AirDrop, sur le papier, est une fonction géniale : elle permet de transmettre des données facilement entre deux appareils, de façon presque magique. Mais dans la pratique, avec le temps, Apple limite de plus en plus cette solution entre deux personnes qui ne se connaissent pas nécessairement, probablement pour limiter les images indésirables ( ). Avec iOS 16.2, Apple avait modifié le comportement sur iPhone : si vous voulez recevoir des données, vous n'avez qu'une fenêtre de dix minutes avant que la technologie ne se limite aux contacts. Avec les versions 26.2 des systèmes d'exploitation, il faut ajouter un code à usage unique.
Apple limite depuis longtemps la possibilité de recevoir des fichiers de n'importe quoi sur iPhone.
Si vous utilisez AirDrop pour échanger des fichiers avec vos propres appareils, des amis ou de la famille, vous ne verrez aucune différence : l'ensemble est globalement fluide et efficace (sauf quand ça ne fonctionne pas, ce qui peut arriver un peu trop régulièrement avec AirDrop). Le changement n'intervient que si vous activez la possibilité de recevoir des messages de n'importe quelle personne aux alentours (Réglages Système > Général > AirDrop en Handoff sur Mac, Réglages > Général > AirDrop sous iOS). Dans les deux cas, vous pouvez choisir Tout le monde, avec une désactivation automatique de l'option après dix minutes sur les iPhone.
Un code à usage unique pour 30 jours
Dans ce cas précis, si une personne vous envoie un fichier, le système d'exploitation va générer un code unique de six chiffres du côté du récepteur. L'émetteur, lui, va devoir entrer ce code pour vous envoyer le fichier. C'est une solution évidente pour éviter les messages indésirables, mais elle ajoute une friction importante dans le processus de partage si vous ne connaissez pas la personne : il va falloir partager le code.
L'émetteur envoie un fichier à une personne qui n'est pas dans ses contacts : le système demande un code.Du côté du récepteur, une notification apparaît et propose de générer un code unique.Le code généré doit être tapé par l'émetteur pour valider le transfert.
Une fois que l'émetteur a tapé le code, le fichier est transmis et il n'est plus nécessaire pendant 30 jours. Apple a ajouté un mécanisme qui ajoute automatiquement la personne dans les contacts de façon temporaire du côté de l'émetteur. Il est possible de gérer ce cas précis dans Réglages Système > Général > AirDrop en Handoff (sur Mac, Réglages > Général > AirDrop). L'option Contact AirDrop connus liste les personnes qui ont partagé un code unique, avec la possibilité de supprimer le contact temporaire en question.
La nouvelle option Contacts AirDrop connus liste les contacts temporaires.Le contact temporaire est là pour 30 jours et peut être supprimé.
D'un côté, Apple complexifie largement les choses : si vous acceptez les fichiers de n'importe qui, il y a une étape supplémentaire pour envoyer et recevoir des fichiers. De l'autre, c'est une protection qui est probablement efficace pour limiter les envois de fichiers indésirables. Et il faut le rappeler, cette étape supplémentaire ne va embêter que ceux qui laissent ouvert AirDrop aux quatre vents, ce qui n'est pas réellement une bonne idée. Notons pour terminer que cette fonction nécessite des systèmes à jour des deux côtés (c'est-à-dire les variantes 26.2 des systèmes d'Apple) et que c'est juste une protection supplémentaire dans le cas des iPhone étant donné qu'il n'est pas possible de recevoir en permanence les demandes issues d'inconnus.
Depuis le passage à iOS 26, vous avez sans doute remarqué dans l’application Photos la présence d’un nouveau bouton quand vous consultez vos clichés. Si vous n’avez pas encore eu la curiosité d’appuyer dessus, faites-le, le résultat pourrait vous surprendre.
Ce petit bouton sert à convertir vos photos en « scènes spatiales », c’est-à-dire en contenus 3D. La fonction n’est pas totalement inédite : les utilisateurs de Vision Pro peuvent s’amuser avec depuis déjà quelque temps, mais en étant intégrée à iOS 26, elle devient accessible à beaucoup, beaucoup plus de monde.
Vidéo iGeneration
Après un bref calcul effectué par l’iPhone ou l’iPad, la photo en 2D se voit dotée d’un effet de profondeur et de volume. En faisant pivoter son appareil, on peut observer la scène sous un angle légèrement différent, avec l’impression de voir ce qui se trouve derrière ou à côté du sujet. L’effet est particulièrement convaincant sur les images comportant plusieurs plans bien distincts, comme une foule lors d’un concert, un portrait, ou encore des scènes avec de fortes lignes de perspective. Au-delà de l’app Photos, ces scènes spatiales sont également mises à profit pour créer les nouveaux écrans verrouillés animés, ceux avec un effet 3D appliqué aux photos.
Il faut bien distinguer les « scènes spatiales » des « photos spatiales ». Depuis l’iPhone 15 Pro, certains iPhone peuvent capturer des photos spatiales, c’est-à-dire des images enrichies de nombreuses données de profondeur grâce à l’utilisation simultanée de deux objectifs — c’est la raison pour laquelle l’iPhone 16e et l’iPhone Air ne peuvent pas prendre ce type de clichés. Ces photos spatiales peuvent être visualisées directement en 3D dans le Vision Pro.
Le bouton dans Photos pour convertir une photo en scène spatiale. Image iGeneration.
SHARP, une technologie pointue
Les scènes spatiales concernent, elles, les photos classiques en 2D. Comme il n’y a pas (ou peu1) de données de profondeur, il faut une technique pour les convertir en 3D. Cette technologie, baptisée SHARP, vient justement d’être publiée en open source par Apple.
Pour recréer une scène en trois dimensions, le système ne construit pas un modèle 3D classique fait de polygones, mais une collection de « gaussiennes », c’est-à-dire de petits volumes flous assimilables à des nuages de matière, chacun ayant une position, une taille, une orientation, une couleur et une transparence. Un réseau de neurones analyse l’image et prédit presque instantanément l’ensemble de ces paramètres. Une fois la scène ainsi décrite, elle peut être rendue en temps réel pour produire des images photoréalistes depuis des points de vue proches, avec une échelle réelle qui autorise des mouvements de caméra précis. Apple ne précise pas explicitement que SHARP est à la base des scènes spatiales d’iOS 26, mais tout porte à le penser.
