANSSI incite aussi à mettre à niveau.

2017, rebelote : cette fois, certains terminaux et autres sessions utilisateur n’ont carrément pas de mot de passe, et sont ainsi accessibles directement ! Mais de toute façon, un mot de passe n’arrêterait pas un malandrin un peu tenace : les terminaux disséminés dans le musée sont pour la plupart sous Windows XP, voire Windows 2000 Pro, tous deux abandonnés par Microsoft, depuis 2014 pour le premier et depuis 2010 pour le second, soit tout de même entre 4 et 7 ans sans mise à jour de sécurité... pour compléter le tableau, les anti-virus de ces postes ne sont pas à jour non plus.

Et en 2025, qu’en est-il ? Si certaines erreurs basiques comme les mots de passe ont été, espérons-le, corrigées, d’autres soucis plus profonds demeurent. Le logiciel de gestion des caméras Sathi de Thalès est, selon les audit, toujours en place alors que son support a été abandonné par Thalès depuis 2019, et d’autres logiciels dépassés sont aussi responsables de la gestion des badges, de la détection d’intrusion ou encore de la détection rapprochée des œuvres, en place pour détecter toute main un peu trop baladeuse auprès des pièces du musée. Au global, au moins l’un des serveurs, celui gérant entre autres Sathi, tourne sur un système d’exploitation périmé : en effet, le logiciel de Thalès n’est compatible qu’avec Windows Server 2003, abandonné par Microsoft depuis 2015. Une paille.

Toutes ces failles montrent une gestion où la sécurité informatique est prise à la légère, que ce soit par des personnes ne comprenant pas l’importance d’un mot de passe fort, ou par d’autres n’ayant pas les moyens financiers de mettre à niveau l’installation informatique du musée. Voilà qui est problématique, quand celle-ci doit gérer la sécurité des œuvres, ainsi que des personnes. Le responsable de l’audit mené suite au vol des bijoux estimé à 88 millions d’euros, Vincent Annereau, semble être réaliste sur l’état du parc informatique du lieu : « [Le parc informatique] avait besoin d’être, véritablement, modernisé [...] Ce dont je peux témoigner, c’est que la direction du Louvre avait pleine conscience de la... pas de la faiblesse, mais de la nécessité d’avoir un regard neuf sur le dispositif de sûreté de l’ensemble du musée ». Espérons qu’à la parole, se joignent les actes.

Apple utiliserait une version à 1 200 milliards de paramètres de Gemini pour motoriser Siri

5 novembre 2025 à 21:15

Ce dimanche, Mark Gurman annonçait parmi sa liste de fuites dominicales qu’Apple allait utiliser Google Gemini comme moteur pour son prochain Siri. Aujourd’hui, il en rajoute une couche avec des détails supplémentaires, dont le nombre de paramètres du LLM utilisé par la pomme.

Image généré par IA.

Si l’annonce était relativement discrète dans sa newsletter, ne prenant pas la première place du classement laissée à des rumeurs plus matérielles, elle n’en est pas moins intéressante : plutôt que de tout faire en interne, Apple aurait donc jeté l’éponge pour une partie de son chatbot, et décidé d’utiliser le moteur de Gemini à la place.

Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple

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Le passage à Gemini n’est pas le premier test qu’Apple fait avec des moteurs d’intelligence artificielle extérieurs : en plus de celui de Google, la pomme aurait testé le moteur de Claude, ainsi que celui de ChatGPT. Cependant, c’est celui de Google qui aurait fini par avoir la préférence de la pomme, après une période de test intensive.

L’installation de Gemini sous le capot de Siri n’est pas définitive, et doit rester présente tant qu’Apple ne trouve pas son LLM assez compétitif pour gérer tout seul les requêtes de Siri, qui devrait arriver au printemps prochain avec iOS 26.4. Le moteur utilisé par la pomme devrait comprendre 1 200 milliards de paramètres, loin au-dessus des 150 milliards de paramètres de la version cloud d’Apple Intelligence actuellement. Il devrait être en charge des fonctions résumé et et planification de Siri, qui aident le chatbot à résumer l’information et décider des tâches à accomplir. D’autres fonctions resteraient la chasse gardée de Siri.

Si Apple confie le moteur à Google, ce n’est pas pour autant que les données client iront vers les serveurs de Mountain View : le moteur Gemini devrait tourner exclusivement sur les serveurs d’Apple, le Private Cloud Compute déjà utilisé par Apple Intelligence. Pour ce faire, Apple aurait déjà alloué les infrastructures techniques nécessaires à l’arrivée du nouveau Siri dans ses data-centers.

Alors l’utilisation de Gemini comme moteur de Siri devrait être temporaire, il faudra pour s’en passer qu’Apple juge que son LLM est assez compétitif pour venir concurrencer celui de Google et les autres. L’équipe dirigeante de Cupertino pense pouvoir mettre en ligne le moteur interne d’ici la fin de l’année prochaine, mais il faudra rajouter dans l’équation le fait que si Apple avance, les autres ne font pas du surplace pour autant. Parviendra-t-elle à rattraper des concurrents qui s’améliorent de jour en jour ?

Reste que cet aveu d’impuissance n’est pas pour faire plaisir à Apple, qui ne devrait pas crier sur tous les toits qu’elle a conclu un partenariat avec Google pour son chatbot. D’autant que celui-ci devrait lui coûter un petit milliard de dollars par an.

iOS 18.7.2 est de sortie pour boucher de nombreuses failles

5 novembre 2025 à 20:00

Après avoir lâché iOS 26.1, Apple ne s’arrête pas en si bon chemin, et laisse paraître ce soir une nouvelle version pour les appareils ne gérant pas le dernier système, avec iOS 18.7.2.

L’iPhone XS n’est pas compatible iOS 26, mais mérite sérieusement d’être mis en 18.7.2. Image MacGeneration.

Si iOS 26.1, en plus des correctifs de sécurité, comprend aussi des nouveautés intéressantes, il n’en est pas de même pour iOS 18.7.2 : comme souvent avec les mises à jour des anciens systèmes, il s’agit ni plus ni moins que de boucher toutes les failles de sécurité qui auraient pu être découvertes depuis la précédente mise à jour, dont Apple a fait la liste sur son site.

Si vous avez encore un de ces appareils en activité, ou si tout simplement vous ne souhaitez pas mettre à jour votre iPhone vers iOS 26, nous ne saurions trop vous conseiller d’installer cette nouvelle version d’iOS 18, celle-ci bouchant de nombreuses failles touchant l’App Store, l’audio, la caméra, l’app Localiser, et bien d’autres.

Le casque Galaxy XR de Samsung devrait arriver en France en 2026

5 novembre 2025 à 19:36

Le casque Samsung Galaxy XR, en vente depuis quelques jours en Corée du Sud et aux États-Unis, devrait débarquer en Europe. La marque coréenne va s'attaquer à quelques nouveaux pays en 2026, dont le Canada, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, selon des rumeurs. Si le casque est vendu 1 800 $ aux États-Unis, il devrait être aux alentours de 1 900 à 2 000 € chez nous, étant donné que les prix américains sont affichés sans les taxes. C'est significativement moins que le Vision Pro, même après la (petite) diminution du prix lors du passage à la puce M5.

le Galaxy XR. Image Samsung.

