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Reçu aujourd’hui — 1 août 2025MacG.co

Le Japon veut forcer Apple à ouvrir son App Store et Face ID, allant plus loin que l’UE

1 août 2025 à 07:45

Alors que l’Europe a forcé Apple à ouvrir son iPhone aux App Store alternatifs, l’une des plus grandes craintes de Cupertino était de voir la décision faire tâche d’huile. Ce cauchemar pommesque est en train de devenir réalité : le Japon suit la trace de l’Union Européenne, et prévoit même d’aller encore plus loin.

Image Apple.

Comme repéré par Japan Today, les législateurs nippons de la Japan Fair Trade Commission ont ainsi publié les guidelines de ce qui devrait entrer en vigueur au 18 décembre, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils tapent dur :

  • obligation d’ouverture de l’iPhone aux App Stores alternatifs
  • obligation de prendre en charge les plateformes de paiement concurrentes dans les apps
  • interdiction pour Apple de faire la promotion de ses propres apps sur l’App Store
  • obligation de donner le choix aux utilisateurs dans les apps par défaut
  • interdiction d’utiliser les données des utilisateurs auxquelles les développeurs tiers n’auraient pas accès

Mais ce n’est pas tout : la Japan FTC voudrait aussi forcer Apple à ouvrir l’utilisation des données biométriques, autrement dit les Face ID et autres Touch ID aux développeurs tiers. Apple se verrait ainsi obligée à ouvrir tout le matériel de ses téléphones, des caméras aux micros, en passant par les données de localisation du GPS.

Apple, bien entendu, s’oppose à cette loi. S’il lui reste encore quelques possibilités de contrer celle-ci, le législateur semble ferme, et la décision quasi inéluctable.

3 milliards d’iPhone écoulés depuis 2007 : le produit high-tech le plus vendu de l’histoire ?

1 août 2025 à 07:21

C’est incontestablement le chiffre du jour. L’air de rien, Tim Cook a annoncé que l’iPhone avait franchi le trimestre dernier un cap symbolique. Apple a écoulé plus de trois milliards des smartphones depuis sa commercialisation en 2007. La statistique a été depuis reprise sur les réseaux sociaux par Greg Joswiak, le directeur marketing d’Apple.

Résultats T3 25 : et la guerre commerciale profita à Apple !

Résultats T3 25 : et la guerre commerciale profita à Apple !

On ne l’affirmera pas avec certitude, mais c’est probablement le produit high-tech le plus vendu de l’histoire, en dépit d’un prix pourtant élevé. Rappelons que, lors de ses communications financières, Apple ne communique jamais sur le nombre d’iPhone vendus. Elle se contente juste de donner le chiffre d’affaires de ses différentes divisions.

Image : Apple

Le redressement soudain de l’iPhone, c’est d’ailleurs l’une des bonnes surprises des résultats trimestriels d’Apple publiés hier. Les ventes d’iPhone ont progressé de 13 % et sont en hausse dans le monde entier, et ce, même en Chine.

Même si cela a pu jouer un peu au début du trimestre, Tim Cook a insisté sur le fait que ce retour en forme est la conséquence directe du succès de la gamme iPhone 16 et non un rebond technique provoqué par la guerre commerciale. Pour lui, cette gamme est clairement plus populaire que sa devancière.

iOS 26, iPadOS 26, macOS 26 : les bêtas développeurs les plus populaires de l‘histoire

Lors de la traditionnelle conférence avec les analystes, le patron d’Apple a énuméré les nombreuses nouveautés présentées à la WWDC. Au passage, sans donner hélas de statistiques concrètes, il a déclaré « iOS 26, macOS 26 et iPadOS 26 sont de loin les bêtas développeurs les plus populaires que nous ayons jamais eues ». Si les développeurs peuvent utiliser ces bêtas depuis le mois de juin, on rappellera que les bêtas publiques sont sorties la semaine dernière.

Enfin, et cela risque d’être un thème qui va revenir à chaque conférence, Tim Cook a déclaré qu’Apple avançait bien dans le développement d’une version plus personnalisée de Siri, dont le lancement est toujours prévu pour l’année prochaine.

Reçu hier — 31 juillet 2025MacG.co

Résultats T3 25 : et la guerre commerciale profita à Apple !

31 juillet 2025 à 23:00

Alors qu’Apple est en pleine transition et attend des jours meilleurs en 2026, c’est le grand déclassement. Pensez donc, suite à l’annonce de ses résultats trimestriels, l’action Microsoft s’est adjugé 4% et flirte avec les 4000 milliards de capitalisations boursières. Elle est sur le point de rejoindre Nvidia, tandis qu’Apple en est assez loin avec à peine plus de 3000 milliards de dollars. L’année n’est pas fameuse pour Cupertino, qui est la seule des très grands noms de la tech à être dans le rouge avec une action en baisse de près de 15 % depuis le début de l’année. Tous sont en progression à l’exception de Tesla, mais son CEO s’est tellement surpassé pour ternir son image qu’il est impossible qu’il en soit autrement. Pour ne rien arranger, Meta et ses projets pharaoniques en matière d’IA, est en train de s’attirer les faveurs de Wall Street. C’est dans ce contexte difficile auquel il faut ajouter le contexte économique chahuté par Donald Trump qu’Apple publiait ses résultats trimestriels ce soir.

 Tigre tapi, dragon caché

Oui, mais le grand déclassement, ce n’est pas pour tout de suite. En effet, si le tableau n’était guère reluisant, Apple a déjoué tous les pronostics en annonçant des résultats bien au-dessus des attentes. Le chiffre d’affaires s’établit à 94 milliards de dollars, en hausse de 10 % sur un an. Et Tim Cook de déclarer « Apple est fier d’annoncer un chiffre d’affaires record pour un trimestre de juin, avec une croissance à deux chiffres sur l’iPhone, le Mac et les Services, ainsi que dans toutes les zones géographiques ».

Résultats Apple - Les principaux chiffres T3 24 T3 25 Evolution (%) Consensus des analystes
Chiffres d’affaires 85,78 md$ 94,036 md$ + 10 % 89,54 md$
Bénéfice par action 1,40 $ 1,57 $ + 12 % 1,35 $ à 1,43 $
Résultat net 21,44 md$ 23,43 md$ + 10 %

Le bénéfice net atteint 23,4 milliards de dollars, pour un bénéfice par action de 1,57 $ en hausse de 12 %. D’autre part, pour le trimestre écoulé, la marge brute s’élevait à 44,2 %, un chiffre qui est en ligne avec les attentes et qui reste historiquement élevé. Le conseil d’administration a déclaré un dividende de 0,26 $ par action, versé le 14 août.

Le réveil soudain de l’iPhone, le triomphe du Mac

CA des différentes divisions d’Apple T3 24 T3 25 Evolution (%)
iPhone 39,30 md$ 44,582 md$ + 13,4 %
Mac 7,010 md$ 8,046 md$ + 14,8 %
iPad 7,160 md$ 6,581 md$ - 8,1 %
Autres produits 8,1 md$ 7,40 md $ - 8,6 %
Services 24,213 md$ 27,423 md$ + 13,3 %

En matière d’actualités produits, le trimestre dernier a été très calme. Aucun nouveau produit n’a été présenté depuis le mois d’avril. Toutefois, les lancements juste avant des MacBook Air M4, Mac Studio, iPhone 16 et iPad A16 ont joué un rôle déterminant durant ce trimestre.

