SpaceX continue à faire évoluer ses produits : une nouvelle génération de routeur (UTR-251) vient d'être validée par la FCC. Cette agence américaine doit vérifier tous les appareils qui vont être commercialisés dans le pays, et elle permet donc parfois d'avoir des informations sur des produits avant leur sortie. Ce routeur de 4e génération amène quelques petits changements par rapport au modèle actuel.
La première différence vient du Wi-Fi : la seconde génération, que nous avions testée, se limitait au Wi-Fi 5 avec des performances très moyennes. La troisième, livrée avec l'antenne actuelle, est passée au Wi-Fi 6. Cette quatrième génération, elle, est compatible Wi-Fi 6E. Cette évolution du Wi-Fi 6 ajoute une bande de fréquence (celle des 6 GHz) qui a l'avantage d'être moins encombrée que celle des 5 GHz, ce qui améliore de facto les performances dans de nombreux cas. Elle a par contre le défaut de porter un peu moins loin que les autres.
Des schémas du nouveau modèle. Image Dishytech.
L'autre différence technique visible vient des prises Ethernet : le routeur de seconde génération n'avait pas de prise Ethernet1 (la seule disponible servait à connecter l'antenne), la troisième génération en possède trois, dont une sert pour l'antenne, et la quatrième génération n'en a que deux, dont une pour l'antenne. C'est suffisant pour relier le boîtier à un switch ou pour brancher un ordinateur de bureau.
Les quelques diagrammes montrent un appareil qui se place en mode portrait (le modèle actuel est en format paysage) avec une prise barrel pour l'alimentation. L'USB-C n'est donc pas encore de la partie pour alimenter le boîtier, qui sert aussi — rappelons-le — à alimenter l'antenne. Comme Dishytech l'indique, la validation d'un routeur avant la sortie d'une nouvelle antenne n'est pas inédite : Starlink a par exemple permis d'employer le routeur de 3e génération avec une installation de 2e génération, pour étendre le réseau Wi-Fi.
De temps en temps, des prototypes font surface sur les réseaux sociaux, parfois avec des versions bêta de systèmes d'exploitation Apple. Et un iPad de première génération dans sa variante DVT — Design Validation Test, un type de prototype généralement assez proche de la version finale — montre une version bêta d'iOS 3.2 qui intègre une application inattendue : la calculette.
L'icône est e haut à gauche, la seconde en partant du coin supérieur. Image Fuji Expo.
L'iPad, au lancement, n'intégrait pas la calculette, qui a longtemps été réservée aux iPhone et aux Mac. Elle n'est apparue sur les iPad qu'avec iPadOS 18 en 2024, et c'est une des nouveautés mises en avant par Apple1. Les quelques photos montrent une app assez basique, c'est visiblement simplement la version des iPhone placée au centre de l'écran de l'iPad. Et c'est probablement la raison pour laquelle Apple ne l'avait finalement pas intégrée au lancement : une application qui ne prend qu'une petite partie de l'écran n'offre aucune valeur ajoutée.
C'est littéralement l'app iPhone centrée sur l'iPad. Image Fuji Expo.
Grâce au DMA, la virtualisation a fait un bond en avant sur la tablette conçue par Apple. Depuis quelques jours, la boutique alternative AltStore propose d’installer AltStore Classic, une version plus ouverte de la boutique qui permet notamment d’installer des apps qui n’ont pas été autorisées par Apple. Cela implique d’utiliser un Mac pour transférer les fichiers et plusieurs manipulations pour qu’iOS accepte de lancer les apps, mais le résultat est là : grâce à cette ouverture permise par la réglementation européenne, on peut notamment installer l’outil de virtualisation UTM en activant la compilation JIT.
Celle-ci est une brique essentielle pour obtenir de meilleures performances, en exploitant pleinement le matériel intégré aux produits d’Apple. La preuve avec cet utilisateur, qui a installé Windows 11 sur un iPad Air équipé d’une puce M2 grâce à cette version spécifique d’UTM. Il s’agit d’une version allégée du système d’exploitation de Microsoft qui retire de nombreuses fonctionnalités et aussi de la version ARM64, ce qui évite une couche d’émulation pour faire tourner du code x86 sur la tablette.
Même si la mise en place est complexe par rapport à une app téléchargée sur l’App Store et même si ce n’est pas une version complète de Windows 11, cela reste une ouverture intéressante pour tous ceux qui veulent exploiter pleinement leur iPad. Relativisons tout de même : d’après ce que l’on peut voir sur la vidéo, les performances sont très moyennes et ce n’est pas vraiment une option au quotidien pour faire tourner le système d’exploitation. Peut-être que les iPad équipés de puces plus puissantes feraient mieux, probablement sans pouvoir espérer faire aussi bien que sur un ordinateur traditionnel.
La moyenne mensuelle des utilisateurs de ChatGPT search en Europe s'est élevée à 41,3 millions de personnes, a indiqué le service.
Ce moteur de recherche, lancé en octobre dernier, s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuels qui l'ont utilisé au moins une fois. Cela ferait de lui, selon les critères du Digital Services Act instauré par Bruxelles, l'un des très grands moteurs de recherche (VLOSE) dans l'Union. Il serait soumis à un contrôle plus strict de son activité, il devrait offrir davantage d'options à ses utilisateurs pour refuser tout profilage et renforcer la modération et la lutte contre la désinformation.
ChatGPT search.
En octobre 2024, OpenAI avait déjà communiqué un chiffre sur l'utilisation de cette fonction qui n'était pas encore déployée comme un outil séparé de ChatGPT. Sur les 6 mois précédents, la moyenne mensuelle des utilisateurs était de 11,2 millions de personnes.
La progression est significative. En février, OpenAI a ouvert grand les portes en ne requérant plus une inscription pour venir utiliser son moteur. On s'en sert aussi rapidement que celui de Google. Pour comparaison, toujours en février 2025, Google donnait une moyenne mensuelle de 364 millions de personnes pour son moteur Search.
Placé récemment en liquidation judiciaire, l'enseigne Macway aurait été reprise par sa voisine alsacienne Pearl, nous a confié une source proche de ces sociétés. Aucun des deux sites ne rend compte de cette opération. Sur celui de Macway rien ne transparaît de la situation dans laquelle se trouve cette marque historique du monde Apple en France.
Image Pearl.
Pas plus d'informations chez Pearl. Ce dernier officie dans le même secteur au travers de son site de vente en ligne (mais il n'est pas cantonné aux produits informatiques et électroniques) et de ses quatre magasins à Sélestat, Strasbourg, Paris et Lyon. Macway a fortement réduit sa voilure ces dernières année et fermé ses quelques boutiques en France, ne laissant plus que le site pour des ventes en ligne. Avant que lui-même ne cesse la prise de commandes.
Netflix a augmenté ses tarifs en France la semaine dernière et tous ceux qui sont abonnés directement au service de streaming paieront plus cher dès leur prochain renouvellement. Pour ceux qui passent par un service tiers, la situation est plus compliquée et dépend de chaque offre. Ainsi, Canal+ intègre Netflix sur certaines offres, en version Standard avec ou sans publicités selon le prix payé et comme le tarif de base de ces offres ne change pas, on peut dire que l’entreprise française a absorbé la hausse de prix pour les abonnés concernés.
En revanche, l’option Premium qui active notamment la 4K est facturée en plus de l’abonnement de base et elle va encore augmenter. Canal+ a prévenu ses abonnés d’une hausse de… 50 centimes, seulement. L’option passera de 6,5 à 7 € par mois à partir des factures de juin 2025, tandis que la hausse est déjà active pour les nouveaux-venus. C’est moins que l’augmentation de 10 % environ demandée par Netflix en direct et toujours une bonne affaire, du moins si vous voulez bénéficier des autres contenus fournis par Canal+.
Le mail de Canal+ transmis à l’un des membres de la rédaction pour l’avertir de la hausse à venir. Image iGeneration.
