La dernière grande nouveauté de Things, le gestionnaire de tâches de Cultured Code, est quasiment invisible et pourtant essentielle. L'éditeur allemand a publié un billet dans lequel il explique avoir remis à plat Things Cloud, son architecture serveur utilisée pour la synchronisation des données de son application (celle-ci tourne sur Mac, iPhone, iPad, Apple Watch et Vision Pro). Cultured Code fait partie de ses éditeurs qui ont préféré développer eux-mêmes ce système plutôt que se reposer sur iCloud (qui n'a pas toujours été d'une fiabilité exemplaire à ses débuts)
L'éditeur explique avoir fait confiance à Swift, le langage de développement d'Apple, pour la refonte du centre nerveux de Things Cloud. Ce dernier avait été conçu il y a 14 ans et ses limites et faiblesses devenaient de plus en plus prégnantes.
L'architecture serveur pour Things. Image Culture Code.
Cultured Code a commencé à évaluer Swift, pour une utilisation côté serveur et pas seulement pour ses logiciels client, en développant de petits modules. Pierre après pierre, ce choix s'est affirmé et Cultured Code peut dorénavant utiliser le même langage pour ses applications que pour une bonne partie de l'infrastructure logicielle qui assure la synchronisation de leur contenu (il y a plus de détails techniques ici).
Les deux moteurs de synchronisation ont fonctionné en parallèle afin de vérifier que le nouveau se comportait correctement et la bascule entre les deux plateformes a été opérée à la fin de l'année dernière. Les derniers ajustements ont eu lieu le mois dernier. Pour l'utilisateur, la transition s'est faite, a priori, de manière transparente. L'éditeur de Stuttgart affirme que son nouveau système est plus rapide pour ses utilisateurs et plus robuste et aisé à faire évoluer pour ses concepteurs, et ce pour la prochaine décennie au moins.
Il y a quelques semaines, Free lançait la Freebox Pop S, une offre Internet sans la télévision mais avec un débit de 5Gb/s. En avril, l'offre était à 25 €/mois, mais Free vient de diminuer son prix : elle passe à 24 €/mois. Et en plus de cette diminution de 1 €, Free indique que le prix est garanti pendant 5 ans.
La Freebox Pop. Image Free.
La Freebox Pop S est une bonne solution pour ceux qui ne veulent pas de la télévision (il existe de nombreuses alternatives) et demandent uniquement une connexion à Internet. La Freebox Pop est une Freebox milieu de gamme qui offre du Wi-Fi 7 (sans la bande des 6 GHz) et une prise Ethernet à 2,5 Gb/s. Elle ne permet pas de profiter pleinement du débit de l'offre (5 Gb/s) mais elle offre tout de même un gain intéressant par rapport à une connexion à 1 Gb/s. L'offre est sans engagement, Free peut rembourser jusqu'à 100 € sur les frais de résiliation d'un autre opérateur et il est possible d'obtenir un répéteur Wi-Fi 7 sur demande. C'est donc une offre intéressante pour faire des économies, surtout avec un prix qui ne changera pas dans les cinq prochaines années… et c'est évidemment une réponse à l'offre B&You Pure fibre.
Arm (la société) vient d'annoncer un changement de nomenclature pour ses différentes (et nombreuses) puces. Le but est de simplifier les noms, avec évidemment un peu de marketing. Au lieu de parler de Neoverse N1, de Cortex X925 ou de Cortex A5201, la marque a choisi des noms plus simples et une déclinaison des gammes proche de celle d'Apple.
Un des logos mis en avant par Arm. Image Arm.
Le changement s'effectue d'abord sur la cible. Les puces pour les serveurs restent les Neoverse, un nom employé depuis quelques années. Pour les appareils mobiles, Arm a choisi Lumex, qui va donc a priori remplacer le nom Cortex. La marque introduit aussi le nom Niva pour les PC (pour le moment, ils utilisent uniquement des puces Qualcomm), Zena pour tout ce qui touche aux véhicules et Orbis pour le monde des objets connectés.
Le second changement va venir des chiffres qui définissent les gammes. Actuellement, les cœurs avec un 5 en début de nom sont l'entrée de gamme (basse consommation), les modèles 7 sont les cœurs qui offrent un compromis entre performances et consommation et les cœurs 9 (ou X) sont ceux qui offrent des performances élevées au détriment de la consommation. Ces choix peu compréhensibles par le public sont remplacés par Pico, Nano, Pro, Premium et Ultra, à la manière d'Apple (il manque le Max). Nous pouvons supposer que le successeur d'un cœur comme le Cortex X925 (le haut de gamme de 2025) va donc s'appeler Lumex (1 ?) Ultra, par exemple. Les détails exacts ne sont pas connus, mais l'entrée de gamme devrait probablement prendre le nom Nano, et les modèles intermédiaires le nom Pro ou Premium, etc.
Image Arm. Montage iGeneration
Enfin, la gamme Mali (les GPU de la marque) ne devrait pas réellement changer de nom. Dans tous les cas, c'est une simplification qui n'en est pas une (quel que soit le nom, le public ne s'intéresse en réalité pas nécessairement au type de système sur puce) mais qui permet à Arm d'avoir des noms un peu reconnaissables face aux Snapdragon 8 Gen 3, Snapdragon X Elite et autres Apple M4 Max, ou tout du moins plus simple à retenir que Cortex A725.
Respectivement une puce pour les serveurs, la version haut de gamme des cœurs pour les systèmes sur puce de smartphones et la version basse consommation des cœurs en question. ↩︎
Depuis quelques années, l'Ethernet s'accélère, même dans le monde grand public. La version à 2,5 Gb/s est devenue la norme dans les PC et dans les adaptateurs USB, et celle à 5 Gb/s débarque peu à peu aussi. Mais l'Ethernet à 10 Gb/s reste pour le moment une norme assez onéreuse, notamment au niveau des composants. Une nouveauté pourrait tout de même changer la donne : l'arrivée de Realtek avec la puce RTL8127A.
La société taïwanaise tend en effet à proposer des produits corrects à un prix faible — les adaptateurs 2,5 Gb/s à moins de 30 € utilisent une puce Realtek — avec deux avantages. Le premier, c'est que les pilotes sont soit génériques, soit proposés pour la majorité des systèmes d'exploitation. Le second, c'est que les fabricants de cartes mères, de PC portables ou de cartes d'extension travaillent fréquemment avec Realtek.
Une carte Realtek avec une puce RTL8126 (5 Gb/s). Image Amazon.
La RTL8127A avait été montrée il y a quelques mois et elle est maintenant prise en charge directement dans le noyau Linux (6.16). Les informations disponibles indiquent que la puce prend en charge le PCI-Express 4.0, ce qui devrait permettre la création de cartes en PCI-Express 1x et une intégration plus simple qu'avec les autres puces. Actuellement les cartes Ethernet 10 Gb/s se dénichent aux alentours de 60 à 70 €, et l'arrivée de Realtek devrait réduire les coûts et démocratiser l'intégration des puces dans les cartes mères.
Espérons que Realtek ne s'arrête pas en si bon chemin et décide de proposer les deux composants nécessaires à une réelle généralisation de l'Ethernet à 10 Gb/s : une puce pour les adaptateurs USB (probablement la RTL8158) et une seconde pour la conception de switchs Ethernet 10 Gb/s moins onéreux.
Le scanner de poche QuickScan s'améliore encore avec quelques fonctions pratiques pour cette app toujours gratuite. Pour cette version 8.4, son développeur (français) a revu la fonction d'importation — par exemple lorsqu'on veut transformer rapidement plusieurs documents ou photos en PDF et rendre leur contenu textuel indexable. Désormais, si vous sélectionnez un lot de fichiers, vous avez le choix de les traiter séparément. QuickScan ne produira plus un seul gros fichier, il y en aura autant que vous en avez importé et chacun pourra conserver son nom d'origine.
Réglages d'importation puis OCR et export automatique des fichiers vers le bureau du Mac. Image iGeneration.