Avec une progression de 14 %, les ventes d’iPhone sont très supérieures aux attentes mêmes les plus optimistes. Certes, l’iPhone 16e a des arguments à faire valoir, mais il semble que ce regain de croissance soit lié à la guerre commerciale. Devant des rumeurs persistantes de hausse de prix, de nombreux consommateurs ont préféré prendre les devants et renouveler leur équipement. Précisons que Tim Cook a rejeté cet argument et a estimé que la croissance est seulement due à la qualité et à la force de l’offre. Quoi qu’il en soit, Apple a franchi un cap symbolique. Elle a écoulé plus de 3 milliards d’iPhone vendus depuis 2007.

La belle histoire se poursuit pour le Mac, qui semble enclencher un nouveau cycle de croissance. Avec la fin programmée de Windows 10 au mois d’octobre, la gamme d’ordinateurs d’Apple a une belle carte à jouer. A ce sujet, Tim Cook a sobrement déclaré que la transition vers Apple Silicon se poursuivait, précisant que le MacBook Air M4 est en tête des ventes dans de nombreux pays.

Le motif de déception est à chercher du côté de l’iPad. Le nouveau modèle d’entrée de gamme n’a pas suffi à entretenir la dynamique des précédents trimestres. Les ventes de tablettes ont chuté de 8 %, mais avec iPadOS 26 qui se profile à l’horizon, le meilleur est peut-être à venir.

Pas de surprise pour la division Services qui réalise encore un nouveau trimestre record à 27,4 milliards de dollars. À l’inverse, la division Autres Produits recule enchaine son 8e trimestre de baisse d’affilé et ne pèse plus que 7,4 milliards de dollars. Apple a cependant cherché à rassurer affirmant que la base d’utilisateurs d’Apple Watch n’avait jamais été aussi importante.

Image : Apple

Le directeur financier d’Apple, Kevan Parekh a déclaré : « Nous sommes également très heureux que notre base installée d’appareils actifs ait atteint un niveau record dans toutes les zones géographiques, grâce à un très haut niveau de satisfaction et de fidélité de nos clients. »

Goutte à goutte l’eau finit par traverser la pierre

L’activité d’Apple dans le monde (CA) T3 24 T3 25 Evolution (%)
Amérique 37,678 md$ 41,198 md$ + 9,3 %
Europe (EMEA) 21,88 md$ 24,014 md$ + 9,8 %
Chine 14,72 md$ 15,37 md$ + 4,4 %
Japon 5,097 md$ 5,78 md$ +13,4 %
Asie Pacifique 6,39 md$ 7,67 md$ + 20 %

Les dernières statistiques montraient (enfin) un sursaut du marché chinois ! Pour la première fois depuis près de deux ans, Apple relève la tête sur ce marché avec une augmentation de ses ventes de 4,4 %. C’est symbolique. Tim Cook a ajouté que le MacBook Air et le Mac mini étaient respectivement l’ordinateur portable et l’ordinateur de bureau les plus vendus en Chine. Et de manière générale, Apple attirait un nombre croissant de nouveaux clients.

Dans toutes les autres régions du monde, Apple progresse à un rythme au moins deux fois supérieur !

Tim Cook cherche à rassurer concernant l’IA

Lors de la conférence avec les analystes, Tim Cook s’est senti obligé d’évoquer l’intelligence artificielle. Il a nommé les avancements présentées à l’occasion de la WWDC, comme la traduction en temps réel.

Il a déclaré qu’Apple augmentait considérablement ses investissements dans ce domaine. Par ailleurs, il a indiqué qu’Apple avait acquis « environ » sept entreprises depuis le début de l’année, même si aucune n’était « importante en termes de montant financier ». Il a dit qu’il était ouvert à toutes les opportunités, peu importe le montant. Un grand classique dans sa communication !

Outre l’intelligence artificielle, l’autre thématique au coeur des questions chez les analystes financiers, c’était bien entendu le coût de la guerre commerciale. Sur cette période, ils ont engendré un surcoût de 800 à 900 millions de dollars. Ce chiffre pourrait atteindre 1,1 milliard de dollars sur le trimestre en cours. Pour atténuer l’impact, Apple cherche toujours à migrer une partie de sa production hors de Chine, notamment vers l’Inde et le Vietnam .

iPhone 17 : une hausse de prix est plus que probable pour les analystes

iPhone 17 : une hausse de prix est plus que probable pour les analystes

Fidèle à ses habitudes depuis la pandémie, Apple n’a pas fourni de prévisions chiffrées précises pour le trimestre en cours. La direction s’est contentée d’indications générales : la croissance devrait se poursuivre, en particulier du côté des services et de l’iPhone, dont la dynamique reste forte malgré l’attente autour de la prochaine génération. Les marges devraient rester stables, entre 44 et 45 %. C’est toutefois peut-être ce manque d’indications qui fait que hors cotation, l’action Apple ne progresse que de 2,5 %. Le bambou plie sous le vent, mais ne rompt pas

Zuckerberg avait raison : Apple décidée à suivre les traces de Meta pour les lunettes boostées à l’IA

31 juillet 2025 à 21:30

Alors que les résultats de ce trimestre sont attendus pour ce soir, une évidence s’impose dans la direction prise par Apple ces derniers mois : Zuckerberg et Meta avaient raison, et Apple suit maintenant la voie tracée par les Ray-Ban Meta, comme le rappelle 9to5Mac.

Oakley se joint à la fête, et intègre Meta. Image Meta.

Depuis le lancement des Ray-Ban Meta, il faut bien l’avouer, l’accessoire a réussi à s’imposer alors que personne ne s’y attendait. Chaque nouvelle génération se vend encore plus que la précédente, et l’offre se diversifie encore plus cette année, avec l’arrivée d’Oakley dans la boucle, même si cette dernière tout comme Ray-Ban fait partie du même groupe, la firme EssilorLuxottica.

Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances

Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances

Et Mark Zuckerberg est à fond derrière le projet, dès le début et encore maintenant, comme le prouve une partie de la discussion menée durant la conférence des investisseurs hier :

Je continue de penser que les lunettes sont et resteront encore longtemps la forme idéale pour intégrer l’IA, parce qu’elles permettent à l’IA de voir ce que vous voyez, d’entendre ce que vous entendez durant la journée, et de vous parler. [...] Je porte des lentilles de contact, et je pense que si je ne les portais pas pour corriger ma vision, j’aurais un désavantage flagrant par rapport à d’autres personnes pour appréhender le monde. Et je pense qu’à l’avenir, ceux qui n’auront pas de lunettes à IA intégrée ou une méthode pour interagir naturellement avec l’IA auront ce même désavantage par rapport aux personnes l’utilisant, que ce soit des collègues de travail ou des adversaires.

Pendant longtemps, Apple a préféré s’en remettre au long terme, pour arriver directement avec son produit final rêvé, les lunettes à réalité augmentée. En attendant, l’entreprise souhaitait y aller par petites touches, en intégrant par exemple une caméra aux Apple Watch.