Du côté de chez Free, il n’y a pour le moment aucune augmentation de prévue pour les abonnés qui bénéficient de Netflix. L’offre standard avec pub reste incluse avec l’abonnement Freebox Ultra et il faut toujours ajouter respectivement 7,5 € et 14 € par mois pour passer sur l’offre Standard ou Premium. On ne sait pas si le fournisseur d’accès à internet de Xavier Niel a prévu des augmentations, cela dépend sans doute du contrat signé avec Netflix.
Chez Orange, il n’y a pas de Netflix offert de toute manière, mais les offres en fibre optique haut de gamme intègrent toujours d’une réduction de 5 € par mois sur le service de streaming. Pour l’heure, cela ne change pas non plus.
Les ventes de PC ont connu une poussée de croissance au premier trimestre et Apple a pris sa part grâce à ses MacBook Air. Le dernier relevé des compteurs effectué par Counterpoint témoigne d'une croissance de 6,7 % de la vente d'ordinateurs à travers le monde lors des trois premiers mois de l'année. 61,4 millions de machines ont été mises en vente contre 57,5 millions il y a un an.
Les injonctions de l'administration Trump sur les droits de douane ont poussé les fabricants à constituer des stocks plus importants que de coutume. Cette précipitation n'explique pas tout, ajoute Counterpoint. Lenovo, le numéro du secteur avec 25 % des unités distribuées (+1 point sur un an) a su tabler sur ses nombreux PC marqués du label de l'IA tandis qu'Apple avec 10 % du volume (+1 point) a capitalisé sur le lancement des MacBook Air M4, la famille la plus populaire dans sa gamme de Mac.
MacBook Air M4. Image Apple.
Résultat, dans le top 5 des constructeurs, Lenovo est resté premier, Apple est quatrième avec la poussée la plus forte d'une année sur l'autre (+17 % en quantité de Mac). Cet élan pourrait ne pas durer. La reculade du président américain peu après l'annonce de droits de douane explosifs ne dissipe pas les inquiétudes et les questions sur l'avenir à court ou moyen terme. Cela pourrait forcer les fabricants à trouver d'autres sites de production ailleurs en Asie.
En renommant son iPhone SE, Apple semblait indiquer que l’iPhone entrée de gamme allait être renouvelé plus souvent. Après l’iPhone 16e de 2025, aura-t-on droit à un iPhone 17e l’an prochain ? Oui, si l’on en croit une rumeur qui vient de Chine : d’après une publication de Fixed Focus Digital sur Weibo, le successeur de l’iPhone 16e serait en passe d’entrer dans la phase de production pilote, ce qui irait dans le sens d’une sortie dès l’année prochaine. Le fuiteur croit même savoir qu’Apple viserait une commercialisation à la fin du mois de mai 2026, une information étonnamment précise.
Image iGeneration.
Si l’on peut apporter du crédit à la source du jour, c’est que le même compte sur Weibo avait été le premier à relever un changement d’identité pour celui qu’on nommait encore iPhone SE4. C’était à la fin de l’année 2024 et il avait vu juste sur le nouveau nom en annonçant que le smartphone sortirait sous l’appellation iPhone 16e. Il a manifestement de bonnes sources dans la chaîne de production, alors on peut prêter un œil plus attentif à ses dernières informations.
Que l’iPhone 17e sorte à l’hiver 2026, pile un an après son prédécesseur, ou bien plutôt à la fin du printemps, peu importe. Il semble bien qu’Apple compte désormais le renouveler tous les ans, ce qui inscrit davantage dans l’idée d’une famille annuelle d’iPhone, tous réunis par quelques caractéristiques importantes. Pour le 16e, c’est Apple Intelligence qui a fait le lien, on ne sait pas encore ce qu’il pourrait en être l’an prochain.
Mise à jour : Comme prévu, c'était inévitable, l'application a été supprimée par Apple de l'App Store. Ceux qui avaient téléchargé l'app devraient encore y avoir accès et les autres attendront la prochaine application qui tentera encore une fois de passer entre les mailles du filet.
Actualité originale : Alors que la précédente app qui permettait de regarder des vidéos sur l’écran de CarPlay vient d’être bloquée par Apple, en voici une autre ! TDS Video (gratuit) est disponible depuis peu sur la boutique officielle de l’iPhone et elle permet effectivement de lire des vidéos sur un autoradio CarPlay ou l’écran dédié d’une voiture, ce qui est normalement interdit par les règles de validation de l’App Store. Elle ne restera sans doute pas longtemps en ligne, alors si l’idée vous intéresse, dépêchez-vous de la télécharger, sachant qu’elle a l’avantage d’être entièrement gratuite et sans publicité.
TDS Video d’après sa fiche App Store : écran principal à gauche, la sélection de l’app pour l’enregistrement de l’écran au centre et l’écran de contrôle sur le contenu à droite. Images App Store.
Le fonctionnement de TDS Video est assez particulier et expliqué dans cette vidéo de présentation qui fait aussi office de tutoriel. Le développeur a détourné la fonctionnalité d’iOS qui permet d’enregistrer l’écran d’un iPhone, pour transmettre le flux vidéo vers CarPlay. C’est de la bricole, qui permet malgré tout effectivement de diffuser une vidéo depuis certains sites, dont YouTube, ou encore un fichier stocké en local sur l’iPhone. Notons d’emblée que toutes les vidéos protégées par DRM, en particulier celles de Netflix et les autres sites de streaming similaires, ne pourront pas être visualisées par ce biais.
D’après le lecteur qui nous a envoyé l’information, l’app fonctionne très bien. Cela fait un mois qu’il la testait grâce à une bêta diffusée sur TestFlight, où les règles de validation de l’App Store ne s’appliquent pas. Maintenant que TDS Video est disponible publiquement, on imagine qu’Apple réagira rapidement et supprimera l’app, mais en attendant, vous pouvez en profiter. iOS 16.5 est nécessaire au minimum et l’app demande un accès à la localisation de l’iPhone pour vérifier que vous ne bougez pas, sans quoi la diffusion de vidéos sera automatiquement bloquée pour des raisons de sécurité.
Le tennis de table est un sport qui se prête bien à la VR, et Eleven Table Tennis revient régulièrement dans les classements des jeux les plus populaires sur les casques Quest et consorts. Les propriétaires de Vision Pro vont également pouvoir se faire une petite partie grâce à Ping Pong Club, une app gratuite permettant de jouer en solo ou en multijoueur.
Vidéo WatchGeneration
L’application est assez simple, permettant de choisir entre 4 modes de difficultés et de jouer en VR ou en réalité mixte. La raquette apparaît dans une main, la balle dans l’autre, et il n’y a plus qu’à affronter le joueur (invisible) en face. Comme le casque ne dispose pas de manettes, la raquette se contente de suivre l’inclinaison de la main. Les mouvements sont donc limités et il faudra faire une croix sur certaines techniques, mais cela reste jouable, d’autant plus que la physique de la balle est très correcte.
J’ai joué une quinzaine de minutes et me suis bien amusé : les sensations sont bonnes et on se prend vite au jeu, même si l’impossibilité d’effectuer certains mouvements est parfois rageante. Il est tout de même possible de personnaliser la gestion de la raquette ou de la passer en mode gaucher si besoin. Il n’y a pas de musique ou d’effets particuliers, mais le son spatialisé de la balle rend bien.
Il est possible de jouer dans un environnement virtuel, mais attention aux murs. Image WatchGeneration
L’intégration du multijoueur fonctionne via Game Center ou avec d’autres joueurs en ligne, mais personne n’était connecté pour disputer un match lors de mon essai. L’app n’est pas particulièrement poussée en comparaison d’Eleven Table Tennis, mais a l’avantage d’être entièrement gratuite : passé la découverte, ce sera un petit jeu sympathique pour faire découvrir le Vision Pro à ses proches.
L’app ne repose que sur le suivi des mains du Vision Pro, qui est certes très efficace, mais pas très adapté à ce type d’utilisation. On espère que la rumeur de futures manettes pour le casque d’Apple finira par se concrétiser, tant ce type d’accessoire pourrait changer la donne en laissant une plus grande liberté de mouvement. À l’avenir, le développeur a prévu d’ajouter d’autres modes de jeux ainsi qu’un tableau des scores.
