Boulanger réitère sa promotion sur certains modèles d'Apple Watch Ultra 2 en amenant leur prix à 789 € au lieu des 899 € d'Apple.
Image WatchGeneration.
Ces 110 € de remise ne s'appliquent que sur des versions avec le boitier en titane naturel et des bracelets Boucle Trail (le plus simple est rapide à ajuster) ou Boucle Alpine :
L’Apple Watch Ultra 2 n’a pas eu droit à une révision cette année à l’exception d’une nouvelle finition noire. Ce modèle dispose de la fonction « Toucher deux fois » afin d’effectuer différentes actions sans avoir à toucher l’écran, justement par pincement de deux doigts.
Elle embarque un processeur S9 qui lui permet de prendre en charge les notifications d’apnée du sommeil avec un Siri plus rapide pour certaines tâches en local. La montre a également gagné une puce U2 permettant de plus facilement mettre la main sur son iPhone 15 ou plus lorsqu'on l'a égaré dans la maison.
Nanoleaf démarre l'année avec de nouveaux matériels d'éclairage dont l'un se pose… sur le visage. Le plus original est en effet un masque de luminothérapie qui donnera à son porteur l'air de l'homme au masque de fer. Cet accessoire entend stimuler la guérison ou l'atténuation de certains problèmes de peau comme l'acné, les ridules, les petites inflammations, des points noirs…
Image Nanoleaf.
L'intérêt de ce masque souple de 258 grammes et garni de petites LED que l'on pilote avec une télécommande filaire. Nanoleaf a mis ce produit en précommande à 135 $ au lieu de 149 et sa disponibilité en France semble prévue.
Dans un registre plus conventionnel, Nanoleaf ouvre les commandes pour un lampadaire connecté multicolore compatible Matter (72 € au lieu de 80 €). Cette simple et fine tige verticale de 140 cm est discrète, elle permettra de créer une ambiance lumineuse autour d'elle ou en projection contre un mur. La ressemblance avec le lampadaire LED de Govee est frappante.
Image Nanoleaf.
Présentée mais pas encore en précommande en France, la Bande lumineuse Screen Mirror se connecte au port USB-C d'un ordinateur pour caler ses effets lumineux sur les couleurs diffusées au moyen d'un logiciel. Cette bande se fixe à l'arrière d'un moniteur (jusqu'à 32" idéalement). Elle est conçue pour faciliter une pose en zigzag pour contourner des éléments du châssis. Dans le cas d'une configuration double écran, deux guirlandes peuvent se synchroniser.
Images Nanoleaf.
Une nouvelle version V2 du Nanoleaf 4D Screen Mirror + Lightstrip Kit est également prévue mais plus tard dans l'année. Le même type que précédemment se fixe au dos d'un téléviseur et une caméra surplombe son image pour en détecter les principales couleurs et les retransmettre à au bandeau de LED. Cette caméra a été améliorée avec une tige plus longue et un support plus robuste.
La prochaine version de la montre — watchOS 11.3 — et celle du casque — visionOS 2.3 — sont toutes deux en téléchargement pour les développeurs. Ce watchOS ne s'était pas fait remarquer lors de la première bêta du 16 décembre alors que ce visionOS apporte la fonction d'un affichage très étendu pour macOS.
La seconde bêta de macOS 15.3 est arrivée après la longue pause de Noël. La première bêta de la mi-décembre avait vu l'ajout des Genmojis (appartenant à Apple Intelligence) mais pas la refonte de Mail proposée pourtant sur iPhone.
La seconde bêta d'iOS 18.3 est en ligne pour les développeurs. La période des fêtes a été l'occasion d'un long tunnel sans bêta, la première de cette série date en effet du 16 décembre.
Depuis, pas grand chose d'excitant n'a été repéré, sauf pour les amateurs d'aspirateurs robots. Ceux du moins, encore rares, qui répondent à la norme Matter. Ils pourront rejoindre la ménagerie de vos appareils de domotique. iPadOS 18.3 et tvOS 18.3 bêta 2 sont là également tout comme visionOS 2.3 bêta 2.
L’intelligence artificielle sera partout cette année, et même dans l’app Philips Hue. Le groupe Signify vient d’annoncer qu’il allait ajouter une bonne dose d’IA dans son app dans le courant de l’année. Celle-ci va permettre des créer « des scènes d'éclairage personnalisées en fonction de l'humeur, de l'occasion ou du style ».
Image Signify.
Un nouvel assistant va donc faire son apparition, avec lequel on pourra papoter oralement ou à l’écrit. Quelques exemples sont donnés : « Crée une scène pour une fête en extérieur » va aller chercher l’effet dans la galerie Phillips Hue, ou bien l'inventer de toute pièce. L’assistant peut également servir à ajuster les lumières, leur intensité ou les couleurs. Toutes les lumières seront compatibles avec cette nouveauté qui commencera à être proposée au premier trimestre selon The Verge. On peut imaginer que les Américains seront les premiers servis, avec un déploiement dans le reste du monde par la suite.
Le communiqué donne des détails sur quelques autres nouveautés Philips Hue. La partie sécurité va s’enrichir d'une « détection sonore des détecteurs de fumée » envoyant une alerte en cas de pépin, ou de la possibilité de diffuser les images de ses caméras Hue sur les appareils Alexa ou Nest Hub. Les flux seront visibles directement depuis le téléphone, qui va gagner des widgets en plus de laisser programmer différents paramètres du système. Enfin, l’app pour téléviseurs Sync TV prend désormais en charge les TV de LG sous webOS 24.
