Cela faisait bien longtemps qu’une troupe ne s’était amassée aux portes de l’Apple Store Opéra, et ce n’était ni pour prolonger les manifestations, ni pour vider les stocks d’AirPods Pro 3. Non, c’était pour voir l’iPhone Air en chair et en os, ou plutôt en céramique et en titane. Vous n’avez pas pu (ou voulu) faire le déplacement pour seulement 5,64 mm ? En attendant notre test complet, qui paraitra dans le courant de la semaine prochaine, voici un premier aperçu en images.
Vu comme ça, l’iPhone Air n’est rien de plus qu’un énième iPhone.Les choses changent quand on le prend en main. Ce n’est pas le modèle le plus léger de l’histoire, loin de là, mais c’est le plus fin. Bien que son écran de 6,5″ soit plus grand que l’écran de 6,3″ de l’iPhone 17 et de l’iPhone 17 Pro, la finesse du cadre aux arêtes subtilement arrondies permet de tenir confortablement l’appareil, sans le faire reposer sur le petit doigt.Bien sûr, il suffit de tourner l’appareil d’un quart de tour pour être frappé par l’évidence.À côté de l’iPhone Air (à gauche), l’iPhone 17 (à droite) semble incroyablement épais.L’iPhone Air est plus fin que notre magazine.Comme tout le monde, Apple ment sur les mensurations. L’iPhone Air mesure 5,6 mm à son point le plus fin, mais le « plateau » ajoute 3,3 mm et l’optique encore 2,2 mm de plus. À son point le plus épais, l’iPhone Air mesure donc 11,2 mm, soit à peine 0,1 mm de moins que l’iPhone 17.Mais ne boudons pas notre plaisir : la tranche est si fine que la prise USB-C de mon câble de recharge dépasse ! Les grilles de part et d’autres de la fiche cachent des microphones, mais pas de hautparleur.Le seul et unique hautparleur de l’iPhone Air est situé au sommet de l’écran. Les bordures sont tellement fines qu’Apple a dû décaler la Dynamic Island vers le bas pour dégager suffisamment de place pour « plier » la dalle contre les bords.La céramique sculptée « attrape » joliment la lumière… et moins joliment la poussière.Dans cette livrée noire particulièrement difficile à photographier, l’iPhone Air est un appeau à saletés et traces.Plus surprenant, et plus préoccupant, c’est aussi un appeau à rayures. Bien qu’Apple assure que le Ceramic Shield 2 est trois fois plus résistant aux rayures, il n’a pas résisté au contact du petit trépied Peak Design Mobile que nous utilisons pour certaines prises de vue.Heureusement (?), Apple a prévu quelques accessoires.Avec une coque et sa batterie, l’iPhone Air manque un peu d’air.Les coques possèdent toutefois un intérêt : elles stabilisent l’iPhone Air lorsqu’il est utilisé sur une table.Parce que sinon, même avec son large plateau…Rendez-vous dans quelques jours pour notre test complet !
Dans la foulée du lancement d'iOS 26, Apple a modifié les catégories d'âge sur l'App Store avec quelques incompréhensions à la clef pour les parents qui utilisent Temps d'écran.
Sur l'iPhone ou l'iPad de certains enfants, des apps qui leur étaient jusque là autorisées sont subitement devenues inutilisables, car restreintes. Des messages de demande d'autorisation sont apparus du côté des parents qui n'arrivaient pas à les accorder malgré la saisie de leur mot de passe.
Temps d'écran. Image iGeneration.
La faute en revient à un changement des catégories d'âge pour les apps sur l'App Store. Cette évolution n'est pas tombée du ciel, elle était évoquée depuis le début de l'année et encore cet été mais on a pu passer à côté.
Concrètement, les précédentes catégories 4+, 9+, 12+ et 17+ sont devenues 4+, 9+, 13+, 16+ et 18+. Résultat, un enfant de 12 ans a fait un pas en arrière pour entrer dans la catégorie des 9+ et perdu la possibilité d'ouvrir les apps qui étaient jusque-là conformes à son âge. Un ado de 17+ a pu voir disparaître sa liberté d'utiliser des apps désormais restreintes aux 18+.
Ce changement est signifié dans l'écran principal des réglages Temps d'écran de son enfant. Il y a une solution pour débloquer les apps qui lui sont désormais interdites, si vous jugez que ce qui lui convenait hier lui convient toujours aujourd'hui, c'est de modifier le réglage de restriction d'âge.
Réglage de restriction d'âge dans Temps d'écran. Image iGeneration.
Dans le Temp d'écran de votre enfant, il se situe dans la rubrique "Contenu et confidentialité" > "App Store, contenu multimédia, Web et jeux" puis "Apps". Là vous pouvez ajuster cette restriction avec la nouvelle grille.
Ça sent le sapin pour les réseaux 2G et 3G. Le premier s’éteindra fin 2026 au plus tard, tandis que le second devrait tirer sa révérence à partir de fin 2028. L’idée est de basculer vers la 4G et la 5G pour des raisons de sécurité, de qualité de service et de sobriété énergétique. Cependant, la transition va en embêter plus d’un.
Face à ce gros changement, l’ARCEP a pris les devants et annoncé la mise en place d’un observatoire trimestriel pour suivre la transition. Dans son dernier rapport, elle note qu’il restait 5,9 millions de cartes SIM dans des terminaux uniquement compatibles 2G et 3G/2G au deuxième trimestre 2025. C’est environ un tiers de moins qu’il y a un an.
Parmi ces 5,9 millions de SIM, 2,7 millions (45%) sont embarquées dans des téléphones, par exemple chez des utilisateurs ayant un vieux mobile. Les 55 % restants sont intégrées dans des appareils connectés comme des téléalarmes d’ascenseurs ou des systèmes de télésurveillance dépendant encore de ces réseaux pour fonctionner. Notons que le chiffre ne comporte pas les SIM montées par les constructeurs automobiles dans les véhicules.
Sans mise à jour, ces appareils devraient se retrouver non opérationnels après le débranchement du réseau. Le délégué général de la Fédération des ascenseurs a déclaré cet été qu’il restait environ 230 000 appareils en 2G et 60 000 en 3G. Les choses semblent avancer petit à petit, le rapport décrivant une baisse de plus de 18 % entre décembre 2024 et juin 2025 dans ce domaine.
On avait presque oublié son existence, mais le Vision Pro a bien été mis à jour avec visionOS 26, et cette nouvelle version ajoute une correction numérique pour les personnes qui ont des problèmes de vue, en plus des corrections physiques qui peuvent être commandées en parallèle du casque d'Apple. Cette nouvelle correction prismatique numérique cible un problème précis, relativement rare : la diplopie. Les personnes touchées par ce problème perçoivent dans certains cas les objets en double.