Depuis la publication de cette technologie sur GitHub il y a deux semaines, plusieurs développeurs ont commencé à expérimenter avec. Vous pouvez tester facilement SHARP sur le prototype sharp-ml.vercel.app qui se charge de convertir vos images en nuages de points, puis propose une visionneuse pour explorer le rendu.
Le site sharp-ml.vercel.app pour tester facilement SHARP. Image iGeneration.
Le site permet également de télécharger ces nuages de points dans un fichier au format .ply, qui peut s’ouvrir ensuite dans une application de 3D, comme Blender. Il ne serait pas étonnant que cette technologie open source donne rapidement naissance à de véritables applications tierces, si ce n’est pas déjà le cas.
Le nuage de points vu dans Coup d’œil sur macOS. Image iGeneration.
Les photos prises en mode Portrait comprennent en fait des données de profondeur. ↩︎
Si les stabilisateurs DockKit — une technologie de suivi qui permet à un iPhone de contrôler mécaniquement un support — sont devenus assez courants, il existe une autre catégorie de produit : les supports de bureau. Comitok, qui propose un stabilisateur DockKit à 50 € dont nous vous avons proposé un test, a un produit de ce type, que nous avions raté : le Mota.
Un support simple, mais visiblement efficace. Image Comitok.
Le Mota n'est pas un stabilisateur, mais bien un support de bureau : il se place sur une surface plane et est parfait pour effectuer un suivi si vous aimez bouger pendant vos conversations FaceTime, par exemple. Il a un gros avantage par rapport aux autres produits DockKit, son prix : 20 € seulement.
Le Mota se place sur un bureau. Image Comitok.
C'est un support assez classique, proche du modèle de Belkin qui était vendu presque dix fois plus cher (et a été rappelé à cause de risques d'incendie). Il propose donc des mouvements sur deux axes, un aimant pour fixer un iPhone compatible (tous les modèles depuis l'iPhone 12 sauf les iPhone SE et 16e) et la compatibilité DockKit. Et c'est tout. Il n'est pas capable de charger un iPhone (contrairement au modèle de Belkin) et ne fait qu'une chose : déplacer l'iPhone pour vous garder dans le cadre quand vous bougez. Comitok propose le strict minimum sur le support lui-même, mais une télécommande permet de contrôler les quelques fonctions.
Dans tous les cas, au vu du prix, c'est un accessoire intéressant pour ceux qui utilisent un iPhone comme webcam (par exemple avec l'Apple TV) ou aiment bouger en parlant. Nous n'avons pas encore essayé ce modèle, mais le Mogo de la même marque offre une implémentation solide de DockKit, donc le Mota est a priori dans le même cas.
Le mini onduleur Eaton 3S Mini, lancé à 70 €, est en promotion à seulement 38 € sur Amazon. C'est un produit parfait pour protéger une box Internet et garder une connexion en cas de coupure de courant. Si vous êtes en télétravail, c'est un accessoire utile et pas très encombrant pour ne pas vous retrouver sans connexion.
Comme nous l'avons expliqué dans notre test, ce n'est pas un onduleur classique, mais plus l'équivalent d'une batterie externe pour une box ou n'importe quel appareil qui consomme peu. Techniquement, il intègre une batterie lithium-ion (les onduleurs se basent généralement sur des batteries à l'acide) et ne propose pas de prise électrique femelle. Le mini onduleur fonctionne en réalité en remplaçant l'adaptateur secteur d'une box ou de n'importe quel appareil qui consomme moins de 36 W, à la manière d'une alimentation universelle. Il est fourni avec de nombreux embouts circulaires, et peut fournir une tension de 9, 12, 15 ou 19 V (et 36 W au maximum).
C'est donc une solution parfaite pour les box Internet, qui passent généralement par une prise de ce type et consomment assez peu. Il faudra juste l'éviter si vous avez un des rares modèles qui s'alimente en USB-C. Si la marque met en avant les box Internet, tous les appareils qui nécessitent une des quatre tensions proposées sont compatibles, tant que la puissance maximale reste sous la limite.
Si vous utilisez Backblaze pour sauvegarder votre Mac, attention à une chose. Plusieurs utilisateurs ont constaté que le service de sauvegarde en ligne ne prenait plus en compte le dossier de Dropbox ni celui d’autres solutions de stockage dans le cloud.
Image MacGeneration
Le changement semble remonter à la version 9.2.2.878 du client Mac. Dans les notes de version, Backblaze indique ceci :
Les versions récentes de macOS peuvent monter des espaces de stockage cloud (par exemple, Google Drive, OneDrive et Dropbox) dans des répertoires locaux, ce qui peut entraîner leur sauvegarde par erreur par le client de sauvegarde. Ces dossiers montés dans le cloud sont désormais détectés et exclus afin d'éviter les problèmes de performance, la consommation excessive de données et les complications lors de la restauration.
Sur son blog, le développeur Michael Tsai fait également état d’absences de sauvegarde concernant iCloud Drive et OneDrive. On pourrait penser que ce comportement est lié au framework File Provider Extension, qui intègre ces services d’une nouvelle façon dans le Finder, mais cela ne semble pas être le cas. Apparemment, Backblaze exclut ces services de manière explicite, sans proposer d’option pour modifier ce choix. En revanche, lorsque Dropbox est utilisé via le client tiers Maestral, les fichiers sont bien sauvegardés, comme nous avons pu le vérifier.
La prudence est donc de mise si vous utilisez Backblaze. Il convient également de rester vigilant avec les sauvegardes locales : les fichiers stockés sur iCloud Drive, Dropbox ou Google Drive ne sont pas toujours réellement présents sur le Mac, ce qui peut les faire passer à travers certaines sauvegardes. C’est pourquoi certains logiciels, comme Carbon Copy Cloner, proposent de télécharger temporairement les fichiers non présents localement afin de les inclure sur un disque dur ou un SSD externe.
Backblaze est facturé 99 $ HT par an pour la sauvegarde complète d’un Mac, avec un historique des fichiers sur un an. Nous avions comparé cette offre il y a quelques mois à plusieurs alternatives, dont Arq Premium et CrashPlan.
Le fabricant DockCase, un habitué de Kickstarter, va bientôt proposer un produit intéressant pour les amateurs de selfie : la coque Selfix. Destinée aux iPhone 17 Pro et Pro Max, elle intègre une fonction inédite pour prendre des selfies : un écran AMOLED. Contrairement aux coques qui emploient simplement un miroir, la coque reproduit en réalité ce qu'affiche l'écran principal de votre iPhone, ce qui explique qu'elle est réservée aux iPhone 17 Pro.
