Apple Sports (gratuit) est désormais disponible en France, ainsi que dans plusieurs autres pays européens : Allemagne, Autriche, Espagne, Italie, Irlande, Islande et Portugal. Cette app conçue par Apple était réservée jusque-là à trois pays seulement (États-Unis, Canada et Royaume-Uni) et c’est la première expansion depuis sa sortie initiale, en février 2024. De quoi suivre, notamment, les matchs de foot européens et en français, comme ceux de la Ligue des champions de l’UEFA, dont la saison 2025-2026 débute justement ce soir.
Apple Sports permettra de suivre tous les matchs de la Ligue des champions, entre autres. Image iGeneration.
Pour accompagner ce lancement, Apple a ajouté plusieurs widgets à son app. On peut ainsi garder un œil sur les matchs en cours pour ses équipes favorites, sans avoir à ouvrir l’app à chaque fois. Apple Sports reste une app conçue strictement pour l’iPhone, même si rien n’empêche de l’installer sur un iPad pour bénéficier des mêmes widgets, c’est d’ailleurs ce qu’Apple recommande officiellement dans sa communication. Le widget pourra aussi trouver place sur le bureau de macOS, y compris en Europe. Le mode Recopie de l’iPhone étant toujours inaccessible, officiellement en raison du DMA, vous ne pourrez pas cliquer sur le widget pour avoir plus d’informations, mais vous pourrez quand même suivre un match par ce biais.
Autre nouveauté, les activités en direct peuvent désormais s’afficher automatiquement sur l’écran verrouillé d’iOS et sur la montre dès qu’un événement commence, vous n’avez même plus besoin d’ouvrir l’app au préalable. Pour en bénéficier, il faut suivre un événement sportif dans l’app, via un bouton dédié qui s’affiche avant l’heure de début. Enfin, la NFL et le football universitaire américain s’ajoutent aux sports que l’on pouvait suivre. Côté foot européen, plusieurs ligues ont aussi été ajoutées avec la mise à jour : Bundesliga 2, la Ligue 2, la Primeira Liga, la Segunda División et la Serie B.
Même si Apple Sports est réservée à l’iPhone, on peut avoir son widget un peu partout. Image Apple.Tous les widgets d’Apple Sports, visualisés depuis un Mac (avec les bugs d’affichage qui sont toujours assez courants dans ce domaine…). Image iGeneration.
Apple Sports est une app entièrement gratuite qui nécessite iOS 17.2 au minimum. Son interface est traduite en français.
Le saviez-vous ? L’environnement de restauration de macOS comporte une version allégée de Safari, trop restreinte pour que vous puissiez l’utiliser pour le plaisir, mais suffisante pour chercher des documents utiles au dépannage de votre machine. Allez savoir pourquoi, Apple a cru bon de renommer ce navigateur de secours, qui s’appelle tout simplement « Navigateur web » dans macOS Tahoe.
Rien ne change sous le capot. Il s’agit toujours d’une version dépouillée de Safari, dépourvue des réglages qui disparaitrait au démarrage (préférences, signets, historique…) et des fonctionnalités qui pourraient compromettre la sécurité de l’environnement de restauration (extensions, consoles…). Apple a même oublié de changer son agent d’utilisateur dans la version finale de macOS Tahoe, puisqu’elle s’identifie toujours comme Safari 19, qui est devenu Safari 26.
Si vous utilisez habituellement Waze ou Google Maps pour vous accompagner sur la route, iOS 26 est l’occasion de redonner sa chance à Plans. L’application d’Apple profite d’un lifting graphique à base de Liquid Glass qui apporte un bénéfice : pendant la navigation, la carte gagne un peu d’espace à l’écran.
iOS 18 / iOS 26. Image iGeneration.
Surtout, Apple a revu le système de signalement des incidents. Jusqu’ici, il fallait appuyer sur la flèche en bas de l’écran pour voir l’option dédiée dans un menu. Sur iOS 26, cette fonction est accessible en un tap grâce à un nouveau bouton flottant. Après avoir appuyé sur celui-ci, on a quelques secondes pour annuler le signalement si on s’est trompé.
Signalement d’un incident sur iOS 26. Image iGeneration.Signalement d’un incident sur iOS 18. Image iGeneration.
De plus, de nouveaux types d’incidents peuvent être signalés. En plus d’un accident ou un danger, il est maintenant possible d’indiquer un problème de circulation, des travaux ou une route fermée. De quoi mieux informer les autres clients d’Apple des imprévus sur la route, même si cela reste moins poussé que Waze, qui propose encore plus d’options, notamment la police.
Ces nouveaux signalement peuvent aussi être réalisés sur l’écran des voitures compatibles CarPlay. L’interface embarqué profite d’ailleurs d’autres progrès avec iOS 26, notamment l’arrivée des widgets et une notification moins envahissante pour les appels.
Et une de plus ! Les Apple Watch récentes bénéficient d’une nouvelle fonction de santé grâce à watchOS 26. La mise à jour majeure, maintenant disponible en version finale, apporte les notifications d’hypertension sur les Apple Watch Series 9, 10 et 11, ainsi que sur les Apple Watch Ultra 2 et 3. La nouvelle Apple Watch SE 3 en est privé faute de capteur de fréquence cardiaque optique de dernière génération.
Image iGeneration
L’hypertension artérielle correspond à une augmentation anormale de la pression du sang sur la paroi des artères. Maladie chronique la plus courante dans le monde (près de 12 millions de Français étaient traités en 2017), elle fatigue plus rapidement le cœur et constitue un facteur important de risque cardiovasculaire, comme les accidents vasculaires cérébraux.
Une fois que vous avez installé watchOS 26 et iOS 26, rendez-vous dans l’application Santé sur votre iPhone pour activer cette nouveauté — elle est normalement proposée automatiquement. Comme souvent, vous devrez remplir un mini-questionnaire (vous devez avoir au moins 22 ans) et vous aurez des explications sur les limites de cette fonction. Apple indique notamment que les notifications d'hypertension ne doivent pas être utilisées durant la grossesse et que les crises cardiaques ne peuvent pas être détectées.
Image iGeneration
Votre montre se chargera alors de surveiller votre pression artérielle de manière transparente. Si elle détecte au cours des 30 derniers jours des tendances pouvant indiquer une hypertension, vous recevrez une notification vous invitant à en parler à votre médecin. L’application Santé vous suggérera également d’utiliser un tensiomètre de tierce partie pour effectuer des relevés sur une période de sept jours.