La diplopie fait voir double. Image MacGeneration.
La correction classique passe par des verres prismatiques, qui contiennent un prisme qui va permettre de décaler ce que perçoivent les yeux pour combiner les deux images en une seule. C'est ce point que le Vision Pro peut corriger numériquement, visiblement uniquement aux États-Unis.
L'option de correction. Image 9to5 Mac.
Les captures de 9to5 Mac montrent que la solution a des limites, mais elle devrait tout de même permettre à quelques personnes de plus de voir correctement à l'intérieur du casque. Sans que ce soit détaillé, la correction numérique passe probablement par un léger décalage entre les images affichées par les deux écrans du casque.
Les étapes à partir d'une prescription. Image 9to5 Mac.
C’est le grand jour ! Après une courte période de précommande, tous les produits présentés par Apple lors de sa conférence de rentrée sont maintenant disponibles. Si vous aviez prévu de renouveler votre téléphone, votre montre, vos écouteurs, ou même tout à la fois, vous pouvez allonger les billets.
Les iPhone Air, 17, 17 Pro, 17 Pro Max ainsi que les Apple Watch SE 3, Series 11 et Ultra 3 sont en vente chez Apple, chez les revendeurs habituels et chez les opérateurs. Sans oublier les AirPods Pro 3 et la palanquée d’accessoires qui accompagne tout ça.
iPhone 17 Pro ou iPhone Air ? Une très grande question. Image Tim Cook.
Des lecteurs nous ont fait part de files d’attente devant certains Apple Store. Habitant en Australie, Amine a eu la chance de faire partie des premiers dans le monde à mettre la main sur les nouveaux produits.
Devant l’Apple Store de Perth, en Australie, dans la nuit. Merci Amine.
En France, Axel a fait comme d’autres la queue devant l’Apple Store de Lille. « Plus de monde que je l’imaginais ! », s’étonne-t-il. Clément, à Lille également, a pu avoir son nouvel iPhone dès 8h40. Une vingtaine de personnes attendait déjà devant le magasin qui ouvrait à 8h ce matin au lieu de 10h.
Devant l’Apple Store de Lille à 8 h. Merci Axel.Merci Clement, à Lille ausi.
Avant la sortie, les réservations ont apparemment été bonnes. Selon l'analyste Ming-Chi Kuo, pour son premier week-end de précommande des iPhone 17, Apple a fait mieux qu'il y a un an. La marque aurait fait fabriquer 25 % d'iPhone 17, 17 Pro et Pro Max de plus que pour leurs équivalents de 2024. Quant à l'iPhone Air, sa production serait trois fois supérieure à celle de l'iPhone 16 Plus.
Les produits en stock
Si vous commandez un iPhone 17 Pro (Max) aujourd’hui sur l’Apple Store, vous ne le recevrez pas avant le 6 octobre. Par contre, il reste quelques modèles en stock sur Amazon (attention, ça part très vite) :
Vous hésitez entre deux produits ou bien vous vous demandez si une des nouveautés vaut vraiment le coup ? En attendant nos propres tests, vous pouvez consulter les synthèses des premiers avis de la presse.
Aujourd’hui, c’est le grand jour ! La toute nouvelle Series 11 ainsi que l’Apple Watch Ultra 3 viennent officiellement d’être lancées. Plusieurs modèles sont déjà en rupture sur l’Apple Store et ne seront livrés qu’à la mi-octobre. Quels revendeurs ont encore des stocks ? On fait le point.
L’Apple Watch Ultra 3
La montre pour sportifs d’Apple a gagné quelques nouveautés, à commencer par une autonomie en hausse, un nouvel écran, la 5G et surtout la première connectivité satellite sur une Apple Watch. Elle est vendue pour 899 €.
Apple continue de peaufiner sa montre standard, qui passe cette année sur sa onzième génération. La nouvelle montre a gagné une connexion 5G, une batterie un peu plus grande et écran plus résistant aux rayures.
La Fnac a également pas mal de stock, avec ce qu’il faut pour le modèle GPS en 42mm ou 46mm. Les déclinaisons GPS + Cellular sont aussi là dans les deux tailles.
L’Apple Watch SE 3
Apple a cette année mis à jour sa montre d’entrée de gamme, pour des ajouts qui sont nombreux. L’écran est enfin constamment allumé et elle embarque un processeur S10. Des gestes ont été ajoutés, tout comme un capteur de température. Le design en revanche n'évolue pas.
Remind Me Faster (gratuit), cette excellente app qui simplifie l’ajout de tâches à Rappels, a droit à une mise à jour majeure avec plusieurs grosses nouveautés. Pour les utilisateurs de Mac Intel, la bonne nouvelle c’est qu’il s’agit désormais d’une « vraie » app sous macOS. Jusque-là, on pouvait utiliser la version iOS sur le Mac et cela fonctionnait d’ailleurs plutôt bien, même s’il fallait une puce Apple Silicon pour en bénéficier. Le développeur a utilisé Catalyst pour créer une version dédiée aux Mac, ce qui veut dire que tous les ordinateurs d’Apple compatibles avec macOS 15 peuvent désormais l’installer.
Remind Me Faster sous macOS, y compris pour les Mac Intel. Image MacGeneration.
Pour l’occasion, le développeur a aussi amélioré la gestion du clavier, si bien que l’on peut tout faire sans toucher à une souris, sur le Mac aussi bien que sur un iPad équipé d’un trackpad ou d’une souris. Parmi les nouveautés, on peut notamment utiliser la touche ⇥ pour valider une suggestion, comme le changement de la liste de rappels sur ma capture d’écran ci-dessus. Remind Me Faster gagne aussi une icône pour le lancer rapidement depuis le Centre de contrôle de macOS Tahoe, ce qui veut aussi dire que l’on peut ajouter l’icône de l’app dans la barre de menus.
Pour le reste, la saisie des tâches en langage naturel s’améliore encore avec cette mise à jour, qui sait notamment gérer les dates répétitives. Vous pouvez ainsi écrire « Sortir les poubelles lundi soir toutes les 2 semaines » et Remind Me Faster configurera le bon rappel avec la répétition correcte, par exemple. Dans les réglages internes de l’app, on peut aussi choisir de proposer par défaut la date du jour pour toutes les tâches, un paramètre qui peut être général ou restreint aux listes de rappels de votre choix.
