L’une des étapes les plus barbantes pour utiliser un service de streaming sur une Apple TV reste le moment où l’utilisateur doit entrer son adresse e-mail et son mot de passe. Si jusqu’à présent Apple avait déjà tenté de faciliter cette étape, tvOS 26 devrait la supprimer complètement.
Enfin la fin de la galère pour s’identifier sur Netflix et consorts ? Image Apple.
Jusqu’à présent, il existait trois solutions pour entrer les identifiants d’un service de streaming : péniblement avec la télécommande, par l’intermédiaire d’un QR-Code et d’une validation sur la page du service, ou encore dans le cas d’un achat sur l’App Store, en utilisant Face ID ou Touch ID sur un autre appareil Apple.
Dans tvOS 26, comme le rapporte 9to5Mac, Apple introduit une nouvelle API appelée « Automatic Sign-In API », permettant qu’une fois un appareil connecté à un service de streaming, cette connexion soit automatiquement partagée avec tous les appareils Apple reliés au même compte iCloud.
Voilà qui devrait non seulement faciliter la vie à ceux qui ont une voire plusieurs Apple TV dans leur maison, mais aussi à tous ceux qui ont plusieurs appareils de la marque : une fois enregistrés dans un iPhone, par exemple, les identifiants de services comme Disney+, Netflix ou encore Prime Video seront partagés avec les différents iPad, Mac ou Apple TV du propriétaire du compte. Ne manque plus qu’à ce que cette API soit adoptée par les services en question, mais rien ne semble s’opposer à son intégration par les différents acteurs du streaming.
Il y a déjà plusieurs années, Meta a introduit plusieurs protections avancées concernant les comptes tenus par des enfants ou des adolescents. L’entreprise annonce que ces protections seront maintenant étendues progressivement aux comptes Instagram tenus par des adultes mais affichant un nombre important de photos d’enfants, comme ceux de nouveaux parents ou ceux tenus par des managers de jeunes talents.
Ces protections déjà proposées aux comptes des mineurs sont élargies à tous ceux comportant un nombre significatif de photos d’enfants. Image Instagram.
C’est The Verge qui rapporte cette nouveauté, rappelant que le groupe de Mark Zuckerberg avait très souvent été pointé du doigt, accusé de faciliter les choses pour les prédateurs sexuels, en leur permettant de rechercher facilement des photos de jeunes enfants et de les partager, au point d’être surnommé le « marketplace pour les prédateurs recherchant des enfants ». De la même façon, certains accusent aussi la plateforme de faciliter les choses pour des parents tentant de monétiser des photos de leurs progénitures.
De ce fait, Meta introduit donc plusieurs fonctions visant à limiter cet usage dangereux et illégal :
les comptes comportant des images d’enfants ne seront plus recommandés ni mis en avant dans les recherches effectuées par des adultes au comportement jugé suspect (ceux qui ont déjà été bloqués par un ado/enfant entre autres)
de la même manière, les comptes tenus par des mineurs ou comportant de nombreuses photos de mineurs ne verront pas apparaître les comptes d’adultes au comportement suspect dans leurs recherches
les commentaires de ces mêmes comptes suspicieux seront cachés par défaut aux comptes comportant des photos d’enfants ou tenus par des mineurs
Instagram rappelle que depuis l’année dernière, il est interdit de monétiser un compte comportant un nombre significatif de photos d’enfants
par défaut, les comptes Instagram d’adultes comportant de nombreuses photos d’enfants auront les mêmes filtres limitant les contenus et propos offensant
la durée d’existence du compte auquel les mineurs répondent sera maintenant affichée, pour prévenir la possibilité de changement de compte d’un prédateur
Ces changements semblent partir d’une bonne intention, même s’il sera difficile de contrer la totalité des prédateurs, qui sont en perpétuel jeu du chat et de la souris avec les autorités et les entreprises du secteur. Quoi qu’il en soit, inclure les comptes de jeunes parents, qui souvent fiers de montrer leur progéniture ne pensent pas forcément aux pervers sillonnant le net, est un bon pas en avant.
Il y a quelques années déjà, Apple implémentait suite aux attaques très spécifiques que vivaient certains activistes, journalistes ou personnes politiques un mode extrême de protection des iPhone, le « Mode Isolement ». Si cette option drastique est déjà un bon point pour les personnes visées, Apple est en plus proactive dans le domaine, et a récemment prévenu plusieurs personnes iraniennes de risques potentiels.
Le Mode Isolement est un véritable bunker pour l’iPhone... Image Apple.
Ce nouveau mode, ainsi que la surveillance active de la part des équipes d’Apple, ont été mis en place suite à plusieurs incidents, mais surtout ceux mis en exergue par le système Pegasus, après que ce spyware mis au point par NSO Group se soit retrouvé sur plusieurs personnes, dont de nombreux membres du gouvernement en France par exemple.
