Amazon fait une bonne réduction sur une configuration du nouvel iMac M4 sorti en novembre. Le modèle de milieu de gamme avec l'option de l'écran nano-texturé (pour atténuer grandement les reflets) est vendu 1 715 €. C'est 284 € de moins que sur l'Apple Store. Il est doté de 16 Go de RAM et de 256 Go de SSD (ce qui peut s'avérer court). Il n'y a que la version en finition argent à ce prix.
Image Apple.
L'iMac de milieu de gamme est mieux équipé en ports que le modèle en dessous puisqu'il a l'Ethernet et quatre ports Thunderbolt 4 au lieu de 2. Sa déclinaison de M4 est un cran plus rapide que celle de l'entrée de gamme. En outre son clavier dispose du bouton Touch ID avec son capteur d'empreinte.
Cette version de l'iMac a apporté une meilleure webcam et des claviers et souris rechargeables par USB-C au lieu du Lightning. Quant au processeur M4, il est tout simplement puissant pour cette machine.
Hyperion Entertainment vient de mettre à jour un système d'exploitation antédiluvien : AmigaOS passe en version 3.2.3. Cette version succède à la version 3.2.2 de 2023 et c'est surtout un descendant direct de l'AmigaOS 3.x des années 90. La mise à jour elle-même peut étonner, mais ce n'est pas une nouveauté : Hyperion Entertainment dispose des droits de la branche 3.1 d'AmigaOS et elle met à jour de façon régulière le système d'exploitation pour les quelques aficionados des machines de Commodore.
AmigaOS 3.2, la branche originale.
Mais le point intéressant, c'est qu'il existe d'autres branches d'AmigaOS. Attention, c'est un peu compliqué. Les versions 3.1.x et 3.2.x, portées par Hyperion, dérivent donc du code source de la version développée par Commodore. Pour la comparaison, il faut imaginer (par exemple) une faillite d'Apple dans les années 90 et une société qui continuerait à développer le System 7, plus de trente ans plus tard.
AmigaOS 3.5, 3.9, 4.0 et 4.1, plus anciens
Ensuite, comme le rappelle Next, il y a les branches 3.5 et 3.9. Ces deux versions sont sorties à la fin du siècle dernier et dérivent de la version 3.1 de Commodore (vous suivez ?). La société allemande Haage & Partner (l'Amiga avait beaucoup de succès outre-Rhin) avait obtenu le nécessaire pour le développer sous licence de la part des ayants droit de Commodore à l'époque. Cette branche, abandonnée depuis, est donc plus ancienne que l'AmigaOS 3.2.3 qui vient d'être annoncé, et elle ne fonctionne pas sur tous les modèles. Les Amiga — comme les Macintosh des années 80 — reposent sur des processeurs de la famille 68000 et si AmigaOS 3.2.x prend encore en charge le 68000 original, ce n'est pas le cas d'AmigaOS 3.5 et 3.9, qui nécessitent un 68020.
La dernière branche officielle est AmigaOS 4.0 et 4.1, eux aussi développés par Hyperion. Cette branche est différente des deux autres, car elle nécessite un Amiga équipé d'une puce PowerPC. En effet, dans les années 90 et 2000, les tentatives d'évolution des Amiga sont passées par le processeur 68060 (qu'Apple n'a jamais employé) mais aussi par des puces PowerPC, comme les Mac. AmigaOS 4.x est donc une version nativement compatible avec les PowerPC, qui abandonne la compatibilité 68000. En parallèle de ces versions, il existe aussi des systèmes d'exploitation compatibles, qui implémentent les API d'AmigaOS,et les deux plus connus sont AROS (qui est open source et fonctionne sur de nombreuses architectures) et MorphOS. Ce dernier est un système compatible fermé, qui nécessite un ordinateur à base de PowerPC. Il peut s'agir d'un Mac mais il en existe d'autres.
Notons enfin qu'Hyperion propose une version adaptée du Kickstart, en version 3.2.3. le Kickstart peut être vu comme l'équivalent (encore une fois) de la ROM des anciens Macintosh. Cette puce de ROM contient une partie d'AmigaOS, ce qui améliore les performances dans certains cas. Si vous avez une ROM Kickstart d'une ancienne version avec une version moderne d'AmigaOS, le système d'exploitation doit copier une partie des données en RAM pour les patcher, et donc une ROM Kickstart à jour réduit l'empreinte mémoire du système.
Enfin, attention : AmigaOS 3.2 est un système payant, vendu généralement une quarantaine d'euros. Votre vieille Amiga mérite bien ça.
Les caméras conçues par Reolink sont les premières à recevoir la certification Works with Home Assistant. Lancée l’an dernier, elle identifie des produits qui fonctionnent parfaitement avec la domotique open-source et surtout qu’ils respectent quelques-uns de ses principes fondamentaux, à commencer par un fonctionnement entièrement en local. C’est bien le cas pour les produits Reolink, qui peuvent être associés aux serveurs du fabricant, mais qui favorisent par défaut un fonctionnement local, pour le stockage et même l’analyse des images.
La Duo 3 PoE de Reolink sur le mur de ma maison bretonne (d’où les escargots) est désormais certifiée pour fonctionner parfaitement avec Home Assistant. Image iGeneration.
Même si tous les produits conçus par Reolink fonctionneront avec Home Assistant, seule une petite partie de son énorme catalogue est certifiée. Cela concerne notamment ses deux sonnettes vidéos, en Wi-Fi (130 €) comme en Ethernet PoE (116 €), ainsi que le Home Hub (100 €). Cet enregistreur réseau peut gérer jusqu’à huit caméras pour stocker leurs enregistrements et il fait aussi office d’alarme.
Voici les caméras « classiques » qui sont certifiées à ce jour :
Argus Track (130 €) : caméra 4K connectée Wi-Fi avec deux objectifs (grand-angle et zoom) avec motorisation et projecteur ;
Duo 3 PoE (200 €) : caméra 4K Ethernet composée de deux objectifs pour une vision panoramique (180°) et projecteurs ;
TrackMix PoE (200 €) : caméra 4K Ethernet avec deux objectifs (grand angle et zoom) avec motorisation et projecteur ;
RLC-823S2 (370 €) : caméra 4K Ethernet avec un objectif associé à zoom optique, un projecteur et un moteur ;
RLC-1224A (120 €) : caméra 4K Ethernet au format tour, avec un objectif standard et un projecteur.
D’autres produits conçus par Reolink devraient rejoindre le programme au fil du temps, tandis que toutes celles actuellement en circulation continueront de fonctionner grâce à l’intégration officielle. Celle-ci est gérée par un utilisateur et non le fabricant, ce qui est courant dans l’univers Home Assistant, même si la certification assure que le constructeur est non seulement d’accord, il pourra même donner un coup de main.
La caméra Duo 3 PoE vue depuis Home Assistant. On ne le voit pas sur la capture d’écran, mais tous les paramètres pour la détection intelligente sont accessibles par ce biais. Image MacGeneration.
Les produits Reolink ne sont pas directement compatibles avec l’app Maison d’Apple, même si on peut les y ajouter avec Scrypted… ou par le biais de Home Assistant bien sûr, puisque le système de domotique peut faire office de pont HomeKit pour tous ses accessoires. Ces appareils sont aussi compatibles avec tous les systèmes qui gèrent les caméras réseau, grâce aux standards ONVIF et RTSP.
Soyons honnêtes : la plupart des services qui promettent de « vous rendre le contrôle de vos données » le font à moitié. Parce que l’essentiel, aujourd’hui, n’est pas seulement d’être effacé des courtiers en données bien identifiés (même si c’est un excellent début), mais de pouvoir agir contre n’importe quel site qui publie vos informations personnelles sans votre consentement.
Nom, adresse, numéro de téléphone, profil professionnel... Ce patchwork numérique qui vous suit et vous trahit, parfois même à votre insu.
Avec son nouvel abonnement Unlimited, lancé ce lundi 7 avril, Incogni passe un cap décisif — et pourrait bien devenir la référence incontournable du secteur.
Supprimer ses données, mais partout
Jusqu’ici, Incogni brillait déjà par son efficacité à contacter les courtiers en données, ces boîtes grises qui revendent vos infos à qui veut bien payer. En quelques clics, le service engageait à votre place des dizaines de demandes légales de suppression, avec des résultats concrets. Simple, automatique, légal.
Mais voilà que le plan Unlimited élargit massivement le champ d’action : désormais, les abonnés peuvent pointer du doigt n’importe quel site (hors réseaux sociaux, registres gouvernementaux, blogs et forums) qui expose leurs données personnelles. Le tout via une interface aussi limpide que redoutable, et géré ensuite par les agents Incogni eux-mêmes, sans que vous n’ayez à lever le petit doigt.