Les consoles portables sous Windows ont le vent en poupe depuis le lancement du Steam Deck et de la ROG Ally. Acer cherche également à s’imposer sur le créneau et a profité du CES pour présenter une machine plus transportable que portable : la Nitro Blaze 11. Comme son nom l’indique, elle embarque un massif écran de 10,95" qui a l’avantage d’être rafraîchi à 120 Hz en plus d’être éclairé à 500 Nits.
Pourrez-vous jouer dans cette position plus de 10 minutes ? Image Acer
Comme vous pouvez le voir sur la photo, c’est très gros. La console pèse un peu plus d’un kilo avec des dimensions de 36 x 17 x 1,5, et on se demande ce qu’il en sera niveau prise en main. Elle dispose d’une béquille et de joysticks détachables, à la manière de la Nintendo Switch. Les boutons sont assez classiques, bien que l’on nous promette des joysticks à effet Hall (moins sujets au drift) ainsi que deux boutons supplémentaires à l’arrière.
Mis à part cela, la bécane embarque 16 Go de RAM et un processeur Ryzen 8040HS avec une partie graphique Radeon 780M. La console peut grimper jusqu’à 2 To de stockage. La Lenovo Legion Go au concept similaire (bien qu’un peu plus petite) ne nous avait pas particulièrement convaincue : un grand écran implique une plus grande demande d’énergie et une puissance revue à la hausse pour en tirer parti à 100 %. On attendra de voir si la console à ce qu’il faut dans le ventre, et si elle ne chauffe pas trop pendant les longues sessions.
Image Acer
Cette machine signée Acer ne sera pas donnée : comptez 1 199 € pour mettre la main dessus, sachant qu’elle sortira dans le courant du deuxième trimestre aux États-Unis. Si les photos vous donnent mal au poignet, notons qu'Acer a également dévoilé une version 8 pouces plus abordable vendue 999 €, sans manettes détachables ni béquille.
Sur un autre registre, Acer a aussi présenté une nouvelle manette-berceau compatible avec iOS. Fonctionnant en USB-C, celle-ci peut fonctionner avec des écrans allant jusqu’à 8,3 pouces, ce qui devrait la rendre compatible avec l’iPad mini. Le produit n’a rien de franchement original, mais peut se plier d’une manière compacte, ce qui le rend plus facile à trimballer dans un sac. L’accessoire sera vendu prochainement pour 90 €.
Le Thunderbolt 5 améliore les débits maximums et maintenant que des Mac sont équipés de cette nouvelle norme, les accessoires commencent à arriver. OWC avait été le premier à sortir un SSD externe profitant de la nouvelle génération, LaCie suit quelques mois après avec son nouveau modèle, le LaCie Rugged SSD Pro5, annoncé lors du CES 2025. Ce nouveau produit se distingue surtout par les débits théoriques décoiffants : jusqu’à 6,7 Go/s en lecture et 5,3 Go/s en écriture.
Image LaCie.
Comme tous les modèles « Rugged » de LaCie, celui-ci est entouré d’une bonne couche de protection en caoutchouc qui doit assurer sa survie même quand il est malmené. Le fabricant annonce comme toujours une certification IP68 et une résistance aux chutes de trois mètres de haut. C’est parfait sur un tournage, où les débits élevés permettront de transférer rapidement d’immenses fichiers vidéos, voire de monter un projet directement sur ce stockage externe.
Le LaCie Rugged SSD Pro5 est proposé en deux capacités, 2 et 4 To, avec un prix de vente conseillé de 440 et 700 € respectivement. C’est assez cher, mais les SSD Thunderbolt 5 sont encore rares. Ajoutons qu’il fonctionnera aussi en Thunderbolt 4 si vous n’êtes pas équipé des derniers MacBook Pro ou d’un Mac mini M4. On pourra même l’utiliser en USB-C simple, avec des débits forcément réduits.
Le service de jeu dans le nuage GeForce Now continue son petit bonhomme de chemin et sera bientôt disponible sur le Vision Pro. NVIDIA vient d’annoncer que son service sera accessible sur le casque d’Apple, mais aussi sur les Meta Quest et autres modèles Pico via le navigateur « dans le courant du mois ». Le fondeur indique que le GeForce NOW ne prendra en charge que les jeux compatibles avec une manette : il ne sera donc pas possible de jouer avec un combo clavier/souris.
Image WatchGeneration
visionOS ne prend pas en charge les web app, le système ne disposant pas d’un raccourci pour ajouter un site à la grille d’app. Des alternatives comme Nexus existent pour en créer, mais ce n’est pas toujours optimal. NVIDIA explique avoir travaillé avec Apple et que les propriétaires de casque pourront se rendre sur l’URL https://play.geforcenow.com afin de jouer directement depuis leur navigateur. Ce n’est pas encore une app native, mais on va dire que c’est mieux que rien.
