En même temps que l'annonce du Vision Pro équipé d'une puce M5, Apple a (enfin) décidé de vendre les manettes du PSVR2 de Sony. C'est une des rares nouveautés de visionOS 26, partagée avec macOS 26 et iOS 26 : les manettes du casque de réalité virtuelle de Sony, le PSVR2, sont compatibles nativement avec le casque d'Apple.
Un jeu avec les manettes Sony. Vidéo Apple.
Mais cette prise en charge pose un (gros) problème, purement pratique : Sony ne vend pas les manettes en question. Si vous voulez des manettes de PSVR2, la seule solution pour le moment est d'acheter un casque complet, qui se vend pour environ 440 €. En parallèle de l'annonce du Vision Pro M5, Apple a donc décidé de régler ce point, avec une annonce pour les États-Unis pour le moment : il va être possible de les acheter chez Apple à partir du 11 novembre.
Apple indique que les deux manettes et la station d'accueil — vendue seule pour 50 € — sont prévues pour 250 €, ce qui reste assez onéreux. En effet, le casque fourni avec deux manettes a déjà été proposé sous les 400 € en promotion. Si vous avez déjà une PlayStation 5, acheter deux manettes pour 250 $ ne semble pas être une excellente affaire…
La marque Nubia vient d'annoncer le Redmagic 11 Pro, un modèle qui intègre un système de refroidissement inédit dans un smartphone. Si la majorité des téléphones se contente d'un simple dissipateur ou d'une chambre à vapeur (comme les iPhone 17 Pro), le Redmagic 11 Pro intègre un système de refroidissement liquide complet, couplé à un ventilateur.
le liquide se déplace. Image Nubia.
Un peu de physique : une chambre à vapeur est un système passif. La chaleur émise par les composants va permettre à de l'eau sous pression de se vaporiser, ce qui va entraîner un mouvement dans un circuit. La vapeur va se déplacer… et déplacer la chaleur. Une fois dans une zone plus froide, le liquide se condense et le cycle reprend. Cette solution a l'avantage de pouvoir être très compacte et d'offrir un bon résultat : la chaleur est évacuée sur une plus grande surface, ce qui évite le point chaud au niveau de la puce.
Le smartphone. Image Nubia.
Dans un système de refroidissement classique (watercooling), le fonctionnement est actif. Un liquide caloporteur (de l'eau dans certains cas, un antigel fluoré chez Nubia) se déplace dans un circuit complexe pour éloigner la chaleur de la puce. Au lieu d'une action mécanique liée à la vaporisation, le mouvement est amorcé par une pompe et la chaleur récupérée par le liquide évacuée dans un dissipateur. Du temps du Power Mac G5, Apple utilisait par exemple un dissipateur conçu par un fabricant de véhicules, quand les bidouilleurs récupéraient directement des radiateurs de voitures compactes. Chez Nubia, le liquide circule dans un circuit gravé au laser, avec une pompe compacte équipée d'un dispositif piézoélectrique pour le mouvement. La marque a surtout dû travailler sur la durabilité, étant donné qu'un smartphone encaisse plus de chutes et de chocs qu'un watercooling de PC, et qu'une fuite peut être catastrophique.
Le circuit microgravé. Image Nubia.
En plus du watercooling, la société a aussi intégré un ventilateur. Ce n'est pas une nouveauté chez la marque, mais la version 4.0 de son Turbo Fan peut atteindre 24 000 tpm, une valeur extrêmement élevée. Avec une telle vitesse de rotation, le ventilateur est probablement très audible, mais aussi très efficace pour évacuer la chaleur qui a été déplacée par le watercooling.
Si la solution de Nubia est évidemment probablement la plus efficace pour éviter les pertes de performances dans le temps, elle est tout de même réservée à un marché de niche : ceux qui veulent jouer des heures sur un smartphone sans que les performances bougent et qui sont prêts à accepter les nuisances sonores. Dans les faits, les joueurs tendent tout de même à se tourner vers des appareils plus adaptés, et le public ne semble pas encore prêt à accepter des smartphones ventilés…
Les nouveaux iPad Pro M5 sont les premières tablettes à embarquer le modem C1X d’Apple. Apple promet des performances améliorées de 50 % par rapport à son prédécesseur et une consommation d'énergie réduite de 30 % par rapport à l'iPad Pro M4. Ce modem étant fait maison, on pouvait s’attendre à une baisse de prix. Mais non ! L’option cellulaire est toujours facturée 250 € en plus.
Un appel FaceTime sur le nouvel iPad Pro M5. Image Apple
Apple a commencé à intégrer ses modems maison avec le C1 de l’iPhone 16e, puis le C1X apparu avec l’iPhone Air. Le fait qu’Apple gère sa conception lui permet d’optimiser la consommation et les performances. Comme l’ont montré certains tests, celui-ci peut parfois moins consommer en 5G qu’en Wi-Fi.
Pour rappel, l’option cellulaire est disponible sur toutes les autres tablettes d’Apple. Elle est d’ailleurs moins chère : il faudra compter 170 € sur l’iPad Air, l’iPad mini ou l’iPad basique. Elle implique des frais supplémentaires étant donné qu’il faudra prendre une eSIM, les iPad ayant petit à petit abandonné les cartes SIM physiques.
C’est la mauvaise surprise des annonces du jour : Apple a présenté un nouveau MacBook Pro équipé d’une puce M5 plus puissante et vendu 100 € de moins… sauf que l’entreprise a discrètement retiré le chargeur de la boîte. L’ordinateur est désormais uniquement accompagné d’un câble MagSafe qui est compatible avec tous les adaptateurs USB-C qui respectent la norme Power Delivery, mais si vous n’en avez pas, vous devrez l’ajouter à la facture.
Apple a retiré le chargeur de la boîte pour ses nouveaux MacBook Pro. Capture site Apple, image MacGeneration.
Jusque-là, cette gamme d’ordinateur était vendue avec l’adapteur 70 W maison, que l’on peut toujours acheter à part pour 65 €. Apple l’affiche encore dans le configurateur même si, bizarrerie supplémentaire, on ne peut pas le sélectionner avec le modèle par défaut. Il faut ajouter une option, n’importe quelle option (même le verre nano-texturé), pour avoir ensuite l’honneur d’ajouter le bloc secteur à sa commande. Vous n’aurez même pas de réduction sur le prix de base en l’achetant en même temps que l’ordinateur et c’est sûrement une manière pour Apple de simplifier la production, en limitant au maximum les boîtes avec un adaptateur.