Le contenu de ces documents devrait être ensuite mis à disposition de Spotlight, à l'intérieur comme en dehors de l'app, pour des recherches sur leur contenu. L'app effectuant toujours un OCR en même temps qu'elle scanne ou importe des documents. Pour l'heure toutefois, un problème fait qu'une recherche Spotlight ne fonctionne correctement qu'au sein de l'app. En dehors, seul le nom du document peut ressortir. Le développeur de QuickScan est en contact avec Apple, le bug pourrait bien être du côté du moteur de recherche. Enfin, pour les amateurs d'automatisation avec Raccourcis, trois actions ont été ajoutées : importer des fichiers, ouvrir Document et scanner vers le favori (un lieu de rangement qu'on privilégie).
Image iGeneration.
QuickScan porte bien son nom et demeure une excellente petite app pour scanner des documents en tout genre, avec beaucoup plus de possibilités que n'en offre Notes. On peut automatiser des actions (comme envoyer automatiquement sur le bureau de son Mac, via Fichiers, tout ce que l'on scanne ou désigner un service de stockage en ligne, définir des noms types pour les fichiers exportés, utiliser des widgets, etc.) L'app est gratuite, elle ne nécessite aucun partage d'informations, l'auteur incite simplement ses utilisateurs à lui faire un don si on l'utilise fréquemment.
Depuis, celui qui se présente comme « un designer industriel qui s’est complètement immergé dans le logiciel », a rejoint Nothing, qui produit des smartphones et des écouteurs qui sortent du lot. En tant que directeur de la création logicielle, il a supervisé le développement de Nothing OS 2.0. Dans une interview donnée fin 2024, il décrit le parti pris de cette surcouche pour Android comme une « esthétique fonctionnelle » :
Par exemple, casser le système de grille rigide d’Android est, je pense, un aspect qu’aucun de nos utilisateurs ne peut percevoir directement, mais qui joue un rôle fondamental dans l’architecture du design. Cette approche était au départ fonctionnelle, mais elle donne aussi vie à l’esthétique. En nous affranchissant de la grille standard, nous avons construit une nouvelle base qui nous permet d’être plus créatifs et plus libres dans nos choix de conception. Cette liberté s’étend à la disposition des éléments, au type de widgets que nous pouvons créer et à leur comportement à l’écran.
Nothing OS 2.0
S’il a fait savoir qu’il avait rejoint l’équipe de design d’Apple, Mladen M. Hoyss n’a pas précisé sur quels projets précis il allait travailler, culture du secret de Cupertino oblige. « Tim Cook, n’hésite pas à me contacter si tu as besoin d'un coup de main pour tes produits », a plaisanté Carl Pei, le fondateur de Nothing, à l'annonce du départ de son cadre.
Nanoleaf annonce un nouveau ruban lumineux connecté qui a une particularité par rapport à sa gamme historique : s’il est toujours compatible avec le standard Matter, il ne fait plus appel à Thread pour la partie matérielle et privilégie au contraire le Wi-Fi. Le fabricant était pourtant l’un des pionniers pour adopter cette norme de connexion sans fil dérivée du Zigbee et poussée par Apple grâce à son intégration d’une puce dédiée dans les HomePod et Apple TV récents. Néanmoins, l’accessoiriste avait prévenu qu’il comptait délaisser Thread et revenir au Wi-Fi, ce que ce nouveau ruban montre bien.
Le ruban en action. Image Nanoleaf.
Grâce au Wi-Fi, vous n’aurez besoin d’aucun matériel spécifique pour l’exploiter, si ce n’est un réseau sans-fil en place chez vous (2,4 GHz uniquement). Sa compatibilité avec Matter le rendra d’office compatible avec l’app Maison d’Apple, avec Home de Google ou encore Alexa d’Amazon et évidemment Home Assistant et tous les autres écosystèmes de domotique qui ont adopté le standard. Sur le plan technique, ce ruban lumineux mesure cinq mètres et il est RGBIC, ce qui veut dire qu’on peut l’utiliser pour afficher des couleurs différentes sur toute la longueur. Chaque ruban est découpé en petits segments qui peuvent afficher une couleur spécifique, soit en la sélectionnant à la main dans l’app du fabricant, soit en appliquant une scène fournie. Toutes les fonctionnalités de l’écosystème Nanoleaf sont également présentes, comme la synchronisation avec la musique ou avec un écran.
Contrairement au ruban Essentials toujours en vente et toujours en Thread pour le moment, ce nouveau produit adopte un aspect uni où l’on ne voit pas les LED sous-jacentes. Il est aussi souple, pour permettre une installation artistique en créant la forme de votre choix, voire écrire des lettres avec le ruban. Nanoleaf précise que l’on ne peut pas l’allonger ni le raccourcir, il faudra ainsi prévoir une installation qui demande pile 5 mètres. Un contrôleur physique permettra aussi de gérer la lumière sans passer par la domotique, si vous préférez ce mode de fonctionnement. Ce nouveau ruban devrait être en vente dès aujourd’hui sur la boutique de Nanoleaf pour 90 €.
On peut même utiliser le ruban pour former un message et le choix des couleurs fait le reste. Image Nanoleaf.
Nanoleaf annonce aussi un éclairage d’extérieur qui a la particularité d’être alimenté par un petit panneau solaire fourni et qui n’est pas connecté du tout, étrangement. Le contrôle sur l’éclairage se fait avec une télécommande fournie, le panneau solaire servant à allumer et éteindre la lampe en fonction de la luminosité. Néanmoins, impossible de les contrôler depuis la domotique, tout devra se faire par cette télécommande à l’ancienne. Ces éclairages sont en précommande sur le site officiel pour 54 € le lot de deux.
Saracroche, la petite app de filtrage des appels indésirables va pouvoir exercer ses talents sur davantage d'iPhone. Son auteur l'a mise à jour pour la rendre compatible avec iOS 15 et prendre en charge bien plus de modèles, ce système ayant été proposé à l'origine pour les 6s et 6s Plus minimum. Ça vaut le coup de l'essayer si vous avez un proche équipé d'un vieil iPhone qui essuie aussi des vagues d'appels de démarchage.
Image iGeneration
Plusieurs d'entre nous utilisent Saracroche et l'historique des appels témoigne de sa capacité à bloquer les appels indésirables. Ce ne sera pas un sans-faute, mais sa valeur ajoutée est indéniable. Saracroche est gratuite, elle utilise la base de données de l'Arcep contenant un peu plus de 11 millions de références. Il faudra patienter un instant au lancement de l'app pour la récupérer, mais c'est ensuite tout. L'interface reste minimaliste, il n'y a aucun autre réglage. Cette mise à jour 1.5 apporte d'autres améliorations dans la détection des numéros.
Google Traduction peut maintenant se substituer à l'app d'Apple pour traduire les textes depuis iOS. Dans sa dernière mise à jour, Google Traduction indique qu'il est maintenant possible de la désigner comme app par défaut pour toutes les tâches de traduction.
Image iGeneration.
C'est une possibilité offerte depuis iOS 18.4. La procédure est expliquée, mais il suffit de se rendre dans Réglages puis Apps puis Apps par défaut et sélectionner le logiciel de Google dans la rubrique ad-hoc.
À partir de là, c'est Google Traduction et non plus Traduire d'Apple qui sera appelé à l'aide, par exemple lorsqu'on sélectionne un mot dans un texte et qu'on appelle la fonction de traduction dans le menu contextuel. On ne devrait pas perdre grand-chose à laisser Traduire de côté, on perdra peut-être moins de temps à télécharger constamment des dictionnaires et à corriger la détection automatique de la langue du mot recherché.
Google Traduction intégré dans iOS. Image iGeneration.
