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Aujourd’hui — 20 février 2025MacG.co

L'iPhone 16e n'a pas de sortie vidéo USB-C

20 février 2025 à 15:45

Si l'iPhone 16e dispose bien d'une prise USB-C, comme les autres iPhone sortis ces deux dernières années, il fait l'impasse sur une fonction qui semble pourtant standard : la sortie vidéo. La fiche technique du smartphone ne liste en effet pas les possibilités de la sortie vidéo dans la section Lecture vidéo sur le site d'Apple (que ce soit en anglais ou en français), alors que pour les autres iPhone, c'est indiqué explicitement. De même, la section Recharge et extension ne liste pas le DisplayPort. Rappelons que ce n'est pas la première fois qu'Apple bride (un peu) la sortie vidéo de ses iPhone : l'iPhone 15 est par exemple limité à un signal en 4K30 dans certains cas contrairement aux autres iPhone.

Pas de sortie vidéo. Image Apple.

Mais avec l'iPhone 16e, ce n'est pas un simple bridage : il est a priori impossible de brancher un moniteur au smartphone, ce que nous vérifierons bien évidemment dans notre test.

Apple présente l’iPhone 16e pour remplacer l’iPhone SE 3

Apple présente l’iPhone 16e pour remplacer l’iPhone SE 3

L'iPhone 16e tire un trait sur des symboles du passé

20 février 2025 à 15:00

Le jeu de chaises musicales qu'a entrainé l'iPhone 16e a plusieurs conséquences d'ordre symbolique. Il n'y a plus d'iPhone à port Lightning au catalogue, équipé d'un bouton Home ou d'un format réduit.

iPhone 16e. Image Apple.

En casant l'iPhone 16e entre les iPhone 15/15 Plus et les iPhone 16, Apple a fait un plus grand ménage qu'il n'y paraît. La gamme a réduit sa voilure avec moins de modèles, mais un design plus homogène et un relatif alignement technologique (lire aussi Les lacunes plus ou moins étonnantes de l’iPhone 16e).

Plus de Lightning

Nous autres européens en avions eu la primeur puisqu'en décembre dernier, Apple avait retiré les modèles équipés d'un port Lightning pour respecter un calendrier imposé par Bruxelles qui privilégiait l'USB-C.

Ce qui était une exception du Vieux continent est devenu une généralité partout ailleurs. Il n'y a plus d'iPhone Lightning chez Apple, suivant en cela une transition déjà achevée pour les iPad et les AirPods. Apple n'a jamais essayé de masquer l'agacement que lui procurait cette règle imposée par la Commission européenne.

En janvier 2020, la Pomme déclarait : « Nous pensons qu'une réglementation qui force la conformité du type de connecteur intégré à tous les smartphones étouffe l'innovation plutôt que de l'encourager, et nuira aux consommateurs en Europe et à l'économie dans son ensemble ». En 2022, Greg Joswiak, le patron du marketing mondial de la Pomme, répétait une variante de cet argument tout en se montrant résigné devant l'inévitable.

Maintenant qu'Apple a dû se plier à cette règle, la présence d'un port USB-C sur l'iPhone est parée de toutes les vertus. Encore hier, dans la présentation de l'iPhone 16e, Kaiann Drance, la responsable du marketing produit de cette famille souligne à quel point l'USB-C « Norme universelle, rapide et pratique » permet d'utiliser le même câble pour d'autres appareils et accessoires.

Présentation de l'iPhone 16e. Image Apple.

Un propos déjà tenu pour les récentes générations d'iPhone. Par un prompt retournement de veste — ce n'est pas le premier, en 2012, Phil Schiller disait ne pas voir d'intérêt pratique à la recharge sans fil sur les téléphones — Apple a fait sienne cette évidence de l'intérêt d'un connecteur universel. Même sur un iPhone.

Plus de bouton Home

Il était là sur le premier iPhone en 2007, sur le premier iPad en 2010, sur l'iPod nano de 7e génération… le bouton Home. Il s'en va en même temps que l'iPhone SE 3. Le geste tactile introduit pour revenir à l'écran principal et Face ID pour l'identification de l'utilisateur ont fini par avoir raison de lui, un peu plus de 7 ans après le lancement de l'iPhone X.

Les iPhone et les iPad n'ont pas été les seuls à profiter du bouton Home. Image Apple.

Les iPad avaient été les premiers en s'en séparer définitivement, après l'arrêt de l'iPad 9 en mai dernier. Le principe de Touch ID demeure mais sur un autre bouton, celui de mise en marche des iPad 10 et Air, logé sur leur tranche pour laisser tout la place à l'écran.

Un bouton de perdu… un de retrouvé, le 16e a été gratifié du bouton Action qu'ont tous les iPhone 16 et auquel on associe une app, une fonction ou un raccourci pour un accès rapide.

Plus de LCD

L'iPhone SE était l'ultime modèle à utiliser le LCD, cette technologie d'écran. Plus économique mais aussi moins flatteuse à l'oeil avec ses noirs moins profonds, ses couleurs moins vives, ses contrastes moins appuyés. Tous les iPhone sont maintenant OLED tandis que les iPad s'y mettent plus lentement. Les modèles Pro 2024 viennent juste d'y passer.

Plus de petit iPhone

Le message était déjà clair et il n'a pas varié avec le 16e : les petits iPhone qui se fondent dans la main et dans les poches, c'est bel et bien terminé. L'abandon du format mini après deux générations (iPhone 12 et 13) avait acté de ce désamour d'Apple et peut-être de celui d'une large majorité de clients. L'iPhone SE restait l'unique représentant d'une époque révolue où la diagonale de 4,7", employée depuis les iPhone 6, était un format courant et apprécié.

iPhone SE de 4,7" ; iPhone 16e de 6,1" et iPhone 16 Pro Max de 6,9". Image Apple.

Plutôt qu'une taille réduite c'est le critère d'une finesse accrue qui pourrait marquer la prochaine gamme 2025 et servir de nouvelle boussole aux fabricants. Que ce soit pour réveiller des gammes qui s'endorment dans un design répétitif ou pour affiner les châssis des modèles pliables.

Plus de (PRODUCT) RED

Cette disparition est plus anecdotique, mais elle ne manque pas de symbole non plus. En supprimant les iPhone 14 et SE de son catalogue, Apple a par la même occasion fait disparaitre les variantes (PRODUCT)RED dont une partie de la vente contribuait à alimenter un fonds de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.

iPhone XR, 11 et 12 mini. Le SE 3 et 14 ont été les derniers à participer à cette campagne. Image Apple.

Il en va de même pour les Apple Watch, les Series 10 de 2024 n'ont pas eu cette fois leur version rouge. Rien ne dit qu'Apple ne se garde pas cette carte sous la main. Le simple ajout d'un coloris est un moyen, simple, de refaire parler d'une gamme quelques mois après son lancement. Cela a été fait plusieurs fois fait pour des iPhone (violet, rouge, jaune…).

Apple a peut-être décidé de changer d'approche. Fin 2024, 3 millions de dollars ont été collectés par ses soins mais sans le recours à des séries spéciales de produits.

Canal+ propose maintenant Apple Music Familial à - 30 % à ses abonnés

20 février 2025 à 14:12

Apple et Canal+ continuent d’étendre leur partenariat. Depuis décembre, la chaîne cryptée permet à ses abonnés de souscrire un forfait Apple Music Individuel avec une remise de 30 % (7,69 €/mois au lieu de 10,99 €). Un avantage sympa… mais pas vraiment adapté aux familles. La critique a été entendue : dorénavant, Canal+ permet aussi de s’abonner à Apple Music Familial avec une réduction de 30 %. La facture revient ainsi à 11,89 €/mois au lieu de 16,99 €. L’option est dès à présent disponible dans l’espace client Canal+.

Options Apple Music dans l’espace client Canal+. Image iGeneration.

Le forfait Apple Music Familial est valable pour six personnes au total. Le partage de l’abonnement se fait dans le cadre du partage familial d’Apple. Si un membre de la famille a le malheur d’avoir un smartphone Android, ce n’est pas dramatique, une application Apple Music est disponible sur cette plateforme. Et pour ceux encore plus malheureux qui n’ont qu’un PC, une version web répond au problème.

À 11,89 €/mois, Apple Music Familial devient nettement moins cher que les offres similaires des autres services de streaming. L’offre famille de Spotify coûte 18,21 €/mois et celle de Deezer 19,99 €/mois (ou 18,25 €/mois avec engagement d’un an), par exemple. Évidemment, pour être complet, il faut ajouter le coût de l'abonnement à Canal+ (à partir de 19,99 €/mois actuellement), abonnement qui inclut Apple TV+ depuis 2023.

L'iPhone 16e recycle les protections d'écran d'anciens iPhone

20 février 2025 à 11:30

Les protections d'écrans conçues pour les iPhone 13, 13 Pro et 14 pourront être posées sur le nouvel iPhone 16e. C'est l'avantage de faire du neuf avec du vieux, cela ouvre quelques opportunités de compatibilité. Dans le cas présent, c'est l'écran de 6,1" et l'encoche qui sont des points communs à toutes ces générations.

iPhone 16e. Image Apple.

Sur l'Apple Store, le protège-écran en verre UltraGlass de Belkin (39,95 €) a ajouté le 16e à la liste des autres modèles cités précédemment (mais ça n'a pas été encore fait pour cet autre film de Belkin pour 13 et 13 Pro). Sur Amazon, plusieurs marques ont rapidement mis à jour leurs fiches, tel Spigen avec cette solution comprenant deux protections en verre trempé (16,90 €)

Image Amazon.

Cette compatibilité peut avoir deux avantages. Si un film inutilisé traine dans un tiroir, il pourra servir, et cela ouvre sur un choix existant assez large avec des prix très variés (synonymes d'une qualité qui l'est tout autant parfois).

Formes d'encoches sur les écrans 6,1" des iPhone 12, 14 et 16e. Source Apple.

Attention cependant, tous les écrans 6,1" des iPhone ne sont pas identiques. Pour ceux d'un iPhone 15 ou 16 c'est évident, la Dynamic Island a imposé de revoir le dessin des protections d'écran. C'est plus subtil pour l'iPhone 12, car s'il a une encoche comme le 16e, elle était plus large et moins haute sur ce modèle. On évitera de prendre une protection expressément prévue pour cette génération.

Aqara complète sa gamme d’interrupteurs connectés avec un variateur

20 février 2025 à 11:00

Aqara vend un autre interrupteur connecté, cette fois un variateur destiné à remplacer un modèle standard du même type. Les interrupteurs variateur savent faire varier la luminosité des éclairages compatibles, ce qui est de moins en moins le cas à l’ère des LED. Si vous avez encore des ampoules ou spots dont la luminosité peut varier, alors l’Interrupteur Variateur H2 UE est une bonne option pour garder les fonctionnalités locales tout en ajoutant la partie connectée pour le contrôle distant et les automatisations.

Image Aqara.

Ce nouvel interrupteur reprend les mêmes bases que l’interrupteur à bouton H2 EU que j’avais testé récemment. Ce qui veut dire qu’il est compatible avec Matter et Thread par défaut, ce qui permet de l’ajouter directement à l’app Maison sans même passer par celle d’Aqara. En option, on peut aussi activer le mode Zigbee, ce qui implique cette fois d’avoir un pont de la marque tout en apportant davantage de fonctionnalités. Dans ce mode, on pourra notamment activer le découplage, ce qui permet d’utiliser l’interrupteur avec des éclairages connectés1.