Récemment, Apple a ainsi alerté une douzaine de ressortissants iraniens, qu’ils soient ou non sur le territoire national, leur signalant qu’ils étaient la cible d’une attaque extrêmement sophistiquée visant à voler leurs données et autres contacts. C’est le Miaan Group, une organisation à but humanitaire axée sur le numérique, qui a révélé ces alertes, comme le rapporte Bloomberg :
Le Miaan Group, organisation dédiée aux droits de l’Homme axée sur le numérique et basée à Austin a vu une douzaine de ses membres iraniens recevoir des notifications de menaces de piratage de la part d’Apple, durant le premier semestre 2025, et les chercheurs pensent qu’ils n’ont identifié qu’une petite partie des cibles potentielles. Ces attaques marquent la première utilisation connue de techniques de cyber-espionnage aussi avancées utilisée contre l’Iran et des ressortissants iraniens vivant à l’étranger. L’origine de cette attaque reste incertaine.
Le message envoyé par Apple, même s’il n’a pas été communiqué dans sa totalité, rappelle que ces attaques extrêmement pointues ne sont pas utilisées sans but précis, étant donné leur coût de développement et le fait que leur utilisation révèlera la faille utilisée :
Le coût extrêmement élevé, la complexité et l’étendue de l’attaque montrent que ces mercenaires numériques utilisent les technologies de piratage les plus avancées à ce jour. [...] Si vous avez été la cible de cette attaque, c’est principalement du fait de votre position, ou de votre travail.
La notification ne contient aucune information concernant la possible source de ces attaques, mais incite les destinataires à prendre des mesures immédiatement, listées dans un lien menant vers un document donnant quelques conseils bien vus, y compris pour la majorité d’entre nous :
toujours mettre à jour ses appareils dans la dernière version, y compris les dernières mises à jour de sécurité
protéger les appareils avec un mot de passe
utiliser l’authentification à double facteur et un mot de passe fort pour votre compte Apple
installer les apps uniquement depuis l’App Store
utiliser des mots de passe forts et à usage unique sur internet
ne pas cliquer sur des liens ou des fichiers d’origine inconnue
Le patron de Bee, une start-up, vient d'annoncer sur Linkedin que la société avait été rachetée par Amazon. Et ce rachat va relancer un débat classique sur la vie privée et les appareils qui nous écoutent : le produit phare de Bee est un bracelet connecté qui a la particularité d'écouter son propriétaire en permanence.
Un bracelet qui vous écoute. Image Bee.
Vendu 50 $, le bracelet est équipé de plusieurs microphones et d'un bouton pour désactiver l'écoute, offre une autonomie annoncée d'une semaine et peut analyser (évidemment grâce à l'IA) tout ce qu'il entend pour ensuite vous proposer un résumé de votre vie. Le test de The Verge (qui a remarqué l'annonce du rachat) montre que le bracelet peut être efficace pour résumer des réunions ou éventuellement se souvenir de choses à faire qui ont été vocalisées. Mais la journaliste note qu'il a tendance à halluciner des choses sur le compte-rendu de la journée, qui ne sont pas liées à l'IA elle-même mais au fait que le bracelet enregistre toutes les conversations, même celle de personnes entendues dans un bus, à la télévision ou sur un réseau social comme TikTok.
Image Bee.
Toute la question est évidemment de savoir ce que la société de Jeff Bezos va en faire, et un appareil Echo à porter au poignet pour parler à Alexa est peut-être un cauchemar pour certains… et une bonne idée pour Amazon.
En commentaires à l'article sur le PowerBug, un chargeur MagSafe mural plutôt malin, des lecteurs nous ont signalé une solution équivalente qui a comme avantage d'avoir une prise européenne au lieu du format stricto américain de Twelve South.
Image Otterbox.
Le chargeur Zens d'Otterbox se branchera lui aussi sur une prise située à hauteur de regard, comme dans une cuisine et l'iPhone pourra être fixé magnétiquement face à l'utilisateur (pouvoir le relever de quelques degrés serait un petit plus bienvenu). En dessous du boitier une prise USB-C permet de charger un second appareil. La description d'Otterbox est confuse sur la compatibilité Qi ou Qi2 de l'accessoire, mais la sortie USB-C a une puissance de 18W et on peut attendre 15W de la surface aimantée.
Qu'il ne soit peut-être pas Qi2 n'est pas le plus important au vu de l'usage ? Le Zens est actuellement en promo sur Amazon dans sa couleur noire : il est passé de 40 € à 28,49 € quand Otterbox le propose à 49,99 € ou 36,99 € en blanc chez Ploonk. Il faudra prévoir un câble USB-C pour la seconde prise.
Un cas de figure proposé par Twelve South pour son accessoire équivalent.
Dans la 4e bêta d'iOS 26, Apple a mis à jour les paramètres des opérateurs et Free Mobile gagne une fonction qui avait été annoncée il y a environ un an : les SMS Wi-Fi. Sur le papier, la fonction est disponible sur le réseau de l'opérateur depuis juillet 2024. En pratique, ce n'est pas le cas et Free Mobile n'a activé cette fonction qu'avec de la dernière bêta d'iOS 26, comme l'a remarqué Tiino-X83.
Image Free.