Sur un autre registre, NVIDIA a également annoncé l’arrivée d’un app GeForce Now dédiée pour le Steam Deck, mais aussi d’onéreuses nouvelles cartes graphiques pour joueurs. La RTX 5070 sera vendue pour 649 €, mais les plus gros utilisateurs pourront se pencher vers la 5080 (1 179 €) voire sur la 5090 (2 349 €). L’IA était aussi à l’honneur, et le CEO Jensen Huang a profité du CES pour lever le voile sur un petit ordinateur dédié à l’IA vendu 3 000 $.
Swippitt a peut-être observé le succès de l’échange des batteries proposé par Nio dans le monde automobile et trouvé que c’était une excellente idée, mais pour le smartphone. Cet accessoiriste profite du CES 2025 pour présenter sa trouvaille : un grille-pain une station d’accueil où l’on vient plonger un smartphone pour le « charger » en quelques secondes, ou plutôt remplacer sa batterie vide par une autre pleine. Dès que l’appareil est inséré, la station enlève automatiquement la batterie vide et la remplace par une autre préalablement chargée, avant de brancher la première batterie pour un futur utilisateur.
Naturellement, ce n’est pas la batterie intégrée au smartphone qui est changée à chaque fois que l’on insère son iPhone dans le Swippitt. Seule Apple pourrait offrir cette possibilité si elle le souhaitait, alors faute de mieux, les créateurs de l’objet ont imaginé une coque qui intègre l’emplacement pour la batterie maison. C’est elle qui est changée en un clin d’œil, puisque la start-up annonce un échange en deux secondes, ce qui est assez impressionnant. La coque est reliée au smartphone via un câble intégré et invisible, pour que la batterie Swippitt l’alimente.
Cette solution originale demande quelques compromis, le plus important étant les dimensions de la coque, nommée « Link ». Elle entoure le smartphone avec une grosse bordure supplémentaire en bas, là où se trouve le connecteur de charge du téléphone. Elle ajoute surtout une bonne épaisseur pour laisser la place nécessaire à la batterie insérée et retirée à chaque opération. Pour un iPhone 15 Pro, le Link correspondant ajoute environ 2 cm en hauteur (16,4 cm) tandis que l’épaisseur plus que double en atteignant 1,9 cm ! Si le poids n’est pas précisé, il ne faut pas oublier que l’on aura avec soi en permanence une grosse coque et une batterie supplémentaire.
Toute la communication de Swippitt joue sur le fait que personne ne pense à charger son smartphone et qu’il est toujours vide au moment de partir. Si c’est votre cas, peut-être que cette solution vous intéressera… Image Swippitt.
En contrepartie, on récupère une batterie de 3 500 mAh pleinement chargée en deux secondes, une performance qu’aucune charge rapide ne peut prétendre offrir. Est-ce que ça vaut le coup et surtout le coût, sachant que Swippitt prévoit de vendre sa station de base avec 5 batteries à partir de 450 $ (432 € HT), auquel il faudra ajouter les coques à 120 $ (115 €) pièce ! Cela fait cher le système d’échange de batterie, surtout si vous voulez équiper toute la famille. Il y a bien une promotion de lancement pour le CES, mais les précommandes sont limitées aux États-Unis.
Pour les premières livraisons, prévues en juin 2025, seuls les iPhone 14 à 16 sont gérés. L’entreprise compte ajouter des coques pour les futurs iPhone à l’automne, ainsi que pour des modèles de Samsung et Google. En théorie, son système sera compatible avec n’importe quel smartphone. En pratique, sauf si les fabricants l’adoptent ce qui semble totalement improbable, il restera limité à une poignée de téléphones.
Un service Apple réservé à une poignée de pays pourrait finalement être plus largement disponible. Selon le Financial Times, Apple envisage de lancer Apple News dans des pays supplémentaires. Lesquels ? Le quotidien économique ne le précise pas.
Apple News sur iPhone. Image iGeneration.
Cette application qui agrège les contenus de différents médias à la manière de Flipboard a fait ses débuts en 2015 aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie. Quatre ans plus tard, Apple l’a rendu disponible au Canada et a lancé Apple News+. Cet abonnement optionnel à 12,99 $/mois donne accès à du contenu supplémentaire, notamment de grands journaux nationaux.
En France, un tout petit bout du service était présent par l’intermédiaire d’un widget iOS affichant une sélection d’articles, mais celui-ci a disparu sans explication l’année dernière. Installé par défaut sur tous les iPhone et les iPad, ce petit widget pouvait représenter une source importante de trafic pour les sites sélectionnés.
D’après le Financial Times, le service Apple News a environ 125 millions d’utilisateurs mensuels dans les quatre pays où il est disponible. Les éditeurs de l’offre gratuite y gagnent de l’argent grâce à la publicité affichée dans l’application (ils ont 100 % des revenus s’ils vendent la pub eux-mêmes ou bien 70 % si Apple ou un tiers s’en charge). Pour ceux qui font partie de la formule payante News+, les revenus des abonnements sont mutualisés puis partagés en fonction de l’engagement des articles.
La CSA, l’alliance en charge du développement de Matter a profité du CES pour annoncer plusieurs nouveautés en matière de certifications des produits de domotique. Les appareils connectés doivent en effet recevoir une certification pour afficher le logo du standard et assurer leur pleine compatibilité avec les écosystèmes compatibles avec Matter. Cette démarche devait jusque-là être répétée pour chaque environnement de domotique tiers : si un fabricant voulait assurer la compatibilité avec l’app Maison, par exemple, il devait effectuer un deuxième processus de certification auprès d’Apple.