Mais depuis quelques mois, elle met les bouchées doubles pour rattraper son retard par rapport à Meta : ainsi, les lunettes à IA intégrée d’Apple devraient sortir avant la fin 2026. Comme les versions de Meta, elles ne devraient pas avoir de capacités de réalité augmentée, mais intégrer l’IA maison d’Apple pour interagir avec l’utilisateur.

Le Siri 2.0 serait attendu pour le printemps 2026

Le Siri 2.0 serait attendu pour le printemps 2026

Malheureusement pour Apple, elle ne pourra pas accélérer encore plus le calendrier, ces lunettes étant tributaires des améliorations de Siri, qui comme vu précédemment, sont plus longues que prévu à venir. Apple aura pris le temps, mais en est donc venue à la conclusion que Meta avait raison.

Du code permettant d’ajuster les thermostats grâce à l’IA trouvé dans iOS 26

31 juillet 2025 à 20:30

À défaut de sortir le Siri 2.0 dont beaucoup rêvent, Apple semble quand même bien avancer dans le domaine de l’intelligence artificielle, même si c’est par petites touches. Ainsi, un développeur lié à MacRumors a fait une découverte intéressante dans le code d’iOS 26, liée à l’app Maison.

"Adaptive Temperature" hidden in iOS 26 beta Home app

Just as Maps learns your daily routes, HomeKit will soon learn your comings and goings (predicting when you’re rolling in the driveway or headed out of town for days on end) and automatically tweak your thermostat to match.… pic.twitter.com/kmGynJWUSH

— Steve Moser (@SteveMoser) July 30, 2025

iOS 26 profiterait de l’apprentissage de vos routines habituelles, que ce soit vos horaires de sortie tout comme le chemin que vous empruntez pour revenir du travail, pour ajuster de manière plus efficace la température de votre logement.

Si certaines apps de thermostats intelligents permettent déjà ce comportement, il reste basique, à savoir se rapporte à votre éloignement du domicile pour allumer ou éteindre le chauffage. La version développée par Apple serait bien plus fine, grâce à l’apprentissage de l’IA. Au vu du texte découvert, elle pourrait aussi ajuster le fonctionnement du chauffage en fonction du prix de l’électricité et du contrat utilisé (au moins aux États-Unis, où le prix varie énormément en fonction de l’offre et de la demande, contrairement à la France où les horaires sont relativement fixes).

Si le code est présent dans la bêta d’iOS 26, ce n’est pas pour autant que la fonction sera activée dès la sortie de la première version. Cependant, c’est un bon indice que l’idée est bien avancée dans les labos, et devrait sortir assez rapidement.

Un chercheur se plaint qu'Apple paye mal pour la découverte d'une faille… qui n'aurait pas dû être payée

31 juillet 2025 à 19:49

Apple a ouvert son programme de recherche de failles (ce qu'on appelle généralement du bug bounty) en 2019 et depuis, il y a un reproche assez récurrent : la firme rechigne à ouvrir les cordons de la bourse. Si Apple paye les chercheurs qui découvrent les failles en suivant les règles, elle tend en effet à ne proposer que des sommes parfois assez faibles, avec des règles plus contraignantes que celles de ses concurrents. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que nous relayons ce reproche.

Image Needpix.

Le dernier exemple en date est relayé par MacWorld. ‌Renwa a découvert une faille critique dans Safari, qui permettait d'accéder à des informations issues d'autres processus. Dans une des démonstrations, elle permet d'accéder au contenu d'un onglet ouvert sur iCloud.com, dans l'autre d'accéder à la caméra d'un Mac ou d'un appareil iOS. La faille, corrigée avec macOS 15.4 ou iOS 18.4 (et les autres itérations équivalents d'iPadOS, visionOS, etc.), est considérée comme critique selon les critères CVS, avec une note de 9,8/10.

Sur X, Renwa explique qu'Apple n'a payé que 1 000 $, une récompense qui semble assez faible pour une faille critique. Selon MacWorld, c'est assez habituel chez Apple de minimiser l'importance des failles au moment du paiement, mais un chercheur de bug (Gergely Karman) explique qu'Apple tend à ne même pas pas récompenser les chercheurs quand une faille nécessite plusieurs interactions de l'utilisateur (ce qui est le cas ici). C'est un point mis en avant sur la page dédiée du programme, et qui peut se défendre : une faille qui nécessite plusieurs interactions (plus d'un clic, en simplifiant) n'est pas nécessairement considérée comme dangereuse du point de vue d'un utilisateur. Mais d'un autre point de vue, c'est tout de même une faille qui peut être dangereuse une fois exploitée intelligemment par un malandrin. Certains, dans les réponses, pointent par ailleurs qu'Apple aurait même pu ne rien payer si la marque suivait ses règles, ce que le message publié par Renwa montre bien.

En théorie, Apple ne devait même pas le payer. Image X.

Le dock Thunderbolt 5 d'Ugreen à 270 € en promotion

31 juillet 2025 à 18:35

Avec les Mac équipés d'une puce Apple M4 Pro, M4 Max ou M3 Ultra, une nouvelle norme est prise en charge : le Thunderbolt 5. Les périphériques compatibles restent encore rares, mais Ugreen — spécialiste des accessoires — propose une station d'accueil compatible et elle est en promotion à 270 € pour le moment. Elle est affichée à 450 € en prix public chez le fabricant, mais Amazon indique que le prix habituel est de 337 €, soit une réduction de 20 %.

Le boîtier est assez complet. Image Ugreen.

Le boîtier est assez complet. Il propose une entrée Thunderbolt 5 capable de fournir 120 W, deux sorties Thunderbolt 5 capables de fournir 30 W et une troisième limitée à 15 W. Les trois permettent de brancher des écrans 8K60, mais la compatibilité réelle dépend bien évidemment des Mac : vous ne pourrez pas en relier trois sur un Mac équipé d'une puce M1 par exemple. Il intègre aussi deux prises USB-A à 5 Gb/s, deux prises USB-A à 10 Gb/s, une prise USB-C à 10 Gb/s (capable de fournir 20 W), une prise Ethernet à 2,5 Gb/s et un double lecteur de cartes compatibles UHS-II1. Enfin, on trouve aussi une sortie audio jack 3,5 mm. On peut regretter l'absence d'Ethernet à 10 Gb/s (vu sur certains modèles) ou d'un emplacement M.2 comme chez Razer, mais ce n'est pas rédhibitoire compte tenu du prix.


  1. Comme souvent, les deux emplacements SD et microSD sont partagés.  ↩︎

Les Mac Apple Silicon sous Linux pourront bientôt redémarrer

31 juillet 2025 à 17:55

Si le projet Asahi Linux offre de nombreuses fonctions et permet d'installer GNU/Linux sur un Mac Apple Silicon, il est loin d'être parfait. La prochaine version du noyau Linux, la version 6.17, va par exemple amener une fonction qui peut sembler basique : il sera possible de redémarrer un Mac basé sur une puce M1 ou M2.

Image Apple. Montage MacGeneration.