Vous tombez sur un site obscur qui liste votre adresse pro ? Une plateforme douteuse qui a recopié votre profil LinkedIn ? Un agrégateur de CVs qui vous avait échappé ? Vous l’indiquez à Incogni. Et ils s’en occupent. Ce niveau de contrôle, jusqu’ici, n’existait tout simplement pas ailleurs. C’est ce qui fait toute la différence de ce nouveau plan.
Combien ça coûte ?
Avec l’arrivée de cette nouveauté, Incogni ajuste aussi légèrement ses tarifs. À partir du 7 avril, l’abonnement annuel passe à 7,29 € par mois (facturé en une fois), tandis que la formule mensuelle reste à 12,99 €, sans engagement.
Un tarif qui reste très compétitif si l’on considère :
la couverture du service (plus de 180 courtiers de données pris en charge par défaut),
la prise en main ultra-intuitive (quelques clics pour lancer le processus),
et maintenant, la possibilité d’agir contre des sites tiers ciblés, avec un accompagnement humain à la clé.
Et contrairement à d’autres acteurs du marché, Incogni ne fait pas dans le blabla : ici, chaque demande est réellement envoyée, suivie, et documentée. Le tout dans le respect du RGPD, bien sûr.
Une ère post-« j’efface mes cookies »
Le plan Unlimited ne change pas seulement la vie de ceux qui veulent disparaître du web. Il rebat aussi les cartes du secteur tout entier. Car jusqu’ici, les outils de privacy se contentaient souvent de ce que les API et les registres voulaient bien leur donner. Avec cette nouvelle approche proactive, Incogni redonne l’avantage aux individus. Enfin.
Et soyons clairs : on n’attendait pas vraiment d’Incogni qu’il révolutionne son propre modèle. C’est pourtant exactement ce qui se passe ici.
À l’heure où vos données sont une monnaie d’échange aussi banale que votre carte de fidélité, ne rien faire revient à dire « je suis d’accord ». Avec Incogni, on passe de la résignation au réflexe.
Strava vient de se payer Runna, une autre application dédiée aux amateurs de sport, spécialisée dans la course à pied. Runna est une application britannique surtout connue pour ses mécanismes d'entraînement : elle propose un système de coach assisté par IA, capable de personnaliser les objectifs en fonction de vos performances et vos objectifs. L'achat par Strava ne devrait par ailleurs rien changer pour les utilisateurs de Runna à court terme. C'est un investissement intéressant pour Strava, car l'app est un peu plus généraliste et Runna devrait donc combler certaines de ses faiblesses.
Le logo de Runna dans une carte Strava.
Il faut noter que Runna dépend déjà en partie de Strava, car l'app utilise les API de Strava, et que les deux applications reposent sur un abonnement. Runna est facturé 20 $/mois (ou 120 $/an), alors que les fonctions payantes de Strava valent 10 €/mois (ou 60 € à l'année). Il est évidemment possible d'imaginer que les deux fusionneront à moyen terme, même si le CEO de Runna indique que rien ne change pour le moment. Une des forces de Runna vient aussi de son intégration, c'est par exemple une des rares applications capables de profiter du capteur de fréquence cardiaque des récents Powerbeats Pro 2. Notons enfin que les modalités de la transaction (comme le prix d'achat) n'ont pas été dévoilées.
Même si la vague attendue des PC sous Windows avec une puce ARM n'a pas déferlé, Qualcomm continue à travailler sur ses puces Snapdragon X. Une rumeur issue d'un blogueur chinois indique que la seconde génération — qui portera le nom Snapdragon X 2 selon la nomenclature de Qualcomm — devrait offrir un gain de performances de l'ordre de 20 % (18 à 22 %).
C'est une valeur dans la moyenne des puces modernes, qui atteignent généralement cette valeur dans un cas bien choisi (par exemple si le test se base sur les unités améliorées de façon significative). Il indique aussi que la fréquence devrait atteindre 4,4 GHz, une valeur plus élevée que celle des variantes actuelles. Si 4,4 GHz est la fréquence de base, une grande partie du gain proviendrait de cette fréquence : elle est de 3,8 GHz au mieux actuellement, et le passage à 4,4 GHz amène mécaniquement environ 15 % de gain. Si c'est la fréquence maximale de la puce (le Turbo), le gain proviendrait par contre d'optimisations : le Snapdragon X Elite le plus rapide atteint 4,3 GHz en pointe et 4,4 GHz serait donc une montée en fréquence faible (environ 2,5 %).
Qualcomm va pouvoir remplacer le 1 par un 2.
Dans les deux cas, il ne faut pas oublier que la partie CPU n'est pas le principal problème des Snapdragon X. Le cœur Oryon issu des travaux de Nuvia est convaincant dès sa première révision, avec des performances du même ordre que les puces M2 ou les puces x86 du même segment. Par contre, la partie GPU demeure assez faible et les problèmes liés à la partie logicielle (Windows 11 ARM) bien présents.
Notons enfin que les Snapdragon X2 devraient (enfin) avoir de la concurrence : le contrat d'exclusivité entre Microsoft et Qualcomm se termine officieusement cette année et Nvidia et Mediatek devraient entrer dans la danse pour — peut-être — enfin démocratiser les PC sous Windows ARM.
B&You réduit encore le prix de son forfait avec 200 Go de 5G, mais uniquement pour ceux qui sont également abonnés à la fibre optique avec l’offre B&You Pure fibre. Si c’est votre cas, alors ce généreux forfait mobile sera facturé 6,99 € par mois seulement, c’est 3 € de moins que le prix de base en ce moment pour les nouveaux abonnés et indéniablement une des meilleures affaires pour qui a besoin d’un gros volume de données mobiles.
Image B&You.
En tout, Bouygues Telecom demande 30,98 € par mois pour les connexions à internet mobile et fixe. Côté forfait mobile, outre les 200 Go de données en 5G, vous aurez les appels et SMS/MMS illimités en France métropolitaine, c’est classique, ainsi que 30 Go de data par mois depuis l’Union européenne et les DOM. Côté internet fixe, l’offre Pure fibre propose des débits très importants avec 8 Gbit/s en téléchargement et 1 Gbit/s en envoi de données, une box Wi-Fi 6E et c’est tout, il n’y a pas d’offre de télévision. Ce qui n’est pas un problème si vous possédez une Apple TV, ce ne sont pas les options qui manquent en direct.
Précisons que la promotion ne vaut que pour les nouveaux clients, tant en mobile qu’en fixe, puisqu’elle ne sera appliquée que lors de la souscription simultanée aux deux offres. La remise sur le forfait mobile sera active tant que vous resterez abonné à la fibre optique, sinon le prix reviendra à 9,99 € par mois.
Synology a annoncé, uniquement sur son site allemand bizarrement, un changement de politique pour ses futurs NAS de la gamme « 25+ » attendus dans le courant de l’année. Ces nouveaux produits exigeront un disque dur vendu ou certifié par Synology pour fonctionner correctement. Si vous insérez un support de stockage d’une autre marque et qui n’a pas reçu la certification exigée par le fabricant, vous perdrez une partie des fonctionnalités, dont le suivi de l’état des disques durs (SMART) qui sera réservé aux modèles pris en charge officiellement.
Le successeur de ce DS723+ n’acceptera plus n’importe quel disque dur, comme c’était le cas jusque-là. Image MacGeneration.
Cette politique est nouvelle dans la gamme « grand public », même si Synology l’avait déjà mise en œuvre dans certains modèles professionnels. Contrairement à ces derniers qui n’acceptent que les modèles maison, les nouveaux NAS toléreront des disques durs certifiés par le fabricant, dont la liste n’est pas encore connue. Quoi qu’il en soit, c’est une limitation importante des possibilités offertes aux utilisateurs, qui devront se passer d’une partie des fonctionnalités ou accepter de rester sur les disques durs officiels. Si les tarifs restent raisonnables face à la concurrence (environ 105 € pour 2 To, contre 103 € pour un WD Red de même capacité par exemple), cela reste un bridage logiciel sur un marché qui était jusque-là totalement libre.
Synology précise bien que le changement ne concerne que les nouveaux modèles attendus dans les prochains mois, les NAS actuels continueront d’accepter n’importe quel disque dur sans discuter. Autre concession, les disques durs utilisés dans un ancien NAS de la marque et transférés dans les dernières générations seront acceptés sans problème et offriront toutes les fonctions. Ce n’est qu’en partant de disques durs vierges insérés dans un nouveau NAS que la limitation interviendra. À noter que les SSD semblent épargnés par cette nouvelle politique pour le moment.