Les raisons sont assez logiques : Samsung, qui a travaillé avec Google sur le sujet, a fait quelques choix plus pragmatiques que ceux d'Apple pour réduire les coûts. Il n'y a pas d'écran externe sur le Galaxy XR et les écrans internes, eux, sont un peu moins rapides. Mais les 90 Hz sont amplement suffisants pour les usages mis en avant : Samsung met nettement plus l'accent sur les usages récréatifs, avec l'intégration des outils de Google — Google TV, YouTube, etc. — et la présence d'une app pour Netflix, absente du Vision Pro.

Samsung Galaxy XR : un Vision Pro à moitié prix avec l’écosystème de Google et Netflix en prime

Samsung Galaxy XR : un Vision Pro à moitié prix avec l’écosystème de Google et Netflix en prime

Reste que si le casque a de bons arguments, et que le confort a été vanté par les premiers utilisateurs, le prix est tout de même assez élevé et les usages encore un peu limités. Comme pour le Vision Pro, le Galaxy XR peut être considéré comme une vision d'un futur, mais pas nécessairement celle du futur. Et ce ne sont pas les ventes du casque d'Apple, a priori assez faibles, qui vont contredire ce point pour le moment. Pour l'annonce officielle du lancement en France, nous devrons probablement attendre la prochaine conférence Galaxy Unpacked, attendue pour le 25 février 2026.

Une procédure de suspension engagée contre la plateforme Shein par le gouvernement français

5 novembre 2025 à 18:43

La plateforme Shein est dans la tourmente, et c'est peu de le dire. Si la marque a ouvert aujourd'hui son premier magasin physique en France, elle est aussi sous le coup d'une procédure de suspension, engagée par le gouvernement français. Si la plateforme est connue depuis longtemps pour ses produits à bas prix et de très mauvaise qualité (et souvent les deux), ce sont deux évènements récents qui ont amené cette procédure de suspension.

Le site de Shein est toujours accessible. Mais pour combien de temps ? Capture MacGeneration.

La première, nous en avons parlé, est la présence de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur la place de marché du site. Même si les poupées en question ont été retirées de la vente très rapidement et que la société a annoncé travailler avec la justice pour fournir la liste des éventuels acheteurs, cette affaire très médiatisée a évidemment eu un impact.

Shein vendait des poupées à caractère pédopornographique et pourrait être bloqué en France

Shein vendait des poupées à caractère pédopornographique et pourrait être bloqué en France

La seconde, détaillée dans un communiqué du gouvernement, vient du fait que la société vend visiblement des armes de catégorie A (sans plus de précisions, il peut s'agir d'armes à feu ou de certains types de couteaux, comme les fameux couteaux zombies). La plateforme doit démontrer aux pouvoirs publics que l’ensemble de ses contenus est en conformité avec nos lois et règlements français, sous peine d'exclusion. D'autres enquêtes sont aussi en cours pour des raisons similaires, et le ministre Laurent Nuñez a saisi la justice pour demander le blocage du site, pour faire cesser de façon certaine les graves dommages à l’ordre public causés par ses défaillances.

D'un point de vue pratique, l'exclusion devrait être la voie classique déjà vue pour les sites pornographiques, qui consiste à exclure la plateforme des DNS des grands fournisseurs d'accès. Comme souvent, les personnes qui utilisent un VPN à l'étranger, qui passent par des DNS alternatifs ou qui sont abonnées à des fournisseurs d'accès moins importants pourront donc encore accéder au site… à leurs risques et périls.

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N'achetez pas un adaptateur secteur USB sur Temu ou Shein, ils sont dangereux

Pour le moment, la réaction de Shein a été de supprimer l'accès à sa place de marché en France, et la société compte « engager dans les plus brefs délais un dialogue avec les autorités françaises. » Le gouvernement français devrait donner des détails sur la procédure de suspension dans les 48 heures.

L'iPad Air M3 à 609 €, une réduction de 111 € sur son prix de lancement

5 novembre 2025 à 17:45

L'iPad Air M3 est un modèle qui se place assez bien dans la gamme d'Apple : il est nettement plus puissant que l'iPad classique grâce à sa puce M3, tout en évitant le prix très élevé des iPad Pro. Le modèle de 11 pouces, dans sa livrée Lumière stellaire (un doré très léger) est en promotion sur Amazon : la version 128 Go Wi-Fi est à seulement 609 €, au lieu de 669 € chez Apple. Rappelons qu'Apple a diminué son prix le mois dernier, mais qu'il a été lancé à 720 €.

L'iPad Air M3 11 pouces (à droite) est en promotion. Image iGeneration.

Ce n'est pas le prix le plus bas qui a été vu pour ce modèle, qui est déjà descendu à 600 €, mais ça reste une réduction intéressante sur un produit Apple. Comme nous l’avons constaté dans notre test, l’iPad Air M3 est une tablette remarquable, offrant d’excellentes performances dans sa version 11 pouces et ne prenant pas trop de place. Il est évidemment possible de critiquer son écran LCD, qui n'atteint pas le contraste des dalles Mini LED des anciens iPad Pro ou des dalles OLED des modèles modernes, mais ça reste un écran de bonne qualité, parfait pour la majorité des usages.

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Fortnite débarque sur les PC Windows ARM, et ce n'est pas un changement anodin

5 novembre 2025 à 17:05

Dans nos tests de PC sous Windows avec une puce ARM, nous avons une complainte récurrente, qui existe depuis le lancement de la plateforme, fin 2017 : l'absence de logiciels. Si quelques développeurs se sont mis à compiler leurs applications pour prendre en charge les puces de Qualcomm1 avec le temps et que les navigateurs majeurs proposent une version native, ce n'est pas le cas des jeux. En dehors du cas de World of Warcraft, aucun titre majeur ne propose de version native. Mais tout ceci vient de changer : Fortnite est enfin disponible et fonctionne sur les PC ARM.

Fortnite vient de recevoir une version dédiée à la famille Simpson. Image Signal65.
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Test de l'Asus Zenbook A14 : un PC portable ARM qui peine à convaincre

Pour le moment, Epic Games ne met pas ce changement en avant, mais la version 38.0 du jeu, sortie récemment, est bien compatible avec les PC ARM équipés d'une puce Snapdragon X. Les différents retours ne permettent pas actuellement de vérifier si les anciennes puces de Qualcomm sont aussi compatibles. Nous avons tenté de l'installer dans une machine virtuelle Windows 11 sur un Mac Apple Silicon, mais sans succès : le jeu indique qu'une puce TPM est nécessaire. La nouveauté se limite donc aux « vrais » PC équipés d'une puce ARM.

Il ne fonctionne pas dans notre machine virtuelle.

Les problèmes de Windows ARM

Le problème des jeux avec Windows ARM a trois causes principales. La première, c'est que certains moteurs de rendu ne sont pas adaptés aux puces de Qualcomm et que la dépendance au x86 est parfois forte. Une simple recompilation ne suffit pas nécessairement pour obtenir de bonnes performances, surtout quand les programmes emploient des optimisations pensées pour les puces x86, comme l'utilisation des instructions AVX.

