Si les nouveaux iPad Pro vous ont fait rêver, mais que le prix vous a vite rappelé que la fin du mois, c'est encore loin… Il existe une alternative bien plus raisonnable. L’iPad Air M3 profite en ce moment de très belles remises sur Rakuten : la version 128 Go est proposée à 469,99 €, tandis que le modèle 256 Go tombe à 578 €. Dans les deux cas, pensez à saisir le code RAKUTEN10. À titre de comparaison, l'iPad Air 128 Go et proposé 669 € en Apple Store !
Nous vous recommandons comme toujours le revendeur OnePro, auprès duquel nous avons de très bons retours. Il s’agit ici de modèles d’import, mais aucun souci à avoir : les iPad Wi-Fi sont universels. Ils bénéficient même d’une garantie de deux ans, selon le vendeur. Si vous souhaitez une sécurité supplémentaire, un AppleCare reste une bonne idée compte tenu de l’économie réalisée.
Une très bonne tablette, encore plus intéressante à ce prix
Dans notre test de l’iPad Air M3, nous lui avions attribué la note de 4/5. Le verdict était clair : une excellente tablette, très proche du modèle M2, qui surclasse nettement l’iPad d’entrée de gamme en matière de puissance et de confort d’usage. Grâce à la puce M3, la tablette offre des performances qui resteront largement suffisantes pendant de longues années.
Certes, on aurait aimé qu’Apple en profite pour introduire un écran ProMotion ou un rétroéclairage mini-LED, des évolutions qui se font toujours attendre. Mais à moins de 550 €, ces petits manques deviennent presque anecdotiques : l’iPad Air M3 s’impose à ce prix comme l’un des meilleurs rapports qualité-prix du moment dans la gamme Apple. Il faudrait être fou pour dépenser plus…
L’iPhone Air ne séduit pas les consommateurs et ce nouveau modèle ultra-fin pourrait suivre la même voie que les iPhone mini et Plus. En tout cas, la demande serait si faible qu’Apple aurait demandé à ses fournisseurs de réduire drastiquement la production, rapporte Nikkei Asia sur la base de sources dans les chaînes de production asiatiques. Le site évoque ainsi une production réduite à 10 % de son niveau en septembre dernier, sachant que c’était déjà le modèle qui était le moins produit.
Image Apple/iGeneration.
Au départ, Apple espérait allouer entre 10 et 15 % de sa production annuelle d’iPhone à l’Air, d’après les sources du site. Ces plans auraient été contrariés par la réalité et face à des ventes décevante, les sous-traitants auraient reçu des commandes bien inférieures pour le mois de novembre et les suivants. À l’inverse, la production de composants destinés aux iPhone 17 et surtout aux iPhone 17 Pro devrait augmenter avec 5 millions de commandes supplémentaires, puisque la demande est supérieure aux attentes sur ces produits. Ces tendances ne sont pas nouvelles, d’autres informations en direct des chaînes de production disaient la même chose il y a quelques jours.
Apple ne donne pas le détail des ventes d’iPhone et on n’aura qu’un chiffre global lors des prochains résultats financiers. Néanmoins, tous les signes vont dans la même direction et indiquent bien que l’iPhone Air n’a pas trouvé son public. Il suffit d’en juger à la disponibilité des nouveaux modèles d’ailleurs : Apple peut me livrer son iPhone le plus fin dès demain, alors qu’il faudra au moins deux semaines pour un 17 Pro. C’est un phénomène que l’on retrouve ailleurs, comme notre suivi des stocks en témoigne bien, avec d’ailleurs déjà de significatives baisses de prix pour l’Air.
À l’arrivée, Apple ne devrait pas produire moins d’iPhone que prévu cette année, c’est la répartition de ces smartphones qui devrait changer par rapport aux plans. Si l’iPhone Air fonctionne moins bien, c’est au profit des autres iPhone 17, alors la Pomme n’est pas forcément perdante, du moins pas sur le plan financier. C’est sur la stratégie que cela coince plus. Il semble bien que l’entreprise ne trouve pas la recette miracle pour grossir la gamme avec un cinquième modèle plus original aux côtés des traditionnels iPhone. L’iPhone Air vient tout juste de sortir en Chine et le succès est apparemment davantage au rendez-vous… sans inverser la tendance si l’on en croit les prévisions d’Apple.
C’est d’autant plus vrai cette année, tant le contraste au sein de la gamme est grand. L’iPhone 17 est un excellent modèle de base, les 17 Pro sont d’impressionnants outils pour les besoins les plus exigeants et le 16e propose une entrée de gamme correcte pour ceux qui ne veulent pas payer trop. En comparaison, l’iPhone Air n’est pas un achat rationnel, il n’a rien pour lui sur le papier et il faut le tenir dans ses mains pour comprendre ses arguments, ce qui limite forcément ses ventes, en particulier en ligne.
Est-ce que l’iPhone Air aura un successeur ? Apple planifiant ses gammes très longtemps à l’avance, on peut parier sur un deuxième modèle l’an prochain, mais comme pour feu les iPhone mini et Plus, ce sera peut-être le dernier. D’autant que l’on évoque un modèle pliant, qui pourrait remplacer ce modèle, même si les dernières rumeurs semblent évoquer un lancement décalé à 2027.
Si vous utilisez très fréquemment AirDrop pour transférer des fichiers depuis votre Mac, Menu Drop pourrait vous intéresser. Ce petit utilitaire gratuit fait juste une chose : il rend AirDrop plus accessible grâce à une icône dans la barre des menus de macOS.
Menu Drop en action. Vidéo MacGeneration
En faisant glisser un fichier sur cette icône, la fenêtre d’AirDrop s’ouvre instantanément et il n’y a plus qu’à choisir la personne ou l’appareil sur lequel envoyer le fichier. C’est plus rapide que de passer par le menu contextuel ou le menu Fichier, qui demandent quelques clics supplémentaires.
Menu Drop fonctionne évidemment avec tous les types de fichiers : PDF, images, MP3, etc. Petite astuce au passage : vous pouvez faire glisser l’URL présente dans la barre d’adresse de Safari pour partager rapidement un lien. La seule option présente sert à lancer automatiquement l’application au démarrage.
Comme pour ses nombreux autres utilitaires gratuits, le prolifique Sindre Sorhus est allé au plus simple au niveau de la compatibilité et Menu Drop demande donc macOS 26.
Whisker, pionnier des litières robotisées depuis la commercialisation de la Litter-Robot originale il y a 25 ans de cela, annonce la sortie d’une nouvelle gamme de produits. Au sommet, la Litter-Robot 5 Pro adopte des caméras notamment pour identifier les chats qui passent faire leurs besoins, une fonctionnalité que l’on a déjà croisée chez des concurrents et en particulier sur le modèle que j’ai testé.
La gamme au complet, avec de gauche à droite : Litter-Robot 4, Litter-Robot 5 Pro et Litter-Robot Evo. Image Whisker/iGeneration.
Il y en a deux ici, une à l’extérieur dédiée à l’identification des animaux, l’autre à l’intérieur qui surveille les déchets produits par les bêtes à poils. On est en 2025, alors évidemment que l’IA est sollicitée pour ces tâches, en particulier du côté de la reconnaissance faciale. Si cela ne suffisait pas, parce que vos chats se ressemblent trop, alors le fabricant propose aussi un collier spécifique à chaque animal pour aider à son identification au moment d’entrer dans l’appareil. Un code QR permettra aussi à un humain de le scanner, s’il trouve votre chat dans la rue.
Ce modèle très haut de gamme est vendu aux États-Unis à 899 $, un record. Si c’est trop cher, Whisker a aussi prévu un Litter-Robot 5 tout court, qui reprend les mêmes fonctionnalités de base sans les caméras ni le lecteur de collier, pour 100 $ de moins. La distinction des animaux se fait alors comme avant, par le poids de l’animal. La balance intégrée ajoute une fonctionnalité bien vue, si elle fonctionne bien. Partant du principe que le poids des déchets n’est pas le même selon le type de commission, la cinquième génération de litière activera le nettoyage plus vite si le modèle identifie des excréments, pour mieux gérer les odeurs, et laissera au contraire du temps aux liquides pour bien s’agglomérer.