Image iGeneration
Lors de la conférence de rentrée, Sumbul Ahmad Desai, la responsable des projets de santé d’Apple, avait précisé que l’Apple Watch ne permettrait pas d’identifier tous les cas d’hypertension. Elle espérait toutefois qu’elle contribuerait à alerter plus d’un million de personnes encore non diagnostiquées.
Il y a vingt ans, les « thèmes » qui permettaient d’imiter Mac OS X sur le web étaient une distraction. Aujourd’hui, ils ne sont pas loin d’être une nécessité. Ce qui a changé ? La disparition des applications natives « chimiquement pures » et l’intégration de plus en plus poussée de webviews mêlant des éléments venus du système et des éléments venus du web. Ce qui pose une question : peut-on recréer Liquid Glass dans une webview ? La réponse est, comme souvent, plus compliquée qu’on le voudrait.
Image Chris Feijoo/MacGeneration.
En fouillant les sources du projet WebKit, le développeur Alastair Coote a déniché la propriété -apple-visual-effect dans plusieurs feuilles de style CSS. D’après nos propres recherches, elle semble prendre en charge l’ensemble des « matériaux » de Liquid Glass :
-apple-system-glass-material pour Liquid Glass ;
-apple-system-blur-material, -apple-system-blur-material-thin et -apple-system-blur-material-ultra-thin pour les effets de flou ;
et plusieurs valeurs construites autour de -apple-system-vibrancy-* pour les différents effets de « vibrance » des éléments translucides.
Apple utilise notamment la valeur -apple-system-glass-material-media-controls dans les contrôles multimédia de tvOS, système où les technologies du web l’ont emporté sur les technologies natives, pour favoriser le développement multiplateforme. Mais il y a un mais : ces propriétés ne peuvent pas être utilisées par les développeurs.
Rien ne les empêche de bricoler sur leur machine – Coote a pu créer une barre d’outils utilisant Liquid Glass au-dessus d’une carte MapboxGL – mais pour utiliser -apple-system-glass-material dans une webview, il faut activer une API privée. Or dura lex, sed lex, Apple n’accepte pas les applications touchant aux API privées dans son App Store.
Une barre d’outils utilisant Liquid Glass au-dessus d’une carte MapboxGL. Image Alistair Coote/MacGeneration.
Cette situation rappelle l’imbroglio autour de la police San Francisco. Il n’avait fallu que quelques heures pour trouver une manière de s’en servir sur le web, mais près d’un an pour qu’Apple fournisse une manière sanctionnée de le faire. Gageons que la firme de Cupertino finira par proposer un standard de gestion de l’apparence des éléments, comme elle l’avait fait pour le mode sombre il y a quelques années.
En attendant, il faudra s’en tenir à des bidouilles plus ou moins avancées pour imiter Liquid Glass. Le développeur Chris Feijoo propose ainsi d’utiliser la propriété backdrop-filter, qui permet d’obtenir un effet de flou ou de diffusion derrière un élément, pour reconstruire le « verre liquide » couche par couche. (Par un heureux hasard, la propriété -apple-system-glass-material est incompatible avec les éléments utilisant la propriété backdrop-filter).
Si vous êtes développeur web, son article bourré de simulateurs interactifs vaut le détour, mais vous remarquerez immédiatement la limite de son approche. En utilisant un filtre SVG avec backdrop-filter, il outrepasse la spécification CSS. Seul Chrome accepte cette « erreur », si bien que son effet ne fonctionne ni sur Firefox ni sur… Safari. Compliqué, qu’on vous disait.
Free Mobile vient d’enrichir ses forfaits Free 5G et Série Free avec un nouveau service sans surcoût. Pour une fois, il ne s’agit pas de data en plus ou de nouvelles destinations, mais d’une chose plus originale : un VPN.
Ces tunnels étant, à tort ou à raison, des services de plus en plus employés, l’opérateur a décidé de créer le sien et met en avant des économies potentielles pour ses clients. « Un VPN, ça ne devrait pas être un luxe réservé à quelques-uns. Alors on a décidé de l’intégrer à vos forfaits, directement et sans surcoût, comme l’illimité ou la 5G. Encore une fois, Free rend du pouvoir d’achat aux Français », déclare Xavier Niel dans un communiqué.
Image Free
Free mVPN est intégré au cœur du réseau mobile de Free Mobile, qui bénéficie d’un chiffrement de bout en bout. Si les VPN sont parfois présentés comme un moyen de masquer son activité auprès de son opérateur, ce n’est trop ce qu’il faut attendre d’un VPN opéré par l’opérateur lui-même.
Free assure que sa nouvelle fonction offre une « confidentialité garantie » lors de la navigation, un argument osé, car même si votre adresse IP est masquée, d’autres techniques permettent de vous tracer en ligne. Autrement, Free mVPN doit apporter « une protection renforcée contre les contenus frauduleux et malveillants » : par exemple, si vous cliquez sur un lien dangereux reçu par message, l’accès au site sera automatiquement bloqué. C’est une fonction qui peut être utile, mais les navigateurs intègrent eux-mêmes des avertissements pour les sites dangereux. À voir si la base de données de Free est plus complète.
L’aspect le plus marquant est ailleurs : ce VPN comprend des serveurs localisés en Europe, hors de France. Actuellement, la sortie est acheminée via l’Italie ou les Pays-Bas (la sélection du pays de sortie sera disponible ultérieurement). Ce choix n’est pas anodin : en faisant transiter la connexion par l’étranger, Free mVPN esquive les blocages imposés en France aux sites pornographiques. Xavier Niel serait-il revenu à ses premières amours, le Minitel rose ? Free cultive l’art des options qui font grincer des dents. En plein bras de fer avec Google sur les frais de peering il y a une dizaine d’années, l’opérateur avait ajouté à la Freebox un bloqueur de publicités.
Image Free
Free mVPN est sans quota de données et fonctionne aussi bien sur le smartphone de l’abonné que sur les appareils connectés en partage de connexion. Pas d’application supplémentaire à installer, le VPN s’active depuis l’espace abonné ou l’application Free, à la rubrique Mes options. Il est en place pour une durée de 12 heures renouvelables, avec possibilité de le couper manuellement à tout moment.