La seconde, nous l'avions noté dans nos tests de PC sous Windows ARM, c'est que la partie graphique des puces de Qualcomm est un peu faible, et que la qualité des pilotes est perfectible. Le GPU Adreno est en retrait face à ce que proposent Intel et AMD (en x86) ou Apple (en ARM). Et les GPU en question sont totalement incapables de rivaliser avec des cartes graphiques dédiées. Ce n'est pas nécessairement un problème dans le cas de Fortnite : c'est un jeu compétitif qui est pensé pour fonctionner à peu près correctement sur la partie graphique intégrée d'un PC lambda.

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Test de l'Asus Vivobook S15 : enfin un PC Windows ARM qui tient la route grâce au Snapdragon X

Le troisième point, qui était bloquant chez Epic, vient des logiciels contre la triche. De nombreux jeux en ligne reposent sur ces derniers pour éviter que les joueurs trichent et rendent la compétition inégale, et d'autres ont des programmes de ce type pour éviter le piratage. Dans les deux cas, le problème est le même : ils reposent sur des solutions qui doivent avoir des accès bas niveau, et ils ne sont généralement pas adaptés aux puces ARM. Epic a mis à jour le sien il y a quelques mois dans une version bêta, et elle a été déployée avec la dernière mise à jour de Fortnite. Notons que nos confrères qui ont pu tester le jeu sur un PC équipé d'une puce Snapdragon n'indiquent pas si le jeu lui-même a été compilé pour les puces ARM, ou s'il repose encore sur l'émulation Prism de Microsoft. Mais les résultats tendent à prouver qu'il est bien natif.

Des performances correctes, sans plus

Le site Signal65 a pu tester le jeu, et les performances sont correctes, sans plus. Sur un PC Microsoft équipé d'un système sur puce Snapdragon X Elite (X1E-80-100, une variante qui se place dans le haut de la gamme), le jeu atteint 53 images/s en 1080p. C'est suffisant pour jouer de façon à peu près fluide, mais un PC équipé d'un Core Ultra 7 258V (Intel) atteint 74 images/s, et le Ryzen AI HX 370 d'AMD reste intouchable dans le même type de gammes, avec 86 images/s.

Les performances sont correctes. Image Signal65.

Même si les performances ne sont pas extraordinaires, voir arriver un jeu de ce type, très apprécié, est une bonne nouvelle pour l'écosystème. Il ne reste plus qu'à attendre que d'autres jeux arrivent et (surtout) que Microsoft laisse d'autres fabricants de systèmes sur puce proposer des PC sous Windows. Car une solution équipée des dernières puces de Nvidia — et donc d'une partie graphique dérivée des GeForce Blackwell — pourrait créer la surprise dans ce domaine.


  1. Les seules officiellement prises en charge par Microsoft.  ↩︎

iOS 26 : Shazam passe au Liquid Glass et gagne une nouvelle interface

5 novembre 2025 à 16:46

Grosse mise à jour pour Shazam, l’application de reconnaissance de morceaux achetée par Apple en 2018. Celle-ci est désormais prête pour iOS 26 et adopte les effets du Liquid Glass. Elle peut être téléchargée sur l’App Store si ce n’est pas déjà fait.

Avant/Après. Image iGeneration

L’app a gagné une nouvelle barre de navigation en bas de l’écran. Elle permet d’accéder facilement à la page principale et au gros bouton pour lancer l’écoute, mais aussi à sa bibliothèque de titres analysés. Un troisième onglet est dédié aux concerts, au côté duquel se trouve un bouton pour rechercher une piste.

Les titres récemment détectés s’affichent maintenant directement sur l’écran d’accueil, sans avoir à faire glisser depuis le bas de l’app. L’interface est plus transparente avec de nouvelles animations. L’icône a également gagné un style plus Liquid Glass.

Les différentes apps d’Apple n’étaient pas forcément prêtes pour iOS 26 à sa sortie. GarageBand a par exemple été mis à jour en début de semaine afin de récupérer une nouvelle icône. Même chose pour Pixelmator Pro et Photomator, mais on attend toujours du changement pour la suite bureautique d’Apple (Pages, Numbers et Keynote) ou iMovie. Notons qu’il s’agit ici simplement de nouvelles icônes, là où Shazam a eu droit à une refonte plus complète.

GarageBand et Pixelmator Pro améliorent leur stabilité, corrigent des bugs et gagnent une nouvelle icône

GarageBand et Pixelmator Pro améliorent leur stabilité, corrigent des bugs et gagnent une nouvelle icône

Apple a également réglé quelques petites imperfections au fil de l’eau. L’app Assistance Apple a par exemple une bulle au niveau de sa barre de navigation qui dépassait sur le bouton voisin. Cela n’est plus le cas, mais le problème est toujours là dans Music sur notre iPhone 15 Pro.

eufy propose une caméra de surveillance qui peut vous suivre à 360° tout en filmant en 4K en parallèle

5 novembre 2025 à 16:30

eufy, la marque spécialisée dans les objets connectés d'Anker, vient d'annoncer que la eufyCam S4 était disponible en précommande, pour 300 €. Ce modèle très haut de gamme pour eufy est une caméra de surveillance hybride, qui combine plusieurs objectifs, avec un double enregistrement.

La caméra et ses trois objectifs. Image eufy.

La caméra principale filme en 4K et a un angle de vue de 130°, fixe. Elle peut enregistrer en local sur sa mémoire de 32 Go, extensible à 256 Go (une valeur étonnante, les cartes de 512 Go et plus existent) via une carte microSD. La seconde partie, elle, intègre deux objectifs qui filment en 2K (sans plus de précisions, donc probablement en 2 560 x 1 440) avec un suivi à 360° et une inclinaison qui peut atteindre 70°. Cette solution permet de suivre une personne ou un objet, avec un zoom 8x (numérique) et un suivi par IA, si vous avez la base associée. La marque ne donne pas de détails sur la présence de deux objectifs 2K, mais il y a probablement une focale fixe avec un grand angle et une seconde avec un cadre plus resserré. Il est possible d'accéder aux deux flux en parallèle, ce qui rend la solution assez pratique.

Une caméra autonome

La caméra est Wi-Fi, et elle intègre une batterie de 10 000 mAh (la marque ne fournit pas la capacité en Wh). Alors que c'est une option chez beaucoup de fabricants, elle est livrée avec un panneau solaire amovible, qui devrait permettre à la caméra de fonctionner sur batterie (presque) indéfiniment. Le panneau de 5,5 W est en effet capable de charger la batterie de la caméra, mais pas nécessairement de l'alimenter directement. Elle peut donc être placée à peu près n'importe où, tant que votre réseau Wi-Fi est accessible.

Elle est autonome, avec un panneau solaire. Image eufy.

