OpenAI va rester une société à but non lucratif. La start-up a confirmé dans un billet de blog qu’elle abandonnait son ambitieux projet visant à changer de structure sur deux ans. « OpenAI a été fondée en tant que société à but non lucratif, et est aujourd'hui supervisée et contrôlée par celle-ci », écrit le président d’OpenAI. « À l'avenir, elle continuera d'être supervisée et contrôlée par cette organisation à but non lucratif ».
L’idée de changer de structure avait été officialisée en fin d’année dernière : l’ambition était alors de rivaliser avec les plus grands et de « devenir une entreprise pérenne », avec une transition sur 24 mois. De nombreuses voix critiques s’étaient levées, y voyant une transition dommageable sur le long terme pouvant créer un précédent dangereux. L’idée n’avait pas du tout plu à Elon Musk, qui avait proposé 97,4 milliards de dollars pour racheter la branche à but non lucratif d'OpenAI.
La décision a été prise après une discussion avec les bureaux des procureurs généraux de Californie et du Delaware, où OpenAI est basée et enregistrée. Dans une lettre ouverte, Sam Altman réitère son ambition « de veiller à ce que l'intelligence artificielle générale (AGI) profite à l'ensemble de l'humanité ». Il y indique que, même si une branche demeurera dédiée au profit, elle continuera d’être contrôlée par un conseil d’administrateurs rattaché à une entité mère à but non lucratif. Un tel choix devrait permettre « de continuer à réaliser des progrès rapides et sûrs et de donner à tous l’accès à une IA performante ».
Un tel changement de stratégie devrait déplaire aux investisseurs, qui attendaient impatiemment de faire fructifier leurs placements. OpenAI a levé 40 milliards de dollars en début d’année, dont les 3/4 proviennent de la société d’investissement japonaise SoftBank. La transformation d’OpenAI en entreprise à but lucratif était une des conditions du contrat : la somme devrait donc être revue à la baisse.
Le bidouilleur Josh Greenwalt s’est mis en tête de se créer un PC de joueur au boîtier original : celui d’un Macintosh SE. Il a donc réussi à transformer le châssis de cette vénérable machine de 1987 en véritable tour gaming à la configuration musclée. Les détails sont disponibles dans sa vidéo YouTube sur le sujet.
Josh Greenwalt explique être récemment tombé sur une annonce pour un Macintosh SE d’occasion, qu’il a décidé de désosser et de découper pour y intégrer des composants de PC. La configuration est plus que respectable étant donné qu’on y trouve une carte graphique RTX 3070 couplée à 32 Go de RAM et un processeur Ryzen 5 7600. Le SSD NVME interne fait 2 To. L’écran d’origine reste fonctionnel et peut servir à jouer, même s’il sera évidemment plus intéressant d’utiliser un écran externe pour autre chose que du rétrogaming format 4:3.
Malgré de nombreuses heures de perçage, de découpe et de ponçage du boîtier, le bidouilleur a réussi à ne pas trop dénaturer le Mac. Le lecteur de disquette d’origine sert désormais à lire les cartes SD, et la molette de luminosité ajuste maintenant le son. Des haut-parleurs ont été intégrés, ainsi qu’un port USB-C frontal. De plus, il a développé plusieurs fonds d’écrans pour l’écran interne avec un petit visage de robot donnant l’impression que l’ordinateur dort ou qu’il est en sueur quand il monte dans les tours.
Les composants des machines actuelles sont énormes par rapport au boîtier, lancé il y a presque 40 ans. L’intégration a demandé un peu de bidouille, comme il l’a expliqué à Engadget. « La seule façon de faire tenir une carte graphique était de la monter verticalement avec les ports orientés vers le bas. Pour cette raison, j'ai dû faire passer des câbles d'extension pour réorienter les ports vers l'arrière et j'ai dû utiliser un câble PCIe riser de 400 mm pour le brancher sur la carte mère ». Il précise que la torsion de cet énorme câble donne un côté assez ridicule quand on jette un coup d'œil aux entrailles de la bête, mais que l’astuce fonctionne.
Le résultat est sympathique. Cependant, Josh Greenwalt s’inquiète que des bidouilleurs du dimanche s’accaparent les stocks de Macintosh SE pour essayer de faire pareil - réduisant ainsi les le nombre de machines sur le marché. Il a des idées pour la suite et envisage de proposer ses plans de boîtier 3D pour ceux voulant également tenter l’aventure. Une vidéo devrait arriver dans les semaines qui viennent détaillant le processus de fabrication.
Orange a commencé à distribuer une mise à jour logicielle pour sa dernière Livebox 7. Cette révision immatriculée G02.R08.C03 n'est pas encore référencée sur sa page mais on nous en a transmis les notes de version qui indiquent :
Corrections de problèmes aléatoires de perte du Live sur le Décodeur TV, de fonctionnement du Wifi 5 GHz, de débit maximal à proximité de la Livebox (ex: un speedtest nPerf).
Il est également précisé qu'il faut laisser la Libvebox se calibrer après l'installation de la mise à jour, pendant une bonne demi-heure :
Après le redémarrage, la Livebox 7 observe son environnement radio, note les différents canaux et largeurs de bande afin de prendre une décision de changement de configuration (généralement sous 30 mn). Un speedtest pendant cette période peut avoir un résultat en deçà des attentes voire inciter la Livebox 7 à se mettre en repli dans une configuration conservatrice avec moins de débit.
Nouvelle Livebox 7 compatible Wi-Fi 7. Image Orange.
Si vous n'avez pas encore reçu cette nouvelle version — elle a commencé à être envoyée dans la nuit — il peut être intéressant de procéder à quelques tests de vitesse autour de la box de manière à comparer avec d'éventuelles améliorations après-coup. Le sujet des performances avait cristallisé des critiques sur la décision d'Orange de ne plus prendre en charge la bande des 6 GHz — tout en se gardant la possibilité de l'activer — laquelle est efficace sur de courtes distances.
Folder Preview comble une lacune de Quick Look dans macOS en permettant de voir le contenu d'un dossier sans l'ouvrir, comme on le fait pour la prévisualisation du contenu d'un document.
Ce petit utilitaire vendu 1,99 € sur le Mac App Store ajoute les dossiers aux éléments dont on peut avoir un aperçu du contenu par un simple appui sur la barre d'espacement (ou par le raccourci Cmd + Y). Apple n'a en effet jamais pris en charge les dossiers pour Quick Look, peut-être en considérant que cela fait double-emploi avec une simple ouverture dans le Finder. On peut utiliser Quick Look sur un dossier, mais on n'obtient qu'une vue agrandie de son icône, rien de plus.
Quick Look sur un dossier avec Folder Preview. Image MacGeneration.
Pourtant un Quick Look sur un dossier peut avoir un intérêt pour éviter d'avoir à ouvrir un dossier pour rien et autres manipulations qu'un coup sur la barre d'espacement remplace avantageusement.
Après l'installation de l'app, la prévisualisation fonctionne immédiatement, mais pour qu'elle soit plus étendue — par exemple avec les dossiers dans les boites de dialogue d'ouverture de fichiers — allez dans Réglages Système > Général > Ouverture et extensions > Coup d'œil puis activez Folder Preview.
Images MacGeneration.Quick Look sur un dossier dans une boite de dialogue.
L'app a même quelques réglages pour afficher le contenu d'un dossier zippé, pour ouvrir automatiquement les sous-dossiers (dans la limite de 7 niveaux), pour montrer les éléments cachés ou encore pour agrandir l'affichage.
Quelques réglages utiles. Images MacGeneration.À droite on a activé l'option pour développer les sous-dossiers dans la prévisualisation.
Folder Preview a quelques limitations inhérentes à Quick Look, c'est un outil de prévisualisation, on ne va pas naviguer dans une hiérarchie de sous-dossiers ni ouvrir un élément depuis cette vue. Cela reste l'apanage du Finder, mais même dans ce cadre, Folder Preview reste un utilitaire pratique et l'auteur en a amélioré les performances avec cette version 1.6.
La sympathique enceinte Bose SoundLink Flex de deuxième génération est en promo ce matin. Amazon la propose pour 119,99 €, contre un prix public conseillé de 179,95 €. Cela représente donc 33 % de ristourne sur cette enceinte Bluetooth qui n’est disponible à ce prix là qu’en coloris noir.
Image Bose
Bose promet une autonomie allant jusqu’à 12 heures et un indice de protection IP67, ce qui la rend résistante à l’eau et à la poussière. Une technologie maison détecte l’inclinaison de l’enceinte afin d’ajuster le son en conséquence. La connexion multipoint est au programme, tout comme un micro intégré pour passer des coups de fil en kit mains libres. Un mode stéréo permet d’en jumeler deux pour les clients équipés.
En ajoutant 10 € de plus, vous pourrez vous tourner vers la récente Beats Pill qui perd actuellement 24 % de son prix chez Amazon. Celle-ci tient plus de 20 heures et a l’avantage d’être compatible avec le réseau Localiser. Nous recommandons également la Sonos Roam, qui a l’avantage d’être compatible AirPlay mais dont le tarif est bien moins abordable (199 €).
Le créateur de la Pebble Eric Migicovsky ne chôme pas depuis le début de l’année. En plus de travailler à ressusciter sa fameuse montre à écran E Ink, le bidouilleur vient de lancer un podcast habilement nommé Tick Talk. Il a profité du premier épisode pour donner des détails sur l’avancée de son projet, évoquant de nouvelles idées de fonctions et proposant même un premier aperçu vidéo de la future Core 2 Duo.