Free Mobile revendique être le premier opérateur au monde à inclure sans frais un VPN intégré à son cœur de réseau. Les autres vont-ils suivre ?
Dans la foulée de la sortie d’iOS 26 et iPadOS 26 en version finale, Apple a publié les listes quasi exhaustives des nouveautés de ces deux mises à jour majeures. Comme c’est devenu l’habitude, tous ces changements ne sont pas présentés sur le site web d’Apple, mais dans de longs PDF exclusivement en anglais. Voici le PDF des nouveautés d’iOS 26 et celui pour iPadOS 26.
Par exemple, vous saviez que le transfert rapide d’eSIM requiert maintenant Touch ID ou Face ID quand la protection en cas de vol est activée ? Ou que le partage de lieux et de guides depuis Plans se fait avec une nouvelle URL courte qui commence par https://maps.apple ?
À l’inverse, ces PDF omettent aussi certains changements, peut-être parce qu’ils sont considérés comme trop mineurs par Apple. C’est le cas de la barre d’accueil qui disparait automatiquement au bout de quelques secondes, entre autres choses.
Aqara annonce la commercialisation d’un nouveau produit, l’Interrupteur Volet Roulant H2 EU que l’on peut désormais acheter pour 60 € sur Amazon. Comme son nom l’indique, cet appareil est un interrupteur mural destiné à contrôler des volets roulants ou autres dispositifs similaires reliés physiquement à l’interrupteur par quatre fils (il ne prend pas en charge les modèles sans fil, comme les volets solaires devenus courants). Il intègre quatre boutons, dont deux sont dédiés au contrôle de l’ouverture et la fermeture de l’ouvrant et deux qui peuvent servir dans le cadre de la domotique.
Image Aqara.
Comme tous les autres produits de la gamme H2, celui-ci fonctionne par défaut en Thread et peut ainsi être connecté directement à un écosystème Matter, à condition d’avoir un routeur de bordure qui sera un HomePod (2 ou mini) ou une Apple TV (4K avec Ethernet) dans l’univers Apple. On peut aussi les basculer en Zigbee, ce qui nécessite alors d’avoir un pont Aqara ou un coordinateur Zigbee dans un environnement domotique ouvert comme Home Assistant. Passer au Zigbee apporte plus de fonctionnalités, dont ici la possibilité de configurer l’ouverture ou la fermeture maximales, alors qu’en Thread ce sera toujours au maximum dans chaque sens. Le choix de l’un ou l’autre se fait dans l’app Aqara, qui met à jour le firmware de l’interrupteur via du Bluetooth.
Passer en Zigbee permet aussi d’ajuster la durée de fonctionnement des phases d’ouverture et fermeture, sachant que l’interrupteur se calibre automatiquement quelle que soit sa connexion. Le deuxième bouton dédié à la domotique fonctionne également dans les deux modes, même si avec Matter vous n’aurez que deux boutons supplémentaires (clic simple en haut et en bas), tandis qu’Aqara en propose six (clics simple, double et prolongé en haut et en bas), ce qui peut transformer cet interrupteur en lanceur de scènes.
Cet interrupteur nécessite un fil neutre et il devrait trouver place dans les boîtes d’encastrement standard que l’on a en Europe.
Les choses bougent chez Spotify. Après avoir récemment lancé son mode Lossless, la plateforme a supprimé l’une des plus grosses limitations mises en place pour les comptes gratuits : l’impossibilité de jouer un titre spécifique. Comme l’a remarqué Engadget, il est désormais possible de lire n’importe quel morceau sans avoir à parcourir une playlist ou un album.
Cette nouveauté va permettre aux utilisateurs sans abonnement d’écouter une piste partagée par un ami ou un artiste sur les réseaux sociaux. Ils pourront également piocher dans une playlist sans l’écouter en entier, ou partager des morceaux spécifiques avec leurs amis. Tout reste cependant assez limité. Après avoir joué une musique, la lecture repassera en mode aléatoire après un certain temps. Il ne devrait donc pas être possible de lire tout un album dans l’ordre.
Les autres limitations du mode gratuit n’ont pas changé. Les utilisateurs payants gardent l’exclusivité sur le mode hors connexion, la qualité plus élevée et la possibilité d’organiser la file d’attente de lecture. L’offre gratuite impose également des publicités régulières. Sur les 696 millions d’utilisateurs mensuels de Spotify, 433 disposent d'un compte basé sur de la pub.
macOS Tahoe apporte le redesign Liquid Glass, ce qui se traduit par de nouvelles icônes gagnant un effet de verre. Certaines n’ayant pas été mises à jour se voient enfournées dans une boîte grise disgracieuse, qui vise sans doute à motiver les développeurs. En attendant, les utilisateurs se retrouvent avec un dock aux icônes disparates. Comment faire pour récupérer de jolies icônes ? Suivez le guide.
Tout d’abord, il faut trouver une icône de remplacement pour les apps n’ayant pas été mises à jour. C’est par exemple le cas de Spotify, Steam, Things ou même du Pixelmator Pro d’Apple. Le site macOSicons propose une énorme bibliothèque de créations de la communauté, que l’on peut télécharger au format standard .icns. Ne vous reste plus qu’à faire votre marché et récupérer celles qui vous intéressent.
Une fois cela fait, comment les intégrer à une app ? Le plus simple est sans doute de changer manuellement l’icône via son panneau d’information. Pour cela, rendez-vous dans votre dossier Applications avant de faire clic droit -> Afficher les informations sur celle que vous voulez modifier. Faites glisser la nouvelle icône sur celle tout en haut à gauche, puis validez avec votre mot de passe avant de redémarrer l’app. Hop, votre nouvelle icône custom est installée !
Cette solution est malheureusement temporaire, et votre icône personnalisée sera supprimée à chaque mise à jour de l’app. Cela sera pratique si vous attendez l’icône officielle, moins si vous voulez garder votre trouvaille. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez passer par le logiciel Replacicon. Vendu 8 €, il se charge de réattribuer l’icône personnalisée après chaque mise à jour.
Cette rustine est limitée étant donné qu’elle ne prend pas en charge la différence entre le mode clair et le mode sombre. En attendant, cette astuce pourra permettre aux développeurs et à ceux ayant la bêta publique de récupérer un peu de lisibilité, les boîtes grises étant particulièrement pénibles.