Un rappel répété régulièrement créé en langage naturel dans Remind Me Faster. Image MacGeneration.
Si Remind Me Faster est gratuite au téléchargement, il faut ajouter quelques achats in-app pour bénéficier de toutes ses fonctionnalités. La saisie en langage naturel est facturée 5,99 € et c’est sûrement le plus important, l’app ayant nettement moins d’intérêt sans. Pour 4,99 €, on peut modifier les heures suggérées dans l’interface et pour 2,99 €, on active l’auto-complétion, qui se base sur les rappels ajoutés précédemment pour en suggérer de nouveaux. Ces achats sont communs à iOS et macOS.
L’app est traduite en français et elle nécessite macOS 15 ou iOS 18.
Certains lancements d'AirPods avaient été synonymes de longs délais d'attente, cette année, ce n'est pas le cas : les AirPods Pro 3 sont en stock un peu partout. Il est possible de les commander aujourd'hui et de les recevoir dès lundi chez Amazon, la Fnac ou Darty. De manière générale, il y a plus de stocks que prévu concernant les nouveautés Apple.
Les premiers tests des AirPods Pro 3 laissent à penser que cette cuvée 2025 est de qualité. Le design a légèrement évolué : même s’ils ressemblent beaucoup aux Pro 2, les écouteurs offrent un ajustement plus profond et stable, ce qui améliore le confort pour de nombreux utilisateurs. La qualité sonore progresse aussi, avec des basses plus puissantes, une meilleure clarté et une réduction active du bruit plus efficace. La majorité des testeurs saluent ces améliorations, même si certains préféreront l’ajustement des anciens modèles.
Image : Apple
Parmi les grandes nouveautés, le capteur cardiaque intégré se démarque : précis même lors d’activités sportives intenses, il permet de suivre sa fréquence cardiaque sans montre, mais reste limité à l’écosystème Apple à cause de l’absence de compatibilité avec les standards Bluetooth du marché. La traduction en direct, autre fonctionnalité phare, impressionne par sa rapidité, mais montre encore quelques limites dans des contextes complexes. Cependant, elle n'est pas disponible en Europe pour le moment. Malgré ces réserves, les AirPods Pro 3 s’annoncent comme une mise à jour solide, d’autant plus qu’ils sont vendus 30 € de moins que la génération précédente… mais sans câble de charge.
A chaque lancement, c'est la même histoire. l'iPhone 17 Pro Max est de loin le modèle le plus recherché. Si tel est votre cas, dépêchez-vous, Amazon a plusieurs références en stock et promet une livraison pour lundi. C'est d'autant plus surprenant que ces nouveaux iPhone arborent un nouveau design, mais Apple gère la logistique différemment depuis quelques temps. Ceci explique cela.
Il y a également du monde en Apple Store. Merci Axel pour l'image !
iPhone 17 Pro Max
Avec son grand écran OLED de 6,9 pouces, sa puce A19 Pro pensée pour l’IA, son nouveau téléobjectif périscopique 6x et une autonomie en forte hausse, l’iPhone 17 Pro Max concentre toutes les nouveautés majeures de la gamme. C'est tout simplement le top du top
C'est une surprise de voir tant de références en stock le jour du lancement. Ne tardez pas ! Enfin, si vous souhaitez doter votre nouvel iPhone d'une coque Apple, Amazon offre une ristourne de 10 € quel que soit le modèle, aussi bien pour l'iPhone 17 Pro que l'iPhone 17 Pro Max. Par contre, concernant la bandoulière, il faut payer plein pot à savoir 69 €.
En attendant de démonter les nouveaux iPhone, iFixit s’est attaqué à la Batterie MagSafe pour iPhone Air, un accessoire imaginé par Apple spécialement pour son nouveau smartphone ultra-fin, même s’il peut techniquement fonctionner avec d’autres. Sa particularité est de rester elle aussi très fine, si bien qu’elle a été comme aplatie pour caser la batterie et sur la plupart des autres iPhone, le plateau des caméras empêche de la positionner correctement. Le démontage ajoute une information intéressante : il semble bien que la batterie choisie par Apple pour équiper l’accessoire est celle… de l’iPhone Air lui-même.
En effet, en décollant le plastique blanc qui compose l’extérieur de la batterie MagSafe, iFixit est tombé sur une unité de stockage de 12,26 Wh qui se distingue surtout par son format. Alors que l’accessoire est un simple rectangle, la batterie à l’intérieur adopte une forme complexe, avec deux cassures sur les deux côtés et un gros module déporté en bas. Apple avait montré les différents composants de l’iPhone Air dans son keynote et les deux semblent parfaitement identiques, comme le note le spécialiste du démontage dans sa vidéo. Les décalages et l’excroissance en bas servent à maximiser l’espace destiné au stockage de l’énergie, tout en ayant la place de caser les autres composants, comme le port USB-C et les microphones placés en bas du smartphone.
Ces efforts ne sont pas nécessaires dans la batterie MagSafe, qui aurait ainsi pu bénéficier d’une meilleure capacité de stockage. Néanmoins, le choix d’utiliser exactement la même batterie que dans l’iPhone Air serait assez logique d’un point de vue logistique ou financier, Apple n’a pas eu besoin de créer un composant spécifique juste pour cet accessoire. Qui ne doublera pas l’autonomie de l’iPhone Air, contrairement à ce que l’on pourrait croire si c’est bien la même batterie à l’intérieur. Apple annonce « jusqu’à 65 % d’autonomie supplémentaire » et c’est logique, il faut tenir compte des pertes liées à l’induction et au transfert d’énergie entre deux batteries.
En matière de réparabilité, cette nouvelle génération de la batterie MagSafe ne fait pas tellement mieux que la précédente. L’ouverture se fait toujours en décollant deux éléments de polycarbonate, avec le risque d’en casser un au passage, un risque renforcé par la plus faible résistance du plastique. En revanche, la cellule elle-même à l’intérieur est maintenue par un électroadhésif, ce qui permet de la retirer bien plus facilement. Une solution proposée par Apple dans les iPhone 16 et peut-être généralisée cette année, il faudra attendre les autres démontages pour en avoir le cœur net.
Pas certain que la majorité des propriétaires du nouvel iPhone 17 Pro se reconnaisse dans la pub d'Apple mise en ligne alors que sort son dernier haut de gamme : un smartphone pour les vidéastes affrontant des conditions de tournage éprouvantes. Mais qui peut le plus, peut le moins, se diront les clients qui l'utiliseront plutôt lors des fêtes d'anniversaire.