Une base pour l'IA

Si la caméra est autonome seule, elle n'est pas capable de filmer en continu, et les fonctions de suivi par IA — ainsi que les traitements d'images qui utilisent aussi l'IA — dépendent de la base HomeBase S380. Elle est livrée en kit avec deux caméras, qui diffèrent généralement du modèle vendu seul : elles n'ont que 16 Go de stockage. En contrepartie, la base peut accepter un disque dur qui peut atteindre 16 To selon eufy. Le kit en question vaut 700 €. Attention, l'enregistrement en continu nécessite d'alimenter la caméra avec un adaptateur secteur, il n'est pas disponible sur batterie.

La base, à droite, contient un disque dur (en option). Image eufy.

Si vous êtes amateurs de produit Apple, cette caméra a un petit défaut : alors qu'eufy propose souvent une compatibilité HomeKit sur ses modèles, ce n'est pas le cas ici. La seule manière d'accéder aux flux est de passer par l'app de la société. Et dans le cas d'eufy, ce n'est pas nécessairement une bonne nouvelle : eufy a longtemps « oublié » de chiffrer les flux issus de ses caméras. Et si ce n'est pas un problème dans l'absolu, les choix de la société sont parfois critiquables : elle achète par exemple les vidéos de ses clients pour entraîner son IA, ce qui pose tout de même des questions sur la vie privée.

Reste que les produits offrent généralement un bon rapport qualité/prix dans le domaine, et qu'il est toujours possible de refuser de vendre les vidéos, et d'empêcher les caméras d'accéder à l'extérieur, si vous avez peur des failles de sécurité. Et ce n'est pas une recommandation qui se limite aux caméras d'eufy…

iOS 26.2 amorce l’ouverture des iPhone japonais aux boutiques tierces

5 novembre 2025 à 15:47

Les murs de l’écosystème Apple continuent de s’effriter. Selon l’utilisateur de X @Tzzlala, les utilisateurs d’iPhone au Japon ayant téléchargé la première bêta d’iOS 26.2 peuvent désormais installer des boutiques alternatives comme AltStore PAL ou l'Epic Games Store sur leur iPhone.

iOS 26.2 Beta 1で代替アプリストアが日本でも利用可能になってる!!!!!!
AltStore PALとかEpic Games Store使える! pic.twitter.com/292ncTZrKJ

— しずく (@Tzzlala) November 4, 2025

Cela fait quelques années que le gouvernement japonais a Apple dans le collimateur : une loi inspirée du DMA a été votée en juin 2024 obligeant Cupertino à s’ouvrir à la concurrence sur sa plateforme. Les changements doivent être mis en place avant le 18 décembre 2025, ce qui explique le timing. Cependant, la loi ne se limite pas aux boutiques alternatives.

iOS va également devoir prendre en charge les plateformes de paiement concurrentes dans les apps et donner le choix aux utilisateurs dans les apps par défaut. Cupertino n’aura plus le droit d’utiliser les données des utilisateurs auxquelles les développeurs tiers n’auraient pas accès, et ne pourra plus faire la promotion de ses propres applications sur l’App Store.

La possibilité d’installer des apps tierces est arrivée dans l’UE avec iOS 17.4 afin de se mettre au pas du DMA. Altstore a ouvert le bal, suivi par Epic, mais aussi Setapp ou encore Aptoide. Les rumeurs voulaient qu’Apple ait préparé un système pour ouvrir iOS à travers le monde en cas de passage de lois similaires au DMA : on peut imaginer que c’est celui qui a été utilisé aujourd’hui. L’installation d’apps tierces n’est pour le moment pas possible en dehors de l’Union européenne.

iOS 26.2 devrait donc sortir avant le 18 décembre, probablement entre le 9 et le 16. C’est attendu : Apple laisse traditionnellement la fin d’année tranquille à ses développeurs. La mise à jour n’apporte pas de grosse nouveauté, et on y trouve principalement la traduction en direct des AirPods ainsi qu’un nouveau réglage pour ajuster le Liquid Glass de l’horloge sur l’écran verrouillé.

Recharge des voitures : Tesla active son MultiPass en France

5 novembre 2025 à 15:36

Tesla a activé le MultiPass pour ses clients français, cette idée originale qui transforme la carte NFC qui fait office de clé de voiture en carte de recharge pour les réseaux tiers. La fonctionnalité a été lancée en septembre dernier d’abord aux Pays-Bas et j’ai reçu une notification à l’heure du repas pour me signaler sa disponibilité pour mon compte. Mon collègue Cédric n’avait pas eu d’alerte, mais il a pu malgré tout activer la fonction, alors n’hésitez pas à faire un tour dans les notifications intégrées à votre app Tesla pour vérifier ce qu’il en est.

La carte fournie avec la voiture qui peut désormais servir à recharger sur les bornes tierces. Image MacGeneration.

Pour rappel, le principe du MultiPass est de transformer la carte NFC fournie avec toutes les Tesla en une carte de charge, compatible avec les bornes de charge publiques. Cela ne concerne pas les Superchargeurs de la marque, qui communiquent directement avec la voiture pour l’identifier et initier la charge automatiquement. Cela concerne en revanche la majorité des autres bornes, que ce soit les rapides que l’on trouve sur toutes les aires de service au bord des autoroutes ou les lentes que l’on peut dénicher dans les villes ou sur les parkings de supermarchés.

Ces bornes nécessitent un moyen de paiement, mais disposent rarement d’un lecteur de carte bancaire et on utilise alors une carte NFC pour s’identifier. De nombreux opérateurs fournissent de telles cartes, le plus connu en France étant sans doute Chargemap. Les conducteurs de Tesla n’en auront en théorie plus besoin, ils pourront utiliser la carte fournie avec leur voiture pour réaliser la même tâche. Le paiement sera alors prélevé de la même manière que pour les Superchargeurs. La carte Tesla pourra même fonctionner pour d’autres véhicules, elle n’est pas liée à une voiture en particulier… tout en gardant sa fonction de clé de voiture de secours (on utilise plutôt son smartphone au quotidien).

La notification (en anglais alors que mon iPhone est en français) pour activer le MultiPass à gauche, le message de l’app au centre et l’introduction à la fonctionnalité à droite. Image MacGeneration.
La suite de la description de la fonctionnalité à gauche et au centre, le MultiPass actif à droite. Image MacGeneration.

L’activation du MultiPass se fait dans l’app mobile de Tesla et nécessite de scanner l’une de ses cartes clés avec le lecteur NFC intégré au smartphone. On peut aussi choisir un moyen de paiement différent de celui utilisé pour les Superchargeurs, même si c’est celui qui est sélectionné par défaut. Si vous avez du crédit Tesla pour des charges gratuites, bonne nouvelle : vous pourrez aussi l’utiliser comme moyen de paiement sur les bornes tierces, comme Cédric a pu me le confirmer. Tout n’est pas parfait pour autant et cette carte ne devrait pas être aussi universelle qu’on l’aimerait.