La possibilité d'attribuer la fonction de traduction d'iOS à une app tierce n'est que le dernier exemple en date. On peut aussi modifier ce réglage pour l'App Store (et mettre celui d'Epic), le navigateur web (Opera, Chrome, etc.), l'app Téléphone (ex WhatsApp mais on perdra les SMS/MMS), l'app Messages (WhatsApp aussi pourquoi pas), l'app de navigation (Google Maps), l'app de courriel (Outlook, Gmail ou Spark mettons), le gestionnaire de mots de passe (Bitwarden par exemple ou Chrome, Opera) et celui des cartes de paiement sans contact. Une rubrique pour le filtrage des appels est également là, mais Apple ne propose rien, ce sera forcément une solution tierce.
Image iGeneration.
Correction à 9h40 : Waze ne peut pas encore être désignée comme app par défaut pour la navigation.
index.feed.received.yesterday — 19 mai 2025MacG.co
Apple n’a toujours pas validé le retour de Fortnite sur l’App Store américain. Un retard qu’elle va bientôt devoir justifier… face à un juge. Bloomberg rapporte que la juge Yvonne Gonzalez Rogers (en charge du procès Apple contre Epic) a donné à la Pomme jusqu’au 27 mai pour résoudre le problème, sans quoi un responsable devra se présenter devant elle pour s’expliquer.
Si Fortnite est disponible dans l’Union européenne depuis août dernier via les boutiques alternatives, ce n’est pas encore le cas de l’App Store américain. Les choses ont bougé peu après le gros revers subi par Apple dans son procès antitrust l’opposant à Epic. Tim Sweeney, le CEO du groupe, avait promis un retour de Fortnite sur l’App Store en une semaine. L’entreprise estime être dans les clous étant donné qu’elle passe par son compte suédois pour rétablir Fortnite, une app qui n’a selon elle plus aucune raison d’être bannie.
« Apple est tout à fait capable de résoudre ce problème sans autre procès ou audience », a écrit la juge Yvonne Gonzalez Roger dans une ordonnance partagée par Tim Sweeney sur Twitter. Apple a jusqu'au 21 mai pour déposer une réponse expliquant son point de vue. Si Cupertino s’exécute, Epic aura jusqu'au 23 mai pour rétorquer. Ce micmac se ressent jusqu’en Europe, étant donné que le jeu a été débranché sur iOS en attendant sa validation aux États-Unis.
Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri : annoncé l’année dernière lors de la WWDC, la fonction a été repoussée aux calendes grecques et Cupertino a carrément supprimé plusieurs publicités le mentionnant. Après avoir passé un coup de balai dans ses équipes, la direction a donné un sérieux coup de collier depuis le début 2025. Cette réorganisation semble porter ses fruits, et certains employés affirment qu’Apple a fait des progrès monstrueux en 6 mois. Elle disposerait même d’un chatbot « à la hauteur des versions récentes de ChatGPT ».
Cette affirmation a été obtenue par Bloomberg, qui a analysé en détail la catastrophe du nouveau Siri dans le week-end. On peut y lire que plusieurs dirigeants d'Apple s'efforcent à faire de Siri un véritable concurrent du ChatGPT, dont une version serait testée en interne. L’idée de laisser à l'assistant la capacité de chercher sur le web pour croiser des données de sources multiples serait sur la table. Le projet serait bien avancé selon Mark Gurman, qui explique que « certains cadres [d’Apple] le considèrent comme égal aux versions récentes de ChatGPT ».
La direction serait aussi « optimiste » par rapport à une autre fonction en retard, à savoir celle permettant à Siri de mieux interagir avec les applications d’iOS pour simplifier l'utilisation de l'iPhone par la voix. Apple dispose désormais de bureaux dédiés à l’IA à Zurich, où les employés travaillent d’arrache-pied sur un Siri dopé au LLM n’ayant plus aucun lien avec l’original.
Reste à voir s’il sortira un jour, et surtout, quand. Ce ne sera sans doute pas pour iOS 19, Cupertino ayant prévu de jouer la prudence cette année en se contentant de quelques améliorations et évolutions des fonctions déjà disponibles pour Apple Intelligence. En attendant, d’autres chatbots pourraient faire leur apparition dans le système, comme le Gemini de Google ou le moteur de Perplexity.
Apple a été condamnée à une amende en Russie au motif d'une « propagande LGBT ». Une cour de justice de Moscou a condamné Apple à trois amendes totalisant 7,5 millions de roubles, soit l'équivalent de 83 000 €. Une somme dont la Pomme pourra s'acquitter sans problème, mais sans que l'on connaisse tous les détails de ce qui a conduit à ce jugement.
Reuters explique que le représentant d'Apple Distribution International ltd a demandé à ce que l'audience se tienne à huis clos et aucun détail supplémentaire n'a été donné à la presse.
Apple a été reconnue coupable de trois infractions administratives liées à la promotion de « relations sexuelles non traditionnelles ». C'est l'une des multiples obsessions délirantes du gouvernement de Vladimir Poutine qui considère le mouvement international LGBT comme extrémiste et qualifie ses soutiens de terroristes.
Apple a lancé la semaine dernière iPadOS 17.7.7, une mise à jour dédiée aux tablettes plus anciennes comme l’iPad 6 et l’iPad Pro 10,5" / 12,9" de 2017. Si elle colmate une trentaine de failles de sécurité, elle a aussi apporté son lot de problèmes en déconnectant par exemple automatiquement les utilisateurs dans certaines applications. La mise à jour avait été débranchée dans la foulée, et Apple a corrigé le tir ce soir avec l’arrivée d’iPadOS 17.7.8.
Après avoir installé iPadOS 17.7.7, certaines apps demandaient d’entrer son compte et son mot de passe à chaque ouverture. De plus, il fallait également refaire le parcours des demandes d'autorisation du premier lancement (notifications, suivi, etc.). Ce bug était sans doute lié aux différents correctifs apportés par la mise à jour, particulièrement nombreux.
Cette version 17.7.8 est disponible via le parcours classique ( Réglages -> Général -> Mise à jour logicielle). Apple ne précise pas directement si le problème est corrigé, se contentant d'indiquer que la mise à jour « apporte d'importants correctifs de sécurité et est recommandée à tous les utilisateurs ».
Oups ! En dévoilant début mai sa nouvelle version, Whoop s’est attiré les foudres de ses clients existants. Ce tracker d’activité, qui jouit d’une certaine notoriété, est particulier : il n’a pas d’écran, on peut le porter ailleurs qu’au poignet… et il est disponible uniquement sur abonnement. C’est ce dernier point qui a posé problème récemment.
Image Whoop
Jusque-là, Whoop promettait à ses clients abonnés depuis au moins six mois un remplacement gratuit de leur tracker dès qu’un nouveau modèle sortait. Une manière de justifier un système dans lequel l’appareil cesse de fonctionner dès que l’abonnement est résilié. Sauf qu’en présentant sa dernière version, le fabricant a changé les règles du jeu et rendu payant (à hauteur de 49 $) le passage du Whoop 4.0 à 5.0. Cela a logiquement entraîné une grosse bronca de la part des clients lésés. Whoop a finalement fait machine arrière… mais de manière partielle uniquement.
Ceux qui ont au moins 12 mois d’abonnement restants peuvent bénéficier gratuitement du Whoop 5.0. Mais ceux qui ont moins d’un an restant doivent toujours payer un supplément s’ils veulent le nouveau tracker. Et l’entreprise d’expliquer qu’elle n’a jamais voulu offrir une mise à niveau gratuite pour ses abonnés de six mois et que le billet qui comprenait cette mention était erroné.
Image Whoop
Si ce système tarabiscoté et ce changement de pied soudain ne vous ont pas effrayé, sachez que le Whoop 5 est censé être plus précis et avoir une meilleure autonomie (14 jours) que son prédécesseur. Il analyse tout un tas de données corporelles : récupération, sommeil, cycle menstruel, VO₂ max, ECG, tension artérielle… La formule la plus abordable coûte 199 € par an. On insiste dessus : c’est un abonnement annuel. Au bout d’un an, il faut repasser à la caisse si vous voulez continuer à utiliser l’appareil. De quoi largement relativiser le prix d’une Apple Watch.