Image Eric Migicovsky via YouTube
On peut y découvrir une nouvelle montre tournant sur PebbleOS fonctionnant déjà avec une multitude de cadrans. Le bracelet est visiblement assez basique et similaire au bracelet Sport de l’Apple Watch. Le chargeur magnétique propriétaire est quasi identique à celui créé il y a 10 ans. Le produit reste assez sommaire, et il travaille toujours sur de nombreuses fonctions basiques comme les vibrations ou le rétroéclairage. D’autres n’ont pas encore été activées, comme le fait… de donner l’heure.
Eric Migicovsky a de la suite dans les idées et voudrait ajouter une intégration à Beeper, son application permettant d’utiliser différentes messageries. Les nouvelles montres embarquant un micro et un haut-parleur, il envisage également d’intégrer une manière de papoter avec les tchatbots IA. Le DMA devrait améliorer la compatibilité avec l’iPhone, permettant par exemple de répondre à un message en dictant une réponse directement à sa Pebble.
Le sujet des droits de douane américains a aussi été évoqué, Donald Trump ayant mis en place de nouvelles taxes sur les produits provenant de Chine alors que la montre est fabriquée à Shenzhen. De tels produits sont pour le moment soumis à une taxe de 27,5 %, ce qui pourrait faire gonfler le prix des accessoires de 10 à 25 dollars. Les clients en dehors des États-Unis ne seront logiquement pas touchés par ces frais.
Les choses vont accélérer dans les prochains mois : Eric Migicovsky a dans l’idée de lancer deux montres avant la fin 2025. La « Core 2 Duo » vue ci-dessus ressemble énormément à une Pebble 2, tandis que la « Core Time 2 » sera une version plus avancée avec un écran couleur. La première devrait arriver entre les mains des premiers clients début juillet, et la seconde d’ici décembre.
Frigate, l’enregistreur vidéo en réseau (NVR) open-source, continue de s’améliorer à bon rythme et la version 0.16 proposée en bêta depuis peu est une grosse mise à jour, avec deux nouveautés majeures. Cette app à installer sur son propre serveur (un Raspberry Pi, un Mini PC, un NAS…) était déjà capable de distinguer les différents types de mouvements pour ne conserver que les images de personnes, voitures ou encore de chats parmi toutes celles transmises par des caméras. Désormais, elle peut aussi analyser les visages pour effectuer une reconnaissance faciale et lire les plaques d’immatriculation pour différencier les véhicules.
La reconnaissance faciale en action : ici, j’interroge la base de données de Frigate pour n’afficher que les enregistrements de moi-même. Image iGeneration.Ici, c’est l’identification de véhicules qui est exploitée et Frigate sort bien les photos de ma voiture, identifiée par sa plaque. Image iGeneration.
Ces deux nouvelles fonctionnalités doivent être activées dans les réglages de Frigate ou via son fichier de configuration. L’identification repose à chaque fois sur des modèles spécialisés qui vont agir après l’identification principale. Concrètement, si un véhicule est repéré sur une caméra, le modèle dédié aux plaques va ensuite s’activer pour trouver la plaque et appliquer une reconnaissance optique des caractères (OCR) pour y lire les lettres et chiffres. Vous aurez une liste de plaques identifiées dans la base de données de Frigate et vous pourrez les associer à une voiture, ce qui permet ensuite de faire des recherches en utilisant ce critère plutôt que le numéro de plaque.
Pour la reconnaissance faciale, Frigate doit d’abord repérer une personne, puis identifier son visage. Le fonctionnement est alors similaire à celui de Photos d’Apple, notamment : une section affiche tous les visages identifiés et ils seront tous inconnus au départ, avant que vous les associiez à des personnes. Cette base de connaissance va permettre à l’app de reconnaître correctement les personnes sur les images, avec une rapidité et une efficacité qui m’ont surprises. J’ai activé la reconnaissance faciale dimanche et après avoir entraîné le modèle pour les deux personnes de mon foyer à partir des images collectées dans la matinée du lundi, l’identification était déjà excellente en fin de journée.
Association en cours des visages identifiés : Frigate suggère parfois des noms avec un score de confidence, vous devrez confirmer les visages correctement reconnus et aider le système en ajoutant ceux qui sont inconnus. Image iGeneration.Frigate conserve les images confirmées en stock pour alimenter son modèle de reconnaissance faciale et il est toujours possible d’en retirer en cas d’erreur. On peut aussi lui soumettre des photos prises par ailleurs, même si ce n’est pas vraiment utile. Image iGeneration.
J’utilise le petit modèle, le seul qui tourne correctement sur mon matériel, mais Frigate propose aussi un modèle plus sophistiqué pour ceux qui ont une carte graphique puissante sous la main. Précision importante, l’identification des visages et plaques d’immatriculation ne tourne pas sur le TPU Coral conçu par Google et que j’utilise pour l’identification des mouvements. Si les nouveaux modèles tournent toujours en local, ils tourneront au pire grâce au CPU, au mieux sur le GPU. Mon Mini PC qui héberge Frigate est équipé d’un processeur Intel N100 assez modeste (4 cœurs de 12e génération jusqu’à 3,4 GHz) et je n’ai pas noté de baisse notable des performances en activant les nouveautés.
En plus de la possibilité de filtrer les images stockées dans l’historique, l’intérêt d’un tel travail d’identification des personnes et véhicules est évidemment à chercher du côté de l’automatisation. L’intégration à Home Assistant fournie par Frigate tient compte de la nouveauté et ajoute deux entités aux caméras pour remonter la dernière personne identifiée et la dernière plaque d’immatriculation repérée. On peut ainsi envisager des automatisations basées sur ce critère, par exemple pour ouvrir automatiquement une porte de garage si la bonne plaque est lue. Après un premier essai, Frigate semble identifier ma voiture très tôt, ce qui est encourageant pour une bonne expérience, mais je vais prendre le temps de valider l’idée sur la durée avant de créer des automatisations.
La plaque d’immatriculation est encore illisible pour un humain, ce qui n’empêche pas l’ordinateur d’avoir déjà identifié le véhicule et correctement reconnu la plaque, alors que la voiture est à la limite haute de cette caméra. Image iGeneration.
Dans la longue liste de changements avec la version 0.16, on repère aussi la traduction, déjà disponible en français, alors que Frigate était jusque-là uniquement proposée en anglais. Il y a d’autres fonctionnalités encore, comme une identification des oiseaux pour les ornithologues en herbe ou encore l’estimation de la vitesse des objets qui passent à travers une zone. Plusieurs changements peuvent nécessiter de toucher à sa configuration, comme le détaillent les notes de version, alors mieux vaut faire une sauvegarde complète en amont.
Frigate est un programme open-source et gratuit, à installer sur votre propre matériel en suivant la documentation (en anglais). On peut l’associer à Frigate+, un service sur abonnement (50 $ HT par an, soit environ 53 €) qui permet surtout d’accéder à des modèles plus précis pour analyser les images et, par exemple, distinguer les logos sur les camionnettes des livreurs ou les colis identifiés par les caméras. Frigate+ permet aussi d’améliorer les modèles spécifiquement selon ses besoins, en envoyant des corrections lors de mauvaises identifications. Cela dit, j’utilise l’app gratuitement depuis plus d’un an et en comparaison des NVR commerciaux, on obtient beaucoup de fonctionnalités sans payer.
Il n'y a pas que les MacBook Air qui profitent de solides promotions, les MacBook Pro M4 à M4 Max voient aussi des remises de quelques centaines d'euros réduire sérieusement la facture. De bons plans pour des portables qui, dans leur catégorie, sont tout aussi bons que leurs cadets.
MacBook Pro 16" et 14" en « Noir sidéral ». Image MacGeneration.
Les remises chez Amazon atteignent les 11%. C'est juste un cran au-dessus du montant maximum sur lequel les Apple Store peuvent automatiquement s'aligner et c'est un peu mieux encore que la précédente vague de promotions.
MacBook Pro M4 Pro 24 Go / 512 Go : 2 129 € (-270 €)
MacBook Pro M4 Pro 24 Go / 1 To : 2 569 € (-330 €)
MacBook Pro M4 Max 36 Go / 1 To : 3 469 € (-430 €)
MacBook Pro 16” M4 Pro et M4 Max
MacBook Pro M4 Pro 48 Go / 512 Go : 3 044 € (-335 €)
MacBook Pro M4 Max 24 Go / 512 Go : 2 569 € (-330 €)
MacBook Pro M4 Max 36 Go / 1 To : 3 739 € (-460 €)
Cette gamme date de novembre dernier. Ce sont des machines très puissantes sans que cela ne grève leur excellente autonomie. Le modèle 14" en M4 s'est mis au niveau des M4 Pro/Max en termes de dotation en RAM, sur la connectique et sur les capacités de raccordement à des écrans externes. Il nous est simplement apparu que le M4 Max dans un 14" pouvait tirer sur les ventilateurs. Enfin, la webcam s'est améliorée sur tous les modèles.
Après avoir prévenu, PayPal va passer à l’acte. Le service va bientôt lancer sa propre solution de paiement mobile sur iPhone. Disponible en Allemagne à partir de cet été, cette solution concurrencera directement Apple Pay.
L’app PayPal servira bientôt à payer en NFC en Allemagne. Image PayPal.