Cela tombe bien, si les adaptateurs secteurs d’Apple sont d’excellente qualité, ils sont aussi très chers et assez encombrants par rapport à des produits concurrents de bonne tenue. Si vous n’avez pas le nécessaire, ne payez pas 65 € pour acheter le modèle pommé, vous pouvez trouver bien mieux ailleurs. Pour une charge rapide, Anker propose ce modèle de 100 W qui est facturé 35 € et qui offrira les mêmes prestations que celui d’Apple, affiché à 85 €. Pour plus de souplesse encore, je recommanderais toutefois ce modèle conçu par Ugreen, également vendu 35 € et qui est capable lui aussi de fournir 100 W en USB-C à condition de charger un seul périphérique.
Il a toutefois deux gros avantages : il est nettement plus compact et pourtant, il intègre aussi une deuxième prise USB-C et même une USB-A. Il fera aussi bien l’affaire pour charger à la vitesse maximale son MacBook Pro au quotidien que pour alimenter iPhone, iPad et autres Apple Watch pendant les déplacements.
L’annonce d’un mouvement général ?
Apple ne fournit plus d’adaptateur secteur dans ses iPhone depuis cinq ans, l’entreprise l’a aussi retiré des iPad l’an dernier… les MacBook semblent bien partis pour suivre le mouvement. Pour l’heure, seul le nouveau modèle est concerné, les MacBook Air et les MacBook Pro avec puces M4 sont encore fournis avec un adaptateur secteur dans leur boîte. Pour combien de temps ?
Le MacBook Pro 14 pouces avec puce M4 Pro est toujours livré avec un adaptateur secteur de 96 W dans la boîte. Est-ce que ce sera encore le cas de la génération suivante ? Capture site Apple, image MacGeneration.
On verra ce qu’il en est lors de l’annonce des prochaines mises à jour matérielles de Mac portables. Néanmoins, la tendance est assez évidente et Apple semble bien partie pour retirer l’adaptateur secteur de toutes ses boîtes, en tout cas par défaut. Peut-être que l’entreprise le conservera sur ses produits plus haut de gamme, comme le MacBook Pro 16 pouces, mais si l’on devait parier, on irait plutôt vers une suppression générale.
Terminons en notant que le changement ne semble concerner que l’Europe pour le moment. Aux États-Unis, au Canada ou encore au Japon et en Australie, le bloc secteur de 70 W reste fourni par défaut avec le MacBook Pro M5. Ce n’est pas un hasard : à compter du 26 avril 2026, les ordinateurs devront à leur tour proposer obligatoirement une charge en USB-C en Union européenne, comme pour les smartphones depuis décembre 2024.
À compter de cette date, les constructeurs peuvent continuer à vendre leurs produits avec un adaptateur inclus, mais ils doivent aussi proposer à leurs clients de ne pas acheter l’adaptateur en même temps. Cette règle part d’une bonne intention, l’idée étant que le client peut choisir d’avoir l’adaptateur secteur s’il en a besoin ou de s’en passer s’il est superflu pour lui. Elle a toutefois une conséquence négative assez évidente : puisque les constructeurs ne sont pas obligés de fournir l’adaptateur, ils le retirent systématiquement.
C’est ce qu’Apple a fait sur les iPhone, c’est ce qu’elle compte aussi faire pour les Mac. À moins de payer plus cher que le prix de base, il faudra désormais se contenter de boîtes sans l’adaptateur et toute la gamme va progressivement y venir.
Mise à jour le 15/10/2025 18:26 : ajout des explications sur la réglementation européenne, qui explique bien le changement.
Motorola veut jouer dans la cour de l’iPhone Air. Le fabricant a récemment levé le voile sur le Moto X70 Air, mesurant un poil moins de 6 mm (5,99 mm) et pesant 159 grammes. En comparaison, l’iPhone Air fait 5,64 mm d’épaisseur pour 165 grammes. Il embarque une dalle OLED 120 Hz éclairant jusqu’à 4 500 nits, percée par un petit point pour la caméra frontale 50 Mpx.
Image Lenovo
S’il est donc un peu plus épais que ses concurrents dans le domaine de l’ultra-fin, le jeu en vaut la chandelle : l’appareil embarque une batterie de 4 800 mAh, contre 3 149 mAh sur l’iPhone Air. Il peut être chargé à 68 W, soit plus du double que le téléphone d’Apple.
Côté photo, on retrouve un capteur principal 50 MPX et un ultra grand-angle à la même configuration. Le smartphone embarque la puce de milieu de gamme Snapdragon 7 Gen 4 au côté de 12 Go de RAM LPDDR5X. Une chambre à vapeur est présente pour le refroidissement. Le stockage oscille entre 256 et 512 Go, sans port microSD. Un lecteur d’empreintes digitales est présent pour déverrouiller l’appareil.
Image Lenovo
Trois coloris sont disponibles (gris, violet et vert). Le téléphone n’est pour le moment vendu qu’en Chine à un tarif encore inconnu. Des fuites laissent à penser qu’un lancement à travers le monde est prévu sous le nom de Motorola Edge 70. On en saura plus lors de la présentation officielle de l’appareil, planifiée pour le 31 octobre.
Le blanc, c’est salissant. C’est sans doute pour cette raison qu’Apple a fini par accorder au Magic Keyboard pour iPad Air une nouvelle version noire. Celle-ci est disponible au même prix que la version blanche, c’est-à-dire 329 € pour l’iPad Air 11" et 349 € pour l’iPad Air 13".
Renouvelé au printemps dernier, cet accessoire se distingue de l’ancien modèle par un trackpad un poil plus large et surtout une rangée de touches de fonction en plus. Il est également reconnaissable à sa charnière oblongue et non plus ronde (qui possède toujours un port USB-C sur le côté pour la recharge).
Nouveau Magic Keyboard pour iPad Air, dans sa version blanche. Image iGeneration.
Le nouveau Magic Keyboard pour iPad Air reprend donc des améliorations vues dans le Magic Keyboard pour iPad Pro M4/M5, mais ce dernier se démarque encore par sa fabrication en aluminium.