Pour afficher toutes ces étiquettes, ce fabricant a été contraint de faire certifier son produit auprès de la CSA pour Matter, d’Apple, de Google, Samsung, Amazon et Home Assistant. Le processus pourrait être bien simplifié grâce au changement du jour. Image iGeneration.
Les produits certifiés Matter seront désormais automatiquement certifiés pour fonctionner dans l’écosystème d’Apple et pourront de ce fait ajouter une étiquette « Works with Apple Home ». Apple et la CSA ont travaillé ensemble pour faire en sorte que les tests menés par l’Alliance Interop Tab soient similaires à ceux que la Pomme demandait pour sa propre certification. Les produits Matter étaient déjà compatibles avec l’app Maison, cela ne devrait pas changer grand-chose au quotidien, mais c’est une simplification bienvenue pour les fabricants qui pourront mettre en avant leur compatibilité avec l’écosystème d’Apple sans passer par un deuxième processus de certification.
La nouvelle mesure ne concerne pas qu’Apple, Google et Samsung en feront de même dans le courant de l’année et tous les écosystèmes de domotique sont encouragés à proposer la même certification automatique. Pour simplifier encore le processus et augmenter le nombre de produits certifiés Matter, la CSA annonce deux autres évolutions de son programme de certification. D’une part, les fabricants pourront maintenir leur certification même après avoir mis à jour leur produit, alors qu’ils devaient jusque-là repasser devant le laboratoire de test avant de diffuser la mise à jour.
Les fabricants pourront par ailleurs obtenir une seule certification pour un produit et toutes ses variantes. Pour donner un exemple, une prise connectée n’aura besoin que d’un seul passage devant le laboratoire et toutes les variantes locales qui ne changent que par le format de la prise pourront alors être certifiées automatiquement. Tous ces changements simplifient le travail des accessoiristes et réduisent les coûts nécessaires pour vendre des produits certifiés Matter.
Déjà au cœur de la majeure partie des serveurs dédiés à l’intelligence artificielle, Nvidia veut maintenant placer ses technologies directement sur les bureaux des spécialistes du domaine. Le CEO Jensen Huang a présenté au CES 2025 Project Digits, un petit ordinateur de bureau consacré à l’IA qui démarrera à 3 000 $.
De la taille d’un Mac mini, le boîtier comprendra notamment 128 Go de mémoire unifié, jusqu’à 4 To de stockage et surtout le système sur puce GB10. Basé sur la même architecture Grace Blackwell que les superpuces pour serveurs, le GB10 disposera d’un GPU avec des cœurs CUDA de dernière génération et des Tensor Cores (spécialisés dans l’IA) de cinquième génération, ainsi que d’un CPU doté de 20 cœurs ARM basse consommation.
À peine visible en bas à gauche du moniteur, l’ordinateur Project Digits. Image Nvidia.
Avec cet équipement de pointe, Project Digits est pensé pour faire tourner de grands modèles de langage (LLM) ayant jusqu’à 200 milliards de paramètres, des modèles d’une telle « complexité » qu’ils sont pour l’instant principalement déployés sur des serveurs. Pour donner un ordre d’idée, l’une des versions les plus avancées de GPT-3 comprend 175 milliards de paramètres.
La promesse d’interaction avec des LLM de 200 milliards de paramètres est intéressante, car Apple fait la même avec les MacBook Pro M4 Max dotés de 128 Go de mémoire. Un tel MacBook coûte au minimum 4 699 $, mais la comparaison avec l’ordinateur de bureau de Nvidia n’est pas évidente, car on ne connait pas encore la configuration de base de ce dernier et ce ne sont pas des machines de même catégorie.
Quoi qu’il en soit, pour les développeurs et chercheurs aux besoins extrêmes, il sera possible de relier deux ordinateurs Nvidia entre eux afin de recourir à des modèles ayant jusqu’à 405 milliards de paramètres, comme Llama 3.1, le meilleur de Meta à ce jour.
Image Nvidia
Outre une puissance et une architecture adaptées pour les gros travaux en IA, Project Digits aura aussi comme argument de donner facilement accès aux logiciels spécialisés de Nvidia. L’ordinateur tournera lui-même sur Nvidia DGX OS, un système basé sur Linux. Au bout du compte, Jensen Huang présente cette petite machine comme un moyen pour les développeurs d’expérimenter avec des LLM en local avant de déployer leurs travaux sur des serveurs qui utilisent les mêmes technologies.
L’ordinateur Project Digits sera disponible à partir du mois de mai, sûrement sous un nouveau nom.
À l’occasion du CES 2025, Belkin a présenté plusieurs nouveaux produits à venir cette année. Le plus original du lot est le PowerGrip. Imitant le design d’un reflex, il s’agit en premier lieu d’une poignée ergonomique qui vient s’aimanter au dos de l’iPhone pour améliorer sa prise en main, en particulier quand on prend des photos. Un bouton est d’ailleurs présent sur l’accessoire pour faciliter le déclenchement de la prise de vue.
Belkin PowerGrip
Le PowerGrip a une deuxième facette, puisqu’il sert aussi de triple batterie externe 10 000 mAh. Premièrement, il recharge par induction l’iPhone sur lequel il est aimanté à une puissance maximum de 7,5 W. Deuxièmement, il a un câble USB-C rétractable pour alimenter un autre appareil. Et troisièmement, il a un port USB-C pour se recharger et recharger d’autres terminaux. Le niveau de sa batterie est indiqué sur un petit écran.