Au lieu d’ouvrir l’application Cartes d’Apple, les consommateurs allemands pourront ouvrir l’application PayPal puis approcher leur iPhone du terminal de paiement pour régler leurs achats en boutique. Une condition pour que cela fonctionne : que le commerçant accepte les transactions via Mastercard.
L’app PayPal tiendra un historique des paiements, tout comme le fait déjà le Wallet d’Apple. Plus original : le nouveau service permettra d’étaler les paiements sur plusieurs mois. Apple avait mis en place cette fonctionnalité aux États-Unis sous le nom d’Apple Pay Later, avant de faire machine arrière pour laisser la main aux banques sur ce point. Quoi qu’il en soit, PayPal assure que son option de paiement échelonné sera la première en Europe. Pour pousser les clients à privilégier son portefeuille mobile, le challenger va aussi leur offrir du cashback, c’est-à-dire une petite récompense financière après un achat. Les détails de l’offre seront communiqués prochainement.
Vipps, un autre concurrent d’Apple Pay qui officie en Norvège. Image Vipps.
PayPal va pouvoir contester l’hégémonie d’Apple Pay grâce à l’ouverture forcée de la NFC de l’iPhone en Europe. Un autre service de paiement, Vipps, a déjà saisi la balle au bond en Norvège. Lancée fin 2024, sa fonction de paiement sur iPhone compte maintenant un million d’utilisateurs et sera déployée dans d’autres pays nordiques au cours de cette année.
Comme Vipps, PayPal pourra être défini comme application de paiement par défaut et ainsi jaillir à l’écran d’un double-clic sur le bouton latéral. Mais l’accord signé entre Apple et la Commission européenne ne permet pas aux service tiers de jouir d’une intégration aussi profonde qu’Apple Pay. Ils doivent faire une croix sur la compatibilité avec l’Apple Watch, en particulier. PayPal n’a pas annoncé quelles étaient ses intentions en dehors de l’Allemagne.
Le très probable iPhone 17 « Slim » ou « Air » sera ultra-fin, c’est sa raison d’être, mais quelle taille fera-t-il ? Jusqu’à récemment, les rumeurs étaient assez contradictoires à ce sujet, mais il semble parti pour avoir une diagonale de 6,6", soit à peu de chose près celle de l’iPhone 16 Plus.
Maquette d’iPhone 17 Air. Image Unbox Therapy.
Selon le journaliste Mark Gurman, Apple avait envisagé dans un premier temps un iPhone 17 Air plus grand, avec un écran 6,9", comme l’iPhone 16 Pro Max, mais elle a rebroussé chemin par peur de faire face à un nouveau bendgate. Les iPhone 6 et 6 Plus, qui avaient établi un record de finesse toujours inégalé dans les smartphones de Cupertino, avaient tendance à se plier beaucoup trop facilement.
Pour s’éviter un problème similaire onze ans plus tard, Apple choisirait donc la voie de la prudence et doterait son iPhone super fin d’un écran de « seulement » 6,6". Mais elle compterait bien agrandir ce modèle plus tard. D’après l’analyste Ming-Chi Kuo, un iPhone 18 Air est prévu pour l’année prochaine et un iPhone 19 Air pour l’année suivante. Et ce dernier aurait un écran plus grand.
On ne connait pas encore sa diagonale exacte et les ingénieurs d’Apple ne le savent peut-être pas vraiment eux non plus. En tout cas, ils ont le temps de changer d’avis car on parle d’un lancement qui serait programmé pour le deuxième semestre 2027. D’ici-là, c’est la gamme elle-même qui pourrait s’agrandir avec l’arrivée d’un iPhone délibérément pliant.
L’application mobile carte Vitale vient de recevoir une mise à jour qui règle un souci d’identification. « Erreur lors de la validation d'identité, les informations d'état civil issues de votre CNI ne correspondent pas à celles connues par votre organisme d'assurance maladie. » C’est le message d’erreur qui est apparu à l’écran de certains utilisateurs tentant de s’enregistrer, comme signalé par plusieurs de nos lecteurs lors de l’arrivée du nouveau mode d’identification exploitant France Identité.
Application carte Vitale. Image iGeneration.
Le problème venait apparemment du fait que le système d’identification ne tenait pas compte des changements de numéro de département survenus (il y a pourtant longtemps) dans certaines villes. Par exemple, un lecteur concerné par le bug est né à Issy-les-Moulineaux, une ville qui faisait partie du 75 à sa naissance, mais qui appartient aujourd’hui au département 92.
La version 5.12.5 de l’application offre normalement « une solution permettant d’améliorer le rapprochement d’identité entre la ville de naissance présente sur votre pièce d’identité et celle connue de l’assurance maladie. » Si vous étiez affecté par le problème, la mise à jour est-elle efficace ?
Un prototype de bracelet Nike peut-être de la collection Unity, s'est égaré sur eBay. Ce bracelet n'est jamais sorti et son descriptif le présente justement comme un prototype. Son motif moucheté de rouge, vert, jaune et blanc sur fond noir laisse penser qu'Apple l'avait imaginé pour la collection Black Unity.
Source Ebay.
Néanmoins, si elle a déjà utilisé un bracelet Sport à deux reprises sur les cinq modèles Unity, aucun n'a porté le Swoosh de Nike. Par contre il y a eu plusieurs Nike avec ce principe de confettis colorés. Dans ce cas on a l'impression qu'il a été porté par un peintre du dimanche. Ce bracelet est vendu 89 $, un peu moins du double d'un bracelet Sport au catalogue.
Les 5 versions de Black Unity depuis 2021. Image Apple.
Une formule d'abonnement à YouTube Premium pour deux personnes est proposée dans le cadre d'un test dans plusieurs pays (en Europe et ailleurs). Le premier mois est offert puis la formule revient à 19,99 € par mois pour sucrer les publicités, télécharger les contenus pour une lecture hors connexion ou profiter de la lecture en arrière-plan.
La formule pour deux à droite. Image MacGeneration.
Le prix la situe à bonne distance de la formule pour une seule personne (12,99 €) mais on n'est pas si loin de l'offre Famille (23,99 €). YouTube doit avoir en tête les couples ou encore les fratries dont les parents n'ont que faire d'accéder à ce service et qui ne le prennent que pour les enfants. Car il faut résider sous le même toit (et avoir au moins 13 ans). C'est aussi une formule de plus pour lutter contre les services de partage de comptes.
Un détail important, cette offre n'est pas forcément visible par tous sur la page d'accueil. On l'a eue il y a quelques jours, on l'a aperçue encore aujourd'hui puis elle a disparu après un clic sur son intitulé.
Ce principe d'un abonnement pour deux se voit aussi chez Deezer ou Spotify avec des abonnements entre 15 et 16 €.
Autant il est possible de zoomer/dézoomer facilement sur du contenu avec le Magic Trackpad ou la Magic Mouse1, autant macOS ne prévoit pas vraiment d’option pour les souris tierces. Il y a bien une fonction d’accessibilité2, mais elle grossit l’intégralité de l’écran, ce qui n’est pas l’idéal. Scroll to Zoom [573 Ko] est un nouvel utilitaire gratuit qui comble cette lacune.
Après son installation, cette application permet de zoomer/dézoomer en tournant la molette de n’importe quelle souris, à condition d’appuyer simultanément sur une touche de son clavier. Par défaut, c’est la touche ⌥ qui est sélectionnée, mais on peut en choisir une autre. La vitesse du zoom est modifiable.
Un zoom/dézoom réalisé à la molette avec une souris tierce. Vidéo MacGeneration.
Scroll to Zoom peut être activé ou désactivé individuellement pour chaque application. Une option (Erase Modifier Keys) permet aussi de forcer ce zoom à la molette sur des applications récalcitrantes, comme Firefox.
S’il s’adresse avant tout aux propriétaires de souris Logitech, Corsair et autres, l’utilitaire peut aussi rendre des services aux utilisateurs de trackpads Apple et de Magic Mouse. Il permet en effet de régler le niveau d’inertie de ceux-ci et il ajoute un geste pour la souris : en touchant deux fois le haut de la souris, puis en maintenant son doigt et en le faisant glisser verticalement, on peut zoomer/dézoomer graduellement. De base, la Magic Mouse ne propose qu’un zoom « intelligent » qui s’adapte en fonction du contenu.
L’application n’étant pas notarisée, son premier lancement est un peu compliqué : il faut faire un clic secondaire sur son icône, cliquer sur « Ouvrir » dans le menu contextuel, puis se rendre dans Réglages Système > Confidentialité et sécurité et cliquer sur « Ouvrir quand même ». Après cela, il faut lui accorder l’accès aux contrôles d’accessibilité.
Scroll to Zoom n’est pas le premier logiciel permettant d’utiliser la molette de sa souris pour zoomer librement. Mac Mouse Fix comprend une fonctionnalité similaire et il est sûrement possible de faire de même avec l’incontournable BetterTouchTool. Mais ce nouvel utilitaire a l’avantage d’être gratuit, open source et simple (une fois passée l’installation un peu tortueuse). Il demande macOS 10.13 High Sierra au minimum et n’est pas traduit en français. On peut s'en servir en complément d'autres utilitaires qui améliorent la gestion des souris tierces sur macOS, comme Mos qui active le défilement inertiel pour sa part .