En contrepartie, Synology promet une nouveauté sur cette gamme de NAS : à condition d’utiliser des disques dur approuvés, on pourra activer la déduplication à l’échelle du volume, une technique avancée qui permet de récupérer de l’espace libre en supprimant les copies identiques des fichiers. Est-ce que ce sera suffisant pour faire passer la pilule ? Synology semble un petit peu à la traine depuis quelques années face à des concurrents plus réactifs, à l’image de la connectique réseau qui est encore en Ethernet gigabit sur la génération 2024. Certes, cela devrait enfin changer en 2025 avec la généralisation du 2.5G, mais cela fait longtemps que les autres constructeurs y étaient passés et on peut toujours utiliser n’importe quel disque dur dans leurs produits.
Tout juste une semaine après le lancement de ses nouvelles offres en fibre optique, Orange ajuste déjà l’une des formules avec deux changements. La « Série Spéciale Livebox Fibre » est désormais affichée à 29,99 € par mois, c’est 10 € de moins que lors de la commercialisation initiale. En contrepartie, elle perd la Livebox S au profit d’une Livebox 6, qui avait disparu de la gamme et qui signe ainsi son retour par le biais de cette offre ajustée.
Les trois offres de base en fibre optique chez Orange. Capture site Orange, image MacGeneration.
L’ajustement de prix est forcément bienvenu, d’autant que contrairement à toutes les autres formules, le prix de cette série spéciale n’évolue pas après la première année. De fait, si la Livebox Fibre est au même tarif les 12 premiers mois, elle devient plus chère au-delà (et pas qu’un peu : 42,99 € par mois), redonnant l’avantage à la série spéciale. Entre les deux, il y a deux différences : l’offre standard est associée à une Livebox S au lieu de la 6 et ses débits sont plus élevés, avec 2 Gbit/s en téléchargement et 800 Mbit/s en envoi, contre respectivement 1 Gbit/s et 700 Mbit/s sur la série spéciale.
Perdrez-vous au change en ayant une Livebox 6 au lieu de la S ? En théorie oui, puisque le modèle de sixième génération était limité au Wi-Fi 6E quand la nouvelle version passe au Wi-Fi 7. En pratique, ce n’est pas sûr étant donné que les nouvelles Livebox abandonnent la bande de fréquence des 6 GHz, avec des résultats mitigés. Au minimum, on peut souligner que ce n’est pas un inconvénient majeur de la formule moins chère.
Reste maintenant à revoir la « Série Spéciale Just Livebox Fibre » qui n’avait pas déjà beaucoup de sens avant et qui en a encore moins avec cette baisse de prix. Elle est moins chère pendant 6 mois à 19,99 €, certes, mais passe ensuite à 33,99 €, soit plus que la série spéciale tout en offrant nettement moins avec sa Livebox 5 désormais désuète et surtout sans télévision incluse.
Vous aviez oublié l’existence d’Apple Fitness+, le service de fitness d’Apple ? Ce n’est pas le cas d’un entrepreneur brestois, qui réclame 600 000 € à la Pomme dans une affaire de propriété intellectuelle, rapporte L’Informé.
Apple Fitness+. Image Apple.
Loïc Pajot dirige depuis 2011 un complexe sportif nommé « Fitness Plus » qui dispense des cours de sport en présentiel, mais aussi en ligne sur le site Fitnessplus.fr. Apple s’est lancée sur ce créneau fin 2020 avec Apple Fitness+, un service permettant de suivre des programmes d’entraînement par le biais d’une application. Après plusieurs mises en demeure restées vaines, l’entrepreneur a attaqué en justice Apple, à qui il reproche d’avoir copié la marque de sa salle de sport. Les trois appellations ciblées sont « Apple Fitness+ », « Fitness+ » et « Fitness+ ».
Le gérant réclame 300 000 € au titre de contrefaçon ainsi que 300 000 € supplémentaires pour concurrence déloyale. « Cette action n’a pas été initiée pour récupérer de l’argent auprès d’Apple. Le seul objectif est que cela cesse, qu’on ne puisse pas se permettre, en tant que multinationale, d’arriver, d’accoler son nom commercial à une marque antérieure qui est dûment exploitée, et de dire "désolé, tchao, allez-vous en !" », a soutenu son avocat lors d’une audience le 17 avril au tribunal judiciaire de Paris.
En face, l’avocat d’Apple a affirmé qu’il était tout à fait classique d’associer une marque étendard à des termes très usuels. Et de souligner qu’Apple n’a pas fait opposition à la nouvelle marque « Fitness Plus » sur fond bleu déposée par le dirigeant de la salle de sport en décembre 2022 parce que « cette marque n’était pas distinctive, elle n’intéresse personne ».
L’avocat de Cupertino a également réfuté tout signe de confusion, car la marque Apple est mondialement connue. De plus, il a fait valoir que « ce service n’est pas accessible si facilement. Il faut un appareil Apple, télécharger l’application Forme en France ou Fitness+ à l’étranger, puis s’abonner. » Un argument pas tout à fait exact, car l’application Forme, qui héberge Fitness+, est préinstallée sur les appareils Apple.
Apple a fait une petite annonce un peu étonnante dans son rapport environnemental de 2025 : les iPhone et iPad de démonstration dans les Apple Store américains vont activer la fonction Clean Energy Charging d'iOS. C'est étonnant pour une raison simple : par défaut, elle est activée automatiquement sur les iPhone configurés aux États-Unis, sauf (visiblement) sur les appareils de démonstration.
La fonction sur un iPhone 15. Image Apple.
Cette fonction apparue avec iOS 16.1 sert à activer la charge des appareils iOS quand le réseau électrique produit de l'énergie bas carbone (éolien, solaire, hydro-électrique, nucléaire, etc.). Elle n'est disponible qu'aux États-Unis et dépend en partie des fournisseurs d'électricité. Dans sa page de support, Apple explique que la localisation doit être active, pour permettre de déterminer le fournisseur, et qu'une notification apparaît quand l'iPhone stoppe sa charge en attendant le meilleur moment, avec la possibilité de la forcer en cas de besoin.
Dans le cas précis des Apple Store, MacRumors explique que la charge se déclenchera tout de même automatiquement si la batterie descend sous les 50 %.
La politique commerciale de Donald Trump commence à avoir un certain impact sur l’économie réelle. Si cette enchère sur les droits de douane avait quelque chose d’assez théorique, l’industrie des semi-conducteurs commence à en pâtir, pénalisée à la fois par des coûts plus élevés que prévu et un cadre réglementaire mouvant.
Le cours de l’action Nvidia a perdu hier près de 7% après avoir provisionné une charge de 5,5 milliards de dollars relatifs au marché chinois. La Maison-Blanche a fait savoir à la firme de Jensen Huang qu’elle devait désormais obtenir une licence pour exporter les puces H20 vers la Chine, et ce, pour une « durée indéterminée ». Cette puce utilisée dans le domaine de l’intelligence artificielle était pourtant une puce spécialement conçue pour le marché chinois, en accord avec la précédente administration.
La carte H100 de Nvidia. Image Nvidia.
Il s’agit d’une version dégradée de la H100. Cette dernière est dotée de 144 SM (Streaming Multiprocessor) au maximum, adossés à 80 Go de mémoire à 3,35 TB/s de vitesse de transfert, lui permettant le score phénoménal de 1 979 TFLOPS sur le test FP16 Tensor Core. La H20, elle, a certes 96 Go de mémoire pour une vitesse de 4 TB/s, mais est drastiquement limitée à 78 SM. De quoi faire tomber son score à un « simple » 148 TFLOPS, soit même pas le dixième de la version débridée.
Une telle rumeur circulait depuis des semaines, ce qui a permis à l’industrie chinoise d’anticiper et de faire le plein de cartes H20. Quoi qu’il en soit, il y aura un manque à gagner qui ne sera pas négligeable pour Nvidia.
Dans le même temps, son concurrent AMD a fait une annonce similaire et estime que ces nouveaux contrôles à l’exportation pourraient lui faire perdre 800 millions de dollars. Autre preuve que l’industrie des semi-conducteurs ne se porte pas bien, ASML a publié des résultats moins bons qu’anticipés et pointe l’effet des barrières douanières qui impactent la demande.
Les résultats d’ASML sont très intéressants à suivre, car cette entreprise néerlandaise est spécialisée dans la fabrication de machines de photolithographie utilisées pour la production de semi-conducteurs. Cela donne par conséquent une idée de l’état de cette industrie.