Dans les faits, Apple n'empêche pas les développeurs de proposer d'autres systèmes d'exploitation sur les Mac, mais ne donne pas non plus la documentation nécessaire. Le problème du redémarrage (et d'un arrêt propre du Mac) vient de la prise en charge du SMC (System Management Controller). C'est un composant propriétaire qui s'occupe des différents capteurs de la machine mais aussi de choses comme le démarrage ou l'arrêt. Pour éteindre correctement un Mac (ou le redémarrer), le système d'exploitation doit donc communiquer avec le SMC en passant par un protocole qui n'est visiblement pas documenté. Mais Phoronix explique qu'un développeur, Sven Peter, a trouvé une solution pour implémenter le nécessaire. Un patch pour le prochain noyau ajoute le nécessaire, et il sera donc bientôt possible de redémarrer proprement sous GNU/Linux sur un Mac.

Le Pixel 10 de Google serait Qi2 avec des aimants, à la manière du MagSafe d'Apple

31 juillet 2025 à 16:55

Si la charge sans fil est d'abord apparue dans les smartphones Android, Apple a frappé un grand coup avec le MagSafe et les iPhone 12 : les aimants qui permettent de fixer le chargeur à la structure du smartphone améliorent le côté pratique — les nombreux supports le montrent bien — mais aussi l'efficacité de la norme. Cette innovation a été standardisée avec la norme Qi2, mais peu de fabricants en profitaient. Le Pixel 10 de Google, selon des rumeurs, serait un des premiers smartphones Android majeurs à en profiter.

Un rendu d'un Pixel 10 avec un chargeur MagSafe. Image Evan Blass.

Actuellement, les modèles compatibles restent rares. HMD dispose du Skyline, mais la mise en place est perfectible, et les Pixel 9 (Google) et Galaxy S25 (Samsung) sont compatibles Qi2 (qui permet d'atteindre une puissance de 15 W) mais n'intègrent pas les aimants pour se fixer sur un support ou un chargeur Qi2 ou MagSafe.

Selon Evan Blass, généralement fiable dans le cas des smartphones Android, le Pixel 10 va donc changer ce point. Il montre un montage d'un Google Pixel 10 sur un chargeur qui ressemble à s'y méprendre à un MagSafe de chez Apple1. Google a donc probablement enfin décidé d'ajouter les aimants nécessaires, sans imposer de passer par une coque équipée de ceux-ci, comme pour le Pixel 9 ou les smartphones de Samsung. Reste à voir si Google en a aussi profité pour ajouter la compatibilité Qi2 à 25 W (Qi2.2) ou si la puissance va rester limitée à 15 W.

Le Qi2 à 25 W officialisé

Le Qi2 à 25 W officialisé


  1. Quelques modèles tiers reprennent ce format.  ↩︎

Un boîtier pour SSD M.2 en promotion, avec Thunderbolt 4 et USB-C

31 juillet 2025 à 16:13

Si vous voulez un boîtier externe pour un SSD M.2 (NVMe), il y a généralement deux solutions : les modèles classiques, qui se limitent à 10 Gb/s (environ 1 Go/s sur les Mac) et les modèles à 40 Gb/s. Un modèle Orico est pour le moment en promotion, pour 74 € au lieu de 100 € habituellement. Contrairement à d'autres, il est Thunderbolt 4 avec une compatibilité et pas USB4, mais il reste intéressant compte tenu des gains par rapport aux modèles USB 3.2.

Mise à jour : comme le note Mac13 dans les commentaires, la version argentée est même à 63 €.

Le boîtier Orico. Image Orico.

Il accepte un SSD M.2 2280 et n'est pas ventilé. La structure en aluminium devrait permettre de dissiper correctement la chaleur, mais nous vous conseillons d'installer un SSD PCIe 3.0 récent plutôt qu'un ancien modèle ou un SSD PCIe 4.0, la consommation sera plus faible. Le boîtier intègre un contrôleur Intel JHL7440, compatible Thunderbolt 4. La norme permet en pratique un débit de l'ordre de 2,8 Go/s, nettement plus que les modèles USB-C. Il est aussi compatible USB-C pour les appareils qui ne sont pas Thunderbolt (à 10 Gb/s dans ce cas). S'il n'est pas aussi rapide que les modèles USB4 (qui peuvent atteindre 3,6 Go/s environ), il est aussi moins cher, du moins quand il est en promotion comme ici.

Ollama propose une nouvelle app pour le Mac qui permet de se passer entièrement du terminal

31 juillet 2025 à 16:05

Ollama a commencé uniquement comme un outil à manipuler dans le terminal et si c’est toujours possible de télécharger puis d’interroger des grands modèles de langage par ce biais, ses concepteurs proposent désormais une app avec une interface graphique complète pour se passer des lignes des commandes. L’app existait déjà pour télécharger les modèles, mais le terminal restait jusque-là obligatoire pour interroger une intelligence artificielle générative. Ce n’est plus le cas, l’app Ollama propose une interface graphique très conventionnelle pour créer autant d’échanges que désiré avec l’IA.

Ollama en action sous macOS. Image MacGeneration.
Si on veut utiliser un modèle qui n’existe pas en local, l’app le téléchargera avant de l’exécuter localement.

Si vous avez déjà utilisé Ollama pour télécharger des modèles, ceux-ci seront immédiatement disponibles au lancement de l’app. Sinon, l’interface peut aussi servir à télécharger un grand modèle de langage sur l’ordinateur utilisé. Le téléchargement est initié dès lors que l’on fait appel au modèle et si l’on peut reprocher le manque d’informations en amont (impossible de connaître la taille des données, ni même d’avoir une idée des ressources nécessaires pour l’exécuter), on peut saluer l’intégration parfaite. Tout est fait pour simplifier l’utilisation d’Ollama, sans avoir à apprendre comment utiliser des lignes de commande, ni même comment choisir parmi les centaines de modèles proposés sur le site.

Pour les débutants, Ollama offre une solution simple et efficace. Ceux qui auront besoin d’aller plus loin devront toujours ouvrir un terminal, mais ce n’est pas très compliqué non plus de récupérer et exécuter un modèle par ce biais. L’app améliore le confort d’utilisation et permet notamment de glisser des fichiers directement dans la fenêtre, pour l’insérer à la discussion et construire des requêtes à partir de ce qu’ils contiennent. Les développeurs préviennent que la longueur du contexte, la quantité d’informations retenues par le modèle pour faire simple, devra sans doute être augmentée pour que cela fonctionne correctement. On peut le faire depuis les réglages intégrés, sachant qu’un contexte plus long demandera aussi plus de mémoire vive.

Ollama est une app entièrement gratuite et open-source. Elle nécessite macOS 11 (Big Sur) au minimum et son interface n’est pas traduite en français.

Proton Authenticator stocke gratuitement les codes 2FA

31 juillet 2025 à 15:45

Proton Authenticator (gratuit) est la nouvelle app conçue par Proton, l’entreprise suisse qui s’est faite connaître pour son service mail et qui propose aujourd’hui de nombreux services, de la synchronisation des fichiers au VPN, en passant par un gestionnaire de mots de passe. Justement, Proton Authenticator va pouvoir accompagner Proton Pass en se concentrant sur les codes de deuxième authentification, que l’on nomme aussi codes 2FA1. Ces séries de six (en général) chiffres sont générées à intervalles réguliers et sont valides uniquement pendant quelques secondes. C’est une bonne manière de sécuriser ses services en ligne, en ne dépendant plus uniquement d’un mot de passe.