On zoome/dézoome d’un pincement à deux doigts sur le trackpad ou en touchant deux fois le haut de la souris. ↩︎
Réglages Système > Accessibilité > Réduire/agrandir > Faire défiler avec touches de modification pour zoomer. ↩︎
Tim Cook n’aura pas cédé à Donald Trump sur ce point. En dépit de l’hostilité du nouveau président américain envers les minorités LGBTQ+ et du fait que plusieurs entreprises tech soient rentrées dans le rang, Apple célèbre comme chaque année (et avec un peu d’avance) le mois des fiertés. À cette occasion, un nouveau bracelet Apple Watch multicolore est commercialisé.
Ce bracelet Sport Pride Edition est formé de bandes de couleurs tirées de la palette chromatique des différents drapeaux de la communauté LGBTQ+. Chaque unité est fabriquée à partir de bandes en fluoroélastomère assemblées à la main et moulées en une seule pièce par compression, ce qui crée de subtiles variations. « Aucun bracelet n’est identique à un autre, à l’image de tous les membres uniques qui composent la famille LGBTQ+ », déclare le marketing d’Apple. Et pour marquer le clou, l’inscription « Designed with pride in California » est gravée au laser.
Ce bracelet est dès à présent en vente sur l'Apple Store en ligne en deux longueurs (S/M et M/L) et pour plusieurs tailles d’Apple Watch (40 mm, 42 mm et 44/46 mm). Il coûte 49 €, soit le même prix qu’un bracelet Sport classique. Il sera livré et disponible en boutiques à partir de la semaine prochaine.
De plus, Apple va introduire dans watchOS 11.5, iOS 18.5 et iPadOS 18.5 un nouveau cadran et un nouveau fond d’écran Pride Harmony similaires au bracelet. Les bandes colorées du cadran et du fond d'écran vont bouger légèrement lorsque l'écran sera sollicité.
Nouveau fond d’écran et cadran Pride Harmony
Ces systèmes d’exploitation sont toujours en bêta, mais les versions finales ne devraient plus tarder. Elles arriveront sans doute la semaine prochaine, en même temps que le nouveau bracelet Pride.
Free a sauté sur l'occasion de l'arrivée de frais de résiliation chez B&You pour proposer de les rembourser. Quelques jours après l'annonce par Bouygues de l'ajout de frais de 5 € lorsqu'on résilie son abonnement B&You pour aller ailleurs, Free instaure une offre de remboursement.
Les comptes X de l'opérateur et de son patron Xavier Niel ont rebondi sur cette actualité en promettant de rembourser ces frais à hauteur de 10 €. C'est le double de ce que demande maintenant Bouygues, mais si d'aventure un concurrent surenchérit par une taxe de même nature, cela laisse une certaine marge.
Le devoir nous oblige : Free prend en charge jusqu’à 10€ de vos frais de résiliation mobile. https://t.co/Y6Iw0VGCQP
Est-ce que beaucoup de clients en rupture avec B&You pour venir chez Free vont demander ce remboursement ? C'est la question. Car la procédure requise — impression de documents, envoi d'une lettre, attente de plusieurs semaines ou mois — est bien fastidieuse au vu de l'enjeu financier. Free en revanche se fait une bonne opération de com' à moindres frais.
Quant à Bouygues, qui n'a pas été encore imité par ses concurrents, il a peut-être lancé un mouvement qui va rapprocher à terme les forfaits mobiles des formules fixes où les frais de résiliation couverts par le concurrent qui récupère l'abonné font partie du paysage.
En délaissant l’iPhone SE au profit de l’iPhone 16e, Apple entame-t-elle un cycle de renouvellement annuel pour son smartphone d’entrée de gamme ? Il semble bien que oui. Alors que circulait déjà une rumeur sur un futur iPhone 17e pour le printemps 2026, Apple aurait même prévu la suite.
iPhone 16e blanc et noir. Image iGeneration.
Selon Ming-Chi Kuo, après l’iPhone 17e, la Pomme devrait lancer au premier semestre 2027 l’iPhone 18e. L’analyste ne se risque pas à prédire l’existence d’un iPhone 19e en 2028, mais il faut donc s’attendre à un nouvel iPhone « e » pendant au moins trois années consécutives, de 2025 à 2027.
Cela pose plusieurs questions : à quelles nouveautés auront droit l’iPhone 17e puis l’iPhone 18e ? Vont-ils à chaque fois récupérer le dernier système sur puce en date ? Y a-t-il une chance qu’ils obtiennent le MagSafe ou la puce UWB qui font défaut au 16e ? Et comment Apple va-t-elle organiser sa gamme ? L’iPhone 16e va-t-il rester au catalogue à un tarif réduit au moment de l’arrivée du 17e ? Ajoutez à cela la rumeur de sortie en deux temps de la gamme d’iPhone 18, et la stratégie commerciale d’Apple semble sur le point d’être bouleversée.
Deux (gros) lancements d’iPhone par an, c’est le rythme qu’Apple pourrait entériner au cours des prochaines années. Corroborant des renseignements publiés ce week-end par The Information, Ming-Chi Kuo s’attend à voir la Pomme systématiquement dédoubler ses sorties de nouveaux iPhone.
Présentation des iPhone 16 Pro. Image Apple/iGeneration.
L’analyste qui voit loin dans le futur décrit ainsi le calendrier à venir :
2e semestre 2025 : iPhone 17 Pro Max, iPhone 17 Pro, iPhone 17 Slim (Air), iPhone 17
1er semestre 2026 : iPhone 17e
2e semestre 2026 : iPhone pliant, iPhone 18 Pro Max, iPhone 18 Pro, iPhone 18 Slim
1er semestre 2027 : iPhone 18, iPhone 18e
2e semestre 2027 : iPhone pliant de 2e génération, iPhone 19 Pro Max, iPhone 19 Pro, iPhone 19 Slim (avec un écran plus grand que le 18 Slim)
Autant l’arrivée d’un iPhone 17e au printemps prochain ne serait pas très surprenante (même s’il faut rappeler que les iPhone SE étaient renouvelés moins fréquemment), autant d’autres échéances sont inhabituelles. En particulier, le décalage entre les iPhone 18 Pro à l’automne 2026 et l’iPhone 18 standard au printemps 2027 retient l’attention.
Selon l’analyste, ce programme en deux temps doit servir à mieux affronter la concurrence. Il est vrai que Samsung donne deux grands rendez-vous chaque année : un durant l’hiver pour découvrir les Galaxy S et un autre pendant l’été pour rencontrer tous ses nouveaux smartphones pliants. Les autres constructeurs étalent eux aussi de plus en plus leurs lancements tout au long de l’année.
En gravant dans le marbre deux grands temps forts, Apple pourrait regagner en visibilité… et élargir sa gamme. On n’imagine pas trop Tim Cook dévoiler simultanément un iPhone pliant, un iPhone 18 Pro Max, iPhone 18 Pro, iPhone 18 Air, un iPhone 18 et un iPhone 18e. Mais réparti sur deux conférences, ce copieux menu serait plus digeste.
Dans la gamme Starlink, l'antenne mini (300 €) est particulière : elle intègre directement le routeur Wi-Fi, contrairement aux autres modèles. Mais les performances restent assez faibles, avec une puce Wi-Fi 5 datée et peu performante. Pour pallier les défauts de cette dernière, Starlink propose donc une alternative : un routeur mini. Compatible Wi-Fi 6, il a l'avantage d'être compact (143 x 86,5 x 26 mm) et moins cher que le routeur de 3e génération (vendu 140 €) : il est à 40 $ aux États-Unis et n'est pas encore disponible dans nos contrées.
Le routeur mini. Image Starlink.
Le routeur mini dispose de deux prises RJ45 et s'alimente avec une alimentation fournie, capable de fournir 14,4 W. Contrairement aux routeurs classiques qui alimentent l'antenne directement, ce routeur mini nécessite donc sa propre alimentation. Il peut être utilisé en mode mesh en Wi-Fi (en répétant le signal de l'antenne mini ou d'un autre routeur Starlink) ou en mode filaire selon le guide d'installation. C'est un produit qui semble intéressant pour ceux qui possèdent une antenne mini et une installation semi-fixe : il peut être laissé à demeure dans un logement pour proposer une connexion Wi-Fi correcte, tout en vous permettant de vous déplacer en prenant uniquement l'antenne mini avec vous. Il peut aussi servir de répéteur pour ceux qui sont équipés d'un routeur de 2e (notoirement lent en Wi-Fi) ou de 3e génération.
L'application de courrier électronique MailMaven est disponible à l'essai avec d'emblée de nombreuses fonctions et un accent mis sur des options de classement. SmallCubed, la petite équipe canado-polonaise derrière MailMaven, était précédemment spécialisée dans les plug-ins pour Mail, comme MailSuite pour greffer des mots-clefs à ses courriels. Apple ayant progressivement restreint les possibilités des modules tiers, l'éditeur a commencé à développer sa propre application qui intègre les capacités de MailSuite.
L'une des deux présentations avec l'interface organisée en colonnes. Image MacGeneration.
MailMaven 1.0 est sorti il y a quelques jours dans une version bêta qui a reçu ses premiers correctifs depuis. L'application est déjà très riche en fonctions, il suffit d'aller dans les réglages ou d'ouvrir le menu contextuel sur un message pour en avoir un aperçu. C'est dense, il y a de quoi s'amuser pour les férus de règles, de tri et d'organisation de son environnement mail.
L'autre présentation, comme on l'a dans Mail et dans d'autres logiciels. Images MacGeneration.Les réglages sont abondants…… tout comme les options dans le menu contextuel sur un message.