L’angle santé étant important pour ces produits, cette surveillance de la production féline pourra aussi être utile pour identifier d’éventuels problèmes, comme une cystite en cas de passages trop réguliers pour de petites quantités d’urine. Whisker en profite d’ailleurs pour introduire un abonnement payant, nommé Whisker+ et facturé 8 $ par mois ou 80 $ par an, qui ajoute des fonctionnalités dans ce domaine et promet un meilleur suivi. L’abonnement est aussi obligatoire pour accéder aux vidéos de la version Pro, c’est la même chose chez Petkit et pour de raisons évidentes : tout est géré sur des serveurs mis en place par le fabricant, ce qui a un coût.
Reste à savoir si une caméra est utile dans une litière robotisée. Après quelques mois avec la mienne, j’apprécie énormément le produit comme j’avais l’occasion de le détailler dans mon article, mais je reste un peu sceptique sur les caméras, en tout cas avec deux chats aux poids très différents. La balance suffit à les identifier et Petkit n’utilise pas la caméra interne pour analyser les déchets, ce qui lui enlève de l’intérêt.
Bizarrement, Whisker ne le fait pas non plus, puisqu’il semble que la distinction entre urines et excréments se fait uniquement sur le poids. La Litter-Robot 5 semble ainsi une meilleure option, à un prix déjà assez élevé. C’est justement pour répondre à cette critique que le fabricant conserve la quatrième génération à sa gamme. Le comparatif rappelle qu’elle n’a pas l’écran LCD ajouté sur les nouveaux modèles, sa poubelle est un petit peu plus petite et elle ne peut gérer que quatre chats, contre cinq sur la cinquième génération. En contrepartie, elle débute à 699 $, c’est cent dollars de moins.
En entrée de gamme, Whisker ajoute aussi un autre modèle : la Litter-Robot Evo est vendue 599 $ et elle perd quelques fonctionnalités, dont la balance intégrée. Ce n’est pas forcément gênant si vous n’avez qu’un seul animal, même si le suivi santé apporté par cette fonctionnalité est intéressant.
Image Whisker.
Ces nouveaux produits sont d’abord réservés au marché américain, mais leur arrivée dans le reste du monde est prévue début 2026. D’ici là, on peut acheter la Litter-Robot 4 en Europe, même si à 899 €, c’est une litière robotisée chère et qui devrait bientôt baisser avec l’arrivée des nouvelles générations.
Le Vision Pro a un nouveau concurrent de taille. Le « projet Moohan » dévoilé en début d’année par Samsung et Google se concrétise aujourd’hui sous le nom Galaxy XR. Les deux partenaires semblent avoir tiré les leçons du Vision Pro lancé début 2024 par Apple.
Image Samsung
Le prix, tout d’abord, n’est pas du tout le même, puisque le Galaxy XR coûte 1 799 $. Ça n’est pas aussi accessible qu’un Meta Quest 3S à moins de 400 €, mais c’est deux fois moins cher qu’un Vision Pro M5 à 3 499 $ (3 699 €). Pour parvenir à ce tarif, Samsung n’a pas inclus d’écran externe qui montrerait les yeux de l’utilisateur — un choix judicieux tant celui d’Apple est inutile — et les deux écrans micro-OLED 4K (3 552 x 3 840 px) sont limités à 90 Hz, quand le casque de Cupertino peut aller au-delà.
C’est un système sur puce Snapdragon XR2+ Gen 2 qui propulse l’appareil avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. Les capteurs se répartissent de la façon suivante : deux caméras haute résolution ; six caméras de suivi orientées vers le monde ; quatre caméras de suivi des yeux ; cinq unités de mesure inertielle ; un capteur de profondeur ; et un capteur de scintillement. On note aussi la présence de Wi-Fi 7 (le Vision Pro se contente du Wi-Fi 6), de deux haut-parleurs et d’une reconnaissance de l’iris.
Au niveau du confort, le casque de Samsung semble aussi marquer des points. Si le Galaxy XR ressemble beaucoup au Vision Pro avec ses allures de grosses lunettes de ski bardées de caméras, il est plus léger : 545 g contre 600 à 650 g. L’écart peut paraitre minime, mais cela fait apparemment une grosse différence sur la tête. Comme pour le Vision Pro, la batterie est déportée sous la forme d’un bloc externe relié par câble, pour une autonomie équivalente d’environ 2 h 30.
Galaxy XR. Image Samsung.
D’après les médias qui ont pu l’essayer en avant-première, le Galaxy XR est beaucoup plus confortable à porter. « Les matériaux ne sont pas aussi haut de gamme que ceux du Vision Pro. Cependant, le plastique est plus facile à nettoyer que le tissu, et lorsque je l'enfile, il est nettement plus léger et son poids est mieux réparti », écrit par exemple The Verge. Le plastique évoqué ici concerne la sangle : il n’y a pas bandeau amovible comme sur le casque d’Apple, c’est une sangle intégrée en plastique avec une pièce arrière rembourrée et une molette pour régler le serrage.
L’expérience utilisateur est apparemment très similaire à celle du Vision Pro, si ce n’est que le système d’exploitation n’est pas visionOS mais le tout nouveau Android XR. « Il y a un mode passthrough haute résolution, même si je ne le qualifierais pas de parfaitement net. Le casque suit le regard de l’utilisateur, et il suffit de pincer les doigts pour sélectionner un élément », explique The Verge.
Android XR. Image Google.
Mais là ou visionOS fait la part belle aux applications Apple, Android XR tire logiquement parti des multiples services de Google. Ce dernier, qui s’est bien gardé de développer des applications natives pour le Vision Pro, dégaine des versions spéciales de YouTube, Google Maps, Google Photos, Meet et Google TV pour la réalité mixte.
Gemini est aussi de la partie et promet une intégration plus poussée que Siri, puisque l’on pourra demander directement à l’assistant des renseignements sur ce que l’on voit. Pour profiter à fond de Gemini, les premiers clients auront droit à un abonnement gratuit d’un an au forfait Google AI Pro. À tout cela s’ajoute un soutien de poids : Netflix. Le service de vidéo qui boude le Vision Pro propose une application native pour le Galaxy XR. En outre, il est possible de relier le casque à un PC pour profiter de jeux de manière immersive.
Le Galaxy XR va-t-il se vendre plus que le Vision Pro ? Il a des arguments à faire valoir, mais même si le prix est divisé par deux, ça n’en fait toujours pas un appareil à la portée de toutes les bourses et son intérêt même peut être brumeux. En tout cas, il peut pousser Apple à revoir sa proposition, avec pourquoi pas un hypothétique Vision Air plus accessible. Le Galaxy XR est dès à présent en vente aux États-Unis et en Corée du Sud. Samsung et Google n’ont rien annoncé concernant une éventuelle disponibilité en France.
NRJ Mobile ne compte pas laisser SFR seul sur le segment des forfaits 5G illimité sans accès à internet fixe associé. L’opérateur virtuel qui opère sur le réseau de Bouygues Telecom fait même bien mieux, avec une offre illimitée à 17,49 € par mois sans engagement. C’est limite trop beau pour être vrai ? C’est peut-être parce que ça l’est, ou du moins, il y a un gros astérisque sur l’illimité. Après 500 Go de data consommée dans le mois, le débit sera automatiquement réduit, mais on peut apparemment contacter le service client pour rétablir l’accès complet.
Capture site NRJ Mobile, image iGeneration.
Cette opération est gratuite et peut être effectuée « de manière illimitée », note le site du MVNO. J’ai voulu vérifier s’il y avait des astérisques à l’astérisque en consultant les fiches tarifaires, je suis tombé sur une page blanche. On va dire que tout se met en place doucement, néanmoins ce n’est pas très encourageant et je me méfierais si vous avez besoin de plus de 500 Go par mois de 5G. Ce qui reste une quantité déjà élevée, alors peut-être que vous pourrez vous contenter de ce volume de données mensuel.