C’est le genre de petit changement qui peut agacer : dans iOS 26, en épurant la barre d’outils de Safari, Apple a retiré (dans la première bêta) le bouton qui permettait d’afficher instantanément tous les onglets. Quand il fallait auparavant un seul tap, il en faut maintenant deux : un sur le bouton « ... », puis un autre sur « Tous les onglets ».
Sur iOS 26, il faut deux taps au lieu d’un pour afficher tous les onglets avec l'interface par défaut de Safari. Image iGeneration.
Avant de crier au scandale, sachez qu’il existe un geste pour dévoiler tous les onglets ouverts : faites un glissement vers le haut depuis la barre d’adresse (ou un des deux boutons à côté), et vous verrez tous vos onglets immédiatement. Ce geste n’est pas réservé à iOS 26, il fonctionne aussi sur iOS 18 et d’autres versions précédentes. Il y a même un second geste pour afficher tous les onglets : avec deux doigts, faites un pincement comme pour dézoomer.
Le bouton qui permettait d’ouvrir d’un seul tap l’historique ou les signets a lui aussi disparu de la barre d’outils par défaut. Et là, il n’y a pas d’astuce pour éviter les deux taps au lieu d’un à notre connaissance. Si ce bouton est important pour vous, vous pouvez remplacer la barre d'outils minimale par une autre plus complète. Dans les réglages de Safari, vous avez le choix entre trois types d'interface : Compacte (celle par défaut), En bas et Top (en haut).
L'interface « En bas » de Safari 26. Image iGeneration.L'interface « En haut » de Safari 26. Image iGeneration.
Comme l’an dernier, Amazon va commencer le début du mois d’octobre 2025 avec deux journées de promotion. Le géant du commerce annonce ainsi les « Jours Prime Flash » qui auront lieu les 7 et 8 octobre 2025. Deux jours de prix réduits qui seront réservés aux abonnés Amazon Prime, d’où le nom de l’opération, et qui devraient permettre de faire quelques bonnes affaires.
Image MacGeneration.
Si vous n’êtes pas un abonné Amazon Prime, vous pouvez le faire dès maintenant à cette adresse. Mieux, la période d’essai gratuit est de 30 jours, ce qui sera suffisant pour vous permettre d’accéder aux promotions lors de ces deux jours. Vous paierez ensuite 6,99 € par mois ou 69,90 € par an, sauf si vous annulez l’abonnement avant la fin de la période d’essai. Pour ce prix, Amazon livre gratuitement en un jour sans minimum de commande, vous aurez un accès prioritaire à des promotions temporaires et bien d’autres services associés, dont Prime Video, le service de streaming vidéo de l’entreprise.
Pendant ces deux journées, Amazon promet des réductions sur de nombreux produits et sur des grandes marques, dont Philips (probablement la gamme Hue) et des marques françaises comme Tefal, Le Creuset ou encore Aigle. On peut supposer que ses propres produits, dont la gamme Kindle, seront aussi à prix réduit. Enfin, tous les abonnés Prime qui n’ont pas encore testé Amazon Music, concurrent maison de Spotify et Apple Music, pourront bénéficier de quatre mois d’essai gratuit à cette occasion.
Vous pouvez compter sur nous pour vous relayer les meilleures offres à l’occasion de ces Jours Flash Prime. J’en profite pour rappeler que l’un des avantages du Club iGen est de pouvoir masquer n’importe quel tag. Si vous n’êtes pas intéressé par ces bonnes affaires, vous pouvez masquer le tag « Promotions » que nous associons systématiquement à ces articles.
La Fnac fait une offre de réduction lors de l'achat conjoint d'un iPad Air 11" M3 ou iPad Air 13", accompagné d'un Pencil Pro. Dans le premier cas une réduction de 79 € est appliquée sur le panier, dans le second la ristourne monte à 139 €, ce qui revient quasiment à offrir le stylet (il coûte 149 €).
iPad Air M3. Image iGeneration.
Ces deuxformats de tablette sont constamment en promotion chez Amazon, de même que le Pencil Pro (actuellement à 119 €). Ce vendeur peut être nettement plus intéressant dans certains cas — par exemple avec un iPad Air 11" Wi-Fi de base — mais la Fnac peut l'emporter avec le modèle 13". Il est intéressant de comparer les deux sites avec l'iPad Air convoité (capacité, Wi-Fi, cellulaire).
L'iPad Air en question est la dernière génération en date avec le processeur M3 qui a toute la puissance nécessaire pour faire durer cette tablette. Le Pencil Pro est le plus avancé des stylets d'Apple. Il se prête particulièrement au dessin avec toutes sortes de possibilités sur les tracés et la manipulation des outils proposés par les apps mais il sera tout aussi efficace pour qui veut surtout écrire sur sa tablette ou doit annoter et remplir des PDF.
Petit à petit, les premières prises en main commencent à devoir leur vérité. Tout cela restera à confirmer avec des tests plus complets, mais les AirPods Pro 3 semblent être une réussite.
Qu'en sera-t-il de l'Apple Watch Ultra 3, qui d'après notre sondage, est l'une des nouveautés que vous attendiez le plus ? En attendant les premiers retours des testeurs sélectionnés par Apple, jouons au jeu des 7 différences entre l'Apple Watch Ultra 2 et Ultra 3.
Image : Apple
Le jeu des 7 différences : Ultra 2 vs Ultra 3
Dans sa communication, Apple insiste majoritairement sur trois points : la communication par satellite1, la précision de son GPS et son autonomie qui passe de 36 à 42 heures. MacRumors a réalisé un tableau qui liste l'ensemble des changements entre l'Apple Watch Ultra 2 et l'Apple Watch Ultra 3.
Apple Watch Ultra 2
Apple Watch Ultra 3
Écran OLED
Écran OLED grand angle
Écran LTPO2
Écran LTPO3
Écran 410 x 502 pixels
Écran 422 x 514 pixels
Surface d’affichage de 1185 mm²
Surface d’affichage de 1245 mm² (5 % plus grande)
Puce S9
Puce S10
Connectivité LTE et UMTS
Connectivité LTE et 5G
Connectivité satellite
SOS d’urgence via satellite
Batterie de 2,178 Wh
Batterie de 2,313 Wh (6 % plus grande)
Recharge rapide 0–80 % en environ 1 heure
Recharge rapide 0–80 % en environ 45 minutes
Comme les rumeurs le laissaient entendre, l’Apple Watch Ultra 3 reprend plusieurs innovations de la Series 10, notamment en matière d’écran. Elle intègre aussi le nouveau système sur puce S10, plus compact mais sans gain de performances mesurable par rapport au S9. Au passage, d'après la fiche technique, la capacité de la batterie est 6 % supérieure par rapport à la S2.