Les smartphones peuvent être modulaires, les casques aussi, de même que les PC portables. Pourquoi pas les montres connectées ? Les Fairphones, Fairbuds XL et Framework ont démontré qu'il était possible de créer des versions plus réparables et modulaires de ces produits de grande consommation. La même idée tente d'être appliquée aux montres connectées sportives par l'équipe derrière la UNA.
Image UNA.
Ce projet, venu d'Édimbourg en Écosse, a fait l'objet d'un Kickstarter qui a obtenu suffisamment de soutiens — 11 600 € réclamés, 276 000 € engagés — pour lancer son développement. L'objectif est de fournir les premiers exemplaires au mois d'août prochain. L'UNA Watch ressemble de loin à pas mal de montres sportives type Garmin ou Coros, avec un cadran rond de 47 mm.
À l'exception du support de stockage, les différents éléments composant la montre, de ses capteurs de santé en passant par ses bracelets ou sa batterie, peuvent être changés par l'utilisateur armé d'un tournevis. L'équipe prépare aussi un kit de développement matériel et logiciels pour aider à la création d'apps et de modules matériels.
Image UNA.
Les activités sportives prises en charge sont encore limitées à la course, au vélo et à la randonnée. La nature modulaire de cette montre fait qu'elle ne peut prétendre aller sous l'eau. Un autre obstacle à une utilisation comme montre de natation est le choix de recharger la batterie avec un port USB-C. C'est standard, mais c'est une porte d'entrée possible pour la corrosion. Au mieux, les concepteurs de l'UNA espèrent atteindre un indice de protection contre les éclaboussures.
Image UNA.
Le système d'exploitation est basé sur FreeRTOS. L'autonomie annoncée avec le GPS actif est de 20h et jusqu'à 10 jours sans. Quant aux capteurs de santé, ils sont assez classiques avec la fréquence cardiaque, la SpO2, le compteur de pas et le décompte journalier de l'activité.
Le tarif prévu pour l'UNA oscille autour de 250 €. C'est un projet intéressant, mais qui implique d'avoir une vraie confiance dans l'équipe de développement. Puisque l'intérêt d'une telle montre — et de ces produits en général — ne se révèle qu'avec le temps, lorsque vient le moment de changer un module défectueux ou d'en vouloir un nouveau, plus performant. On s'exclut par ailleurs des écosystèmes bien en place, mais c'est un choix en général qui est assumé.
Connaissez-vous Virtual Game Station, de chez Connectix ? Si vous utilisez des Mac depuis longtemps, peut-être : le programme a été montré dans un keynote en 1998 par Steve Jobs et Connectix est une société connue notamment pour une application très employée à une époque, Virtual PC. Pourtant, Virtual Game Station n'émule pas un PC, mais une console : la première PlayStation.
Le disque, pour jouer à la PlayStation sur un iMac G3. Image MacGeneration.
Cet émulateur commercial date de 1998 et est une véritable tour de force pour l'époque : il permet de jouer aux nombreux titres de la première PlayStation sur n'importe quel Mac équipé d'une puce G31, à pleine vitesse et sans devoir chercher le BIOS ou un fichier ISO. Il suffit en effet d'insérer un disque de PlayStation dans votre Mac2 — la couleur noire des disques n'est qu'un artifice commercial — et de jouer. La compatibilité est très bonne pour l'époque, et (surtout) l'émulateur permet d'excellentes performances. Un iMac équipé d'un G3 à 233 MHz et de sa carte graphique ATi exécute la majorité des jeux à pleine vitesse.
Le premier Armored Core.
C'est notamment grâce à Eric Traut, un ingénieur qui a travaillé chez Apple sur l'émulateur qui permettait de lancer les applications pensées pour les 68000 de Motorola sur les PowerPC. Chez Connectix, il a développé un émulateur capable d'exécuter le code MIPS du CPU de la PlayStation sur un PowerPC G3. En 1998, c'est assez incroyable : la console est en vente seulement depuis quelques années, et la PlayStation 2 n'est encore qu'un rêve. Pour se donner une idée, il faut par exemple imaginer un émulateur de PlayStation 5 capable de faire tourner n'importe quel jeu sur un Mac Apple Silicon standard à pleine vitesse.
Il suffisait de mettre un jeu PlayStation dans le lecteur.
Un problème légal
Aaron Giles, un des développeurs, explique bien le problème. À l'origine, Connectix avait approché Sony pour tenter de proposer son émulateur en partenariat avec eux, pour obtenir une licence sur le BIOS de la console. C'était une idée un peu idiote, et Sony a menacé directement la société. Connectix a donc fait de la rétro-ingénierie sur le BIOS pour proposer son équivalent de façon légale, ce qui n'a pas empêché Sony d'attaquer. Pour Connectix, le procès a été un désastre : il a empêché la commercialisation en masse de l'émulateur pendant un temps. Mais pour le monde de l'émulation en général, ce procès — avec celui contre Bleem, un autre émulateur de PlayStation — a permis de poser des bases légales aux États-Unis. Connectix a en effet gagné et le procès a surtout permis de clarifier un point : un émulateur est légal tant qu'il ne contient pas de code protégé par des droits d'auteur. Dans le cas de la PlayStation, proposer un émulateur livré avec le BIOS de la console (qui appartient à Sony) est illégal, mais développer un BIOS compatible3 ne l'est pas.
Moto Racer 2 (PlayStation) sur un Mac.
À la fin, c'est tout de même Sony qui gagne : les ventes ont été bloquées pendant un moment, et Sony a ensuite proposé la PlayStation 2 et acheté Virtual Game Station en 20014.
À l'exception des cartes d'accélération, du PowerBook G3 Kanga et du PowerBook G3 WallStreet doté d'un CPU à 233 MHz sans cache, une sorte de Celeron G3. ↩︎
Le programme empêche en théorie l'utilisation de copies de jeux. Il n'intègre pas les mêmes protections que la console originale, mais tente tout de même de détecter les copies sur CD-R, probablement pour éviter les procès de la part de Sony. ↩︎
La technique classique porte le nom de clean room : une équipe analyse le fonctionnement du BIOS et explique exactement ce qu'il fait, quand une autre équipe (totalement séparée) part des explications et code un BIOS équivalent, sans avoir accès à celui d'origine. ↩︎
Et il a peut-être été intégré dans les dernières PlayStation 2, qui intègrent un processeur PowerPC pour l'émulation de la première PlayStation, plutôt que de reposer sur un CPU MIPS pour une rétrocompatibilité directe. ↩︎
Google n’hésite pas à payer pour imposer ses services. Un nouveau témoignage dans le cadre de son procès l’opposant au Département de la Justice américaine a révélé que Mountain View payait « des sommes d’argent énormes » à Samsung pour lui faire préinstaller l’application Gemini. Bloomberg indique que la somme précise n’a pas été divulguée, mais que le paiement se fait de manière mensuelle.
Gemini sur un téléphone Samsung.
Les paiements ont commencé au mois de janvier selon Peter Fitzgerald, vice-président des partenariats plateformes et appareils chez Google. Le contrat a été signé pour deux ans et comprend des paiements mensuels pour chaque téléphone préinstallant Gemini. De plus, Samsung touche un pourcentage sur les revenus des pubs affichées par Google dans l’app.
Cette découverte pourrait jouer en la défaveur de Google. L’année dernière, un juge avait estimé qu'elle détenait un monopole sur le marché de la recherche en ligne. Il pointait notamment du doigt le fait que Google donne des milliers de dollars à certains acteurs (comme Apple) pour imposer son service comme moteur de recherche par défaut. L’affaire est en cours, mais Google pourrait bien se voir forcé de revendre Chrome.