Les règles de tri sont assez puissantes ; on dispose d'un panneau des conversations assez original qui organise les échanges entre personnes d'une manière assez visuelle pour retourner plus rapidement sur l'un des messages ; on peut temporiser l'envoi d'un mail de quelques minutes ou programmer une heure… on pourrait croire que l'application a déjà plusieurs années au compteur.
Le panneau des conversations. Image SmallCubed.
L'autre point important du logiciel est la capacité d'associer à chaque courrier des étiquettes, des notes, une couleur, des mots clefs, comme le permettait autrefois le plug-in pour Mail. Ce seront autant de points d'entrée pour des recherches ou la création de boites intelligentes.
L'ajout de mots-clefs et autres infos à un courrier. Image SmallCubed.
L'équipe n'a pas cédé aux sirènes des fonctions teintées d'IA, MailMaven est assez classique — ce qui n'est pas un reproche — et offre largement de quoi personnaliser son fonctionnement et aller loin dans les possibilités de tri lorsqu'on est du genre organisé. L'application a importé sans problème nos comptes iCloud et Fastmail, elle est compatible aussi avec les autres grandes plateformes de courrier électronique. Côté macOS il faut l'un des trois derniers : Sequoia, Sonoma ou Ventura. Nous avons essuyé un plantage au fil de l'essai, mais c'est une bêta (quelques limitations temporaires sont détaillées ici).
Cela vaut le coup de l'essayer en parallèle à son client habituel (SmallCubed tient le journal de son développement) et tester certaines fonctions qui peuvent sortir du lot. Il n'y a que l'anglais de proposé pour le moment avec d'autres langues dans les tuyaux.
La version démo est valable 15 jours, après quoi il faudra s'acquitter de 75 $ par an (45 $ pour la première année dans le cadre du lancement). Si d'aventure on ne renouvelle pas la seconde année, le logiciel reste opérationnel, mais on ne reçoit plus les mises à jour et les mots clefs ne sont plus synchronisés si on utilise plusieurs Mac. Il n'est pas fait mention d'une version iPhone dans l'immédiat.
Sans rien demander, des abonnés Free Mobile vont bénéficier d’une réduction sur leur forfait. L’opérateur a contacté par email certains de ses clients existants pour leur annoncer qu’ils avaient droit à une réduction automatique de 4 €/mois pendant six mois sur leur forfait 350 Go. Celui-ci coûte normalement 19,99 €/mois, mais ces chanceux le paieront donc 15,99 €/mois pendant un semestre.
L’engagement de Free Mobile pour les années à venir. Image Free.
Ce geste commercial rapporté par Univers Freebox est assez exceptionnel de la part de Free Mobile. L’opérateur s’était engagé à ne pas augmenter les prix de ses forfaits historiques jusqu’en 2027, mais pas à les réduire.
Ce cadeau vise assurément à retenir des clients alors que la concurrence fait rage sur le marché des forfaits mobiles sans engagement. Les offres à petit prix qui comprennent plusieurs centaines de gigaoctets ne sont plus rares : Bouygues et Sosh proposent chacun 200 Go pour 9,99 €/mois, tandis que SFR RED monte jusqu’à 250 Go pour 9,99 €/mois.
Free Mobile conserve l'une des offres les plus généreuses en gigaoctets de tout le marché, mais quand on sait que la moitié des personnes qui disposent de plus de 50 Go n’utilisent jamais la totalité du volume disponible, passé un certain cap, l’enveloppe de data n’est sans doute plus un avantage commercial déterminant. La preuve, les opérateurs se mettent à inclure d’autres services dans leurs forfaits mobiles pour attirer des clients : abonnement d’un an à Le Chat Pro chez Free Mobile, abonnement d’un an à Perplexity Pro chez Bouygues Telecom…
Google s’inspire de Samsung et travaille actuellement sur une fonction reprenant l’interface d’un PC lorsqu’un téléphone est relié à un écran externe. Un concept similaire au DeX de Samsung, apparu en 2017 sur le Galaxy S8 et permettant de transformer son smartphone en mini-ordinateur pour peut que l’on ait un clavier et une souris sous la main. Le spécialiste d’Android Mishaal Rahman a publié un premier aperçu de cette future fonction à la sauce Google, qu’il a réussi à activer sur un Pixel.
Brancher le téléphone à un écran fait apparaître un bureau assez classique, avec une barre des tâches « à la Windows » en bas permettant d’accéder à certaines applications et à la grille d’apps principale. On peut également y voir les programmes lancés récemment et y épingler ses préférés, ce qui sera pratique pour le multitâche. Une barre de statuts avec différentes infos (autonomie, batterie) reste affichée en haut.
Les apps s’ouvrent comme sur un ordinateur : on peut lancer plusieurs apps et redimensionner leurs fenêtres. Le tout ressemble fortement au multitâche amélioré apparu sur Android 15, qui est limité aux tablettes et à leurs écrans intégrés. La taille des fenêtres s'ajuste automatiquement lorsqu’elles sont glissées dans les coins, et le fond d’écran du téléphone devient celui de « l’ordinateur ».
On devra cependant attendre un peu avant d’essayer cette fonction : Mishaal Rahman indique que la nouveauté n’est pour le moment accessible qu’en bidouillant. Elle n’arrivera sans doute pas avec Android 16, et il faudra probablement patienter un an de plus avant le lancement officiel. Google n’est pas seul sur ce créneau, car les rumeurs voudraient qu’Apple travaille sur un mode similaire pour l’iPhone en apportant Stage Manager pour les écrans externes sur iOS 19.
Travailler sur un Mac, c’est s’offrir une certaine exigence. Qualité d’affichage, justesse des couleurs, silence, fiabilité : tout est pensé pour l’expérience. Mais cette cohérence peut s’effondrer en une seconde — il suffit d’un écran externe mal adapté. Image fade, flou typographique, couleurs erronées, câbles en pagaille... Le Mac ne fait pas de compromis, même avec ses périphériques.
C’est là que BenQ entre en scène. Avec ses modèles MA270U (27") et MA320U (32"), la marque propose une réponse simple et élégante : des moniteurs 4K pensés pour le Mac. Et ça change tout.
BenQ MA270U & MA320U
Un duo taillé pour l’écosystème Apple
Avec la gamme MA, BenQ affiche une ambition claire : fournir aux utilisateurs de Mac un espace de travail externe cohérent, soigné, et parfaitement intégré. Finition sobre, dalle 4K UHD IPS (3840 × 2160), connectique simplifiée : ici, rien n’est laissé au hasard.
Que vous choisissiez le MA270U à 549 € ou le MA320U à 649 € environ, vous bénéficiez du même socle technique, pensé pour la productivité et le confort visuel.
Un design qui s’intègre naturellement
Une image à la hauteur du Retina
Les écrans MA270U et MA320U offrent un rendu visuel d’une précision remarquable. Leur dalle IPS couvre 99 % de l’espace sRGB et 95 % du DCI-P3, avec un calibrage rigoureux en sortie d’usine. Résultat : une image fidèle, homogène, parfaitement adaptée à macOS.
Les polices s’affichent sans aliasing ni flou, la 4K se prête à l’affichage multi-fenêtres, et la lecture vidéo gagne en netteté. Une prise en charge HDR (DisplayHDR 400) est également présente pour les usages multimédia.
Affichage 4K net et précis
Une installation simple, une connectique complète
Lors de notre test du MA270U, l’installation s’est faite en quelques minutes. Le pied se monte sans outil, la connectique est généreuse : USB-C (avec alimentation), HDMI, DisplayPort, USB-A, USB-B...
Tout est conçu pour simplifier l’usage, sans multiplier les adaptateurs. Et surtout, l’affichage USB-C est impeccable sur Mac.
Connectique du MA270U
Un design pensé pour le bureau Apple
Les utilisateurs Apple ne tolèrent pas l’approximation esthétique. BenQ l’a bien compris : les écrans MA adoptent un design sobre, avec des bordures fines et aucune marque visible en façade. L’arrière texturé rappelle l’univers Mac Studio, et le pied — réglable en hauteur, inclinaison et rotation — reste discret mais fonctionnel.
VESA est bien sûr de la partie pour les amateurs de bras articulés.
Épuré, sans excès
Un confort visuel pour le long terme
Travailler dix heures par jour sur écran nécessite quelques précautions. Les modèles MA intègrent le Flicker-Free (suppression du scintillement à faible luminosité) et le Low Blue Light Plus, un filtre de lumière bleue qui ne dégrade pas la qualité d’image.
La dalle mate anti-reflet, très efficace même en environnement lumineux, permet une utilisation prolongée sans fatigue oculaire.
Et face aux autres écrans 4K du marché ?
À première vue, un écran 4K reste un écran 4K. Mais les utilisateurs de Mac savent à quel point l’affichage macOS peut être capricieux dès qu’on sort de l’écosystème Apple. Polices floues, gestion erratique des résolutions intermédiaires, HDR mal interprété, ou encore des ports USB-C qui n’assurent que la charge… La liste est longue.
Ces petits irritants, cumulés, transforment rapidement un bel écran générique en source de frustration quotidienne. Et la promesse Retina, elle, disparaît.
C’est exactement là que les écrans BenQ MA270U et MA320U font la différence. Ils ne cherchent pas à imiter Apple, mais à collaborer proprement avec macOS, avec un vrai support de la résolution HiDPI, une reconnaissance immédiate via USB-C, un rendu typographique net et sans artefacts.