Belkin PowerGrip
Le PowerGrip sera disponible en mai en plusieurs couleurs. On ne connait pas encore son prix.
Belkin a aussi dévoilé des accessoires de recharge plus classiques. La batterie externe 20K BoostCharge (référence BPB024_20K) avec câble USB-C intégré saura charger rapidement les appareils mobiles grâce à sa puissance de 30 W. Sa capacité de 20 000 mAh doit permettre de recharger complètement trois fois un iPhone 16. Elle sera commercialisée en mai à 44,99 €.
Batterie externe 20K BoostCharge
Deux nouveaux adaptateurs secteur USB-C très compacts seront proposés en mars. Il y aura un modèle 45 W (35 x 35 x 39,5 mm) à 29,99 € et un 65 W (42,2 x 42,2 x 42,4 mm) à 34,99 €.
Chargeur USB-C compact BoostCharge
En matière de recharge sans fil, la filiale de Foxconn va sortir en avril un nouveau galet Qi2 disposant d’un long câble USB-C de 2 mètres et d’une béquille. Il sera vendu 21,99 € sans adaptateur secteur et 32,99 € avec.
C’est désormais une longue tradition du CES : Sony a donné des nouvelles de sa voiture entièrement électrique, dévoilée pour la première fois lors de l’édition 2020. Le constructeur japonais a fait évoluer son concept au fil des années, avant de s’associer avec Honda pour la production et le dévoilement d’une nouvelle marque, Afeela, l’an dernier. Place désormais à la commercialisation de l’Afeela 1, une grosse berline électrique de 4,9 m de long et 1,9 m de large qui vient concurrencer la Model S de Tesla et d’autres voitures premium. Avec son prix de base à 89 990 $, Afeela n’essaie clairement pas de viser le cœur du marché et propose au contraire un modèle luxueux, très porté sur la technologie.
L’Afeela 1 est une berline au design assez sage, même si on note la présence d’un écran entre les deux phares avant, une originalité du concept qui a été conservée sur le véhicule final. Notez aussi la présence du LiDAR pour la conduite autonome, entouré de deux caméras en hauteur, façon Nio. Image Afeela.Détail de la « Media Bar », cet écran à l’avant qui peut notamment afficher des messages parce que… pourquoi pas ? Cette interface pourra surtout afficher des détails sur la charge en cours, ce qui est plus utile. Image Afeela.L’arrière est tout aussi sage que l’avant, avec un soin particulier apporté à l’aérodynamique : volet dynamique à l’arrière, absence totale de poignées (les portes doivent s’ouvrir toutes seules à votre approche). L’imposant rétroviseur intègre des caméras qui projette une image à l’intérieur, mais qui ne peut pas être retiré, législation américaine oblige. Image Afeela.
Si Sony est loin d’être le premier constructeur à concevoir une voiture comme un ordinateur sur roues, ce n’est pas non plus un constructeur traditionnel et c’est logiquement sur cet aspect que l’accent a été mis. Il suffit d’ouvrir le configurateur destiné aux précommandes pour s’en convaincre : les premiers chiffres mis en avant ne sont pas l’autonomie, la puissance du moteur, la vitesse d’accélération ou encore la capacité de la batterie, mais le nombre de capteurs (40), la puissance de calcul embarquée (800 TOPS) et l’accès au réseau de Superchargeurs Tesla (plus de 20 000 bornes).
Ce dernier point amène à évoquer la plus grosse limite des précommandes : cette voiture qui sera produite dans une usine Honda située dans l’Ohio ne vise pour l’heure que le marché américain. L’Afeela 1 ne peut même être réservée que par les clients californiens à ce stade, même s’il ne fait guère de doute que les commandes seront ouvertes par la suite à tout le pays. Dans le reste du monde, le nouveau constructeur n’évoque que son propre marché, avec des livraisons prévues au Japon dans le courant de l’année 2026, tout comme aux États-Unis d’ailleurs. On ne connait pas encore les plans de la marque pour l’Europe, qui n’est sans doute pas un marché prioritaire.
Les écrans sont à l’honneur à l’intérieur, avec cet ensemble de quatre dalles qui occupent toute la largeur du tableau de bord. Le volant coupé en deux évoque le « yoke » de Tesla, même s’il y a toujours des commodos traditionnels derrière. Notez aussi les deux chargeurs à induction idéalement placés au milieu, comme chez le constructeur américain. Image Afeela.Deux grands écrans à l’arrière aussi, uniquement sur la version haut de gamme. Le toit panoramique sera présent sur toutes les voitures, tout comme le son enveloppant, optimisé pour chaque siège. Le constructeur a aussi prévu de l’annulation active des bruits, une technologie que Sony maîtrise bien. Image Afeela.
La gamme se compose actuellement de deux modèles, sachant que le configurateur n’affiche aucune option et des prix « à partir de ». La version qui sera d’abord commercialisée est l’Afeela 1 Signature, qui débute à 102 900 $ (98 867 € HT) et intègre toutes les fonctions, dont les rétroviseurs caméra qui affichent une image à l’intérieur (même si la législation américaine oblige d’avoir des rétroviseurs physiques, peut-être que la version japonaise s’en passera) et deux grandes dalles de 12,9 pouces à l’arrière pour les passagers. Trois coloris sont proposés à l’extérieur (noir et deux variantes de gris), deux à l’intérieur (noir et gris) et on aura des jantes de 21 pouces. Cette variante plus luxueuse devrait être livrée à partir de 2026.