Apple ajuste sa gamme de produits, sans doute en réponse aux variations sur les cours monétaires et la baisse du dollar. Outre le MacBook Air M4 qui a perdu 100 € cet après-midi, ce sont les deux Mac Studio qui sont touchés par une baisse. Elle est même encore plus généreuse, puisque l’entreprise a diminué le prix de ses deux ordinateurs de bureau les plus puissants de 200 €. La gamme commence ainsi désormais à 2 299 € avec la puce M4 Max, ce qui est au passage un retour au tarif du premier modèle lors de sa sortie en 2022.
Image MacGeneration.
La dotation n’a pas changé et la baisse concerne aussi le Mac Studio haut de gamme, celui qui est équipé d’une puce M3 Ultra et qui commence maintenant à 4 799 €. Pour lui également, c’est 200 € de moins que ce matin. Apple ne met pas à jour son Mac Studio tous les ans et on n’a pas de rumeur sur des successeurs à la gamme actuelle, alors si vous êtes intéressés, cela peut être le bon moment pour vous lancer.
Apple a profité du lancement de ses nouveaux produits pour revoir ses tarifs à la baisse au rayon tablette. L’iPad standard par exemple, était jusqu’à ce matin facturé 409 € en format 128 Go, 539 € en 256 Go et 789 € les 512 Go. Chaque modèle a perdu 20 € et revient respectivement à 389 €, 519 € et 769 €. Cupertino applique la même ristourne sur la version Wi-Fi + Cellular. De son côté, l’iPad mini voit son tarif raboté de 50 €.
iPad Air M3 11" et 13". Image iGeneration.
Les iPad Air ne sont pas en reste. Auparavant, la tablette coûtait 719 € en 11" et 969 € en 13" dans sa version 128 Go. Elle est désormais affichée à 669 € ou 869 €, soit de 50 € à 100 € de moins selon la taille ! La ristourne est la même dans toutes les enveloppes de stockage et avec l’option cellulaire.
iPad A16. Image iGeneration
Enfin, les tous nouveaux iPad Pro voient tous deux leurs tarifs rabotés de 100 €. La remise est la même partout, peu importe le stockage, la connectivité ou que vous preniez l’option de verre nano-texturé. En revanche, le prix des accessoires reste le même : l’Apple Pencil Pro coûte 150 €, et le Magic Keyboard entre 349 € et 399 € selon le format.
L’iPad Pro M5. Image iGeneration
Cette baisse de prix devrait rapidement se ressentir chez les revendeurs, qui pourraient encore plus casser les prix. L’iPad Air est par exemple moins cher chez Amazon même après cette révision de tarif, tout comme l’iPad de base. On pourra également surveiller la page des iPad Pro M4 en vue d’un éventuel de stockage. Notons que les Mac ont aussi perdu 100 € par rapport à ce matin.
Le Vision Pro a un nouvel accessoire rien que pour lui. Annoncé à la WWDC 2025, le Logitech Muse est désormais en vente au prix de 139 €. Ce stylet numérique permet de dessiner, annoter ou interagir naturellement en réalité mixte, aussi bien sur une surface que dans l’espace.
Logitech Muse
Grâce à des retours haptiques en temps réel, le Muse reproduit la texture des matériaux pour offrir une sensation de dessin réaliste. Sa pointe sensible à la pression et son capteur de force doivent permettre de moduler l’épaisseur du trait avec précision.
Plusieurs apps, dont Crayon, doppl by Interaptix, Sketch Pro et Spatial Analogue, seront compatibles dans les prochaines semaines. Le Muse se recharge en USB-C et sera disponible à partir du 22 octobre, en même temps que le Vision Pro M5.
Bonne nouvelle ! Apple ne s’est pas contentée de sortir un nouveau MacBook Pro aujourd’hui, l’entreprise a aussi réduit le prix de son MacBook Air, qui reste pour le moment à la puce M4. Alors que les tarifs commençaient jusqu’ici à 1 199 € pour la version de base, on peut désormais l’obtenir pour 1 099 €. Une baisse de 100 € sans contrepartie : c’est le même ordinateur qu’avant et Apple n’a pas (encore ?) retiré le chargeur de la boîte. On a toujours un chargeur USB-C de 30 W par défaut, avec la possibilité de monter à 35 et surtout 70 W en option.
Image MacGeneration.
La baisse s’applique aussi sur le MacBook Air de 15 pouces, qui débute maintenant à 1 499 €. Là encore, c’est 100 € de moins qu’avant sur le prix neuf recommandé par Apple. Les promotions sont déjà régulières sur ces modèles, on peut s’attendre à une baisse mécanique suite à cette réduction du prix du constructeur. Pour rappel, on est désormais régulièrement à moins de 1 000 € sur l’entrée de gamme.
Le MacBook Air M4 sera remplacé dans les prochains mois par un modèle avec puce M5 et peut-être qu’Apple en profitera pour remonter les prix. Quoi qu’il en soit, la génération actuelle est excellente, avec suffisamment de puissance pour la majorité des usages, un ordinateur parfaitement silencieux puisqu’il n’intègre pas de ventilateur et un boîtier très correct. Même si les MacBook Pro ont de meilleurs composants à tous les niveaux, il est plus difficile d’être aussi exigeant à ce prix, surtout avec les 100 € de moins.
Apple avait bien un nouvel iPad Pro dans les cartons ! Bon, la surprise a été quelque peu gâchée par un YouTubeur russe il y a deux semaines, mais c’est désormais officiel. La tablette embarque la toute nouvelle puce M5 ainsi que N1 et C1X, la puce Wi-Fi 7 et le modem maison de Cupertino. L’appareil est toujours disponible en deux tailles (13" et 11"), et continue d’embarquer la dalle Tandem OLED qui a fait le succès de la génération précédente.
Image Apple
La puce M5 est donc la grosse nouveauté de cette cuvée. Apple promet du mieux en IA grâce aux Neural Accelerator dans chaque cœur du GPU, permettant d’utiliser la partie graphique pour les calculs liés à l’IA. Apple vante ainsi des performances 3,5 x plus rapides que l’iPad Pro M4 dans certaines opérations d’IA, et jusqu’à 5,6 x plus que la version M1. Dans son communiqué, Apple indique que tout cela servira à accélérer la création d’images dans des apps comme Draw Things ou pour le détourage vidéo dans DaVinci Resolve. Les apps tirant parti des modèles Apple Intelligence devraient également en profiter.