Google a l’habitude de ce genre d’arrangement. Il a été révélé qu’elle avait proposé 147 millions de dollars à Epic pour lancer Fortnite sur le Play Store à sa sortie en 2018. On a aussi appris que l’entreprise avait payé 8 milliards de dollars sur 4 ans à Samsung pour préinstaller le moteur de recherche Google et le Play Store sur ses appareils. Les deux entreprises sont des partenaires proches : l’IA Galaxy de certains téléphones Samsung repose sur des modèles de Google, et les deux groupes travaillent ensemble sur un projet de casque de VR concurrençant le Vision Pro.
Boulanger a lancé une offre de crédit à 0% sur à peu près toute la gamme Apple. Après un premier apport obligatoire dont le montant varie selon le produit (49 € pour des AirPods, 148 € pour un MacBook Air), le remboursement du solde s'effectue sur un nombre variable de mois — cela va de 4 à 10 mensualités — sans surcoût lié à ce crédit.
Image Boulanger.
L'offre concerne les Mac, iPhone, iPad, Apple Watch et les AirPods et AirPods Max. Elle fonctionne également sur des modèles d'ancienne génération sortis du catalogue (comme une Series 9 par exemple). Ce crédit est proposé pour une semaine, jusqu'au 30 avril.
MacWhisper porte désormais assez mal son nom, puisqu’il ne s’agit plus seulement d’une app pour le Mac. Cet outil de transcription de l’audio grâce au modèle Whisper conçu par OpenAI est en effet désormais disponible sur iOS, pour l’iPhone et l’iPad. L’app était déjà proposée sur l’App Store, nommée Whisper Transcription sans doute pour éviter des problèmes avec Apple autour du nom de ses ordinateurs et il s’agit maintenant d’une app universelle, compatible avec le Mac, l’iPhone et l’iPad.
Whisper Transcription sur un iPhone. Image iGeneration.
Le principe général est le même que pour la version macOS, même si la première version de l’app iOS est nettement plus simple. Elle peut ouvrir un fichier audio depuis l’app Fichiers, depuis le menu de partage ou encore en enregistrant directement l’audio avec les microphones intégrés. La transcription se fera dans la foulée, par défaut en ligne par le biais de Groq (à ne pas confondre avec celui de xAI), même s’il est possible de télécharger un modèle sur l’appareil pour un fonctionnement entièrement en local. Comptez 600 Mo de téléchargement, puis quelques dizaines de seconde de traitement et le modèle local sera disponible.
Sur mon iPhone 16 Pro, la transcription en local d’un fichier audio de 55 minutes demande un peu moins de 4 minutes et rend l’appareil bien tiède. Pour le moment, cette fonctionnalité est réservée aux iPhone 15 Pro et iPhone 16, mais les développeurs espèrent l’apporter à d’anciennes générations, si possible jusqu’aux iPhone 13. La transcription en ligne reste disponible pour les autres, même si elle est alors limitée aux fichiers de 25 Mo au maximum. Les créateurs de Whisper Transcription ne précisent pas le modèle exact utilisé sous le capot, même si un modèle Whisper Small multilingue semblerait assez cohérent par rapport à l’espace utilisé et les fonctionnalités proposées.
Une fois la transcription obtenue, vous pourrez demander un résumé généré par une IA distante qui n’est pas précisée (probablement également Groq). Attention, il n’y a pas de confirmation quand on touche les boutons « Summary » et « Prompt », le texte sera automatiquement transmis au service distant pour être traité, ce qui n’est pas l’idéal d’un point de vue confidentialité. Malheureusement, ces fonctionnalités ne peuvent pas encore être désactivées, cela viendra peut-être. Si vous comptez l’utiliser avec de l’audio confidentiel, le mieux est encore d’activer le mode avion de votre iPhone ou iPad, cela n’empêchera aucunement la transcription en local… ou alors de ne pas payer.
Résumé à gauche, interrogation à l’aide d’une IA à droite : les deux fonctionnalités additionnelles pour les transcriptions. Image iGeneration.
Whisper Transcribe peut en effet être téléchargée gratuitement et l’app fonctionne sans payer si on utilise le modèle local. Un abonnement est nécessaire pour la transcription en ligne et les autres fonctionnalités liées à l’IA, avec deux formules : 6,99 € pour une semaine ou bien 9,99 € par mois. Trois jours d’essais gratuits sont prévus.
L’app nécessite iOS 17 au minimum, son interface n’est pas traduite en français.
Duolingo continue de se diversifier. L’entreprise prépare une app dédiée au jeu d’échecs afin d’aider les débutants comme les joueurs avancés à peaufiner leurs stratégies. Ce nouveau cours va prendre la forme d’une suite de leçons avec différents problèmes, entrecoupé de petites parties contre un coach. Un journaliste de The Verge a pu l’essayer brièvement et s’est dit plutôt emballé. De son côté, Duolingo assure que son app a pour but de rendre le jeu « le plus accessible possible ».
Image Duolingo.
Les puzzles sont de niveaux variés, allant de l’apprentissage des mouvements des pièces à la présentation de stratégies connues. Duolingo affirme vouloir proposer de quoi faire pour tous les profils, autant pour les grands débutants que pour ceux ayant déjà de bonnes bases. Ce n’est pas la première fois que l’entreprise s’intéresse aux échecs : elle a passé un partenariat avec l’app Chess.com en 2023 permettant de jouer contre les différentes mascottes de Duolingo.
Image Duolingo.
La nouveauté est en cours de déploiement chez « un petit nombre » d’utilisateurs de l’app sur iOS. Elle sera ensuite proposée auprès de tous dans les semaines qui viennent, mais uniquement en anglais pour le moment. Une déclinaison dans plusieurs langues est prévue dans les mois qui viennent. Duolingo propose déjà d’autres programmes que les cours de langue : on peut également y apprendre les bases de la musique ou réviser ses cours de mathématiques.
La nouvelle couleur dans la gamme des iPhone 17 Pro pourrait être un "bleu ciel". D'après le fuiteur Majin Bu, plusieurs coloris ont été évalués et celui-ci se détacherait parmi les candidats. Il y aurait une certaine logique de gamme dans le sens où Apple a surpris récemment en ajoutant une version bleu ciel, très clair, à ses MacBook Air M4.
Les iPhone 13 Pro avant qu'Apple n'ajoute une version verte en milieu de cycle. Image Apple.
Le recours à un bleu clair sur un iPhone serait bien moins étonnant que sur un MacBook. Apple a utilisé plusieurs déclinaisons de ce coloris au fil des génération de son téléphone. Les iPhone 13 Pro et les iPhone 14/Plus ont eu un bleu qui peut le plus faire penser à celui décrit par cette rumeur.
iPhone 14 Plus. Image Apple.
Pour l'heure des indiscrétions se sont plutôt concentrées sur l'aspect technique et le design arrière de cette future gamme que sur sa palette chromatique.
Amazon maintient ses promotions sur les nouveaux MacBook Air M4 et baisse encore un peu le prix sur certaines couleurs. Le modèle d'entrée de gamme avec 256 Go est ainsi passé à 1 085 € au lieu de 1 199 €. On recommandera plutôt les versions avec 512 Go de SSD, mais c'est une question d'usage.
MacBook Air M4 de 15" Bleu ciel. Image MacGeneration.
Le MacBook Air M4, sorti courant mars, reprend les qualités de ses prédécesseurs qui sont intrinsèques à cette gamme de portables : il est léger, polyvalent, endurant avec son excellente autonomie qui franchit sans problème une longue journée. Les deux modèles de 13 et 15" ne se différencient que sur taille de leur écran. Par rapport au M3 (déjà véloce), le processeur M4 est environ 15 % plus rapide et la machine bénéficie d’une webcam améliorée. C'est une valeur sûre dans la gamme d'Apple et au-delà.
C’est le soir des bêtas chez Apple. Le Vision Pro et l’Apple Watch n’ont pas été oubliés : visionOS 2.5 et watchOS 11.5 ont droit à une troisième bêta développeur. Les deux précédentes n'avaient pas montré de nouveautés particulières.