Image : Coros
De son côté, le consommateur américain a déjà pu en mesurer les premiers effets sur Amazon avec de nombreux produits importés de Chine. Bien connue des utilisateurs d’iPhone et de Mac, la marque Anker avait appliqué en moyenne une hausse de 18 % sur plus de 127 produits. Bien connu des coureurs, le fabricant de montres Coros a tout simplement disparu des étagères d’Amazon US. Tout ceci ne fait sans doute que commencer…
Il ne sera bientôt plus possible d’attribuer une mauvaise note à un établissement scolaire sur Google Maps. L’entreprise a confirmé à l’AFP qu’elle allait bloquer les avis et notes données aux « établissements d’enseignement général » à partir de la fin du mois. L’objectif assumé est de diminuer le nombre d’avis infondés. La mesure va être mise en place dans le monde entier.
« Cette décision est due à la présence récurrente de contributions hors sujet, nuisibles et contraires à nos politiques », a précisé un porte parole. Il n’est en effet pas très difficile de trouver des commentaires négatifs sur la fiche d’une école. « Une prison plutôt luxueuse », « Pire college du rhone [sic] » ou « nul » sont autant d’avis que l’on peut trouver en prenant au hasard quelques établissements de Lyon. Les notes et avis déjà attribués seront supprimés, ce qui réjouit le ministère de l’Éducation.
Cette demande, à l’initiative du ministère, vise à protéger l’institution et les personnels de l’éducation nationale. En effet, nombre de ces avis pouvaient servir de tribune pour différentes revendications d’intérêt sans possibilité de contradictoire ou de réponse.
La nouvelle a également été bien accueillie par plusieurs syndicats d’enseignants. Ceux-ci dénonçaient que ces espaces de notations soient devenus des lieux de défouloir, pour les élèves comme pour certains parents. Le déploiement de ce changement devrait prendre plusieurs semaines. Plans est moins touché par ce souci étant donné qu’il n’affiche pas d’avis, ou alors ceux de la plateforme Yelp, bien moins prisée des européens.
Quand on parle carte mémoire, on pense souvent à des marques comme SanDisk ou Samsung. Le géant du e-commerce propose une large gamme de produits à des prix intéressants via sa gamme Amazon Basic. Dans ce cadre, Amazon propose aujourd’hui une carte Micro SD 256 GB avec adaptateur au prix de 21,26 €.
Le fabricant annonce des taux de transfert allant jusqu’à 200 Mo/s en lecture et 150 Mo/s en écriture, des vitesses largement suffisantes pour l’enregistrement vidéo en 4K, la prise de vues en rafale ou le transfert rapide de fichiers lourds. La carte est certifiée U3 et V30, ce qui garantit une bande passante minimale soutenue, particulièrement utile pour les usages photo/vidéo exigeants.
Les cartes microSD sont utilisées entre autres sur la Nintendo Switch, les dashcams, les drones DJI, ou encore sur de nombreux appareils reflex. Avec son adaptateur, vous pourrez bien entendu l’utiliser sur votre Mac.
Amazon précise également que sa carte est conçue pour résister aux températures extrêmes, aux chocs, à l’eau et aux rayons X, ce qui la rend adaptée aux environnements contraignants — en voyage, en montagne ou dans un drone en vol par exemple.
Les nouveautés dans Mail sont toujours attendues car le logiciel fait partie des murs sur macOS et tout ce qui peut concourir à l'améliorer est le bienvenu.
La nouvelle fonction de catégorisation des e-mails, disponible avec macOS 15.4 et iOS 18.4, entre… dans cette catégorie. Au vu des premières réactions toutefois, et des nombreux articles qui expliquent comment la désactiver, on peut se demander si Apple n'a pas manqué son objectif.
Les bulles des catégories. Image MacGeneration.
La fonction est conçue pour aider à trier et catégoriser automatiquement les courriels reçus dans 4 grandes sections — Principale, Transactions, Alertes et Publicités — comme le font d'autres services ou logiciels. Notre expérience — qui n'est peut-être pas représentative ! — est très mitigée, avec des tris assez peu pertinents (un même type de courrier, par exemple les communiqués de presse qu'on reçoit en grand nombre — va être souvent rangé dans 2 catégories différentes). Il faut donc sauter d'une catégorie à l'autre pour tout passer en revue ou désigner manuellement la catégorie dans laquelle ranger un courriel qui s'est égaré en prévision de la réception des prochains.
Mais à ce compte, autant garder la présentation classique par liste. Apple a bien fait quelques aménagements avec la première bêta du 15.5 et du 18.5, elle continue avec leur seconde bêta, mais cela reste au niveau de l'interface.
Vous qui avez installé macOS 15.4 et iOS 18.4, utilisez-vous les catégories dans Mail ?
Apple a publié deux publicités plutôt amusantes pour ses Mac portables. « Bronzed » met en avant l’écran nano-texturé proposé en option sur les MacBook Pro qui permet de bronzer travailler en plein soleil sans être gêné par les reflets sur la dalle. « Unplugged » insiste sur l’autonomie exceptionnelle des portables pommés, qui permet de travailler une journée1 entière même si on a oublié son chargeur dans le métro.
Mais probablement pas une journée entière en plein soleil… ↩︎
Les mises à jour 18.4.1, 15.4.1 et 2.4.1 distribuées hier soir pour tous les produits d'Apple (du Mac au Vision Pro) contiennent des correctifs de sécurité, comme indiqué. Apple ajoute cette fois qu'elle a été informée d'une possible utilisation de ces failles. Elles étaient au nombre de deux, dont l'une était dans CoreAudio et a été découverte avec l'aide d'une équipe de Google.
Un flux audio pouvait être manipulé afin de receler une portion de code qui pouvait être ensuite exécutée. Autrement dit, un petit logiciel disposant de droits d'accès qu'il n'aurait pas dû avoir. Apple explique avoir eu vent d'une information selon laquelle cette faille pourrait avoir été mise à profit — sur iOS — dans « une attaque extrêmement sophistiquée » pour cibler précisément certains individus. La seconde faille corrigée touche un composant système qui était justement prévu pour bloquer ce type de débordement.
Meta ne semble pas trop apprécier la présence d’Apple Intelligence dans ses propres apps. Le géant des réseaux sociaux a bloqué l’intégration de la fonctionnalité dans Facebook, Instagram, WhatsApp ou encore Threads, comme l’a noté le site brésilien Sorcererhat Tech. De fait, si vous ouvrez l’une des apps conçues par Meta et que vous tapotez dans un champ de texte vide sur un iPhone 15 Pro ou 16, vous n’aurez pas accès aux outils d’écriture comme c’est normalement le cas partout. De la même manière, impossible de faire appel à Apple Intelligence pour modifier un texte sélectionné dans ces apps.
Les outils d’écriture sont normalement proposés dans tous les champs de texte (sur Bluesky à gauche), mais Meta les a désactivés dans ses propres apps (sur Instagram à droite). Image iGeneration.
C’est la première fois que des apps de l’envergure de celles de Meta désactivent ces fonctionnalités pourtant fournies par le système. Le site a même noté que cela allait au-delà des outils d’écriture, d’autres pans d’Apple Intelligence ont été bloqués par la même occasion, dont la possibilité d’insérer des Genmojis, ces emojis générés par des requêtes en langage naturel. Cette désactivation bloque aussi l’envoi d’autocollants créés à partir de photo, alors qu’on pouvait les utiliser auparavant, notamment dans les stories d’Instagram.
Meta n’a pas justifié ce changement. On peut aisément deviner que c’est une manière pour l’entreprise de mettre en valeur Meta AI, sa propre solution pour l’intelligence artificielle, qui est désormais présente dans toutes ses apps, que ses utilisateurs le veuillent ou pas. L’entreprise de Mark Zuckerberg ne tolérait manifestement pas la compétition avec Apple dans ce domaine, alors il faudra faire sans Apple Intelligence dans ses apps.
Un modèle bien précis d'Apple Watch Ultra 2 est en promotion avec une réduction substantielle de 100 €. À la Fnac ainsi que chez Amazon, le modèle en Titane noir avec le bracelet Boucle Alpine vert foncé est vendu 799 € au lieu des 899 € réclamés par Apple.
Image Apple.
Il n'est pas rare de trouver des remises sur les ultras, mais celle-ci est bien plus intéressante que la moyenne et le boitier noir n'est pas toujours éligible à ces promos.
Le modèle d'Ultra en question est le dernier en date sorti à l'automne dernier. Il y a eu l'ajout de cette référence en titane noir, le processeur a été modernisé, permettant par exemple de faire fonctionner Siri en local — sans l'aide de l'iPhone — pour certaines requêtes.
Localisation précise. Image WatchGeneration.