Les SMS Wi-Fi sont le pendant des appels Wi-Fi pour les messages courts : la possibilité d'envoyer des SMS en utilisant le Wi-Fi à la place du réseau de l'opérateur, si ce dernier n'est pas disponible. C'est une solution intéressante pour les personnes qui ont une réception de mauvaise qualité mais aussi pour ceux qui sont à l'étranger, où cette solution est privilégiée. Dans la pratique, c'est une nouveauté qui reste mineure : les SMS sont en perte de vitesse depuis quelques années déjà, et les messages tests issus de la 2G sont remplacés en masse par le RCS depuis iOS 18 mais aussi, évidemment, par les applications de messagerie comme WhatsApp. Mais les SMS restent efficaces pour contacter une personne qui n'a pas nécessairement de smartphone ou un appareil qui ne prend pas en charge le RCS, tant les messages de 160 caractères sont (presque) universels.
Les développeurs sur l'App Store pourront bientôt créer des messages incitant les utilisateurs qui veulent résilier leur abonnement à y réfléchir à deux fois, par différentes incitations commerciales.
Apple a publié les détails d'une nouvelle API pour les développeurs sur l'App Store, baptisée Retention Messaging. Elle intervient lorsqu'un utilisateur, sur son iPhone, s'apprête à résilier un abonnement pris dans une app. Actuellement lorsqu'on demande à annuler la souscription, on n'a guère plus qu'une date d'arrêt du service qui s'affiche et le coût de l'abonnement résilié.
Il n'y a rien qui incite la personne à changer d'avis. C'est ce point que l'API veut améliorer. Les développeurs ayant intérêt à garder quelques-uns au moins des candidats au départ, et Apple à continuer de prélever sa taxe sur les abonnements.
Le développeur pourra choisir parmi quatre modèles de messages pour essayer de faire changer d'avis son client. L'écran pourra afficher un message textuel avec une offre spéciale, ou un texte agrémenté d'une image, ou bien un message proposant de basculer sur une autre formule, ou enfin une promotion pour rester sur l'offre actuelle ou aller sur une autre formule.
Les quatre modèles types. Image Apple.
Le développeur pourra également choisir d'intégrer dans son app des messages au contenu prédéfini ou de faire apparaître des messages moins génériques. Il peut vouloir les adapter à l'abonnement de chaque utilisateur ou à son ancienneté. Dans ce cas, l'App Store enverra une requête vers le serveur du développeur pour récupérer les informations plus personnalisées à présenter à l'abonné.
Apple utilise déjà ce système, on le voit par exemple pour Apple TV+. Lorsqu'on touche le bouton "Résilier l'abonnement", un écran de confirmation apparaît avec la date de fin d'accès, mais il y a aussi un pavé avec de petites vignettes représentant les programmes du moment et une invitation à ne « Pas passer à côté de ces succès et bien d'autres à venir ». Pas de cadeau sur le prix par contre.
Image iGeneration
Cette API n'est pas utilisable immédiatement, elle est en "pre-release" et arrivera à un moment ou un autre dans le cadre d'iOS 26. Les développeurs intéressés doivent se manifester pour y accéder.
Fedora est une distribution GNU/Linux courante, souvent employée sur les Mac, et il y a une proposition en cours sur l'évolution de la distribution directement en rapport avec les Mac. L'idée de base est simple : actuellement, une mise à jour de Fedora doit être capable de s'installer sur un volume qui partage son espace avec une installation de macOS, et de mettre en place le nécessaire pour démarrer correctement et proposer ce qu'on appelle un dual boot, le choix entre macOS et Fedora.
Le choix du système au démarrage.
La personne à l'origine de la proposition pointe plusieurs points. Le premier, c'est que c'est un critère basé sur les Mac équipés d'une puce Intel, abandonné par Apple il y a plusieurs années. La seconde, c'est que Fedora ne prend en charge au mieux que les Mac Intel équipés d'une puce T1, c'est-à-dire en schématisant les modèles sortis avant 2017/2018. Les modèles équipés d'une puce T2 ne sont pas compatibles. Dans le cas des Mac Apple Silicon, le fonctionnement est différent et il existe une variante spécifique de Fedora, basée sur les travaux d'Asahi Linux. La troisième, c'est qu'Apple abandonne peu à peu les Mac Intel : macOS 26 sera le dernier OS compatible avec les puces x86.
Pour Kamil Páral, cette obligation de prendre en compte une situation de plus en plus rare devrait donc disparaître. Est-ce que ce changement risque de rendre Fedora incompatible avec les Mac Intel ? Pas forcément. Le fait de ne plus imposer la vérification ne devrait pas casser complètement la compatibilité du jour au lendemain. Mais il est possible que ce changement — s'il est approuvé — oblige certains utilisateurs à se méfier avant une mise à jour de Fedora. dans le pire des cas, il devrait toujours rester une solution : abandonner macOS au profit de GNU/Linux.
L'app Sonos fonctionne désormais en « mode non pris en charge » avec certains iPhone prévient le fabricant dans les notes de version de la dernière mise à jour.
