Donald Trump n’a plus le temps de gérer les taxes et enverra le taux décidé par courrier aux pays
Alors qu’il a déclenché une des guerres commerciales les plus violentes de ces dernières années, le président des États-Unis d’Amérique indique qu’il n’a maintenant plus le temps de gérer les appels des différents pays à négocier.

Comme signalé à Bloomberg, c’est maintenant le Secrétaire au Trésor Scott Bessent et le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick qui « enverront des courriers indiquant aux pays combien ils devront payer pour commercer avec les USA ». Les pays concernés par ces courriers « pourront faire appel » de la décision selon Donald Trump, qui n’a précisé ni les pays concernés, ni la forme sous laquelle ils pourront faire appel.
Selon le locataire de la Maison Blanche, les appels sont bien trop nombreux pour qu’il y réponde personnellement :
Je pense que nous serons très corrects. Mais il est impossible de rencontrer tous les pays qui veulent nous voir. [...] 150 pays souhaitent faire un deal avec nous.
Si Donald Trump reste en contact proche avec une douzaine de pays importants concernant ces négociations, il a donc décidé de passer la main à ses équipes pour ce qui concerne le reste du monde, qui enverront le niveau de taxes voulu sans discussions préalables.
Parmi les pays restant en discussions directes, le Royaume-Uni est proche d’un accord-cadre, la Chine a obtenu une réduction des taxes pour prolonger les discussions, et le Japon, la Corée du Sud, l’Inde et l’Union européenne continuent de négocier avec le président américain sans intermédiaires.
Si la majeure partie des appareils d’Apple sont fabriqués en Chine, avec quelques exceptions (de plus en plus nombreuses toutefois) dans d’autres pays, l’entreprise est dans l’obligation de garder un œil sur toutes les annonces de taxes dans le monde, ses produits et services étant disponibles sur la quasi-totalité du globe. La tempête semble se calmer, mais ce n’est pas encore une mer d’huile pour autant et les tarifs de la pomme, iPhone en tête, pourraient bien en subir les conséquences.