En prix de base, l’Afeela 1 Origin est affichée à partir de 89 900 $ (86 377 € HT) et elle est proposée dans toutes les couleurs tant que c’est du noir, des rétroviseurs traditionnels et des jantes de 19 pouces. Surtout, il faudra attendre 2027 pour les premières livraisons aux États-Unis. Les deux versions sont ainsi très proches, elles intègrent toutes la même puissance de calcul et les mêmes capteurs pour la conduite autonome, même si, comme tout le monde, on se contentera au départ d’une assistance à la conduite de niveau 2 (la voiture conduit sous la supervision permanente d’un humain). Les précommandes passent par le paiement dès aujourd’hui de 200 $, qui peuvent être remboursés en cas d’annulation.
La gamme au lancement, avec l’essentiel en commun et un abonnement à prévoir quel que soit le modèle choisi. Image Afeela.De nombreuses apps devraient tourner dans l’Afeela 1, qui sera une voiture ultra connectée (en 5G), comme toutes ses rivales. Les mises à jour seront distribuées à distance, une app permettra de contrôler la voiture à distance : tout ça est bien connu désormais. Image Afeela.Le design de l’app associée a le temps d’évoluer avant la sortie des premières voitures. Image Afeela.
Afeela a prévu un abonnement, offert pendant trois ans avec chaque voiture, pour la conduite autonome et quelques fonctions, dont « Afeela Personal Agent », qui ressemble fort à une version embarquée de ChatGPT ou de n’importe quelle autre IA générative basée sur un grand modèle de texte. Le constructeur n’indique pas le prix de l’abonnement au-delà des trois premières années. On sait en revanche que l’infodivertissement a été particulièrement soigné, avec de nombreuses enceintes à l’intérieur, la possibilité de lire des vidéos, voire de connecter un périphérique en HDMI. Comme il y a aussi une prise électrique standard à l’intérieur, on pourra même y brancher sa PS5 et jouer sur la route ( ) ou pendant les arrêts recharge.
Parlons-en, de la recharge : après tout, l’Afeela 1 est aussi une voiture. Le constructeur indique que la voiture disposera d’une batterie de 91 kWh, sans préciser s’il s’agit de la capacité nominale du pack ou utile. L’autonomie n’est pas encore certifiée, même si elle devrait tourner autour des 300 miles (480 km) selon les normes EPA américaines, plus dures que notre WLTP européen. C’est moyen, quand on sait que Tesla comme Lucid montent à 400 miles EPA avec des batteries similaires : l’efficience ne s’annonce pas géniale et il ne faudra pas non plus compter sur une recharge ultra-rapide. La charge DC est en effet limitée à 150 kW, ce qui est faiblard à l’heure où le 800V devient la norme, surtout à ce niveau de prix. À moins d’une courbe de charge exceptionnelle, ce sera un point faible de la voiture.
La trappe de charge, motorisée, est située à l’avant droit du véhicule, une bonne position pour les Superchargeurs de Tesla qui seront pris en charge nativement via le connecteur NACS installé aux États-Unis. Ailleurs, l’Afeela 1 devrait disposer d’un connecteur CCS, le standard en Europe notamment. Image Afeela.Le coffre sous un hayon doit offrir jusqu’à 760 litres même avec les sièges arrière en place, un chiffre impressionnant puisque c’est 60 de plus qu’une Model S, par exemple. Malheureusement, le constructeur n’évoque aucun coffre avant, pourtant si pratique. Image Afeela.
Côté conduite, l’Afeela 1 disposera de deux moteurs, un sur chaque essieu, de 180 kW de puissance chacun. On sent bien que la sportivité n’est pas le sujet de préoccupation du nouveau constructeur, qui se contente d’indiquer que la voiture accélérera rapidement (comme toutes les électriques) et qu’elle sera très confortable grâce à ses suspensions actives. Comme le reste de la fiche technique, ce n’est pas ici que la nouvelle marque cherche à faire la différence, elle préfère tout miser sur l’expérience au quotidien et toute la partie informatique.
Si le concept de Sony impressionnait en 2020, la voiture finale présentée en 2025 fait moins rêver. L’Afeela 1 a du mal à sortir du lot face à toutes les berlines électriques ultra connectées qui sortent régulièrement, notamment en Chine. Peut-être que le véhicule fera la différence une fois sur les routes, mais il ne sortira qu’en 2026 à un prix élevé et avec une fiche technique qui semble avoir été bloquée en 2020. Sony paye peut-être le choix de Honda comme partenaire : comme ses homologues japonais, le constructeur est à la traine en matière de véhicules électriques et cela se voit un petit peu.
Image Afeela.
Même sur l’infodivertissement, où Sony avait une carte à jouer, de nombreux concurrents font désormais aussi bien, avec des interfaces léchées, une grosse puissance de calcul et de multiples fonctionnalités pour occuper les passagers. L’Afeela 1 est une voiture électrique premium finalement assez banale en 2025 et elle le sera encore plus dans un an ou deux, quand les premiers exemplaires sortiront des usines.