Il y a la puce U2 pour utiliser la localisation précise (avec des instructions plus détaillées lorsqu'on cherche son iPhone à proximité). On dispose du geste de « Toucher deux fois » pour déclencher certaines actions (comme de valider une notification) par un pincement rapide de deux doigts, sans toucher ou même regarder l'écran. L'Ultra a également des GPS plus précis, elle est plus endurante sur l'autonomie et plus costaude que les Series.
Dans beaucoup d’appareils et de logiciels, un mode spécial est accessible, permettant de voir comment l’appareil traite une commande, et d’autres détails très utiles aux développeurs. Ce mode, souvent appelé « Developer Mode », est communément raccourci en « Dev Mode »... Mais comme le rapporte The Verge, cette version abrégée va devoir disparaître du vocabulaire, le terme ayant été déposé par Figma. Si si !
C’est l’entreprise suédoise Lovable qui en a fait les frais la première, ayant reçu un rappel des avocats de Figma, leur interdisant l’emploi du terme « Dev Mode » dans ses logiciels :
Nous sommes flattés que vous pensiez le terme « Dev Mode » idéal pour décrire un outil permettant le design et le développement d’une app. Mais en tant qu’inventeurs et entrepreneurs, nous sommes sûrs que vous comprendrez que nous devons protéger notre propriété intellectuelle. Nous vous demandons de cesser tout usage du terme « Dev Mode » en lien avec vos produits et services, de renommer votre outil, et de supprimer toute référence à notre marque déposée sur votre site, vos outils marketing ou autres éléments transmis au public.
Si le développeur suédois n’indique pas s’il se pliera ou non à l’injonction, cette nouvelle lubie de Figma pourrait avoir un lien avec sa volonté d’entrer en bourse, après l’échec de son rachat par Adobe. Reste à voir si Lovable restera un cas unique, ou si Figma tentera de s'en prendre à d'autres développeurs.
Alors que sa production pourrait se voir compliquée par les probables prochaines taxes sur les produits électroniques venant de Chine, voilà qu’un fuiteur a trouvé quelques informations sur la prochaine itération du casque de réalité augmentée d’Apple.
Si Apple pouvait enlever ces yeux en surimpression... Ça allègerait le casque, le rendrait moins complexe, et éviterait un effet très étrange. Image Netflix.
Kosutami, habituée à mettre la main sur des prototypes, affirme entre autres, que le prochain casque abandonnerait l’appellation « Pro », pour se réduire à « Apple Vision » ou prendre la particule « Air ». Pour ce faire, il s’allègerait grâce à l’usage de titane pour le châssis, même si l’extérieur resterait en aluminium.
Avec la nouvelle version viendrait de nouvelles couleurs, dont une version « bleu profond » voire noire... la série Black Mirror en ayant fait apparaître une version, aurait-elle une boule de cristal ? Mystère. Reste qu’on prendra comme toujours ces rumeurs avec les pincettes de circonstance, même si des photos du câble de la batterie viennent étayer ces propos. On remarque à ce titre que la prise Lightning est différente sur ces images.
Cela fait maintenant plusieurs jours que les informations ne sont qu’augmentations... que diriez-vous d’une petite réduction pour une fois ? Alors non, malheureusement, pas de diminution en vue pour les tarifs, mais au moins une bonne nouvelle pour la planète : Apple annonce avoir réduit de 60 % ses émissions de gaz à effet de serre, au niveau mondial.
99 % des terres rares composant les aimants sont recyclées. Image Apple.
Si le chiffre est remarquable, la base de comparaison est tout de même quelque-peu lointaine : Cupertino utilise comme point de départ ceux... de 2015. Dix ans. C’est toujours mieux que rien, notamment quand on prend en compte non seulement la conception, mais aussi la fabrication et l’acheminement des produits, d’autant plus que la progression reste forte : l'année dernière, l'entreprise annonçait 55 % par rapport à la même référence.
Des progrès notables
Ainsi, tous les aimants contenus dans les produits de la marque proviennent de terres rares recyclées à 99 %, et les batteries utilisent du cobalt 100 % recyclé. Le tout fabriqué grâce à 17,8 GW provenant d’énergie renouvelable, ce qui ne représente pas encore 100 % de l’électricité nécessaire aux usines, le palier devant être atteint d’ici 2030. Dans le même temps, Apple essaie de faire sienne la maxime voulant que « l’énergie la plus propre est celle que l’on ne consomme pas », ayant aidé ses fournisseurs à optimiser leur consommation, évitant ainsi l’émission de 2 millions de tonnes de gaz à effet de serre.
De la même manière, même si l’objectif de 90 % qu’elle s’est donnée n’est pas encore atteint, Apple a réduit de 8,4 millions de tonnes les émissions de gaz à effet de serre fluorés, très mauvais pour le réchauffement climatique, émis durant la fabrication des semi-conducteurs et des écrans.
L’eau, (enfin) considérée dans les ressources à protéger
Membre du programme Supplier Clean Water depuis 2013, Apple clame de précieuses avancées dans la protection de la ressource en eau potable : ainsi, 340 milliards de litres d’eau douce ont été économisés par la pomme et ses fournisseurs depuis son entrée dans le programme. Rien qu’en 2024, 53 milliards de litres ont pu être épargnés, en recyclant 42 % de l’eau utilisée durant la fabrication des appareils.
Comme beaucoup des objectifs finaux d’Apple, l’entreprise s’attend à 100 % d’eau recyclée dans ses usines d’ici 2030, afin d’atteindre la neutralité. En plus de ces aménagements, la pomme indique que des projets de réapprovisionnement en eau sont en cours aux USA, en Inde ou en Afrique, permettant d’ici les 20 ans à venir de générer jusqu’à 34 milliards de litres d’eau.
Une pomme pas encore totalement verte, mais pas pourrie pour autant
Si des progrès sont encore nécessaires, l’entreprise fait des efforts. C’est (toujours) trop lent, bien entendu... mais ils sont là, et continuent dans le bon sens, malgré l’augmentation de la production et une gamme toujours plus large. Ainsi, le MacBook Air 2025 est composé de 55 % de matériaux recyclés, soit tout de même plus de la moitié du produit.
Apple indique qu’elle entend être à 75 % de réduction d’émission de gaz à effet de serre d’ici 2030, date à laquelle elle compensera les 25 % restants par des crédits carbone « de haute qualité »... peut-être pour se faire pardonner les AirPods, bons derniers des produits pommés quand il s’agit de réparation ?
En même temps qu’iOS 18.4.1 et macOS 15.4.1, visionOS 2.4.1 est disponible en téléchargement.
Comme souvent avec ces versions X.X.1, même si elles n’apportent pas de nouvelles fonctions, il reste plus que conseillé de les faire rapidement, afin de boucher toute faille pouvant être utilisée sur l’appareil.
Il est temps de faire chauffer la connexion, Apple vient de publier macOS 15.4.1, constitué de correctifs de sécurité.
Comme souvent avec ces versions X.X.1, même si elles n’apportent pas de nouvelles fonctions, il reste plus que conseillé de les faire rapidement, afin de boucher toute faille pouvant être utilisée sur l’appareil.
Petite surprise du soir, Apple sort sans prévenir une mise à jour d’iOS/iPadOS, numérotée 18.4.1. Pas de quoi tomber de sa chaise, mais il vaut mieux exécuter cette mise à jour : elle est principalement composée de correctifs de sécurité.
Dans la foulée, vous n’oublierez pas tvOS, qui a lui aussi droit à sa version 18.4.1.
Mise à jour à 21h05 : audioOS 18.4.1 (pour les HomePod) est également disponible. Seule l'Apple Watch a échappé à cette vague de mises à jour de sécurité.
L’iPhone 16 Pro Max est un monstre de puissance et un chef-d’œuvre de design. Un concentré de technologie qui appelle une évidence : pour durer, il doit être protégé. Mais pas avec une coque plastique bon marché... Avec un bijou pareil, c’est vers l’excellence qu’il faut se tourner. Et chez Noreve, l’excellence est une tradition.
Depuis plus de 20 ans, la maison de Saint-Tropez travaille le cuir comme d’autres sculptent la pierre. À la main, avec soin, dans le respect des matières. Chaque housse, chaque coque est façonnée dans des matériaux nobles, et personnalisable à l’envi : plus de 100 couleurs, 80 doublures, plusieurs cuirs (grainé, lisse, végétal, vintage…). On est loin du simple accessoire. On touche à l’objet de luxe.
Un style, six protections : la gamme complète pour l’iPhone 16 Pro Max
La gamme dédiée à l’iPhone 16 Pro Max se décline en six modèles, tous pensés pour répondre à des usages précis sans jamais renoncer à la qualité.