La coque en action. Image Selfix.
L'écran ne nécessite pas d'applications pour fonctionner, car il repose sur la sortie vidéo en USB-C de l'iPhone, qui n'est pas proposée sur les iPhone Air. Compte tenu des images, la dalle AMOLED en 480 x 480 doit probablement exposer un moniteur externe plus grand à l'iPhone, tout en n'affichant que la partie centrale. Cette solution astucieuse transforme le petit écran externe en viseur pour les photos, en ne montrant que la partie importante.
L'écran est une copie de l'écran principal. Image Selfix.
L'intérêt principal est évident : il est possible d'utiliser les capteurs placés à l'arrière de l'iPhone (48 mégapixels) au lieu du capteur frontal de 18 mégapixels. Ils sont plus efficaces que ce dernier dans certains cas, comme quand la lumière est faible, et la coque donne accès aux boutons de l'iPhone pour déclencher facilement.
Du stockage optionnel
La coque, qui sera proposée en trois couleurs (beige, rose et noir) intègre aussi un petit accessoire pratique : un lecteur de cartes microSD. Il n'est pas assez rapide1 pour enregistrer des vidéos en ProRes, qui nécessitent des SSD capables d'atteindre 220 ou 440 Mo/s en écriture, mais c'est une solution pratique pour stocker certaines informations. Attention, ce n'est pas une solution qui étend la capacité de stockage de l'iPhone au sens strict du terme, les applications doivent accepter un périphérique externe.
Image Selfix.
Toute la question vient évidemment d'un seul point : le prix. DockCase annonce qu'un financement participatif va être lancé, sans donner de tarifs pour sa coque. Compte tenu de la présence d'un écran et d'un peu d'électronique, elle devrait être a minima aux alentours de 100 €, même si les premiers participants payeront probablement moins que les autres, comme dans tous les bons financements de ce type.
L'UHS-1 permet 104 Mo/s au mieux, et les résultats dépendent des cartes. ↩︎
Jamais deux sans trois. En plus des Galaxy Z Flip8 et Z Fold8, Samsung pourrait lancer un troisième smartphone à écran pliable en 2026. D’après etnews, il s’agira d’une déclinaison du Z Fold8 dont le format se rapprocherait de celui de l’hypothétique iPhone Fold.
Galaxy Z Fold7. Image Samsung.
Ce modèle surnommé « Wide Fold » s’ouvrirait toujours comme un livre, mais se distinguerait par un format plus large que haut une fois déplié. Il adopterait ainsi un ratio proche du 4:3 des iPad. Selon le média coréen, l’appareil sera doté d’un écran externe plus petit et moins allongé que celui des Z Fold actuels : 5,4", contre 6,5" pour le Z Fold7. L’écran interne mesurerait quant à lui 7,6" au lieu de 8", avec une surface donc plus large que haute.
Ces caractéristiques sont très proches de celles prêtées à l’iPhone Fold. La semaine dernière, The Information indiquait que le futur smartphone pliable d’Apple pourrait embarquer un écran externe de 5,3" et un écran interne de 7,7", avec un ratio « similaire à celui des plus grands iPad en mode paysage » et un format « plus large que haut une fois déplié ».
Le ratio 4:3 est bien adapté à la lecture de documents, à la consultation de photos ou encore à différents usages créatifs et productifs, comme la retouche d’images. En revanche, il se prête moins bien au visionnage de films, avec l’apparition de larges bandes noires en haut et en bas de l’image.
Samsung renouvelle habituellement sa gamme de smartphones pliables durant l’été. Le « Wide Fold » pourrait toutefois être lancé à l’automne, à une période qui coïnciderait avec celle évoquée pour l’iPhone Fold.
La panne continue chez La Poste. Depuis lundi matin, une panne massive touche les différents services du groupe, de la livraison de colis à sa filiale bancaire. Le problème n’a toujours pas été corrigé ce matin, et il reste impossible d’obtenir le suivi d’un courrier ou d’accéder à ses comptes.
Le site de La Poste ce matin. Image MacGeneration
La panne fait suite à une attaque par déni de service (DDoS) consistant à surcharger les serveurs via l’envoi de multiples de requêtes. Le groupe a indiqué hier que la distribution des colis et des courriers à domicile était perturbée mais assurée. Un gros couac à deux jours de Noël…
Aujourd’hui, le site de la Poste est de nouveau accessible, mais entrer un numéro de suivi donne une erreur. Sur le site de la Banque Postale, il est indiqué qu’un « incident informatique » rend indisponible l'accès à l’application mobile et à la banque en ligne. Les paiements en ligne restent possibles avec authentification par SMS, tandis que les paiements par carte bancaire ou les virements par WERO sont toujours accessibles.
« La cyberattaque se poursuit » mais a « baissé en intensité » a indiqué sur BFMTV le ministre de l’Économie Roland Lescure. Il a assuré qu’aucune donnée personnelle n’avait été aspirée et que, même sans suivi, les colis restaient bien en cours d’acheminement.
BFM note que deux autres banques ont eu des soucis hier, à savoir la Caisse d'épargne et la Banque populaire. Le groupe BPCE a indiqué qu’il s’agissait d’un incident distinct lié à « un dysfonctionnement temporaire d'un de ses fournisseurs ». Il a depuis été résolu.
Dans le monde informatique grand public, les bandes magnétiques ne sont plus employées depuis très longtemps. Mais dans le monde professionnel, pour l'archivage, elles sont encore très courantes : elles offrent un bon rapport capacité/prix et sont plus pérennes que les disques durs ou les SSD. Fujifilm vient d'annoncer des cartouches LTO-10 d'une capacité de 40 To, pour ceux qui ont de gros besoins de stockage.
Le lecteur de bandes d'Apple des années 80.
Les plus anciens d'entre vous se souviennent peut-être de l'Apple Tape Backup 40SC, un périphérique SCSI qui permettait de stocker 40 Mo sur une bande magnétique dans les années 80. La nouvelle génération permet donc de stocker un million de fois plus de données, et peut atteindre 100 To avec de la compression1. La nouvelle bande de 40 To fait partie de la gamme LTO-10, qui a un défaut : alors que les générations précédentes de lecteurs de bandes avaient une rétrocompatibilité assumée (un lecteur de génération x pouvait lire et écrire les bandes de la génération x-1 et lire celles de la génération x-2), ce n'est pas le cas avec les LTO-10.