Test de l’interrupteur connecté H2 EU d’Aqara : un vrai déclic pour la domotique

Test de l’interrupteur connecté H2 EU d’Aqara : un vrai déclic pour la domotique

En termes de compatibilité, cet interrupteur devrait trouver place dans toutes les boîtes d’encastrement standard en Europe. Il fonctionne aussi bien avec ou sans le fil neutre, ce qui est bien utile en France, où le neutre est rarement présent derrière les interrupteurs muraux. Si le neutre est présent, vous bénéficierez de toutes les fonctions, y compris le suivi de la consommation.

Ce nouvel interrupteur est en vente dès maintenant pour 50 €, en blanc ou en noir.


  1. En mode découplé, les éclairages sont alimentés en permanence et le contrôle de la luminosité se fait du côté de la domotique. Par défaut et obligatoirement avec Thread, l’interrupteur fait varier l’intensité du circuit électrique relié physiquement à l’interrupteur, ce qui veut dire qu’il faut des éclairages déconnectés et compatibles avec les variateurs.  ↩︎

Amazon lance de nouveaux routeurs Eero Wi-Fi 7 plus abordables

20 février 2025 à 10:32

Si vous voulez un routeur avec du Wi-Fi de dernière génération sans souscrire un abonnement à 40 € minimum chez un FAI, de nouvelles options s'offrent à vous. Après avoir lancé en 2023 le puissant Eero Max 7 à 699 €, Amazon élargit sa gamme de routeurs Wi-Fi 7 avec deux nouveaux modèles plus accessibles. En milieu de gamme, le Eero 7 Pro est un routeur tribande qui peut fournir jusqu’à 3,9 Gbit/s sans fil et 4,7 Gbit/s en filaire via ses deux ports 5 GbE. Il est censé pouvoir couvrir jusqu’à 190 mètres carrés seul et jusqu’à 560 mètres carrés quand trois unités forment un réseau maillé.

Eero 7 Pro

Le Eero 7 Pro est vendu 349 € l’unité ou 799 € le pack de trois. Le produit est à présent en précommande et sera disponible à partir du 26 février.

En entrée de gamme, Amazon propose maintenant le Eero 7, un modèle qui prend uniquement en charge les bandes 2,4 GHz et 5 GHz. Sans la bande 6 GHz, les débits maximums pour les appareils à proximité sont moindres. Ce routeur peut fournir des débits allant jusqu’à 1,8 Gbit/s sans fil et 2,3 Gbit/s en filaire via ses deux ports 2,5 GbE. Le fabricant assure qu’il couvre la même superficie que la version Pro et il peut lui aussi créer un réseau maillé avec d’autres unités. Il gère jusqu’à 120 appareils connectés, contre plus de 200 pour le modèle plus cher.

Eero 7

Le Eero 7 coûte 199 € l’unité ou 399 € le pack de trois. Il est en précommande et sortira le 26 février.

La première bêta d’iOS 18.4 se fait désirer

20 février 2025 à 10:00

Ce soir, c’est la bonne ! C’est ce que ce disent depuis un moment les férus de bêtas d’iOS, mais leurs espoirs sont à chaque fois douchés. Alors qu’iOS 18.3 est sorti en version finale le 27 janvier, Apple ne propose toujours aucune bêta pour iOS 18.4. C’est étonnant, car la Pomme embraye généralement sur un nouveau cycle de bêtas assez rapidement.

Image Apple/iGeneration

D’après Mark Gurman, les premières bêtas d’iOS 18.4, de macOS 15.4 et des autres systèmes en x.4 étaient prévues pour ce mardi 18 février, mais elles ont été repoussées au dernier moment « pour des raisons d’ingénieries ». Le journaliste de Bloomberg ne précise pas la durée du report, mais c’est probablement une question de jours uniquement.

La bêta d’iOS 18.4 est très attendue dans l’Union européenne, car c’est cette version d’iOS qui va amener Apple Intelligence sur les iPhone et les iPad compatibles du Vieux Continent. À l’occasion du lancement de l’iPhone 16e, Apple a rappelé que les fonctions d’IA seront disponibles en avril sur iOS et iPadOS en français et dans l’UE. Le mois du lancement de la version finale d’iOS 18.4 ne fait donc pas de doute. Reste à voir quand sera disponible sa première bêta.

Aqara commercialise la G5 Pro, sa première caméra pour l’extérieur

20 février 2025 à 09:12

Aqara commercialise la caméra Hub G5 Pro, une caméra qui est (aussi) pensée pour être installée en extérieur. C’est une première pour le fabricant chinois, qui avait jusque-là cantonné ses produits de surveillance à l’intérieur des logements. L’intérêt de ce nouveau produit est qu’il reste pleinement compatible avec l’app Maison d’Apple, y compris pour la vidéo sécurisée HomeKit, tout en offrant quelques fonctionnalités rarement proposées dans de tels produits, comme une connexion Ethernet (avec alimentation PoE) ou encore la prise en charge du standard RTSP.

Image iGeneration.

La caméra G5 Pro est proposée en deux coloris (blanc et gris anthracite) et surtout deux variantes, une qui fonctionne en Wi-Fi et l’autre qui nécessite de passer par l’Ethernet. Quel que soit votre choix, l’appareil fonctionne entièrement en local et ne nécessite aucun serveur distant pour analyser ou stocker ses images, même si Aqara propose une offre de cloud pour quelques fonctionnalités supplémentaires. La caméra intègre aussi un projecteur puissant pour la nuit et un capteur de mouvements qui sera surtout utile si vous l’utilisez en intérieur. Pas de batterie ici, il faudra une alimentation permanente en USB-C ou bien Ethernet.

Le constructeur m’a envoyé un exemplaire de la G5 Pro pour que je puisse la tester et vous retrouverez très prochainement mon test complet de cette nouvelle caméra. En attendant, je peux noter que si vous cherchiez une caméra avec la vidéo sécurisée HomeKit destinée à l’extérieur, reliée en Ethernet et alimentée par ce même biais, Aqara est le seul fabricant à le proposer et pour 200 €, le produit vaut le détour. La variante Wi-Fi est quant à elle affichée à 180 € et même si elle a plus de concurrence, elle a de nombreux arguments à faire valoir, comme vous le verrez dans le test.

Pour le lancement, Aqara propose comme toujours un code qui réduit le prix de 15 % par rapport au tarif de base. Pour en profiter, saisissez le code promo EUG5PRO1 juste avant de passer la commande sur Amazon et vous devriez bénéficier des nouveaux prix, soit 170 € pour la version Ethernet ou 153 € pour la version Wi-Fi. Le code sera valide jusqu’au 22 février inclus.

Visual Intelligence n’est plus une exclusivité des iPhone 16 et 16 Pro

20 février 2025 à 08:10

L’iPhone 16e présenté hier par Apple est pleinement compatible avec Apple Intelligence grâce à sa puce A18, y compris la fonctionnalité Visual Intelligence qui permet d’analyser avec l’aide des intelligences artificielles génératives ce qui est face à la caméra. C’est notable, puisque le nouveau smartphone n’embarque pas le bouton dédié à l’appareil photo sur le côté droit, alors que c’était jusqu’ici un prérequis. Apple ne proposait aucune autre méthode pour activer la fonctionnalité, si bien qu’elle était strictement réservée aux iPhone 16 et 16 Pro.

Visual Intelligence est réservée aux iPhone avec la nouvelle commande de l’appareil photo

Visual Intelligence est réservée aux iPhone avec la nouvelle commande de l’appareil photo

Pendant sa présentation de l’iPhone 16e, Apple a mis en avant le bouton d’action présent sur la gauche comme moyen d’accéder à Visual Intelligence. Ce bouton, qui remplace le sélecteur du mode silencieux qui a longtemps été présent sur tous les iPhone, peut être associé à de multiples fonctionnalités au choix. Il gère toujours le mode silencieux par défaut, mais peut servir à contrôler le flash, lancer l’appareil photo, ouvrir une app ou même lancer un raccourci. Sur l’iPhone 16e, il peut également activer Visual Intelligence, c’est l’une des fonctionnalités présentées par la Pomme.

Le bouton d’action de l’iPhone 16e peut servir à de nombreuses actions, y compris lancer Visual Intelligence, ce qui est nouveau. Image Apple.

Cette capacité est absente à ce jour sur les iPhone 16 et 16 Pro ou alors sur les iPhone 15 Pro. Tous ces modèles sont compatibles avec Apple Intelligence, ils disposent tous d’un bouton d’action, et pourtant Visual Intelligence n’est pas proposée parmi les fonctionnalités que le bouton peut lancer. Puisque l’iPhone 16e a été présenté comme un membre de la famille des iPhone 16, on pouvait penser qu’Apple avait choisi de faire une exception. La réalité est apparemment plus simple que cela.

Si l’on en croit Nicolas Lellouche, journaliste pour Numerama, ou encore le blogueur John Gruber, Apple compte assouplir la règle et proposer de nouvelles méthodes pour activer Visual Intelligence sur tous les iPhone qui prennent en charge Apple Intelligence. L’information vient directement du fabricant, elle a été transmise lors d’un briefing consacré à l’iPhone 16e organisé hier avec quelques journalistes, et même s’ils n’ont pas eu la confirmation explicite de la part d’Apple il semble bien que ce sera l’une des nouveautés d’iOS 18.4.

Il faudra attendre la sortie des premières bêtas, ce qui devrait être imminent, pour confirmer le changement de politique choisi par Apple pour Visual Intelligence. D’après les deux journalistes, tous les iPhone compatibles pourront associer la fonctionnalité au bouton d’action ou bien l’activer par le biais d’une nouvelle commande dans le centre de contrôle. On pourra aussi choisir d’activer Visual Intelligence depuis l’écran de verrouillage, en remplaçant l’un des deux boutons en bas par cette même commande, c’est l’une des options proposées par iOS 18.

Prise en main d’iOS 18 : le centre de contrôle entièrement à votre sauce

Prise en main d’iOS 18 : le centre de contrôle entièrement à votre sauce

C’est une bonne nouvelle pour les possesseurs d’iPhone 15 Pro, qui ne passeront finalement pas à côté de cette nouveauté liée à Apple Intelligence. Même pour ceux qui ont un iPhone équipé de la fameuse commande de l’appareil photo, la souplesse ajoutée sera bienvenue pour utiliser la fonctionnalité différemment. Espérons d’ailleurs que Visual Intelligence puisse servir dans d’autres cadres, elle serait bien utile par exemple dans le cadre d’une automatisation créée avec l’app Raccourcis. Il faudra attendre la première bêta d’iOS 18.4 pour vérifier si quelque chose a changé de ce côté.

Refurb : le MacBook Pro 14" M4 à 1 600 € et des versions à 1 ou 4 To de SSD

20 février 2025 à 07:31

La génération M4 et M4 Pro des MacBook Pro revient progressivement sur le refurb d'Apple, toujours avec de bonnes réductions. Le positionnement Pro de cette gamme fait que l'on a d'emblée un bon assortiment en RAM et SSD et même l'option d'écran nano-texturé.

MacBook Pro 14" sur 16". Image MacGeneration.

Ce sont des tarifs inférieurs à ceux que l'on peut obtenir via les promotions qui touchent de temps à autre ces machines. Par exemple, chez Amazon, le modèle 16/512 Go est actuellement en réduction à 1 813 € contre presque 300 € de moins ici. Pour les autres configurations avec écran nano-texturé, il n'y a pas leur équivalent chez le revendeur.

MacBook Pro 14" M4 et deux écrans 4K de 27" branchés en USB-C. L’écran intégré peut rester en activité. Image MacGeneration.