C'est ainsi qu'Apple positionne ce nouveau Pro face à l'iPhone Air et à l'iPhone 17 qui s'est bien musclé cette année en récupérant notamment ProMotion et l'écran toujours allumé. L'écart s'est resserré entre les deux gammes, le Pro gardant néanmoins l'avantage sur la photo et la vidéo, comme le souligne la pub.
La question de l'autonomie est un thème récurrent concernant l'iPhone Air. De ce que l'on peut en lire ici ou là, elle est meilleure qu'attendu, mais est-elle suffisante ? Il faudra sans doute un peu de recul pour apporter une réponse définitive à cette question. Reste que, si l'on n'est pas certain de cela avec une batterie toute neuve, qu'en sera-t-il dans deux ans…
Une nouvelle série de tests réalisée par Tom's Guide donne cependant un éclairage nouveau sur ce sujet. Nos confrères ont mis au point un protocole, qui consiste en une navigation web continue via 5G, avec l’écran réglé à 150 nits de luminosité. Un éclairage plutôt faible donc.
Image : Tom's Guide
Voici les résultats d'autonomie obtenus avec l'ensemble de la gamme. Tous les iPhone ont bien entendu commencé ce test avec 100 % de batterie.
iPhone Air : 12 heures et 2 minutes
iPhone 17 : 12 heures et 47 minutes
iPhone 17 Pro : 15 heures et 32 minutes
iPhone 17 Pro Max : 17 heures et 54 minutes
Il y a quand même plus de 5 heures d'autonomie de différence entre un iPhone Air et un iPhone 17 Pro Max. À son comparatif, Tom's Guide a ajouté deux autres modèles : le Galaxy S25 Edge qui est l'iPhone Air de Samsung. Le smartphone du coréen tient 11 heures et 48 minutes, soit 16 minutes de moins que son concurrent. Ainsi que le Galaxy S25 Ultra que l'on pourrait davantage comparer à un iPhone 17 Pro. Là encore, le modèle de Samsung avec 14 heures et 27 minutes fait moins bien d'environ une heure que son concurrent.
Par rapport aux chiffres avancés par Apple, l'iPhone Air finit assez proche de l'iPhone 17. Cette faible différence peut s’expliquer par la puce modem C1X, qu’on imagine plus économe que celle de Qualcomm, qui équipe les autres modèles de la gamme.
Autre constatation intéressante, la différence plus marquée qu'attendu entre l'iPhone 17 et l'iPhone 17 Pro. Quasiment trois heures de différence, c'est énorme. Il y a un facteur qui a sans doute contribué à ce fossé et qu'il convient de minimiser un peu pour les utilisateurs européens. L'iPhone 17 Pro testé était un modèle américain sans lecteur de carte SIM, et donc, par conséquent, avec une batterie légèrement plus grosse. Cela n'explique pas les 3 heures de différence, mais cela joue sans doute un rôle.
YouTube : l'iPhone Air fait jeu égal avec un iPhone 16 Pro Max
Autre test intéressant mené par Tom's Guide : faire fonctionner pendant cinq heures YouTube sur un téléphone portable et voir l'autonomie restante. À ce jeu-là, personne ne sera surpris d'apprendre que l'iPhone 17 Pro Max est un vrai champion.
Après cinq heures de visionnage, il reste 88 % de batterie au téléphone très haut de gamme d'Apple, contre 81 % à l'iPhone Air. C'est moins bien, mais l'iPhone poids plume d'Apple n'est pas largué. Pour son concurrent direct chez Samsung, les choses sont plus compliquées. Au bout de cinq heures, il ne reste plus que 67 % d'autonomie au Galaxy S25 Edge.
Image : Tom's Guide
En extrapolant ces chiffres, l’iPhone Air tiendrait 26 heures et 19 minutes. Soit mieux que les 22 heures promises par Apple. Le Galaxy S25 Edge, lui, plafonnerait à 15 heures et 9 minutes. Reste que tout cela n’est, pour l’instant, qu’une estimation théorique.
Dernière statistique intéressante : à ce petit jeu, il restait 80 % à un iPhone 16 Pro Max, mais on imagine que la batterie de ce modèle avait déjà bien vécu.
En définitive, l’iPhone Air n’a pas à rougir face au reste de la gamme. Certes, il reste en retrait par rapport aux modèles Pro, nettement plus endurants, mais il joue dans une autre catégorie, celle de la légèreté. Et dans ce registre, il tire son épingle du jeu : non seulement il se rapproche de l’iPhone 17 classique, mais il fait surtout mieux que son rival direct de Samsung. De quoi en faire une option crédible pour de nombreux utilisateurs ?
L’année prochaine, Apple pourrait casser les codes avec un MacBook Air animé… par une puce d’iPhone. À moins de 600 $, l’idée paraît folle, mais elle pourrait séduire un public étudiant et redonner un coup de fouet aux ventes de Mac.
De nombreux mystères continuent d'entourer cette hypothétique machine à commencer par son prix. L'autre point d'interrogation, c'est de savoir quel système sur puce cette machine embarquerait. Jusqu'à présent, il était plutôt question d'un système sur puce A18. C'était en tout cas l'hypothèse avancée par Ming-Chi Kuo, qui semble plutôt bien informé sur ce dossier.
Image : MacRumors
Reste que tout le monde n'est pas de cet avis. Mobile Phone Chip Expert croit savoir que ce MacBook Air serait doté d'une puce A19 Pro. Mais avec 5 core GPU comme l'iPhone Air ou 6 core GPU comme l'iPhone 17 Pro ? La question reste ouverte.
8 ou 12 Go de RAM pour ce MacBook Air ?
Si MacRumors relaie cette rumeur de ce compte Weibo qui a plutôt bonne réputation, c'est parce qu'il avait affirmé très tôt que certains iPhone 17 auraient 12 Go de RAM.
La différence peut paraitre minime, mais elle est loin d'être anodine. 12 Go de RAM, cela devrait être suffisant pour faire fonctionner Apple Intelligence dans de bonnes conditions.
Les premiers tests de l'A19 Pro montrent un gain de performance assez net, notamment au niveau du GPU. Sur le test « Metal », qui mesure les performances graphiques, le GPU grimpe à 45 657 points, contre environ 33 000 pour l’A18 Pro. Soit un bond de 37 %, très proche des 40 % annoncés lors de la keynote. Chaque cœur du GPU intègre désormais un accélérateur neuronal, de quoi muscler les usages liés à l’IA.
Image : iGeneration
Côté processeur, la progression est plus contenue : +13 à 15 % selon les mesures, avec toujours six cœurs au total, dont deux hautes performances. Apple préfère comparer l’A19 Pro au CPU du 15 Pro, histoire de mettre en avant un gain plus flatteur de 20 %.