Dell vient d’annoncer un gros changement pour ses PC portables : elle va abandonner les noms de ses différentes gammes historiques comme Inspiron, Latitude et XPS. L’entreprise veut simplifier son catalogue et n’a pas été cherchée bien loin pour sa nomenclature. La gamme est désormais divisée en trois familles : Dell, Dell Pro et Dell Pro Max. Mais où ont-ils été chercher tout cela ?
En pratique, les Dell seront des ordinateurs de bureautique grand public, les Dell Pro des machines pour professionnels et les Dell Pro Max des PC pour les utilisateurs cherchant un maximum de puissance. Une telle gamme aurait été trop simple, et chacune d’entre elles est divisée en trois sous-catégories, à savoir Base, Plus et Premium. Les produits seront également distingués par la diagonale de leurs écrans, ce qui finira malgré tout par donner des noms à rallonge. L’entrée de gamme pourrait être un Dell Base 13" là où le modèle le plus cher sera potentiellement un Dell Pro Max Premium 16".
Si les premiers PC commercialisés tournent sur Intel, les prochains se baseront sur des puces AMD. On imagine que Dell finira par se lancer sur le segment des PC « Copilot + » à puce ARM, une spécificité qu’il faudra bien indiquer dans le nom. Notons que ces trois nouvelles gammes incluent également les tours et autres PC fixes, ce qui ne devrait pas simplifier la vie des vendeurs.
Cela peut sembler compliqué, et le catalogue va sans doute l’être encore plus pendant les quelques années nécessaires au renouvellement. Les anciens noms ne vont pas disparaître tout de suite, et les produits déjà sur le marché vont conserver leurs appellations d’origine (XPS, Precision…). Ils passeront sur la nouvelle nomenclature lors du prochain renouvellement, ce qui devrait proposer certains choix cornéliens pour les clients les moins renseignés. Plutôt un Dell Pro Premium ou un Dell XPS ? Ces nouvelles machines commenceront à arriver sur les étals dans les mois à venir.
Le Bigdil, jeu culte diffusé sur TF1 de 1998 à 2004, a récemment fait son retour sur la chaîne RMC Story. Si Vincent Lagaf’ a voulu proposer un divertissement fidèle à la version d’origine, il y a tout de même du nouveau en matière de technologie.
À l’époque, l’extraterrestre Bill était animé par un marionnettiste. Désormais, c’est un iPhone qui fait le boulot. Câblé de toute part, le comédien Gilles Vautier a constamment en face de son nez un iPhone (a priori un 13 Pro ou un 14 Pro) qui, à l’aide de la caméra TrueDepth, analyse ses expressions faciales. Les mimiques de l’acteur — qui officiait déjà il y a plus de vingt ans — sont appliquées en direct sur l’avatar de Bill.
La première du nouveau Bigdil a attiré 1,8 million de téléspectateurs, un record pour RMC Story.
Apple va modifier l'interface de ses notifications générées par Apple Intelligence pour tenter d'en clarifier l'origine. La fonction de synthèse de plusieurs notifications en une seule dans Apple Intelligence a montré les risques de confier le traitement d'une information à une IA.
À plusieurs reprises, cette fonction (que l'on peut désactiver) a généré des résumés complètement inventés par rapport aux informations originales. La BBC et le New York Times s'en sont émus puisque ce sont les notifications de leurs apps qui ont affiché des synthèses fantaisistes : annonce de la mort d'untel, de l'arrestation d'un autre, etc. Apple Intelligence se retrouve à faire circuler de fausses informations avec l'onction involontaire de ces médias.
Dans ce résumé de l'année dernière, Apple Intelligence annonçait que le premier ministre israélien avait été arrêté. Faux.
Ce ne sont pas que les sites d'informations qui sont les victimes de ces approximations, toutes les notifications d'iOS peuvent passer par ce filtre et leur contenu en ressortir manipulé.
Loin de couper temporairement cette fonction comme cela lui a été réclamé, Apple a déclaré à la BBC qu'elle travaillait sur une mise à jour :
Les fonctionnalités d'Apple Intelligence sont en version bêta et nous apportons continuellement des améliorations grâce aux retours des utilisateurs. Une mise à jour logicielle prévue dans les semaines à venir clarifiera davantage les cas où le texte affiché est un résumé fourni par Apple Intelligence. Nous encourageons les utilisateurs à signaler tout problème s'ils voient un résumé de notification inattendu.
Qu'Apple indique que les synthèses sont de son fait, est une bonne chose. Mais le nœud du problème réside d'abord dans la fausseté des informations affichées à l'utilisateur. Là, Apple ne peut que promettre de faire mieux, sans garantie d'y parvenir à chaque fois. Alors qu'en l'espèce, absolument chaque notification compte et que ces manipulations créent de nouveaux problèmes de confiance dans l'information que l'on reçoit.
Quelques jours après la disparition des iPhone Lightning sur le refurb pour cause de réglementation européenne, Apple fait entrer pour la première fois la gamme 2023, celle des iPhone 15. Aux États-Unis, l'offre s'arrête encore aux iPhone 14.
Il n'y a pour le moment que deux modèles, tous noirs, un iPhone 15 de 128 Go à 739 € et le 256 Go à 849 € (idem en Belgique et en Suisse). Habituellement les iPhone sont peu intéressants — financièrement parlant — sur le refurb, mais cette fois l'offre est plus attractive que sur le neuf, malgré des promotions.