Cette bande contient 40 To. Image Fujifilm.
La nouvelle bande de 40 To de Fujifilm mesure 1 337 m et la marque annonce un débit de 400 Mo/s. Comme toujours avec les bandes magnétiques, il n'est pas possible d'accéder à une donnée précise sans dérouler la bande jusqu'à la bonne position, ce qui peut être assez lent. Les bandes magnétiques servent donc essentiellement à l'archivage dit froid : les données sont sauvegardées périodiquement mais normalement rarement accédées.
Bien évidemment, les bandes magnétiques de type LTO ne ciblent pas le grand public, mais il existe tout de même des lecteurs en Thunderbolt pour les entreprises qui utilisent du matériel standard, par exemple. Et certains amateurs récupèrent parfois d'anciennes générations d'appareils pour effectuer des sauvegardes durables et fiables.
Une valeur qui dépend évidemment du type de données. Si le ratio de 2,5:1 peut être atteint sur du texte, ce n'est pas le cas sur des images ou de la vidéo, qui sont généralement déjà compressées. ↩︎
Si Apple n'a pas encore augmenté ses prix sur la mémoire vive — qui sont plus élevés que la moyenne en temps normal —, la RAMpocalypse commence à poser un problème. Selon The Korea Economic Daily, Samsung fournit environ 60 à 70 % des puces de mémoire LPDDR5 des iPhone 17. Dans les iPhone précédents, SK Hynix, un autre fabricant majeur de mémoire, fournissait une plus grande partie de la mémoire.
Samsung fournit beaucoup de LPDDR5. Image Samsung.
La raison principale est simple : tant Micron que SK Hynix ont choisi de produire de la mémoire HBM (employée dans les cartes intégrées dans les serveurs pour l'IA) au détriment de composants comme la LPDDR des smartphones et autres ordinateurs. Mécaniquement, Samsung a donc récupéré une partie de ce marché, car la société coréenne n'a pour le moment pas décidé de diminuer drastiquement sa production.
les puces A nécessitent des composants spécifiques. Images iFixit.
Le problème, selon nos confrères, est qu'Apple demande de la mémoire avec des spécifications très précises. Les iPhone et autres Mac utilisent de la mémoire LPDDR rapide (le MacBook Pro M5 utilise de la LPDDR5X-9600) et Apple veut de la mémoire d'une excellente qualité, sans variations sur la production. Les contrôleurs mémoire des systèmes sur puce sont très sensibles à la qualité de la tension des puces, et donc la production doit être parfaite. Visiblement, Samsung est le seul fabricant capable de fournir de la mémoire adéquate en volume : Micron a fait le même choix que SK Hynix et se concentre sur la HBM et CXMT, le quatrième fabricant majeur (et chinois), est techniquement très en retard sur les autres.
Dans la pratique, toute la question reste celle de l'impact du prix de la mémoire sur celui de nos appareils. Et l'inconnue principale est le prix qu'Apple paye pour la mémoire : sur les marchés classiques, les composants nécessaires pour 12 Go de LPDDR5 (la quantité présente dans les iPhone Air et 17 Pro) valent actuellement plus de 70 $, contre environ 30 $ en début d'année. Mais Apple ne paye a priori pas ce prix, en tout cas pour le moment.
Après Spotify, Tesla, Discord ou encore la SNCF, c’est au tour de ChatGPT de lancer son bilan annuel. Le service propose d’obtenir un aperçu des thèmes abordés et des statistiques relatives aux discussions de l'année. La nouveauté n’est malheureusement pas disponible en France pour le moment étant donné qu’elle est réservée aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, à la Nouvelle-Zélande et à l'Australie.
Your Year with ChatGPT!
Now rolling out to everyone in the US, UK, Canada, New Zealand, and Australia who have reference saved memory and reference chat history turned on.
Comme ses petits camarades, OpenAI propose de nombreux graphiques illustrant les statistiques d’utilisation du service. L’entreprise a également ajouté un système de « récompenses » en fonction de l’utilisation du tchatbot tout au long de l'année (des sortes de succès, comme « débuggeur créatif »). Ce bilan se termine par un poème et une image liés à vos centres d'intérêt.
La nouveauté est disponible pour les utilisateurs de l’app l’ayant mis à jour : ils devraient voir apparaître une bannière proposant ce récap’ dès le lancement. Il est sinon possible de directement demander à ChatGPT de l’afficher (cela ne fonctionne pas en France, j’ai essayé).
À noter que ce récapitulatif annuel repose sur les données déjà enregistrées par ChatGPT tout au long de l’année : seules les conversations prises en compte par l’historique et la mémoire peuvent alimenter ces statistiques, ce qui explique pourquoi certains utilisateurs peuvent se retrouver avec un bilan incomplet. Rien ne s'affiche si les deux fonctions sont désactivées.
Image OpenAI.
Sur un autre registre, OpenAI a récemment ajouté un petit easter egg à ChatGPT. Il suffit d’envoyer l’émoji cadeau ( ) au bot pour voir apparaître une invite proposant d’envoyer un selfie. Le service génère alors une courte vidéo via Sora 2 dans laquelle le père Noël vous apporte un cadeau. La nouveauté fonctionne chez moi alors que Sora 2 n’est pas officiellement disponible en France.
Cloudflare, l'un des plus grands fournisseurs d'infrastructures Internet au monde, vient de publier son rapport annuel analysant les tendances de l’année. Apple s’en sort bien étant donné qu’elle occupe la troisième place du classement des services Internet, qui liste les principaux services en ligne en fonction de leur popularité à partir des données DNS de Cloudflare. La Pomme se trouve donc désormais juste derrière Google et Facebook.
Image Cloudflare
Le rapport explique qu’Apple est restée solidement accrochée à la 3e place pendant la majeure partie de l’année, une place qu’elle a décroché en dépassant TikTok. Elle s’est ensuite fait concurrencer par Microsoft certains jours d’été, mais malgré ces échanges de places, elle conserve la médaille de bronze. Pendant ce temps, TikTok a reculé à la 8e place tandis que Microsoft a progressé par rapport à 2024.
