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Reçu aujourd’hui — 28 octobre 2025 MacG.co

Apple rejoint le clan des entreprises valorisées à 4 billions de dollars, notamment grâce aux services

28 octobre 2025 à 18:00

Apple a brièvement franchi la barre des 4 billions de dollars de valorisation boursière lors de l’ouverture des marchés financiers américains il y a quelques heures. Le cours d’AAPL est redescendu depuis, si bien que la firme de Tim Cook est repassée sous cette barrière hautement symbolique, tout en restant dans le club hyper sélect des entreprises qui valent au moins 4 000 milliards de dollars. Elle a rejoint Nvidia, qui a ouvert le club au cours de l’été et Microsoft qui l’a rejoint peu après, même si le créateur de Clippy s’est ensuite stabilisé autour des 3,9 billions (avant de remonter ce matin au-dessus des 4) alors que celui des cartes graphiques est en bonne voie pour franchir le seuil des 5.

Image MacGeneration, photo de base Mackenzie Marco sur Unsplash.

On s’attendait à ce qu’Apple atteigne les quatre billions de dollars de valorisation boursière. L’entreprise a dépassé les trois au début de l’année 2022, la barrière des deux remontait à l’été 2020 et le premier mille milliards de dollars avait été atteint en août 2018. La croissance se poursuivant, on s’attendait à ce que l’étape suivante soit franchie en début de cette année et le fait qu’on ait attendu quasiment Halloween est presque inquiétant (du moins si on est actionnaire, ce qui n’est hélas pas le cas de l’auteur de ces lignes).

Apple devrait atteindre une valorisation de 4 billions de dollars début 2025

Apple devrait atteindre une valorisation de 4 billions de dollars début 2025

Le décalage pourrait être lié à l’intelligence artificielle générative, un domaine qu’Apple n’a pas très bien géré jusque-là, alors qu’il fait la fortune de Microsoft et plus encore de Nvidia. Le vendeur de pelles de cette nouvelle ruée vers l’or est gagnant quoi qu’il arrive grâce à ses cartes graphiques que tout le monde s’arrache depuis des années et pour l’heure, sa croissance semble inexorable. En tout cas, sa valorisation boursière dépasse les 4,7 billions de dollars en ce moment et on s’attend à ce qu’elle batte le record suivant dès 2026.

Alors qu’Apple avait battu les trois premiers records, elle semble quoi qu’il en soit bel et bien avoir cédé sa place au profit de Nvidia. La Pomme doit principalement sa place sur le podium grâce à l’iPhone, qui reste son plus gros moteur. Les bons résultats des iPhone 17, surtout sur le haut de gamme, ont donné des ailes à l’action et c’est largement ce qui justifie le seuil qu’AAPL vient de franchir.

Quand l’iPhone va, tout va : Apple retrouve des sommets en bourse

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Comme le relève MacRumors, aucune autre entreprise n’est proche des quatre mille milliards de dollars de valorisation boursière pour le moment. Google (enfin, Alphabet), qui cartonne pourtant dans le monde des IA, est loin derrière avec 3,25 billions, Amazon n’est même pas dans le rétroviseur avec ses 2,42 billions et ne parlons pas de Meta qui se traine sous la barre des deux.

Les services pourraient dépasser les 100 milliards en 2025

Même si l’iPhone reste le moteur principal d’Apple, la croissance vient aussi en grande partie des services, une tendance ancienne qui se confirme au fil des années. La preuve, cette division pourrait dépasser les 100 milliards de chiffre d’affaires sur l’année 2025, d’après le Financial Times. Nos confrères citent les chiffres d’un cabinet d’analyse qui estime que les revenus liés aux services pourraient monter à 108,6 milliards de dollars à la fin de l’année, une hausse de 13 % par rapport à 2024.

Quand on dit services Apple, on pense à ceci, alors que c’est insignifiant dans les revenus de la division services d’Apple. Image MacGeneration.

Ce serait la première fois que les services surpassent cet autre seuil symbolique. Comme le site le souligne, les revenus de cette seule division d’Apple seraient alors plus gros que ceux d’entreprises entières comme Disney, Tesla ou le chinois Tencent. Voilà qui donne une bonne idée de l’importance des services pour le concepteur de l’iPhone. Si les estimations sont justes, les services pourraient représenter un quart du chiffre d’affaires total d’Apple, mais quasiment la moitié de ses bénéfices.