Quoiqu'il arrive, cette machine devrait afficher des performances suffisantes pour la majorité des utilisateurs. Dans notre article consacré à cette question, nous estimions qu'un Mac A18 Pro offrirait au moins des performances équivalentes à une puce M1 de 2020.
Quoi qu'il en soit, ces puces partagent également les mêmes défauts. Ni l’A18 Pro ni l’A19 Pro ne prennent en charge Thunderbolt. Résultat : les MacBook équipés de ces puces se contenteraient de ports USB-C classiques. Extérieurement, rien ne les distingue, mais les débits seraient limités à 10 Gbit/s. Autre restriction : un seul écran externe serait supporté nativement, même si des adaptateurs DisplayLink devraient permettre d’aller plus loin.
Montage : MacGeneration
Mais ce n'est pas le type de clientèle visée par cette machine. Outre le prix, Apple semble plus que jamais miser sur la couleur pour s'attirer les faveurs d'une clientèle jeune. Ce MacBook Air pourrait être décliné en argent, bleu, rose ou jaune. Cette machine pourrait être un joli clin d'œil à la première génération d'iBook sortie en 1999.
Bref, entre son tarif inédit et une palette de couleurs qui s’annonce plus vive que jamais, ce MacBook Air pourrait devenir l’ordinateur de référence pour les étudiants… et la nouvelle star des Apple Store
Le MacBook Air M2 se retrouve à seulement 799 € à la Fnac et chez Amazon dans sa configuration 13" avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. C'est uniquement pour le modèle noir.
MacBook Air M2. Image MacGeneration.
La gamme est passée sur les M3 puis le M4 (comparaison des caractéristiques) mais cette génération reste plus que apte pour des besoins très variés. Le M2 est rapide, l'autonomie est aussi bonne que sur les modèles du moment et ce MacBook Air est aussi agréable d'utilisation (clavier, trackpad…) que les autres.
Les 16 Go de RAM conviendront pour Apple Intelligence, seul le stockage peut être faible en fonction de la manière dont on utilise son portable, si on stocke beaucoup en local plutôt que de dépendre de services dans le nuage. S'il s'agit de remplacer un vieux portable Intel, jetez un œil à l'occupation de son SSD pour estimer ce qui est nécessaire.
Après l’arrivée de l’État fédéral dans les comptes d’Intel, voilà maintenant Nvidia : le fabricant de GPU et NPU bien connu pour dominer le monde de l’intelligence artificielle annonce investir 5 milliards de dollars dans la firme au logo bleu, et démarre un partenariat à la fois pour les serveurs et les PC grand public.
Jensen Huang de Nvidia et Lip-Bu Tan d’Intel, en visioconférence commune. Image Nvidia/Intel.
L’une des grandes forces du concurrent de toujours d’Intel, AMD, est d’avoir il y a maintenant plusieurs années racheté le constructeur de cartes graphiques ATI, créateur des fameuses Radeon. La synergie créée par ce rachat a permis la création entre autres de puces combinées CPU/GPU, dont les célèbres Ryzen adoptées dans les consoles PlayStation 4, 5 et probablement 6, les Xbox One et Series, mais aussi dans certaines voitures pour l’infotainment.
Pour le grand public, concurrencer les Ryzen
Pour contrer cette gamme, Nvidia et Intel annoncent vouloir travailler de concert, afin d’intégrer les GPU de Nvidia avec les CPU d’Intel, le tout sur le même support, comme l’indique Jensen Huang, le CEO de Nvidia à TheVerge :
Nous allons créer un SoC qui fusionne deux processeurs. Il fusionne le CPU x86 d’Intel et le GPU RTX de Nvidia en utilisant NVLink, et il fusionne ces dies pour aboutir essentiellement à un SoC géant, qui permettrait l’éclosion d’une nouvelle catégorie d’ordinateurs portables à GPU intégré, jamais vue auparavant dans le monde. Ce segment entier du marché est vraiment très riche et très vaste, et il est sous-exploité aujourd’hui.
L’idée est intéressante, mais aura une très forte concurrence : AMD ne s’est pas endormie sur ses lauriers, et la nouvelle gamme Ryzen AI Max combine ce qu’AMD sait faire de mieux en CPU et GPU portables et puissants, avec une mémoire partagée allant jusqu’à 128 Go. Le tout permet d’utiliser de grands modèles d’IA sur un laptop léger ou une grosse tablette, selon AMD.
Pour les serveurs, combiner les forces pour contrer la montée d’AMD
L’autre raison de ce partenariat inédit, se trouve du côté des serveurs : AMD gagne de plus en plus de parts de marché dans le domaine, ayant atteint un record de 40 % cet été. Nvidia compte combiner la puissance de calcul de ses cartes H100 et autres monstres massivement parallèles avec les meilleurs CPU d’Intel, le tout relié par le système NVLink de la marque verte.
Ainsi, Intel devrait fabriquer des processeurs x86 sur-mesure intégrant le NVLink, accélérant ainsi les transferts entre CPU et GPU/NPU, et Nvidia en retour deviendrait l’un des plus gros clients d’Intel concernant les puces pour serveurs.
Cependant, chacun garde ses particularités
Toutes ces synergies semblent bien pensées, mais il ne faut pas croire pour autant que chacune de ces entreprises perdra son identité au long terme : Nvidia a annoncé que ce partenariat ne mettra pas un terme à ses avancées dans le domaine des CPU Arm pour les serveurs, MediaTek ayant même laissé entrevoir la possibilité de vendre une version destinée aux stations de travail sur la base des travaux de Nvidia.
De son côté, Intel a assuré qu’ils n’abandonneraient pas leur gamme de cartes graphiques grand public avec leurs GPU Arc, même s’il paraît difficile et peu rentable pour la firme de continuer à développer à fonds perdus des GPU maison quand Nvidia peut fournir des solutions bien plus performantes à côté.
Quoi qu’il en soit, cette nouvelle alliance mérite le plus grand intérêt : si Intel paraissait à l’agonie depuis plusieurs années, l’arrivée inespérée de Nvidia pour venir l’épauler à la fois financièrement et technologiquement pourrait sonner la fin de la récréation pour AMD, et la création d’un nouveau géant du secteur.
Si vous aviez prévu de visiter le Palais de l’Élysée à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, une surprise vous attend : un petit stand avec des Vision Pro. L’Élysée s’est en effet rapproché de l’entreprise Immersive Flashback pour réaliser un petit film en VR pensé pour le casque d’Apple. Intitulé « Un 14 juillet avec le Président de la République », il a été filmé lors du défilé militaire de cet été.