Plus concrètement, les iPhone qui ne peuvent aller au-delà d'iOS 16 peuvent toujours utiliser l'app pour commander la lecture de la musique, mais ça s'arrête là. Les fonctions de configuration et les options de réglage de ses enceintes et systèmes ne sont plus utilisables. L'app ne sera plus mise à jour non plus.
Image Sonos.
La seule solution pour retrouver toutes les fonctions et recevoir les prochaines versions est de passer sur iOS 17 (et son équivalent pour iPad). Cela exclut les iPhone 8 et X qui se sont arrêtés à iOS 16 ainsi que les iPad 5, la première génération des iPad Pro 9,7 et 12,9" et tous les modèles avant eux. Cet avertissement avait commencé à être diffusé le 7 juillet sur les appareils concernés puis la mise à jour en question est arrivée hier. Sonos ne donne pas plus de détails sur les raisons qui l'ont poussé à relever le niveau de compatibilité avec iOS.
Il s'agit de l'app qui avait été lancée dans la précipitation l'année dernière et dont le fiasco technique qui a suivi a coûté sa place au CEO de Sonos et d'autres responsables.
Il y a tant de raisons d’aimer votre Mac : l’écosystème Apple parfaitement intégré, son interface intuitive, son design élégant. Malheureusement, les applications préinstallées n’en font pas toujours partie. Pour celles et ceux qui utilisent les produits Microsoft depuis l’école primaire, passer à Pages, Keynote et Numbers peut vite devenir un calvaire, surtout quand on collabore avec des personnes utilisant les versions Microsoft.
Bonne nouvelle : vous pouvez désormais obtenir Microsoft Office à vie à un tarif exceptionnel sur Godeal24 pour une durée limitée.
Vous pouvez désormais obtenir Microsoft Office Home & Business 2021 pour Mac — à vie — pour seulement 49,99 € (au lieu de 249 €), le prix le plus bas de l’année. Pas d’abonnement mensuel. Pas de renouvellement surprise. Juste la suite complète des outils de productivité Microsoft, disponible en achat unique, à installer sur un seul Mac pour un usage personnel ou professionnel à vie. Cette version inclut l’essentiel : Word, Excel, PowerPoint, Outlook, OneNote et même Teams (version de base) — le tout optimisé pour Mac. Que vous écriviez des rapports, gériez votre entreprise, équilibriez votre budget ou présentiez un pitch brillant, ces outils vous accompagneront.
Après l’achat, vous recevrez instantanément par e-mail votre code d’activation, avec les instructions pour l’activer. Des mises à jour et un service client gratuit sont inclus.
Bien que les applications d’Office 2021 fassent parfaitement le travail, gardez à l’esprit que cette version n’inclut pas les fonctions alimentées par l’IA comme Copilot, ni le stockage cloud via OneDrive. Si vous comptez sur la synchronisation cloud ou sur l’assistance intelligente, Microsoft Office 2024 Home and Business pour MAC ou PC pourrait être un meilleur choix.
La licence à vie est proposée à seulement 139,99 € — soit 160 € de réduction par rapport au prix officiel de 299 €. Excel propose des fonctions avancées, Word améliore la rédaction, et PowerPoint embarque des outils de conception alimentés par l’IA pour créer des présentations pros en un temps record. Une offre à ne pas rater.
Si vos besoins sont simples (rédiger des rapports, envoyer des e-mails, gérer un budget, créer des présentations) vous pouvez aussi opter pour cette version d’Office 2019. Elle inclut Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote (impossible de s’en passer !). C’est une excellente affaire pour les étudiants, les freelances ou les petites entreprises qui n’ont pas besoin du cloud ou des mises à jour annuelles.
Amazon propose quelques promotions sur des iPad, du simple iPad 10 à l'iPad Pro M4. Le premier est l'iPad de 10e génération, donc, doté d'une puce A14. S'il a été remplacé par l'iPad (A16), il reste vaillant et il est à 300 € dans sa version rose, au lieu de 350 €. C'est un modèle d'entrée de gamme parfait pour les petits budgets.
L'iPad A14. Image Apple.
Si vous voulez une tablette un peu plus grande et avec un peu plus de punch, l'iPad Air M3 de 11 pouces est à 650 € au lieu de 720 € dans sa livrée mauve, un prix assez correct pour un modèle performant. Si vous préférez une tablette plus grande, la version 13 pouces de cet iPad Air M3 est à 905 € au lieu de 970 € (128 Go et Wi-Fi) en bleu.
AppleCare One est une nouvelle formule d'assistance proposée aux clients qui veulent une couverture et une assistance pour plusieurs produits Apple. Cette formule est pour le moment lancée aux États-Unis uniquement.
AppleCare One ne remplace pas AppleCare+, il le complète. Le second couvre un seul produit, le premier est conçu pour en prendre en charge un minimum de trois avec la possibilité d'en ajouter sous forme d'options payantes.
Image Apple.