La housse cuir à rabat vertical offre une protection intégrale avec un rabat souple qui couvre l’écran et s’ouvre d’un geste. Elle protège tout : écran, dos, coins, tranches. C’est le choix de la fiabilité discrète, de l’élégance sans esbroufe. Parfait pour une utilisation quotidienne exigeante.
La version portefeuille – Tradition B – reprend cette base mais y ajoute des rangements pour cartes. Un geste malin pour qui veut alléger ses poches, sans rien céder à la finesse ou au style. Tout y est : protection, fonctionnalité, sobriété.
L'étui portefeuille en cuir
s’adresse aux puristes. Pas de rabat, pas de clips. Juste un écrin de cuir dans lequel on glisse son iPhone. L’effet est radical : un design ultra-fin, un toucher somptueux, et un style minimaliste absolument assumé.
La housse cuir à rabat horizontal
propose une ouverture latérale, pensée pour celles et ceux qui consomment beaucoup de contenu en mode paysage. Pas d’aimant, pas de pression mécanique : l’ouverture se fait naturellement, tout en douceur, sans compromettre la sécurité.
La coque arrière en cuir
vise ceux qui veulent aller à l’essentiel : une protection fine, élégante, qui épouse parfaitement les formes de l’iPhone tout en préservant l’accès total aux boutons et caméras. Les bords sont subtilement surélevés pour protéger l’écran posé à plat. L’équilibre parfait entre sobriété et efficacité.
Enfin, la coque avec bandoulière
ajoute une bandoulière ajustable et amovible à la coque arrière. Pensée pour le quotidien actif, elle permet de porter son iPhone autour du cou ou en travers du corps. Idéale en déplacement, lors d’un salon, ou tout simplement pour ne jamais avoir à le chercher au fond du sac.
Toutes ces protections sont fabriquées à la main dans les ateliers Noreve, en France. On y sent la maîtrise du geste, le goût du détail, l’amour du bel objet. Choisir une housse Noreve, ce n’est pas seulement protéger son iPhone 16 Pro Max. C’est affirmer un certain rapport au luxe : discret, fonctionnel, et durable.
Chaque modèle est disponible dans plus de 100 couleurs, 80 doublures intérieures, plusieurs types de cuir (grainé, lisse, vegan ou vintage) et autant d’options sur-mesure.
OpenDNS, un résolveur DNS alternatif proposé par Cisco, a quitté la Belgique le 11 avril 2025, après avoir effectué le même mouvement avec la France et le Portugal mi-2024. Si le message posté par un employé de Cisco n'indique pas la raison exacte de ce changement, elle est probablement liée à une demande de censure légale par le royaume.
Le logo d'OpenDNS.
La Belgique, comme la France, tend en effet à bloquer certains sites Internet via des décisions de justice. Les opérateurs et les fournisseurs de DNS alternatifs doivent suivre ces décisions et fournir ce qu'on appelle parfois des DNS menteurs. Même si Cisco ne communique pas directement sur ce point, le fait que de nombreux sites de streaming illégaux ont été fermés récemment en Belgique (comme l'indique La Libre et Le Soir) n'est probablement pas une coïncidence. Le Soir cite d'ailleurs Cisco dans la liste des fournisseurs alternatifs, et explique qu'une astreinte de 100 000 € par jour est prévue en cas d'absence de blocage.
La disparition d'OpenDNS n'est en théorie pas un réel problème : il existe de nombreux autres résolveurs et le blocage ne devrait pas être un problème… sauf si vous avez l'habitude d'aller sur des sites qui diffusent illégalement du sport (notamment). Mais comme le note Next, ce n'est pas totalement anodin : certains objets connectés reposent sur OpenDNS, avec une adresse IP codée en dur. C'est notamment le cas des ampoules de la gamme Hue pour certaines fonctions.
Les IA génératives inquiètent Google : la nouveauté est une des premières à attaquer frontalement sa domination dans le domaine de la recherche en ligne. En interne, Google peinerait à se projeter. The Information affirme que les dirigeants d’Alphabet ont eu du mal à formuler une vision pour l'avenir de la recherche.
Image iGeneration
Rajan Patel, le chef des produits liés à la recherche, a confié en interview qu’il ne savait pas à quoi ressemblerait Google dans deux ans. Il estime cependant que l’organisation de la recherche devrait s’appuyer sur les « résumés IA » (des réponses créées par une IA générative), un tchatbot et la recherche multimodale comme depuis une photo ou une vidéo. « Ce sera le résultat d'un grand nombre d’expérimentations », a-t-il déclaré.
Selon d’anciens employés de Google, les plans dans le domaine de la recherche seraient en perpétuelle évolution. Certaines fonctions d’IA présentées lors du dernier Google I/O ont été lancées auprès du grand public, et d’autres non. L’entreprise tarde par exemple à déployer ses séances d’entraînement par IA. D’autres fonctions comme la recherche par vidéo ont été mises en ligne avant de disparaître discrètement.
Google s’est pris les pieds dans le tapis sur certains aspects. Elle a par exemple ajouté des « résumés IA » pour ses recherches, pour le moment indisponible en France et qui ont fait parler d’eux à leur lancement pour certaines affirmations stupides. Si ceux-là répondent désormais mieux, le déploiement ne doit pas être trop rapide pour ne pas rogner sur les marges publicitaires habituelles, étant donné que les pubs ne sont présentes que sur mobile aux États-Unis. L’entreprise aurait du mal à sortir une fonction permettant au service d’effectuer des actions pour l’utilisateur, par exemple en lui réservant des billets d’avion.
Il faut dire que Google est sous pression : ses parts de marché dans le domaine de la recherche sont tombées sous les 90 % pour la première fois depuis 10 ans selon Statcounter. L’arrivée de ChatGPT a donné un coup de pression à l’entreprise, qui s’est retrouvée avec un nouveau concurrent de taille. Le tchatbot d’OpenAI peut faire une bonne alternative à Google pour de nombreuses requêtes, et peut lui aussi chercher sur le web. En interne, plusieurs employés s’inquiéteraient de voir des utilisateurs quitter le navire pour les services de Perplexity ou d’OpenAI.
Tout n’est pas perdu pour autant, et Google a plusieurs cartes à jouer. Les employés travaillant sur la recherche estiment que le nombre de nouvelles fonctions est en hausse depuis quelques mois. Les réponses par IA sont de plus en plus populaires chez les jeunes, selon Sundar Pichai, qui n’a pas dévoilé de chiffres étayant cette affirmation. Sur un autre registre, Gemini resterait plus efficace que le pourtant tout frais ChatGPT 4.1, présenté cette semaine.
Aux États-Unis, Apple a changé sa façon de communiquer sur Apple Intelligence. À la sortie des iPhone 16, le slogan choisi était « Hello, Apple Intelligence » sur les images promotionnelles. La police choisie était assez grande, avec notamment les couleurs choisies pour le nouveau Siri. Mais après la sortie d'iOS 18.4, qui a ajouté de nombreuses fonctions à Apple Intelligence, Apple a décidé de communiquer d'une autre manière. C'est Basic Apple Guy qui le montre : le slogan est devenu « Built for Apple Intelligence », avec l'idée (probablement) de faire croire que la stratégie d'Apple était évidemment d'intégrer toutes les fonctions dans les iPhone.
Avant/Après aux États-Unis.
Soyons clairs, c'est probablement faux : les iPhone 16 et les produits sortis à la fin de l'année 2024 ont été imaginés bien avant les premières mentions d'Apple Intelligence. Même si rien n'est véritablement officiel, Apple a pris le train de l'IA assez tard et le développement de l'iPhone 16 était a priori bien avancé. Mais la police plus petite et le slogan sont là pour tenter d'inspirer la confiance dans les outils d'Apple. Il faut noter que le premier slogan n'a pas été utilisé en France, car Apple Intelligence n'était pas disponible. Apple a commencé directement avec « Conçu pour Apple Intelligence » dans nos contrées, en parallèle de la sortie d'iOS 18.4. Reste que dans les deux cas, quel que soit le slogan, les outils d'Apple semblent tout de même à la peine par rapport à ce que propose la concurrence.
Mise à jour 18:21 — Fin de la panne ! Spotify est de retour ! Si vous êtes utilisateur de Spotify, profitez de ce retour en ligne pour vous abonner à notre podcast Sortie de veille. C’est bien évidemment aussi possible depuis Apple Podcasts ;)
Article original — Pas de chance si vous comptiez passer l’après-midi en musique : Spotify rencontre actuellement une panne importante. La plateforme de streaming musical est largement inaccessible pour de nombreux utilisateurs, que ce soit sur smartphone, ordinateur ou via les enceintes connectées.