Moins d’un an après son lancement, l’antenne Starlink Mini est déjà à moitié prix. Vendue au départ 399 €, son prix a chuté depuis à 300 € et elle fait maintenant l’objet d’une promotion inédite. Elle est disponible temporairement à 199 € à la Fnac, chez Darty et chez Boulanger. Vous pouvez économiser 10 € supplémentaire en passant la commande sur Rakuten (le produit est vendu par Darty), à condition de saisir le code « CLUBR10 » juste avant l’achat.
L'antenne Starlink Mini à côté d'un MacBook 12" pour l'échelle. Image MacGeneration.
L’antenne Starlink Mini est une antenne compacte qui permet de se connecter au réseau satellitaire de Starlink (l’abonnement dédié à la mobilité démarre à 40 €/mois avec 50 Go de données). Pas beaucoup plus encombrante qu’un MacBook Pro, elle peut facilement être transportée en voyage pour se connecter à internet d’à peu près n’importe où dans le monde. Elle offre des performances sans fil correctes et peut fonctionner sur une batterie USB-C. C’est globalement une bonne solution pour le public visé. Vous pouvez en savoir plus dans notre test publié récemment :
Le portrait-robot de l'iPhone 17 « Air » se complète avec des informations sur son poids et la capacité de sa batterie. Le blog sud-coréen yeux1122 avance un poids d'environ 145 grammes pour ce téléphone aussi grand qu'un iPhone 16 Plus (sa diagonale d'écran serait de 6,6" contre 6,7" pour le Plus). Il n'y a pas eu d'iPhone de 145 grammes, mais plusieurs ont été très proches et tous étaient de petits formats en comparaison.
iPhone 13 mini à 140 grammes
iPhone 6s à 142 grammes
iPhone SE 2 à 148 grammes
Si le chiffre se confirme, cet iPhone ferait mieux que le Galaxy Edge avec ses 163 grammes et un écran de 6,7" également. La batterie du nouveau Samsung est a priori plus importante avec ses 3 900 mAh alors que l'iPhone en aurait une de 2 815 mAh. Ces caractéristiques proviendraient d'un lot d'échantillons d'un test de production.
Image yeux1122.Galaxy S25 Edge et une maquette d'iPhone 17 Air. Image yeux1122
Plusieurs choses pourraient aider avec cette batterie. Il y a l'utilisation du modem C1 d'Apple, inauguré sur l'iPhone 16e en début d'année. Puis un contrôle plus fin de la consommation par iOS 19 et l'IA et peut-être encore le recours à une génération de batteries plus récente à la densité accrue. Reste que la finesse annoncée de ce modèle suggère des compromis sur l'autonomie, mais Apple tablerait sur une durée à même de contenter la majorité des clients de ce modèle.
D’après les estimations internes d’Apple, entre 60 % et 70 % des utilisateurs devraient pouvoir tenir une journée sans avoir à le recharger, indiquait une précédente rumeur. Apple estime que ce chiffre navigue entre 80 % et 90 % pour les autres modèles de la gamme. Pour tenter de régler le problème, Apple a développé un étui qui permettrait de recharger le téléphone, à l’image sans doute de la défunte Smart Battery Case.
Petit à petit, le choix en dock Thunderbolt 5 s’élargit. OWC dévoile un nouveau modèle, nommé simplement « Thunderbolt 5 Dock », qui comprend 11 ports au total. Il intègre notamment trois ports Thunderbolt 5 (les caractéristiques du quatrième port USB-C ne sont pas précisées) pour profiter des débits maximums avec des appareils derniers cri, comme le MacBook Pro M4 Pro et le SSD LaCie Rugged Pro5. Branché à un Mac, il peut gérer jusqu’à deux écrans 6K.
OWC Thunderbolt 5 Dock
La station d’accueil a aussi trois ports USB-A (un 5 Gb/s et deux 10 Gb/s) pour relier des périphériques plus anciens et son port Ethernet prend en charge les connexions jusqu’à 2,5 Gb/s. En façade, on trouve également deux lecteurs de cartes (microSD et SD 4.0 UHS-II), une entrée/sortie audio 3,5 mm et un bouton d’alimentation.
Ce dock fabriqué en aluminium est dépourvu de ventilateur pour un silence garanti. Il délivre jusqu’à 140 W à l’ordinateur, ce qui est suffisant pour tous les MacBook, y compris l’impressionnant MacBook Pro 16" M4 Max. Le produit utilise lui-même une alimentation externe.
Le Thunderbolt 5 Dock sera bientôt en précommande à 329 $ (environ 290 € HT). Les livraisons sont prévues à partir de juillet. OWC commercialise également une station plus petite et moins chère. D’autres marques (Anker, Kensington, Ugreen…) ont d’ores et déjà lancé des docks Thunderbolt 5 incluant une dizaine de ports. Ils sont tous vendus autour de 400 €.
Outre une toute nouvelle interface, iOS 19 pourrait comprendre des nouveautés beaucoup plus spécifiques. D’après Mark Gurman, Apple va soigner son système d’exploitation pour des marchés sur lesquels elle mise de plus en plus : les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite et l’Inde. Un clavier bidirectionnel permettrait de passer facilement de l’arabe à l’anglais et un stylet virtuel dédié à la calligraphie serait disponible pour les utilisateurs d’Apple Pencil.
Tim Cook lors d’un voyage à
Abou Dabi, la capitale des Émirats arabes unis, fin 2024. Image Apple.
Ces trois pays représentent des relais de croissance potentiellement importants pour Apple alors que le commerce avec la Chine est de plus en plus compliqué. La firme de Cupertino va ouvrir dans les prochaines semaines sa boutique en ligne en Arabie saoudite et à partir de l’année prochaine ses premiers Apple Store physiques.
De nombreux produits Apple et Beats sont à des prix réduits sur Amazon jusqu'à ce samedi 24 mai. Il y a à boire et à manger dans le niveau de réduction de prix mais certaines remises sont intéressantes.
Quelques exemples dans les différentes catégories :
Apple Pay a de la concurrence en Allemagne depuis peu. Profitant de l’ouverture contrainte de la NFC de l’iPhone en Europe, PayPal y a lancé sa propre solution de paiement mobile. L’occasion de voir comment celle-ci fonctionne alors qu’un scénario similaire pourrait se produire en France, certaines banques envisageant de quitter Apple Pay selon nos informations.
PayPal a choisi d’inaugurer sa fonction de paiement par NFC en Allemagne pour plusieurs raisons : il s’agit du plus gros marché européen, ses autres services y sont déjà très populaires (l’entreprise revendique 29 millions d’utilisateurs) et la population est réceptive aux paiements sans contact.
Images iPhone-ticker
Les sites teltarif.de et iPhone-ticker ont d’ores et déjà pu tester cette fonction déployée progressivement. Tout commence dans l’application PayPal, qui comprend une nouvelle option pour activer les paiements sans contact. L’activation nécessite d’autoriser l’accès à la NFC de l’iPhone. Une fois que c’est fait, PayPal suggère d’être défini comme application de paiement par défaut. Dans Réglages > Apps > Apps par défaut > App sans contact, il faut alors sélectionner PayPal à la place de Wallet (Apple Cartes).
Pour permettre les paiements en boutique, une carte de débit virtuelle Mastercard est automatiquement créée et créditée avec l’argent compris sur le compte PayPal. Cette carte est donc stockée au sein de l’application PayPal et non de Wallet.
Images iPhone-ticker
D’après nos confrères allemands, l’expérience utilisateur pour payer est très similaire à celle d’Apple Pay. D’un double-clic sur le bouton latéral de l’iPhone, la carte virtuelle PayPal apparait à l’écran et Face ID se charge de l’authentification biométrique. Un grand menu contextuel invite alors à approcher l’iPhone du terminal de paiement (TPE), un menu qu’un des testeurs juge plus clair que celui d’Apple. De plus, PayPal affiche un gros bouton pour annuler le paiement sans contact.
Un instant après avoir approché son iPhone du TPE, la transaction est réalisée et un tintement se fait entendre. Une notification push ainsi qu’un email confirment également le paiement. L’application comprend une option pour échelonner automatiquement les achats importants sur 3 à 24 mois, un service pour lequel PayPal applique de gros intérêts de 12 %.