Image : Apple
Enfin, parmi les changements, il faut bien évidemment noter l'apparition de la 5G et la recharge rapide, encore plus rapide…
Ultra 1 : un vrai saut générationnel à envisager
Est-ce que toutes ces nouveautés pousseront les possesseurs d'Apple Watch Ultra 2 à faire la mise à jour ? Ces nouveautés sont indéniables, mais elles restent surtout incrémentales. De plus, en installant watchOS 26, ils auront accès à bien des technologies présentées avec la nouvelle gamme, comme la détection d'hypertension et les notes de sommeil.
Pour les possesseurs d'Apple Watch Ultra de première génération, le calcul est sans doute différent. Déjà avec, dans le pire des cas trois ans au compteur, les batteries de ces montres commencent à fatiguer. De plus, les Ultra 2 avaient déjà quelques avantages par rapport au premier modèle à savoir un système sur puce plus performant permettant d'utiliser Siri en local, un écran plus lumineux, la prise en charge du geste double tap ou encore le fait de disposer de deux fois plus de stockage. Niveau santé, la première Ultra n'était pas capable non plus de détecter les apnées du sommeil.
Image : Apple
Enfin, maintenant que l'Apple Watch Ultra 3 est sortie, une autre question se pose, celle de son cycle de mise à jour. Son successeur arrivera-t-il dans un an ou dans deux ans ? Des rumeurs laissent entendre que la gamme standard des iPhone serait désormais présentée à la rentrée. Apple va-t-il faire de même avec une partie de ses montres ?
D'ici là, l'Apple Watch Ultra 3 sera disponible dans le commerce des vendredi à partir de 899 €.
Au passage, je suis très curieux de savoir si, pour vous, c'est un argument d'avant. Venez nous le dire dans les commentaires ! ↩︎
L'alimentation adaptative est une nouvelle fonctionnalité d'iOS 26. Comme son nom peut le laisser supposer, elle est censée améliorer l’autonomie en ajustant la luminosité de l’écran et l’exécution de certaines tâches. Cette fonctionnalité repose sur Apple Intelligence, ce qui fait qu'elle nécessite un smartphone récent pour fonctionner.
Image iGeneration
Dans une note, Apple explique la philosophie de sa technologie :
L’alimentation adaptative contribue à prolonger l’autonomie de votre iPhone lorsque vous l’utilisez davantage. Elle fonctionne automatiquement en arrière-plan, sans que vous ayez à vous en occuper. Grâce à l’intelligence intégrée à l’appareil, l’alimentation adaptative anticipe vos besoins en énergie en fonction de vos habitudes récentes et ajuste les réglages afin de faire durer la batterie plus longtemps au cours de la journée*.
Concrètement, pour vous faire gagner de l'autonomie, l'alimentation adaptative peut réduire la consommation, baisser légèrement la luminosité de l’écran (d’environ 3 %) et limiter l’activité en arrière-plan. Elle est également conçue pour activer le mode économie d’énergie lorsque la batterie de l’iPhone tombe à 20 %.
Apple précise d'autre part que sa technologie n’intervient pas sur les performances lorsque vous utilisez des fonctionnalités nécessitant toute la puissance de l’iPhone, par exemple lors de l’utilisation de l’appareil photo ou de parties de jeu avec le mode Jeu activé.
D'après Apple, cette fonctionnalité est activée par défaut sur l'ensemble de la gamme iPhone 17 et iPhone Air. Sur les autres modèles à savoir les iPhone 15 Pro et l'iPhone 16e, c'est à vous de l'activer. Pour modifier ce paramètre, il vous faut vous rendre dans les réglages, puis dans la section Batterie et enfin dans Mode d’alimentation. De manière générale, ce panneau d'informations a bien été revu sous iOS 26 et propose beaucoup plus de statistiques que par le passé.
iOS 26 apporte une nouveauté pratique : l’iPhone indique désormais le temps de recharge restant avant d'arriver à 100 %. L’information peut être obtenue dans les Réglages, et dans certains cas directement depuis l’écran d’accueil.
En vous rendant dans les Réglages, rubrique Batterie, vous pourrez découvrir une nouvelle barre indiquant où le téléphone en est niveau autonomie. Quand l'iPhone est en charge (que ce soit via MagSafe ou filaire), iOS y ajoute une estimation du temps restant. On peut voir combien de minutes il faudra patienter avant d’arriver à 80 % et à 100 %.
Cet ajout est plutôt pratique car l'estimation permet de savoir facilement si l'on utilise un chargeur rapide ou lent. Quand le téléphone est sous les 80 %, le temps restant apparaît également sur l’écran verrouillé. Le téléphone peut aussi indiquer s’il est relié à un chargeur lent, prévenant ainsi clairement que la manœuvre prendra plus de temps que prévu.
Ce ne sont pas les seules nouveautés liées à la gestion de la batterie sur iOS 26. La rubrique dédiée dans les Réglages a été entièrement revue et permet de mieux comprendre son utilisation à l’échelle d’une semaine. Un nouveau mode d’alimentation adaptative a fait son apparition afin de préserver l’autonomie. Il s’active automatiquement sous la barre des 20 %.
Avec iPadOS 26, Apple a changé profondément l’apparence de son clavier virtuel. Présente depuis la bêta 1, la nouvelle version de ce clavier, modifiée pour coller au mieux au nouveau design Liquid Glass, pose quelques soucis en version AZERTY.
L’intégration de la touche entrée « double épaisseur » des claviers AZERTY n’est vraiment pas terrible... Capture MacGeneration.
Si dans un premier temps il est regrettable pour une entreprise comme Apple, qui est réputée pour son sens du détail, de laisser passer une touche « entrée » aussi mal intégrée dans un clavier, aussi virtuel soit-il, un autre souci se pose aux utilisateurs d’iPadOS 26.
Depuis la bêta 1 existe un bug plus embêtant, toujours présent dans la version finale : la virgule et le point d’interrogation intégrés dans le clavier AZERTY français ont un comportement étrange, au moins sur une partie des iPad.