Si c’est le cas, sachez que NRJ Mobile a aussi prévu 42 Go de data depuis l’Europe et les DOM, tandis que les appels et SMS sont illimités depuis et vers la France, c’est classique désormais. Pour le prix, cela peut rester un compromis intéressant, même si les débits seront sans doute limités par rapport à un forfait pris directement chez Bouygues Telecom.
Côté 5G illimité, SFR vient de lancer une nouvelle offre qui est plus chère à 40 € par mois, avec un engagement de deux ans et la nécessité d’acheter un téléphone avec. Au bout du compte, c’est une offre bien différente et nettement plus premium que celle de NRJ Mobile.
À noter pour finir que NRJ Mobile ne demande qu’un euro pour sa carte SIM, c’est nettement moins cher que ses concurrents. En revanche, on reste sur le traditionnel bout de plastique, l’eSIM n’est toujours pas proposée par cet opérateur virtuel. N’espérez pas bénéficier de cette offre si vous avez un iPhone Air, en somme.
Le clavier virtuel d’iOS 26 souffre d’un bug pénible pour une partie des utilisateurs. Comme cette vidéo transmise par un lecteur le montre bien, il peut insérer un caractère différent de celui qui est visible à l’écran, ce qui mène à des erreurs de frappe inévitables. On le voit bien pendant le ralenti, le clavier virtuel affiche en gros la touche qui correspond bien à la lettre que l’utilisateur veut insérer et qui devrait ainsi se retrouver dans le texte, sauf que c’est une lettre différente qui est ajoutée par le système.
Il a pu reproduire le bug à plusieurs reprises et avec une lettre insérée différente à chaque fois. Sa vidéo explore aussi quelques pistes, à commencer par l’autocorrecteur qui pourrait perdre la tête, sauf que le problème survient aussi en le désactivant entièrement. Peut-être que c’est lié au système invisible dans iOS qui modifie la zone tactile autour des touches en fonction de la probabilité de saisir un caractère au lieu d’un autre, une idée brillante qu’Apple a mise en place dès le premier iPhone. Néanmoins, on devrait alors voir une lettre différente en gros lors de la saisie, ce qui n’est pas le cas.
Je n’ai pas réussi à reproduire le bug de mon côté, même s’il m’est déjà arrivé de me « battre » avec le clavier virtuel, qui considère parfois avec un poil trop de certitude qu’on veut ajouter une lettre différente de celle que l’on saisit. Cela dit, ce n’est pas exactement le même problème que celui décrit ici et je ne crois pas l’avoir jamais croisé depuis juin dernier. En même temps, l’auteur de la vidéo signale qu’il pense l’avoir eu sous iOS 18, ce qui réduit encore l’espoir de trouver une explication. D’autant que ce n’est pas lié à un seul appareil qui aurait un réglage de travers, il le reproduit sur différents iPhone sous iOS 26.0.1, l’actuelle version stable.
Avez-vous rencontré le bug depuis votre passage à iOS 26 ou même avant ? N’hésitez pas à témoigner dans les commentaires et à indiquer si vous avez trouvé une solution. La plus radicale serait de changer de clavier virtuel bien entendu, c’est une possibilité offerte par le système depuis iOS 8. Le problème, c’est que l’on touche à une brique sensible du système. Un clavier virtuel a accès à tout ce que vous saisissez et un tel dispositif peut être un cauchemar en matière de sécurité. Apple a mis en place plusieurs dispositifs pour limiter leur accès, ce qui n’empêche qu’il faut avoir confiance et ce n’est pas évident de savoir ce que le développeur fera des données.
Outre les poids-lourds comme Google qui propose son clavier avec Gboard ou encore Microsoft qui propose toujours SwiftKey avec un lourd accent sur l’IA, Flesky est une app qui existait déjà il y a onze ans sous iOS 8 et qui semble porter l’accent sur la vie privée. Ce ne sont pas réellement des conseils, c’est un domaine que je ne suis pas vraiment depuis des années tant je préfère le clavier virtuel natif d’iOS. Si vous avez des recommandations, n’hésitez pas à les faire dans les commentaires.
Alors que les montres sportives donnent l’impression de stagner, seront-elles bientôt ringardisées par des lunettes connectées ? L’idée n’est pas neuve, mais personne n’a encore trouvé la bonne formule. Pourtant, sur le terrain, les lunettes font déjà partie du quotidien des coureurs et cyclistes. Alors, pourquoi ne pas y intégrer un peu d’électronique ? Les Oakley Meta Vanguard se présentent pour l'heure, faute d'écran, davantage comme un assistant des montres.
Annoncées à la mi-septembre, elles ambitionnent justement de réconcilier high-tech et performance sportive. Fruit d’un partenariat entre Meta et Oakley, ces lunettes veulent séduire les sportifs les plus exigeants ou les plus geeks.
Elles s’intègrent naturellement à des plateformes comme Garmin Connect ou Strava, tandis que Meta ajoute sa couche d’intelligence artificielle pour exploiter au mieux les données de l’utilisateur et enrichir, à terme, l’expérience de suivi ou d’assistance vocale.
Des lunettes prêtes pour l’effort
Conçues pour affronter les éléments, les Oakley Meta Vanguard affichent une certification IP67 : elles résistent à la pluie, à la transpiration et à la poussière. Et puisqu’il s’agit d’un produit signé Meta, impossible d’échapper à la caméra intégrée : un capteur 12 Mpx capable de filmer en 3K grand angle. Côté audio, Oakley a opté pour des haut-parleurs à conduction ouverte et cinq microphones, censés garantir un son clair même en plein effort — pratique pour enregistrer une sortie ou passer un appel sans casque ni oreillette.
Image Oakley
Un peu à la manière de Workout Buddy, la commande vocale Hey Meta peut fournir des informations en temps réel sur votre séance. On imagine cependant assez mal un coureur, le souffle court après un intervalle, demander : « Hey Meta, ma fréquence cardiaque ? »
L’IA s’invite dans la course
Plus astucieux, l’IA peut allumer un voyant LED pour signaler si vous restez dans votre zone d’effort cible. Et grâce à la compatibilité Strava, les Vanguard permettraient de superposer vos données d’entraînement directement sur vos vidéos capturées. Parfait pour faire le kéké sur les réseaux sociaux.
Côté endurance, les lunettes annoncent jusqu’à 9 heures d’autonomie et une recharge rapide capable de restaurer 50 % de batterie en vingt minutes. Les Oakley Meta Vanguard sont proposées à 549 €, en plusieurs finitions avec verres Prizm Road, Sapphire, Black ou 24K.
Si le MacBook Pro M5 et l'iPad Pro M5 sont de simples mises à jour, le Vision Pro est un petit peu plus qu'un simple speed bump. Déjà, le passage du M2 au M5 n'est pas un simple saut de puces, mais un véritable bond en avant. À défaut de s’attaquer à ses deux plus gros défauts — le prix et le poids —, Apple mise sur un nouveau bandeau censé améliorer le confort. Pari réussi ?
Image : Apple
Un bandeau plus lourd, mais plus confortable
C’est le vrai changement du Vision Pro M5 : un nouveau bandeau tissé à double sangle, baptisé Dual Knit Band, qui remplace les deux systèmes d’origine (le Solo Knit Band, élégant, mais peu pratique, et le Dual Loop Band, plus stable, mais rudimentaire).
Le Dual Knit Band combine le meilleur des deux mondes :
un tissu 3D tricoté, doux, extensible et respirant
deux arcs distincts, un bandeau arrière qui enveloppe l’occiput et une sangle supérieure qui traverse le sommet du crâne
une molette mécanique située sur le côté droit, appelée Fit Dial, qui contrôle indépendamment la tension du haut et de l’arrière.
Un simple clic vers l’extérieur active le réglage de la sangle supérieure, un clic vers l’intérieur, celui de la sangle arrière.
Image : Numi Prasarn/CNET
Techniquement, Apple a même ajouté un système de contrepoids : à l’intérieur du bandeau arrière, des inserts en tungstène compensent le déséquilibre dû au bloc optique et aux capteurs frontaux. Le tungstène, métal dense et non magnétique, permet d’ajouter du poids exactement là où il faut, sans élargir la structure.