Si le paiement en lui-même est aussi simple qu’avec Apple Pay, c’est quand on s’intéresse aux à-côtés que les inconvénients se font jour. « Lorsque PayPal est activé, l’accès rapide aux autres contenus d’Apple Wallet — comme les billets pour des événements, les cartes de fidélité ou les cartes d’embarquement — n’est plus disponible. Il faut alors déverrouiller l’iPhone et ouvrir manuellement l’application Wallet », relève teltarif.de.
Image teltarif.de
Le double-clic de l’iPhone ne peut en effet être lié qu’à une seule application. Une solution de secours consiste à assigner Wallet au bouton Action de l’iPhone, mais encore faut-il avoir un iPhone récent et ne pas utiliser ce bouton pour autre chose.
Par ailleurs, la solution de paiement mobile de PayPal ne fonctionne pas sur Apple Watch, car l’accord passé entre Apple et la Commission européenne porte uniquement sur l’ouverture de la puce NFC de l’iPhone, et il ne faut pas compter sur la Pomme pour faire du zèle dans ce domaine.
Voilà à quoi s’attendre si des banques françaises quittent Apple Pay pour échapper à la commission d'Apple : un paiement par NFC toujours rapide (pourvu qu’on définisse l’app de sa banque comme app de paiement par défaut), mais une expérience utilisateur globale morcelée. Le changement serait d’autant plus notable que les cartes bancaires françaises sont actuellement stockées dans Wallet, contrairement à la carte PayPal.
Pour l’heure, PayPal n’a pas annoncé ses intentions pour les autres pays, mais en cas de succès en Allemagne, ce rival d’Apple Pay devrait logiquement être déployé plus largement.
La néobanque Revolut va ouvrir en France son siège pour l'Europe de l'Ouest avant de déployer des filiales dans d'autres pays voisins. L'entreprise britannique profite de la 8e édition du sommet Choose France — qui ouvre aujourd'hui à Paris, sous le patronage du gouvernement — pour annoncer l'installation d'un second bureau européen et un investissement pluriannuel.
Image Revolut.
La supervision de l'Europe de l'Est avait été confiée à un siège social installé à Vilnius en Lituanie. Le versant ouest de Revolut va l'être à un bureau en France — la situation géographique exacte n'a pas encore été donnée — a annoncé la néobanque britannique, qui souligne ainsi l'importance dans son activité du marché hexagonal.
200 postes devraient être créés pour ce second siège social. Il aura pour rôle de diriger de futures succursales en Italie, en Espagne, en Irlande, aux Pays-Bas, en Allemagne et au Portugal pour commencer. Une demande d'agrément bancaire va être déposée pour la France tandis qu'un investissement de 1 milliard d'euros sur 3 ans y est prévu.
Revolut dit avoir 55 millions de clients dans le monde (la banque se fixe l'objectif d'atteindre les 100 millions dans les prochaines années) dont 40 millions en Europe. En volume de clients, la France occupe la deuxième place derrière le Royaume-Uni avec 5 millions de personnes, dont 1 million arrivées en 2024. L'obtention d'un agrément bancaire en France lui permettrait d'offrir des produits d'investissement, de crédit ou d'épargne comme un Livret A. En somme de devenir une banque… tout court.
Les Apple Pay, Google Pay et autres Samsung Pay échappent à une régulation plus contraignante dans l’Union européenne. En pleines négociations sur les nouveaux textes européens sur les paiements (DSP3 et PSR), la France poussait pour la mise en place de règles plus strictes sur les portefeuilles électroniques. Finalement, cette proposition n’a pas été retenue.
Image Apple/iGeneration
La dernière version d’un texte présenté par le Parlement européen ne comprend plus de mesure pour encadrer davantage Apple Pay, a remarqué Les Échos. La plupart des pays européens veulent éviter de se mettre à dos l’administration Trump sur ce sujet qui touche avant tout des entreprises américaines.
La France militait notamment pour qu’Apple dévoile certaines de ses pratiques, en particulier les conditions imposées aux banques pour rejoindre Apple Pay. En fin de compte, les contrats pourront rester secrets. Le PSR va néanmoins exiger davantage de transparence de la part de Mastercard et Visa sur les frais qu’ils appliquent aux commerçants.
Quatre configurations de Mac mini et une d'iMac M4 affichent des réductions allant de 7 à 12 %. La Fnac et Darty organisent une vente flash sur quelques modèles de dernière génération pour ces deux familles. Les Mac mini sont rarement proposés à des prix plus attractifs sauf à aller sur le refurb.
Pour les Mac mini M4, il y a le choix entre les deux processeurs :
Avec ce passage aux M4, le mini qui ne manquait pas de coffre est devenu toutefois une machine nettement plus puissante et plus compacte encore que les générations précédentes.
Mac mini M4. Image Apple.
Pour l'iMac M4 il n'y a qu'une seule configuration, celle tirée du milieu de gamme :
Chez Amazon on trouve une variante de cette version, en gris argent, avec cette fois 512 Go de stockage pour 1 864 € (-135 €). On conseillerait plutôt celle-ci, le rapport mémoire et stockage est plus équilibré.
L'iMac de milieu de gamme est mieux équipé en ports que le modèle en dessous puisqu'il a l'Ethernet logé dans son bloc d'alimentation secteur et quatre ports Thunderbolt 4 au lieu de 2. Sa déclinaison de M4 est un cran plus rapide que celle de l'entrée de gamme. En outre son clavier dispose du bouton Touch ID avec son capteur d'empreinte pour toutes les étapes d'identification (ouverture de session, paiement sur le web, etc).
Cette version de l'iMac a apporté une meilleure webcam et des claviers et souris rechargeables par USB-C au lieu du Lightning. Quant au processeur M4, il est tout simplement puissant pour cette machine.
Vous n’en pouvez plus des réponses à côté de la plaque de Siri ? Sous la pression de l’Union européenne, Apple pourrait finalement vous permettre de remplacer son assistant par un de ses concurrents.
Mode vocal de Perplexity sur iPhone. Image iGeneration.
ChatGPT a déjà fait un premier pas dans iOS 18, mais son intégration dépend d’Apple Intelligence (qui demande un iPhone très récent) et il n’éclipse pas totalement Siri. La Commission européenne poussera peut-être Apple à autoriser un remplacement pur et simple de son assistant, à l’instar de ce qu’il est déjà possible de faire pour l’App Store.
Perplexity n’a pas attendu pour montrer de quoi son service était capable. Alors même que son application ne jouit pas d’une intégration aussi profonde que Siri, celle-ci arrive tout de même à rendre de fiers services, et ce avec plus de jugeote que l’assistant vocal par défaut.
Introducing Perplexity iOS Voice Assistant
Voice Assistant uses web browsing and multi-app actions to book reservations, send emails and calendar invites, play media, and more—all from the Perplexity iOS app.
Les apps de GPS communautaire comme Waze permettent de facilement connaître l’état du trafic et les éventuels problèmes sur la route : chaque utilisateur peut rapidement signaler un véhicule à l’arrêt ou un accident. Si le concept a fait ses preuves, les contributions proviennent des automobilistes, qui doivent effectuer leurs signalements en conduisant. La filiale de Samsung Harman planche sur un système alternatif dans lequel les véhicules s’occupent de détecter et de partager les éventuelles anomalies, sans que le chauffeur n’ait à faire quoi que ce soit.
Présentée en début d’année au Mobile World Congress de Barcelone, cette technologie appelée Ready Aware repose sur les différents capteurs du véhicule (caméras, LiDAR…) et transmet les informations par 4G ou 5G. Le système se base sur les éléments détectés en bord de route, mais aussi les freinages brusques, les véhicules changeant de files de manière répétée ou tout ce qui pourrait créer un ralentissement.
Les signalements sont envoyés dans le nuage et comparés avec ceux des autres utilisateurs. Chacun d’entre eux se voit attribuer une note de fiabilité, qui augmente en cas de signalements similaires nombreux. Bref, un système semblable à celui de Waze, sauf que tout est automatisé.