Ainsi, dans nombre de zones de remplissage sur différents forums, ou dans des apps comme Discord, la virgule employée semble provenir d’une erreur de mapping du clavier, utilisant le caractère Unicode 65292 appelé « virgule pleine chasse », utilisé normalement sur les claviers affichant les caractères asiatiques. De la même manière, le point d’interrogation utilisé sur le clavier AZERTY virtuel correspond au caractère 65311, ou « point d’interrogation pleine chasse »... toujours provenant de ces claviers asiatiques. Il est possible de retrouver les virgules et points d'interrogation classiques, en allant dans les caractères spéciaux du clavier, ce qui nécessite une manipulation inhabituelle à chaque utilisation de ces caractères plutôt classiques.
On remarquera l’ancien design clavier pour l’app Discord, mais toujours avec cette très mauvaise intégration de la touche entrée. Capture MacGeneration.
Le souci, dont certains se sont émus dans notre forum dès la bêta 4, semble toucher de manière variée les iPad ayant installé iPadOS 26 et est toujours présent même après restauration complète sans reprise de sauvegarde.
N'hésitez pas à remonter dans les commentaires si vous êtes ou non touchés par le souci.
Pendant qu’elle mettait à jour ses conditions d’utilisation en intégrant les nouveaux systèmes « 26 » dans la liste, Apple en a profité pour faire le ménage : les appareils sous iOS 10 ou plus anciens, ainsi que les Mac sous macOS 10.12 Sierra ne pourront plus accéder à iCloud, comme l’a remarqué MacRumors.
Plus d’iCloud pour les iPhone 5c et leurs jolies couleurs. Image Apple.
Si la nouvelle peut inquiéter les utilisateurs souhaitant conserver leurs machines le plus longtemps possible, il s’agit de se rappeler que les derniers iPhone ne pouvant passer à iOS 11 sont les iPhone 5 et iPhone 5c, ainsi que les iPad de quatrième génération (2012). Concernant les Mac, toute machine compatible macOS Sierra est aussi compatible macOS 10.13 High Sierra, il n’y a donc aucune inquiétude à avoir.
La fin de prise en charge des anciennes machines sur iCloud est toujours calculée pour être la plus indolore possible pour les clients finaux, mais elle reste inéluctable : le maintien d’anciens iPhone, iPad ou Mac oblige à garder de vieux bouts de code en ligne, augmentant le risque de failles. Il faut donc abandonner de temps en temps les plus vieilles machines, afin de continuer à développer les services en ligne sans alourdir le système ou laisser des trous béants dans les protections des serveurs.
Kim Dotcom... Si ce nom ne dira pas grand chose aux plus jeunes, ceux qui ont connu toute la grande époque du piratage massif, des films en téléchargement, des albums par milliers auront une petite lumière dans l’esprit. Et si le personnage était plutôt discret depuis plusieurs années, cela n’empêchait pas pour autant la justice de continuer son œuvre, et la dernière nouvelle risque d’être un choc pour l’ancien créateur de MegaUpload : après 13 ans de lutte, il semble avoir grillé ses dernières cartouches pour éviter l’extradition aux USA, comme rapporté par LeMonde.
Kim Dotcom en 2014. Image William Stadtwald Demchick/Wikipedia, CC BY 3.0.
Le roi du piratage
Kim Dotcom, ou Kim Schmitz de son vrai nom, est le créateur original de MegaUpload en 2005. Si la plateforme a énormément perdu de sa superbe, elle a été pendant longtemps synonyme de piratage, même si son objectif affiché était le simple « partage de fichiers ». Il faut dire qu’elle permettait à n’importe qui d’uploader n’importe quel fichier, que ce soit du texte, mais bien entendu aussi des musiques ou des vidéos, et de diffuser le lien vers celui-ci à n'importe qui.
Sept ans après sa création, la justice finit par lui tomber dessus : le FBI ferme les sites, et un raid spectaculaire est mené sur le manoir de Kim Dotcom en Nouvelle-Zélande. Il faut dire que la justice est relativement agacée, la RIAA et les ayants-droit du monde entier ayant tenté pendant des années de lui mettre la main au collet, sans grand succès. Le site était hébergé à Hong-Kong, le patron était en Nouvelle-Zélande : deux territoires bien loin des prérogatives US.
Une longue bataille judiciaire
Une fois Kim Dotcom arrêté en 2012, et une bonne partie de ses biens confisqués, les États-Unis d’Amérique ont commencé une procédure d’extradition. Malheureusement pour la justice américaine, Kim Dotcom se retrouve libéré sous caution, ses avocats multipliant les recours au tribunal, invoquant des irrégularités dans la surveillance qu’il a subie pendant plusieurs années, ainsi que dans la procédure d’arrestation de 2012.
De nombreux allers-retours devant la justice néo-zélandaise plus tard, l’étau a commencé à se resserrer autour de Kim Dotcom en 2021 : la Cour suprême du pays a fini par valider le principe d’extradition vers les USA. Mais le temps judiciaire est long... très long. Et en août 2024, surprise ! Alors que le ministre néo-zélandais de la justice vient de signer l’ordre d’extradition, Kim Dotcom conteste à la dernière minute, invoquant ses conditions de santé, l’homme ayant fait un AVC en 2024.
Fin de la partie ?
Malheureusement pour Kim Dotcom, la juge Christine Grace a décidé de maintenir son extradition vers les USA, où il pourrait passer sa vie derrière les barreaux : accusé de violation de droits d’auteur à grande échelle, blanchiment d’argent, racket (MegaUpload étant considéré comme une organisation criminelle permettant le piratage massif) et association de malfaiteurs, la justice a de quoi réclamer 60 ans de prison. À 51 ans et un AVC au compteur, les chances qu’il retrouve la liberté s’il est extradé aux USA sont très minces.
I can and I will. By the time the appeals are done, if ever, the world will be a very different place.
Un dernier recours pourrait être porté à la Cour d’appel néo-zélandaise par ses avocats. Ils ont jusqu’au 8 octobre pour le porter. Si celui-ci venait à échouer, il y a fort à parier que s’ouvrirait un procès très attendu par les médias, mais dont l’issue est quasi connue d’avance.
La version finale d'iOS 26 est également proposée à tous ceux qui étaient allés jusqu'à la release candidate proposée à l'issue du dernier keynote. Cette RC était numérotée 23A340 tandis que la finale est immatriculée 23A341. Apple aura probablement trouvé quelques bugs à corriger in extremis.