Pour 19,99 $ par mois (17 €) un client peut par exemple obtenir une assistance pour des pannes, pertes ou vol d'un iPhone, plus son MacBook, plus son Apple Watch. Tous les produits d'Apple peuvent entrer dans ce mix (MacBook, iPad, AirPods, Apple TV, Vision Pro, etc) et le prix reste inchangé , même si on a des modèles haut de gamme dans chaque famille de produit.
Les produits éligibles doivent en revanche être liés à un même compte iCloud, on ne peut pas avoir deux appareils à soi et ajouter l'iPad de ses enfants ou de son épouse. Au-delà de trois appareils, Apple facture 5,99 $ par mois pour tout matériel supplémentaire.
Comparatif de coûts entre AppleCare+ pour un produit et AppleCare One pour trois. Image Apple.
Il faut en outre que les appareils à inscrire aient moins de 4 ans et un an pour les écouteurs et casques. Le client n'est plus tenu de décider s'il prend un AppleCare dans les 60 jours suivant son achat. Une inspection préalable de leur « bon état de fonctionnement » pourra être demandée, elle se fera soit en Apple Store soit à distance en vidéo.
Les prestations offertes sont celles que l'on connaît déjà avec AppleCare+ : bris, casse, problème de batterie, remplacement en cas de perte ou de vol… Ces deux derniers cas de figure sont pour la première fois appliqués aux iPad et Apple Watch (avec une franchise).
Avec la quatrième bêta de macOS Tahoe, Apple a modifié une de ses icônes historiques : celle des volumes de sauvegarde Time Machine. La nouvelle version est assez particulière, avec une drôle de perspective; mais garde toujours la couleur verdâtre des volumes de sauvegarde.
Pour le moment, ni le volume principal — qui montre toujours explicitement un disque dur — ni les volumes externes n'ont changé d'icône. Rappelons qu'Apple avait choisi un vert nettement plus vif dans les premières versions bêta de Mac OS X Leopard, qui a introduit la solution de sauvegarde.
Le SSD de votre Mac est toujours un disque dur.La (très) vieille version de Leopard.
Toutes les prises électriques ne se trouvent pas sous une table, derrière un meuble ou au pied d'un mur. Fort de cette observation évidente, Twelve South a conçu le PowerBug, un gros palet dont la surface sert de chargeur aimanté Qi2 et dont la tranche contient une prise USB-C comme seconde source d'alimentation possible.
PowerBug. Images Twelve South.
Typiquement cet accessoire sera utilisé avec les prises que l'on peut avoir dans sa cuisine ou dans une salle de bains. Cela permet de poser son iPhone en charge, face à soi lorsqu'on a besoin de manipuler ou consulter son écran et éventuellement de remplir la batterie d'un autre appareil. Le PowerBug a une puissance de 35W qui peut se répartir en 20W pour la prise USB-C et 15W pour la partie MagSafe.
C'est malin, ça peut être assez pratique, mais l'accessoire (vendu 50 $) est réservé au marché américain [mise à jour ci-dessous]. Twelve South vendant aussi en Europe, on le verra peut-être arriver à terme avec des prises adaptées.
Si vous êtes à la recherche d’une tablette avant de partir en vacances, cette offre est quasiment imbattable. Vous pouvez obtenir le dernier iPad 10” pour 330 €. Pour cela, il faut saisir le code promo RAKUTEN20 lors de la commande. Cela représente une remise de 79 € par rapport au tarif officiel.
Image : Apple
La présentation d’iPadOS 26 vous a peut-être donné envie de vous offrir un iPad. Si vous n’avez pas de besoins particulièrement élevés, l’iPad équipé de la puce A16 pourrait vous convenir parfaitement. Il s’agit d’un modèle d’importation, mais cela ne pose généralement pas de problème pour une tablette.
Dans notre test, cette version avait obtenu la note de 3/5. Nous avions salué ses performances correctes, la capacité de 128 Go en standard, ainsi que son prix attractif. En revanche, nous regrettions l’absence de compatibilité avec Apple Intelligence et une technologie d’écran un peu datée. Reste qu’à 330 €, on est peut-être moins exigeant sur l’écran et d’autre part, ChatGPT remplace tout de même très favorablement les outils d’Apple dans ce domaine.
L’iPhone 16e à 530 €
Puissant processeur, excellente autonomie, format compact, modem économe… L’iPhone 16e dispose de nombreux atouts, souvent éclipsés par un prix de lancement jugé trop élevé.
Mais aujourd’hui, il est proposé à 530 € sur Rakuten, soit 190 € de moins que son tarif habituel. Pour profiter de cette offre, il suffit d’utiliser le code promo RAKUTEN20 au moment de la commande. Deux coloris sont disponibles (blanc et noir), et il s’agit de modèles neufs d’importation. Précisons toutefois qu’il s’agit du modèle européen. Aucune incompatibilité n’est donc à prévoir !
iPhone 16e blanc et noir. Image iGeneration
Nous avons attribué à l’iPhone 16 la note de 4/5 dans notre test en mettant l’accent sur ses performances et son autonomie, tout en soulignant son prix comme principal point faible. Avec cette réduction, le rapport qualité/prix devient bien plus intéressant. Vous pouvez consulter notre test complet de l’iPhone 16e librement.