La technologie pourrait être popularisée rapidement selon Harman, qui l’a présenté une nouvelle fois à l’occasion d’un évènement à Munich. La filiale de Samsung assure que son système est prêt pour une adoption de masse et a donné les prérequis aux différents fabricants. Elle pourrait être déployée à 50 millions de véhicules déjà sur les routes disposant des capteurs nécessaires et d’un système Android ou Linux. La liste des éléments détectables par Ready Aware pourrait s’enrichir au fil du temps via des mises à jour.
Si vous comptiez sur la sortie rapide d’AirPods Pro de troisième génération, Ming-Chi Kuo a une mauvaise nouvelle pour vous. D’après l’analyste, Apple n’aurait rien prévu du côté de la gamme des AirPods d’ici la fin de l’année, la prochaine nouveauté attendrait 2026. Il s’agirait justement des AirPods Pro 3, qui hériteraient d’un module infrarouge probablement destiné au suivi du rythme cardiaque comme sur les Powerbeats Pro 2 sortis récemment.
De vraiment nouveaux AirPods Max sont-ils prévus ? Image WatchGeneration.
Cette première information est dans la grande ligne de toutes les rumeurs diffusées jusque-là. On s’attend à des écouteurs intra-auriculaires avec plusieurs nouveautés matérielles, la plus importante étant l’ajout de ce fameux capteur cardiaque. On parle aussi d’une meilleure isolation active et pourquoi pas de nouveautés logicielles, dont une fonctionnalité de traduction automatique.
La seule surprise dans la nouvelle rumeur vient de la date annoncée. Alors que AirPods Pro 2 fêteront leur troisième anniversaire à l’automne et que les 3 viennent de pointer le bout de leur nez dans du code déniché dans iOS, on s’attendait à une sortie assez rapide, avant la fin de l’année en cours en tout cas. Ming-Chi Kuo a manifestement obtenu des informations sur un retard qui repousserait la commercialisation début 2026, il faudra vérifier si les autres fuiteurs habituels s’alignent ou restent sur une sortie courant 2025.
L’autre annonce de l’analyste concerne un autre produit de la gamme AirPods, le mal aimé casque AirPods Max. La dernière mise à jour s’apparentait à une blague avec le seul ajout d’un port USB-C et quelques nouvelles couleurs. C’était tellement mineur comme version que l’on pouvait même se demander si Apple n’allait pas tout simplement abandonner le produit. Il n’en serait rien si l’on en croit Ming-Chi Kuo, qui prévoit une nouvelle version allégée pour 2027.
Pas de détails supplémentaires, même si cela laisse entendre qu’Apple proposerait un tout nouveau casque, en faisant probablement appel à d’autres matériaux pour alléger l’appareil, l’usage abondant de l’aluminium étant la cause principale du surpoids de l’actuel (386 g sur la balance). En la matière, plus c’est léger et plus c’est confortable, alors c’est une bonne nouvelle, d’autant que le casque pommé est parmi les plus lourds de sa catégorie. Il faudrait faire preuve de patience, ce qui ajoute d’ailleurs du crédit à l’idée qu’il s’agirait d’une toute nouvelle version et pas juste d’un ajustement de la connectique et des coloris.
Au passage, l’analyste n’en parle pas, mais ça semble évident, on peut imaginer qu’Apple mettra à jour ses composants avec sa dernière puce Bluetooth en date. Les AirPods Max pourraient même récupérer le capteur cardiaque des AirPods Pro 3 et peut-être corriger enfin le défaut de la canopée qui se détend bien trop rapidement et qu’on ne peut pas changer facilement, soyons fous.
iOS 19 serait l'occasion pour Apple de revoir sa méthode d'annonce de nouvelles fonctions et sa communication sur Siri et Apple Intelligence. Le 9 juin prochain, Apple dévoilera ses nouvelles générations de systèmes. La manière dont elle va aborder le sujet d'Apple Intelligence sera observée de près tant l'édition 2024 de la WWDC a montré les limites de l'exercice. Particulièrement lorsque de futures nouveautés de premier plan sont détaillées alors même que leur fonctionnement est encore au stade de la théorie.
Craig Federighi à la WWDC24. Source Apple.
Tout est encore plus ou moins en chantier dans ce qui est montré lors d'une World Wide Developer Conference, c'est le principe et c'est admis. Mais s'agissant du Siri de nouvelle génération, reposant sur les épaules d'Apple Intelligence, Apple avait clairement mis la charrue avant les bœufs. Cela n'arrive pas souvent, la Pomme est connue pour sa réserve à trop en dire sur ce qu'elle prépare, mais l'exception confirme parfois la règle.
La nouvelle édition de la WWDC serait l'occasion de quelques ajustements. D'après les sources chez Apple de Bloomberg, la Pomme entend se concentrer sur des améliorations et évolutions des fonctions déjà disponibles d'Apple Intelligence (AI) et en ajouter quelques-unes. Il a été précédemment évoqué une gestion de la batterie par AI dans iOS 19 et un assistant santé dans l'app du même nom qui, jusqu'à présent, engrange des données, mais ne mouline pas grand-chose avec elles pour l’information de l’utilisateur.
La grande évolution de Siri présentée il y a un an pourrait n'être que peu abordée, car cette refonte qui verrait l'assistant beaucoup plus apte à jongler avec les données personnelles de l'utilisateur a encore besoin de plusieurs mois de développement. Dans la même veine, Apple serait désormais plus prudente dans ses présentations de nouvelles fonctions lorsqu'elles sont à quelques mois de leur disponibilité. On peut supposer dès lors que certains gros morceaux qui arrivent traditionnellement à mi-parcours dans le cycle de vie d'un nouveau système — lors des grandes révisions telles que les x.1 ou x.4 — ne seront pas forcément montrés lors du keynote de la WWDC.
« À quelle heure atterrit l’avion de ma mère ? ». Une question à laquelle le Siri plus personnel d’Apple Intelligence pourra répondre… quand il sera prêt. Image Apple/iGeneration.
Enfin, Apple travaillerait à découpler la marque Siri de la marque Apple Intelligence dans son discours marketing. Aujourd'hui, Siri est une composante majeure d'Apple Intelligence. Le report à des jours meilleurs du Siri de nouvelle génération a inévitablement déteint sur Apple Intelligence, alors même que celui-ci a plusieurs éléments qui fonctionnent comme promis. Le retard du premier est devenu l'échec du second.
Alors que l’entreprise est à la traîne par rapport à ses concurrents, et n’arrive pas à sortir une nouvelle version de Siri dopée à l’intelligence artificielle, Mark Gurman croit savoir qu’Apple va lâcher en Union européenne l’une de ses pierres angulaires.
La fin de l’hégémonie de Siri chez Apple ? Image Apple.
En effet, le fuiteur annonce dans son article fleuve sur les racines de l’échec d’Apple Intelligence une nouvelle qui peut surprendre : selon ses sources en interne, Apple, pressée par la Commission européenne de laisser plus de place à la concurrence sur ses appareils, ouvrirait la porte à d’autres assistants vocaux dans l’UE, permettant ainsi de remplacer complètement Siri sur les appareils de l’Union européenne.
Si cette rumeur est avérée, elle mettrait fin à une hégémonie de plus de 10 ans de Siri sur les appareils de la pomme, et il est certain que la firme sera particulièrement attentive au taux de pénétration des autres agents conversationnels pour remplacer Siri. Dans le même temps, Apple continue de travailler sur le Siri dopé à l'IA, sans pour autant avoir de vision claire sur une date de sortie de celui-ci.
L’utilisateur se verrait ainsi proposer un écran de sélection sur le principe de celui permettant de choisir son navigateur internet, et proposerait en plus de l’outil maison ceux d’OpenAI, Anthropic, Meta, Alphabet, mais aussi DeepSeek. Aucune date de mise en place n’a été donnée à Bloomberg, et rien n’indique pour le moment que l’annonce serait faite à la WWDC.