Installation d'iOS 26 par dessus la RC sortie en début de semaine dernière.
Installer une mise à jour système a généralement une incidence sur l'autonomie de la batterie de son iPhone. Apple rappelle cette évidence dans une nouvelle page d'explications sur le mode opératoire des révisions logicielles.
Après avoir expliqué le cycle naturel de ces mises à jour — une majeure tous les ans puis de plus ou moins significatives au fil des mois — Apple aborde le cas de l'autonomie. Il n'est pas rare qu'après l'installation d'une grosse mise à jour, des utilisateurs peu au fait des coulisses du système s'étonnent et s'épanchent sur une perte subite d'autonomie de leur appareil.
Rien d'anormal à cela, explique Apple, l'installation est un véritable bouillon de culture de fichiers à l'intérieur du système :
Immédiatement après une mise à jour, en particulier lors d’une version majeure, vous pourriez constater un impact temporaire sur l’autonomie et les performances thermiques. C’est normal : votre appareil a besoin de temps pour finaliser le processus de configuration en arrière-plan, notamment l’indexation des données et fichiers pour la recherche, le téléchargement de nouvelles ressources et la mise à jour des apps.
Cette dépense exceptionnelle n'est que temporaire, mais l'arrivée de nouvelles fonctions, selon leur gourmandise en puissance et l'usage qu'on en fait, peut avoir, a contrario, un impact plus durable :
Les nouvelles fonctionnalités sont enthousiasmantes et vous permettent de tirer encore plus parti de votre produit Apple, même si certaines peuvent nécessiter des ressources supplémentaires de l’appareil. Selon l’utilisation de chacun, certains utilisateurs peuvent remarquer un léger impact sur les performances et/ou l’autonomie. Apple travaille en permanence à optimiser ces fonctionnalités dans ses mises à jour logicielles afin de garantir une excellente autonomie et une expérience utilisateur fluide.
Rien de surprenant ni véritablement nouveau dans ces explications, mais peut-être était-il nécessaire de les rappeler.
Si la sortie d’un nouveau cycle de systèmes chamboule l’utilisation du Mac et de l’iPhone, il ne faudrait pas oublier les accessoires ! Grâce à iOS 26, les AirPods s’enrichissent de plusieurs fonctions. Petit tour d’horizon des nouveautés.
Image WatchGeneration
De nouvelles notifications
La batterie des AirPods sera un peu plus simple à gérer grâce à iOS 26. Le système peut vous prévenir quand les écouteurs sont complètement rechargés, ou au contraire lorsqu’il est temps de penser à les brancher.
Images WatchGeneration
La nouveauté est réservée aux AirPods 4 ainsi qu’aux AirPods Pro 2 et 3. Activées par défaut, elles peuvent être coupées via les réglages spécifiques des AirPods (rubrique « Batterie » - « Notifications de charge »).
Les AirPods 4 et Pro 2 s’enrichissent d’un nouveau geste permettant d’utiliser vos AirPods comme d’une télécommande : pincer la tige permet de prendre une photo ou de lancer un enregistrement vidéo. Il y a un petit compte à rebours de 2 secondes le temps de baisser sa main après l’avoir porté à son oreille, qui n’est pas présent en mode vidéo (on pourra couper le surplus au montage).
La télécommande fonctionne aussi avec une app tierce, comme ici Halide. Vidéo WatchGeneration.
La fonction doit être activée dans les Réglages des AirPods, rubrique Télécommande de l’appareil photo. On peut y choisir entre un pincement court ou un pincement long. Notons que la manœuvre ne fonctionne que dans les apps où une prise de vue est ouverte : pincer la tige garde sinon son comportement habituel, comme mettre un contenu en pause.
C’est une autre des grosses nouveautés apportées par iOS 26 : la traduction en direct des langues étrangères ! La fonction demande d’avoir à proximité un téléphone compatible avec Apple Intelligence qui va s'occuper de la partie technique. En pratique, il suffit d’appuyer sur les deux tiges et d’écouter son interlocuteur pour entendre une traduction en direct dans ses oreilles. On peut répondre dans sa langue natale et afficher une traduction sur l’écran de son smartphone.
Image Apple
La fonction devrait être encore meilleure quand les deux personnes portent des AirPods : les écouteurs se connectent et baissent le volume de l’interlocuteur pour laisser place à la traduction. La nouveauté est compatible avec le français, l’anglais, l'allemand, le portugais brésilien et l'espagnol. Malheureusement, elle ne sera pas disponible dans l’Hexagone au lancement. L’italien, le japonais, le coréen et le chinois arriveront d’ici la fin de l’année.
Apple a enfin revu son système de mise à jour firmware, qui était jusqu’à présent assez aléatoire. Elle permet désormais d’installer facilement les versions bêta depuis macOS Tahoe. Un nouveau menu est présent dans les Réglages Système si vos écouteurs sont éligibles.
Attention pour les curieux, car il n’est pas possible de facilement désinstaller une bêta pour repasser sur une version publique. L’option est aussi disponible sur iOS, mais ne permet malheureusement pas d’installer une mise à jour classique.
Apple va simplifier la vie de ceux portant leurs écouteurs tout au long de la journée. Sur iOS 26, un nouveau réglage permet de maintenir l’audio dans les AirPods, même lorsque d’autres appareils se connectent à l’iPhone.
Grâce à elle, vos écouteurs ne devraient plus se raccorder accidentellement à votre Mac lorsque vous regardez une vidéo sur votre iPhone. La nouveauté est à aller chercher du côté des Réglages, rubrique Général puis AirPlay et continuité.
Les AirPods se coupent quand l’utilisateur s’endort
Le saviez-vous ? Plus d’un quart de nos lecteurs s’endorment avec des écouteurs dans les oreilles. Apple a visiblement remarqué cette pratique étant donné qu’avec iOS 26, AirPods Pro 2 et les AirPods 4 peuvent automatiquement se mettre en veille lorsque l’utilisateur s’endort.
La nouveauté s’active dans les réglages des AirPods. Cette mise en pause automatique sera également disponible sur les Powerbeats Pro 2, qui sont les seuls à avoir une puce H2.