Nouvelle étape dans le développement de macOS Sequoia 15.5 avec cette troisième bêta. C'était morne plaine au rang des nouveautés pour les deux premières. Tout au plus avait-on remarqué le même petit changement apporté dans Mail sur iOS, avec un menu étoffé pour la gestion des catégories. La 15.4 avait été d'emblée plus intéressante avec le renfort d'Apple Intelligence, mais il n'y avait pas une foultitude de changements non plus.
La troisième bêta d'iOS 18.5 est en téléchargement pour les développeurs, accompagnée de sa cousine iPadOS 18.5. Cette version s'annonce a priori plus légère que la précédente qui avait été lestée avec pas mal de changements en plus de l'arrivée d'Apple Intelligence dans plus de pays, dont la France. tvOS 18.5 est également de la partie.
Barbee (7,99 €) n’a rien à voir avec la célèbre poupée de Mattel, cet utilitaire est une alternative à Bartender. Comme cette dernière, l’app permet principalement de nettoyer la barre des menus de macOS en masquant par défaut la plupart des icônes qui viennent parfois s’entasser dans le coin supérieur droit de l’écran de son Mac. Une fois active, elle vient masquer tous les éléments, sauf ceux que vous décidez de garder en permanence à l’écran, et les affiche ensuite au survol du curseur ou bien en utilisant l’une des multiples autres options proposées par le développeur.
Barbee en action avec plusieurs fonctionnalités : la barre des menus qui se masque sauf au survol, deux widgets (bleu et vert) et le logo d’Apple modifié en haut à gauche. Image MacGeneration.
L’app n’est pas nouvelle, loin de là, et cela se sent quand on l’essaie. Barbee propose énormément de fonctionnalités, à tel point qu’il faut prendre un petit peu de temps au départ pour en faire le tour. Il existe deux grandes manières d’afficher les icônes, soit directement dans la barre des menus, soit dans une deuxième barre en dessous. On peut ajuster les différentes méthodes pour afficher toutes les icônes, y compris en utilisant un raccourci clavier. Il y a aussi des réglages pour personnaliser l’interface d’Apple, en changeant la pomme sur la gauche ou bien en masquant l’encoche présente sur les Mac portables.
On peut même créer des widgets avec Barbee, des éléments d’interface qui flottent au-dessus des fenêtres de macOS et qui affichent l’un des éléments de la barre des menus. Si vous utilisez un outil de surveillance des performances du Mac, comme iStat menus, vous pouvez ainsi garder un œil sur des statistiques tout en gardant une barre nettoyée. Enfin, on peut créer des profils avec des configurations spécifiques et même des automatisations pour ajuster les paramètres en fonction d’autres critères.
Face à un Bartender au destin plus ou moins incertain depuis son changement de propriétaire l’an dernier, Barbee est une alternative qui mérite le détour si vous cherchez une app dans cette catégorie. Distribuée exclusivement sur le Mac App Store, elle est gratuite au téléchargement et propose un mode démo gratuit pendant trois jours. Au-delà, deux formules sont proposées : soit un achat définitif à 7,99 €, soit un abonnement annuel à 2,99 €.
Barbee nécessite macOS 11 au minimum et son interface est traduite en français. Comme toutes les apps de ce genre, elles doivent avoir accès à l’écran pour modifier la barre des menus.
Dans sa dernière publicité, Apple évoque l’une des fonctionnalités d’Apple Intelligence qui existent déjà sur tous les appareils compatibles et qui en plus est utile. La vidéo plutôt amusante met en avant la gomme magique intégrée à l’app Photos pour effacer discrètement la photographe malencontreusement placée dans l’axe d’un miroir. Contrairement à la publicité pour le nouveau Siri, celle-ci devrait rester en ligne…
Microsoft a récemment annoncé une nouveauté pour la version iOS de Word, son célèbre traitement de texte. Sur l’iPhone, l’app est désormais capable de créer un document à partir de notes vocales, en reposant sur l’intelligence de Copilot pour comprendre ce que vous dites et l’organiser de manière structurée, comme si vous le faisiez avec un clavier. L’idée est de simplifier la création de documents complexes sur un appareil mobile où la saisie de texte n’est pas simple.
La fonctionnalité en action. Image Microsoft.
L’intelligence artificielle à la manœuvre derrière Copilot doit faire le gros du travail de transcription et surtout de mise en forme à votre place et créer un document à peu près correct, qui pourra toujours être ajusté par la suite sur un ordinateur. Microsoft a prévu par défaut trois domaines différents pour aider l’IA à organiser vos paroles : on peut créer soit un document avec des sections, soit des notes libres organisées logiquement en paragraphes, soit un courriel. Les utilisateurs pourront ajouter d’autres modes, en indiquant alors à Copilot le type de document qu’il doit générer.
Une fois le mode choisi, il suffit d’enregistrer le texte à l’aide d’un microphone, comme celui intégré à l’iPhone. Word se charge de transmettre l’audio à Copilot pour une transcription intelligente, qui s’adapte au mode demandé et à ce que vous dites pour tenter de déterminer comment organiser le texte. À la fin de ce processus, l’app affichera un aperçu et il est alors possible soit de conserver le document tel quel, soit de le modifier à la main, soit encore de le repasser à la moulinette de l’IA pour obtenir un résultat différent. C’est en effet la grande force ou faiblesse des grands modèles de langage qui sont à la manœuvre, ils ne donnent pas des réponses uniques à une même demande.
Les trois formats par défaut pris en charge par Word pour cette nouveauté. Image Microsoft.
Cette fonctionnalité est disponible dès à présent dans cinq langues, dont le français. Pour l’exploiter, vous aurez besoin de Word pour iOS (version 2.96 au minimum) associé à une licence de Copilot, ce qui semble encore réservé aux entreprises en France. Microsoft compte étendre la fonctionnalité à d’autres langues et pays prochainement.
Comme on pouvait s’y attendre, la fonctionnalité n’est pas restée longtemps dans l’app. Sidecar a reçu une mise à jour discrète hier en fin de journée et la version 2.3.5 retire le lecteur vidéo qui n’aurait jamais dû trouver place dans CarPlay. Comme le note 9To5 Mac, le développeur communique dans l’app pour indiquer que le retrait s’est fait suite à une requête d’Apple et que l’entreprise remboursera l’achat in-app concerné à tous ceux qui en font la demande.
Article original
Le développeur de Sidecar (achats in-app), une app dédiée à la lecture d’informations transmises par les voitures en utilisant la prise OBD, a réussi à ajouter une fonctionnalité normalement interdite dans la version destinée à CarPlay. Avec la dernière mise à jour de l’app, il propose aussi un lecteur vidéo, qui permet notamment d’accéder à YouTube. Certes, la fonctionnalité n’est censée être proposée que lorsque le véhicule est à l’arrêt et garé, mais ça n’en est pas moins interdit par Apple.
Le constructeur de l’iPhone garde en effet un contrôle très strict sur CarPlay et interdit notamment toute diffusion de vidéo. Une app comme VLC peut exister sur CarPlay, mais uniquement pour diffuser du son, l’image reste interdite sur l’écran des voitures et ce, même à l’arrêt. Alors, pourquoi est-ce que Sidecar propose cette fonctionnalité ? C’est très certainement une erreur de la part de l’équipe de validation de l’App Store, ce qui est probable sachant que l’app existe depuis plusieurs années et que, contrairement à ce que la Pomme avance souvent, il n’y a en réalité pas de validation manuelle systématique sur la boutique.
Cette erreur sera probablement rapidement corrigée et la mise à jour, voire l’app entière, sera retirée le temps que la fonctionnalité soit supprimée. Si vous voulez tester, ne trainez pas trop, en gardant en tête que ce lecteur vidéo intégré est payant. Sidecar est une app gratuite au téléchargement, même si ses fonctionnalités sont associées à des achats in-app ou abonnements. Pour la nouveauté normalement interdite, c’est un achat unique de 9,99 € qu’il faut prévoir. Apple devrait rembourser sans trop discuter les clients qui auront payé juste avant la suppression de la fonction, mais cela reste un petit risque à prendre si vous voulez vraiment tester.