Le MacBook Pro 14" M4 est plus intéressant que celui qu'il a remplacé, avec le M3, puisqu'il est mieux fourni en RAM, il a un troisième port USB-C (non plus réservé aux configurations M4 Pro/Max), on peut utiliser 2 écrans externes tout en gardant l'usage de celui du portable, il conserve une excellente autonomie et, le M4 est un processeur solide qui en remontre au M3 Pro de l'an dernier (lire Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras). Cerise sur le gâteau, il a droit au coloris noir sidéral qui est du plus bel effet et bien moins salissant que les précédentes finitions similaires d'Apple.

MacBook Pro 14" avec verre standard (à gauche) et nano-texturé. Image MacGeneration.
MacBook Pro 14" avec verre standard (à gauche) et nano-texturé. Image MacGeneration.

Pour ce qui qui est de l'écran nano-texturé présent sur plusieurs configurations (à l'origine c'est une option à 170 €) elle atténue grandement l'impact des reflets. Ça peut être intéressant si vous bougez beaucoup avec votre portable, comme dans des salles avec néons — et ce sans nuire à l'image et ses couleurs.

Hier — 19 février 2025MacG.co

Acer, premier constructeur à réajuster ses prix suite à la nouvelle taxe Trump sur la Chine

19 février 2025 à 21:45

Depuis qu’il a décidé de se représenter pour le poste de Président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump n’a pas bougé d’un iota sur une décision : augmenter les taxes sur les produits importés depuis la Chine. Si le pourcentage exact a bougé au fil des mois pour s’établir à 10 % dans le dernier décret présidentiel, taxer la Chine a toujours été l’une de ses grandes promesses.

Jason Chen, patron d’Acer. Image Wikipedia/Acer, CC BY-SA 4.0.

Celle-ci s’accompagnait cependant toujours d’une autre : Donald Trump a toujours promis, jusqu’à récemment, que l’ajout de nouvelles taxes sur la Chine n’affecterait pas les prix pour les consommateurs US. Si les promesses n’engagent que ceux qui y croient, il était quasi certain que l’affirmation allait faire des déçus, tous les experts de la finance étant unanimes sur le sujet.

Sans surprise, alors que les nouvelles taxes sont entrées en application le 4 février, certains constructeurs commencent à les répercuter sur les tarifs en magasin : Acer est le premier à ouvrir le bal, son patron indiquant officiellement au Telegraph que les prix de ses ordinateurs augmenteront de 10 % dans les jours à venir :

Nous devrons ajuster les prix pour les consommateurs pour refléter l’augmentation des taxes. Nous pensons que celle-ci sera probablement de 10 %, à cause de la majoration. C’est relativement simple et direct.

Acer n’est que le premier constructeur à réagir, et il est fort probable que ce ne soit que le début : la Consumer Technology Association (CTA), dont Apple est l'un des membres majeurs, a annoncé que cette augmentation des taxes sur les imports chinois pourrait coûter jusqu’à 143 milliards de dollars aux consommateurs américains, et engendrer une baisse significative des ventes.

Le constructeur à la marque verte a complété sa déclaration en indiquant qu’il étudierait la possibilité d’implanter des usines aux États-Unis. Cette possibilité semble cependant peu probable de se réaliser, les coûts de la main d’œuvres étant bien plus élevés aux USA, et les bénéfices d’une hypothétique relocalisation seraient de toute manière totalement annihilés par une autre promesse de Donald Trump voulant taxer jusqu’à 100 % les composants venant de Chine.

Jusqu’ici, Apple n’a pas augmenté ses tarifs aux USA. Il sera particulièrement intéressant de voir si comme son concurrent elle répercutera la nouvelle taxe sur ses machines, ou si la firme à la pomme réduira sa confortable marge sur les produits vendus dans son pays natal.

Vous avez craqué pour l’iPhone 16e ? Voici quelques accessoires pour bien l’équiper

19 février 2025 à 20:45

Si l’iPhone 16e tout nouveau tout beau vous fait de l’œil, Apple a prévu pour lui une sélection de quelques accessoires dédiés.

Il y a bien entendu l’inévitable coque Apple, proposée uniquement en silicone pour l’iPhone 16e, au tarif de 45 €. Elle aura l’avantage de proposer un peu plus de couleurs que l’iPhone lui-même, avec une sélection de cinq teintes possibles. Apple propose également sur sa boutique une protection d’écran faite par Belkin, au tarif de 39,95 €.

Pour le charger, il faut malheureusement oublier toutes les stations de charge magnétique verticales, l’iPhone 16e étant incompatible avec elles (il chargera certes, mais ne tiendra pas en place). Si vous n’en avez pas déjà un dans le tiroir, Apple vous propose le chargeur 20 W, pour 25 €, ou l’adaptateur allume-cigares de Mophie, qui pour 29,95 € vous permettra lui aussi de charger l’iPhone rapidement avec ses 20 W maximum.

Enfin pour bénéficier d’un support horizontal confortable, ou utiliser la fonction « En veille » de l’affichage, bien pratique sur la table de nuit, le petit chevalet GoStand d’ElevationLab est disponible pour la somme de 24,95 €.

L’AppleCare+ augmente légèrement pour l’iPhone 16e

19 février 2025 à 20:00

Avec un nouvel iPhone, il est souvent utile de prendre une couverture AppleCare+, voire AppleCare+ perte ou vol, et Apple le sait bien. Il est donc logique de voir apparaître une nouvelle ligne de prix dans les contrats de la marque pour le nouvel arrivant, l’iPhone 16e.

Le nouvel arrivant se voit proposer, comme toujours, deux options de couverture : l’AppleCare+ « standard », qui couvrira les chutes et autres chocs de l’appareil en plus de la garantie habituelle, et l’AppleCare+ perte ou vol, qui rajoute à cela une protection contre les détrousseurs ou... les étourdis. La première est à 6,99 € par mois ou 139 € pour 2 ans, la seconde à 9,99 € par mois ou 199 € pour une paire d’années, soit une augmentation de 2,50 € par mois ou 50 € sur les contrats deux ans par rapport au précédent iPhone SE 3.

Apple respecte comme toujours la hiérarchie entre ses iPhone, avec une augmentation graduelle entre les gammes : ainsi, si l'iPhone 16e est à 9,99 € par mois, son grand frère l'iPhone 16 Pro Max tout en haut de la pyramide demandera 14,99 € par mois pour être protégé.

Avec le C1, Apple met le modem au centre de l'iPhone 16e

19 février 2025 à 18:50

Le point le plus important dans l'annonce de l'iPhone 16e n'est pas le téléphone en lui-même, qui n'est qu'un énième iPhone. Mais ce qui est à l'intérieur et qui ne se voit pas : le premier modem cellulaire conçu par Apple. Fidèle à ses dénominations sèches comme un coup de trique, elle l'a baptisé C1 (pour Cellular 1 ?)

Modem C1. Image Apple.

Cela fait presque 6 ans qu'Apple travaille à cet avènement, du moins si l'on remonte à juillet 2019 avec l'annonce de son acquisition de l'activité des puces réseaux d'Intel. Ce faisant, elle révélait au grand jour ses ambitions. Quelques 2 200 employés et des milliers de brevets passaient de Santa Clara, siège du fondeur, à Cupertino… et à Munich en Allemagne, véritable cheville ouvrière du développement de semi-conducteurs avec des équipes spécialisées.

Il est probable que ce projet a démarré plus tôt, au moins aura-t-il germé dans la tête des dirigeants d'Apple, dans l'optique de s'émanciper d'une tutelle extérieure sur ce composant clef. En l'occurrence celle de Qualcomm qui est devenu le passage obligé pour s'équiper en puces cellulaires. Avec ce que cela implique de royalties à reverser à ce fournisseur. Il a été estimé qu'Apple a payé 7,2 milliards de dollars à Qualcomm en 2022. Agaçant alors qu'Apple avait tenté, sans succès, devant les tribunaux, de faire baisser la douloureuse avant de jeter l'éponge.

Modem 5G Apple : les réseaux du grand retard

Modem 5G Apple : les réseaux du grand retard

Pendant toutes ces années, il a été dit plusieurs fois qu'Apple accumulait les retards sur la conception de cette puce hautement complexe. Mais au jour de l'annonce de l'opération avec Intel, une source du site The Information affirmait qu'un modem Apple ne verrait probablement pas le jour avant 2025. Bien vu.

Avec la création de ce composant, Apple reste fidèle à son leitmotiv du « On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même ». En s'occupant du développement de ses composants, elle peut les optimiser en fonction de ses besoins et de ses futurs produits. La méthode est maintenant bien rodée, l'abandon d'Intel pour les processeurs du Mac n'en a été que la plus éclatante démonstration.

Pour le lancement de l'iPhone 16e, Apple ne se prive pas d'associer les gains importants constatés sur l'autonomie à la présence du C1. Le temps d'utilisation en streaming vidéo est annoncé à un maximum de 21h sur le 16e contre 16h sur l'iPhone 15 et 18h sur l'iPhone 16. Avec un iPhone plus ancien — Apple insiste sur le 11 qui doit représenter un très important vivier de clients pour le 16e — l'autonomie est de 10h. Le protocole de test évoque aussi le Wi-Fi, ce n'est pas complètement clair.

L'iPhone 16e n'est toutefois qu'une première étape, la suivante sera d'équiper le reste de la gamme des iPhone en allant jusqu'aux modèles Pro. La présence du C1 dans les iPhone 17 dira le niveau de confiance d'Apple dans son premier modem, mais une rumeur en décembre renvoyait à l'horizon 2027 pour les déclinaisons Pro. Ce qui est certain c'est qu'Apple s'est justement assurée le concours de Qualcomm jusqu'en 2027, en prolongeant leur contrat il y a tout juste un an de cela.

Le premier modem 5G d’Apple ne serait pas un foudre de guerre, mais est-ce grave ?

Le premier modem 5G d’Apple ne serait pas un foudre de guerre, mais est-ce grave ?

En parallèle aux iPhone, il y a les iPad, les Apple Watch… et le Mac. En créant son propre modem cellulaire, Apple se donne les moyens de doter enfin ses MacBook d'une connexion cellulaire intégrée. Un pas qu'elle n'a jamais franchi jusque-là, ou alors il faut remonter aux temps très anciens du PowerBop

Apple préparerait trois générations de modems pour ses iPhone d

Apple préparerait trois générations de modems pour ses iPhone d'ici 2027

Techniquement, la comparaison des spécifications des bandes gérées par le modem d'Apple et celui de Qualcomm dans l'iPhone 16 montre quelques différences. Il est probable que le C1 ne soit pas encore au niveau de ses homologues et une mise en jambe dans un iPhone comme le 16e est logique. Les prochains tests diront ce qu'il en est en usage courant.

La puce 5G d

La puce 5G d'Apple dans les iPhone fin 2024, puis une puce Wi-Fi/Bluetooth maison ?

Les lacunes plus ou moins étonnantes de l’iPhone 16e

19 février 2025 à 18:03

Après des années d’attente, Apple vient finalement de présenter le successeur de l’iPhone SE 2022. L’iPhone 16e, puisqu’il faut l’appeler ainsi, a un design bien plus moderne en reprenant les traits de l’iPhone 13. Comme il s’agit du nouvel iPhone d’entrée de gamme, Apple a fait des compromis par-ci par-là pour baisser son coût et ne pas faire trop d’ombre à l’iPhone 15 qui reste en vente à un tarif supérieur (719 € pour l’un contre 869 € pour l’autre). Autant certains compromis étaient attendus, autant d’autres surprennent.

iPhone 16e. Image Apple.