En clair : ce sont des écrans qui respectent le Mac, là où d’autres cherchent simplement à "faire le job". Et quand on passe 8h par jour devant son interface, ça ne devrait jamais être une option.
Pour qui ?
Les écrans MA270U et MA320U s’adressent à :
Ceux qui utilisent un MacBook au quotidien et veulent un écran externe cohérent
Les professionnels indépendants (rédacteurs, devs, créatifs) qui recherchent un moniteur fiable
Les graphistes ou photographes qui ont besoin d’une bonne colorimétrie, sans passer par un écran Apple
Un duo d’écrans bien équilibré
Pour conclure : foncez !
En 2025, les écrans externes 4K sont légion. Mais très peu sont véritablement pensés pour le Mac. Avec sa gamme MA, BenQ réussit un équilibre rare : proposer une expérience visuelle native, cohérente avec l’univers Apple, sans compromis technique ni tarifaire.
Pour un poste de travail élégant, efficace et fiable, le MA270U et le MA320U sont aujourd’hui parmi les meilleures options disponibles.
C’était prévu, c’est désormais fait : Skype a disparu du paysage, quasiment 22 ans après sa création. Le célèbre service de visioconférence, celui qui a popularisé le concept au point de devenir un nom commun pendant quelques années, n’est plus accessible et Microsoft renvoie maintenant vers Teams pour ceux qui veulent communiquer par audio et vidéo. Le service reste accessible uniquement pour ceux qui avaient acheté des crédits Skype, sans limite de durée affichée pour le moment et uniquement par le biais du site web du service ou de… Teams, on y revient.
La page d’accueil du site de Skype renvoie directement vers Microsoft Teams. Image MacGeneration.
Lancé en Europe en août 2003, le service a été vite acheté par eBay, avant d’être vendu à Microsoft en 2011. L’app a continué son existence pendant quelques années avec ce nouveau propriétaire, mais depuis l’apparition de Teams en 2016, le créateur de Windows a officiellement deux plateformes similaires. Teams a longtemps été dédiée plutôt aux entreprises quand Skype gérait les particuliers, même si au fil du temps, les deux se sont rapprochées et leur propriétaire a choisi Teams au détriment de Skype. D’où la fermeture de la plateforme historique de la visioconférence à compter de ce 5 mai 2025.
Migration de Skype vers Teams sur iOS. Image iGeneration.
Si vous aviez un compte Skype, vous pouvez récupérer vos données en suivant les instructions données à cette adresse. La procédure doit être effectuée avant janvier 2026, date à laquelle Microsoft supprimera tout ce qui reste sur ses serveurs.
La Fnac fait une réduction de 100 € sur plusieurs modèles d'Apple Watch Ultra même celles munies d'un bracelet Milanais en titane. Le choix est plus ouvert que lors d'autres promotions qui ne ciblaient que 3 ou 4 modèles.
Bracelet Milanais avec la nouvelle boucle « parachute ». Image WatchGeneration.
À 899 € au lieu de 999 € des modèles en titane naturel ont le bracelet Milanais accordé (il y a plusieurs tailles en promo) ou cette variante en noir du même accessoire.
Ce modèle d'Ultra est le dernier en date sorti à l'automne dernier. Il y a eu l'ajout de cette référence en titane noir, le processeur a été modernisé, permettant par exemple de faire fonctionner Siri en local — sans l'aide de l'iPhone — pour certaines requêtes.
Il y a la puce U2 pour utiliser la localisation précise (avec des instructions plus détaillées lorsqu'on cherche son iPhone à proximité). On dispose du geste de « Toucher deux fois » pour déclencher certaines actions (comme de valider une notification) par un pincement rapide de deux doigts, sans toucher ou même regarder l'écran. L'Ultra a également des GPS plus précis, elle est plus endurante sur l'autonomie et plus costaude que les Series.
Quelles que soient ses idées personnelles, il semble que Tim Cook ne change pas de ligne et caresse dans le sens du poil le président en fonction, qu’il soit démocrate ou républicain. On en a encore eu une démonstration avec la commémoration des 100 premiers jours de Donald Trump, comme le rapporte 9to5Mac.
Cette fois-ci, le CEO d’Apple n’était pas présent physiquement, mais a fait une apparition dans un discours enregistré par avance depuis l’Apple Park.
Bonjour à tous. Bien que je sois déçu de ne pouvoir être présent aujourd’hui parmi vous, j’ai tout de même la chance de pouvoir prendre la parole. J’ai toujours dit qu’Apple n’aurait pas pu être créée ailleurs qu’aux USA. Nous sommes une entreprise fière d’être américaine, et nous avons conscience de l’impact que nous avons sur ce pays. Nous étendons actuellement nos équipes et nos bureaux dans de nombreux États, incluant le Michigan, le Texas, la Californie, l’Arizona, le Nevada, l’Iowa, l’Oregon, la Caroline du Nord, et Washington. Nous installons aussi actuellement une nouvelle usine dédiée à la fabrication de serveurs d’intelligence artificielle à la pointe au Texas, et nous allons doubler notre fonds dédié à l’assemblage sur le territoire américain pour aider des sous-traitants à venir s’installer aux USA.
Nous sommes fiers de créer des millions d’emplois sur le territoire, d’investir de manière à accélérer cette nouvelle ère d’industrialisation et de supporter des entreprises à travers le pays, qui nous aident en retour à satisfaire nos clients. Au total, nous avons plus de 9000 fournisseurs aux USA répartis sur les 50 États.
Nous travaillons avec des entreprises américaines à tous les stades de la fabrication, de Face ID jusqu’au verre utilisé dans l’iPhone. Et nous espérons pouvoir produire plus de 19 milliards de puces cette année aux USA, grâce à des entreprises réparties dans une douzaine d’États différents. Cela inclut des dizaines de millions de puces à la pointe de la technologie fondues dès aujourd’hui par TSMC en Arizona, usine pour laquelle nous sommes le premier et le plus gros client.
Je voudrais prendre un moment pour remercier le Président Trump pour ses prises de position décisives dans l’industrie locale des semi-conducteurs, et nous continuerons bien entendu de travailler avec l’administration actuelle pour investir dans ces domaines. Il va sans dire que nous sommes impatients de voir le futur de l’innovation américaine, les incroyables opportunités qu’il permettra, et nous sommes honorés de prendre part à celui-ci.
Il est amusant et étonnant de voir Tim Cook remercier le Président Trump pour ses décisions d’aide à la relocalisation de semi-conducteurs, quand à peine 3 ans plus tôt, le CEO d’Apple participait à une réunion organisée par le précédent président des USA et son administration, durant l’inauguration de l’usine de TSMC en Arizona. Le CHIPS Act avait d’ailleurs été signé ce jour-là, et Tim Cook avait remercié de la même manière Joe Biden :
Nous sommes réunis cet après-midi autour du Président Biden, dont la présence envoie un signal puissant sur l’importance de cette journée. Président Biden, merci pour votre leadership, et tout particulièrement pour la signature qui rend effectif le CHIPS Act, qui permettra de réaliser de nombreux projets comme celui-ci. Ce jour est un merveilleux jour pour les USA, l’Arizona, mais aussi pour Apple.
Trou de mémoire ? Peu probable. Diplomatie ? Assurément. En bon diplomate, Tim Cook sait très bien que le temps n’est pas à la défiance, au risque sinon de perdre l’oreille attentive de Donald Trump. Quitte à prendre quelques libertés sur la réalité des faits, afin de mieux les faire coller au besoin de satisfaire le Président...
C’est un sujet qui anime fréquemment nos discussions dans notre podcast Sortie de veille : quel est le potentiel commercial de l’iPhone Air ? Ce modèle attendu en même temps que les iPhone 17 a pour ambition de relancer les ventes de smartphones d’Apple, qui sont à l’arrêt depuis quelque temps.
2022 reste l’année de tous les records pour l’iPhone - graphique iGeneration
Un étui batterie à la rescousse pour l’iPhone Air
Selon le rapport très détaillé de The Information, Apple n’est pas du tout certain du potentiel commercial de son nouveau téléphone. Seulement 10 % de la production serait à la rentrée consacrée à ce nouveau modèle, contre environ 40 % pour le modèle Max, 25 % pour le modèle Pro et 25 % pour le modèle standard. Dans les premiers mois qui suivent la commercialisation d’une nouvelle gamme d’iPhone, c’est souvent le modèle Max qui est le plus demandé et le plus difficile à trouver.
Maquettes des iPhone 17 « Air », 17 Pro et 17 Pro Max. Source Unbox Therapy.
Techniquement, cet iPhone Air promet d’être impressionnant avec ses 5,5 millimètres d’épaisseur. Ce sera l’iPhone le plus fin jamais proposé et l’un des plus fins du marché. Mais à la manière de l’iPhone 16e, ce sera également l’iPhone de tous les compromis.
Pour en arriver là, Apple a dû trancher dans le vif. Ce modèle n’aura qu’un seul haut-parleur (contre deux pour les autres modèles), un seul capteur photo, tout comme l’iPhone 16e, et surtout une batterie réduite. D’après les estimations internes d’Apple, entre 60 % et 70 % des utilisateurs devraient pouvoir tenir une journée sans avoir à le recharger. À titre de comparaison, Apple estime que ce chiffre oscille entre 80 % et 90 % pour les autres modèles de la gamme. Pour tenter de régler le problème, Apple a développé un étui qui permettrait de recharger le téléphone, à l’image sans doute de la Smart Battery Case.