Par rapport aux cartes dédiées à la charge, le MultiPass ne sera pas compatible avec toutes les bornes. Le fabricant indique sur son site que seules celles visibles sur l’écran de la voiture sont prises en charge et comme il en manque beaucoup, mieux vaut encore commencer par là et choisir une borne en fonction de ce que l’ordinateur de bord suggère. Côté tarifs, l’offre de Tesla est intéressante sur le papier, puisque le constructeur ne prélève pas de frais sur chaque session de charge alors que c’est systématiquement le cas avec les cartes dédiées. On aimerait néanmoins davantage de transparence dans ce domaine, où l’opacité est la norme : puisque le prix des bornes tierces n’est pas affiché dans la voiture, on ne saura pas combien on paye le kWh avant de recevoir la facture.

Le MultiPass devrait me permettre de charger sur ces bornes Allego, mais je n’ai aucune idée du prix que je vais payer. Image MacGeneration.

Malgré ces limites, le MultiPass est un plan B intéressant pour pouvoir charger hors du réseau de Superchargeurs. Au lieu d’acheter une carte dédiée, utiliser celle que l’on a déjà dans la voiture est une bonne idée et l’absence de frais supplémentaires prélevés par Tesla est une bonne nouvelle.

Le Nintendo Store a maintenant son application iOS

5 novembre 2025 à 14:39

Bonne nouvelle pour les joueurs Switch : Nintendo vient de mettre en ligne une app pour le Nintendo Store. On peut y retrouver les différents jeux de l’eShop, mais aussi consulter les produits matériels de la boutique (consoles, manette…). Elle est dès à présent disponible sur l’App Store et sur Android. On notera qu’elle est directement optimisée pour l’iPad.

Image iGeneration

Les achats passent toujours par une fenêtre web venant s’ouvrir dans l’app, mais cela reste plus pratique que de lancer Safari pour faire du lèche-vitrine. Un système de notification est en place, tout comme un fil d’actualité permettant de surveiller les dernières sorties. La liste de souhait est également facilement accessible, avec un filtre pour voir les titres en promotion.

Se connecter à son compte Nintendo permet d’accéder à quelques statistiques, comme ses heures passées sur les différents jeux ou les dates des parties. Il est même possible de remonter jusqu’à la 3DS et la Wii U en entrant son identifiant Nintendo Network. Les données vont jusqu’à 2020 et étaient auparavant un peu plus planquées dans les réglages du contrôle parental.

Image iGeneration

L’app n’est pas complètement nouvelle : elle a fait ses débuts il y a 5 ans… mais était exclusivement réservée au Japon sous le nom de My Nintendo. Ce second départ la rend disponible au Canada, aux États-Unis et dans une bonne partie de l’Europe.

Nintendo n’en finit pas de lancer de nouvelles applications ces derniers temps. Elle a revu l’app compagnon de sa Switch à l’occasion de la sortie de la deuxième génération, améliorant au passage son utilitaire dédié au contrôle parental. Elle a ensuite dévoilé Nintendo Music, une plateforme de streaming avec les OST de ses jeux. Nintendo Today est arrivée par la suite, permettant de suivre les dernières actualités de la marque.

Osmo Mobile 8 : DJI présente son premier stabilisateur compatible avec le DockKit d’Apple

5 novembre 2025 à 14:00

DJI vient de mettre à jour son Osmo Mobile, un gimball pour téléphones améliorant grandement la stabilisation des vidéos prises à l’iPhone. Cette huitième version arrive seulement 8 mois après la précédente, avec un atout de poids pour les utilisateurs Apple : la prise en charge de DockKit, une technologie de suivi de sujet native à iOS. Elle fonctionne par exemple directement dans l’app Appareil Photo, évitant d’avoir à télécharger le programme du constructeur.

Image DJI

Le concept de cet Osmo Mobile est similaire aux produits d’Insta360 que nous avions testés. On peut glisser le smartphone dans une pince magnétique avant de le mettre sur cette espèce de perche à selfie motorisée. La poignée va compenser les vibrations si vous filmez en marchant ou en courant pour une image toujours fluide. Des boutons sont présents pour bouger le téléphone, et on peut maintenant le faire tourner à 360°.

DJI recommande évidemment de passer par son application Mimo, bien intégrée à l’accessoire via sa connexion Bluetooth. On peut ainsi zoomer grâce à une molette spéciale ou activer un suivi de sujets maison, qui peut désormais suivre les chats et les chiens. DJI promet un suivi précis en se basant sur le grand-angle et le téléobjectif en simultané.

L’accessoire embarque un petit trépied ainsi qu’une barre d’extension. On y trouve aussi un petit module magnétique situé au niveau du téléphone : il fait office de lampe sur huit niveaux de luminosité et de récepteur pour microphones. Les créateurs pourront y relier un micro DJI Mic 3, Mic 2 ou Mic mini pour enregistrer de manière plus confortable. Il est également utilisé pour le suivi, un atout pour ceux filmant à l’aide d’une app non prise en charge.

L’accessoire une fois replié et sa pince. Image DJI

L’autonomie annoncée est de 10 heures, et DJI promet du mieux pour la stabilisation des gros téléphones grâce à de meilleurs contrepoids. L’accessoire est désormais disponible sur Amazon pour 159 €. L’ancienne version (sans DockKit mais partageant une grosse partie de la fiche technique) devrait rapidement tomber en promo. On la trouve actuellement pour 89 €.

La menace fantôme : les HomePod mini et HomePod 2 souffrent d'un problème d'activation inopinée sur la partie tactile

5 novembre 2025 à 12:50

Apple a visiblement un problème avec les HomePod mini et les HomePod 2 : sur les deux enceintes connectées, de nombreuses personnes souffrent d'un problème lié à la partie tactile, qui s'active sans raison particulière. Un de nos développeurs a ce problème avec un HomePod 2 et votre serviteur a été touché avec un HomePod mini.

La zone tactile des HomePod, qui s'allume, peut s'activer sans raison. Image Apple.

Des activations fantômes

Les symptômes sont simples : des activations fantômes de la partie tactile. Le HomePod peut se mettre en pause, démarrer de la musique, augmenter le volume, etc. Et croyez-en mon expérience, quand un HomePod se déclenche seul au milieu de la nuit et mettant le volume à fond, ce n'est pas très amusant. Sans que le souci soit généralisé, il y a de nombreux messages mettant en avant ce problème, que ce soit sur Reddit ou sur nos forums.

La zone tactile peut tomber en panne et envoyer des activations fantômes. Image iGeneration.

D'un point de vue purement pratique, c'est un problème énervant car aléatoire, et surtout bloquant dans certains cas : la méthode officielle pour remettre à zéro un HomePod mini — ce qu'Apple vous demandera probablement de faire si vous appelez le SAV — consiste justement à utiliser la partie tactile… ce qui peut amener une boucle de remise à zéro.

Une solution peu pratique

Le site FixPod, qui est un de nos partenaires, nous a confirmé que le problème touchait autant les HomePod 2 que les HomePod mini. Pour le HomePod 2, ils proposent deux types de réparation : le débranchement de la partie tactile, pour 70 €, ou le remplacement de cette dernière pour 120 €. Dans le premier cas, le problème d'activation fantôme va logiquement disparaître, mais vous perdrez dans la foulée la possibilité de contrôler physiquement l'enceinte. Comme le HomePod 2 peut être contrôlé à la voix ou depuis un autre appareil, ce n'est pas un énorme problème.