Vous le savez peut-être, les premiers Macintosh reposaient sur ce qu'on appelle une ROM, une mémoire en lecture seule qui contient de quoi démarrer l'ordinateur. Dans les Macintosh (jusqu'à l'iMac), elle contenait aussi une partie du système d'exploitation, de façon simplifiée. Les routines dédiées à l'affichage ou même QuickTime pouvaient se retrouver directement dans la ROM. Ce choix avait un avantage : les données en ROM étaient accessibles comme si elles étaient dans la mémoire vive (RAM) mais sans utiliser cette dernière. Dans le cas du premier Macintosh qui n'avait que 128 ko de RAM, c'était évidemment un point important.
Un Macintosh Plus qui démarre KanjiTalk. Image Journal du lapin.
Dans certains cas, il existe plusieurs versions de la ROM, pour différentes raisons : Apple peut avoir trouvé un bug, ajouté une fonction, etc. Mais dans le cas du Macintosh Plus, il y a une ROM qui était jusqu'à maintenant peu documentée et qui — point étonnant — était dédiée à un pays, le Japon. Au pays du Soleil levant, l'affichage des kanjis (les signes qui permettent d'écrire la langue japonaise) a toujours été un problème : ils sont plus nombreux et plus complexes que les caractères de l'alphabet latin. Dans les années 80, les ordinateurs japonais avaient donc besoin d'une ROM spécifique ou de charger des polices en RAM. C'était la solution choisie avec KanjiTalk, la version japonaise de ce qui allait devenir Mac OS. Mais pour le Macintosh Plus, Apple a trouvé une astuce : installer directement la fonte1 nécessaire dans la ROM.
Une longue recherche
Votre serviteur a découvert l'existence de cette ROM dans un vieux document Apple il y a plus de six ans. Elle explique que la fonte en ROM accélère le démarrage et réduit l'usage de la RAM. La raison est simple : par défaut, KanjiTalk charge le système depuis une disquette et deux fontes pour les kanjis (12 et 18 points) depuis une autre disquette. Il faut donc changer plusieurs fois de disquettes pendant le démarrage, et les deux fontes prennent environ 350 ko de RAM, alors qu'un Macintosh Plus n'a qu'une capacité de 1 Mo de RAM par défaut.
La ROM japonaise et ses deux puces. Image Journal du lapin.
Je vous passe la recherche (je vous laisse aller lire l'article sur mon site personnel2), mais j'ai finalement trouvé une carte mère de Macintosh Plus avec la ROM japonaise. Son existence n'était pas certaine : elle était très peu documentée et aucune copie n'était disponible sur Internet. Elle a une capacité de 256 ko, alors que les trois versions de la ROM classique du Macintosh Plus ont une capacité de 128 ko. Elle est basée sur la seconde révision et contient donc bien une fonte en ROM, les kanjis en 12 points.
Au démarrage, la différence est très visible. Avec une ROM occidentale, il faut charger l'OS, la fonte 12 points, remettre l'OS, charger la fonte 18 points et enfin accéder au bureau, ce qui prend environ 1 minute et 15 secondes. Avec la ROM japonaise, le démarrage ne nécessite que le chargement de la fonte 18 points depuis la disquette, ce qui réduit le temps de démarrage à 52 secondes. Et il est possible de se contenter de la fonte 12 points en ROM, ce qui réduit le démarrage à 25 secondes.
Le point intéressant de tout ceci, c'est que même pour des ordinateurs considérés comme bien étudiés — le Macintosh Plus n'est pas un appareil obscur vendu à quelques centaines d'exemplaires —, il y a encore des surprises. La ROM en question a été récupérée et distribuée,3 et des émulateurs devraient la prendre en charge rapidement.
Une police est un ensemble de fontes. Helvetica 12 points gras est une fonte, Helvetica est une police de caractères. ↩︎
C'est une publicité honteuse, mais l'article a été commencé des années avant que je travaille pour MacGeneration. ↩︎
On voit enfin le bout du tunnel ! La rédaction du magazine est achevée à 99 %. Mieux, le maquettiste nous a envoyé les premiers dossiers mis en page. On serait bien tenté de vous les montrer, mais ce ne serait pas une surprise. On se contentera de vous dire qu’il y a des pointes d’orange ici ou là, mais est-ce étonnant de notre part ?
Les goodies n’attendent qu’à être expédiés. Ils ont tous été fabriqués à l’exception des tee-shirts, mais on vous en reparlera d’ici quelques jours. Quand tout sera prêt, on vous enverra tout cela en même temps. Vous aurez assurément de chouettes lectures pendant ces chaudes journées d’été qui nous attendent.
Si vous avez raté un épisode (voire plusieurs), nous avons décidé de sortir un magazine papier pour nos 25 ans. Cette lecture vous permettra d’en apprendre beaucoup sur votre média préféré, de vous divertir et de revisiter d’une certaine manière l’histoire d’Apple.
Si vous êtes intéressé, c’est vraiment le moment ou jamais de précommander votre exemplaire sur le site de notre partenaire Ulule. Il reste encore quelques formules disponibles dont :
le magazine seul à 25 €
le magazine avec notre mug à 45 €
le magazine avec notre tee-shirt à 60 €
le kit du rédacteur de MacGeneration à 90 € qui comprend un an d’abonnement au Club iGen et un an d’abonnement aux outils d'aide à la rédaction Antidote+ (merci encore à Druide pour tout)
le magazine avec deux ans d’abonnement au Club iGen à 110 €
Bref, encore un peu de patience, et le magazine finira par arriver chez vous ! Et pour les retardaires, c’est maintenant ou jamais !
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Le CarPlay de nouvelle génération démarre enfin ! Après trois ans d’attente, l’interface avancée d’Apple pour les voitures se concrétise. Ce CarPlay Ultra va-t-il avoir le même succès que la version classique ? On en discute dans cette émission.
Au sommaire également, Samsung dévoile son smartphone ultra fin, les prix des iPhone 17 pourraient augmenter et iOS va faire de grosses avancées en matière d’accessibilité.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez-la directement dans ce lecteur :
Depuis le 6 mai, Spotify a commencé à implémenter une nouvelle fonction pour les podcasts, indiquant le nombre d’écoutes de chacun. Si l’idée partait d’un bon sentiment, permettant ainsi aux auditeurs de découvrir d’autres podcasts connus qui sortent de leur quotidien, sa mise en place a déclenché la fureur de la communauté des podcasteurs, obligeant Spotify à rebrousser chemin.
The Verge relate ainsi ce retour en arrière, suite aux nombreuses plaintes des créateurs de contenus : entre certains indiquant que la pression d’un compteur d’écoutes public influait sur leur créativité et leur moral, d’autres qui rappellent que ce type de compteur peut rendre plus difficile l’ascension de nouveaux entrants, ou encore que cela renforcerait plus les célébrités qu’autre chose, la majorité était contre cette idée.
Suite à cette fronde, l’entreprise a compris le message, mais n’a pas pour autant abandonné complètement l’idée : les podcasts les plus en vue, à partir de 50 000 écoutes, se verront maintenant ajouter un sticker indiquant les paliers franchis. Les créateurs de contenus auront toujours accès au compteur précis sur leur interface de gestion, mais celui-ci restera privé.
Spotify ne précise toujours pas comment le compteur est incrémenté : en effet, un téléchargement ne vaut pas forcément une écoute, et une écoute des quelques premières secondes ne mérite pas non plus d’être comptée comme une lecture complète. Certains podcasteurs ayant tendance à gonfler les chiffres de leur audience, l’idée de base n’est pas complètement à jeter, même si son arrivée brutale et avec des chiffres précis était relativement indélicate. À Spotify d’affiner les choses maintenant.
Alors qu’il a déclenché une des guerres commerciales les plus violentes de ces dernières années, le président des États-Unis d’Amérique indique qu’il n’a maintenant plus le temps de gérer les appels des différents pays à négocier.