Le poids d’Apple.com ne se limite pas au site vitrine étant donné qu’il sert de porte d’entrée à une constellation de services. Cloudflare précise d’ailleurs que d’autres domaines Apple (notamment iCloud) sont comptabilisés indépendamment.
Côté mobile, Cloudflare estime que les appareils iOS génèrent 35 % du trafic mobile mondial en 2025, un chiffre en légère hausse sur un an (+2 points). En face, Android affiche 65 %. Si Monaco fait figure d’ovni avec une part iOS très élevée (70 %), de nombreux pays comptent plus de 90 % d’appareils Android.
L'évolution sur l'année. Image Cloudflare
Quelques chiffres intéressants sont à noter, comme le fait que le trafic mondial a augmenté de 19 % sur 2025 ou que celui de Starlink a tout bonnement doublé. Google reste le moteur de recherche numéro un, suivi respectivement (et de très loin) par Bing, Yandex, Baidu et DuckDuckGo. L'Europe domine le monde en termes de vitesse et de qualité d'Internet avec les vitesses de téléchargement moyennes les plus élevées, l’Espagne se positionnant en première place du classement.
Deux tiers du trafic provenaient de Chrome en 2025, le Safari d'Apple se situant en deuxième place avec 15,4 % des parts de marché. Les deux navigateurs sont suivis par Microsoft Edge (7,4 %), Mozilla Firefox (3,7 %) et Samsung Internet (2,3 %). Safari reste de loin le plus populaire sur iOS : moins de 1 % des requêtes sont issues de DuckDuckGo, Firefox ou du chinois QQ Browser.
Les VPN sont quasiment tout le temps en promotion, mais c’est à cette période de l’année que les tarifs deviennent véritablement indécents. Si les technophiles sont déjà équipés depuis belle lurette, d’autres hésitent encore à franchir le pas. Voici pourquoi vous devriez (enfin) sauter le pas.
Pour surfer enfin en toute sécurité
L’argument de la sécurité sur les Wi-Fi publics commence à dater, même s'il reste une base d'hygiène numérique indispensable. Mais l’intérêt d’une suite comme celle de Surfshark, c’est d'aborder la question dans sa globalité.
Plutôt que de se contenter d’un simple tunnel chiffré, l'éditeur propose une solution complète : un antivirus pour bloquer les logiciels malveillants, des outils de lutte contre le phishing ainsi que la fonction Alternative ID. Cette dernière permet de protéger votre identité en créant des alias, évitant ainsi que votre boîte mail principale ne finisse noyée sous le spam. Là où certains ne vendent qu'une brique technique, d'autres proposent désormais un véritable bouclier numérique.
Pour un Web (enfin) plus respirable
Sur certains points, on serait tenté de dire que l’Internet, c’était mieux avant. Aujourd'hui, le web est devenu une foire d’empoigne où les traqueurs vous suivent à la trace et où la publicité est devenue, n'ayons pas peur des mots, omniprésente.
Pour reprendre un peu le contrôle, la fonction de blocage intégrée au VPN est un allié redoutable. Ici, le travail de filtrage n’est pas effectué par votre machine, mais directement par les serveurs de Surfshark. Les avantages sont immédiats : vous économisez de la bande passante (un vrai plus en mobilité), vos pages s’affichent bien plus vite et, surtout, la protection s'étend à tous vos appareils, pas seulement à votre navigateur. C’est la fin des bannières intrusives, même au sein de vos applications mobiles.
Faire sauter les barrières virtuelles
Internet a été pensé comme une fenêtre ouverte sur le monde, une utopie sans frontières. Malheureusement, entre les querelles de droits et le maquis des réglementations, cette fenêtre ressemble chaque jour un peu plus à une porte close.
C’est le quotidien : cette vidéo YouTube indisponible, ce site US qui vous bloque à cause du RGPD, ou ces fonctions d'IA qui restent bloquées à la frontière européenne. Pour ne plus regarder le web par le petit bout de la lorgnette, enfilez votre cape d’invisibilité : avec Surfshark, vous vous « télétransportez » virtuellement dans plus de 100 pays en un clic.
Protéger ses données... et son portefeuille
S'offrir un VPN coûte souvent moins cher qu'un café en terrasse, mais c'est un investissement qui se rentabilise vite. L'outil permet de déjouer le « dynamic pricing », ces algorithmes qui gonflent les prix selon votre localisation ou le prestige de votre appareil.
L'exemple des locations de voiture est flagrant : les loueurs ajustent souvent leurs tarifs à la hausse si vous réservez depuis une grande capitale. En déplaçant votre curseur, les prix retrouvent leur sens commun. Même logique pour les services numériques (YouTube, Canva, streaming) dont les tarifs font le grand écart d'un continent à l'autre. L’abonnement « plein pot » n’est plus une fatalité.
Le peering, ce frein invisible
Il y a aussi la question, agaçante, du peering. Vous avez la fibre, un Mac de compétition, et pourtant, cette vidéo YouTube s’obstine à mouliner ou la mise à jour de macOS semble peser trois tonnes.
La faute à des accords d’interconnexion grippés entre votre opérateur et les serveurs de Google ou d’Apple. En chiffrant votre trafic, le VPN rend votre activité illisible pour votre FAI. Il ne sait plus si vous téléchargez un fichier système à Cupertino ou si vous regardez un stream. Résultat : vous contournez les bridages arbitraires et retrouvez enfin le débit pour lequel vous payez chaque mois.
Pour ceux qui veulent tester les nouveautés en premier
C’est le péché mignon de tout technophile qui se respecte : vouloir tester la nouveauté avant tout le monde. On ne compte plus les services, les plateformes de cloud-gaming ou les applications qui sortent d'abord aux États-Unis ou au Japon, laissant l'Europe sur le banc de touche pendant des mois.
Le VPN devient alors votre passeport pour ne plus subir le bon vouloir des déploiements progressifs. Que ce soit pour créer un compte sur un nouveau réseau social en vogue ou pour essayer des fonctions logicielles encore limitées géographiquement, vous n'avez plus besoin d'attendre qu'un obscur comité de validation daigne ouvrir les vannes pour le Vieux Continent. On change de pays en un clic, et le web s'aligne enfin sur votre curiosité.
Emporter sa télévision dans sa valise
Ceux qui voyagent souvent connaissent bien cette frustration. Vous payez vos impôts et votre redevance (ou vos abonnements premium) en France, mais dès que vous franchissez la frontière, vos services de Replay ou vos applications de streaming préférées vous claquent la porte au nez.