Les HomePod 2 menacés par des pannes du pavé tactile et de l’alimentation

Les HomePod 2 menacés par des pannes du pavé tactile et de l’alimentation

Dans le cas du HomePod mini, seul le débranchement de la partie tactile est proposé, là aussi pour 70 €. Une modification qui n'est pas nécessairement intéressante financièrement : un HomePod mini neuf vaut 110 €, avec le risque éventuel que le nouveau modèle soit touché par le même problème. Comme pour le HomePod 2, un HomePod mini sans zone tactile reste fonctionnel. Pour les amateurs, il est possible d'effectuer la manipulation et le HomePod mini se démonte assez facilement… mais est très compliqué à remonter.

Le démontage est simple. Le remontage est compliqué. Image iGeneration.

Comme le problème semble assez courant, il semble difficile de recommander l'achat d'un HomePod actuellement, sans même prendre en compte le fait que le HomePod 2 et le HomePod mini sont des produits assez anciens dans la gamme Apple. De nombreuses rumeurs indiquent qu'Apple pourrait bientôt les renouveler… en espérant que la marque prenne en compte ce défaut.

Jusqu'à 360 € de cash back sur le MacBook Pro M5 et des offres intéressantes sur les Apple Watch Ultra 2 et AirPods Max

5 novembre 2025 à 12:20

Rakuten propose aujourd’hui plusieurs produits Apple avec un niveau de cash-back élevé. Le MacBook Pro M5 à 1 799 € permet de récupérer jusqu’à 359,80 € sous forme de cash-back. Même principe pour l’Apple Watch Ultra 2 à 659 € (jusqu’à 131,80 € de cash-back) et les AirPods Pro Max à 499,99 € (jusqu’à 100 €). L’expédition est assurée par Darty dans le cas du MacBook Pro.

Le MacBook Pro M5 à 1 799 €, avec jusqu’à 359,80 € en cash-back

Rakuten en collaboration avec Darty, propose le nouveau portable d’Apple au prix de 1799 €. Il s’agit de son prix public. Là où les choses deviennent intéressantes, c’est sur le niveau de cash-back qui est proposé. En fonction de votre statut chez Rakuten, plus vous êtes un client fidèle, plus ce montant est élevé.

Concrètement, voilà ce que cela donne :

  • 179,90€ en RP pour les membres Regular
  • 215,88€ en RP pour les membres Silver
  • 269,85€ en RP pour les membres Gold
  • 359,80€ en RP pour les membres Platinum
Image : MacGeneration

L’adhésion au club est bien entendu gratuite. Donc, si vous faites votre premier achat chez Rakuten, vous obtiendrez 179,90 € à utiliser pour un achat ultérieur. Précisons que, dans le cas présent, la transaction est assurée par Rakuten, mais le vendeur en charge de l’expédition, c’est bien Darty.

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Jusqu’à 130 € de cash-back sur une Apple Watch Ultra 2 et 100 € sur des AirPods Pro Max

Autre exemple intéressant : l’Apple Watch Ultra 2. Vous pouvez l’obtenir pour 659 €, un prix qui est relativement intéressant. À titre de comparaison, l’Apple Watch Ultra 3 est vendu 899 € en Apple Store. Précision : il s’agit d’un modèle d’importation.

Sur l’achat de ce modèle, vous obtiendrez 65,90 € en cash-back si vous êtes membre Regular. Et pour les membres Platinum, c’est encore mieux : vous obtiendrez le double de cette somme pour une commande ultérieure. De quoi s’acheter quelques bracelets…

Autre exemple intéressant : les AirPods Pro Max (USB-C) qui sont proposés à 499,99 €, soit une remise de 80 € sur le prix public. Il s’agit là également d’un produit d’import. En fonction de votre statut chez Rakuten, vous aurez entre 50 et 100 € de cashback.

Le code source de l'App Store en ligne a fuité

5 novembre 2025 à 11:55

Il y a quelques jours, Apple a mis en ligne une version en ligne de son App Store, qui permet de naviguer dans les très nombreuses applications proposées pour les différents systèmes d'exploitation d'Apple. Et visiblement la personne qui a mis la nouvelle version en production — un lundi, pourtant — a fait une petite erreur. En effet, le code source était disponible.

Le code source ne devrait pas être visible. Image GitHub.

Apple utilise le langage TypeScript et le code source qui a fuité n'est que celui du front-end, c'est-à-dire la partie client du code. Sur le papier, ce n'est d'ailleurs pas un énorme problème : il y a simplement un développeur qui a oublié de cocher une case. En temps normal, le code en question est rendu illisible avec ce que l'on appelle de l'obfuscation. Ce néologisme anglais peut être traduit par opacification ou brouillage, et c'est une méthode extrêmement courante, qui permet aussi de réduire la taille des fichiers récupérés par le client.

Ce n'est pas un réel problème de sécurité

Le code récupéré est sur GitHub, et il n'a pas un intérêt évident au premier abord, sauf peut-être si vous avez envie de découvrir comment les développeurs d'Apple codent. Mais il y a tout de même des choses intéressantes, comme les commentaires. Si vous parcourez le code, vous verrez de nombreux TODO, des explications sur les optimisations SEO (pour le référencement), des liens vers des rapports de bugs chez Apple, etc. Les commentaires en question n'ont pas vocation à être publics, même si les risques de sécurité sont a priori assez faibles.

Ce n'est pas réellement un problème, mais les commentaires peuvent être instructifs.
L’App Store s’affiche en totalité dans un navigateur web

L’App Store s’affiche en totalité dans un navigateur web

macOS 26.1 casse iCloud dans les machines virtuelles macOS

5 novembre 2025 à 11:00

Méfiez-vous si vous utilisez une machine virtuelle macOS et que vous voulez utiliser macOS 26.1, une version sortie récemment. En effet, un bug empêche le fonctionnement d'iCloud dans les machines virtuelles, comme le note Der Flounder. iCloud a besoin d'un numéro de série valide pour fonctionner, et avec macOS 26.1, le numéro de série des machines virtuelles est vide.

Pas de numéro de série. Image The Eclectic Light.

C'est un problème documenté chez Apple, qui peut aussi poser des problèmes avec les applications qui emploient le numéro de série pour identifier l'utilisateur d'une façon ou d'une autre, ce qui peut arriver avec certains logiciels payants. Notons tout de même que macOS 26.1 reste utilisable dans l'absolu dans une machine virtuelle, tant que vous n'avez pas besoin d'iCloud ni de logiciels payants.

Pas de solutions, en attendant macOS 26.1.1 ?

Pour le moment, il n’y a pas de solutions évidentes pour régler le problème. Celui-ci affecte autant les machines virtuelles créées directement sous macOS 26.1 que celles mises à jour vers cette version. Le seul contournement possible est tout simplement de rester sous macOS 26.0.1 en attendant qu'Apple corrige le problème avec une éventuelle version 26.1.1.

macOS Tahoe 26.1 est disponible : voici toutes les nouveautés !

macOS Tahoe 26.1 est disponible : voici toutes les nouveautés !