Dans ceux qui étaient prévisibles, il y a la présence de la bonne vieille encoche, quand l’iPhone 15 a une Dynamic Island plus élégante. Il y a aussi l’intégration d’un seul appareil photo à l’arrière, ce qui n’était jamais arrivé sur un iPhone 12 et ultérieur, même s’il faut noter que c’est un capteur 48 Mpx qui est à l’œuvre et que l’on pourra donc profiter du simili zoom optique 2x.

La lacune la plus étonnante est l’absence de compatibilité avec le MagSafe (et le Qi2). L’iPhone 16e est bien compatible avec la recharge sans fil, mais seulement avec la norme Qi de première génération, dans son cas limitée à 7,5 W. En l’absence de MagSafe, il ne sera pas possible d’aimanter le nouvel iPhone sur un chargeur ou un support magnétique ni de le recharger rapidement par induction. Il est assez surprenant qu’Apple retire cet avantage alors que les chargeurs Qi2 se multiplient et que c’est un point fort des iPhone par rapport aux smartphones Android.

Une autre omission sur laquelle on n'aurait pas forcément parié, c’est l’absence de puce Ultra Wideband (UWB). Présente dans tous les iPhone depuis les iPhone 11 (à l’exception des iPhone SE), cette puce permet la localisation précise des AirTags et même des autres iPhone dans sa version de 2e génération (à partir des iPhone 15). C’est probablement une lacune moins importante que le MagSafe, mais c’est tout de même notable.

Apple a rogné également sur le choix des coloris. Seuls deux sont disponibles : noir ou blanc. On n'avait pas vu aussi peu de choix depuis l’iPhone X.

En contrepartie, l’iPhone 16e peut faire valoir sa puce A18 et sa compatibilité avec Apple Intelligence… ce qui manque à l’iPhone 15. On reviendra plus en détail sur les différences entre ces deux modèles dans un prochain article.

Apple présente l’iPhone 16e pour remplacer l’iPhone SE 3

Apple présente l’iPhone 16e pour remplacer l’iPhone SE 3

Apple présente l’iPhone 16e pour remplacer l’iPhone SE 3

19 février 2025 à 17:05

L’Apple Store a brièvement fermé ses portes pour faire de la place à un nouvel iPhone ! Le successeur de l’iPhone SE 3 change de nom et s’appelle désormais iPhone 16e, les rumeurs de dernière minute avaient vu juste. Commercialisé en blanc ou en noir, ce nouveau modèle sera vendu à partir de 719 € avec 128 Go de stockage. Les précommandes seront ouvertes dès ce vendredi 21 février à 14 heures et les premières livraisons débuteront le vendredi suivant dans 59 pays, dont la France.

Image Apple.

La fiche technique avait été dévoilée en large partie par les rumeurs. Comme prévu, l’iPhone 16e intègre une puce Apple A18, la dernière génération qui apporte à ce modèle entrée de gamme une compatibilité pleine et entière avec Apple Intelligence ainsi qu’un gros boost de performances par rapport à l’iPhone SE 3 (40 % plus rapide). Même si ça ne devrait pas faire trop de différence à l’usage, il faut tout de même noter que ce n’est pas exactement la même puce A18 que dans les iPhone 16. En effet, Apple a repris la bonne vieille technique du « chip binning », avec un cœur de moins sur la partie graphique. Le GPU se limite ainsi à 4 cœurs, contre 5 normalement sur les SoC au complet. Pour le reste, les caractéristiques sont identiques, avec un CPU à 6 cœurs et un moteur neuronal de 16 cœurs, indispensable à Apple Intelligence.

C’est aussi le premier appareil pommé à intégrer le modem cellulaire conçu par Apple, dont la première génération est nommée Apple C1, il fallait bien une lettre de plus. Ce modem est compatible avec la 5G et Apple promet qu’il est « le plus efficace en énergie » de tous les modems présents dans les iPhone. Côté communications, ce téléphone est aussi capable de communiquer avec les satellites mis en place pour Apple quand on est dans une zone blanche, pour les situations d’urgence ou même pour envoyer des SMS à ses proches. En revanche, la puce UWB, utile notamment pour localiser précisément un AirTag, a été oubliée, tout comme le nécessaire pour Thread, ce qui pourrait avoir son importance à terme dans la domotique.

Capture vidéo Apple.

Sur le plan du design, le changement est spectaculaire par rapport à l’ancien iPhone SE, puisque l’iPhone 16e abandonne le bouton Touch ID et les grosses bordures autour de l’écran. À la place, on retrouve un écran quasiment sur toute la face avant, avec une encoche en haut pour loger tous les composants nécessaires à Face ID, qui remplace logiquement Touch ID. Le contour plat est en aluminium et l’ensemble ressemble fort à un iPhone 14. La dalle de 6,1 pouces est bien OLED et même « Super Retina XDR » (mais pas de ProMotion, réservée comme toujours aux modèles « Pro »), avec une couche de Ceramic Shield pour le protéger, comme sur les iPhone 16. Apple ne s’est pas moquée dans ce domaine, on n’attendait pas mieux, même s’il y a quand même un point en retrait : la luminosité maximale s’arrête à 800 nits (1 200 nits en HDR), contre 1 000 nits (1 600 nits HDR) sur l’iPhone 16.

La prise USB-C était obligatoire (on reste ici en USB 2 au passage), mais il faut noter une radinerie du côté de la recharge. Alors que l’induction reste au programme, l’iPhone 16e fait bizarrement l’impasse sur le MagSafe. Faute d’aimants, on sera alors limité à une puissance de 7,5 W et surtout, il faudra se passer de tout l’écosystème d’accessoires. Dommage, surtout au moment où le Qi2 tente de standardiser le même concept. On ne sait pas d’ailleurs si l’iPhone 16e sera « Qi2 Ready » (une coque avec aimants est alors nécessaire), même si cela ne ressemble tellement pas à Apple qu’on ne retiendra pas notre souffle.

Image Apple

En parlant de charge, l’autonomie s’annonce par contre très bonne, avec une nouvelle organisation interne qui permet de caser une plus grosse batterie. C’est même une « autonomie record pour un iPhone 6,1 pouces », d’après Apple, qui vient apparemment de créer une nouvelle catégorie dédiée. Le constructeur promet en tout cas 12 heures de plus que les anciens iPhone SE et encore six heures supplémentaires par rapport à l’iPhone 11, un modèle sans doute pas choisi au hasard, les clients de l’iPhone 16e n’ayant probablement pas de modèle récent sous la main. Si on compare avec les modèles récents, ce nouveau-venu fait mieux que l’iPhone 16 et quasi jeu égal avec l’iPhone 16 Pro sur le critère de la lecture vidéo.

Côté matériel, on peut encore noter la présence du bouton d’action, désormais généralisé à toute la gamme. Pas de commande de l’appareil photo de l’autre côté par contre, cela reste une exclusivité des iPhone 16 et 16 Pro. Ce qui est étonnant, c’est que l’iPhone 16e reste compatible avec Visual Intelligence, alors que c’était jusque-là exclusivement pour les téléphones d’Apple avec ce bouton supplémentaire.

Visual Intelligence est réservée aux iPhone avec la nouvelle commande de l’appareil photo

Visual Intelligence est réservée aux iPhone avec la nouvelle commande de l’appareil photo

Apparemment, l’iPhone 16e a droit à un traitement de faveur, puisqu’il sera bien compatible avec Visual Intelligence, via le bouton d’action. On ne sait pas encore si ce sera une exclusivité ou si tous les utilisateurs d’iPhones équipés d’un bouton d’action pourront choisir cette option, y compris l’iPhone 15 Pro qui en est privé jusque-là. Ce pourrait être l’une des nouveautés d’iOS 18.4, par exemple, même si une note en bas du communiqué semble indiquer que la fonctionnalité restera réservée aux iPhone 16. Le plus probable est donc une exception pour ce nouveau produit.

Image Apple.

Visual Intelligence dépend de la caméra intégrée, avec un seul objectif au dos de l’iPhone 16e, comme sur les anciens iPhone SE. Apple a repris des caractéristiques proches du grand-angle sur les iPhone 16 (même si c’est un appareil photo spécifique à ce modèle), avec notamment un capteur de 48 mégapixels, avec « téléobjectif 2x intégré », comme le dit l’entreprise. C’est un petit peu un abus de langage, puisqu’il s’agit d’un seul et unique objectif, mais ce n’est pas non plus du simple zoom numérique. Le mode 2x est obtenu en exploitant 12 mégapixels au milieu du grand capteur, de quoi offrir une qualité très correcte.

Toutes les fonctionnalités importantes de la « Caméra Fusion » sont conservées : mode nuit, HDR de dernière génération, mode portrait, enregistrement vidéo Dolby Vision 4K à 60 i/s avec enregistrement en audio spatial et toutes les fonctions de mix audio introduites avec les iPhone 16. Sur ce point encore, Apple ne bride pas artificiellement ce modèle entrée de gamme, il fait aussi bien que les iPhone standards de dernière génération, même s’il lui manque l’ultra grand-angle (et donc le mode macro).

Capture vidéo Apple.

Voici la gamme et les prix officiels annoncés par Apple. Les précommandes débuteront dès ce vendredi à cette adresse.

Capacité Prix
128 Go 719 €
256 Go 849 €
512 Go 1 099 €

À défaut d’un keynote en bonne et due forme, Apple a quand même diffusé cette petite vidéo de 12 minutes pour introduire son iPhone 16e.

Apple ferme sa boutique en ligne avant de présenter ses nouveautés

19 février 2025 à 16:54

L’Apple Store en ligne a fermé ses portes ! La raison est bien connue depuis la semaine dernière : Apple doit présenter d’ici la fin de la journée quelques nouveautés, probablement un nouvel iPhone SE (ou iPhone 16E). On ne sait pas exactement à quelle heure se feront les annonces, mais vous pouvez compter sur nous pour vous tenir au courant dès que possible.

Le message de fermeture sur l’Apple Store reprend le logo diffusé la semaine dernière par Tim Cook. Image MacGeneration.

Cette fermeture laisse présager l’arrivée de nouveaux produits dès ce soir, ce qui serait logique. On s’attend au moins à pouvoir précommander le nouvel iPhone, qui devrait sortir rapidement, sans doute dès la semaine prochaine. On s’attend aussi à avoir des nouvelles d’iOS 18.4 et de tous les autres systèmes d’exploitation conçus par Apple, dont les premières bêtas réservées aux développeurs sont attendues depuis plusieurs semaines.

Après l’iPhone, SFR simplifie le transfert des eSIM entre appareils Android

19 février 2025 à 15:55

SFR annonce par un communiqué de presse l’activation du transfert rapide des eSIM pour ses clients sous Android. Cette fonctionnalité liée aux cartes SIM virtuelles permet de transférer instantanément son abonnement d’un smartphone à l’autre, sans intervention de l’opérateur concerné. SFR l’avait activée pour les iPhone depuis l’été dernier, c’est désormais le cas aussi pour les téléphones sous Android, avec une prise en charge effective du côté de Google depuis l’an dernier.

Transfert d’une eSIM entre un téléphone de Samsung et un de Google. Image Android Police.

L’opérateur au carré rouge n’indique pas s’il y a des exigences matérielles ou logicielles, si bien que l’on peut imaginer que tous les smartphones Android capables de gérer l’eSIM peuvent aussi transférer les cartes virtuelles. SFR indique au passage qu’il utilise la norme GSMA TS.43 pour effectuer ces transferts, sans doute la même que sur l’iPhone. L’opération s’effectue d’ailleurs de la même manière, en scannant avec le nouveau smartphone un code QR affiché par le smartphone qui hébergeait la carte SIM.