Image Proton.

Comme Google Authenticator, Authy et bien d’autres apps dans la même catégorie, celle-ci mise sur la simplicité. On enregistre les codes 2FA de ses services et dès l’ouverture, on pourra voir les derniers codes pour chaque site, directement visible pour les saisir sur un autre appareil ou encore les copier d’un tap pour les coller dans le formulaire. Proton Authenticator synchronise les codes 2FA entre tous les appareils et son concepteur promet du chiffrement de bout en bout pour cela. On peut importer les données d’autres apps, effectuer des sauvegardes et protéger l’accès aux données avec la biométrie, comme Face ID sur les appareils iOS.

Pour ne rien gâcher, Proton Authenticator est gratuite et open-source, même si son code n’est pas encore distribué sur GitHub. Elle est proposée sur iOS et Android, ainsi que pour les ordinateurs, même s’il faudra un Mac avec une puce Apple Silicon pour macOS, puisque c’est la version iPad que l’on devra installer.

iOS 17 est nécessaire et l’interface est traduite en français.


  1. Au passage, Proton Pass gérait déjà les codes 2FA, la nouvelle app peut ainsi sembler redondante, même si la gestion des 2FA dans le gestionnaire de mots de passe de Proton était payante. Ses concepteurs l’ont créée pour ceux qui veulent séparer mot de passe et code 2FA, ainsi que pour ceux qui utilisent un autre gestionnaire de mots de passe.  ↩︎

Free offre la location d'un second boîtier TV pendant six mois

31 juillet 2025 à 15:20

L'accès à la télévision sur IP fourni par les opérateurs est souvent plus pratique que la diffusion hertzienne, mais cette solution a un défaut : si vous avez deux téléviseurs, vous avez besoin d'un second décodeur. Free propose pour le moment une promotion pour pallier ce défaut : certains abonnés peuvent obtenir un second boîtier gratuitement pendant six mois.

Six mois offerts.

Il s'agit du lecteur 4K de la Freebox Pop, et il est normalement loué pour 5 €/mois (c'est le prix auquel l'option sera facturée après les six mois). Univers Freebox précise que l'offre n'est visiblement pas valable si vous avez déjà un boîtier Apple TV comme second boîtier. Dans tous les cas, l'offre Multi TV est sans engagement, mais le retour du second boîtier est à votre charge. Il faut par ailleurs noter que Free indique que certaines chaînes peuvent ne pas fonctionner en Multi TV (sans précisions) et que la connexion doit être assez rapide pour transmettre deux flux simultanés, ce qui peut être un problème si vous avez encore une ligne ADSL. L'offre devrait être accessible dans votre espace client.

Les Apple Store français permettent de bénéficier du Bonus Réparation

31 juillet 2025 à 14:40

Apple annonce qu’à compter d’aujourd’hui, ses boutiques françaises peuvent permettre aux clients de bénéficier du Bonus Réparation, comme prévu. Ce dispositif mis en place par l’État français permet de réduire le prix des réparations hors garantie de plusieurs types d’appareils, dont une partie de ceux vendus par Apple. Concrètement, vous pouvez espérer une remise de 25 € lors d’une réparation éligible d’un iPhone ou iPad et même jusqu’à 50 € pour un Mac (mais rien pour l’Apple Watch). Tout sera géré directement en Apple Store, le Bonus Réparation sera déduit de la note finale et vous n’aurez ainsi pas à avancer l’argent.

Un passage au Genius Bar, ici au fond de la boutique du Val d’Europe, sera obligatoire. Image Apple.

Pour offrir cette prestation, Apple a obtenu le label QualiRépar pour ses Apple Store. C’est l’une des conditions nécessaires pour bénéficier du bonus, mais pas la seule. Il y a d’autres critères, qui seront gérés par la Pomme : lors du diagnostic initial de votre appareil et pour établir le devis, l’entreprise vérifiera si vous êtes éligible au Bonus Réparation. Le cas échéant, la somme sera automatiquement déduite de la facture, sans que vous ayez à effectuer la moindre procédure de votre côté. À noter que même si un produit est concerné, toutes les réparations ne le sont pas nécessairement : pour un ordinateur, par exemple, il faut un devis au minimum de 150 € pour bénéficier du bonus.

Vous pouvez consulter la liste de critères d’éligibilité à cette adresse, même si pour faire simple, le Bonus Réparation couvre un appareil éligible et non ses accessoires, pour les pannes matérielles hors garantie et uniquement pour des produits qui appartiennent aux particuliers. Le remplacement des batteries non accessibles par l’utilisateur, comme celles de tous les produits Apple, sont prises en charge. Ainsi, le remplacement de la batterie d’un iPhone 15 Pro facturé en temps normal 109 € ne devrait vous coûter plus que 84 € grâce au bonus.

Précisons que les annonces du jour ne concernent que les réparations effectuées en Apple Store physiques, directement au Genius Bar des boutiques. Les réparations par le biais d’internet ne sont a priori pas prises en charge dans le cadre de ce programme.

Malgré sa sécurité désastreuse, l’app Tea continue de cartonner sur l’App Store américain

31 juillet 2025 à 14:05

Tea n’est pas un nom très connu dans nos contrées, ce qui est logique puisque cette app pour iOS et Android pensée pour permettre aux femmes de donner un avis sur les hommes avec qui elles sont sorties n’est pas disponible en Europe. Elle fait beaucoup parler d’elle outre-Atlantique, et pas pour de bonnes raisons. Au-delà d’éventuelles polémiques sur son mode de fonctionnement, c’est surtout sa sécurité absolument désastreuse, sans aucun respect des règles de base dans ce domaine, qui a été révélée par une enquête menée par le site 404 Media.

Capture d’écran du site officiel de Tea. Image iGeneration.

À l’origine, ce sont des utilisateurs du forum 4chan qui ont mis la main sur une base de données publique gérée par les développeurs de Tea et qui contient des informations très personnelles sur les utilisatrices de l’app. Dans le lot, des photos, des messages privés et même des copies de documents officiels qui servent à créer un compte et qui sont théoriquement supprimées dans la foulée. Les créateurs de Tea ont confirmé la faille de sécurité auprès de 404Media en affirmant toutefois que les données avaient plus de deux ans, ce qui est faux. Le site a pu le prouver en récupérant des messages privés de moins d’une semaine.

Ces messages privés échangés entre les utilisatrices de Tea révèlent beaucoup d’informations privées, dont certaines potentiellement dangereuses avec le climat politique américain. En particulier, plusieurs échanges concernent des avortements, qui sont désormais illégaux dans plusieurs États, si bien que des femmes pourraient se retrouver poursuivies par la justice par le biais de ces fuites. Certes, seuls les identifiants sont associés aux conversations dans la base de données en accès libre, mais 404Media note que retrouver les noms des auteurs était très facile. Sans compter que de nombreux messages contiennent des noms, notamment d’hommes signalés par les utilisatrices, ce qui les ancre encore davantage dans le monde réel.