Un essor incroyable, même si cette croissance pourrait être menacée dans les prochaines années. Non pas à cause des services vraiment gérés par Apple, que ce soit du côté du streaming, du stockage en ligne avec iCloud ou encore des jeux vidéo ou du sport, qui sont tous assez insignifiants en réalité. Cette branche s’enrichit surtout grâce aux revenus liés à l’App Store et ceux-là sont attaqués par le DMA européen et d’autres mouvements juridiques similaires ailleurs dans le monde. Son accord avec Google pour le moteur de recherche par défaut est un autre apport majeur, et si les derniers rebondissements judiciaires vont en faveur de son maintien, cela reste une dépendance potentiellement problématique.

Apple préserve sa manne : le pacte Safari–Google à 20 milliards de dollars est maintenu

Apple préserve sa manne : le pacte Safari–Google à 20 milliards de dollars est maintenu

Apple présentera cette semaine ses résultats financiers pour le quatrième trimestre fiscal 2025. Ce sera le jeudi 30 novembre et vous pouvez naturellement compter sur nous pour les analyser. On suivra en particulier de près l’évolution de la division des services.

La Melt Mouse veut prendre la relève de la Magic Mouse grâce à sa surface tactile ultra-personnalisable

28 octobre 2025 à 17:30

Cela fait de nombreuses années qu’Apple n’a pas mis à jour sa Magic Mouse, qui n’a pas gagné de nouvelles fonctionnalités depuis sa première génération en 2009. Un groupe d’ingénieurs japonais s’est mis en tête de corriger le tir avec la Melt Mouse, un mulot reprenant l’esthétique épurée d’Apple en y ajoutant de nombreux éléments personnalisables. Le projet est actuellement en phase de financement sur Kickstarter.

L’idée reste de proposer une souris à la surface principale en verre et au corps en aluminium. La partie basse pourra accueillir des « MagSole » permettant de la personnaliser, à savoir des parties en plastique translucide qui ne sont pas sans rappeler l’iMac G3. Deux boutons sont situés sur la tranche afin par exemple d’avancer ou de reculer d’une page dans un PDF.

L’intérêt principal vient de sa surface en verre, multi-touch et pouvant afficher 12 points lumineux. On pourra ainsi y effectuer tout un tas de gestes, sachant que l’accessoire peut reconnaître la position des doigts pour des raccourcis personnalisés. Les boutons ne sont pas physiques mais haptiques. On nous promet quelque chose d’ultra-ajustable, que ce soit dans le défilement de la molette comme de la profondeur du clic.

L’accessoire se connecte en Bluetooth comme en filaire grâce à un port USB-C inclus qui n’empêche pas de s’en servir. La batterie devrait durer entre 2 semaines et 1 mois selon l'utilisation. À la manière de produits Logitech, un bouton pour rapidement alterner entre 3 appareils est prévu sous l’accessoire.

Quelques particularités sont à noter. On pourra alterner entre plusieurs modes, par exemple pour transformer sa souris en pavé numérique ou en trackpad d’appoint. Un logiciel est inclus pour personnaliser tout cela, et on pourra créer des profils pour ses différentes apps. L’utilitaire sera disponible sur Windows et macOS. Le produit semble déjà bien avancé, les créateurs ayant publié des vidéos montrant comment utiliser différents raccourcis (clic de la molette, défilement…).

La page Kickstarter est en ligne, avec un planning annonçant une expédition pour le troisième trimestre 2026. Le tarif n’est pas donné : 36 000 ¥, soit un peu plus de 200 € avec l’offre Early Bird. S’ajoute une vingtaine d’euros de frais de livraison vers la France. L’objectif initial de 32 824 $ a largement été atteint, le compteur ayant dépassé les 145 000 $ alors qu’il reste 18 jours avant la fin de la campagne.

Samsung ajoute de la publicité sur l'écran de ses frigos connectés

28 octobre 2025 à 17:03

Mise à jour le 28 octobre à 17 h : Samsung a commencé à afficher des pubs sur certains frigos. Les réclames n’apparaissent pour le moment qu’aux États-Unis et prennent la forme d’un nouveau widget sur les modèles 21 et 32". Un quart de l’espace est dédié à de la publicité… ce qui passe mal auprès des clients ayant déboursé dans les 2 000 $ pour un frigo.

Image Samsung

Samsung se contente pour l’instant de promouvoir ses propres produits comme des filtres à eau ou des services, mais l’entreprise vise à s’ouvrir à d’autres marques sur le long terme. Les réclames peuvent être désactivées, ce qui supprime au passage le widget et ses différentes informations (calendrier, météo…).