SFR permet par ailleurs à ses clients sous Android de passer d’une carte SIM physique à une eSIM sans son intervention. La demande devra être faite dans l’espace abonné.

Pi-hole bloque les publicités plus vite et plus fort

19 février 2025 à 15:30

Si vous voulez bloquer les traqueurs et les publicités, rien n’est plus efficace qu’une intervention au niveau de la résolution DNS. (Ou, pour ce qui nous concerne, l’abonnement au Club iGen.) AdGuard DNS, Control D et NextDNS fonctionnent merveilleusement bien, mais sont des services externes et payants. Qu’à cela ne tienne : Pi-hole peut faire la même chose sans autre cout que celui du Raspberry Pi que vous avez oublié au fond d’un tiroir. Avec sa sixième et nouvelle version, il n’a jamais été aussi facile de s’en servir.

Image Pi-hole.

Pi-hole remplace les serveurs DNS de votre opérateur pour interrompre les requêtes vers les adresses enregistrées dans vos listes de blocage. Il peut ainsi bloquer les publicités et les traqueurs, mais aussi des domaines entiers, comme tous les sites pornographiques ou les sources connues de malwares. Comme il intervient au niveau du réseau, il couvre les appareils sur lesquels vous ne pouvez pas installer de bloqueurs traditionnels, comme les consoles de jeu et les gadgets domotiques.

La sixième version de Pi-hole ne change pas grand-chose à son fonctionnement, quoiqu’elle permette maintenant d’ajouter des listes d’adresses autorisées en plus des listes d’adresses bloquées, une bonne manière de gérer les exceptions. Les réglages épars ont été consolidés dans un seul et unique fichier utilisant la syntaxe TOML, relativement lisible. L’interface web est maintenant divisée entre un mode « basique » contenant les principaux réglages et un mode « expert » contenant notamment les nouveaux réglages de l’API et des certificats HTTPS.

Adblocker #4 : le blocage par DNS, la solution ultime ?

Adblocker #4 : le blocage par DNS, la solution ultime ?

Apple In China, un nouveau livre à paraître sur l’histoire d’Apple en Chine

19 février 2025 à 14:45

Patrick McGee, journaliste notamment pour le Financial Times, a rédigé un livre sur l’histoire d’Apple en Chine. Logiquement nommé Apple in China: The Capture of the World's Greatest Company, il sortira le 13 mai 2025 en anglais, avec des précommandes d’ores et déjà ouvertes. L’angle de l’ouvrage est explicité par le sous-titre : Apple a réussi à devenir un géant grâce aux immenses chaînes de production chinoises et c’est en grande partie grâce à Foxconn et tous les autres sous-traitants qui travaillent sur le sol chinois qu’elle est devenue la plus grosse entreprise dans le même monde. Cet essor a aussi permis à la Chine d’obtenir un pouvoir immense, en gardant le contrôle sur ces moyens de production.

Capture d’écran du site de l’auteur. Image MacGeneration.

Sur 350 pages, Patrick McGee reviendra sur l’histoire d’Apple depuis le tournant des années 2000 et insistera sur l’importance de la Chine dans son succès depuis l’iPod et surtout l’iPhone. Le journaliste expliquera comment l’entreprise a largement contribué à créer des chaînes de production, en envoyant ses ingénieurs sur place, en formant des ouvriers et en injectant des grosses sommes pour créer toute l’infrastructure qui lui sert encore aujourd’hui. Son argument étant qu’Apple a fait tout cela sans réaliser qu’elle offrait par ce biais un formidable moyen de pression à un régime politique.

Apple in China se base sur plus de 200 interview réalisées avec d’anciens cadres et ingénieurs d’Apple. L’auteur indique même s’être basé sur des informations jamais publiées jusque-là, notamment des réunions avec Steve Jobs, des mails entre les responsables de l’entreprise ou encore des mémos diffusés en interne sur les menaces de concurrents chinois. On devrait aussi en savoir plus sur l’ouverture de l’Apple Store en Chine et Patrick McGee promet des détails sur les conditions de vie des ouvriers chinois.

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez précommander le livre sur papier à partir de 19 € sur Amazon, ou bien en version numérique pour 16,5 € sur le Kindle ou au même prix en version ePub.

Amazon ne permettra plus de télécharger les livres destinés aux Kindle depuis son site

19 février 2025 à 13:30

À compter du 26 février 2025, Amazon ne proposera plus de télécharger les livres numériques destinés aux Kindle depuis son site web. C’était jusque-là une possibilité, même si elle est bien planquée : depuis votre compte Amazon, cliquez sur « Bibliothèque de contenus », puis « Livres » et vous aurez la liste de tous les ouvrages associés à votre compte. Ceux que vous avez achetés (les livres gratuits sont donc bizarrement exclus) peuvent dès lors être téléchargés localement en cliquant sur le bouton « Plus d’actions » et enfin « Télécharger et transférer via USB ». À condition de bien avoir un Kindle associé à votre compte1, vous pourrez alors récupérer un fichier sur votre ordinateur.

Le bouton qui va disparaître le 26 février, empêchant le téléchargement en local d’un livre acheté pour le Kindle. Image iGeneration.

Cette possibilité disparaîtra à partir de la semaine prochaine, ce qui ne devrait pas changer quoi que ce soit à l’utilisation « normale » des Kindle. Mis à part quelques modèles de première génération dépourvus de Wi-Fi, toutes les liseuses conçues par Amazon peuvent accéder aux livres achetés sur le site du géant du commerce grâce à leur connexion intégrée. L’envoi d’un fichier en USB reste possible pour les fichiers déjà présents sur votre ordinateur, cela ne change pas non plus. En revanche, les livres pour Kindle achetés à partir du 26 février et tous ceux que vous n’auriez pas téléchargés avant cette date ne pourront plus être transférés que via internet.

Si vous avez une large collection de livres numériques et que vous désirez la garder en local, il existe des outils pour automatiser leur téléchargement, même s’il faut manier du terminal pour les utiliser. On ne sait pas encore s’ils continueront de fonctionner au-delà du 26 février, mais le plus probable est qu’ils cesseront eux aussi d’opérer. Ne tardez pas trop si vous comptez télécharger des copies en local. Par la suite, votre seule option sera de changer de crémerie si la possibilité de garder les livres numériques en local est importante pour vous, Amazon ne devrait plus proposer aucune option en ce sens.


  1. Et encore, pas la dernière génération qui empêche de réaliser cette opération.  ↩︎

SolarFlow 800 : Zendure améliore l’efficacité des micro-onduleurs pour kits solaires

19 février 2025 à 12:30

Encore un nouveau produit Zendure ? Oui, mais cette fois, le fabricant réduit sa gamme. Le SolarFlow 800 remplace deux produits, puisqu’il combine les fonctionnalités d’un micro-onduleur avec celles d’un contrôleur, et fait donc l’interface entre les panneaux photovoltaïques et le système de stockage sans intermédiaire. Avec son rendement de 96 %, il atteint une efficacité record qui permettra de profiter du moindre électron.

SolarFlow 800. Image Zendure.

Avec ses deux entrées MPPT de 600 W, le SolarFlow 800 reprend les fonctionnalités du micro-onduleur EZ1-M. Il pourra encaisser la production d’une paire de panneaux bifaciaux de 430 W, une configuration annoncée à 479 €, ou de quatre panneaux souples de 210 W, une configuration qui devrait revenir à 1 097 €. Avec sa sortie de 800 W, il joue aussi le rôle du hub et pourra remplir des batteries avant d’injecter la production excédentaire dans le réseau.

En somme, c’est une version allégée du Hyper 2000 que nous avons testé récemment sans panneaux photovoltaïques et que nous sommes en train de tester une nouvelle fois avec des panneaux. Son prix de 299 € et son rendement de 96 % en font une excellente manière de construire une centrale solaire sans se ruiner, même si comme toujours, les batteries font exploser le cout d’acquisition et disparaitre toute perspective de rentabilité.

Image Zendure.

La commercialisation du SolarFlow 800 débutera le 25 février prochain avec une réduction de 3 à 8 %, mais connaissant Zendure, il serait très étonnant qu’il soit affiché ne serait-ce qu’une journée à son prix “officiel”. Comme les autres produits de la gamme, le SolarFlow 800 peut communiquer avec le compteur Shelly Pro 3EM et les prises Shelly Plus Plus S pour adapter sa puissance de sortie aux besoins énergétiques du logement.

La maison au soleil : test du Zendure Hyper 2000, une batterie de stockage pas que pour le solaire

La maison au soleil : test du Zendure Hyper 2000, une batterie de stockage pas que pour le solaire

Promo : l'iPad 10 de 64 Go à 349 € (-50 €)

19 février 2025 à 11:45

Plus d'iPad 10 chez Amazon qui affiche une rupture de stock inhabituelle. Qu'à cela ne tienne, la Fnac fait une réduction de 50 € sur le modèle d'entrée de gamme (Wi-Fi et 64 Go). La tablette est vendue 349 € au lieu de 409 €… à condition d'opter pour le coloris rose, seul bénéficiaire de ce tarif.

C'est un prix intéressant si l'on considère que chez Amazon, Italie cette fois où la pénurie ne frappe pas, ce modèle est affiché à 359 €.

Image iGeneration

L’iPad 10 reste une excellente tablette pour des usages courants, en solo comme en famille (Safari, Mail, messageries, Netflix, des jeux). Il utilise la puce A14 — la même que dans les iPhone 12. Son inconvénient est que ce processeur n'est pas qualifié pour la compatibilité avec la suite d'outils d'IA (Apple Intelligence) attendue en avril. Pour cela il faut aller, au minimum, vers l'iPad Air M1/M2 ou le dernier iPad mini A17 Pro mais c'est un tout autre budget.

Cet iPad dispose d’une très bonne autonomie, son bouton d'allumage intègre Touch ID pour le déverrouillage rapide ou la validation de transactions Apple Pay sur le web. Il se recharge en USB-C. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails.

Test de l’iPad 10 : une tablette qui manque un peu d’Air

Test de l’iPad 10 : une tablette qui manque un peu d’Air

Malware : XCSSET est de retour d’après Microsoft

19 février 2025 à 11:30

XCSSET est le charmant nom donné à un malware découvert en 2020 et qui se distinguait par son mode de fonctionnement unique : il s’intégrait aux projets Xcode et venait infecter les apps compilées sur ce Mac. Depuis sa découverte, il avait fini par disparaître des radars jusqu’à aujourd’hui. Microsoft prévient, sur X bizarrement, qu’une nouvelle variante de XCSSET a été identifiée, avec plusieurs mises à jour qui améliorent encore son efficacité.

Image MacGeneration, photo de base Fusion Medical Animation.

Le principe de base reste le même, le malware vient infecter Xcode pour ensuite se propager à travers les apps compilées sur le Mac concerné. Le logiciel malveillant est toutefois capable de mieux rester en place, à la fois en s’intégrant au cœur de ZSH, le shell par défaut sous macOS depuis Catalina et de manière originale, en remplaçant l’icône légitime de Launchpad dans le Dock par un clone qui relance le malware à chaque clic. Il sait aussi se faire plus discret, avec plusieurs techniques qui compliquent son identification.