Avec ces failles majeures, plus de 70 000 images ont été récupérées et un grand nombre de conversations en théorie privées. Tea revendiquant 1,6 millions d’utilisateurs actifs, il y a probablement encore bien plus sur ses serveurs et même si on peut imaginer que des protections ont été ajoutées depuis, on ne peut pas écarter l’hypothèse d’un siphonnage de données à plus grande échelle encore. Malgré tout cela, le service n’a pas disparu des radars, bien au contraire : comme le relève John Gruber, l’app est toujours classée troisième au classement général de l’App Store américain. J’ai pu vérifier que c’était toujours le cas au moment où j’écris ces lignes.

Tea est toujours très bien classée sur l’App Store américain, ce qui trahit une popularité maintenue en dépit des défauts majeurs de sécurité relevés ces dernières semaines. Image iGeneration.

La polémique a aussi permis au service de se faire connaître car après tout, toute publicité, même mauvaise, est bonne à prendre. On imagine que de nombreuses personnes sont curieuses de voir à quoi ressemble cette app, ce qui entraîne une augmentation mécanique du nombre de téléchargements. Le blogueur s’interroge toutefois sur la présence maintenue de Tea dans les classements de l’App Store, en soulignant son absence du côté de Google Play. Le créateur d’Android n’a pas supprimé l’app et celui de l’iPhone ne devrait sans doute pas le faire, puisque ses failles relèvent de l’incompétence plutôt que de la malveillance jusqu’à preuve du contraire. En revanche, la boutique de Google ne la met plus du tout en avant et il faut chercher son nom pour la retrouver.

Pourquoi est-ce qu’Apple n’en fait pas de même sur l’App Store ? La laisser si haut dans le classement, c’est lui faire de la publicité et l’app de Tea ne le mérite certainement pas en ce moment.

iPhone 17 : une hausse de prix est plus que probable pour les analystes

31 juillet 2025 à 13:44

La face arrière des iPhone 17 pourrait ne pas être la seule nouveauté marquante de cette cuvée. Depuis quelques mois déjà, la rumeur veut que cette nouvelle fournée soit accompagnée d’une augmentation tarifaire. Cette hypothèse a été remise sur la table par l’analyste Edison Lee de Jefferies. Il table sur une hausse modérée de 50 dollars sur l’ensemble de la gamme.

Que pensez-vous du design de l

Que pensez-vous du design de l'iPhone 17 ?

Cette hypothèse n’est pas nouvelle. Au mois de mai, le Wall Street Journal (WSJ) affirmait qu’une telle hypothèse était à l’étude à Cupertino. Cette augmentation potentielle serait une conséquence directe de la guerre commerciale initiée par Donald Trump, mais les dirigeants d’Apple préfèreraient éviter de désigner ouvertement cette cause, afin de ne pas s’attirer les foudres du président américain.

Apple songerait à augmenter les prix des iPhone 17

Apple songerait à augmenter les prix des iPhone 17

C’est évidemment un sujet sensible pour la marque à la pomme qui devrait ce soir plus précisément chiffrer le coût de ces taxes douanières à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. La question qui se pose chez les observateurs est de savoir si cette hausse touchera uniquement les États-Unis ou si elle touchera le monde entier. Ce n’est sans doute pas l’option qui aura la préférence des consommateurs, mais c’est sans doute la plus probable pour financer cette affaire. À cela, histoire de compliquer un peu, il faut prendre en compte l’évolution des devises. En un an, l’euro s’est apprécié de près de 6 % par rapport à la devise américaine. La hausse pourrait donc être modérée dans la zone euro.

Greg Joswiak présentant les prix des iPhone 16 Pro. Image Apple/iGeneration

La valse des droits de douane

Alors que la guerre commerciale a débuté au mois d’avril, les dirigeants d’Apple pensaient qu’ils allaient pouvoir tranquillement cet été fixer les prix de la nouvelle gamme d’iPhone en fonction des droits de douane qui seraient plus ou moins stabilisés. Malheureusement, il n’en est rien…

Quand Donald Trump a commencé en avril à taper vigoureusement sur la Chine, Tim Cook avait alors décidé de tout miser sur l’Inde, un pays avec lequel le président américain entretenait de bonnes relations. Résultat, en l’espace de quelques mois, l’Inde est devenue le premier producteur d’iPhone pour le marché américain. La souplesse et l’efficacité de la chaine logistique d’Apple sont tout simplement incroyables.

Pour la première fois, la majorité des smartphones vendus aux États-Unis étaient produits en Inde

Pour la première fois, la majorité des smartphones vendus aux États-Unis étaient produits en Inde

Malheureusement, la ficelle était trop grosse et Donald Trump s’en est pris à Tim Cook en lui demandant d’arrêter son opération visant à étendre ses chaînes de fabrication de mobiles multifonctions en Inde. Il veut des iPhone made in USA. Pour ne rien arranger, Donald Trump a entre temps (re)découvert que son pays avait « un déficit commercial massif avec l'Inde ». Fidèle à son habitude, il a dès lors sorti le bâton et annoncé des droits de douane de 25 % qui doivent entrer en vigueur dès demain avec l’Inde.

Mais rien n’est définitif avec Donald Trump… Les relations se sont quelque peu réchauffées avec la Chine. En mai, les États-Unis avaient décidé de faire passer leurs surtaxes sur de nombreux produits chinois importés de 145 % à 30 %. Cet accord, qui devait durer 90 jours, est sur le point d’être reconduit. C’est une bonne nouvelle, car si la plupart de ses produits bénéficiaient d’une surtaxe minorée, ce n’était pas le cas de nombreux de ses accessoires (câbles, claviers, étuis…). Finalement, hausse de prix ou pas, ce que tout le monde regardera dans un peu moins de deux mois, ce sera le lieu de production des iPhone commercialisés aux États-Unis. Et on comprend mieux, dans ce tel bouzin, qu’Apple soit tenté de jouer la carte Intel. En faisant ainsi, elle pourrait faire plaisir à Donald Trump en produisant un élément clé de ses appareils et s’attirer les faveurs du président américain. Après tout, la realpolitik, cela a toujours été la devise de Tim Cook.

Et si Apple relançait Intel pour diminuer sa dépendance à TSMC

Et si Apple relançait Intel pour diminuer sa dépendance à TSMC

Les jeux Resident Evil en promotion sur l'App Store et le Mac App Store

31 juillet 2025 à 12:50

Depuis quelques années maintenant, Capcom propose les différentes itérations modernes des jeux Resident Evil sur les appareils Apple. Elles sont malheureusement uniquement disponibles sur les boutiques d'Apple, et donc généralement plus onéreuses que chez d'autres vendeurs. Mais il y a une promotion pour le moment.

Resident Evil Village. Image Capcom.

Resident Evil Village est à 10 € au lieu de 40 € habituellement (son prix sur Steam). La version iPhone et iPad (ce jeu n'est pas universel) est au même prix, en achat in-app.