La dernière bêta d'iOS 26 ne montre pas encore le « HomePad », ce projet Apple attendu selon les rumeurs, mais donne tout de même quelques indices sur le produit. Pour rappel, les différentes rumeurs semblent toutes assez d'accord sur un point : Apple va proposer un produit pour la maison, qui va probablement combiner les fonctions d'enceintes, peut-être d'Apple TV mais aussi de contrôleur domotique. Une sorte d'iPad de bureau, si vous voulez.
Apple a déjà proposé un iPad « de bureau » il y a quelques années, pour un usage très précis dans les Apple Store. Image iGeneration.
La ligne de texte repérée par MacRumors indique ceci : « Votre HomePod n'est pas capable de vous montrer la météo locale, l'heure ou de répondre à votre requête Siri sur votre position » (Your HomePod won’t be able to show you the local weather, time, or respond to Siri requests about your area.). La partie importante est le show : les HomePod actuels n'ont pas d'écran et n'affichent donc au mieux qu'un vague halo coloré.
Le texte implique donc probablement qu'un futur HomePod intégrera un écran, ce qui — mine de rien — donne une information secondaire : il devrait s'appeler HomePod1 et pas HomePad ou n'importe quel autre nom. Apple pourrait capitaliser sur un nom assez connu et certains imaginent même que la marque pourrait revenir sur un de ses vieux amours en le nommant HomePod Touch, comme une évolution de l'iPod il y a une vingtaine d'années.
La quatrième bêta d'iOS 26 suggère une nouveauté à venir dans Santé qui proposerait un "score" de forme physique. Steve Moser a remarqué l'ajout dans la 4e bêta d'iOS 26 de plusieurs éléments graphiques liés à l'Apple Watch et à Santé.
Une représentation simplifiée de la montre affiche en son centre un score chiffré (ici 84) entouré de trois quartiers qui reprennent les couleurs des phases de sommeil dans l'app Santé (il manque cependant la quatrième qui correspond au sommeil profond). Au passage, la couleur violette utilisée pour le dessin de la montre fait écho au changement de couleur opéré sur l'icône de Sommeil dans Santé.
Cette montre est entourée de plusieurs symboles (une lune, un thermomètre, l'icône des phases de sommeil, un réveil et d'autres encore) qui peuvent illustrer les différentes sources de données exploitées pour générer ce score.
Le nom du visuel est "Watch Focus Score". Peut-être s'agit-il d'une valeur supposée donner une indication sur le niveau de forme pour la journée à venir en fonction de différents critères, dont la qualité de votre nuit ? Apple ne s'est encore jamais aventurée dans l'utilisation d'un score de forme à l'inverse de certains de ses concurrents. Peut-être une nouveauté à venir pour la rentrée.
Apple a apporté plusieurs modifications dans la bêta 4 d'iOS 26 où des problèmes de visibilité introduits par Liquid Glass persistaient.
Depuis le départ, sur l'écran verrouillé, Apple cherche la bonne formule pour rendre le texte (en blanc) des notifications lisibles sur des fonds qui sont tout aussi clairs (pas la peine de chercher très loin, le fond officiel d'iOS 26 est un vrai piège à texte). Il n'y avait aucun problème avec les notifications d'iOS 18 et leur écriture en noir sur fond opaque, mais Liquid Glass est arrivé…
La bêta 3 et la bêta 4 d'aujourd'hui. Image iGeneration.
La dernière cogitation des designers d'Apple commence à donner quelque chose. Maintenant, lorsqu'on tire sur les notifications pour les consulter et les déplier, le fond d'écran s'assombrit en même temps. Indéniablement cela rend leur texte plus visible (sachant toutefois que ça reste plus lisible sur des captures fixes qu'en vrai). Ça n'a pas la simplicité des précédents iOS, mais au moins ça va dans la bonne direction.
Ailleurs dans les apps et sur les barres de navigation notamment, Apple a fait un pas en arrière. Le fond de ces zones d'interface était très "liquide" au début, simulant l'élément liquide pour laisser voir l'arrière-plan. Sauf que le contenu textuel était là encore sacrifié au profit de l'esthétique. Dans les bêtas suivantes, Apple a opacifié un peu plus ces fonds, mais c'était s'éloigner de la philosophie de Liquid Glass. Avec la bêta 4, Apple semble vouloir chercher un entre-deux qui concilie ces exigences d'esthétique et de lisibilité.
La bêta 4 d'aujourd'hui et la bêta 3. Image MacRumors.Photos dans la bêta 4. Image iGeneration.
Une autre nouveauté se cache dans les fonds d'écran. Le visuel officiel d'iOS 26 a reçu quelques variantes de couleurs lors de la précédente bêta. Avec celle-ci on dispose maintenant d'une autre variante, dynamique, dont les couleurs iront automatiquement vers des tonalités plus sombres au fil de la journée. Notez que dans la vidéo, un bug fait apparaître ce nouveau fond tout noir dans la rangée de sélection.