Image Immersive Flashback
Le court-métrage d’environ 7 minutes propose plusieurs plans inédits, dont un dans le bureau du Président ou encore à l’arrière de sa voiture pendant la descente des Champs-Élysées. Il a été capté grâce à des caméras Blackmagic embarquant 2 capteurs 8K optimisées pour le casque d’Apple. Les équipes ont dû faire face à quelques défis techniques, par exemple pour limiter les risques de cinétose sur les plans en mouvement. Aucune version à visionner à la maison n’est prévue dans l’immédiat. Le film reposant sur une app fonctionnelle, une diffusion plus large n’est pas à écarter par la suite.
Image Immersive Flashback
Un atelier avec plusieurs Vision Pro sera en place ce week-end, au niveau de l’espace d’attente avant d’entrer dans le Palais. Une quinzaine de casques seront disponibles pour une expérience durant environ un quart d’heure (mise en route et film compris). Il sera possible de le voir à partir de mardi prochain juste en face du palais à la Maison Élysée, située au 88 rue du Faubourg Saint-Honoré. Un espace dédié avec plusieurs Vision Pro sera installé dans cet espace mélangeant salon de thé et musée ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h.
Depuis maintenant plusieurs années, Nvidia n’a pas le droit d’exporter toutes les puces qu’elle voudrait en Chine : les plus performantes dans le domaine de l’intelligence artificielle sont sous embargo, les USA interdisant au constructeur de les envoyer dans l’Empire du milieu. Si Donald Trump avait annoncé vouloir renforcer encore plus ces restrictions au début de son mandat, il était revenu sur sa décision après une discussion avec Jensen Huang, le patron de Nvidia. Au final, tout ça pour rien : la Chine a décidé d’interdire elle-même à ses géants de la tech d’utiliser des puces Nvidia.
Cette carte n’est pas disponible en Chine. Trop puissante. Image Nvidia.
Alors que le gouvernement américain avait déjà interdit à Nvidia de proposer sa carte pour serveurs la plus puissante destinée à l’IA, la H100, pour la remplacer par une H20 qui n’a que le dixième des performances d’origine, il en a ensuite été de même pour une autre carte dédiée aux professionnels, mais cette fois sur station de travail. En effet, alors que le reste du monde peut bénéficier de la RTX Pro 6000, monstre de puissance possédant plus de 24 000 cœurs CUDA et 96 Go de mémoire GDDR7, la Chine n’a droit qu’à une version limitée, la RTX Pro 6000D. Si les spécifications exactes ne sont pas connues, la bande passante est déjà notoirement différente : la RTX Pro 6000 monte à 1,8 To/s, quand la version 6000D plafonne à 1,1 To/s.
Malgré tout, Nvidia fait environ 13 % de son chiffre d’affaires mondial en Chine, représentant plusieurs milliards de dollars. Jensen Huang s’était inquiété des volontés de restrictions encore plus fortes du président américain, et avait obtenu en retour l’assurance que les H20 et RTX Pro 6000D bridées pourraient continuer à être proposées en Chine.
Retournement de situation, c’est maintenant la Chine qui ne veut plus de ces puces en invoquant une violation de la « loi anti-monopole » chinoise, comme le rapporte LeMonde. Ainsi, le régulateur de la cybersécurité (SAMR) a interdit aux entreprises technologiques du pays telles Alibaba ou ByteDance d’acheter de nouvelles puces Nvidia.
Pourquoi cette décision ? Et pourquoi maintenant ?
Il semble qu’une partie de l’affaire vienne d’une déclaration fracassante du secrétaire au commerce américain sur CNBC, Howard Lutnick :
Nous ne leur vendons pas nos meilleurs produits, ni nos produits de seconde classe, ni même de la troisième. [...] On veut vendre suffisamment aux Chinois pour que leurs développeurs deviennent accrocs à la technologie américaine.
Le gouvernement chinois aurait très mal pris cette déclaration, et a convoqué les dirigeants locaux de Nvidia pour une question de « graves problèmes de sécurité » : le communiqué faisait état d’un système de géolocalisation intégré dans les puces, ainsi que d’un killswitch permettant de les bloquer à distance, ce que dément Nvidia.
Si ces suspicions, doublées de la déclaration du secrétaire au commerce pouvaient suffire à déclencher l’ire des dirigeants chinois et des représailles à la mesure de l’affront, elles tombent en plus au bon moment : T-Head, filiale d’Alibaba spécialisée dans les semi-conducteurs, a récemment présenté un nouveau processeur spécialisé dans l’IA, affirmant que celui-ci égalait les performances du H20 de Nvidia.
Ce nouveau processeur a été présenté en grandes pompes durant le journal du soir le 16 septembre, en compagnie du premier ministre Li Qiang, dans un data-center de l’opérateur China Unicom.
Cette affaire rappelle fortement l’histoire du bannissement de Huawei : alors que les USA et le reste du monde pensaient mettre tellement de bâtons dans les roues du constructeur qu’il finirait par s’effondrer, notamment en lui barrant l’accès aux Google Services, Huawei a résisté et a fini par proposer pour chaque élément interdit une alternative locale. Plus fort encore, le constructeur propose désormais HarmonyOS, remplaçant totalement Android sur les téléphones vendus en Chine.
En interdisant les puces Nvidia dans le développement de l’IA, la Chine fait d’une pierre deux coups : non seulement elle envoie un message fort aux USA, leur signalant qu’ils n’ont plus besoin de leur aide et ne se satisferont plus de produits de seconde zone, mais en plus le gouvernement chinois incite maintenant fortement ses pépites locales à pousser autant que possible pour égaler, voire dépasser Nvidia et les autres géants de la tech US.
Mise à jour à 23h30 : en plus de la présentation du nouveau processeur proposé par T-Head le 16 septembre, s'ajoute ce soir la conférence de Huawei. En effet, le constructeur chinois a présenté deux grosses nouveautés concernant les fermes à calcul dédiées à l'intelligence artificielle : les SuperPods et les SuperClusters. Les SuperPods sont divisés en deux gammes, les Atlas 950, composés de 8 192 NPU (Neural Processing Unit) Ascend, et les Atlas 960, qui en comportent 15 488. Selon les calculs de Huawei, l'Atlas 950 a 56,8 fois plus de NPU que le système Nvidia NVL144, nouveau né de la marque, et aurait ainsi 6,7 fois plus de puissance de calcul. La marque se compare même aux prochains NVL576 de Nvidia, et annonce d'avance rester en tête.