Resident Evil 2, une app universelle, est à 10 € au lieu de 40 €, en achat in app. La promotion est la même pour Resident Evil 3. Resident Evil 4, plus récent, est à 20 € au lieu de 40 €. Enfin, Resident Evil 7 biohazard (le plus ancien) est à 8 € au lieu de 20 € habituellement.

Une analyse des performances de Resident Evil Village sur iPhone

Une analyse des performances de Resident Evil Village sur iPhone

Dans tous les cas, la promotion est valable jusqu'au 21 août 2025. Tous les jeux nécessitent un Mac équipé d'une puce Apple Silicon, un iPhone doté d'une puce A17 Pro ou A18 ou un iPad avec une puce M ou A17 Pro.

Les SSD PCI-Express 6.0 annoncés : jusqu'à 28 Go/s

31 juillet 2025 à 12:00

Dans le monde des SSD, la solution choisie par la majorité des constructeurs — sauf Apple, nous le verrons plus bas — pour améliorer les débits est simple : travailler avec des liens plus rapides. Après les SSD PCI-Express 3.0 (à peu près 3,5 Go/s), 4.0 (vers 7 Go/s) et 5.0 (vers 14 Go/s), les SSD PCI-Express 6.0 arrivent. Celui montré par Micron garde le nombre de lignes PCI-Express habituel (quatre) et permet donc un débit maximal en lecture de 28 Go/s.

Le nouveau SSD Micron.

Le Micron 9650 emploie de la mémoire TLC (3 bits par cellule) et la marque annonce aussi 14 Go/s en écriture (un gain plus faible qu'en lecture, les SSD PCIe 5.0 atteignent 14 Go/s en lecture et 10 à 12 Go/s en écriture), 5,5 millions d'IOPS sur la lecture aléatoire (une valeur élevée) et 900 000 en écriture. Ce premier modèle PCIe 6.0 cible le monde professionnel et sera disponible en E1.S (un format en barrettes plus grand que le M.2, 33,75 mm x 118,75 mm) et en E3.S, un format plus proche du 2,5 pouces, mais adapté aux serveurs (112 x 76 x 7,5 mm).

Le principal problème du PCI-Express 6.0 vient de sa disponibilité et de ses débits. L'augmentation de la fréquence de fonctionnement, nécessaire pour doubler le débit par ligne face au PCI-Express 5.0, pose en effet de nombreux problèmes pour l'intégration. La norme demande des circuits imprimés de grande qualité et impose des liaisons courtes entre le contrôleur (généralement placé dans le processeur) et les périphériques. Le passage au PCI-Express 5.0 avait déjà posé des soucis dans les PC à ce niveau : seules les cartes mères haut de gamme proposent du PCIe 5.0 et le simple fait d'ajouter une rallonge ou une équerre peut amener des instabilités. Le PCI-Express 7.0, montré récemment, a les mêmes soucis.

Le cas Apple

Les fabricants classiques de SSD gardent généralement le même nombre de lignes (quatre) et doublent le débit du lien, comme ici. Chez Apple, le débit du lien est fixe depuis quelques générations (du PCI-Express 4.0) mais la marque emploie plus ou moins de liens, en fonction de la capacité. Les SSD de petite capacité (256 Go) n'ont donc parfois qu'un lien (ce qui limite les débits) alors que les modèles de grande capacité (8 To) peuvent en avoir huit, ce qui améliore directement les performances. Un choix qui a des défauts, mais aussi des avantages : la consommation est généralement plus faible et l'intégration plus simple. Reste que pour atteindre les débits des futurs SSD PCIe 6.0, Apple devra tout de même probablement passer sur une technologie plus rapide car il est improbable de voir un MacBook Pro avec seize puces de mémoire flash, pour des questions liées à la taille de la carte mère. Actuellement, il est possible de s'approcher de 11 Go/s dans un MacBook Pro avec 8 To de stockage.

Astuce : désactiver pour de bon l’aperçu des liens dans Mail

31 juillet 2025 à 11:17

Mail convertit par défaut les URL que l’on colle dans un message sous la forme d’un aperçu. Cette nouveauté remonte à 2022 avec les sorties d’iOS 16 et de macOS Ventura et l’aperçu offre un petit peu de contexte en reprenant le titre de la page correspondante au lien inséré dans le courriel. Si c’est possible, le client mail d’Apple ira aussi chercher une image qui correspond au lien. Voici ce que cela donne avec un lien copié depuis MacGeneration.

Dès que je colle l’URL dans le message, Mail la convertit automatiquement en un aperçu, avec le titre de la page et même une image piochée sur le site. Image MacGeneration.

Vous n’aimez pas ces aperçus ? Il est naturellement possible de s’en débarrasser, soit au cas par cas, soit systématiquement. Commençons par la première option : en passant le curseur sur l’aperçu sur un Mac ou un iPad, ou bien en touchant l’aperçu avec un iPhone, vous verrez un petit chevron dans le coin associé à un menu contextuel. Dans ce menu, vous trouverez une option pour convertir un aperçu en lien simple ou à l’inverse, reconvertir le lien en aperçu.

L’aperçu peut être converti en un simple lien ou vice-versa, en passant par ce menu contextuel. Image MacGeneration.

Si vous n’aimez vraiment pas ces aperçus, Apple propose aussi une option pour s’en débarrasser pour de bon, comme le rappelle mon collègue Pierre. On la retrouve aussi bien sur macOS que côté iOS. Sur le Mac, c’est dans les préférences de Mail, puis dans l’onglet « Rédaction » ; sur les iPhone et iPad, c’est dans l’app Réglages, puis « Apps » et « Mail ». Dans les deux cas, l’option se nomme « Ajouter l’aperçu des liens » et si vous la décochez, vous ne verrez que des URL dans vos courriels.

Sur le Mac, on a aussi une autre option, plus radicale encore. Toujours dans les préférences de rédaction, vous pouvez aussi modifier le format de message en haut et opter pour « Format texte » au lieu du défaut qui est « Format texte enrichi ». Ce faisant, vous n’utiliserez par défaut que du texte brut dans les messages que vous rédigerez et par conséquent, les liens seront envoyés sous la forme de texte eux aussi, donc sans aperçu.

L’option « Ajouter l’aperçu des liens », ici sur un iPad sous iPadOS 26. Image MacGeneration.

Dans les deux cas, un retour aux aperçus est toujours possible si vous le souhaitez pour un courriel en particulier. Même si vous avez désactivé la création automatique, il est toujours possible de passer par le menu contextuel pour rétablir un aperçu à partir d’une URL. Et si vous avez activé le mode texte sous macOS, Mail est suffisamment malin pour vous proposer de convertir en texte enrichi le message en cours de rédaction si nécessaire. Ce sera le cas notamment si vous voulez ajouter du gras, de l’italique ou tout autre mise en forme du texte. Une fois que c’est fait, un lien pourra de nouveau être transformé en un aperçu.

Free va éteindre ses femtocell en septembre 2025

31 juillet 2025 à 10:49

Au début des années 2010, les opérateurs de téléphonie mobile avaient une solution miracle pour amener une couverture correcte chez les utilisateurs : les femtocell. Ces petits boîtiers fournis par les opérateurs permettaient de générer un réseau cellulaire local1, pour que les smartphones puissent passer des appels en 3G dans des zones qui n'étaient pas couvertes. Avec le temps, la technologie a montré ses limites et a été avantageusement remplacée par les appels Wi-Fi, qui offrent des services du même ordre sans devoir déployer du matériel dédié. Après Orange en 2021, c'est donc au tour de Free d'annoncer la fin de la technologie.