Quelques autres petites nouveautés sont à noter. La diode du boîtier s’enrichit d’une nouvelle couleur différenciant la charge du boîtier de celle des écouteurs. Le clignotement du début de charge a d’ailleurs été revu afin de mieux faire passer le message.
Apple promet également une amélioration du son pour les AirPods Pro 2 et les AirPods 4. Elle vante un « enregistrement audio de qualité studio » que devraient remarquer les artistes ou simplement ceux utilisant les écouteurs pour téléphoner. Les bruits de fond devraient être mieux filtrés, et les voix être plus claires.
C'est une année majeure pour les deux systèmes mobiles d'Apple qui s'habillent d'une nouvelle interface tandis qu'iPadOS n'a jamais autant ressemblé à macOS avec sa gestion des fenêtres complètement revue. On n'oublie pas CarPlay qui est également rempli de changements.
La nouveauté qui précède toutes les autres est la numérotation des systèmes d'exploitation d'Apple. D'un coup, d'un seul, tous passent en version "26", comme référence à l'année qui suit leur sortie. On se repèrera bien mieux que pour leurs prédécesseurs où on en était arrivé à un mélange d'iOS/iPadOS 18, de macOS 15, de watchOS 11, sans parler de visionOS 2…
Pour découvrir ou vous remémorer les nouveautés en plus de celles reprises ci-après, retrouvez tous nos articles sur iOS 26, iPadOS 26 et tvOS 26. En parallèle nous avons lancé la vente de notre guide des nouveautés d'iOS 26 dans une nouvelle formule.
Ceux qui n'ont pas touché aux bêtas sont certainement impatients de découvrir "Liquid Glass", ainsi qu'Apple désigne la manière dont s'affichent et réagissent les éléments d'interface. Il y a plus de transparence, d'effets loupe comme en produiraient des gouttes d'eau glissant sur l'écran et des animations montées sur de puissants ressorts.
Image Apple.
C'était joli dans les démos, mais ça s'est tout de suite révélé brouillon à l'usage avec les premières bêtas. On était à la limite de la lisibilité pour les icônes du Centre de contrôle ou le texte des notifications. Apple a corrigé le tir pour une large part et éteint certaines critiques, mais il y a toujours des cas de figure où la lisibilité en prend un coup. De manière générale, Liquid Glass marque une régression sur ce point, quand il ne confine pas au gadget. On pense à cette option pour rendre transparentes les icônes de l'écran d'accueil. C'est joli en photo, mais ça s'apparente à un exercice de style assez vain. Il ôte toute leur personnalité à ces icônes et rend la lecture de cette grille assez impraticable.
Les options d'affichage, dont la transparence complète, à droite. Image iGeneration.
Les problèmes les plus évidents ont été corrigés au fil des bêtas, mais les récriminations initiales des designers et développeurs à l'égard des choix qu'Apple impose désormais à leurs applications perdurent aujourd'hui.
Vous pouvez maintenant vous faire votre propre opinion. Si au bout de quelques jours vous avez des réserves sur Liquid Glass, testez l'option "Réduire la transparence" dans les options "Affichage et taille du texte" des réglages d'accessibilité…
C'est une excellente année pour les propriétaires d'iPad puisque leur objet fétiche n'a pas été oublié. Mieux, Apple a répondu la vieille doléance de s'inspirer de macOS et de ses fenêtres.
iPadOS 26 et ses fenêtres en liberté. Image Apple.
Dans iPadOS 26 elles se déplacent, se superposent, s'étirent dans tous les sens et, pour enfoncer le clou, arborent les trois boutons aux couleurs de feu rouge, comme sur Mac. Cerise sur le gâteau, l'ajout d'une barre des menus donne de la visibilité à toutes les commandes d'une app. Cela signifie qu'il faut prendre de nouvelles habitudes, oublier des réflexes et comportements des précédentes versions d'iPadOS, mais le jeu en vaut la chandelle.
L'app de communication Messages gagne des options de personnalisation de son interface, une fonction de traduction en direct des textes ou bien encore la possibilité de créer des sondages (pour mettre un terme à des discussions qui s'éternisent).
L'app de streaming revêt une nouvelle interface et propose une fonction de DJ sur ses morceaux avec AutoMix. Il faut aussi compter avec de belles animations de pochette sur l'écran verrouillé.
L'appareil photo a nombre de nouveautés dans son interface qu'il faut se réapproprier. Allez aussi faire un tour dans les réglages de l'app pour masquer les options qui ne vous sont pas nécessairement utiles.
iOS 18 / iOS 26 (le contenu hors cadre peut toujours s’afficher si on le souhaite). Image Apple/iGeneration.
Pour Rappels, Apple n'a fait de gros chamboulements. L'organisation de l'interface a été néanmoins améliorée et on peut créer des rappels depuis de nouveaux endroits du système comme l'écran verrouillé ou au moyen du bouton Action sur les iPhone récents.
Application clef de l'iPhone, Téléphone a été portée sur iPad et Mac. L'accès aux différentes sections a été réorganisé, les appels inconnus sont mieux gérés, de même que les messages d'attente.
Il y a de petits changements du côté de la batterie, comme l'affichage sur l'écran verrouillé du temps restant avant qu'elle soit pleine. De plus importants font appel à l'IA pour analyser votre profil d'utilisateur et adapter le comportement d'iOS en vue de préserver l'autonomie.
À côté des changements immédiatement visibles, il y en a qui se révèleront peu à peu ou qui touchent des fonctions que l'on ne sollicite pas fréquemment. C'est le cas pour l'interface de l'outil de capture d'écran, l'enregistrement des numéros de vos cartes bancaires, la connexion à un Wi-Fi public ou… la nudité dans FaceTime. À voir également la nouvelle app Jeux qu'iOS partage avec iPadOS et macOS ou le portage d'Aperçu depuis le Mac.
La version automobile d'iOS a une nouvelle interface qui reprend des codes de Liquid Glass. Les conducteurs pourront maintenant utiliser des widgets, jeter un œil à des activités en direct et ils remarqueront des notifications moins intrusives sur l'écran, comme celle pour la réception d'un appel.
Parallèlement aux versions 26 de ses systèmes, Apple distribue les versions finales de macOS 15.7 et iOS 18.7. Elles étaient apparues en bêta juste après le keynote. Elles sont décrites comme d'importantes mises à jour de sécurité. Sont également de sortie iOS/iPadOS 15.8.5 et macOS 14.8