L’autre handicap de cet iPhone, c’est son absence de lecteur de carte SIM. Dans nombre de marchés, l’eSIM s’est imposée et ne présente plus un problème pour le consommateur, sauf en Chine où cette technologie n’est pas en odeur de sainteté pour des questions de sécurité. Apple va devoir s’activer pour obtenir l’autorisation du régulateur. Pour toutes ces raisons, Apple préfère être prudent et ses sous-traitants ont décidé de jouer la carte de la flexibilité. Si l’iPhone Air venait à faire un flop, ils seraient en mesure de faire pivoter leurs lignes de production vers d’autres modèles.
Vers un retour de la Smart Battery Case ? - image : iGeneration
L’iPhone pliable serait pour 2026
Avec l’iPhone Air, Apple souhaite insuffler une nouvelle dynamique qui s’étirerait sur plusieurs années. La carte mère de ce modèle doit également servir de base à l’iPhone pliable qui est attendu pour l’année prochaine. The Information est habituellement fiable concernant les dates de commercialisation des produits Apple.
Image réalisée à l’aide d’une IA
Refermé, cet appareil offrirait un écran de 5,7” pouces. Une fois déplié, l’iPhone pliable avec ses 8” offrirait une surface de travail quasiment similaire à l’iPad mini.
2026 apporterait également un changement fondamental concernant le planning de la sortie des iPhone. Les modèles chers, la gamme pro donc, sortiraient toujours à l’automne. Par contre, les modèles standard verraient désormais leurs sorties repoussées au printemps. Dans ce cas précis, cela signifie que l’iPhone 18 et l’iPhone 18e seraient lancés au printemps 2027 !
Ces deux modèles, plus faciles à produire, feraient l’objet de premiers essais de fabrication en Inde, une manière pour Apple de réduire sa dépendance industrielle de la Chine.
Un iPhone Pro avec un écran bord à bord en 2027 ?
En changeant son planning, Apple espère être en mesure de répondre plus rapidement à la demande. Habituellement, la production d’une nouvelle gamme d’iPhone débute au cœur de l’été et monte en puissance dans les mois qui suivent, avant d’atteindre un pic juste avant les fêtes. Puis de décliner à partir de janvier. Cette nouvelle stratégie devrait sans doute lui permettre également d’abaisser ses coûts de production. Le nombre de partenaires et d’employés travaillant pour la production d’iPhone serait plus constant tout au fil de l’année.
Image : MacRumors
Enfin, The Information précise que le gros travail d’Apple concernant l’iPhone Pro va être de faire passer sous l’écran les différents capteurs à l’avant de l’iPhone. L’iPhone 18 Pro ne devrait avoir plus qu’un petit rond pour la caméra. Mais celui-ci devrait disparaitre l’année suivante à l’occasion d’un modèle qui s’annonce comme très spécial : il s’agit de l’iPhone du 20e anniversaire. Apple espère à cette occasion proposer un nouvel iPhone Pro avec un écran bord à bord.
Depuis l’automne dernier, on peut acheter plus sereinement n’importe quel Mac d’entrée de gamme. Toutes les machines embarquent au moins 16 Go de mémoire vive, une quantité appropriée pour le plus grand nombre. L’autre composant sur lequel on aimerait voir Apple faire un effort maintenant, c’est le stockage.
Mac mini M4. Image Apple.
Les machines pro ont (fort heureusement) 512 Go de stockage par défaut minimum, mais le MacBook Air, le Mac mini et l’iMac ne viennent toujours qu’avec 256 Go d’espace libre — même moins en fait en raison du système d’exploitation, d’Apple Intelligence, etc.
La dernière fois qu’Apple a augmenté le stockage de base du MacBook Air, c’était en 2020, sur l’ultime modèle Intel. Même chose pour le Mac mini. Le cas de l’iMac est plus particulier, car il a eu pendant plusieurs années de grosses capacités en Fusion Drive (un disque dur accompagné d’un petit SSD) en parallèle de petits volumes uniquement en mémoire flash.
La Fnac a relancé une opération pour ses adhérents. Jusqu'à ce dimanche minuit, la carte de l'enseigne est créditée de 10 € toutes les tranches de 100 € dépensées sur son site ou en magasins. La somme récupérée sera valable pour 30 jours. Il faut utiliser le code FD10 au paiement.
Plusieurs produits d'Apple, qui sont déjà en promo, sont éligibles : MacBook Air, MacBook Pro, iMac, Apple Watch SE, Apple Watch Series 10 ou Ultra, et ce ne sont que quelques exemples. Il y a aussi d'anciens produit, neuf mais en déstockage, comme l'iPhone 13 et bien sûr la gamme actuelle comme l'iPhone 16e. L'opération n'est pas limitée à la marque Apple.
La carte Fnac+ est vendue 9,99 € pour la première année et passe à 14,99 € en cas de renouvellement.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Apple tient bon ! En tout cas pour l’instant. Tim Cook a présenté des résultats financiers solides pour le début de l’année. Le chiffre d’affaires et les bénéfices sont en hausse. Mais cela va-t-il continuer avec toute l’instabilité économique que l’on connait ? On en discute dans cette émission.
Dans le reste de l’actualité, Apple en prend plein la figure concernant sa mainmise sur l’App Store et tout le monde veut s’emparer de Chrome si d’aventure Google devait s’en séparer.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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S’il est un fait concernant le modem C1, c’est qu’Apple reste plutôt discrète sur ses performances et sur son futur. Et même Tim Cook se garde bien d’être trop dithyrambique sur le sujet, comme le rapporte 9to5Mac.
Image Apple.
Il faut dire que Cupertino a un souci de communication sur son modem : tant que Qualcomm fournit les puces pour les iPhone haut de gamme, il serait dommage de clamer que le C1 est le meilleur modem, ce qui aurait le mauvais goût d’à la fois froisser un partenaire encore capital pour quelque temps, et en plus de faire passer les iPhone 16 et iPhone 16 Pro/Pro Max pour des appareils aux performances inférieures à un « simple » iPhone 16e.
Questionné sur le C1 durant la conférence des résultats trimestriels, il est clair que Tim Cook a dû sortir une réponse des plus équilibrées, pour ne pas faire d’ombre aux iPhone actuels tout en ne dénigrant pas le modem maison :
Nous sommes extrêmement enthousiastes à l’idée de sortir notre premier modem, et d’après les premiers retours, c’est une réussite. Nous adorons produire des produits meilleurs que les autres, du point de vue de l’autonomie, comme sur d’autres points importants pour nos clients. Nous avons emprunté notre propre chemin, et suivons notre route.
Tout en restant discret, Tim Cook rappelle que le but est de faire des produits meilleurs que les autres, et que cette première génération a rempli les objectifs de l’équipe, voire est allée plus loin. Mais tant que les gammes Pro seront équipées par Qualcomm, Apple restera discrète sur les performances de son modem maison.
C’est en effet pas moins de 530 millions d’euros qui sont demandés à ByteDance, la maison mère de TikTok, pour avoir enfreint la législation sur l’exportation de données appartenant à des citoyens européens.
Comme souvent dans les cas touchant les multinationales de la tech, c’est l’Irlande qui s’en est occupée avec sa « Data Protection Commission » (ou Commission de protection des données). La DPC reproche au réseau social le transfert et le stockage de données appartenant à des citoyens européens sur des serveurs hébergés en Chine, ce qui contrevient aux règles imposées par l’Union européenne, comme l’indique Graham Doyle, commissaire adjoint à la DPC :
TikTok n’a pas répondu concernant l’accès potentiel des autorités chinoises aux données personnelles des citoyens européens, alors que les lois chinoises sur l’anti-terrorisme, le contre-espionnage et d’autres éléments sont en contradiction avec les standards imposés par l’Union européenne.
L’entreprise a six mois pour se conformer au RGPD, que ce soit en verrouillant les données transférées pour les rendre impénétrables par les autorités chinoises, ou en arrêtant de les stocker sur le territoire de l’empire du milieu.
ByteDance a annoncé qu’elle ferait appel de cette amende, la seconde infligée au réseau social, après avoir écopé en septembre 2023 de 345 millions d’euros pour défaut de protection des données personnelles des mineurs.
Ce n’est sûrement pas la dernière sanction infligée au réseau par l’UE, qui l’a aussi dans le viseur pour de multiples infractions au DSA, dont un manque de rigueur sur la régulation des faux comptes, le défaut de protection des mineurs, et la non-modération de contenus ayant interféré avec des élections nationales.
Selon les grandes oreilles de Cupertino, les programmeurs d’Apple Park vont avoir droit à une nouvelle version interne de Xcode, qui intègrera l’intelligence artificielle Claude 3.7 Sonnet. Anthropic avait d’ailleurs déjà présenté un bot permettant de venir en aide aux programmeurs, sous la forme de l’utilitaire « Claude Code », sorti en même temps que la version 3.7 de son IA.
L’interface se présenterait avec une fenêtre de discussion où le programmeur peut demander à l’IA d’effectuer des modifications directement sur le code en cours d’écriture, de tester des interfaces utilisateur, ou encore de partir à la recherche de bugs ou autres failles.
C’est un gros partenariat pour Anthropic, qui monte petit à petit en puissance après un premier gros contrat signé avec Amazon pour incarner Alexa+.