Sidecar nécessite iOS 18, son interface est traduite en français.
À chaque fois que vous remerciez ChatGPT, ou un autre assistant basé de la même manière sur un grand modèle de langage, vous provoquez des calculs supplémentaires dans un data-center quelque part. Ces requêtes pour être poli avec les intelligences artificielles n’apportent rien de concret à l’utilisateur1, mais elles coûtent cher aux gestionnaires de ces outils. Et pas qu’un peu, si l’on en croit Sam Altman : le CEO d’OpenAI a indiqué sur X en fin de semaine dernière que cette politesse coûtait à son entreprise « des dizaines de millions de dollars » en électricité, rien que ça.
Oups, désolé Sam. Image MacGeneration.
Le patron de ChatGPT considère que cette somme est une dépense justifiée, peut-être une précaution si les IA devenaient vraiment intelligentes et omnipotentes dans le futur. C’est en tout cas un chiffre qui donne le vertige. Si générer des réponses aux remerciements et autres politesses des utilisateurs de ChatGPT provoque de telles dépenses, c’est à la fois le signe du succès incroyable de l’assistant à tout faire d’OpenAI et aussi (surtout ?) de son inefficacité énergétique.
On sait que les grands modèles de langage demandent énormément de puissance de calcul, ce qui signifie qu’ils consomment aussi beaucoup d’électricité, ce qui a un coût pour celui qui les fait tourner ainsi que pour l’environnement. Il est difficile d’évaluer précisément la consommation d’une question posée à ChatGPT, d’autant que cela varie fortement selon le modèle utilisé et la nature de la demande. Par exemple, générer une image est une tâche bien plus exigeante, à tel point que les immenses capacités de calcul d’OpenAI ne suffisaient plus lors du lancement du dernier modèle en date.
L’entreprise de Sam Altman n’a pas encore trouvé de bonne solution pour être rentable et elle préfère pour l’heure dépenser sans compter pour imposer ses outils auprès du grand public. Une manœuvre coûteuse, mais efficace si l’on en juge au succès de ChatGPT, y compris dans la culture populaire.
Quoi que : selon certains, être poli permet d’obtenir de meilleures réponses. ↩︎
Les Apple Watch sont régulièrement en promotion, mais c’est plus rare sur les modèles cellulaires et en France. C’est pourquoi cette offre est intéressante : Amazon France réduit le prix d’une Apple Watch Series 10 cellulaire de 42 mm, le « petit » format et la vend 449,99 €, soit une réduction de 21 % par rapport à son prix officiel de 569 €. Une seule configuration est proposée à ce tarif, avec une montre en aluminium couleur naturelle (argent) et le bracelet Boucle Sport en bleu clair. Si elle vous convient, c’est une bonne affaire et le prix le plus bas sur Amazon France.
Image WatchGeneration.
La Series 10 est la dernière génération d’Apple Watch et elle se distingue des précédentes par son design légèrement affiné. Ce n’est pas le jour et la nuit, mais ce sera plus confortable au poignet. Elle intègre aussi les dernières nouveautés techniques pour la montre connectée d’Apple, ce qui lui assurera une longue longévité. Si l’on ne sait pas ce que le constructeur a prévu pour les Series 11, on ne s’attend pas à une mise à jour majeure cette année, alors c’est un bon moment pour acheter le produit.
La version cellulaire peut être associée à un forfait pour l’utiliser de façon plus indépendante, sans dépendre d’un iPhone à proximité. Comptez par exemple 5 € par mois chez Orange ou Sosh, avec trois mois offerts pour tester la fonctionnalité sans risque.
Le constructeur automobile chinois Nio a lancé en fin de semaine dernière une nouvelle marque dans son propre pays avec l’ouverture des précommandes de la Firefly. Cela nous intéresse, car cette marque et cette voiture exclusivement électriques ont été pensées spécifiquement pour le marché européen. La Firefly sera rapidement distribuée en Europe, où elle viendra concurrencer directement de multiples modèles locaux, avec en ligne de mire la Renault 5 revisitée ou encore la Mini. Comme ces deux voitures ou encore la regrettée Honda e, la marque chinoise a en effet particulièrement soigné le design, avec une proposition très originale.
La Firefly se distingue d’abord par ces feux en trois morceaux, une idée très originale qui lui donne une personnalité. Image Firefly.On retrouve la même signature lumineuse à l’arrière. Image Firefly.La voiture ne dépasse pas les 4 mètres de long, ce qui en fait une excellente candidate pour les villes européennes. Les roues ont été placées aux quatre coins pour maximiser l’espace intérieur. Image Firefly.
Difficile de passer à côté quand on regarde la voiture : les feux à l’avant comme à l’arrière adoptent un format rarement vu, avec trois ronds pour chaque bloc de phares. Cela donne à la Firefly une identité propre, très facile à reconnaître et le fabricant espère sans doute que ce sera aussi le cas sur les routes. En tout cas, si l’on peut souvent critiquer la production automobile chinoise pour son manque d’originalité en termes de design, on ne pourra clairement pas le faire pour ce modèle. Plus encore peut-être que sur les grandes berlines ou les omniprésents SUV, c’est manifestement un segment du marché qui demande des designs originaux.
Au-delà du style qui est une affaire de goût, Nio a conçu une voiture parfaitement adaptée à nos villes européennes. La Firefly mesure pile quatre mètres de long et 1,78 m de large, à peine plus que la Renault 5 (3,9 m de long et 1,77 m de large), mais elle offre un espace à bord inédit sur le segment. C’est vrai à l’avant, où le sentiment d’espace est renforcé par l’absence de toute console centrale entre le conducteur et le passager, ce qui permet d’ailleurs d’entrer ou sortir par l’autre portière sur les places de parking serrées. C’est encore plus vrai aux places arrières, point noir de la compacte conçue par la marque au losange.
L’avant de la Firefly est minimaliste façon Tesla, avec l’essentiel des contrôles regroupés sur l’écran central. Le système d’exploitation est maison et les premiers retours saluent l’originalité et la qualité de l’interface. Image Firefly.D’un point de vue pratique, l’absence de console centrale est un argument majeur avancé par le constructeur, même s’il y a en contrepartie moins de rangements et un seul porte-gobelet ainsi qu’un seul chargeur à induction. Image Firefly.L’arrière est également spacieux pour un véhicule de cette catégorie, même si les plus grands adultes seront forcément à l’étroit derrière d’autres grands adultes. Image Firefly.
C’est toujours vrai dans les coffres, car oui, il y en a deux. À l’arrière, la Firefly revendique 335 litres de capacité avec les sièges à l’arrière en place, ce qui est similaire à celui de la Renault 5 (326). Néanmoins, en baissant les sièges, on peut atteindre 1 250 litres d’après le constructeur et même un plancher quasiment plat, grâce à un astucieux mécanisme qui relève l’assise. Sous les assises, il y a d’ailleurs des petits rangements supplémentaires, tant à l’arrière que sous le siège passager à l’avant. Et si cela ne suffisait pas, Nio a installé un coffre à l’avant (frunk) avec une taille étonnante sur ce segment : 92 litres, de quoi caser une valise cabine ! À titre de comparaison, c’est plus grand encore que le frunk d’une Model 3, un véhicule pourtant bien plus imposant.
Côté habilité, évoquons aussi le diamètre de braquage exceptionnellement petit (9,4 m, c’est moins qu’une e-Up pourtant bien plus courte), permis par la position du moteur électrique sur l’essieu arrière. N’espérez pas une voiture de sport en revanche, ce n’est pas l’argument avec des performances apparemment moyennes et une orientation générale plutôt vers le confort, notamment du côté des suspensions. L’intérieur est lui aussi résolument premium, même si Firefly est censé représenter l’entrée de gamme chez Nio, avec une avalanche de fonctionnalités tant de confort que de sécurité, y compris la conduite semi-autonome. Il faudra néanmoins vérifier ce qui sera encore proposé sur le marché européen, nettement moins compétitif que la Chine.