« Ce contenu n'est pas disponible dans votre région » : voilà le message qui vient gâcher votre soirée à l'hôtel. En utilisant Surfshark, vous « rentrez à la maison » virtuellement. Vous retrouvez votre JT de 20h, vos compétitions sportives sur les chaînes nationales ou votre catalogue Netflix habituel, exactement comme si vous étiez dans votre canapé. C’est le confort de la maison, partout dans le monde.
Prendre un VPN, oui mais lequel ?
Si l’offre est pléthorique, Surfshark a su se tailler une place de choix, notamment chez les utilisateurs Apple. Pourquoi lui plutôt qu’un autre ? D’abord pour son intégration exemplaire : l’application est disponible sur tous les terminaux d’Apple, y compris l’Apple TV. Depuis que tvOS 17 a ouvert les vannes, l’éditeur y propose une application native d'une simplicité désarmante pour débloquer les catalogues de streaming directement sur le téléviseur du salon, sans passer par des réglages réseau abscons.
L’autre point fort, c’est son pragmatisme. Là où la concurrence s’amuse à compter le nombre de vos appareils, Surfshark l’ignore superbement. Vous pouvez installer le service sur un nombre illimité d’appareils : du Mac Studio de compétition au vieil iPad qui traîne dans la cuisine, sans oublier l’iPhone de chaque membre de la famille. Un seul compte pour tout le foyer, sans aucune restriction de connexions simultanées.
Et bonne nouvelle : pour les fêtes de fin d’année, Surfshark fait fondre ses tarifs. L’abonnement Surfshark One tombe à 61,83 € HT (74,2 € TTC), avec trois mois offerts en prime. De quoi surfer l’esprit tranquille jusqu’en mars 2028 pour seulement 2,74 € par mois !.
En raison de la flambée des prix des mémoires NAND causée par le secteur de l'IA, les Studio Drive vont bientôt voir leurs tarifs augmenter. La boutique française Polysoft prévient sur son site qu’elle appliquera « la plus faible augmentation de prix possible (inférieure à 10 %) » quand elle rouvrira les commandes d’ici la fin décembre.
Tarifs actuels des Studio Drive
Les Studio Drive sont des SSD tiers qui permettent d’étendre la capacité de stockage d’un Mac Studio à un coût largement inférieur à ce que demande Apple. Par exemple, le Studio Drive M4 (pour Mac Studio M4) de 4 To est vendu 769 € et celui de 8 To 1 079 €, quand ces capacités sont facturées respectivement 1 500 € et 3 000 € sur l’Apple Store.
Les performances sont équivalentes à celles des barrettes Apple puisqu’il s’agit de la même mémoire flash et le fonctionnement est parfaitement transparent. Un second Mac est obligatoire pour effectuer le changement de SSD. Vous trouverez davantage de détails dans notre test de ce composant conçu par le spécialiste Gilles Aurejac :
Cela n’a pas traîné. On trouve d’ores et déjà des clones d’embouts pour AirPods Pro 3 sur Amazon. C’est d’ailleurs l’un des points sur lesquels on manque encore de recul : leur durée de vie.
Quoi qu’il en soit, vous avez le choix. Apple facture 10 € le pack de 2 jeux d’embouts. Il vous faut choisir votre taille : S, M ou L. Au même prix, la concurrence propose un package de 5 tailles, allant du XXS au L, incluant un kit de nettoyage, le tout dans un étui portable.
Un autre fabricant propose un jeu de 4 embouts pour 12 €. Là aussi, ce pack est livré avec un kit de nettoyage. La seule différence tient au fait que vous pouvez choisir précisément votre taille d’embouts.
On rappellera que ces embouts sont uniquement compatibles avec les AirPods Pro 3. Un bon maintien dans les oreilles est plus que jamais indispensable, non seulement pour l’écoute de la musique, mais aussi pour une mesure précise de la fréquence cardiaque.
Pour le prix d’un seul AirTag, vous pouvez avoir quatre traceurs Bluetooth qui s’intègrent également à l’application Localiser d’Apple. Le lot de quatre balises Ugreen FineTrack est en effet en promotion à 25,79 € sur Amazon pour une durée limitée. C’est le prix le plus bas à ce jour. Le lot est généralement vendu autour de 30 €.
Ces trackers ressemblent beaucoup à un autre modèle de Ugreen que nous avons testé récemment, mais il y a une différence significative : pas de pile ici, c’est une batterie qui alimente le petit carré. Le fabricant promet une autonomie d’un an et la recharge s’effectue via un simple câble USB-C. Un petit câble USB-A vers USB-C est d’ailleurs fourni.
Chaque traceur dispose d’une encoche pour porte-clés et d’une alarme sonore de 80 dB. Ils permettent donc de retrouver des objets depuis l’application Localiser disponible sur iPhone, iPad ou encore Mac. Face aux AirTags, il leur manque juste la localisation précise (pour être guidé exactement vers eux quand on se trouve à proximité), qui est une exclusivité d’Apple. Pour retrouver une valise ou une voiture, par exemple, cette absence n’a toutefois rien de réellement pénalisant.
Les balises compatibles avec le réseau Localiser d’Apple permettent véritablement de réduire le nombre de bagages définitivement perdus quand les compagnies aériennes en tirent parti.
C’est l’heure des bilans. Comme chaque année, on vous propose de donner une note à iOS 26.
Les versions d’iOS se suivent et, souvent, se ressemblent. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, iOS 26 restera dans les annales pour au moins deux raisons : sa toute nouvelle interface Liquid Glass et sa numérotation, qui marque une vraie césure avec iOS 17, son prédécesseur.
Tout comme le flat design en son temps, Liquid Glass n’a pas que des fans. Difficile de comparer des époques et des sensibilités, mais il semble que la nouvelle expression graphique d’Apple ait été globalement mieux acceptée. Il faut dire qu’Apple n’a cessé de jouer avec les curseurs au fil des bêtas et des mises à jour pour trouver un compromis plus digeste. Autre différence avec l’époque du flat design : cette fois, les développeurs ne se sont pas rués pour adapter leurs apps. Et Apple, sur le sujet, est loin d’être irréprochable.