Donald Trump, le Roi Salman et Fattah Al-Sissi en 2017. Image Wikipedia/The White House, domaine public.
Comme signalé à Bloomberg, c’est maintenant le Secrétaire au Trésor Scott Bessent et le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick qui « enverront des courriers indiquant aux pays combien ils devront payer pour commercer avec les USA ». Les pays concernés par ces courriers « pourront faire appel » de la décision selon Donald Trump, qui n’a précisé ni les pays concernés, ni la forme sous laquelle ils pourront faire appel.
Selon le locataire de la Maison Blanche, les appels sont bien trop nombreux pour qu’il y réponde personnellement :
Je pense que nous serons très corrects. Mais il est impossible de rencontrer tous les pays qui veulent nous voir. [...] 150 pays souhaitent faire un deal avec nous.
Si Donald Trump reste en contact proche avec une douzaine de pays importants concernant ces négociations, il a donc décidé de passer la main à ses équipes pour ce qui concerne le reste du monde, qui enverront le niveau de taxes voulu sans discussions préalables.
Parmi les pays restant en discussions directes, le Royaume-Uni est proche d’un accord-cadre, la Chine a obtenu une réduction des taxes pour prolonger les discussions, et le Japon, la Corée du Sud, l’Inde et l’Union européenne continuent de négocier avec le président américain sans intermédiaires.
Si la majeure partie des appareils d’Apple sont fabriqués en Chine, avec quelques exceptions (de plus en plus nombreuses toutefois) dans d’autres pays, l’entreprise est dans l’obligation de garder un œil sur toutes les annonces de taxes dans le monde, ses produits et services étant disponibles sur la quasi-totalité du globe. La tempête semble se calmer, mais ce n’est pas encore une mer d’huile pour autant et les tarifs de la pomme, iPhone en tête, pourraient bien en subir les conséquences.
Apple Pay semble avoir quelques difficultés depuis 17h, un peu partout dans le monde, ainsi que Plans.
Le premier à avoir récolté les plaintes des utilisateurs, comme souvent, est le site Down Detector, qui signale un pic des plaintes vers 19h, les choses semblant se résorber petit à petit depuis.
La page des services de la pomme fait aussi état de ces soucis, signalant que certains utilisateurs pourraient rencontrer des difficultés avec le service, sans plus d’informations comme à son habitude.
Mise à jour à 20h50 : Selon la page des services d'Apple, le souci est résolu, que ce soit pour Plans, Apple Pay et Wallet dans le monde, tout comme Apple Cash et l'Apple Card qui étaient touchés aux USA.
Après une courte période de bêta test, les nouvelles fonctionnalités liées au permis de conduire sont disponibles pour tout le monde dans France Identité. Pour commencer, le gouvernement a simplifié la création du permis numérique : plus besoin de télécharger une attestation sur le site Mes Points Permis, l’application peut récupérer celle-ci directement auprès du fichier national.
Image France Titres
Pour cela, au moment de l’import, choisissez l’option « Saisir le numéro de dossier figurant sur votre permis », renseignez votre numéro de dossier et procédez aux diverses étapes de validation. La marche à suivre complète est détaillée sur le site officiel. Un rappel à ce sujet : le permis au format carte bancaire n’est pas indispensable, vous pouvez très bien dématérialiser votre vieux permis rose. Par contre, la nouvelle carte d’identité est, elle, incontournable pour activer France Identité.
Depuis sa version 1.3.3602 sortie récemment, l’application intègre aussi de nouvelles informations sur le permis de conduire : dates de début et de fin de validité des permis catégories lourdes, codes relatifs aux aménagements des personnes en situation de handicap et conditions restrictives.
Nouvelle présentation du permis dans France Identité. Image iGeneration.
Si vous aviez importé votre permis avant cette version, France Identité vous proposera de le mettre à jour pour récupérer les renseignements supplémentaires. Vous devrez autoriser un partage de données (genre, date de naissance, prénom et nom) auprès de la Délégation à la Sécurité routière, saisir votre code personnel et enfin lire votre carte d’identité en NFC pour valider l’opération.
Et si vos données évoluent parce que vous vous êtes mis à la moto, par exemple, la mise à jour du document a été simplifiée. Il n’est plus nécessaire de le réimporter complètement, un procédé de mise à jour est maintenant présent (ce sont les étapes décrites dans le paragraphe au-dessus).
Enfin, le permis numérique bénéficie d’une nouvelle présentation qui donne plus de renseignements en un coup d’œil. Vous pouvez le présenter aux forces de l’ordre lors d’un contrôle routier depuis l’année dernière. La vérification n’est pas uniquement visuelle, la puce NFC de votre iPhone (ou de votre smartphone Android) est mise à profit pour une validation cryptographique des données avec le terminal de l’agent.
Vérification du permis de conduire numérique lors d’un contrôle routier. Image ministère de l’Intérieur.
Par ailleurs, France Titres permet maintenant à ceux qui résident à l’étranger de faire certifier leur identité numérique en consulat. La certification ouvre la porte à des démarches sensibles, comme la procuration de vote.
Lancée en bêta fin 2022 puis ouverte à tous un an plus tard, l’application France Identité compte désormais 2 millions d’utilisateurs. Après votre carte d’identité et votre permis, elle pourra bientôt stocker votre carte grise.
Le saviez-vous ? Le fabricant domotique Eufy fait aussi des balances connectées, et propose en ce moment une promo sur un modèle compatible avec l’app Santé d’Apple. Le modèle de base perd actuellement 27 % pour revenir à seulement 29,99 €. Il se connecte uniquement Bluetooth, mais embarque un grand écran affichant différentes informations et les changements au fil du temps. Cette balance supporte jusqu’à 150 kilos et calcule également de nombreux aspects comme la graisse corporelle, la masse musculaire, l’âge corporel…
Eufy dispose aussi d’un modèle compatible Wi-Fi, vendu un peu plus cher : il faudra débourser 47,99 € pour mettre la main dessus. La balance propose 16 mesures détaillées et peut prendre en charge jusqu’à 180 kilos. Un modèle encore plus haut de gamme est affiché à 90 €, avec une surface d’écran plus grande et personnalisable.
De tels tarifs sont intéressants quand on les compare aux produits de Withings. Le modèle d’entrée de gamme y est facturé 85 €, ce qui est tout de suite un autre budget. La déclinaison Body Comp est ensuite vendue 165 €, tandis qu’il faudra débourser 339 € (!) pour la Body Scan, dont les technologies sont cependant bien plus avancées.
Carrefour proposera prochainement une offre très intéressante sur l’iPhone 16e. Le téléphone en entrée de gamme sera vendu à son tarif normal de 719 €, mais l’enseigne reversera 320 € en bons d’achat. Une offre qui peut valoir le coup si vous faites régulièrement vos courses dans un Carrefour à proximité, mais qui n’est pas très commode pour le client : il s’agit de 20 bons de 16 € qu’il faudra utiliser sur 20 mois d’affilée, au rythme d'un par mois. L’opération sera lancée à partir du 20 mai et durera jusqu’au 2 juin 2025.
L’iPhone 16e.
Carrefour indique que l’opération est limitée à 1 500 pièces et qu'elle concerne seulement des iPhone 16e 128 Go en coloris noir. Les coupons seront remis uniquement en version numérique dans l'application Carrefour pour les clients présentant une Carte Club ou Carte PASS lors de l'achat : il faudra donc bien se préparer avant de passer en caisse. Les bons seront valables à raison d'un par mois, utilisables en une seule fois et ne sont pas cumulables entre eux ni avec d'autres promotions. Les différentes conditions sont mentionnées sur un flyer et seront sans doute précisées dans l’app Carrefour.
Cela reste une bonne affaire si vous avez prévu d’acheter un nouveau téléphone tout en vous rendant régulièrement dans un magasin Carrefour. Si ce n’est pas votre cas, aucune enseigne ne propose d'offre aussi intéressante, mais le smartphone perd 4 % chez Amazon pour revenir à 689 €. N’hésitez pas à relire notre test (en accès libre) pour plus de détails.