Le coffre à l’arrière est déjà de taille très correcte… Image Firefly.… mais la Firefly se distingue surtout par l’immense frunk à l’avant. Pour parvenir à caser tout cet espace, le constructeur a toutefois sacrifié la pompe à chaleur. Image Firefly.Le frunk dispose même d’un drain qui permettra de le transformer en glacière ou en espace de stockage pour des affaires très sales. Image Firefly.
Sous les sièges, on retrouve une batterie LFP d’une capacité de 42,1 kWh, avec une autonomie officielle de 420 km selon le généreux standard chinois CLTC. Avec nos normes européennes plus strictes, il faudrait plutôt tabler autour des 340 km WLTP, ce qui serait mieux que la Renault 5 de base (312 km pour 40 kWh), mais sans option pour le moment pour une plus grosse batterie. Cela devrait toutefois venir, puisque la Firefly exploite le système de batteries à échanger qui a fait la réputation de Nio et une autre option plus généreuse devrait être proposée dans ce cadre. Ces stations d’échange existent aussi en Europe, même si ce ne sont pas les mêmes que pour les grandes voitures de Nio, alors on ne sait pas exactement si ce sera une possibilité ici.
Malheureusement, l’échange de batterie n’a pas incité Nio à offrir le meilleur de la charge pour sa petite voiture. En charge lente, chez soi ou sur les bornes de ville, on sera limité à 7 kW, soit autour de six heures pour une charge. En charge rapide, sur l’autoroute, la Firefly ne montera qu’à 100 kW, ce qui n’est pas génial en 2025 et il faudra s’attendre à des arrêts d’une bonne demi-heure, surtout si la batterie est froide. D’autant que la voiture n’est pas équipée d’une pompe à chaleur qui pourrait aider à réguler la température des cellules en hiver. Bon point en revanche, la voiture peut exporter de l’énergie avec une charge bi-directionnelle qui peut atteindre 3,6 kW.
Tout ceci est disponible en précommande en Chine à partir de 119 800 yuan, soit environ 14 425 €… ce qui correspond au segment premium dans le pays. Même si la Firefly sera forcément plus chère une fois importée en Europe, on peut s’attendre à un tarif compétitif, surtout quand en comparant le niveau d’équipement ou encore l’espace à bord. Le constructeur n’a pas encore annoncé de dates, alors il faudra faire preuve de patience, même si la commercialisation européenne est bel et bien prévue. On devrait en savoir plus au cours des prochains mois.
Si l’on en croit les rumeurs persistantes, Apple opterait pour un tout nouveau design au dos de ses futurs iPhone 17 Pro. Jusque-là ramassée dans le coin supérieur gauche, la zone surélevée autour des appareils photos grandirait tant qu’elle occuperait tout le haut de l’écran. Ce choix pourrait être une opportunité pour les créateurs d’accessoires, qui y voient une nouvelle façon originale de personnaliser son smartphone.
Des accessoiristes ont ainsi imaginé des protections qui viennent se positionner sur la zone surélevée, avec des trous pour chaque élément important (trois objectifs, flash et LiDAR) et un dessin pour la zone autour. L’image publiée par Majin Bu sur X donne quelques exemples de rendus que l’on pourrait espérer, sachant que n’importe quel dessin ou motif pourrait être reproduit de la sorte. On pourrait même imaginer d’autres matériaux, par exemple du bois ou alors du (faux) cuir comme sur une coque pour unifier davantage le dos de l’iPhone.
Les coques pour iPhone 17 Pro qui commencent à apparaître laissent voir un énorme trou pour toute la zone, sans interférer avec les caméras et tout le reste. Avec des décors comme ceux présentés ici, les utilisateurs pourraient quand même personnaliser cet espace. On verra dans quelques mois si c’est une tendance qui prend.
Kwack (gratuit, heureusement) est une app… originale ou bien idiote, c’est selon. Son principe est très simple, voire stupide : une fois installée, l’app surveille le clavier de votre Mac et à chaque fois que vous pressez une touche, elle génère un son de canard. Vous avez bien lu, à chaque fois que j’appuie sur une touche de clavier, j’entends « coin ! ». À. Chaque. Fois. Oui.
N’oubliez pas de mettre le son. Image MacGeneration.
Est-ce utile ? Je vous laisse décider. Est-ce fatigant ? Je vous laisse deviner. Plus amusant encore, l’option qui devrait permettre de couper les cancanements depuis la barre des menus ne fonctionne pas. Même en cliquant sur le bouton ad-hoc, Kwack continue de se faire entendre à chaque fois que vous appuyez sur une touche. Fort heureusement, il existe tout de même une solution assez simple : il suffit de quitter l’app pour retrouver un fonctionnement normal.
Si vous trouvez que le clavier de votre Mac est trop silencieux, dans le même genre, mais quand même en plus utile, il y a aussi Klack qui simule un clavier mécanique. Kwack est d’ailleurs inspiré par cet autre utilitaire, de l’aveu même de son concepteur. Qui note au passage que l’app est codée en Swift et SwiftUI : ce n’est pas parce que l’on fait n’importe quoi qu’il faut le faire n’importe comment.
Si Kwack vous intéresse vraiment, sachez que l’app est distribuée gratuitement sur le Mac App Store et qu’elle nécessite macOS 13.5. Il faudra lui donner accès aux réglages d’accessibilité, sinon elle ne pourra pas savoir quand vous tapez au clavier et vous raterez des coins, ce qui serait tout de même dommage.
SFR a encore amélioré son forfait RED proposé à 9,99 € par mois sans engagement. Jusqu’ici associé à 200 Go de 5G en plus des appels, SMS et MMS illimités, il est désormais proposé avec 250 Go de données à utiliser chaque mois. C’est donc 50 Go de plus sans surcoût, c’est toujours bon à prendre et cela permet à l’offre RED de reprendre l’avantage sur ce critère face à B&You, qui est resté pour le moment à 200 Go de 5G pour 10 €.
Capture site RED, image iGeneration.
Ces améliorations constantes sont à l’avantage des clients, même s’il est probable que la majorité n’utilisera pas autant de data tous les mois. Aux dernières nouvelles, la moyenne est à 17 Go, mais c’est vrai qu’avec 250 Go, on peut envisager sereinement des usages gourmands, comme le partage de connexion qui peut consommer rapidement les giga-octets, surtout en 5G. Quoi qu’il en soit, on ne manque pas de forfaits pas chers avec énormément de données si on en cherche un en ce moment.
Outre les 250 Go de 5G à utiliser en France métropolitaine, le forfait RED prévoit 26 Go exploitables depuis l’Union européenne et les DOM. Pour 5 € de plus par mois, on peut passer cette enveloppe data à 40 Go et ajouter plusieurs pays, dont la Suisse, les États-Unis et le Canada. À noter que l’enveloppe data est fixe, vous devrez payer 10 € pour débloquer 50 Go une fois par mois si vous atteignez la limite.
Si vous n’avez pas besoin de toutes ces données en 5G, SFR RED propose aussi un forfait avec 100 Go de data pour 6,99 € par mois.
Alors que la plupart des entreprises de la tech ont passé un premier trimestre très chahuté, Apple doit rajouter à ces « petits » soucis un autre problème : les ventes d’iPhone dans l’empire du milieu, pourtant l’un des plus gros marchés pour les fabricants de smartphones, chutent drastiquement, comme le rapporte 9to5Mac.
Si encore ses concurrents chutaient aussi... mais au contraire, les deux premiers du podium ont augmenté leur part de marché, et pas qu’un peu : Xiaomi passe de 13,8 % à 18,6 % par rapport à l’an dernier, et Huawei de 17 % à 18 %. Dans le même temps, Apple bon cinquième du classement perd 9 %, voyant ses chiffres de vente passer de 10,8 millions d’unités à 9,8 millions.
Quelles raisons peuvent expliquer un tel repli ? Si l’absence d’Apple Intelligence, quand les constructeurs locaux ont déjà intégré l’intelligence artificielle du pays dans leurs téléphones est un bon début, ce n’est pas pour autant la seule.