Résultat : le nouvel ensemble pèse environ 140 g de plus que le précédent modèle. Le casque appuie moins sur les pommettes, tire moins sur le nez, et se cale avec une stabilité qu’aucun autre bandeau n’avait atteinte.
Image : Sixcolors
Sur ce point, les réactions sont assez unanimes. Chance Miller de 9to5Mac parle d’une « énorme upgrade » : « plus confortable, plus ajustable, plus simple à mettre et à retirer — et surtout sans le moindre velcro ». Dan Moren de Six Colors, n'a pas hésité pour sa part à sortir la balance : le Dual Knit Band pèse 195 g, « environ le poids d’un hamster adulte », plaisante-t-il, contre 49 g pour le Solo Knit et 38 g pour le Dual Loop. Un gain de masse, mais aussi un gain d’ergonomie : « On peut le porter plusieurs heures sans sentir le casque glisser. »
Nicolas Lellouche de Numerama , qui a testé le casque lors d’un vol Paris–San Francisco, note également un net progrès, mais est le moins élogieux de tous : « Après quatre heures, nous avons retiré le casque avec des marques très visibles sur le visage, qui confirment que le produit serre toujours très fort pour bien tenir ». Scott Stein de CNET fait le même constat : un bandeau « plus élégant, plus fonctionnel, mais toujours en lutte avec la masse de l’appareil ». Le casque pèse environ 725 g sans batterie externe, soit 50 % de plus qu’un Meta Quest 3.
Image : 9to5Mac
La puce M5 : une plus grande fluidité et un meilleur rendu
À l’intérieur, le Vision Pro passe à la vitesse supérieure. La puce M5 remplace la M2, et la différence n’est pas qu’une question de chiffres. Chance Miller évoque une plus grande fluidité : les fenêtres s’empilent sans saccades, les environnements immersifs se chargent sans soupir. « Là où le M2 fatiguait, le M5 suit le tempo. »
Jason Snell, plus mesuré, estime que le gain se joue ailleurs : dans la finesse du rendu. Grâce au M5, Apple a pu agrandir la zone de netteté créée par le foveated rendering — cette technique où le casque ne rend en haute définition que ce que vos yeux regardent. Résultat : 10 % de pixels supplémentaires dans la zone la plus claire de votre regard. Pas spectaculaire, mais perceptible, comme une image qui respire mieux.
Et puisque tout est lié, ce surcroît d’efficacité offre une demi-heure d’autonomie en plus. Trois heures, désormais, pour goûter aux joies de l'informatique spatiale. Un gain d'autonomie confirmée par les testeurs, qui notent également des ventilateurs plus discrets.
Mac Virtual Display : toujours la meilleure fonction du Vision Pro à ce jour
C’est dans le mode Mac Virtual Display que le M5 révèle son vrai talent. « L’expérience la plus fluide et la plus utile du Vision Pro », résumé Miller. La hausse du taux de rafraîchissement (120 Hz contre 100 Hz pour le premier modèle) rend Mac Virtual Display nettement plus fluide qu’avant — le défilement est plus souple, et la réactivité meilleure quand on fait simplement glisser le regard sur l’écran.
Image : Numerama
Jason Snell confirme : le Vision Pro M5 s’approche de la précision attendue d’un écran Mac. Pas encore une Studio Display, mais déjà une extension crédible de son bureau.
Scott Stein, plus pragmatique, parle d’« améliorations subtiles » : l’impression d’un système plus réactif, moins capricieux, mais toujours confiné dans un champ de vision trop étroit.
Dans les meilleurs moments, le casque s’efface : les fenêtres flottent dans l’air, la pièce devient un immense espace de travail. Puis un léger inconfort revient, un rappel que la réalité a encore son mot à dire.
Un casque toujours impressionnant, mais encore loin du compte
Le Vision Pro M5 corrige plusieurs défauts du premier modèle : il est plus fluide, plus stable et un peu plus endurant. Son nouveau bandeau Dual Knit améliore nettement le confort, la puce M5 gomme les ralentissements, et le mode Mac Virtual Display est de plus en plus agréable à utiliser.
Mais ces progrès ne changent pas la nature du produit. Le Vision Pro reste trop lourd, trop encombrant, et surtout trop cher pour un usage quotidien. L’écosystème d’applications stagne, les fonctions de communication ou de création restent limitées, et l’appareil continue de donner la sensation d’un prototype de luxe plutôt que d’un outil abouti.
Image : Numi Prasarn/CNET
Oui, le Vision Pro M5 montre une évolution du concept. Mais il ne règle pas ses problèmes fondamentaux : un form factor inadapté au long cours, une autonomie trop courte, et une proposition toujours floue entre gadget de démonstration et ordinateur du futur.
Apple affine son idée d'informatique spatiale, sans encore trouver le bon équilibre entre fascination et utilité. Le M5 rend l’expérience plus agréable, pas plus essentielle.
Si les rumeurs sur un iPhone pliant sont nombreuses, ce n'est pas le seul appareil de ce type qu'Apple étudierait. Selon Bloomberg, Apple travaillerait sur une tablette pliante, avec un écran de 18 pouces.
La Huawei MateBook Fold serait un modèle pour Apple. Image Huawei.
Sous le nom de code J312, on retrouve un appareil qui n'aurait pas d'écran externe, mais uniquement un écran interne. C'est un choix différent de celui des smartphones pliants, qui combinent un écran interne dans un ratio proche du carré et un écran externe plus allongé, comme nos iPhone. L'appareil, une fois ouvert, serait de la taille d'un ordinateur portable de 13 pouces déployé. La différence principale viendrait évidemment du résultat : la tablette remplacerait le clavier et le trackpad de l'ordinateur portable par un écran tactile qui prendrait toute la surface disponible.
Selon nos confrères, l'appareil emploierait évidemment un écran OLED. La technologie, en dehors du fait d'offrir une excellente qualité d'image, permet de créer des écrans très fins, ce qui est important dans le cas des modèles pliants. Le poids de cet iPad XXL serait du même ordre que celui des MacBook Pro, avec 3,5 livres sur la balance (environ 1,6 kg). C'est nettement plus que les tablettes actuelles : même l'iPad Pro de 13 pouces est sous les 600 grammes.
Le modèle d'Apple serait un périphérique chinois qui existe déjà ; la MateBook Fold de chez Huawei. Avec son écran de 18 pouces pliant et son prix de 3 400 $ (en Chine uniquement), la tablette serait l'appareil le plus proche des prototypes d'Apple, selon les sources de Mark Gurman.
La question du prix et celle de la date de sortie sont évidemment au cœur des rumeurs. Pour le premier point, Bloomberg annonce un tarif de l'ordre de 3 000 $, ce qui devrait placer la tablette entre 3 000 et 3 500 € dans nos contrées, largement au-delà du prix des iPad Pro actuels. Pour la date de sortie, deux dates sont évoquées : 2028 si tout se passe bien, mais plus probablement début 2029 selon d'autres sources, tant les contraintes techniques sont importantes.
Les tests du nouveau MacBook Pro M5, qui doit arriver chez les premiers clients demain, viennent de tomber. Et comme pour les tests des iPad Pro M5, nos confrères sont généralement conquis, pour une bonne raison : le MacBook Pro M5 est un excellent Mac. Mais ce n'est pas une surprise et même parfois un reproche : le MacBook Pro M5 est un MacBook Pro M4 amélioré.
Le MacBook Pro. Image Les Numériques.
Numerama liste les petits changements : une puce M5 plus rapide, un SSD deux fois plus performant, un chargeur absent dans nos contrées et un prix en baisse (100 € de moins). Le principal reproche, qui est généralisé, est l'absence de Wi-Fi 7. Apple n'a pas intégré sa puce N1 et le Mac se contente du Wi-Fi 6E, ce qui fait dire ceci à nos confrères : « Un choix difficile à justifier pour une machine qui se veut à la pointe de la technologie. ».