« Apple Creator Studio » : à quoi correspond cette mystérieuse référence trouvée dans iOS 26.2 ?

5 novembre 2025 à 10:45

Outre un paquet de petites nouveautés, la première bêta d’iOS 26.2 sortie hier cache une mention intrigante. Le fouineur @aaronp613 a repéré une référence à un « Apple Creator Studio ». Qu’est-ce que ça peut bien être ? À ce stade, on ne peut faire que des suppositions.

Le mot « Studio » peut évoquer le Studio Display, l’écran externe de la Pomme, sachant en plus qu’un nouveau modèle serait en préparation. Mais le fabricant n’a pas l’habitude d’écrire en toutes lettres le nom de ses appareils dans ses systèmes avant leur sortie.

Il est donc plus vraisemblable que cet « Apple Creator Studio » fasse référence à un logiciel ou à un service. Peut-être un renommage ou une refonte de Pixelmator Pro, désormais propriété d’Apple ? Toutefois une autre rumeur évoque un portage de Pixelmator Pro sur iPad, alors c’est contradictoire.

Autre hypothèse : une offre par abonnement regroupant plusieurs applications créatives d’Apple. Actuellement, les versions iPad de Final Cut Pro et de Logic Pro coûtent chacune 4,99 €/mois ou 49 €/an. Sachant qu’Apple prépare manifestement l’arrivée de Compressor, Motion, MainStage et donc Pixelmator Pro sur cette plateforme, il ne serait pas surprenant de voir apparaître une formule unifiée, façon Creative Cloud.

OWL : comment OpenAI a isolé Chromium pour bâtir ChatGPT Atlas

5 novembre 2025 à 10:29

ChatGPT Atlas est le navigateur web d’OpenAI et comme tous ses concurrents sur le segment des navigateurs dopés à l’IA, il est basé sur Chromium. Cette base open-source développée par Google est un incontournable, elle permet de créer son propre navigateur sans avoir à repartir de zéro, une tâche dantesque qui n’aurait pas tellement de sens en 2025. Pour autant, le créateur de ChatGPT ne s’est pas contenté de reprendre Chromium et de lui glisser une barre latérale avec son chatbot. Son navigateur est nettement plus ambitieux que cela, comme OpenAI le détaille sur son blog.

Image MacGeneration, photo de base Jeremy Ines sur Unsplash.

Chromium sert uniquement de fondations pour afficher les pages web, ce qui reste l’activité principale dans un navigateur évidemment. L’entreprise a toutefois décidé de créer sa propre enveloppe, en utilisant du code natif sur chaque plateforme, et en chargeant le moteur de rendu de Google depuis cette enveloppe. Le principe est nommé en interne OWL, pour OpenAI’s Web Layer, et son idée est de séparer aussi strictement que possible Chromium du reste d’Atlas. Concrètement, l’enveloppe est une interface codée en SwiftUI et AppKit pour la version macOS et probablement iOS, les deux frameworks d’interface d’Apple (AppKit est l’historique, SwiftUI le plus moderne).

C’est elle qui se lance en premier quand on ouvre ChatGPT Atlas et c’est elle qui se charge ensuite de faire appel à Chromium. Si le sujet vous intéresse, je vous encourage à lire l’article d’OpenAI qui entre dans les détails vraiment techniques sur la méthode utilisée pour faire cohabiter les deux et notamment sur la communication entre la partie native d’Atlas et Chromium. C’est une relation d’autant plus complexe à gérer que le navigateur peut activer le mode agent de ChatGPT, qui va agir sur le curseur à la place de l’utilisateur et qui a nécessité des aménagements bien spécifiques.

Pour les utilisateurs, cette architecture complexe a plusieurs avantages, d’après les développeurs d’OpenAI. D’une part, un lancement qui paraît plus rapide, puisque l’on lance une app native et qu’elle est disponible presque instantanément. S’il faut ensuite charger Chromium et c’est une opération qui prend du temps, l’interface apparaît plus rapidement grâce à ce choix. Par ailleurs, si un bug sur une page web mène à un plantage de Chromium, ChatGPT Atlas ne plantera pas, tandis qu’un ralentissement n’aura pas forcément d’effet sur le navigateur dans l’ensemble.

ChatGPT Atlas a son interface bien spécifique, notamment pour ses réglages natifs, ici à droite. Image MacGeneration.

Ce choix a apporté d’autres avantages en interne. OpenAI n’a pas eu besoin de modifier en profondeur Chromium, puisque l’entreprise a créé sa propre interface au lieu d’ajuster celle de Google. D’un point de vue stratégique, c’est aussi une manière de limiter sa dépendance à cette base technique. Même si c’est improbable à court et moyen terme, on pourrait imaginer qu’un jour, une alternative plus complète ou mieux conçue voie le jour et le cas échéant, l’entreprise pourrait plus facilement basculer son navigateur sur cette nouvelle fondation.

Pour ses développeurs, cela signifie aussi qu’il n’est pas nécessaire de compiler Chromium à chaque modification d’Atlas, un gain de temps conséquent qui a permis d’avancer plus rapidement, argumente le créateur de ChatGPT. Cet article de blog est autant une manière de montrer que ChatGPT Atlas n’est pas qu’une version légèrement modifiée de Chrome qu’une manière d’attirer des développeurs pour gonfler ses équipes. La version iOS semble être la priorité suivante, mais OWL devrait continuer de servir pour les versions Android et Windows du navigateur web, cette fois avec d’autres langages et frameworks.

ChatGPT Atlas est découpé en trois, avec Chromium dans son coin. Image OpenAI.

Vous pouvez tester ChatGPT Atlas gratuitement, à condition toutefois d’avoir un compte ChatGPT, le navigateur est inutilisable sans cela. Un compte payant est nécessaire pour l’exploiter pleinement et notamment son mode agent, qui manipule les pages web à votre place. Je l’ai testé en guise de navigateur web par défaut pendant une semaine à la place de Safari et j’ai apprécié son interface soignée, même si les fondations fournies par Google sont rapidement visibles.

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

Delta adopte les cartes d’embarquement enrichies d’iOS 26

5 novembre 2025 à 09:47

Lors de la dernière WWDC, Apple a promis une amélioration pour les voyageurs : l’app Cartes va mieux prendre en charge les cartes d’embarquement, avec des activités en direct indiquant le trajet et la possibilité de partager les informations à ses proches. La fonction s’est élargie à la compagnie Delta via une récente modification côté serveurs, la rendant accessible sur toutes les versions d’iOS 26.

Looks like Delta is supporting upgraded boarding passes with 26.2 beta 1! (Removed some info for security)@MacRumors @9to5mac @BetaProfiles @iupdate @app_settings pic.twitter.com/UKTV00JRGn

— Aaron Binner (@binner_aar99282) November 4, 2025

Jusqu’à iOS 18, les cartes d’embarquement étaient assez limitées dans Cartes, se contentant de garder une copie numérique du billet. Avec iOS 26, l’app affiche désormais le terminal, la porte d’embarquement et le numéro du tapis de bagages à l’arrivée. Une activité en direct propose un suivi du vol directement sur l’écran verrouillé. Un plan interactif de l’aéroport est rapidement accessible, tout comme vers l’app Localiser pour suivre une valise.