Mis à part cela, Apple affirme que cette nouvelle tablette est jusqu’à 1,5 x plus rapide pour le rendu 3D et au niveau du ray-tracing que la version précédente. La bande passante mémoire unifiée grimpe à plus de 150 Go/s (soit environ +30 % par rapport à la génération précédente), tandis que les vitesses de lecture / écriture sont jusqu’à 2× plus élevées. L'entrée de gamme passe à 12 Go de RAM, contre 8 seulement auparavant. Toute cette puissance supplémentaire permet de prendre en charge le 120 Hz sur les écrans externes compatibles.
La tablette est toujours proposée en version en verre nano-texturé dans les déclinaisons 1 et 2 To. Rien ne change au niveau des accessoires, l’Apple Pencil Pro étant toujours pris en charge, tout comme la version USB-C plus abordable. Les Magic Keyboard des versions M4 sont toujours compatibles.
Image Apple
Les tablettes sont enfin compatibles avec la charge rapide, Apple promettant une recharge de 50 % en 30 minutes avec un bloc suffisamment puissant. Le stockage n’évolue pas : on reste sur des enveloppes 256 Go, 512 Go, 1 To ou 2 To. Les nouveaux iPad Pro sont disponibles en précommande dès maintenant, avec une livraison prévue pour le 22 octobre dans les deux coloris. Les prix sont en légère baisse : l’entrée de gamme 11" coûte 1 119 € (contre 1 219 € auparavant), tandis que le 13" commence à 1469 € (et plus 1 569 €). 100 € de moins tout de même, ce n'est pas tous les jours !
Un peu plus d’un an et demi après la version originale, le Vision Pro connait sa première mise à jour matérielle. Apple annonce le Vision Pro équipé d’une puce M5. Plus puissant, il est aussi moins cher, puisqu’il débute à 3 699 € contre 3 999 € auparavant. Ça reste une somme… Inchangé sur la forme, le casque vient avec un bandeau repensé pour un confort accru.
Plus de puissance et d’autonomie
Gravée en 3 nanomètres avec un procédé de troisième génération, la puce M5 du nouveau Vision Pro dispose d’un CPU à 10 cœurs. Ce processeur central plus puissant est censé rendre visionOS plus réactif : Apple promet des apps et des widgets qui se chargent plus vite et une latence réduite. Côté graphique, le GPU comprend 10 cœurs et il prend en charge le ray tracing et le mesh shading, deux technologies qui permettent des effets de lumières et de texture plus poussés dans les jeux vidéo.
Avec la puce M5, le nouveau Vision Pro gère 10 % de pixels en plus que son prédécesseur, ce qui doit offrir une image plus nette et des détails renforcés. Le nouveau casque peut aussi monter sa fréquence de rafraichissement jusqu’à 120 Hz, au lieu de 90, pour réduire le flou de mouvement lorsqu’on observe l’environnement réel et offrir une expérience plus fluide en mode écran virtuel de Mac.
Le Neural Engine à 16 cœurs est quant à lui annoncé comme jusqu’à 50 % plus rapide pour les expériences systèmes, notamment l’enregistrement d’un Persona, et jusqu’à deux fois plus rapide dans les apps tierces. La puce M5 collabore encore avec la R1, dédiée au traitement en temps réel des 12 caméras, 5 capteurs et 6 micros du casque.
Le système sur puce dernier cri contribue aussi à améliorer l’autonomie. Tandis qu’Apple annonçait jusqu’à 2 heures d’endurance pour le Vision Pro original, le nouveau doit tenir jusqu’à 2 h 30 en usage courant et 3 heures en lecture vidéo.
À défaut d’un Vision Pro plus léger, un nouveau bandeau
L’un des principaux défauts du Vision Pro, c’est son poids : le casque finit rapidement par peser sur la tête et fatiguer. Les ingénieurs n’ont malheureusement pas allégé la nouvelle version, mais ils ont travaillé sur un nouveau système de maintien pour améliorer le confort.
Nouveau Dual Knit Band
Le Vision Pro 2025 est ainsi livré avec un bandeau tissé à sangle double (Dual Knit Band). Conçu d’un seul tenant, il adopte une structure à double nervure censée combiner maintien, souplesse et respirabilité, tout en offrant un meilleur amorti sur le crâne. Il est disponible en trois tailles (S, M et L) et peut être acheté séparément (115 €) pour être utilisé avec le premier Vision Pro.
Un prix en baisse… mais toujours très élevé
Alors que la première génération démarrait à 3 999 €, le nouveau casque débute à 3 699 €. La baisse de prix n’est pas insignifiante, mais cela reste un produit très onéreux. Comme avant, trois capacités de stockage sont proposées : 256 Go à 3 699 €, 512 Go à 3 949 € et 1 To à 4 199 €.
Dans la boîte, Apple a retiré ses deux premières sangles (bandeau tissé solo et bandeau tissé double) au profit du seul Dual Knit Band. Pour le reste, le contenu du coffret ne change pas :
Apple Vision Pro avec cache anti-lumière, coussinet de cache anti-lumière et bandeau tissé à sangle double
Coussinet de cache anti-lumière supplémentaire
Housse
Batterie
Chiffonnette
Adaptateur secteur USB‑C 30 W et câble de charge USB‑C
Le Vision Pro M5 est en précommande dès maintenant et sera disponible à partir du 22 octobre.
Mark Gurman l’avait prédit ce week-end et Greg Joswiak avait vendu la mèche hier : il y a bien un nouveau MacBook Pro ! Apple présente aujourd’hui un nouveau modèle avec une puce M5 qui met l’accent sur l’intelligence artificielle. Il s’agit d’une mise à jour mineure, puisque seule la puce semble changer. Les précommandes commencent dès maintenant à partir de 1 799 € — 100 € de moins que l’ancien modèle ! — et les livraisons débuteront dès le 22 octobre, soit dans une semaine tout pile.
Image Apple.
Malgré cette incroyable baisse de prix, la dotation de base ne change pas. La puce M5 est toujours équipée d’un processeur avec dix cœurs (4 performants, 6 économes), d’une puce graphique également de dix cœurs et d’un moteur neuronal de 16 cœurs. On a toujours 16 Go de RAM par défaut ainsi qu’un SSD de 512 Go. En option, on peut doubler la mémoire vive pour 500 € ou passer à 24 Go pour moitié moins. On peut aussi aller jusqu’à 4 To de stockage, ce qui coûtera quasiment le prix de base avec cette option à 1 500 €. Pour faire le tour des options, l’écran nano-texturé reste proposé en option, à 190 €.