Image : Apple
iOS 26, ce n’est pas que Liquid Glass. Apple a entièrement revu son application Téléphone, qui protège mieux des appels indésirables. Les applications de base, comme Messages, Rappels, Photos ou encore Musique, ont elles aussi reçu leur lot de nouveautés. Enfin, iOS 26 accueille de nouvelles apps, à commencer par Jeux et Aperçu.
Alors, la question est simple : êtes-vous satisfait d’iOS 26 ? Quelle note lui donnez-vous ?
Spotify a donc fait l’objet d’un piratage massif. Passons sur le fond de l’affaire, pourtant fort intéressant : les responsables de cette attaque affirment avoir voulu créer la première « archive de préservation » musicale au monde, entièrement ouverte. Le discours est peut-être hypocrite, mais il faut reconnaitre que c’est un vrai souci…
On a tous connu cette frustration : un morceau que l'on écoute en boucle depuis des mois devient soudainement inaccessible pour de sombres raisons de droits ou de renégociations de contrats. Dans le cloud, nous ne sommes que locataires, et le propriétaire peut changer la serrure sans prévenir.
300 To de musique dans la nature
À peu de chose près, les catalogues des services de streaming sont aujourd'hui comparables. Spotify, c’est donc quelque 86 millions de morceaux qui pèsent environ 300 To de stockage. À force d’être habitués à pouvoir tout streamer depuis le fin fond de la pampa avec une simple connexion 5G, on finit par perdre certains ordres de grandeur.
Alors, 300 To, c’est évidemment énorme comparé aux malheureux 256 Go d’un iPhone 17. Mais ce qui est amusant, c’est de se dire qu’un collectionneur un peu « frappadingue » pourrait très bien héberger chez lui toute la musique du monde, à condition d’avoir un budget stockage un peu plus conséquent que la moyenne.
Un NAS de compétition sous le sapin
Pour stocker une telle bibliothèque, la solution la plus sage est de se tourner vers un NAS 16 baies. Dans ce segment, les prix oscillent généralement entre 3 000 et 6 000 € pour le boîtier nu. On lorgnera du côté des Synology RS2825RP ou RS4021xs, ou encore du QNAP TS-1673AU-RP. Quoi qu’il en soit, prévoyez une pièce isolée : l'ensemble est particulièrement bruyant en pleine charge.
Le Synology RackStation RS2825RP
Avec 16 disques de 24 To, ce système afficherait une capacité brute de 384 To. C'est largement suffisant pour notre cahier des charges, tout en permettant une configuration en RAID 6 pour limiter les risques de perte de données si un (ou deux) disque(s) venait à rendre l'âme.
La facture grimpe vite
Le gros du budget, ce sont évidemment les disques. Et la poussée inflationniste provoquée par le boom de l’IA n’arrange rien aux affaires des particuliers. Pour remplir la bête, il faut compter 16 unités de 24 To. En choisissant des Seagate Exos X24, vendus environ 700 € pièce, on arrive à un total de 11 200 €, rien que pour le stockage.
À cela, il faut ajouter quelques barrettes de RAM supplémentaires pour le NAS, une armoire serveur pour ranger tout cela et un onduleur sérieux pour protéger l'investissement, soit environ 1 300 € de plus.
Bref, en se débrouillant bien, il faut prévoir un budget minimal de 15 500 €. N'est-ce pas un beau cadeau de Noël à faire à un audiophile radical ? Reste une dernière inconnue, et non des moindres : trouver un logiciel capable de gérer une base de données de 86 millions de morceaux sans tousser. À ce petit jeu, on ne donnerait pas cher de la peau d’iTunes !
Sous la pression de Bruxelles, iOS 26.3 marquera une étape symbolique forte en Europe. La firme de Cupertino va devoir partager ses technologies de proximité, permettant aux constructeurs tiers d'offrir une expérience de connexion aussi fluide que celle des AirPods.
Sous la houlette du Digital Markets Act (DMA), la sortie d’iOS 26.3 apportera trois changements majeurs sur le Vieux Continent. Apple facilitera le transfert de données depuis ou vers Android, tandis que le système offrira une meilleure prise en charge des notifications vers d'autres montres que l’Apple Watch. Mais le changement peut-être le plus visible au quotidien concerne l’appairage simplifié : jusqu'ici jalousement réservé aux produits « maison », il s'ouvre enfin à la concurrence.
Le DMA impose à Apple de fournir aux accessoires tiers les mêmes capacités et le même accès aux fonctionnalités système que ses propres produits. Avec iOS 26.3, les fabricants de wearables opérant dans l'UE peuvent désormais tester l'appairage de proximité.
Concrètement, des écouteurs de marques tierces pourront s'appairer à un iPhone ou un iPad à la manière des AirPods : il suffira d'approcher l'accessoire de l'appareil pour voir surgir la célèbre carte d'appairage en bas de l'écran. Finies les fouilles archéologiques dans les méandres des réglages Bluetooth ; un simple tap suffira.
Une mise en œuvre qui reste à confirmer
Pour que la magie opère, les fabricants de casques et d’écouteurs devront sans doute faire évoluer le firmware de leurs appareils pour prendre en charge cette fonctionnalité. Il sera intéressant de voir si les constructeurs se jetteront sur cette opportunité ou s’ils jugeront l'investissement superflu compte tenu de la contrainte géographique (l'UE uniquement).
Pour l’heure, la théorie se heurte encore à la pratique : nous avons tenté d’utiliser cette fonction avec des écouteurs Shokz sur un iPhone équipé de la bêta d’iOS 26.3, sans succès pour le moment. Rappelons que cette version est attendue pour fin janvier.
L’autorité italienne de la concurrence (AGCM) a annoncé, ce lundi 22 décembre, avoir infligé une amende de 98,6 millions d’euros à Apple. En cause : la mise en œuvre de la fonctionnalité App Tracking Transparency (ATT), jugée contraire aux règles de concurrence.
Selon l’AGCM, l’entreprise abuse de sa position dominante dans la distribution des applications iOS en imposant une mesure jugée « disproportionnée ». Introduit non sans polémique dans iOS 14.5, l’encadrement du pistage oblige les développeurs à demander explicitement aux utilisateurs l’autorisation de suivre leur activité entre différentes applications s’ils veulent personnaliser les pubs.
« Or, ces demandes ne répondent pas aux exigences de la législation sur la protection de la vie privée, obligeant les développeurs à doubler la demande de consentement pour le même objectif », observe l’autorité italienne. Dans les faits, il n’est en effet pas rare de voir apparaître deux sollicitations distinctes : la fenêtre ATT intégrée à iOS ainsi qu’un panneau de gestion des cookies (CMP) similaire à ceux utilisés sur le web.