La mauvaise nouvelle a été confirmée par Spotify sur son compte X (ex-Twitter), sans qu’une estimation du rétablissement complet ne soit donnée pour l’instant.
Les contenus déjà téléchargés ou mis en cache (comme vos playlists ou albums favoris) fonctionnent encore normalement. En revanche, tout ce qui nécessite une connexion — navigation, recherche ou lecture en ligne — prend un temps anormalement long à se charger, voire échoue complètement.
Nous mettrons cet article à jour dès que le service reviendra à la normale.
We’re aware of some issues right now and are checking them out!
Vous avez aimé Severance ? Vraiment aimé ? Bonne nouvelle, une société propose un clavier en édition limitée, qui reprend le format de celui utilisé dans le département du raffinement des macrodonnées dans la série. Il est proposé par Atomic Keyboard, qui travaille avec Keeb AI, spécialisée dans les claviers en édition limitée.
Un clavier inspiré de celui de la série. Image Atomic Keyboard.
Le clavier de la série est inspiré de celui du Data General Dasher, un terminal de commande qui date de la fin des années 70. La version de la série (et celui qui devrait être proposé à la vente) intègre un trackball à droite, à la place du pavé numérique, et le bloc de flèches n'est pas identique à celui de la version originale. C'est un clavier avec 73 touches, dans un agencement 70 %, sans touches esc, control ou option, ce qui nécessite évidemment un peu d'apprentissages. La marque explique qu'il va se connecter en USB-C et nos confrères de Toms Hardware indiquent un prix (élevé) de 400 $. Notons tout de même que si le clavier peut être tentant, le prix élevé et le manque d'informations légales sur le site incitent à la prudence.
Les choses vont bientôt se compliquer pour le Common Vulnerabilities and Exposures (CVE). Ce système est utilisé par de grandes entreprises de la tech comme Apple, Google ou Intel pour suivre et identifier les failles de cybersécurité. Il est financé par le gouvernement fédéral américain, qui va bientôt fermer les vannes. MITRE, l’organisation à l'origine de ce programme, a confirmé à The Verge que son contrat pour développer le CVE prendrait fin aujourd'hui.
Le logo du CVE.
Le CVE a pour but d’aider les ingénieurs à déterminer la gravité d’une faille et à établir les priorités afin de corriger le tir. Le programme dispose d’un moteur de recherche, et Apple ajoute régulièrement ses retours en lien avec ses différents systèmes. Les références sont données dans les notes de mises à jour d’Apple (par exemple ici), dans lesquels elle indique les multiples failles corrigées. Elles prennent souvent la forme d’une suite de chiffres et de l’année en cours, comme « CVE-2025-24202 ».
Une telle nouvelle effraye logiquement les spécialistes du domaine. Le chercheur en sécurité Lukasz Olejnik anticipe « un chaos total et un affaiblissement soudain de la cybersécurité dans tous les domaines ». Il estime que ce changement va amener une rupture de la coordination entre les entreprises, les analystes et les systèmes de défense, étant donné que personne ne pourra être sûr de faire référence à la même vulnérabilité. En face, MITRE nuance en affirmant que « le gouvernement continue à faire des efforts considérables » pour la soutenir et explique rester engagé pour le CVE. Cependant, elle note que le projet Common Weakness Enumeration (qui recense des faiblesses de manière plus globale) sera également touché.
La structure va peut-être devoir se réinventer. Un communiqué signé par la « CVE Foundation » a été publié dans la journée. Cette nouvelle organisation qui se dit gérée par « un groupe de membres actifs de longue date du conseil d'administration du CVE » promet de faire passer le projet sur une fondation à but non lucratif. Les membres expliquent s’être préparés à un arrêt des financements depuis des années, et que cette nouvelle structure se concentrera uniquement sur la mission du CVE. Son communiqué ayant été publié sur un site basique dont le nom de domaine a été enregistré dans la nuit, on attendra d’en savoir plus avant de s’enthousiasmer. La CVE Foundation promet des détails supplémentaires dans les jours qui viennent.
Mise à jour le 16 avril à 15:30 : Finalement, le gouvernement américain a décidé à la dernière minute de prolonger son financement. L’information a été confirmée à Forbes par l'Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures américaines (CISA). « Le programme CVE est inestimable pour la cybercommunauté et constitue une priorité de la CISA », a déclaré un porte-parole, ajoutant qu'il n'y aura pas d'interruption des services CVE essentiels.
Si vous avez eu un Macintosh dans les années 90, vous avez peut-être joué à Marathon. Il s'agit d'un des premiers FPS, sorti peu après Doom, et il était disponible exclusivement sur les machines d'Apple1. Il permettait notamment de montrer la supériorité graphique des Macintosh, avec du 640 x 480 quand Doom se contentait du 320 x 200 des PC. Bungie (qui appartient à Sony depuis quelques années) a décidé de proposer une suite à ce jeu qui se place dans le même univers qu'Halo, et vient d'annoncer une date de sortie, le 23 septembre 2025. Le titre est plutôt attendu, notamment grâce à une direction artistique plutôt réussie.
Le jeu est très coloré et se démarque des nombreux FPS du marché sur ce point.
Et malheureusement, comme nous l'avions déjà annoncé lors de l'annonce, il n'est pas prévu sur les Mac. Il est attendu uniquement sur les Xbox Series, la PlayStation 5 et les PC. Si vous aviez poncé les trois opus avec votre PowerPC flambant neuf dans les années 90, il faudra donc changer de crèmerie…
Apple, au fil des années, a fait évoluer ses systèmes de fichiers et en a abandonné certains. Si le HFS+ (qui date de la fin des années 90 avec Mac OS 8.1) est encore pris en charge, ce n'est par exemple plus le cas du HFS original, apparu en 1985 avec les premiers disques durs pour Macintosh. Si Microsoft n'a jamais pris en charge le HFS/HFS+, les distributions GNU/Linux le font encore… mais peut-être uniquement pendant quelques mois.
Les HDD formatés en HFS sont encores courants.
Christian Brauner, un développeur qui travaille sur le noyau, vient en effet de proposer de supprimer la prise en charge du HFS et du HFS+ dans le noyau, d'ici fin 2025. Les modules ne sont plus maintenus depuis une dizaine d'années, et Phoronix explique qu'il existe des pilotes en espace utilisateur pour ceux qui en ont besoin. La différence entre un module pour le noyau et un pilote en espace utilisateur est simple : le premier dispose de privilèges plus importants et un bug peut planter littéralement tout le système, contrairement au second.
Le HFS+ reste encore utile
Le problème principal de cette suppression est simple : il existe encore de nombreux médias formatés en HFS+. Les Mac Intel un peu anciens (ceux qui datent d'avant macOS High Sierra) ne prennent pas en charge l'APFS directement et une partie des partitions cachées nécessaires pour le démarrage reposent encore sur le HFS+. De même, le passage en espace utilisateur n'est pas nécessairement une solution : elle implique qu'il soit possible d'installer des logiciels. Des appareils comme les téléviseurs ou les décodeurs acceptent généralement les disques durs formatés en HFS+, parce que le module nécessaire est présent. La suppression des modules du noyau risque donc d'amener des incompatibilités à ce niveau, notamment pour ceux qui voudraient installer une distribution GNU/Linux sur un vieux Mac Intel ou un Mac à base de PowerPC.
Sans le HFS, vous ne pourrez pas lire les données de ce CD Audio.
Le cas du HFS classique est plus compliqué. D'un point de vue pratique, il reste rare : il a essentiellement été employé dans les Mac à base de CPU 68000 et dans les premiers PowerPC. Apple a pris en charge le HFS en lecture et écriture jusqu'à Mac OS X Leopard, et en lecture uniquement entre Mac OS X Leopard et macOS Catalina. Depuis, il n'est plus possible de lire les volumes formatés en HFS, ce qui peut poser des soucis avec les CD-ROM et certains CD Audio. En effet, les bonus proposés sur les CD Plus sont par exemple souvent formatés en HFS pour les Mac.
Dans le cas du noyau Linux, un compromis pourrait être de supprimer le HFS et de garder le HFS+, mais il ne réglerait probablement pas les problèmes de maintenance du code.
Grosses promos aujourd’hui chez Amazon, qui affiche des remises sur tout un tas de produits Apple depuis ce matin. Le tout frais MacBook Air M4 est par exemple en promo : il perd 87 € dans sa version entrée de gamme avec 256 Go pour tomber à 1 112 €. La déclinaison 512 Go est de son côté à 1 356 €, soit 93 € de moins que ce qu’en demande Apple en boutique. Plusieurs coloris sont proposés, avec des remises variables. Le modèle 15 pouces n’est malheureusement pas concerné.