À noter tout de même une petite radinerie nouvelle : le MacBook Pro M5 n’est plus livré en Europe avec un adaptateur secteur, seul le câble USB-C vers MagSafe accompagne désormais l’ordinateur. Plus surprenant encore, il faut prendre au moins une option sur la RAM, le SSD ou l’écran nano texturé pour en ajouter un à sa commande. Quel rapport ? On se le demande aussi, d’autant que l’on peut acheter le bloc secteur à part, celui de 70 W à 65 € ou celui de 96 W à 85 € (qui ajoute la charge rapide). Il n’y a aucun avantage financier à le prendre avec le Mac et si vous n’êtes pas déjà équipé d’un chargeur USB-C suffisamment puissant, prenez plutôt un modèle tiers. Ce sera nettement moins cher et tout aussi performant, voire plus.
Comme toujours, le MacBook Pro offre une excellente autonomie. Image Apple.
Fort heureusement, le MacBook Pro M5 garde son excellente autonomie de 24 heures selon Apple. C’est excellent, mais pas mieux que la génération précédente. Cela dit, les performances sont en hausse sur cette durée, avec 15 % de gains à attendre en multicœur du côté du CPU et surtout des progrès du côté du GPU, avec un gros accent porté sur l’intelligence artificielle. Comme pour les puces A19 et A19 Pro présentées dans les smartphones le mois dernier, Apple a ajouté des accélérateurs neuronaux dans les cœurs graphiques, ce qui devrait grandement accélérer certains processus liés à l’IA.
Même par rapport à la puce M4, cela promet d’être excellent dans ces domaines : Apple évoque des performances jusqu’à 3,5 fois supérieures en IA et des performances graphiques jusqu’à 1,6 fois plus rapides que l’ancien modèle. L’entreprise évoque aussi la bande-passante de la mémoire unifiée, qui passe de 120 à 135 Go/s et qui est cruciale notamment pour bien faire tourner les grands modèles de langage (LLM). Enfin, le SSD est lui aussi plus rapide que sur les modèles de l’an dernier, ce qui peut aussi jouer un rôle dans ce domaine et appréciable dans bien d’autres, dont l’import de RAW ou de grosses vidéos listés par Apple.
Même le MacBook Pro de base est bien assez puissant pour la majorité des tâches, y compris dans le monde créatif. Image Apple.
Vous avez besoin de plus de puissance ? Il faudra faire preuve de patience pour des nouveautés, puisqu’Apple n’a changé pour le moment que le modèle d’entrée de gamme, avec la puce Mx standard. Les MacBook Pro plus puissants restent équipés à ce stade de puces M4 Pro et M4 Max et ils sont toujours en vente comme avant, en attendant l’arrivée d’une nouvelle gamme avec de probables puces M5 Pro et M5 Max. C’est prévu par les rumeurs en début d’année prochaine et, comme pour le modèle M5 du jour, il devrait s’agir de mises à jour mineures. On s’attend également à de nouvelles puces et c’est tout, le matériel ne devrait pas changer.
Apple vante dans sa communication que le MacBook Pro propose toujours « les fonctionnalités qui en font sa renommée, notamment un superbe écran Liquid Retina XDR avec une option nano-texturée, une caméra avant Center Stage 12 MP, un système audio à six haut-parleurs, un large éventail de ports, les capacités Apple Intelligence et la puissance inégalée de macOS Tahoe. » C’est une jolie manière de signaler que rien n’a changé de ce côté, même si l’ordinateur haut de gamme d’Apple est en effet conçu avec un excellent matériel, y compris avec la simple puce M5. L’écran n’a pas changé, ni les dimensions générales, ni la connectique et pas même le Wi-Fi, qui reste bloqué sur la génération 6E (ainsi que du Bluetooth 5.3).
Image Apple.
Pour des MacBook Pro vraiment renouvelés, il faudra manifestement attendre la génération suivante, prévue en fin d’année prochaine. Nouveau design, nouvelles dalles OLED, écran tactile et modem 5G : ces futurs modèles s’annoncent riches en nouveautés si l’on en croit les dernières rumeurs.
L’iPhone 18 Pro devrait apporter un gros changement en matière de photo : un objectif à ouverture variable. Selon le parfois bien renseigné site coréen ETNews, l'iPhone 18 Pro et l'iPhone 18 Pro Max embarqueraient ce capteur qui viendrait remplacer le grand angle principal à l'arrière, aux côtés de l’ultra grand-angle et du téléobjectif.
L’iPhone 17 Pro. Image iGeneration
Un objectif à ouverture variable permet d’ajuster précisément la quantité de lumière entrante : cela va offrir de meilleurs résultats en limitant les risques de surexpositions tout en donnant plus de possibilités au niveau de la profondeur de champ. En comparaison, les iPhone actuels ont une ouverture fixe afin de capter le plus de lumière possible. Cet objectif plus polyvalent devrait permettre de prendre des portraits de meilleure qualité et faciliter la vie des vidéastes.
Selon les sources sur les chaîne de production du site coréen, Apple avancerait sur ce projet d’intégration et discuterait en ce moment des composants avec ses fournisseurs. L’objectif à ouverture variable serait fabriqué par LG et Foxconn, tandis que l’actionneur serait produit par les entreprises chinoises Luxshare ICT et Sunny Optical.
Apple ne serait pas le premier à intégrer cette technologie : on l’a déjà vue passer sur les Galaxy S9 et S10 à la fin des années 2010, mais elle a rapidement été mise au placard étant donné qu’elle épaissit le téléphone (et son prix). Il semblerait bien que la technologie soit au menu l’année prochaine, Ming-Chi Kuo ayant également prédit l’arrivée d’un objectif à ouverture variable pour les 18 Pro.
Depuis quelques années, la diffusion de la télévision en hertzien est en perte de vitesse, et la majorité des téléspectateurs passe par des offres qui diffusent les chaînes de télévision par IP, que ce soit à travers la box d'un opérateur ou avec les offres dites OTT, qui dépendent d'un fournisseur (Molotov, Canal+, etc.). Ces différentes solutions manquent de standardisation : elles nécessitent dans la majorité des cas un boîtier dédié ou une application pensée pour un service précis. Il existe pourtant une solution, qui va être testée en France : le DVB-I.