Aucune information n’a par contre fuité sur une possible sortie au grand public de cette version de Xcode. L’association montre cependant le retard accumulé par la pomme, alors qu’elle avait annoncé durant la WWDC 2024 l’arrivée courant de l’année de son propre assistant en la matière, appelé Swift Assist.
L’assistant maison disparaîtra-t-il au profit d’un partenariat avec Anthropic ? Si la réponse n’est pas encore connue, il serait cependant surprenant qu’Apple fasse un partenariat intégrant Claude Sonnet sur une version interne de Xcode, pour ensuite sortir un assistant maison totalement différent pour le grand public. Reste à savoir si ce partenariat sera abordé à la WWDC 2025 pour faire définitivement oublier Swift Assist.
Après une arrivée remarquée sur AltStore, l’utilitaire StikDebug est désormais disponible… directement sur l’App Store. Cette app destinée aux bidouilleurs permet d’activer la compilation JIT (Just in time) pour certaines apps sideloadées. Une telle manœuvre est indispensable pour profiter d’émulateurs de consoles récentes, par exemple DolphiniOS. Elle pourra également simplifier la vie de certains développeurs.
La fiche App Store et l’interface de StikDebug.
C’est une nouvelle assez surprenante, car Apple a toujours été tatillonne sur le sujet : activer JIT revient à créer du code natif qui ne peut pas être vérifié, ce qui peut potentiellement amener des risques de sécurité considérables. La validation ne semble pas être une erreur, Apple ayant notarisé l’app il y a plusieurs semaines pour permettre sa diffusion sur AltStore. Vous pouvez la télécharger sur l’App Store à ce lien.
StikDebug est loin d’être clef en main et nécessite de générer un script d’appairage depuis son Mac avant d’ajouter une configuration VPN personnalisée. L’app ne peut débrider que les programmes sideloadés, et vous ne pourrez donc pas gagner en performances dans Folium ou Retroarch sans les avoir installés depuis un Mac. Cela reste une preuve que l’arrivée des boutiques tierces a forcé la main à Apple, qui accepte désormais autant les émulateurs que des utilitaires pouvant leur simplifier la vie.
Bonne nouvelle si vous avez un projecteur Epson récent : celui-ci est peut-être désormais compatible avec AirPlay et Homekit. L’entreprise vient d’annoncer que sa dernière gamme était maintenant entièrement compatible avec ces deux fonctions. Ces deux fonctionnalités étant déjà préinstallées et prêtes à être utilisées sur certains modèles, là où d’autres devront être mis à jour.
Epson EB-FH18 et EB-L695SU.
Ce changement va permettre aux utilisateurs d’iPhone, iPad et Mac de facilement diffuser leur vidéo sur leur appareil Epson. Le projecteur pourra être ajouté à l’app Maison, par exemple pour l’allumer ou l’éteindre rapidement depuis un HomePod. Les modèles compatibles sont les suivants :
EB-FH18
EB-FH54
EB-994F
EB-L890E
EB-L795SE
EB-L790SU
EB-L890U
EB-L895U
EB-L790U
EB-L690U
EB-L690SU
EB-L695SU
Dans son communiqué, Epson note que la nouveauté va simplifier la vie des utilisateurs dans les établissements d’enseignement et professionnels, mais aussi des particuliers à domicile. Les manuels et autres guides pour mettre à jour un projecteur sont disponibles sur le site d’Epson.
La plateforme de paiement Stripe n'a pas perdu de temps après l'énoncé du jugement qui a obligé Apple à modifier le fonctionnement des achats sur l'App Store aux États-Unis. Le service propose aux développeurs tout le nécessaire pour s'intégrer à leur app et prendre en charge la vente aux utilisateurs de biens numériques et autres abonnements. Toute chose autrefois réservée au système des In-Apps d'Apple.
Dans l'illustration d'exemple, l'utilisateur qui fait un achat dans une app est emmené vers une page web gérée avec Stripe pour valider son achat puis il est renvoyé dans l'app. Un peu comme on le fait avec les achats en ligne sur le web où l'on quitte temporairement la page d'une boutique le temps de confirmer le paiement avec sa banque.
Stripe iOS developers
Big news iOS app developers! You can now accept payments with @stripe outside of your app, with no iOS app store commissions.
The Stripe team cooked up a quick guide walking you through how. Go live now!
Financièrement, Stripe devrait s'avérer une meilleure affaire puisque ses frais sont de 2,9 % + 30 cents par transaction. Quand Apple prenait 27 % si, le client avait fait son achat dans les 7 jours qui avaient suivi son utilisation d'un lien conduisant en dehors de l'app.
Stripe ne sera certainement pas le seul à vouloir profiter de cette nouvelle aubaine. Epic, qui a mené la bataille contre Apple, est sur les rangs. Il a signifié son intention de devenir un intermédiaire lui aussi, fort de son expérience dans la vente de jeux et de contenus numériques.
Cela fait maintenant plusieurs mois que Cupertino a bloqué les résumés des notifications Apple Intelligence pour les apps d’actualité. Le système a été fortement critiqué pour sa capacité à créer de fausses informations, comme lorsqu’il a annoncé l’arrestation de Benyamin Netanyahu ou le coming out de Rafael Nadal. Si c’est un pas dans la bonne direction, les mesures prises par Apple ne sont toujours pas suffisantes : un de nos lecteurs a récemment reçu une notification lui indiquant que « le pape François [restait] indifférent au décès de Zidane ». Comment expliquer cet énième couac ?
Image iGeneration
Ce surprenant résumé provient de l’application Google, qui sert autant de moteur de recherche que d’agrégateur d’articles d’actualités. Elle est rangée dans la catégorie utilitaire de l’App Store, ce qui fait qu’Apple Intelligence peut continuer de condenser ses notifications. L’IA peut également synthétiser les mails, qui contiennent parfois des infolettres d’informations pouvant induire en erreur. Ces deux exemples ne sont sans doute pas les seuls angles morts d'Apple à ce niveau.
Pour résumer plusieurs notifications, le système ne se base que sur le contenu de celles-ci, soit (généralement) le titre des articles. Ce n’est pas une bonne base : Apple Intelligence n’a aucune connaissance du contexte et doit souvent se débrouiller avec des titres un peu obscurs quand on les prend indépendamment. Dans le cadre d’une « affaire » s’étalant sur plusieurs semaines (mort du Pape, Bétharram…), les journalistes ne redonnent pas certains éléments afin de faire plus court. Le système a donc plus de chance de se planter, et n’est pas aidé par le fait que de nombreux médias ne mettent plus l’information principale dans le titre pour inciter à cliquer.
« Zidane, la triste annonce » est un titre volontairement nébuleux qui n’aide pas Apple Intelligence. Si vous vous demandiez, l’article rappelle seulement que Zidane a annoncé la fin de sa carrière il y a 19 ans.
Dans le cadre de notre lecteur, le quiproquo vient du fait qu’Apple Intelligence a mélangé plusieurs notifications n’ayant rien à voir entre elles alors qu’il ne devrait pas. Difficile de savoir pourquoi étant donné que les deux sont pourtant bien séparées. On peut imaginer que l’IA a tenté de créer un résumé plus digeste en 3 points au lieu de 4. Détectant deux notifications sur un thème triste, il a considéré qu’elles parlaient du même sujet.
Cet exemple met en lumière l’un des gros problèmes du résumé d’Apple Intelligence, à savoir le manque de place. Le système essaye parfois de synthétiser 5 ou 6 notifications en une, ce qui donne une suite d’informations sans queue ni tête qu’il faut déchiffrer. Rappelons qu’il est possible de désactiver les résumés de notifications de manière globale ou au cas par cas. Il faudra pour cela vous rendre dans les Réglages d’iOS, rubrique Notifications. Un bouton « Résumer les notifications » à décocher est présent en bas de page.
Mise à jour le 5 mai à 23 h 05 —824,99 €, c'est le prix canon auquel vous pouvez maintenant obtenir un MacBook Air M2 avec 16 Go de RAM chez Cdiscount. Le produit est toujours affiché à 849 €, mais en saisissant le code « 25DES249 » juste avant le paiement, vous bénéficierez d'une réduction supplémentaire de 25 €.
Il s'agit vraiment d'une excellente offre pour qui cherche un ordinateur secondaire comme principal, le MacBook Air M2 répondant très bien aux besoins du plus grand nombre. Il n'y a que les 256 Go de stockage de cette configuration qui peuvent être un gros frein à l'achat, même s'il est possible d'étendre le stockage avec un SSD externe.
Article original publié le 2 mai — Un bon MacBook Air à un très bon prix, c'est ce que propose Cdiscount avec un modèle M2 contenant 16 Go de RAM et 256 Go de SSD vendu 849,99 € (en gris sidéral ou argent).
Image MacGeneration.
En comparaison, la Fnac le vend 1 114 € et Boulanger a deux prix de 899 et 1 079 €. La génération M2 reste tout à fait dans le coup et elle a les mêmes qualité que les MacBook Air qui ont suivi : une machine rapide, légère, avec une sacrée autonomie.
Les 16 Go de RAM sont de bon aloi mais les 256 Go sont le point faible. Sauf si vous stockez peu et que vous utilisez essentiellement des services en ligne, de Spotify à Google Docs en passant par Office. On donne toujours le même conseil : si vous avez déjà un portable, regardez la quantité de stockage que vous avez utilisé pour anticiper celle dont vous pourriez avoir besoin sur le nouveau Mac.