Microsoft s’est bien gardé de détailler comment vérifier si son Mac est infecté, et pour cause. L’alerte sert aussi de publicité à Microsoft Defender for Endpoint on Mac, un anti-malware maison qui est capable de faire le ménage. Ses concurrents devraient toutefois rapidement suivre et en attendant, les développeurs sont encouragés à faire particulièrement attention aux dépendances dans leurs projets Xcode. C’est par ce biais que le malware vient s’intégrer et ensuite contamine les apps compilées.

iPhone 17 : une recharge guère plus rapide et un abandon du titane

19 février 2025 à 11:00

Une rumeur pour la vitesse de charge des iPhone 17, une autre pour le matériau de leur châssis. L'analyste Jeff Pu, qui suit Apple de près pour GF Securities, a abordé ces deux points dans une note pour ses clients.

La prochaine gamme serait capable de recharger sa batterie, en filaire, jusqu'à 35W, réduisant ainsi le temps nécessaire. Ce ne serait toutefois pas un véritable bond en avant. Le 16 Pro Max avait été testé avec un pic à 37W en utilisant le gros adaptateur secteur d'Apple de 140W mais sa capacité de croisière est plus proche des 30W. Il y aurait donc un progrès, mesuré, loin des 45W un temps supposé pour les iPhone 16.

Le MagSafe double le Qi2 pour la recharge sans fil des iPhone 16

Le MagSafe double le Qi2 pour la recharge sans fil des iPhone 16

La seconde affirmation porte sur le choix des matériaux pour le cadre de ces prochains modèles. Apple abandonnerait le titane sur les Pro et aurait opté pour de l'aluminium. Le même que celui des iPhone non Pro ? Jeff Pu ne le précise pas.

Il avance des considérations environnementales pour ce changement de pied (Apple est passée de l'acier au titane depuis deux ans sur les iPhone Pro). Le recours à de l'aluminium recyclé permettrait d'afficher une empreinte carbone plus flatteuse, voire neutre, comme Apple vise à le faire (et le fait déjà pour les dernières Apple Watch et le Mac mini M4). En revanche, le tout nouveau modèle, surnommé iPhone 17 Air, ne renoncerait pas au titane, ajoute l'analyste.

iPhone 16 Pro. Image Apple.

Cette rumeur n'est pas entièrement nouvelle. En juillet dernier, Ming-Chi Kuo évoquait déjà ce point à propos de ce futur iPhone très fin. Il parlait d'un cadre composé à la fois d’aluminium et de titane, mais avec une proportion de titane inférieure à celles des iPhone 15 Pro d'alors. En novembre, The Information renchérissait à l'occasion de sa description du nouveau design du bloc optique au dos. Le site glissait aussi un mot sur l'abandon du titane au profit de l'aluminium sur les 17 Pro.

Au moins la rumeur ne dévie pas. Si celle-ci se confirme, en plus des précédentes sur un design largement revu pour le dos de ces téléphones, on aura alors droit à une gamme 2025 très démarquée des précédentes.

Le mystère s

Le mystère s'épaissit sur le dos des iPhone 17 Pro et 17 Air 

DSA : Apple masque désormais les apps commerciales sans coordonnées des développeurs

19 février 2025 à 10:15

Parmi les exigences du DSA, les créateurs d’apps commerciales doivent fournir des informations de contacts à leurs clients, dans un effort de transparence. Apple a mis à jour son App Store pour gérer cette exigence de l’Union européenne et la boutique affiche ainsi depuis près d’un an les coordonnées des développeurs qui souhaitent proposer leurs apps aux clients européens. Ces informations étaient d’abord optionnelles, elles étaient devenues obligatoires pour toute nouvelle app ou mise à jour depuis l’automne et la dernière étape du processus a maintenant été activée. Désormais, les apps qui n’ont pas les informations demandées seront masquées pour les utilisateurs qui vivent dans l’un des États membres.

Les coordonnées de quelques développeurs, Google à gauche et Duolingo au centre, ainsi qu’une app qui n’est pas concernée à droite, en l’occurrence France Identité. Image iGeneration.

Apple l’indique dans une note, en ajoutant qu’il suffit d’ajouter et de valider les coordonnées pour que l’app soit automatiquement de retour dans la boutique. Il faut s’attendre à quelques disparitions au moins temporaires, pour toutes les apps qui ne sont plus mises à jour régulièrement. Le développeur du client Mastodon Ice Cubes en a notamment fait les frais, son app a temporairement disparu de l’App Store suite à un problème de validation.

Techniquement, seuls les développeurs qui sont reconnus comme « traders » dans le cadre du DSA doivent afficher leurs coordonnées. La définition est toutefois suffisamment vague pour qu’elle englobe la majorité des développeurs d’apps iOS : apps payantes, achats et abonnements in-app ou même publicité suffisent à basculer vers ce statut. Les développeurs qui désirent rester sur l’App Store trouveront toutes les informations utiles à cette adresse.

iPhone SE 4 ou iPhone 16E ?

19 février 2025 à 09:14

C’est aujourd’hui qu’Apple dévoilera en début d’après-midi le successeur de l’iPhone SE. Pas de keynote, mais Tim Cook a fait part de ses intentions sur X en fin de semaine dernière. Le message avait le mérite d’être clair : c’est une invitation à rencontrer le nouveau membre de la famille.

Tim Cook annonce un nouveau produit pour le 19 février

Tim Cook annonce un nouveau produit pour le 19 février

Cette annonce ne prendra pas la forme d’un special event, mais plutôt d’un communiqué de presse avec une belle vidéo de lancement. De la façon dont Tim Cook évoque ce produit, il paraitrait logique qu’Apple change le nom de son appareil qui est censé occuper le milieu de gamme. Avantage donc à l’appellation iPhone 16E.

Cette incertitude rend en tout cas la vie dure aux accessoiristes qui veulent ne pas rater le lancement. Alors, certains produits, comme cet étui, ont un nom un petit peu hybride - PinLiSheng Coque magnétique pour iPhone 16E (SE4) - histoire d’être certains de taper juste.

Si un certain mystère règne autour du nom, les spécifications techniques sont plus ou moins connues. Ce modèle aurait grosso modo le design d’un iPhone 14, avec donc un écran OLED 6,1" et une encoche, ainsi que l’appareil photo 48 Mpx de l’iPhone 15. Pour couronner le tout, il aurait la puce A18 et les 8 Go de RAM de l’iPhone 16, gage de compatibilité avec Apple Intelligence. Reste la question du prix. Sur le papier, cet iPhone a tout pour plaire au plus grand monde. Toutefois, si son prix était trop compétitif, il pourrait faire de l’ombre à la gamme actuelle.

iPhone SE 4, iPhone 17 Air… À quoi va ressembler la gamme 2025 de l

iPhone SE 4, iPhone 17 Air… À quoi va ressembler la gamme 2025 de l'iPhone ?

En Europe, le modèle entrée de gamme avec les guillemets de rigueur est l’iPhone 15 qui démarre à 869 € sur l’Apple Store, mais il se négocie une bonne centaine d’euros de moins sur Amazon. En toute logique, l’iPhone SE devrait être vendu entre 500 et 700 €. Rappelons que si l’iPhone 15 est le modèle entrée de gamme en France, cela est lié à l’interdiction des smartphones avec port Lightning en Europe en fin d’année dernière.

L’arrivée de ce modèle devrait permettre à Apple de revitaliser son offre sur le marché très concurrentiel du milieu de gamme. À l’heure du lancement, l’optimisme est plutôt de mise. Ming-Chi Kuo estime que l’iPhone SE nouvelle génération devrait en effet atteindre les 10 à 12 millions d’unités par semestre durant la première année, battant les chiffres de vente des précédents iPhone SE, qui se contentaient d’un « petit » 20 millions d’unités sur la totalité de leur année de lancement.

Pour Apple, cela tombe à pic. Les derniers résultats trimestriels ont montré que les ventes d’iPhone n’étaient pas à la fête. Ce n’est d’ailleurs peut-être pas innocent que ce nouveau modèle arrive si tôt dans l’année. La firme de Cupertino doit sans doute miser dessus pour booster à court terme ses ventes sur le trimestre en cours.

Les copies d'AirTags à bas prix compatible avec Android arrivent, dès 12 €

19 février 2025 à 09:00

Il y a quelques mois, les premiers traqueurs Bluetooth compatibles avec le réseau de Goggle plutôt qu'avec celui d'Apple arrivaient dans les étals. Nous avons testé le premier modèle compatible, le Chipolo One Point, l'été dernier. Depuis, les nouveautés sont restées discrètes, mais un marché secondaire s'est mis en place : il existe des traqueurs d'entrée de gamme, vendus à un prix nettement plus faible.

Le MiLi MiTag pour Android. 12 €. Image iGeneration.

Le Chipolo One Point a été lancé à 34 € (il est disponible actuellement poiur 27 €) mais les clones, eux, sont moins chers. Le modèle MiLi que nous avons testé est disponible pour 20 € sur Amazon et pour 12 € sur Aliexpress, si vous acceptez d'attendre un peu. Physiquement, il reprend le même format que le MiTag de la même marque que nous avons testé, mais il est noir plutôt que blanc. La seconde différence vient du réseau : le blanc est compatible avec le réseau Apple, le noir avec le réseau de Google.

Test du Chipolo One Point pour Android : ce qui lui manque, c

Test du Chipolo One Point pour Android : ce qui lui manque, c'est un réseau qui fonctionne

Nous n'allons pas vous réécrire le test du modèle de Chipolo, le fonctionnement est exactement le même : une fois allumé, le traqueur a été détecté par un smartphone Nokia 6.1 sous Android 10 et il devrait en être de même avec n'importe quel modèle à partir d'Android 9. Les avantages et les défauts sont exactement les mêmes que pour le modèle de Chipolo, avec une localisation uniquement en Bluetooth qui dépend essentiellement du nombre de smartphones Android aux alentours et (surtout) des réglages des utilisateurs. Alors qu'Apple emploie tous les appareils iOS, macOS et iPadOS pour la détection, le réseau est désactivé par défaut sur une partie des smartphones du marché, et est limité aux endroits fréquentés sur les autres. Il faut donc modifier explicitement une option dans les réglages.

Il a été détecté directement sous Android.

Comme souvent, le point faible du MiLi pour Android est peut-être la batterie. Il fonctionne avec une pile CR2032 (amovible) et l'autonomie des clones d'AirTag est par exemple généralement nettement plus faible que le modèle Apple. Nous préparons un dossier sur le sujet, mais nous ne pouvons évidemment pas vous donner un avis sur l'autonomie de ce modèle. Reste qu'étant donné la différence de prix avec le Chipolo One Point, le MiLi demeure avantageux d'un point de vue financier. Espérons pour le réseau de Google que d'autres constructeurs se pencheront sur le problème et proposeront aussi des traqueurs compatibles à bas prix, ce qui poussera les utilisateurs à activer les différentes fonctions nécessaires… et donc améliorera la qualité du réseau.

Il est très proche de la version iOS, à gauche. Image iGeneration.

Humane arrête les frais : l’AI Pin disparaît immédiatement et l’entreprise est vendue à HP

19 février 2025 à 08:15

Humane n’a jamais connu le succès escompté et face à la débâcle de son Ai Pin, un petit assistant à porter sur un vêtement et relié à une intelligence artificielle générative qui devait remplacer le smartphone, l’entreprise arrête brutalement les frais. Elle annonce l’arrêt immédiat des ventes de son unique produit et surtout la fin des services associés dès le 28 février ! À peine dix jours de préavis, avant l’arrêt des serveurs indispensables au bon fonctionnement de l’appareil, qui deviendra un élégant presse-papier1. Toutes les données seront également supprimées le 28, si bien que les rares clients qui utilisaient encore le produit ont jusqu’à cette date pour exporter leur compte.

Image Humane.