Deux demandes de consentement consécutives : la CMP suivie de l’ATT. Image iGeneration.
« Par conséquent, cette double exigence de consentement est préjudiciable aux développeurs, dont le modèle économique repose sur la vente d'espaces publicitaires, ainsi qu'aux annonceurs et aux plateformes d'intermédiation publicitaire », conclut l’AGCM, qui a mené cette enquête conjointement avec la Commission européenne.
« L’autorité italienne de la concurrence adopte ses décisions de manière indépendante. Sa décision ne s’applique qu’à l’Italie et non aux autres États membres ou à l’UE dans son ensemble », a tenu à préciser un porte-parole de la Commission à Euractiv, alors que le torchon brûle depuis des années entre Apple et Bruxelles.
La Pomme va faire appel de la décision. « Nous sommes fermement en désaccord avec la décision de l’ICA [l’autorité italienne de la concurrence], qui fait abstraction des importantes protections de la vie privée qu’offre l’ATT au profit des entreprises de l’ad-tech et des courtiers en données qui souhaitent un accès sans entrave aux données personnelles des utilisateurs », a déclaré un porte-parole.
Apple a déjà été condamnée en France à une amende de 150 millions d’euros en mars pour des motifs similaires. Bien qu’elle ait fait appel, cette décision l’a contrainte à afficher un message d’information sur la page d’accueil de son site. N’ayant pas modifié son mécanisme, les acteurs de la publicité en ligne ont de nouveau saisi la justice début décembre, demandant au juge des référés de suspendre le dispositif sous peine de fortes astreintes. Le verdict est attendu pour la fin du mois de janvier, selon mind Media.
En Allemagne aussi l’App Tracking Transparency est dans le viseur. L’autorité locale de la concurrence a fait part de préoccupations comparables dans ses conclusions préliminaires. Face à ces multiples ennuis judiciaires en Europe, Apple avait menacé, en octobre dernier, de retirer purement et simplement cette fonctionnalité.
Depuis que Free a adopté l’Apple Watch, une question se pose : et Bouygues Telecom alors ? Des quatre opérateurs français, il n’y a plus que lui qui boude la montre d’Apple. Nous avons donc interrogé le dernier réticent sur une éventuelle compatibilité avec l’Apple Watch cellulaire. Réponse de l’opérateur : « Bouygues Telecom étudie actuellement la possibilité de pouvoir proposer la eSim (sic) à ses abonnés détenteurs d’une Apple Watch. »
Il y a deux lectures possibles. Le verre à moitié plein, c’est qu’il ne s’agit plus d’un refus catégorique, comme Bouygues Telecom en opposait encore par le passé — en 2018, ça remonte tout de même. La porte est donc ouverte à l’arrivée d’un forfait dédié.
Le verre à moitié vide, c’est que la réponse ne déborde pas d’enthousiasme et qu’aucun calendrier n’est avancé. Certes, Bouygues Telecom n’a pas pour habitude de faire des annonces spontanées à la manière de Xavier Niel, mais un signal un peu plus clair ne ferait pas de mal vu la situation.
Orange a été le premier opérateur à gérer les Apple Watch cellulaires, et ce dès 2017, année de lancement de la Series 3, qui a inauguré ce type de connexion. SFR lui a emboîté le pas deux ans plus tard. Free Mobile s’y est mis pas plus tard que la semaine dernière, avec un argument important pour se faire pardonner : l’eSIM est proposée sans surcoût avec tous ses forfaits 5G, quand les autres la font payer 5 €/mois, sauf à posséder un forfait mobile très cher.
Concernant Free, Xavier Niel avait expliqué l’année dernière qu’il n’y avait pas (ou plus) d’obstacle technologique. Le dernier point de blocage concernait alors les négociations avec Apple, qui impose à ses partenaires de distribuer la montre dans l’ensemble de leurs points de vente.
Du côté de Bouygues Telecom, on ignore où en est cette « étude » autour de la prise en charge de l’Apple Watch. Mais huit ans après le lancement de la montre dans sa version cellulaire, ceux qui l’étudient doivent être de véritables experts.
La Wii U est un des plus gros échecs de Nintendo (si on oublie le Virtual Boy), mais il existe des émulateurs pour la console, comme Cemu. Et la prochaine version (la 2.7) devrait amener un bon gain de performances sous macOS, pour une raison simple : l'émulateur va passer à Metal.
Si la Wii U est mal-aimée, les émulateurs ont eu un petit succès lors de la sortie de Nintendo Switch, notamment : comme Mario Kart 8 et The Legend of Zelda: Breath of the Wild sont sortis sur Wii U, les deux titres phares du lancement de la Switch étaient déjà jouables dans un émulateur à la sortie. Depuis, Cemu continue à évoluer.
The Legend of Zelda: Breath of the Wild dans l'émulateur.
Metal va remplacer Vulkan
Cemu repose sur deux API graphiques à l'origine : OpenGL (qu'Apple a abandonné) et Vulkan, le successeur d'OpenGL qu'Apple n'a jamais pris en charge. Sur les Mac, Cemu repose donc soit sur une vieille API qui n'évolue plus, soit sur MoltenVK. C'est une solution open source qui permet de convertir les appels à Vulkan en appels à Metal, l'API d'Apple. Les programmes pensés pour Vulkan peuvent donc fonctionner sous macOS, mais avec une perte de performances et de fonctions. Dans le cas de Cemu, SamoZ256 travaille depuis un moment sur l'ajout de Metal à l'émulateur et son code a été validé récemment pour être intégré dans la prochaine version de Cemu, la 2.7.
Mario Kart 8 dans l'émulateur.
Le passage à Metal — qui devrait être couplé à une version native pour les puces Apple Silicon — permet des gains assez importants. Dans les exemples donnés, Metal permet de multiplier les performances par deux dans certains cas. The Legend of Zelda: Breath of the Wild s'approche des 60 images/s sur un simple MacBook Air M4 selon des retours, et Mario Kart 8 peut fonctionner en 2K (dans la définition native de l'écran du Mac) à 60 images/s. Il reste une interrogation : cette prise en charge de Metal pourrait-elle permettre de proposer un portage pour les iPad ou les iPhone ?