Tom's Hardware, habitués aux tests techniques, montre que le SSD est réellement plus rapide, tant dans les tests théoriques que pratiques (environ 6 Go/s). De même, le CPU est nettement plus rapide que le M4, tout comme la partie graphique. L'antique Shadow of the Tomb Raider est jouable à pratiquement 60 images/s en 1200p et l'écran Mini LED est toujours aussi bon, avec une luminosité élevée que les écrans OLED de PC ne peuvent pas égaler. Ils remarquent tout de même, comme toujours depuis une bonne dizaine d'années, que le MacBook Pro ne peut pas être mis à jour, et que les options proposées par Apple sont onéreuses. L'autonomie est visiblement du même ordre (à quelques minutes près) que pour le modèle M4, et ils reprochent (eux aussi) l'absence de Wi-Fi 7.
Aux couleurs de la saison. Image Ars Technica.
Pour The Verge, la note est aussi positive, avec essentiellement deux reproches : c'est une mise à jour ennuyeuse et le coloris sombre (minuit) tend à récupérer un peu trop les traces de doigts. Pour le reste, les gains de performances de l'ordre de 15 à 20 % sont mis en avant, tout comme le SSD nettement plus rapide.
Image Tom's Hardware.
Chez les Numériques, le MacBook Pro a cinq étoiles, avec la mise en avant de la structure du Mac, toujours excellente, et la qualité de son écran et de ses haut-parleurs. Nos confrères notent tout de même que si les performances sont élevées, le MacBook Pro M5 semble un peu plus audible que sa variante M4, avec une hausse notable sur ce point. Comme chez d'autres, c'est l'absence de Wi-Fi 7 qui est mise en avant, un problème plus prégnant en France que dans d'autres pays car les fournisseurs d'accès mettent largement en avant la dernière version de la norme.
Des températures un rien plus élevées que le modèle précédent. Image Les Numériques.
Enfin, Ars Technica loue les performances, tant sur la partie CPU que la partie GPU, mais note que la consommation est plus élevée. Alors que les puces précédentes restaient sous les 20 W, le nouveau système sur puce peut monter à 28 W dans certains cas, une valeur qui commence à être importante. Ils notent tout de même que le MacBook Pro est dans une position un peu inconfortable, entre des MacBook Air plus légers et performants dans l'absolu, et des MacBook Pro 14 et 16 pouces qui peuvent être plus performants. L'écran Mini LED (120 Hz) est pour eux l'argument le plus important face à un MacBook Air, et le Mac est un peu plus épais et lourd que des PC de la même catégorie.
Image the Verge.
Le point qui est aussi visible en creux, et parfois mis en avant vient de l'esthétique : le MacBook Pro M5 est identique au MacBook Pro M3 et même aux MacBook Pro M1 Pro de 2021. C'est un défaut qui n'en est pas nécessairement un car les choix d'Apple restent pertinents, mais pour ceux qui aiment la nouveauté pour la nouveauté, c'est un problème.
Nous vous proposerons bien évidemment un test de ce MacBook Pro M5 dès que possible, dès que notre exemplaire sera arrivé.
OpenAI, comme prévu, a annoncé son navigateur. Nommé Atlas, il débarque en exclusivité sous macOS dès aujourd'hui, uniquement pour les Mac Apple Silicon. C'est un navigateur basé sur Chromium (comme Chrome ou Edge) qui est compatible avec les extensions Chrome. OpenAI a annoncé des versions pour Windows, iOS et Android prochainement (Linux ne semble pas encore de la partie).
Atlas remplace Google par ChatGPT.
Une fois le navigateur téléchargé sur le site dédié, vous devrez vous connecter sur votre compte OpenAI, obligatoire ici. La seconde étape, optionnelle, est l'importation de vos données (par exemple celles de Safari, si vous utilisez le navigateur d'Apple). Atlas demande aussi la permission de mémoriser des informations sur votre navigation et présente un nouvel outil, nommé Cursor. OpenAI fait un peu le forceur avec une fenêtre qui propose de définir Atlas comme navigateur par défaut en échange de 7 jours gratuits d'une version payante de ChatGPT..
Au lancement.ChatGPT est évidemment intégré.Oubliez Safari.
L'interface elle-même est assez proche de celle de Chrome et de nombreux navigateurs, mais s'ouvre évidemment sur ChatGPT. Si vous avez l'habitude de Google (ou de n'importe quel autre moteur de recherches), c'est évidemment un changement assez radical. ChatGPT est globalement efficace selon nos premiers essais rapides, et l'intégration de l'assistant dans le navigateur est importante. Il propose par exemple une barre latérale Demander à ChatGPT qui affiche directement l'assistant avec quelques suggestions, comme un résumé d'un article.
ChatGPT peut vous résumer une page.
Si vous posez des questions sur une page, l'assistant peut vous proposer de la garder en mémoire, pour éventuellement revenir dessus plus tard. Il faut noter que dans certains cas, les résumés de ChatGPT sont plus longs que la page originale, ce qui est surprenant.
Vous verrez assez vite ce problème.
Le principal défaut de ce navigateur pour le moment est que vous allez probablement atteindre assez vite les limites de l'assistant sur sa dernière version en date (GPT-5) si vous ne payez pas un abonnement.
À la veille de leur sortie, les iPad Pro M5 ont été testés par quelques médias triés sur le volet. L’occasion de voir s’il faut se précipiter en boutique dès demain ou bien attendre son tour — et notre test à venir prochainement.
iPad Pro M5. Image Wired.
Système sur puce
Sur la forme, les iPad Pro M5 n’ont pas changé. Il faut dire que la génération précédente avait apporté une finesse impressionnante et un écran OLED tout aussi frappant. Les nouveautés sont donc uniquement internes (à un détail près), à commencer par ce nouveau système sur puce.
Pour The Verge, le gain de performances se fera surtout sentir si vous venez d’un ancien modèle : « Si vous passez d’un iPad Pro M1, vous remarquerez tout de suite l’amélioration. Ce qui prenait du temps à charger ou à se sauvegarder se fait désormais presque instantanément. » En revanche, « le saut depuis le M4 ne se verra vraiment que si vous manipulez d’énormes fichiers vidéo ou des rendus 3D ». Pour la plupart des utilisateurs, « le M4 était et reste largement suffisant ».
Wired a noté des gains concrets sur certaines applications : « Dans l’app Draw Things, l’iPad Pro M5 générait des images en 7 secondes contre 13 pour le M4. » Mais le site regrette encore une limitation très terre-à-terre : « Ce qui m’agace, c’est que cette machine si puissante n’a toujours qu’un seul port USB-C. »
iPad Pro M5. Image The Verge.
Chez MacStories, le verdict est plus amer. Le site constate que le GPU du M5 est 3,5 fois plus rapide que celui du M4, mais ajoute aussitôt que ce bond est dénué de sens car des jeux comme Resident Evil 4 et Assassin’s Creed Mirage ont un framerate bloqué à 30 images par seconde.
Même constat côté intelligence artificielle : « Le “saut” en IA vanté par Apple est réel sur le papier, mais inutile en pratique », écrit MacStories, faute d’applications capables d’exploiter la nouvelle architecture. Le site déplore un écosystème « fragmenté » où chaque app doit télécharger « ses propres modèles tiers », alors que le modèle de base d’Apple « n’est pas assez bon pour la plupart des tâches ». En résumé, la puissance est là, mais iPadOS et les développeurs n’en font encore rien. À noter tout de même la compatibilité avec les écrans externes 4K 120 Hz, « parfaitement fonctionnelle ».
Connexion sans fil
Apple a remplacé les puces réseau de Qualcomm et Broadcom par ses propres composants, les puces C1X et N1, et selon The Verge, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Au contraire, le site a même constaté de meilleurs débits sur iPad Pro M5.
En testant la connexion 5G aux États-Unis, SixColors a pour sa part mesuré un débit descendant inférieur, mais un débit montant beaucoup plus rapide. Difficile de comparer scientifiquement la connexion cellulaire d’une génération à l’autre de toute façon, de multiples éléments affectent les performances.