Un Huawei 850 SuperPod présenté sur scène. Image Huawei.
Ces SuperPods peuvent ensuite être assemblés en SuperClusters, avec l'Atlas 950 SuperCluster, composé de plus de 500 000 NPU Ascend, et l'Atlas 960 SuperCluster, qui en comporte lui plus d'un million. Ce dernier serait capable d'atteindre les 4 ZFLOPS (Zeta-Flops) en calcul FP4, et permettrait à Huawei de développer des modèles d'IA à plus de 1000 milliards de paramètres.
Huawei ne compte pas s'arrêter là, et annonce que chaque année sortira une nouvelle version de ses NPU, indiquant pouvoir doubler la capacité de calcul à chaque génération. La marque compte ainsi rattraper rapidement le retard sur Nvidia, dans un premier temps en multipliant le nombre de NPU, avant d'augmenter drastiquement leur puissance unitaire chaque année.
Décidément très en forme, Huawei a aussi présenté un serveur « généraliste » destiné à remplacer les habituels serveurs d'Oracle ou d'IBM vus dans les grandes entreprises, avec le Taishan 950 SuperPod. Supportant la virtualisation et les process Stark, Huawei indique une amélioration de 30 % dans les calculs en temps réel et une utilisation 20 % plus efficace de la mémoire en environnement virtualisé. Pour augmenter drastiquement ses performances, Huawei a travaillé sur l'interconnexion de chaque élément, en utilisant un nouveau protocole d'interconnexion maison appelé UnifiedBus. Le patron de la marque promet une latence de seulement 2,1 microsecondes, sur une distance maximum de 200 mètres. De quoi faire des clusters toujours plus grands, pour encore plus de performances : « Le protocole UnifiedBus permet à plus de 10 000 NPU de fonctionner comme une seule machine unifiée ».
Entre T-Head et les annonces de Huawei, la Chine montre qu'elle a fait de l'IA et de la souveraineté nationale au niveau des supercalculateurs l'une de ses priorités absolues. La bataille est lancée, et promet d'être âpre et sans merci.
À peine arrivés, déjà mis à jour : les AirPods Pro 3 reçoivent ce soir leur première update, spécifique au modèle. Les écouteurs à réduction de bruit passent ainsi de la 8A356 à la 8A357.
Comme souvent concernant les écouteurs Apple, aucune précision n’a été faite sur les corrections apportées par cette nouvelle version, et il est fort probable qu’elle ne change rien au quotidien des utilisateurs.
Pour rappel, la mise à jour se fait sans intervention de l’utilisateur, quand les écouteurs sont dans leur boîtier fermé à proximité de votre iPhone. Il n’y a d’ailleurs aucun autre moyen de pousser la mise à jour, aucun bouton dans l’interface n’étant présent pour cela. Vous pouvez vérifier la version installée sur les vôtres en allant dans Réglages => AirPods Pro de ... => Version.
Habituellement, les appareils à peine sortis ont souvent droit à une petite mise à jour dès leur arrivée sur les étals, afin de resserrer les derniers boulons qui tentent de s’échapper. Les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max ne font pas exception à la règle, et Apple vient de sortir une nouvelle version d’iOS 26 rien que pour eux.
Le numéro de version de ce système corrigé étant très proche de l’original (23A345, contre 23A341 pour celle sortie le 15 septembre), Apple ne s’est même pas embêtée à en faire une version « 26.0.1 » : c’est juste une mise à jour d’iOS 26 sans numéro spécifique.
Si pour le moment seuls les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max sont concernés, les iPhone 17 et iPhone Air devraient aussi recevoir leur petite mise à jour dès le déballage, d’autant que les appareils partis des usines auraient à l’origine une version 23A330, donc plus ancienne que l’iOS 26 officiel sorti le 15 septembre.
Bien entendu, Apple n’a pas précisé les modifications apportées par cette mise à jour spécifique. Selon MacRumors un iOS 26.0.1 numéroté 23A350 est prévu pour un peu plus tard, afin de corriger quelques soucis de fonctionnement de l'appareil photo, suite à quelques photos prises en condition de concert qui laissaient des bandes blanches ou autres zones noires.
Le nouvel adaptateur secteur 40 W dynamique d'Apple, qui peut fournir 60 W pendant un temps limité, n'est disponible qu'aux États-Unis pour le moment. Mais Apple a indiqué à nos confrères de Numerama qu'il allait être proposé dans nos contrées dans le futur. Reste évidemment une question : sous quelle forme ?
Le modèle de 20 W n'est pas le même en France, aux États-Unis (au centre) et au Royaume-Uni.
La question peut sembler bizarre, mais elle ne l'est pas. La forme des différentes prises diffère selon les pays, et l'emplacement des broches a un impact direct sur le format des chargeurs d'Apple. Si les modèles de 60 W et plus sont généralement identiques et reprennent un format apparu il y a près de 25 ans avec les PowerBook, ce n'est pas le cas des modèles plus compacts. Dans nos contrées, le modèle de 40 W devrait en pratique probablement reprendre le format du modèle de 35 W, c'est-à-dire une version miniaturisée des variantes de plus grande puissance.
Le constat est le même pour le modèle de 35 W, qui diffère selon les pays.
Sony a pris son temps : après une annonce en juin et une version bêta en juillet, il est enfin possible de jumeler une manette de PlayStation 5, la DualSense, avec deux appareils en même temps. Voici la marche à suivre.
En vert, elle est relié à un iPhone. Image MacGeneration.
Premier point, le but est ici de relier la manette à plusieurs appareils en Bluetooth. Jusqu'à maintenant, si vous vouliez jouer sur Mac, il fallait la jumeler au Mac. Pour passer sur iPhone, il fallait la jumeler sur l'iPhone et perdre la connexion avec le Mac. Et si votre manette servait aussi avec une PlayStation 5 — ce qui est probablement le cas —, chaque changement nécessitait un réappairage. Après la mise à jour, le passage d'un appareil à un autre est plus simple et ne demande pas de relancer le jumelage.
La première étape va être de mettre à jour la manette. Si vous avez une PlayStation 5, c'est dans Paramètres > Accessoires > Manette (Général). Un menu devrait vous permettre de mettre à jour le firmware. Si vous n'avez pas de console, il est possible de passer par un PC sous Windows ou une machine virtuelle sur un Mac, avec l'application PlayStation Accessories. Pas besoin de Bluetooth côté PC, un simple câble USB-C suffit. Une fois la manette branchée, l'application devrait vous proposer de mettre à jour la manette vers la version A-0630, ce qui prend quelques dizaines de secondes.