Ces cartes enrichies sont intéressantes, mais leur déploiement se fait au compte goutte. United a été la première à sauter le pas et était jusqu’à présent la seule. En juin, Apple avait annoncé 8 autres partenaires : Air Canada, American Airlines, JetBlue, Southwest, Lufthansa, Qantas, Virgin Australia et Jetstar.

L’app United, l’app Cartes et l’app Flighty. Merci Benoît !

La nouveauté n’est pas sans évoquer Flighty, une app récompensée par Apple en 2023 pensée pour les grands voyageurs. Elle permet d’aller plus loin que la solution d’Apple en indiquant la météo sur le lieu d’arrivée ou de voir un historique de ses vols sur une jolie carte. Apple a pour avantage son intégration native et sa gratuité, Flighty imposant un abonnement d’une cinquantaine d’euros par an pour accéder au cœur de ses fonctions.

La concurrence s’est réduite dans le domaine des apps de suivi de vol. App in the Air a mis la clé sous la porte l’année dernière. En plus de Flighty, les voyageurs peuvent aussi se tourner vers TripIt ou FlightRadar, deux concurrents nécessitant également un abonnement annuel. Notons cependant que les apps de certaines compagnies comme Air France proposent des activités en direct bien pratiques.

Dans les voitures Google Built-in, Maps va montrer la voie à suivre en temps réel

5 novembre 2025 à 08:26

Google annonce une nouveauté pour les véhicules « Google Built-in », ceux qui reposent sur le système d’exploitation pour voitures de Google et qui intègrent tous les services fournis par le géant de la recherche. L’itinéraire calculé par Google Maps s’intègre alors au cœur de l’expérience, en tenant compte notamment des arrêts nécessaires pour recharger un véhicule électrique. L’intégration va aller encore plus loin, grâce à une nouveauté annoncée par Google : on pourra désormais visualiser la bonne voie à emprunter, notamment sur autoroute, en fonction de celle actuellement suivie par la voiture.

La fonctionnalité en action sur l’écran derrière le volant de la Polestar 4, la première voiture à adopter la nouveauté. Image Polestar.

Toutes les apps de navigation, dont Google Maps, savent normalement vous signaler qu’il faudra emprunter la prochaine sortie et ainsi de vous suggérer de vous rabattre sur la droite, par exemple. La nouveauté, c’est que les caméras intégrées à la voiture vont repérer où vous êtes en temps réel et afficher une consigne spécifique à l’écran. Si vous êtes déjà placé sur la bonne voie, vous ne verrez rien de spécial. Sinon, l’app de Google affichera votre position en temps réel, la consigne à respecter et elle suivra même votre progression pendant que vous changez de file.

Cet ajout devrait être tout particulièrement utile sur les plus gros axes routiers, qui peuvent compter quatre ou cinq voies et qui demandent régulièrement de se positionner sur une file précise pour suivre la bonne direction un kilomètre ou deux plus loin. En affichant sur les écrans du tableau de bord votre position actuelle en temps réel et la voie à rejoindre, et surtout en suivant votre changement de trajectoire pendant toute l’opération, Google Maps devrait simplifier ces opérations. En tout cas, la démonstration fournie par l’entreprise semble assez convaincante.

Démonstration de la nouvelle fonctionnalité, telle qu’elle sera affichée derrière le volant. Vidéo Google.

Malheureusement, même si votre voiture est « Google Built-in », il y a peu de chance pour que vous puissiez tester la fonction. Pour le lancement, la nouveauté est réservée à une seule voiture, la Polestar 4 de la filiale du géant chinois Geely qui a longtemps été associée à Volvo même si c’est désormais un constructeur indépendant. La voiture est vendue en France depuis quelques mois, à partir de 61 800 € pour ce « SUV coupé » qui se veut assez sportif. Quand bien même vous l’achèteriez, la fonctionnalité sera lancée « dans les prochains mois » pour les conducteurs de deux pays seulement : les États-Unis et la Suède, nation d’origine de la marque.

Google indique bien à la fin de son communiqué que d’autres pays et d’autres constructeurs seront ajoutés par la suite, sans s’avancer sur une liste ou des dates. Puisque les caméras dans la voiture sont impliquées, une collaboration est nécessaire entre les deux entreprises, ne serait-ce que pour calibrer le système. Polestar a été le premier constructeur automobile à proposer le système de Google, comme son propre communiqué le rappelle, et c’est assez logique qu’il soit aussi le premier sur cette nouveauté. Reste à savoir si la fonction imaginée par Google sera facilement adaptée à d’autres voitures, chez Polestar et d’autres constructeurs.

On sait qu’une caméra à l’avant est impliquée et que l’intelligence artificielle (évidemment) de Google mouline les images pour comprendre où se situe la voiture et vérifier que le conducteur suit correctement la consigne transmise par Maps. Est-ce que tous les modèles avec Google Built-in pourront bénéficier de la fonction à terme, ou est-ce qu’il faudra des caractéristiques et un placement bien spécifiques pour la caméra en question ? On n’en sait pas plus à ce stade.

Navigateur : Dia reprend petit à petit les meilleures idées d'Arc

5 novembre 2025 à 07:20

Lorsque The Browser Company a lancé Dia, l’éditeur a clairement raté son entrée. Fort du succès d’Arc, il a voulu repartir sur un navigateur recentré sur l’intelligence artificielle… en faisant table rase de nombreuses fonctions qui avaient fait le charme et l’originalité d’Arc. Résultat : les utilisateurs se sont sentis dépossédés.

Depuis quelques semaines, The Browser Company corrige le tir pour encourager les utilisateurs d’Arc à passer sur Dia. Dia avait déjà récupéré l’un des marqueurs forts d’Arc : le Focus Mode, qui masque la barre latérale et les onglets pour afficher une seule page en plein écran — idéal pour travailler ou lire sans distraction. Dans la foulée, son PDG, Josh Miller, avait promis que plusieurs des « meilleures idées d’Arc » seraient repensées et réintégrées dans Dia.

La mise à jour sortie en fin de semaine dernière va dans ce sens et apporte la fameuse mode barre latérale, autre élément très apprécié sur Arc.

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

Difficile de dire pour l’instant si cette stratégie fonctionnera. On peut toutefois espérer que certaines fonctions d’Arc finiront par inspirer Safari. On voit déjà des idées d’Arc réapparaître ailleurs. Dia se télécharge gratuitement sur le site de l’éditeur. Pour les fonctions liées à l’IA, un abonnement d’environ 20 $ par mois est proposé pour les usages plus intensifs.

Atlassian achète les navigateurs Arc et Dia pour les envoyer en entreprise

Atlassian achète les navigateurs Arc et Dia pour les envoyer en entreprise

Rappelons que The Browser Company a été achetée début septembre par Atlassian pour 610 millions de dollars. L’emballement actuel autour de l’IA et les perspectives d’abonnements récurrents expliquent sans doute en bonne partie un tel investissement.

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