Recharge rapide
Une nouveauté appréciée concerne la recharge. Il est en effet possible de recharger les iPad plus rapidement que par le passé. The Verge a confirmé les chiffres d’Apple : *« En 30 minutes de charge, l’iPad Pro M5 était à 50 %, contre 33 % pour le M4. » SixColors confirme que la recharge rapide fait la différence au quotidien : « Je l’ai branché alors qu’il était presque vide, et peu après, il avait déjà repris une bonne partie de sa charge. »
Wired souligne pour sa part une autonomie « solide comme toujours », le testeur ayant terminé sa journée de travail avec encore 39 % de batterie à 16 h.
Pour conclure temporairement
Au bout du compte, The Verge conseille de ne pas se précipiter : « Pour la plupart des gens, un bon prix sur un iPad Pro M4 suffira largement. »MacStories est plus sévère : « Le saut “IA” vanté par Apple est vrai sur le papier, mais inutile en pratique pour le moment. »
SixColors conclut sur une note plus enthousiaste : « Utiliser l’iPad Pro, c’est un luxe, d’une certaine façon. Mais si vous aimez votre iPad, vous en tirerez énormément de satisfaction. C’est vraiment l’expression ultime de la vision d’Apple pour la tablette. » Chaque année, les tests finissaient par des critiques (justifiées) sur iPadOS, pas à la hauteur du matériel. C’est moins le cas ce coup-ci, même si des barrières persistent, comme le met bien en avant MacStories dans son test.
Les iPad Pro M5 de 11" et 13" sont en précommande à partir de 1 119 € et 1 469 €. Ils seront disponibles dès demain, mercredi 22 octobre.
OpenAI a publié sur les réseaux sociaux une très brève vidéo qui annonce la tenue d’une conférence dès ce soir, à 19 heures en France. Si la vidéo est courte avec six secondes au compteur, son contenu est assez clair : le message est diffusé sous la forme d’onglets qui évoquent fortement ceux d’un navigateur web. On n’en sait pas plus pour le moment, même s’il ne fait guère de doute que le créateur de ChatGPT va présenter son propre navigateur ce soir.
Vidéo OpenAI.
Un navigateur web qui reprendra probablement les même fondations techniques que Chrome de Google, ce n’est pas sur ce point que l’on attend des innovations de la part d’OpenAI. On verra si l’entreprise de Sam Altman a eu de bonnes idées en matière de design, après tout Jony Ive en personne a désormais un droit de regard sur toutes les interfaces produites par son nouvel employeur. Cela a commencé au printemps dernier et même si le projet de navigateur web avait certainement déjà commencé à l’époque, on peut supposer que l’ancien designer d’Apple a pu mettre son grain de sel.
Cela dit, la vraie particularité de ce navigateur sera son intégration que l’on espère approfondie avec ChatGPT et les grands modèles de langage créés par OpenAI. C’est la dernière tendance du moment, tout le monde propose son propre navigateur web associé à une intelligence artificielle générative, à la fois pour effectuer des recherches, poser des questions sur les onglets ouverts et même parfois réaliser des actions, à partir de questions écrites en langage naturel.
HBO Max, le service de streaming de Warner Bros. Discovery qui s’est appelé Max pendant un moment avant de faire marche arrière, augmente ses prix aux États-Unis sans préavis, comme le signale Variety. Toutes les offres augmentent, avec 1 $ par mois en plus sur celle de base qui est financée en partie par des publicités et qui passe à 10,99 $ et jusqu’à 2 $ de plus pour la formule Premium, qui est désormais facturée 22,99 $. Les abonnés actuels passeront aux nouveaux tarifs dès leur prochain renouvellement et si cette hausse n’a pas encore franchi l’Atlantique, la probabilité qu’on y ait aussi droit à terme est forte.
Image iGeneration.
Pour l’heure, HBO Max est facturé en France à partir de 5,99 € par mois, pour la formule « Basic avec pub » qui offre un accès sur deux écrans à la fois en 1080p, avec des coupures publicitaires. Comptez 9,99 € par mois pour l’offre standard, sans la pub et avec la possibilité de télécharger des contenus en local. Enfin, l’abonnement Premium est facturé 13,99 € par mois et pour ce prix, vous aurez la 4K, la lecture sur quatre écrans en même temps et davantage de téléchargements locaux. Ces trois offres peuvent aussi être payées à l’année, avec alors deux mois offerts, soit respectivement 59,9 €, 99,9 € et 139 € par an.
Difficile de connaître les prix à venir, mais on peut probablement s’attendre à une hausse similaire en euro. On commencerait alors à 6,99 € par mois, la formule intermédiaire pourrait être à 10,5 € et la plus complète à 15,99 €. Si vous appréciez le service, s’abonner à l’année dès maintenant, avec les anciens tarifs, est probablement une bonne idée.
Les hausses de prix sont monnaie courante ces derniers mois du côté des services de streaming. En France, Netflix a augmenté ses prix au printemps dernier et le géant du secteur a l’habitude de le faire tous les 18 mois environ. Le service était déjà le plus cher, cela s’est confirmé avec des prix qui varient entre 8 € par mois pour la formule de base avec pub et 22 € pour la version complète.
Disney reste moins cher, même si la dernière hausse de prix date du mois dernier, avec 1 à 2 € d’augmentation selon le niveau d’abonnement choisi. Disney+ débute maintenant à 6,99 € pour l’offre avec publicités et monte à 15,99 € par mois pour celle avec la meilleure qualité.
Du côté d’Apple, la dernière hausse remonte à l’été, mais elle n’a pas encore touché la France, où l’on peut toujours payer 9,99 € par mois « seulement ». À ce prix, on a la meilleure qualité possible et toutes les options, si bien que c’est techniquement le service le moins cher, même si c’est aussi le moins fourni en termes de contenus.
Les nouveaux iPad Pro M5 ont un petit truc en moins. Apple a supprimé le nom « iPad Pro » jusque-là inscrit au dos de toutes les tablettes haut de gamme. Et ce n’est pas tout : les autres inscriptions, notamment « Designed by Apple in California. Assembled in China », ont elles aussi disparu.
Le dos immaculé d’un iPad Pro M5. Image MacOtakara.
Ce changement n’est pas vraiment une surprise, puisque la Pomme avait déjà amorcé le mouvement sur deux autres modèles. Depuis l’iPad A16 (2024), la mention « iPad » n’est plus dans le dos de l’iPad d’entrée de gamme, tandis que l’iPad Air M3 (2024) a lui aussi perdu son appellation « iPad Air ».
La mention « iPad Pro » au dos d’un iPad Pro M4. Image iGeneration.
L’anomalie, comme souvent, vient de l’iPad mini. Alors que le modèle de 6e génération (2021) portait simplement la mention « iPad », son successeur avec puce A17 Pro (2024) arbore fièrement « iPad mini ». On suppose néanmoins que cette mention disparaitra lors du prochain renouvellement.
iPad mini 6 et iPad mini 7. Image iGeneration.
Ce nettoyage dépasse les iPad. Apple a retiré la mention « iPhone » du dos de ses smartphones dès 2019 avec les iPhone 11. Quant aux MacBook Air et MacBook Pro, ils ont perdu leur nom sous l’écran il y a déjà plusieurs années.
Claude Code a connu un gros succès, par ses aptitudes à modifier le code source de projets variés. Jusque-là, cet outil d’Anthropic devait être installé sur un ordinateur et utilisé depuis un terminal pour fonctionner correctement, même si le grand modèle de langage sous-jacent tournait déjà sur des serveurs distants. Cela change avec l’arrivée de Claude Code sur le web : au lieu de modifier les projet en local, l’outil peut manipuler les fichiers accessibles par le biais d’un dépôt Git en ligne, hébergés sur GitHub comme dans cette démonstration fournie par l’entreprise.
Comme on peut le voir, Anthropic a créé une interface web qui permet de pointer vers le code source sur lequel Claude Code doit travailler, puis de demander à l’intelligence artificielle générative de le modifier. On peut dialoguer avec le modèle pendant son travail, qui peut prendre comme toujours plusieurs minutes. On peut travailler sur plusieurs idées en parallèle, c’est un avantage de la version web, même si c’était aussi possible avec le terminal. Cette nouvelle interface invite toutefois à lancer plusieurs tâches en même temps, ce qui était plus complexe jusque-là, et surtout elle met en avant les exécutions parallèle au sein d’une vue unique.