Le module femtocell de la Freebox Revolution. Image Free.

Si Orange fournissait un boîtier séparé, ce n'est pas le cas de Free : la technologie était intégrée dans les Freebox mini 4K et optionnelle dans les Freebox Revolution, à travers un emplacement interne. Selon Busyspider, Free a envoyé une lettre aux utilisateurs pour indiquer que le service allait être arrêté le 1er septembre 2025.

Free indique que la technologie employée (la 3G) est en fin de vie et a été remplacée par la 4G et la 5G. Dans la majorité des cas, les appels Wi-Fi peuvent parfaitement remplacer un boîtier femtocell, avec essentiellement une contrainte : la technologie demande un smartphone qui a moins de 10 ans, alors que les boîtiers femtocell fonctionnent avec la majorité des téléphones et smartphones 3G. Free n'indique pas ce qu'il faut faire des boîtiers, mais — rappelons-le —, ils appartiennent à l'opérateur, comme les Freebox.


  1. femto est un préfixe qui représente un millionième de milliardième d'une unité, et est souvent employé pour caractériser des choses de petite taille.  ↩︎

« J’ai failli cliquer » : la nouvelle génération d’arnaques fait tomber les défenses

31 juillet 2025 à 10:06

Ils ne font plus de fautes. Ils vous appellent par votre prénom. Et leurs SMS tombent à l’instant précis où vous attendez un colis ou un virement. Longtemps cantonnés aux marges, les fraudeurs numériques s’appliquent désormais à brouiller les lignes. Et ça marche.

La dernière en date commence presque comme un message anodin. « Bonjour, je suis passé ce matin, le colis ne rentrait pas dans la boîte aux lettres. Vous préférez un point relais ou que je repasse demain ? » Le numéro semble mobile, le ton est naturel. Et pourtant, c’est une manœuvre frauduleuse bien rodée.

Une fois la victime engagée dans l’échange, un lien lui est envoyé, qui imite à la perfection le site de Mondial Relay. Le piège, lui, reste classique : il s’agit de récolter des données personnelles, bancaires de préférence, sous prétexte de « reprogrammation » de livraison. Coût affiché : 1,99 €.

Le coût réel, lui, peut se chiffrer en milliers d’euros, voire plus si les escrocs réutilisent les informations récoltées dans une seconde vague, sous forme de faux appel bancaire.

Un scénario de plus en plus affûté

Ce qui frappe ici, ce n’est pas tant le procédé que son degré de personnalisation. Certains messages utilisent même des noms et prénoms exacts. Loin des campagnes de phishing massives des années 2010, cette nouvelle génération de fraudes s’appuie sur des données concrètes — souvent issues de courtiers d’informations, les fameux data brokers, qui agrègent à la chaîne ce que nous avons laissé traîner sur la toile.

Cette infrastructure parallèle, invisible du grand public, alimente en silence une mécanique dangereuse. Vos achats, vos formulaires, vos inscriptions — tout ce qui compose votre « vie numérique » se retrouve parfois dans les bases de ces acteurs, qui les revendent à des tiers sans que vous puissiez en suivre la trace.

Ce qu’on ne peut plus ignorer

Face à ces techniques, l’équipement classique ne suffit plus. Un antivirus ou un bloqueur d’appels ne détectera pas un SMS bien formulé. Et il ne peut rien contre l’exploitation de vos données personnelles, bien en amont du piège.

Pour répondre à cette menace en profondeur, certaines initiatives se sont structurées. C’est le cas d’Incogni, un service pensé pour agir directement auprès des courtiers de données. Une fois mandaté, Incogni se charge de réclamer la suppression de vos informations personnelles à des centaines de brokers, en s’appuyant sur le RGPD. La procédure est automatisée, documentée, et suivie dans un tableau de bord accessible.

Ce n’est pas un outil magique. Mais c’est, pour l’instant, l’un des seuls moyens concrets d’interrompre le cycle en amont. Moins vos données circulent, moins elles peuvent être utilisées à mauvais escient.

Tarifs Incogni en 2025

  • 14,48 €/mois sans engagement
  • 87,48 €/an en formule individuelle (soit 7,29 €/mois)
  • 185,88 €/an pour la formule Famille (jusqu’à 5 personnes)
  • Des options Unlimited sont également proposées à 12,99 €/mois (individuel) ou 25,49 €/mois (famille), facturées à l’année.

Accéder au site d’Incogni ↗

A la fin, ce sont toujours les éditeurs de VPN qui gagnent !

31 juillet 2025 à 09:11

À la fin, ce sont toujours les NordVPN, CyberGhost et autre Proton VPN qui gagnent. À chaque fois qu’une interdiction se fait jour, ce sont eux qui tirent les marrons du feu. Depuis que la plupart des contenus pour adultes ont été bloqués sur X au Royaume-Uni, l’utilisation de ce type d’outils a bondi. ProtonVPN note depuis une augmentation de 1 400 % du nombre d’inscriptions par heure.

Les contenus pour adultes bloqués en grande partie sur X à cause du Royaume-Uni

Les contenus pour adultes bloqués en grande partie sur X à cause du Royaume-Uni

À ce petit jeu, les Anglais font d’ailleurs mieux que les Français. Proton avait constaté dans l’Hexagone une hausse de 1000 % de ses inscriptions dans la demi-heure qui a suivi la mise en œuvre du blocage de plusieurs sites pornographiques. Proton VPN n’est pas un cas isolé : d’autres sociétés comme AdGuard VPN ont révélé que leur base d’abonnés avait considérablement augmenté ces derniers jours au Royaume-Uni. Sur l’App Store, les apps de VPN étaient également en tête des téléchargements.

Dans leurs agendas, les éditeurs de VPN ont dû souligner la date du 10 décembre. C’est à cette date en théorie que l’accès à plusieurs sites, dont TikTok, YouTube, Instagram, Facebook, X ou Snapchat, sera interdit aux moins de 16 ans en Australie.

L’Australie inclut YouTube dans les sites interdits aux moins de 16 ans

L’Australie inclut YouTube dans les sites interdits aux moins de 16 ans

Une chose est certaine, après avoir longtemps été un espace libre, Internet est toujours plus régulé et cadenassé. Le succès des VPN semble toutefois agacer les politiques. Au Royaume-Uni, le secrétaire d’État britannique à la Science, Peter Kyle, a déclaré que le gouvernement allait suivre de très près l’usage qui était fait des VPN, tout en assurant en même temps, qu’il n’y avait aucun projet d’interdiction des VPN dans les tuyaux.

En attendant, plutôt que de faire la fortune des services de VPN, quitte à mettre des restrictions en place, il serait intéressant que les principaux acteurs de la tech se réunissent et proposent une solution sûre et simple d’utilisation. Toutefois, sur ce sujet comme bien d’autres, les avis s’opposent et tout le monde se refile la patate chaude.

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