Le logo DVB-I.
Les normes DVB — Digital Video Broadcasting — standardisent la technologie pour diffuser du contenu. La TNT, par exemple, passe par le DVB-T ou le DVB-T2, avec des réglages optimisés pour une diffusion hertzienne. Le DVB-C cible le câble, le DVB-S le satellite… et le DVB-I la distribution par IP. Sur le concept, l'idée est simple : plutôt que de se reposer sur des applications ou des boîtiers pensés pour des flux transmis de façon propriétaire, le DVB-I permet à n'importe quel appareil compatible — un téléviseur, un boîtier externe, une application, etc. — d'accéder à des flux standardisés. Dans un téléviseur, l'accès au DVB-I s'effectue de la même manière que pour la TNT, avec la télécommande et sans passer par une app dédiée. La seule contrainte vient évidemment de la connexion : le débit doit être suffisant pour recevoir le flux vidéo.
Les détails sur l'expérimentation ne sont pas encore connus, et il y a donc de nombreuses inconnues sur le sujet pour le moment. Mais une diffusion des chaînes de la TNT en DVB-I permettrait à de nombreuses personnes d'accéder facilement aux chaînes de télévision principales sans devoir payer un abonnement dédié, tout en simplifiant la mise en place par rapport aux offres existantes. Reste à voir si les opérateurs principaux suivront, étant donné qu'ils tendent à mettre en avant leurs box et leurs offres permettant d'accéder à la télévision sur n'importe quel appareil.
Par ailleurs, de nombreuses technologies du même type ont été abandonnées avec le temps, ou sont très peu utilisées, comme le HbbTV. Mais le DVB-I a l'avantage d'être standardisé depuis plusieurs années et pourrait donc être le moyen choisi pour pallier un éventuel arrêt de la diffusion hertzienne, dont la survie au-delà de 2030 est toujours en sursis.
Les taxis noirs londoniens ont du souci à se faire : Alphabet a annoncé que ses taxis autonomes Waymo arriveraient dans la capitale britannique en 2026. S’ils sont disponibles dans une poignée de villes américaines, ils ne sont sinon pour le moment prévu qu’au Japon. Il s’agira donc de sa première incursion en Europe.
Une période de test va commencer à Londres prochainement avec un conducteur derrière le volant. L’idée est de récolter un maximum de données en attendant d’obtenir les autorisations gouvernementales nécessaires. Une fois le déploiement officialisé, il sera possible de commander un taxi via l’app Waymo, bien que la flotte de véhicules sera suivie par une entreprise appelée Moove (qui gère également cet aspect aux États-Unis).
Waymo affirme avoir des « liens forts » avec le Royaume-Uni, ayant des centres d’ingénieurs à Londres et Oxford. Elle proposera des taxis électriques de la marque britannique Jaguar Land Rover. La montée en puissance de Waymo se déroule bien : l’entreprise a doublé ses trajets hebdomadaires en moins d'un an, le tout avec un nombre limité d’accidents.
Apple, avec la réussite de ses puces M1 en 2020, a visiblement inspiré de nombreux fabricants : après Nvidia, dont les puces ARM pour PC devraient sortir cette année, un autre géant du domaine, AMD, serait sur les rails pour proposer un système sur puce ARM, AMD.
Sound Wave serait un APU, un système sur puce qui intègre CPU et GPU (processeur et partie graphique) dans le jargon d'AMD. La taille de la puce — 32 x 27 mm selon Igor's Lab — implique qu'il s'agit d'un composant d'entrée de gamme. Les rumeurs actuelles parlent d'un CPU en 2+4 — deux cœurs performants, quatre basse consommation — couplé à un GPU RDNA3 (la partie graphique des Radeon 7000 ou des Ryzen intégrés dans les consoles) avec quatre unités. C'est là encore une valeur assez basse : les Ryzen intégrés dans les consoles portables modernes ont généralement douze ou seize unités, et seule la puce Z1 basique n'en a que quatre… et montre rapidement ses limites.
Une carte mère équipée d'un système sur puce AMD Opteron, plutôt rare.
AMD est historiquement une société spécialisée dans les puces x86, mais ce n'est pas la première fois qu'elle se penche sur le jeu d'instructions ARM. Il y a un l'Opteron A1100 (en 2016), basé sur des cœurs ARM sous licence, mais aussi l'AMD K12. Ce composant, jamais sorti, devait être un cœur ARMv8 maison. Pour le moment, rien ne permet de savoir si AMD va employer des cœurs ARM sous licence (c'est le cas le plus probable tout de même) ou si l'APU (qui n'a pas été annoncé officiellement) va intégrer des cœurs maison.
Dans tous les cas, cette puce Sound Wave semble être très nettement en deçà des composants d'Apple, Nvidia ou Qualcomm sur le plan des performances, mais AMD pourrait cibler le marché des PC portables d'entrée de gamme ou tout simplement le monde l'embarqué avec sa puce. Pour de nombreux usages (téléviseurs, boîtiers multimédias, machines à sous1), une puce compacte, peu onéreuse et dotée d'une partie graphique AMD pourrait trouver son public.
De façon un peu étonnante, de nombreuses machines à sous modernes intègrent des composants AMD, dans des variantes spécifiques pour répondre aux contraintes de ce marché. ↩︎
Cela n’a pas tardé : Orange, Bouygues Telecom et Free ont proposé d’acheter et de se partager SFR pour 17 milliards d’euros, Altice a annoncé avoir « immédiatement rejeté » l’offre dans un message envoyé à ses employés et consulté par l’AFP (via). L’acquisition ne se fera pas, du moins pas dans les termes actuels du contrat. En effet, dès hier on pressentait que l’entreprise allait rejeter la première offre afin de faire monter les enchères, alors ce refus est peut-être simplement la première phrase des négociations.
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« Nous vous confirmons avoir reçu hier soir une offre indicative pour une partie des actifs d’Altice France. Cette offre a été immédiatement rejetée », a écrit dans ce message Arthur Dreyfuss, l’actuel PDG d’Altice, à destination de ses salariés. Il ne ferme pas la porte à une nouvelle offre ou à l’idée même de vendre, c’est un projet qui mûrit depuis quelques mois pour son entreprise, mais l’offre actuelle ne convient pas. On verra dans les prochains jours si les trois opérateurs répondront avec quelques milliards de plus.