Même si c’est dans une moindre mesure qu’au Canada, la défiance envers les produits américains est présente en Chine, et joue en partie sur les ventes de la pomme. En effet, quel produit symbolise plus les USA que l’iPhone dans le monde, à part peut-être le Big Mac ou Coca-Cola ? D’autant plus que les autres géants de la tech tels Meta, Google ou encore Amazon n’étant pas présents dans le pays, Apple est de facto la plus belle cible pour montrer son mécontentement à propos de la politique US.
Cerise sur le gâteau, dernier caillou dans la chaussure, le gouvernement chinois propose à ses citoyens une prime d’aide à l’achat d’un smartphone. Prime qui a bien entendu un plafond tarifaire pour être délivrée, éliminant tous les iPhone à part les iPhone 16 et 16e. Or, les appareils les plus achetés généralement appartiennent à la gamme Pro, qui n’a pas le droit aux subsides, et se retrouve donc boudée.
Tous ces soucis mis bout à bout font s’effondrer la part de marché d’Apple en Chine, et la société redouble d’efforts pour revenir dans la course. L’arrivée d’Apple Intelligence dans le pays inversera-t-elle la tendance ? Rien n’est moins sûr...
Il y a encore quelques années, la protection des données personnelles se résumait, au mieux, à une extension de navigateur pour bloquer les cookies. Puis le Règlement général sur la protection des données (RGPD) est arrivé en Europe, suivi du CCPA californien, et la question a changé de ton. Elle s’est juridicisée. Soudain, nous avions des droits.... Mais entre le droit et son application concrète, un gouffre persiste. C’est dans cet interstice qu’Incogni s’est glissé.
Incogni, développé par Surfshark, n’a pas pour ambition de vous « protéger » de manière vague : sa mission est claire, précise et légalement fondée.
Il s’agit d’un agent automatisé qui agit en votre nom pour exercer votre droit à l’effacement auprès des courtiers de données (data brokers). Et là, on ne parle pas d’un coup d’éponge symbolique sur les cookies marketing : on vise les bases de données profondes, celles qui alimente les moteurs de scoring, les profils publicitaires avancés, les reventes croisées entre entreprises peu scrupuleuses.
Un fonctionnement sur mandat
Le service fonctionne sur mandat : une fois votre identité vérifiée, Incogni devient votre représentant officiel et envoie des demandes de suppression de données aux entreprises listées dans ses bases.
Ces demandes sont juridiquement contraignantes dans les pays couverts par le RGPD ou des lois équivalentes. En d’autres termes : elles ne relèvent pas d’un opt-out de confort, mais d’une obligation légale.
Une mécanique bien huilée… et plus intelligente qu’il n’y paraît
L’interface est dépouillée, volontairement. Mais derrière cette apparente simplicité se cache un moteur algorithmique qui cartographie en permanence l’écosystème mondial des courtiers de données. Incogni classe ces acteurs par juridiction, profil de risque, type de données collectées et réactivité historique face aux requêtes. Autrement dit, chaque demande est priorisée en fonction d’un indice d’impact potentiel.
En pratique, cela signifie que le service ne se contente pas d’une stratégie linéaire : il optimise vos chances de voir vos données supprimées là où elles posent le plus problème. Le suivi est granulaire : chaque entreprise contactée est affichée avec son statut (demande envoyée, en attente, acceptée, refusée, hors juridiction…), et les progrès sont consolidés dans un rapport de suppression.
Jusqu’où peut-on reprendre le contrôle ?
La question est cruciale : peut-on réellement purger sa présence numérique en utilisant un outil comme Incogni ? Réponse courte : non. Réponse longue : partiellement, mais de manière significative.
Pourquoi ? Parce que certains courtiers opèrent en dehors de toute juridiction protectrice. D’autres, plus pervers, masquent leur existence ou se déguisent sous des dizaines de marques. Et puis il y a les plateformes elles-mêmes (Google, Meta, Amazon…), dont les modèles économiques reposent sur la collecte — celles-là, Incogni ne les touche pas directement.
Mais là où l’outil excelle, c’est dans l’assainissement du marché gris : les courtiers semi-légaux, les revendeurs de listes marketing, les agrégateurs de profils socio-économiques utilisés par les assureurs ou les recruteurs. En quelques semaines, plusieurs dizaines de bases peuvent cesser de vous profiler. Et cela a un effet tangible : réduction des spams, fin de certaines publicités ultra ciblées, diminution des sollicitations commerciales obscures.
Une approche défensive, mais stratégique
Incogni s’inscrit dans une logique de défense active. Loin d’un gadget « privacy-friendly », c’est un outil pensé pour les individus lucides sur l’économie de la donnée. Celles et ceux qui savent que l’exposition numérique est un levier d’influence — commerciale, sociale, parfois politique — et qui choisissent de refermer les portes une à une.
Le modèle économique est transparent : abonnement mensuel ou annuel en illimité (7,29 € par mois ou 12,99 € par an), avec la possibilité d’annuler à tout moment. Pas de revente de données, pas de pistage parallèle : Surfshark joue ici la carte de la cohérence éthique, renforçant sa position sur le marché des services de protection numérique.
La pratique de la course à pied connaissant un succès grandissant, il est de plus en plus difficile de trouver un dossard pour participer à la course ou trail du coin. C’est d’autant plus vrai dans les grandes villes. Le week-end dernier, le Schneider Electric Marathon de Paris a ainsi attiré près de 57 000 coureurs.
Attention, les choses pourraient ne pas s’arranger avec l’arrivée d’un nouveau type de participant : les humanoïdes ! Ces derniers ont participé au semi-marathon de Pékin qui avait lieu hier. Les grandes entreprises de robotique étaient invitées à inscrire leurs champions pour une course qui se tenait en parallèle de ce rendez-vous prisé par les coureurs chinois.
La bonne nouvelle, c’est que nous, simples êtres humains, avons encore un peu de marge, sur ces bipèdes d’un nouveau genre. Tiangong Ultra de Beijing Humanoid Robot Innovation Centre a bouclé les 21,1 kilomètres en un peu plus de 2 heures et 40 minutes. Un temps qui reste à la portée de l’immense majorité des êtres humains.
Le robot en question a écopé d’une pénalité de dix minutes pour changement de batterie. Même au niveau du ravito, l’être humain a encore un peu de marge. Pour d’autres humanoïdes, la course s’est moins bien passé. L’un d’eux s’est écroulé sur la ligne de départ…
La question est de savoir si ce type d’événements va se multiplier et si, dans quelque temps, on aura des humanoïdes fabriqués par des entreprises du monde entier qui viendront faire la course. Avec une question derrière : seront-ils fair-play ? Les humains, hélas, ne le sont pas toujours…
Plus gros craquage qu'on ait jamais vu dans une course de relais. On est sur un 4x200m féminin en Virginie. Inutile de vous préciser qu'elle a été disqulifiée.
C'est une très bonne réduction que le site italien a l'air de faire sienne, elle s'inscrit dans le temps là où les autres vendeurs sont plus prompts à revenir se caler sur le prix d'Apple (la Fnac propose actuellement 279,99 €). Ce tarif comprend les frais de port et une livraison est possible pour mercredi prochain. Quant aux AirPods 4, les réductions en Italie sont au même niveau qu'en France (-10 %).
Le boitier des AirPods Pro 2 peut se charger sans fil, même au moyen du chargeur inclus avec les Apple Watch. Image Apple.
Les AirPods Pro 2 sont des écouteurs intra-auriculaires que l'on recommande sans hésitation1. En plus d’offrir une excellente qualité sonore et une très bonne réduction active du bruit, ils comprennent de multiples fonctionnalités avancées comme la détection des conversations, l’audio adaptatif, le volume personnalisé, la possibilité de répondre par oui ou non à une notification par un mouvement de la tête.
Apple a encore élargi récemment la palette des fonctions de ces AirPods en activant en France il y a quelques mois le test d'audition et de réduction des sons forts.