Image MacGeneration
On peut également faire de bonnes affaires sur les MacBook Pro M4. L’entrée de gamme avec une puce M4 et 512 Go de stockage revient à 1 709 €, contre 1 899 € chez Apple : c’est 10 % de moins. On peut monter à 1 To avec la même ristourne, et ce rabais s’applique aussi à la déclinaison M4 Pro avec 512 Go de stockage pour 24 de RAM, qui perd 240 € pour tomber à 2 159 €. Ceux voulant grimper à 1 To devront débourser 2 609 €, ce qui est toujours 290 € de moins qu’en Apple Store. La plus grosse configuration proposée comporte une puce M4 Max, 36 Go de RAM et 1 To de SSD pour 3 539,99 € (-360 €).
Quelques versions 16 pouces sont également en promo. La configuration 512/24 avec une puce M4 Pro est à 2 609 € au lieu de 2 899 € (-10 %), tandis que celle en 36/1 To et une puce M4 Max tombe à 3 779 € (-420 €). La Fnac et Darty affichent des remises similaires, ce qui sera pratique si vous avez des bons d’achat. N’hésitez pas à relire nos tests pour plus de détails sur ces différentes machines, qui sont globalement toutes excellentes.
Google vient d'annoncer que le nom de domaine google.fr (et de nombreux autres) allait être abandonné. Dans les prochains mois, le moteur de recherche va en effet rediriger toutes les versions locales qui reposent sur un domaine de premier niveau national (ccTLD, pour country code top-level domain) vers google.com. Selon Wikipédia, Google disposerait de 194 variantes (google.com compris), en 129 langues.
Un vieux logo Google lié à la France.
Ce changement devrait majoritairement être transparent pour les utilisateurs, pour une bonne raison, expliquée par Google : les résultats ne dépendent plus du nom de domaine depuis 2017. Le moteur de recherche vous localise à travers votre IP (et demande éventuellement l'accès à une information plus précise à travers votre navigateur) et fournit donc les mêmes résultats si vous êtes sur google.com, google.fr ou google.com.vc1. Ce changement devrait peut-être vous obliger à confirmer quelques réglages, mais ne devrait rien changer d'autre. Bien évidemment, les restrictions nationales (notamment liées à l'Union européenne) restent en place. Le seul éventuel problème pourrait venir de vieux navigateurs ou de signets enregistrés, qui codent l'adresse google.fr en dur.
2024, l’annus horribilis de SFR ? C’est peu dire : l’opérateur a perdu 248 000 abonnés fixe l’année dernière, et pas moins de 629 000 côté mobile. Au premier trimestre, l’opérateur était carrément passé sous la barre symbolique des 20 millions de clients mobile. L’hémorragie semble ralentir, et si les voyants restent au rouge, SFR commence à reprendre des couleurs.
Image SFR
Sur le premier trimestre 2025, le groupe a enregistré une perte de seulement 3 000 clients sur le fixe, à comparer avec la fuite de 17 000 abonnés au trimestre précédent. Pour le mobile, SFR a réussi à attirer 17 000 nouveaux clients, là où il en a perdu 60 000 en fin d’année 2024. Ce n’est pas une performance incroyable, mais toute bonne nouvelle est bonne à prendre pour l’opérateur qui a perdu plus d’un million d’abonnés sur ces dernières années.
Pourquoi cette fuite massive ? SFR a rehaussé ses prix à la sortie du COVID, ce qui a énervé bon nombre de clients. Mathieu Cocq, PDG de SFR, regrette cette pratique et affirme au Figaro qu’on ne l’y reprendra plus. « Nous ne sommes pas l’opérateur le moins cher du marché, mais on a gommé l’incertitude tarifaire en simplifiant nos gammes et en éliminant les promotions. Désormais nos tarifs sont les plus lisibles du marché », assure-t-il. Le PDG ajoute même être désormais le seul opérateur à ne pas revoir ses prix après une période de promo.
En interne, le groupe est en état d’alerte face à la tempête de ces derniers mois. Il a remplacé deux tiers de son équipe de direction par des cadres provenant d’autres opérateurs. SFR affirme mettre l’accent sur la satisfaction client depuis plusieurs années, et s’est lancé à corps perdu dans la course aux promos qui agite le secteur. L’opérateur se montre désormais plus agressif, proposant par exemple 100 Go de 5G pour 7 € par mois. Il affirme que les indicateurs de rétentions se sont améliorés.
SFR peut également souffler suite à son désendettement partiel prononcé au mois de février. Des rumeurs voudraient qu’Orange et Bouygues Telecom aient envisagé un rachat, mais la démarche ne sera pas simple et il faudra avoir les reins solides pour se lancer dans l’aventure. Si la direction se veut optimiste, le chiffre d’affaires total de SFR reste en baisse et a chuté de 5,6 % pour 2025. L’EBITDA a chuté de 9,4 %.
La géolocalisation de nos appareils et de nombreux périphériques est de plus en plus cruciale à notre époque, et les attaques dans ce domaine sont nombreuses. Les États-Unis viennent de commencer à mettre en place une solution intéressante pour éviter les attaques sur le GPS, le système de localisation par satellite maison. Le BPS — Broadcast Positioning System — repose sur le réseau de télévision hertzien, et permet d'obtenir une localisation imprécise, mais suffisante pour détecter une attaque sur le réseau GPS.
Image NAB.
C'est un problème de plus en plus important : comme les signaux issus des satellites — quelle que soit la constellation employée — sont assez faibles, il est simple de le brouiller pour empêcher la géolocalisation ou d'envoyer des données modifiées pour fournir une position faussée. Si les appareils mobiles peuvent profiter du réseau cellulaire et du Wi-Fi pour valider la position ou détecter l'attaque, ce n'est pas le cas de tous les appareils et c'est là qu'intervient le BPS.
Image NAB.
La technologie derrière le BPS est la même que le GPS sur le fond : une base de temps est fournie via les antennes émettrices, dont la position est connue. En mesurant le temps nécessaire aux ondes pour atteindre le récepteur, il est possible de trianguler la position de ce dernier. Le BPS dépend de la norme ATSC 3.0 — l'équivalent du DVB-T2 utilisé en France pour la TNT en Ultra HD — et le déploiement est en cours aux États-Unis, avec deux phases de test (2025 à 2027, puis 2027 à 2029) et une mise en place en 2029. Un récepteur adapté sera bien évidemment nécessaire, et la précision attendue reste assez faible, de l'ordre de 100 mètres. Une valeur parfaitement suffisante pour un véhicule terrestre, un bateau ou un système critique installé dans un bâtiment, tout du moins pour détecter une compromission du réseau GPS. Qui plus est, la technologie pourrait être intégrée dans les récepteurs GNSS1 de nos appareils, pour fournir une solution de repli supplémentaire.
Global Navigation Satellite System, un sigle qui englobe toutes les constellations de satellites. ↩︎
Avec iOS 18.5, actuellement en bêta, Free Mobile perfectionne sa gestion des eSIM sur iPhone. Tiino-X83 a remarqué deux nouveautés propres à cet opérateur dans le code de la deuxième bêta sortie en début de semaine.
Transfert rapide d’eSIM. Image iGeneration.
Avec cette mise à jour, Free Mobile prend en charge la conversion d’une SIM vers une eSIM et le transfert rapide d’eSIM, et ce directement dans iOS — c’est tout l’intérêt de la chose. La première fonction permet donc de convertir une SIM physique en eSIM depuis l’application Réglages. Après l’opération, la puce physique est désactivée et la SIM dématérialisée prend le relai.
La deuxième fonction sert à transférer facilement une eSIM d’un iPhone à un autre, toujours depuis l’application Réglages. Free Mobile permettait déjà de transférer une eSIM vers un nouveau téléphone, mais cela impliquait de supprimer l’eSIM sur le premier téléphone, puis de se rendre dans son espace client pour enfin réinstaller l’eSIM sur le nouveau téléphone. Avec le transfert rapide intégré à iOS, c’est beaucoup plus simple.
Orange et SFR gèrent ces deux fonctions d’iOS depuis plusieurs mois. Ce n’est pas le cas de Bouygues Telecom, qui ignore même toujours l’existence de l’eSIM sur l’Apple Watch.
Une bonne gestion de l’eSIM par les opérateurs français va devenir primordial, car le probable iPhone 17 « Air » pourrait signer la fin du tiroir de carte SIM en Europe. Aux États-Unis, les smartphones d’Apple n’acceptent plus les SIM physiques depuis les iPhone 14.