Le blocage pourrait aussi être politique. En tout cas, le tout nouveau ministère de l’Économie et des Finances a indiqué aujourd’hui qu’il allait être « extrêmement vigilant ». La principale crainte d’un retour à trois opérateurs est un retour en même temps aux hausses de prix. Roland Lescure insiste aussi sur un éventuel « impact sur la qualité de service », si l’acquisition était menée à bien.
Mise à jour à 18 h 20 — Nouveau communiqué commun d’Orange, Bouygues et Free, qui prennent note du rejet d’Altice, mais qui ne s’avouent pas vaincus. « Les trois opérateurs restent convaincus de la pertinence de leur proposition et de l'intérêt du projet industriel […] Aussi Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange maintiennent leur offre et souhaitent créer un dialogue constructif avec le Groupe Altice et ses actionnaires pour envisager ensemble la manière dont ce projet pourrait prospérer », déclare le trio. La saga ne fait que commencer.
C’est la grande nouvelle dans le monde des télécoms français : Orange, Bouygues Telecom et Free ont présenté hier une offre à 17 milliards d’euros pour se partager SFR. Si cette offre était acceptée par Altice, maison-mère du fournisseur d’accès à internet et opérateur mobile au carré rouge, et surtout validée par les autorités compétentes, cela reviendrait à un retour à trois opérateurs majeurs en France. Une situation que l’on n’a pas connu depuis l’arrivée de Free Mobile en 2012 et ce retour laisse craindre une hausse des prix, après des années de baisses permises par la concurrence entre quatre acteurs.
Le Monderevient sur le sujet en rappelant que les prix moyens ont chuté de 90 % sur mobile et 30 % sur les lignes fixes entre 2012 et aujourd’hui. La baisse a clairement été lancée par l’arrivée d’un quatrième opérateur et elle s’est maintenue jusqu’à récemment et notamment grâce à RED, la filiale low-cost de SFR qui a l’habitude de régulièrement casser les prix. Rien qu’entre janvier 2024 et octobre 2025, Ariase indique que le prix moyen d’un forfait avec 20 Go de data est ainsi passé de 17,3 € à 12,76 €, ce qui prouve bien que la répartition actuelle du marché tend à faire baisser les prix.
On l’a encore vu ces derniers jours d’ailleurs, avec cette fois Sosh qui a lancé l’offensive sur les forfaits destinés aux grands voyageurs. Grâce à son offre à 15,99 € par mois pour 40 Go depuis 130 pays, l’opérateur sans engagement d’Orange a bousculé l’équilibre et forcé Bouygues Telecom à réagir dans la foulée. Jusqu’ici, Free Mobile était le champion de l’itinérance incluse et on imagine que l’opérateur de Xavier Niel réagira à son tour. SFR suivra probablement, voire en ajoutera une couche en allant encore plus loin, ce qui devrait être positif pour les clients à l’arrivée.
Ces mouvements ne sont pas réservés à l’univers mobile. Les connexions à internet fixes françaises sont parmi les plus rapides et les moins chères au monde, grâce tout d’abord à une large couverture en fibre optique (plus de 90 % des foyers couverts) et à cette concurrence entre les quatre FAI. On peut évoquer l’offre Pure fibre lancée il y a près d’un an par B&You, la branche moins chère de Bouygues Telecom. En se concentrant sur la fibre seule et en cassant les prix au passage, l’entreprise a forcé ses concurrents à réagir en améliorant leurs offres ou en baissant leurs propres tarifs.
Perdra-t-on ces mouvements bénéfiques aux consommateurs avec un retour à trois acteurs ? Les autorités de la concurrence vont se pencher sur le dossier pour s’assurer que ça ne sera pas le cas et Le Monde cite aussi Marc Ferracci, ancien Ministre de l’Industrie qui indiquait cet été rester très attentif à la « protection des consommateurs » dans ce domaine. On imagine qu’une vente ne se ferait qu’en l’échange de garanties de la part des trois acquéreurs, qui ont d’ailleurs pris les devants. Dans la communication associée à leur offre, Orange, Bouygues Telecom et Free ont ainsi expliqué que leur objectif était de « préserver un écosystème concurrentiel au bénéfice des consommateurs ».
L’Arcep, le gendarme français des télécoms, se voulait aussi optimiste en relevant au printemps dernier que les acteurs français ont des marges confortables (26 à 40 % en 2024) et un vrai savoir-faire qu’ils déploient ailleurs en Europe. Une manière de dire qu’ils ne sont pas en difficulté et n’auront pas besoin d’augmenter leurs prix pour survivre, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne le feront pas pour autant. D’ailleurs, nos confrères rappellent en conclusion que les trois opérateurs mobiles de l’époque (Orange, Bouygues et SFR) avaient été reconnus coupables d’entente pour maintenir leurs prix élevés au début des années 2000.
À l’époque, les trois entreprises avaient payé une amende record de 534 millions d’euros et ce procès avait été l’un des moteurs pour favoriser l’entrée sur le marché de Free Mobile. Autant dire que si l’opération est menée à bout, les trois opérateurs restants seront probablement scrutés par les autorités compétentes.
TF1 cherche de nouveaux moyens de monétiser les matchs qu’il diffuse et travaille sur un nouveau système de micro-paiement. Dans une interview accordée à l’Équipe, le PDG de TF1 Rodolphe Belmer a annoncé vouloir lancer ce modèle d’ici la fin de l’année. Il permettra de regarder des rencontres sans pubs sur la plateforme TF1+ contre un paiement unique.
L'app TF1+ sur iPad. Image iGeneration
En pratique, il sera possible de payer 1 € pour couper les publicités à la mi-temps et après le match. Celles-ci seront remplacées par « des contenus du type analyses, inside, interviews ». La fonctionnalité devrait être prête d’ici Noël et sera gratuite pour les abonnés premium. TF1+ est gratuit avec un abonnement Premium supprimant la pub actuellement facturé 6 € par mois ou 60 € par an.