Sans serveurs, l’Ai Pin deviendra un objet quasiment inerte. Dans la foire aux questions ouverte pour l’occasion, Humane a le culot de répondre « oui » à la question de savoir si l’appareil restera fonctionnel une fois déconnecté, en indiquant que l’on pourra consulter… le niveau de la batterie. Oui, c’est tout : sans serveurs, il sera impossible de poser des questions à l’intelligence artificielle, ce qui était sa principale fonctionnalité. Impossible aussi de passer des appels ou envoyer des messages, il faut la connexion cellulaire obligatoirement associée au produit et qui disparaîtra dès le 28 février également. Impossible même de récupérer les photos ou messages vocaux enregistrés par l’Ai Pin, puisqu’il fallait passer par le site web de Humane pour cela et il ne sera plus disponible.

Bref, les clients ne pourront rien faire de leur appareil, si ce n’est le déposer en déchetterie pour un recyclage. Humane ne les récupérera pas et ne remboursera que les clients qui ont acheté dans les 90 derniers jours, ils ne devraient pas être nombreux. C’est une fin précipitée pour ce produit qui n’a jamais fonctionné correctement et c’est dans l’ensemble un énorme échec pour cette entreprise formée d’anciens employés d’Apple et qui n’a jamais manqué d’emphase pour vendre son produit qui devait enterrer tous nos smartphones. Raté.

« Lent », « Peu fiable » : l’AI Pin d

« Lent », « Peu fiable » : l’AI Pin d'Humane peine à convaincre les premiers testeurs

Humane : davantage de retours que d

Humane : davantage de retours que d'achats pour l'AI Pin, qui a fait un four

L’entreprise annonce aussi que HP achètera ce qu’il reste de Humane, ce qui correspond d’ailleurs à une vieille rumeur. Sauf qu’il se murmurait alors que la start-up espérait se vendre pour un milliard de dollars, une somme qui semblait un peu absurde, ce que le montant final confirme bien. HP ne déboursera finalement que 116 millions de dollars pour acquérir les 300 brevets obtenus ou demandés par la firme californienne, CosmOS qui faisait tourner l’Ai Pin ainsi que ses employés.

Comme le note Bloomberg, HP n’a sans surprise pas voulu de l’Ai Pin lui-même, ce qui explique sans doute sa fin précipitée, décidée par le nouveau propriétaire. Le site ajoute qu’Imran Chaudhri et Bethany Bongiorno, les deux fondateurs de Humane, prendront la tête d’une nouvelle division au sein de HP qui sera composée principalement des anciens employés de la start-up et dédiée à l’intégration de l’intelligence artificielle dans les produits de leur nouvel employeur.

Image WatchGeneration, photo de base Mandell Smock.

HP compte utiliser ces éléments dans ses « PC AI » ainsi que ses imprimantes, parce que oui, même une imprimante a droit à une touche d’intelligence artificielle de nos jours. L’entreprise n’a d’ailleurs pas attendu cette acquisition pour commencer, mais on aura peut-être un jour des imprimantes CosmOS, chouette.


  1. Oubliez ce que j’ai dit, c’est une mauvaise idée quand on se rappelle que la batterie pouvait prendre feu.  ↩︎

Intel vend une carte réseau Realtek sous sa marque et c'est une bonne nouvelle pour les Mac

19 février 2025 à 08:00

Depuis de nombreuses années, les contrôleurs Ethernet Intel sont réputés et souvent employés dans les stations Thunderbolt ou même directement dans les Mac, même si Apple tend à sélectionner des puces Broadcom. Mais Intel a aussi parfois de mauvais travers à ce niveau : comme le note Phoronix, la carte Intel Killer E5000 (compatible Ethernet 5 Gb/s) contient une puce Realtek RTL8126 remarquée. En effet, la prise en charge sous GNU/Linux de la carte Intel a consisté à ajouter l'identifiant de la carte Intel dans le pilote des cartes Realtek.

D'un côté, c'est une mauvaise nouvelle : les contrôleurs Realtek sont notoirement un peu plus lents que ceux d'Intel, même si la marque américaine n'est pas parfaite dans ce domaine. En effet; le contrôleur i225-V (compatible Ethernet 2,5 Gb/s) a posé pas mal de soucis avec un bug qui empêchait d'obtenir une connexion stable à 2,5 Gb/s et obligeait certains à passer à seulement 1 Gb/s.

Les cartes à base de RTL8126 (5 Gb/s) valent moins qu'une carte à base d'i225-V (2,5 Gb/s).

Mais de l'autre, ce remarquage — qui n'implique par ailleurs pas qu'Intel abandonne le marché des contrôleurs Ethernet — est une bonne nouvelle pour les Mac. La raison est simple : Apple prend généralement bien en charge les contrôleurs Intel, et les fabricants de stations Thunderbolt intègrent souvent ces derniers. La station CalDigit TS4, par exemple, intègre la puce Intel i225-V. A contrario, les puces Realtek (comme la RTL8125 — 2,5 Gb/s — et la RTL8126 — 5 Gb/s —) ne sont pas prises en charge nativement par macOS ou iPadOS. Si intel revend sous sa marque des puces Realtek, nous pouvons donc nous attendre à des pilotes dans macOS et potentiellement des stations Thunderbolt équipées des puces en question. Et si les puces Realtek sont parfois un peu moins rapides que celles d'Intel, elles sont surtout nettement moins onéreuses.

L'Ethernet de cette station Thunderbolt hors de prix repose sur une puce Intel. Image CalDigit.

En effet, actuellement, les stations Thunderbolt se reposent encore souvent sur des puces à 1 Gb/s, car les puces Intel sont onéreuses1, avec un surcoût trop élevé par rapport aux services rendus. Reste que pour Intel, le choix de simplement remarquer la puce d'un concurrent n'est pas un bon signe. Mais à la décharge de la marque, les cartes vendues sous la marque Killer2 (pour les joueurs) ont souvent été des cartes classiques remarquées avec une suite de pilotes pensée pour les jeux vidéo.

Intel, de tempêtes en naufrage

Intel, de tempêtes en naufrage


  1. Et ne parlons même pas des puces compatibles Ethernet 10 Gb/s comme celle d'Aquantia.  ↩︎

  2. Rachetée par Intel il y a quelques années.  ↩︎

Refurb : le MacBook Pro 14" M4 en 32/512 Go à 1 999 € (-360 €)

19 février 2025 à 07:41

La génération M4 des MacBook Pro repasse une tête sur le refurb d'Apple avec une forte réduction sur deux configurations bien équipées en RAM et suffisamment en SSD pour la première :

MacBook Pro 16" et 14" en « Noir sidéral ». Image MacGeneration.

Ce sont des tarifs inférieurs à ceux que l'on peut obtenir via les promotions qui touchent de temps à autre ces machines. Le seul vrai problème avec le refurb d'Apple est qu'il est impossible d'évaluer le volume de machines en stock pour chaque configuration vendue.

Le MacBook Pro 14" M4 est plus intéressant que celui qu'il a remplacé, avec son M3, puisqu'il est mieux doté en RAM (ici le 24 Go est une configuration sur mesure), il a un troisième port USB-C (non plus réservé aux configurations M4 Pro/Max), on peut utiliser 2 écrans externes tout en gardant l'usage de celui du portable et, cerise sur le gâteau, il a aussi droit au coloris noir sidéral qui rend très bien. Enfin, le M4 est un processeur solide qui en remontre au M3 Pro de l'an dernier (lire aussi Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras).

MacBook Pro 14" avec verre standard (à gauche) et nano-texturé. Image MacGeneration.
MacBook Pro M4 sans l’option (à gauche), MacBook Pro M4 nano-texturé. Image MacGeneration.

S'agissant de l'option d'écran nano-texturé présente sur la seconde configuration, elle atténue grandement l'impact des reflets — ça peut être intéressant si vous bougez beaucoup avec votre portable — sans nuire à l'image et ses couleurs.

À partir d’avant-hierMacG.co

L'Apple TV fait tourner Windows XP nativement

18 février 2025 à 22:45

L'Apple TV original est un produit un peu particulier : ce boîtier sorti un peu avant l'iPhone est essentiellement un Mac Intel équipé d'un Pentium M qui fait tourner une interface spécifique au-dessus de Mac OS X Tiger, connue sous le nom de Back Row1. Si certains ont réussi à installer Mac OS X sur le petit boîtier, Distro's Projects est allé plus loin : il a réussi à installer Windows XP et a partagé son travail.

L'apple TV démarre. Image Macgeneration.

Il ne s'agit évidemment pas ici de placer le DVD de Windows XP dans un lecteur optique que l'Apple TV n'a de toute façon pas, mais il faut restaurer une image disque sur un disque dur ou un SSD PATA, pour ensuite démarrer sur l'antique système. Le fichier Readme explique le fonctionnement basique : l'UEFI de l'Apple TV charge un fichier issu de la version d'origine, qui charge un loader spécifique pensé pour singer Mac OS X, qui charge ensuite Windows XP, préalablement installé.

Le système fonctionne. Image MacGeneration.

D'un point de vue pratique, le disque dur IDE est pris en charge (nous avons installé un SSD), tout comme la prise USB, le GPU GeForce 7300, l'Ethernet, le Wi-Fi et l'audio. La partie graphique n'a pas d'accélération (désolé, vous ne pourrez pas jouer), le récepteur infrarouge ne fonctionne pas et il est impossible d'éteindre ou redémarrer le système (il faut tirer la prise), mais le reste est à peu près fonctionnel. La sortie audio numérique et la sortie vidéo composante, elles, n'ont pas été testées.

Une capture.

Lors de nos essais, l'Apple TV a bien démarré sous Windows XP, mais avec une image dont les couleurs étaient faussées, que ce soit sur un moniteur ou sur une carte d'acquisition. Comme dosdude1 a montré sur X une photo qui montrait des couleurs justes, nous avons tenté avec un moniteur informatique en DVI, et ça a fonctionné. Il faut noter que le modèle de dosdude1 a été modifié : son Apple TV a 512 Mo de RAM, alors que notre modèle a la capacité d'origine (256 Mo).

En HDMI, le résultat est particulier.

Et comme souvent, c'est inutile… donc totalement indispensable.


  1. Une référence évidente à Front Row, l'interface media center de Mac OS X Tiger.  ↩︎

Apple Music : vers un nouveau forfait plus évolué et plus cher ?

18 février 2025 à 22:00

Alors que Spotify pourrait lancer cette année une nouvelle formule plus chère donnant accès à divers avantages, une réflexion similaire serait engagée chez certains rivaux. D’après Bloomberg, Apple et Amazon envisagent de nouveaux forfaits plus coûteux pour leur service de musique.

Apple Music. Image iGeneration.

L’agence de presse ne donne pas plus d’information sur cette formule premium éventuelle pour Apple Music, pour la bonne raison que l’idée n’en est qu’à ses débuts et qu’il n’est pas assuré que le projet se concrétise.

Chez Spotify, en revanche, les contours se dessinent de plus en plus clairement. Une option Music Pro coûtant jusqu’à 6 $/mois pourrait donner accès à une qualité audio supérieure — le fameux lossless promis depuis des années —, des outils de mixage et des avantages sur les billets de concert.

Comparé à la concurrence, l’abonnement standard à Apple Music est sans nul doute le plus complet. Il comprend l’audio spatial, le lossless, Apple Music Classical, les clips vidéo, les paroles, un mode karaoké, une application disponible sur la quasi-totalité des plateformes… Son tarif est passé de 9,99 € à 10,99 €/mois en 2022 (une remise est disponible pour les étudiants et les abonnés Canal+). Que pourrait ajouter Apple pour justifier une nouvelle offre plus chère ?