La mise à jour peut passer par un PC. Image MacGeneration.
Jumeler la manette avec plusieurs appareils
Après avoir supprimé la manette de vos appareils dans les réglages Bluetooth (Réglages > Bluetooth > le petit ⓘ à droite du nom de la manette > Oublier cet appareil), éteignez la manette. Il suffit de presser le bouton PlayStation quelques secondes. Ensuite, il faut choisir l'emplacement de la manette dans la liste, avec quatre possibilités : croix, rond, carré et triangle. Pour jumeler la manette, il faut presser le bouton PlayStation et un des quatre boutons d'action simultanément.
La manette va clignoter, et elle devrait être détectable par votre appareil (iPhone, iPad, Mac, console, PC, etc.). Une fois la manette jumelée, pensez à tester la manette avec un jeu, puis éteignez-là. Vous pouvez lui donner le nom du bouton choisi, pour simplifier les choses.
En orange, sur un Mac. Image MacGeneration.
Pour un second appareil, il suffit d'effectuer la même manipulation, mais avec un autre des quatre boutons.
Changer d'appareil facilement
C'est la grosse nouveauté : plutôt que de devoir recommencer l'appairage en changeant d'appareil, il suffit d'éteindre la manette (en pressant le bouton PlayStation quelques secondes, encore) et de presser la combinaison de touche choisie. Si votre Mac est la croix, il suffit de l'allumer en pressant PlayStation et croix, et la manette se connectera automatiquement au Mac. Si vous voulez rester sur le même appareil, rien ne change : il suffit d'allumer la manette avec le bouton PlayStation.
macOS Tahoe change facilement la couleur de la manette, comme iOS 26. Image MacGeneration.
Si vous avez plusieurs appareils Apple, il est possible de définir plus facilement une couleur pour la manette depuis la sortie de macOS Tahoe ou iOS 26.
Moins d’un an après son premier NAS, Ubiquiti agrandit sa gamme de stockage réseau en annonçant pas moins de quatre nouveaux produits. Le spécialiste des équipements réseau s’adresse autant aux entreprises et professionnels avec deux modèles haut de gamme et pensés pour répondre aux besoins les plus exigeants, qu’aux particuliers avec deux modèles entrée de gamme. Dont un UNAS 2 vendu 214,8 € TTC qui rappelle fortement feue la Time Capsule dernière génération.
Comme l’ancien produit d’Apple, Ubiquiti a opté pour un rectangle aux coins arrondis de polycarbonate blanc (ou noir). Toutefois, il s’agit bien ici exclusivement d’un NAS, il n’est pas question de borne Wi-Fi ou de routeur réseau. Le fabricant a simplifié au maximum la connectique avec un seul connecteur Ethernet 2,5G qui sert autant à relier l’appareil au réseau local qu’à l’alimenter, grâce au standard PoE++. Comme il n’est pas si fréquent, l’UNAS 2 est fort heureusement fourni avec un adapteur qui pourra fournir jusqu’à 60 W. Une prise USB-C est aussi de la partie, pour ajouter un stockage externe au NAS.
Le PoE++ devrait suffire à alimenter les deux disques durs 3,5 pouces que l’on peut insérer dedans pour le stockage, avec là encore une configuration ultra minimale, puisque la seule option est du RAID 1. Concrètement, toutes les données seront dupliquées sur chaque disque dur, ce qui veut dire que vous n’aurez pas plus de stockage qu’un seul élément à la fois. Il faut quand même souligner que la seule autre option serait du RAID 0, qui est aussi la moins sûre et pas forcément recommandable pour un NAS. Il n’est pas non plus possible de toucher aux disques durs à la volée, il faudra éteindre l’appareil pour cela. Les débits s’annoncent modestes et Ubiquiti prévient qu’il n’y a pas de chiffrement des données, sa puce ARM est trop légère pour ça. Pour tous ces besoins plus avancés, Ubiquiti renvoie vers sa gamme professionnelle.
Si deux disques durs ne suffisent pas, l’UNAS 4 sera vendu 408 € et comme son nom le suggère, il intègre quatre baies. Il ajoute deux emplacements pour des SSD NVMe qui feront office de cache pour accélérer les opérations. Toujours un seul port Ethernet 2.5G, cette fois avec du PoE+++ qui peut fournir jusqu’à 90 W (un adaptateur sera également fourni). On n’a pas les détails techniques, mais on suppose que davantage d’options seront proposées pour la configuration RAID et il semble que l’on pourra retirer un disque dur sans tout éteindre. Un espace sur le dessus fera aussi office de poignée, pour le transporter plus facilement.
Les deux extrémités de la gamme : UNAS Pro 8 à gauche, UNAS 2 à droite. Images Ubiquiti.
Les UNAS Pro 4 (539 €) et UNAS Pro 8 (863 €) entrent dans une toute autre dimension. Cette fois, on passe sur un format rack, respectivement 1U et 2U, ce qui est parfait si vous avez une baie de brassage. L’alimentation est désormais redondante pour éviter les pannes et il y a trois connexions 10G, dont deux SFP+. Ils intègrent quatre ou huit emplacements pour disques durs, ainsi que deux SSD pour le cache et ils devraient ainsi être nettement plus rapides. Entre les deux extrêmes, l’UNAS Pro sorti l’an dernier est toujours vendu 550 € et il en fait déjà beaucoup, surtout si vous avez besoin de plein de stockage grâce à ses sept emplacements.
Quel que soit le matériel choisi, tous ces produits s’intègrent à l’écosystème UniFi, c’est tout l’intérêt de la gamme conçue par Ubiquiti. Tout passe par l’app UniFi Drive, qui propose de nombreuses fonctionnalités toutes centrées sur le stockage, dont la possibilité d’activer la sauvegarde Time Machine pour les Mac. Attention en revanche, ces NAS n’essaient pas de tout faire comme ceux de Synology : impossible d’installer des apps ou Docker, on se concentre sur le stockage de données avec les fonctions habituelles de gestion d’utilisateurs et de partage. La dernière version apporte un réglage pour les ventilateurs, ce qui permet d’optimiser le refroidissement ou au contraire de réduire la gêne auditive.
L’UNAS 2 est disponible dès maintenant, l’UNAS 4 le sera prochainement. L’UNAS Pro 8 est prévu en octobre et l’UNAS Pro 4 sortira d’ici la fin de l’année. Les prix affichés en gros sont hors taxe sur la boutique du fabricant et il faut prévoir des frais de port en plus.