Le PDG est également revenu sur l’accord signé cet été avec Netflix. Pour rappel, la plateforme américaine ajoutera les chaînes du groupe TF1 ainsi que les contenus à la demande de TF1+ à son catalogue à partir de l’été 2026. La question des droits sportifs pourrait, à terme, donner lieu à des investissements communs : il imagine qu’une partie des rencontres pourrait être retransmise sur la plateforme de son partenaire, tandis que les événements majeurs resteraient diffusés en clair sur les antennes du groupe. « Cela arrivera un jour ou l’autre », anticipe-t-il.
L’idée est évoquée alors que l’UEFA a lancé un appel d’offres pour 2027-2030, la Ligue des champions étant réservée pour la première fois à un acteur mondial comme Netflix ou Amazon. Pour Rodolphe Belmer, il y a une convergence d’intérêts entre les plateformes de streaming et les ayants droit. Les premières cherchent à diversifier leur catalogue au delà des habituelles fictions, tandis que les seconds peinent à croître avec des clients historiques exigeants.
En revanche, un investissement direct dans des droits comme ceux de la Ligue des champions n’est pas sur la table en raison des montants. Canal+ a emporté les prix du dernier appel d’offres pour 480 millions d’euros. « Pour nous, il y a un zéro de trop », déclare-t-il.
Pas besoin d’être un grand sportif pour profiter du capteur de fréquence cardiaque des AirPods Pro 3. L’application gratuite Rythme exploite ce nouveau composant d’une manière originale : elle vous fait écouter les battements de votre cœur.
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Après avoir accordé l’accès au capteur, l’app diffuse des sons de pulsations cardiaques calées sur votre fréquence actuelle. Si vous vous mettez à faire des squats pendant l’écoute, le tempo s’accélère presque aussitôt. Mais l’idée n’est pas vraiment de transformer l’expérience en séance de sport, Rythme sert surtout à se détendre en se concentrant sur le rythme de son cœur.
Les battements sont accompagnés d’une animation visuelle synchronisée et de légers retours haptiques sur l’iPhone. Si vous n’avez pas d’AirPods Pro 3, ce n’est pas grave, l’application fonctionne aussi avec les Powerbeats Pro 2, les Apple Watch et les capteurs Bluetooth. Et si vous n’avez rien de tout ça, vous pouvez simuler un battement de cœur à la cadence de votre choix.
Just released my new app Rhythm where you can listen to your own heartbeat using AirPods Pro 3 (or Apple Watch).
Cerise sur le gâteau, les séances de relaxation sont enregistrées comme moments de « Pleine conscience » dans l’application Santé. En bref, ludique et relaxante, Rhythme est une application sympathique pour découvrir autrement le nouveau capteur des AirPods Pro 3.
Apple, dans un communiqué, a annoncé que F1 (le film) allait être diffusé sur le service Apple TV — qui a perdu son + — le 12 décembre 2025. Une date un peu plus tardive que prévue (les premiers retours, début juillet, tablaient vers une mise en ligne en octobre). Mais en France, comme toujours, il faudra attendre. Et pas qu'un peu : la date de sortie officielle est le 25 novembre 2026.
« Il faut vraiment attendre si longtemps ? ». Image Apple.
Pour rappel, les États-Unis et de nombreux autres pays n'ont pas de règles totalement gravées dans le marbre. Dans le pays de Tim Cook, l'achat et la location sont disponibles environ 45 jours après la sortie en salle, mais ce délai peut varier si le film n'a pas trouvé son public… ou au contraire si c'est un succès, comme F1, le film. La sortie sur les plateformes de streaming sur abonnement, elle, arrive en général à peu près quatre mois plus tard (128 jours en moyenne aux États-Unis).
Le Blu-ray allemand est en vente.
Dans nos contrées, le film n'est pas encore disponible à la vente ou à la location : le délai est de 4 mois. Il est en précommande sur de nombreux services, mais sa date de sortie officielle est donc le 25 octobre 2025 (quatre mois après la sortie en salle, le 25 juin 2025). Il est déjà possible de se le procurer en Blu-ray (par exemple) mais en import, dans une version allemande qui ne propose pas la version française. La sortie sur Apple TV (le service), elle n'est a priori pas prévue avant le 25 novembre 2026. Le délai dépend ici des accords avec les services de streaming, et Apple doit attendre dix-sept mois, alors que Disney, par exemple, a obtenu une fenêtre de seulement neuf mois pour Disney+, pour les films de son catalogue. Ce délai dépend de la chronologie des médias et des accords entre les services et le ministère de la Culture : certains services, qui financent notamment la production française, peuvent obtenir un délai plus court que d'autres.
Mise à jour le 15 octobre — Après son lancement limité à l’anglais, Acrobat Studio est maintenant disponible en français. L’abonnement coûte 30,24 €/mois avec engagement d’un an, soit un total de 363 €. Il s’agit d’un tarif de lancement valable jusqu’au 31 octobre. Passée cette date, l’abonnement mensuel augmentera à 42,34 €. Autrement, Adobe propose un abonnement annuel avec paiement en une fois à 359 €. Vous pouvez essayer gratuitement cette nouvelle plateforme de PDF pendant 7 jours.
Article original publié le 20 août — Après avoir insufflé de l’IA générative dans ses logiciels de création graphique, Adobe fait la même chose avec les PDF. L’éditeur lance Acrobat Studio, un nouvel abonnement (forcément…) qui rassemble plusieurs outils pour tirer au maximum parti des nombreux documents qui encombrent les SSD.
PDF Spaces. Image Adobe.
La formule comprend l’éditeur avancé de PDF Acrobat Pro, l’application de création tout-en-un Adobe Express et surtout PDF Spaces. Ce nouvel environnement de travail exploite des technologies d’intelligence artificielle pour transformer des collections de fichiers et de sites web en espaces de connaissance interactifs.
Concrètement, après avoir fourni plusieurs (dizaines de) PDF, on peut avoir des résumés, poser des questions sur le contenu ou bien encore créer de nouveaux documents en quelques clics. C’est du Retrieval Augmented Generation (RAG), une méthode pour connecter un modèle de langage à une base documentaire externe, clé en main. On peut définir un rôle spécifique à l’Assistant IA, comme « enseignant » ou « analyste », pour personnaliser ses coups de pouce.
Acrobat Studio est pour l’heure uniquement disponible en anglais. Le tarif de lancement, valable jusqu’au 31 octobre, s’élève à 24,99 $/mois pour les particuliers et 29,99 $/mois pour les équipes. Un essai gratuit de 14 jours est proposé.
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