En fin de processus, Claude Code va créer une suggestion de modification du code, ce qui passe par un pull-request pour GitHub. Cette étape intermédiaire permet de vérifier les modifications apportées par le LLM et éventuellement de les corriger, ce que la démonstration oublie totalement de faire (on espère que ce n’est que pour la démo et qu’aucune entreprise ne travaillera ainsi… ). Git oblige, tous ces changements pourront aisément être annulés par la suite si nécessaire et c’est important, tant cet outil devrait être plus simple à utiliser et donc utilisé davantage. D’autant que Claude Code ne va pas se limiter au web.
En effet, Anthropic annonce l’arrivée de son outil sur iOS. L’app Claude proposée sur l’App Store intégrera un premier aperçu de la fonctionnalité et son créateur promet d’autres changements et des améliorations à venir. L’annonce insiste aussi sur les sécurités mises en place, notamment pour la communication entre Claude Code et le serveur Git utilisé, avec des garde-fous en place pour limiter l’accès du modèle aux seuls dépôts autorisés. Un système de bac à sable a été créé pour l’occasion et vous trouverez quelques détails techniques à cette adresse. Précisons que seul GitHub semble être géré pour le moment, on imagine que d’autres services similaires seront ajoutés par la suite.
Claude Code nécessite un abonnement Pro au minimum, facturé 20 $ par mois ou 200 $ par an pour un utilisateur individuel. L’usage reste malgré tout limité, y compris pour les abonnés Max qui paient 100 $ tous les mois. Comme tous ses concurrents, Anthropic a du mal à être rentable, face à des grands modèles de langage toujours plus gourmands et qui coutent ainsi toujours plus chers à faire tourner.
Après les iPhone et les Mac, les iPad se mettent enfin à la recharge rapide. Les iPad Pro M5 sont les premières tablettes à bénéficier de cette avancée qu’on attendait de pied ferme.
En effet, la recharge rapide compense d’une certaine façon une autonomie qui fait du surplace depuis longtemps. Apple annonce jusqu’à 10 heures d’utilisation en navigation web en Wi‑Fi et 9 heures en connexion cellulaire, pour l’iPad Pro M5 de 11" comme celui de 13". C’est la même autonomie promise depuis… le tout premier iPad. En comparaison, le MacBook Air M4 atteint 15 heures d’utilisation en navigation web.
iPad Pro M5. Image Apple.
Bref, à défaut d’avoir une meilleure autonomie, les iPad Pro M5 se rattrapent sur la vitesse de recharge. Le modèle de 11" récupère jusqu’à 50 % de batterie en 30 minutes environ, contre 35 minutes pour celui de 13". Encore faut-il disposer d’un chargeur à la hauteur, sachant qu’il n’y en a plus dans la boite depuis l’année dernière.
Apple recommande un adaptateur secteur d’au moins 60 W. Le plus proche dans son catalogue est le modèle de 70 W vendu 64,99 €. La Pomme mentionne également son nouvel adaptateur secteur dynamique de 40 W (qui est capable de grimper jusqu’à 60 W), mais celui-ci n’est pas encore disponible en France — il pourrait toutefois arriver prochainement.
Un petit adaptateur secteur Belkin capable de charger rapidement un iPad Pro M5. Image Belkin.
Rien n’oblige d’acheter un chargeur Apple, d’autant que les alternatives sont plus abordables et plus compactes. On trouve de nombreux modèles de 60 W ou plus, comme ce chargeur Belkin 65 W qui coûte une trentaine d’euros. Anker propose un équivalent au même tarif.
Pour recharger plusieurs appareils à la fois, le chargeur Belkin 65 W à deux ports USB-C, en promo à 39,90 € (câble inclus), constitue un choix intéressant. Il délivre toute sa puissance à un seul appareil, mais la partage s’il y en a deux, ce qui ralentira la recharge de l’iPad. Pour alimenter rapidement un iPad Pro M5 tout en chargeant un autre appareil, il faut donc un adaptateur plus costaud, comme ce chargeur Ugreen 100 W à trois ports actuellement proposé autour de 40 €.
RED, l’offre low-cost de SFR, ajuste sa gamme de forfaits mobiles avec deux nouveautés, plutôt sur l’entrée de gamme. Si vous voulez une quantité confortable de 5G sans payer trop cher, le forfait à 8,99 € par mois qui existait auparavant a été amélioré avec 20 Go de données en plus. Il proposait jusque-là un quota mensuel de 100 Go, ce sera désormais 120 Go, sans augmentation du prix. Le reste ne change pas, avec 30 Go de data depuis l’Union européenne et les DOM, avec une option facturée 5 € par mois pour passer à 40 Go et ajouter plusieurs destinations, dont la Suisse, les États-Unis ou encore le Canada.
Les deux nouveaux forfaits de SFR RED. Image iGeneration.
Pour les besoins les plus légers, RED restaure une offre qui était à son catalogue et qui avait disparu. En entrée de gamme, on peut de nouveau opter pour un forfait à 1,99 € par mois sans engagement, avec 1 Go de 4G ainsi que les appels, SMS et MMS illimités. L’enveloppe est proposée autant en France que depuis l’UE et le DOM. Ça pourrait être pratique pour un smartphone que l’on veut garder connecté à internet sans l’utiliser de manière intensive, que ce soit pour un enfant ou au contraire un parent âgé.
Free Mobile propose depuis son lancement une offre au même prix, mais elle est nettement moins avantageuse que chez RED. Pour 2 € par mois, également sans engagement, on a seulement 50 Mo de 4G chaque mois, deux heures d’appel et les SMS et MMS illimités. Son seul avantage, c’est que ce forfait est accessible gratuitement si on est aussi abonné Freebox. Sinon, autant aller chez SFR, on en aura beaucoup plus pour sa pièce de 2 €.
Les trois autres forfaits de RED n’ont pas changé : 5,99 € pour 10 Go de 4G, 13,99 € pour 250 Go de 5G ou encore 19,99 € pour 350 Go de 5G en France, dont 35 Go dans pas moins de 124 pays. Ce dernier est particulièrement intéressant pour les voyageurs, un segment où il y a une concurrence accrue ces derniers mois, sous l’impulsion de Sosh.
Quand il est sorti en 2008, le MacBook Air original a bluffé tout le monde par sa finesse et sa légèreté. Malgré les défauts évidents de cette première génération, ces aspects physiques impressionnaient et c’est ce qui a fait de cet ordinateur le succès qu’il est devenu. Pour autant, si le MacBook Air actuel est un ordinateur portable excellent et si son énorme succès commercial est indéniablement justifié, la légèreté n’est clairement plus un argument en sa faveur. La preuve avec cet ordinateur portable conçu par Fujitsu, qui ne pèse que 634 g alors qu’il intègre un écran de 14 pouces.
Image Fujistu.
634 g, c’est quasiment deux fois plus léger que le MacBook Air M4 de 13 pouces, qui affiche sur la balance 1,24 kg. Fujistu annonce même que c’est un record, même si c’est un record en réalité partagé avec un autre ordinateur conçu par ses soins et vendu depuis l’an dernier. On était passé à côté à l’époque, ce qui n’enlève rien à l’exploit. Deux fois plus léger que l’ordinateur le moins lourd actuellement au catalogue d’Apple, ce n’est pas rien. C’est encore mieux que feu le MacBook Retina de 2015, qui pesait 920 g alors que son écran de 12 pouces en faisait un ordinateur nettement plus petit.