DMA : la Commission européenne rendra bien ses décisions sur Apple et Meta en mars

18 février 2025 à 21:15

La Commission européenne va tenir tête aux États-Unis au sujet du DMA. Alors que l’institution était en proie à des atermoiements en janvier quant à l’attitude à adopter face à Donald Trump, la nouvelle commissaire à la concurrence a affirmé qu’elle ne plierait pas face aux menaces de droits de douane et aux discours agressifs.

Teresa Ribera. Image Union européenne.

La Commission va bel et bien rendre des décisions très attendues sur Apple et Meta le mois prochain, a déclaré Teresa Ribera auprès de Reuters. « Des décisions seront prises conformément aux lignes directrices qui ont été discutées avec les entreprises, [et ces décisions seront] élaborées et fondées sur des preuves », a-t-elle indiqué.

Faisant l’objet de plusieurs enquêtes pour infractions du DMA (conditions commerciales de l’App Store, Core Technology Fee, abonnement payant pour retirer la pub…), Apple et Meta risquent des amendes allant jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires mondial. La Commission étudie également une possible infraction du réseau social X quant aux règles sur les contenus illégaux.

Client mail : MailMate passe la deuxième et adopte un abonnement

18 février 2025 à 18:30

MailMate est un client mail très ambitieux né sur le Mac il y a près de quinze ans et qui avait largement disparu des radars. Cela faisait si longtemps que l’app n’avait pas reçu d’avancée significative qu’on la pensait morte et enterrée depuis longtemps, à tort. Comme le signale Michael Tsai, une bêta d’une version 2.0 est distribuée depuis la fin de l’année dernière. Son unique développeur explique qu’il a repris le développement activement depuis quelques mois et surtout, qu’il a adopté un nouveau modèle économique pour financer son travail.

L’interface de MailMate rappellera des souvenirs à tous ceux qui ont utilisé des apps sur un Mac dans les années 2000. Image MacGeneration.

Même s’il s’agit d’une nouvelle version majeure, MailMate ne bouscule pas son interface qui devrait plaire aux nostalgiques des années 2000. Depuis sa naissance, cela n’a clairement jamais été le point fort de ce client mail qui parie sur ses fonctionnalités avancées plutôt qu’une interface moderne et allégée. Malgré quelques ajustements au fil du temps, on reste sur les mêmes bases et c’est une présentation dense et classique, disons, qui prédomine. Ce n’est pas forcément gênant et l’app propose de multiples réglages pour ajuster son fonctionnement ainsi que sa présentation.

Même si l’interface n’a pas trop bougé, MailMate 2 a une liste longue comme le bras de nouveautés et changements à faire valoir. En vrac, on note une nouvelle fonctionnalité d’export pour les messages ou encore la réécriture de plusieurs composants dont la liste de mails qui peut désormais n’afficher qu’une seule colonne. Au-delà des centaines de petits changements et autres correctifs, le plus important est peut-être la transition vers un abonnement, qui remplace la licence finale proposée jusqu’ici.

Comme son créateur danois l’indique, le système habituel où on paye une app à chaque nouvelle version majeure n’est pas viable pour une app comme MailMate, où quinze ans peuvent s’écouler entre deux versions. L’abonnement doit permettre d’apporter un soutien sur la durée, même si son développeur a opté pour une formule très souple. L’app fonctionne d’abord en mode démo pendant 14 jours, puis demande un abonnement facturé actuellement 10 € HT pour trois mois, soit 40 € HT par an (on peut payer à l’année ou au trimestre). L’app ne bride toutefois pas ses fonctions sans licence et tout repose sur la confiance : toute utilisation professionnelle nécessite un abonnement, même si rien n’empêche techniquement d’utiliser MailMate sans payer.

Pour être complet, tous ceux qui avaient acheté l’ancienne licence finale de MailMate pourront utiliser l’app sans payer jusqu’en juillet 2025 ou pendant deux ans après leur achat. Ils devront ensuite basculer sur l’abonnement à leur tour. Le développeur espère ainsi pouvoir continuer à travailler sur son app sans devoir trouver d’autres sources de financement au quotidien, même s’il indique bien que c’est un pari, puisque les licences vendues jusque-là 50 € HT rapportaient plus à court terme.

La licence achetée par Christophe en 2013 permet d’utiliser MailMate sans devoir payer jusqu’en juillet 2025. Au-delà, il faudra passer sur l’abonnement. Image MacGeneration.

Si vous cherchez un client mail rapide et surtout très complet, vous pouvez tester l’app gratuitement pendant deux semaines grâce au lien de téléchargement proposé sur le site officiel. Il s’agit d’une bêta, certes, mais l’app est parfaitement fonctionnelle depuis bien longtemps et vous pouvez l’utiliser dès maintenant sans risque. Son interface n’est pas traduite en français et l’app nécessite macOS 10.12 (Monterey) au minimum.

Promo : le thermostat connecté Tado° X à moitié prix

18 février 2025 à 18:00

Si vous êtes chauffé avec des radiateurs traversés par de l’eau chauffée par une chaudière, Tado° propose un des meilleurs thermostats connectés sur le marché, en particulier si vous voulez un contrôle par pièce avec des têtes thermostatiques connectées sur chaque radiateur. J’avais pu tester l’ancienne génération de ce système et la nouvelle, nommée X, est actuellement en promotion sur Amazon. Le kit de démarrage est ainsi à moitié prix, soit 100 € au lieu de 200 et vous pouvez aussi compter sur des réductions côté accessoires.

Le thermostat et l’app associée. Image Tado°.

Ainsi, la tête thermostatique seule est vendue 60 € au lieu de 100 et le lot de trois têtes est même affiché à 160 € au lieu de 275. Le capteur de température, particulièrement utile pour les grandes pièces, est aussi vendu à 80 € au lieu de 100. Tous ces accessoires nécessitent d’avoir un réseau Thread, sachant que votre Apple TV (4K et Ethernet) ou HomePod (mini ou 2) pourra le fournir. À défaut, le bridge fourni avec le thermostat de base pourra aussi gérer cet aspect.

Autre réduction intéressante chez Tado°, cette fois pour tous ceux qui sont chauffés (ou refroidis) avec une pompe à chaleur air/air et des splits. Le contrôle intelligent de climatisation V3 est lui aussi en promotion, à 60 € au lieu de 115.

Test du Contrôle intelligent de la climatisation V3+ de Tado

Test du Contrôle intelligent de la climatisation V3+ de Tado

Dans tous les cas, une partie des fonctionnalités avancées nécessitent un abonnement Tado. Puisque ces produits sont aussi compatibles avec l’app Maison, on peut toutefois s’en passer à condition d’effectuer les automatisations du côté de HomeKit.

Hector Martin abandonne le développement d'Asahi Linux

18 février 2025 à 17:30

Hector Martin, à l'origine du projet Asahi Linux qui permet d'installer GNU/Linux sur les Mac Apple Silicon, vient d'annoncer qu'il quittait le projet. Dans un post sur son blog, le développeur explique les différentes raisons, qui sont liées en partie au drama récent autour du noyau Linux.

Le logo d'Asahi Linux.

Avant de travailler sur Asahi Linux, Martin était connu pour ses travaux sur la Wii et la PlayStation 4. Porter GNU/Linux sur les Mac Apple Silicon était pour lui un projet de rêve, et il explique que si dans un sens la tâche avait des avantages — Apple ne bloque pas l'installation d'autres OS et ne crie pas au piratage —, ce n'est pas tout à fait le cas quand on regarde la tâche avec un autre biais. En effet, si Apple ne bloque pas le développement, la société n'aide pas non plus et il a fallu partir de zéro pour certaines choses, sans documentation ou support du fabricant.

Beaucoup de choses irritantes

Il explique notamment que la participation au développement du noyau Linux est quelque chose de très frustrant, car c'est extrêmement codifié, avec de nombreuses personnes qui travaillent dessus parfois depuis plus de 20 ans. Et il en profite pour indiquer que le problème ne vient pas uniquement de toutes les discussions liées à l'intégration de code en Rust — un langage de programmation assez récent —, mais que les discussions étaient déjà terribles avant l'arrivée du Rust.

Visiblement, certains des utilisateurs d'Asahi Linux sont désagréables avec lui, ce qui est apparemment une façon polie de dire qu'ils ont un comportement inapproprié : il indique dans son post qu'une partie de sa famille a été harcelée pour des choses futiles comme « Asahi Linux ne me permet pas de vérifier la température de mon processeur ». Il en profite pour expliquer qu'une bonne partie des demandes impolies portent sur la prise en charge des sorties vidéo des Mac Apple Silicon et que le travail est en bonne voie pour l'intégrer dans une future version d'Asahi Linux. Il avoue par ailleurs avoir eu un comportement un peu rude sur les réseaux sociaux (notamment Mastodon, où il était actif), mais il considère que ça ne justifie pas les attaques envers lui.

Le problème Rust et le noyau

Il s'étend ensuite sur Rust et sur la gestion du noyau Linux par Linus Torvalds, ce qui nécessite un peu de contexte. Historiquement, le noyau Linux est essentiellement codé en C, un langage ancien et bien maîtrisé par de nombreux développeurs. Le Rust, lui, est un langage moderne (la version 1.0 date de 2012) assez différent du C, qui a un gros avantage : une gestion de la mémoire extrêmement sécurisée. C'est un changement de paradigme important pour de nombreux développeurs, mais un code en Rust évite les fuites de mémoire et donc une partie des failles de sécurité classiques.

Un des développeurs d

Un des développeurs d'Asahi Linux abandonne son travail sur le noyau Linux à cause d'une querelle d'ego

Il explique qu'Asahi Linux contient des pilotes en Rust (notamment pour la partie graphique) et que, pour un GPU, Rust est un meilleur choix que le C, qui a permis de créer un pilote à partir de zéro assez rapidement. Il en profite pour indiquer que Nvidia utilise aussi Rust pour ses pilotes modernes, par exemple. Pour lui, le problème principal du noyau Linux est qu'il a été conçu par des passionnés, mais que les mainteneurs actuels (ceux qui travaillent sur le noyau) travaillent souvent pour de grosses sociétés qui ont un rapport avec le noyau, ce qui n'est pas son cas1. C'est ce qui explique le fait qu'il a quitté le développement du noyau Linux, mais aussi qu'il arrête de travailler sur Asahi Linux, même s'il s'agit à l'origine d'un projet de rêve pour lui.

Ce n'est pas la fin pour autant

Heureusement pour ceux qui utilisent Asahi Linux, ce n'est pas la fin du projet pour autant. Un message a été posté sur la page du projet, et il explique que de nombreuses autres personnes travaillent sur Asahi Linux, comme Alyssa Rosenzweig (dont nous avons déjà parlé plusieurs fois), Sven Peter (sur le noyau), Neal Gompa (sur Fedora), etc.

La façon de financer le projet, qui reposait sur le Patreon d'Hector Martin (un service de financement participatif), évolue donc et passe sur Open Collective. Les développeurs expliquent que les tâches à effectuer en 2025 sont nombreuses. Il y a l'envoi des patchs nécessaires à Asahi Linux dans le noyau (upstream) mais aussi d'un pilote de GPU plus complet, de l'ajout de la prise en charge du microphone interne de certains Mac ainsi que de la prise en charge de la vidéo en USB-C. Actuellement, Asahi Linux n'accepte en effet que la prise HDMI des Mac équipés, et il n'est donc pas possible de brancher un moniteur sur un MacBook Air, par exemple. Plus clairement, Asahi Linux ne s'arrête donc pas.


  1. Son travail était financé par des dons.  ↩︎

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