Petit changement ensuite dans l'app Appareil photo où, comme dans les précédents iOS, on peut à nouveau passer d'un mode de prise de vue à l'autre en faisant défiler l'écran latéralement depuis le viseur. Plus besoin d'aller manipuler le petit sélecteur en bas de l'écran. Si ce n'est qu'Apple a décidé d'inverser le sens de défilement, ce qui pourrait surprendre les habitués de ce geste si ça reste ainsi.
Appareil photo reçoit son écran de présentation au premier lancement. Image iGeneration.
Dans les réglages de l'app Téléphone, la fonction pour gérer les appels de numéros inconnus se décline en trois propositions. On peut choisir de les laisser passer, dans ce cas le téléphone sonne et les appels manqués seront classés dans la catégorie correspondante.
Sinon on peut à nouveau laisser l'iPhone décrocher et demander à l'appelant la raison de son appel. Si la personne s'exécute, ses propos seront affichés à l'écran, vous laissant décider de prendre la communication.
Et puis il y a cette troisième et nouvelle option "Silence" qui ne fait pas sonner l'iPhone et envoie immédiatement l'appelant vers la messagerie vocale. Ce sera probablement moins déstabilisant pour lui que la seconde option qui va devoir entrer dans les mœurs avant d'être pleinement comprise et adoptée.
Nouvelles options dans le filtrages des numéros inconnus "Screen Unknown Callers. Image iGeneration.
Enfin, Apple a rétabli pour les anglophones la fonction de résumé des notifications d'articles d'actualité avec Apple Intelligence. Cette option avait été désactivée dans iOS 18 devant les erreurs énormes parfois produites par l'IA dans la compréhension des titres à synthétiser.
Mise à jour le 22 juillet : les modifications proposées par Apple sont de nature à lui éviter toute amende de la part de la Commission européenne affirme Reuters d'après des sources proches du dossier.
Le feu vert à la mise en application de ces nouvelles conditions sur l'App Store et pour les développeurs pourrait être donné dans les prochaines semaines.
Officiellement « toutes les options sont encore sur table » a affirmé de son côté un responsable de la Commission. En l'absence de résolution, Apple se verrait infliger une amende quotidienne d'environ 50 millions d'euros, équivalente à 5% de la moyenne de son chiffre d'affaires quotidien au niveau mondial.
Article du 27 juin
Apple tente de se mettre au pas du DMA en lâchant du lest sur certains points, mais en ajoutant de nouvelles commissions de l’autre. En avril dernier, l’Union européenne a infligé une amende de 500 millions d’euros à Cupertino sous prétexte qu’elle ne respectait pas les règles du DMA. Face à de potentielles pénalités, l’entreprise a présenté hier des changements à venir pour les développeurs. L’installation de boutiques tierces va être simplifiée, tandis que les liens d’achat externes seront désormais tolérés sous certaines conditions.
Premier changement : les développeurs peuvent maintenant faire la retape de leurs abonnements et autres achats ne passant pas par l’App Store, y compris via des liens. Cela signifie par exemple qu’un acteur comme Spotify pourra glisser un lien incitant à se rendre sur son site pour s’abonner. Ils peuvent désormais mentionner un site web, une boutique d’app tierce ou une autre app en y ajoutant un lien. Les achats peuvent se faire en dehors de l’app, via une vue web ou même une fenêtre native.
Mais, car il y a un mais, les développeurs souhaitant profiter de ce changement vont tout de même devoir payer une dîme à Apple. Le communiqué évoque des frais d’acquisition initiale (2 %), facturés lorsqu’un utilisateur effectue un achat via un lien externe dans les 6 mois après avoir téléchargé l’app. Apple justifie cette taxe par le fait qu’elle a permis de trouver l’app via l’App Store. Viennent ensuite les frais de service de la boutique (de 5 à 13 % selon les services utilisés), applicable pendant 12 mois après l’installation, même si les achats ont lieu ailleurs que dans l’app. Apple explique couvrir ainsi la distribution, la sécurité et le marketing de l’App Store.
Enfin, une nouvelle taxe entre en jeu : la CTC (Core Technology Commission). Celle-ci va bientôt remplacer la CTF (Core Technology Fee), apparue avec les premières boutiques tierces et qui imposait aux développeurs un paiement de 0,50 € pour chaque installation à partir du premier million. Ici, la CTC représente 5 % des revenus issus de ventes de biens ou services numériques réalisés via un lien dans l’app. Tout cela est ajustable selon que le développeur adhère aux différents programmes. Certains continueront de payer la CTF tandis que d’autres passeront sur la CTC, mais les deux systèmes vont être unifiés d’ici 2026. C’est compliqué, et Apple en a visiblement conscience : elle propose des rendez-vous de 30 minutes aux développeurs voulant y voir plus clair.
Installation d’une boutique tierce sur iOS 18.6. Image Apple.