Forcément, pour atteindre un tel poids, le constructeur japonais a fait des compromis. Pas d’aluminium ici, la coque est en partie en carbone et le reste d’un alliage de magnésium-lithium (qui est aussi utilisé dans les batteries, même s’il sert ici à alléger l’alliage tout en améliorant sa résistance). La plus grosse concession est sans doute sur l’autonomie, puisque l’ordinateur portable doit se contenter d’une petite batterie d’une capacité de 31 Wh. Elle doit offrir uniquement 7 heures d’autonomie en lecture vidéo, ce qui est probablement l’utilisation la plus légère qu’on peut imaginer. À titre de comparaison, le MacBook Air de dernière génération intègre une batterie de 53,8 Wh, ce qui lui permet de tenir 18 heures sur le même test.
Fujitsu a aussi travaillé sur le chargeur fourni avec l’ordinateur, pour réduire sa taille et son poids. C’est cohérent avec la machine. Image Fujitsu.
Pour travailler quelques heures loin d’une prise, cela devrait néanmoins suffire et on profitera alors d’un ordinateur vraiment léger. Fujitsu précise que le chargeur, toujours bien fourni avec cet ordinateur destiné au marché japonais, est aussi plus compact et léger (150 g) qu’avant, ce qui correspond bien à cet ordinateur ultra discret. La prise USB-C permettra de le recharger avec n’importe quel adaptateur USB-C Power Delivery de 65 W ou plus. Si les adaptateurs d’Apple sont souvent plus gros que la moyenne, ils ne sont de toute manière plus fournis en Europe.
Cet ordinateur de Fujitsu est équipé d’un processeur Intel Core Ultra 7 255U, un modèle assez léger même s’il reste bien plus puissant que ceux que l’on avait dans le MacBook de 2015. Ce qui est intéressant, c’est de le comparer avec les puces d’Apple et en particulier celles des iPhone, étant donné que la rumeur suggère qu’un futur ordinateur portable pommé repose sur une puce A18 Pro ou A19 Pro pour baisser le prix de base.
Par sécurité, prenons la moins puissante des deux et comparons le processeur Intel choisi par Fujitsu à l’A18 Pro sur les mesures théoriques des performances fournies par Geekbench 6. Si les scores côté Intel varient fortement selon l’ordinateur utilisé, ils restent dans tous les cas loin derrière ceux de la puce d’Apple sur un seul cœur. On est en général entre 2 000 et 2 500 points pour le CPU x86, contre environ 3 400 pour l’A18 Pro.
Le processeur conçu par Intel reprend un petit peu l’avantage sur le test multi-core grâce à ses 12 cœurs, c’est deux fois plus que chez Apple. Même alors, l’écart dépasse à peine les mille points, ce qui est bien léger quand on compare le nombre de cœurs et ce sera probablement imperceptible à l’usage.
Le MacBook de 2015 était une magnifique machine, incroyablement fine et légère, handicapée par son processeur Intel à la ramasse… Image MacGeneration.
Encore une fois, la comparaison se fait avec une puce conçue à l’origine pour un smartphone et pour l’iPhone de 2024, ce n’est même pas la dernière génération, Apple pourrait offrir encore mieux avec une A19 Pro. Elle ne le fera sans doute pas, tant la puissance est suffisante pour la majorité des usages, comme nous l’avions vu en la comparant avec la M1, la première puce maison destinée aux Mac.
Si Apple compte un jour alléger de nouveau ses ordinateurs portables comme elle l’a fait il y a dix ans avec le MacBook, c’est probablement grâce à l’impressionnante efficience de ses puces pour iPhone. Le processeur Intel utilisé par Fujitsu a un TDP de 15 W et même si on n’a pas la valeur officielle pour celle d’Apple, elle est forcément inférieure. Avec une batterie similaire à celle du fabricant japonais, un ordinateur équipé d’une A18 Pro pourrait ainsi offrir une bien meilleure autonomie.
Alors, est-ce que ce futur MacBook sera aussi léger que l’ordinateur japonais ? On devrait avoir la réponse l’année prochaine, si l’on en croit les rumeurs. Quant au modèle de Fujitsu, il est en précommande sur la boutique du fabricant pour l’équivalent d’environ 1 600 € et des livraisons promises à partir du mois prochain, uniquement sur le marché japonais. On ne sait pas si le constructeur a l’intention de le vendre hors de l’archipel, bien que cela semble peu probable.
En 2024, un projet participatif avait permis le lancement du traqueur Bluetooth Slimca Here. Ce modèle en format carte de crédit avait l'avantage d'être très fin (du même ordre qu'une carte de paiement, vers 1,2 mm) tout en se rechargeant en USB-C. Un avantage évident quand ses concurrents passent par du Qi ou sont tout simplement jetables, sans possibilités de rechargement.
La première Slimca Here. Image igeneration.
Ses créateurs viennent de mettre en ligne un nouveau projet, pour le Slimca Here 2. Cette nouvelle carte reprend le même format très fin et légèrement pliable — un avantage dans un portefeuille — mais modifie deux choses. Premièrement, le traqueur est compatible avec le réseau d'Apple ou celui de Google, sur les smartphones Android. Comme toujours, chaque réseau est exclusif : la carte fonctionne uniquement avec un réseau à la fois. La seconde modification vient de la prise USB-C, très fine. Elle était derrière un cache facile à perdre sur la première version, elle semble être derrière un cache rétractable.
La nouvelle version se recharge toujours en USB-C. Image Slimca.
Le prix de lancement est de 25 € pendant la période de financement, ce qui est correct et cher à la fois, en fonction de vos besoins. Les cartes d'entrée de gamme, jetables, se trouvent facilement pour une grosse dizaine d'euros, mais la Slimca Here a l'avantage d'être rechargeable et très fine.
La première version est nettement plus fine que la moyenne. Image iGeneration.
Notons enfin que la société propose deux variantes un peu particulières. La première est une version sans décoration, très brute. La seconde est une carte intégrée dans un support MagSafe qui fait aussi office de porte-cartes. Là aussi, la structure est très brute. Les deux variantes sont des compléments pour l'achat d'une carte classique.
Une version modifiée fait office de support MagSafe. Image Slimca.
Des images à caractère sexuel peuvent apparaitre inopinément sur iPhone et iPad, et Apple ne va pas pouvoir dire que c’est la faute du DMA. Sur Reddit, un internaute a remarqué que des images de hentaï (des mangas à caractère pornographique) pouvaient surgir parmi les résultats de recherche de Spotlight. Cette fonction d’iOS sert à trouver des fichiers présents sur son iPhone, mais aussi des contenus sur le web, et c’est là d’où vient le problème, même si ça n’explique pas tout. Car ici, c’est une recherche en apparence anodine qui fait ressortir les images inappropriées.
En tapant simplement « photos de » dans Spotlight puis en appuyant sur Afficher plus de résultats, une section Images s’affiche et elle est remplie d’aperçus olé olé. En appuyant dessus, on découvre les images complètes, qui vont du très suggestif au carrément pornographique. Nous avons pu reproduire ce comportement sur plusieurs iPhone et iPad, sous iOS 26 comme sous iOS 18, de plusieurs utilisateurs différents (qui n’ont jamais recherché de hentaï).
Les images à caractère sexuel dans Spotlight (nous avons sélectionné l’une des plus softs pour cette capture d’écran). Image iGeneration.
Le souci semble venir d’une autocomplétion problématique : Spotlight complète la requête « photos de » par « photos de manga thailand », d’après ce qu’indique les recherches connexes. Mais même avec cette autocomplétion, le moteur de recherche de l’iPhone et de l’iPad ne devrait pas être en mesure de suggérer des images cochonnes. En effectuant cette même recherche sur Google Images — que Spotlight utilise pour ses résultats web —, on ne tombe pas directement sur ce type de contenu. La fonction SafeSearch de Google ne semble donc pas correctement appliquée dans Spotlight.
Autre point gênant : le contrôle parental d’iOS censé bloquer les sites pour adultes ne filtre pas ces images. En attendant qu’Apple corrige ce qui apparait comme un mauvais paramétrage de Spotlight, une solution existe pour éviter cette drôle de surprise : dans Réglages > Rechercher, désactivez l’option Afficher le contenu associé. Cela fait disparaitre les images inappropriées… mais aussi toutes les autres suggestions issues du web.
En désactivant l’option « Afficher le contenu associé », les suggestions inconvenantes disparaissent. Image iGeneration.