Le refurb côté Suisse. Image iGeneration.
Chez Amazon par exemple, ces deux modèles sont vendus respectivement 819 € et 927 € (le 128 Go est même en promo à 779 € sur le coloris rose). À la Fnac, le 128 Go est à 824 € et le 256 Go à 954 €.
Tandis que cette section s'est un peu remplie, celle des iPad reconditionnés s'est vidée. Là aussi Apple a fait le ménage parmi les iPad et iPad Pro Lightning. L'iPad 10 USB-C a récemment passé une tête mais il était seul.
Environ un an après son lancement, le Qi2 fait déjà partie de plus de 1 100 produits, en immense majorité des chargeurs sans fil en tout genre. Côté smartphones, si tous les iPhone MagSafe sont devenus logiquement compatibles Qi2, c’est le calme plat dans l’univers Android. À part le (pas fameux) HMD Skyline, on ne recense aucun modèle tirant parti du standard de recharge magnétique. Mais cela devrait enfin changer en cette nouvelle année.
À l’occasion du CES 2025, le Wireless Power Consortium (WPC) promet une « accélération des appareils Android avec Qi2 », une déclaration confirmée par deux acteurs incontournables de l’industrie. « Vous pouvez vous attendre à voir des appareils Galaxy prendre en charge le Qi2 en 2025 », annonce Samsung d’un côté. « Google s’engage à soutenir la norme de charge sans fil Qi2 et à accroître son adoption dans les smartphones Android et d’autres appareils », déclare Google de l’autre.
Une batterie externe Qi2. Image iGeneration.
Cela étant, il n’est pas dit que les futurs smartphones de ces deux fabricants soient nativement compatibles avec le Qi2. D’après des fuites, le Galaxy S25 devrait faire appel à une coque magnétique pour prendre en charge pleinement le standard. C’est une possibilité inscrite dans la version 2.1 de la norme Qi et le WPC vient de révéler le label de ce genre de produit : les smartphones qui auront besoin d’une coque spéciale seront appelés « Qi2 Ready ».
Une autre nouveauté du Qi v2.1 a trait aux voitures. La charge sans fil dans les véhicules pose des défis en raison des dimensions variables des téléphones, de la position de l’utilisateur et des secousses lors de la conduite. Si le smartphone et la voiture n’ont pas tous les deux les aimants du Qi2, l’alignement avec le chargeur intégré est rarement parfait et donc la charge sans fil peu efficace. Pour résoudre ce problème, Panasonic Automotive Systems a mis au point une bobine mobile. L’idée est que la bobine responsable de la charge sans fil puisse se déplacer dans une certaine mesure afin de s’aligner automatiquement avec le smartphone. Cette innovation devrait faire ses débuts cette année.
Enfin, alors qu’Apple a posé les bases du Qi2 avec le MagSafe, Google va apporter sa pierre à l’édifice en contribuant à l’accélération de la recharge dans le futur Qi v2.2. Le WPC avait précédemment déclaré que le Qi2 devrait passer à 25 W en 2025, soit autant que le MagSafe « 2 » des iPhone 16 et du nouveau chargeur MagSafe.
LG a présenté au CES 2025 un nouveau moniteur qui a quelques points commun avec le Pro Display XDR. Comme le très onéreux produit d’Apple, l’UltraFine 6K, aussi connu sous le joli nom 32U990A, a une diagonale de 32" et une définition… 6K. Ce type de définition (6 016 x 3 384 pixels) est rare, les écrans externes ultra haute définition étant généralement 4K ou 5K, voire 8K pour quelques-uns.
LG UltraFine 6K (32U990A)
Deuxième point commun entre le Pro Display XDR et l’UltraFine 6K, le design. LG s’est inspiré du Pro Stand, l’élégant pied d’Apple qui permet de régler l’inclinaison, la hauteur et l’orientation de l’écran — on ne sait pas encore si le pied du fabricant coréen offre autant de souplesse. Pour que les deux moniteurs ne soient pas confondus, LG a arrondi la base de son pied, quand celui d’Apple est carré.
L’UltraFine 6K ne fait pas que s'inspirer de l'existant, il innove en étant le premier produit du genre à exploiter le Thunderbolt 5, la dernière norme de connexion en date qui a été récemment adoptée par certains Mac M4 également.
Pro Display XDR
En ce qui concerne l’affichage, l’écran de LG ne joue pas du tout dans la même catégorie que le Pro Display XDR. Pas de mini-LED ici, mais une dalle LCD Nano IPS Black assez classique qui gère 99,5 % de l’espace colorimétrique Adobe RGB et 98 % du DCI-P3. Ce n'est pas avec elle que l'on profitera au mieux des contenus HDR.
Il manque encore de nombreuses informations (nombre de ports, définition exacte, date de sortie…) sur ce moniteur qui vient juste d’apparaitre sur le site officiel du CES sans avoir été présenté officiellement par LG. Il faudra notamment connaitre son prix pour bien évaluer son intérêt. Et si Apple et LG ont collaboré il y a plusieurs années sur des moniteurs UltraFine s’intégrant bien à macOS, pour l’heure rien n’indique que c’est le cas pour ce nouveau modèle. Nous mettrons à jour cet article dès que nous aurons plus de renseignements.
Connexion