Sur un autre registre, Apple va rendre plus simple l’installation de boutiques tierces à partir d’iOS 18.6. Il sera donc plus simple d’installer AltStore PAL ou l’Epic Games Store, la démarche actuelle étant quelque peu complexe (il faut faire plusieurs aller-retour dans les Réglages). Il suffira d’autoriser l’installation de l’échoppe avant de s’identifier avec Face ID, ce qui demandera moins de clics.
Apple a également annoncé du changement pour l’installation d’apps depuis un site web, techniquement en place, mais que nous n’avons jamais vu en action pour le moment. Il va falloir valider plusieurs panneaux avant l’installation d’une première app, impliquant de passer par les Réglages. La démarche sera ensuite plus simple pour les autres projets du développeur, avec une simple authentification à effectuer.
Installation d’une app depuis le web pour un développeur déjà validé. Image Apple.
Enfin, Apple a annoncé le déploiement prochain permettant de télécharger une app provenant du web directement depuis une autre app. Un développeur pourra par exemple créer une page avec ses différentes apps et des liens permettant de les télécharger directement. Plusieurs panneaux seront à accepter la première fois, mais la démarche sera simplifiée par la suite.
La troisième bêta de macOS 26 (Tahoe) est sortie il y a deux semaines, et Apple vient donc de proposer la quatrième mise à jour de ce système. Comme pour les versions précédentes, Apple a effectué quelques ajustements sur Liquid Glass et a corrigé des bugs qui émaillaient les essais. Et comme toujours, cette 4e itération en amène probablement de nouveaux.
Pour rappel, macOS 26 est la dernière version de macOS qui prendra en charge les Mac Intel. À partir de macOS 27, un Mac équipé d'une puce Apple Silicon deviendra obligatoire.
En même temps que les autres variantes de ses systèmes d'exploitation, Apple vient de mettre en ligne les versions bêta de watchOS 26 et visionOS 26. Comme les autres, elles corrigent des bugs, en ajoutent probablement de nouveaux et ajustent (un peu) les effets de Liquid Glass.
Attention tout de même à un point : il n'est pas possible de revenir facilement en arrière avec watchOS 26 (qui nécessite un iPhone sous iOS 26 d'ailleurs) et vous aurez besoin d'un accessoire onéreux et réservé aux développeurs pour revenir à visionOS 2 sur le casque.
Environ deux semaines après l'arrivée de la troisième bêta, Apple continue avec son rythme habituel : la quatrième bêta d'iOS 26 et d'iPadOS 26 est disponible. Elle est compatible avec tous les iPhone à partir de l'iPhone 11 et une bonne partie des iPad. La principale nouveauté est évidemment l'interface unifiée Liquid Glass, mais le nouveau système amène aussi de nombreuses autres nouveautés.
Les nouveautés d’iOS et iPadOS 26
iOS 26 inaugure notamment un nouveau design, le fameux Liquid Glass, qui a déjà été retouché dans les premières bêtas développeurs pour atténuer ses effets néfastes sur la lisibilité. La mise à jour améliore aussi plusieurs applications essentielles (Messages, Téléphone…) et étend les capacités d’Apple Intelligence.
En plus de Liquid Glass, iPadOS 26 apporte, lui, une nouvelle gestion des fenêtres à la macOS, plus de libertés techniques pour les applications et des apps supplémentaires.
Si votre entreprise utilise les services de Microsoft et plus précisément ceux de son outil SharePoint, vous avez peut-être un problème : une attaque massive est en cours sur les serveurs qui utilisent le programme. L'attaque est de type zero-day, car les correctifs nécessaires n'ont été déployés que récemment, en urgence, et une partie des systèmes n'a pas été protégée directement.
Le logo de SharePoint.
L'attaque cible les serveurs SharePoint, donc, et une des deux failles est considérée comme critique. La faille estampillée CVE-2025-53770 a un score de 9.8 sur 10, car un malandrin peut exécuter du code sur un serveur connecté à Internet, ce qui permet donc de prendre le contrôle de ce dernier. La seconde, CVE-2025-53771, reste dangereuse. Microsoft a publié en urgence un correctif, qui ne concernait au départ que la version 2019 du logiciel, la version 2016 a reçu son correctif quelques jours plus tard.
Next explique bien le problème de ces deux failles, avec un déroulement temporel précis. Deuxfailles avaient été présentées lors d'un évènement à Berlin, le Pwn2Own. Comme dans la majorité des cas quand des chercheurs trouvent des failles, ils ont prévenu Microsoft sans publier les détails, et la société a corrigé les deux problèmes lors de ses mises à jour mensuelles, le 8 juillet. Le problème, c'est que le correctif n'était pas complet, et que la publication d'informations par des chercheurs a permis à des pirates (avec l'aide de l'IA Gemini) de contourner le correctif. Et dès que les informations se sont retrouvées dans la nature (le 18 juillet), de nombreuses attaques ont été recensées. Selon des chercheurs, des douzaines de serveurs ont été attaqués avec succès dès cette date, avant la publication du correctif le 19 juillet. Dans l'immédiat, les personnes qui administrent des serveurs SharePoint doivent évidemment appliquer rapidement les correctifs, mais aussi vérifier que les serveurs n'ont pas été compromis.