Article original : Dans la longue liste des objets connectés raillés par les personnes qui trouvent ça ridicule, les réfrigérateurs sont en bonne place. Et Samsung vient d'avoir une idée qui ne va pas améliorer la perception de ces derniers : la dernière mise à jour en date, au moins aux États-Unis, ajoute de la publicité sur l'écran.

Le message pris en photo sur un écran. Image Reddit.

Le loup a été levé sur Reddit, et une vidéo sur Instagram montre la liste des nouveautés de cette mise à jour Smart Forward. Elle indique ceci « To enhance our service and offer additional content to users, advertisements will be displayed on the Cover Screen for the Weather, Color, and Daily Board themes. The Cover Screen for the Art and Gallery themes will not display advertisements. », soit « Pour améliorer notre service et offrir du contenu supplémentaire aux utilisateurs, des publicités seront affichées (…) ». En clair, Samsung, la petite entreprise dans le besoin, doit afficher des publicités sur des appareils vendus plusieurs milliers d'euros pour continuer à les prendre en charge. C'est un peu sarcastique, évidemment, mais le mouvement semble passer assez mal auprès des utilisateurs.

Ce changement n'est pas totalement une surprise : en mai 2025, des rumeurs indiquaient déjà que Samsung travaillait sur ce sujet. Enfin, la liste des nouveautés de la mise à jour indique que Google Photo ne sera plus disponible, que le flux d'actualité « Morning Brief » ne sera plus mis à jour et que la reconnaissance automatisée des aliments présents dans le réfrigérateur va être arrêtée. Heureusement, la possibilité de voir l'intérieur de l'appareil via la caméra intégrée sur l'écran d'accueil reste possible.

Toyota affiche les arrêts recharge de ses voitures électriques dans Plans, au moins en Amérique du Nord

28 octobre 2025 à 16:48

Toyota s’est ajouté au cercle très fermé de constructeurs automobiles qui gèrent l’une des fonctionnalité peu connue de Plans d’Apple : la gestion des arrêts recharge. Toutes les voitures entièrement électriques du constructeur japonais qui sont sorties à partir de 2023 pourront désormais s’intégrer à Plans via CarPlay et insérer les arrêts nécessaires pour charger la batterie lors du calcul d’un itinéraire. Cela concerne uniquement la bz4X, premier véhicule exclusivement électrique du géant de l’automobile, même si on peut imaginer que les modèles suivants en bénéficieront eux aussi.

Plans dans CarPlay avec les arrêts recharge pour la bz4X. Image Toyota.

Plans peut tenir compte des arrêts pour la charge des voitures électriques depuis… 2020. Cinq ans après, il n’y a qu’une poignée de véhicules qui gèrent la fonctionnalité et seulement chez trois constructeurs : Ford a été un pionnier avec la Mustang Mach-e puis le camion F-150 Lightning, tandis que Porsche avait suivi en 2023 pour sa Taycan. Apple avait annoncé à l’origine un autre partenariat avec BMW, sauf que le constructeur bavarois ne l’a jamais mis en œuvre, sauf erreur de notre part.

Apple Plans : la Porsche Taycan profite des itinéraires optimisés pour les voitures électriques

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Un troisième véhicule électrique va bénéficier des itinéraires avec les recharges dans Plans

Un troisième véhicule électrique va bénéficier des itinéraires avec les recharges dans Plans

Les fabricants ne se précipitent pas sur cette fonctionnalité, qui est pourtant bien pratique quand on conduit une voiture électrique. Grâce à elle, on peut utiliser Plans et bénéficier d’un planificateur d’itinéraire qui tient compte de la charge, alors qu’il faut normalement exploiter le GPS du véhicule pour savoir quand et où s’arrêter sur un trajet. Pour que cela fonctionne, la voiture communique en temps réel son état à Plans, à savoir son niveau de batterie et l’autonomie estimée restante. L’app de cartographie d’Apple connaît également le type de connecteur présent dans la voiture pour la charge et peut ainsi filtrer les bornes en fonction de ce critère.

Cette possibilité est encore très rare, la bz4X n’étant que la quatrième voiture à la proposer et les autres constructeurs ne semblant pas particulièrement motivés pour la proposer à leurs clients. Pour ne rien arranger, l’annonce concerne le marché nord-américain et on ne sait pas si les voitures électriques vendues par Toyota en Europe sont concernées. J’ai posé la question au constructeur et je mettrai à jour cet article si j’ai une réponse. D’ici là, si vous roulez en bz4X, n’hésitez pas à tester et à nous dire ce qu’il en est dans les commentaires.

Retirer la batterie gonflée d'un Magic Keyboard, pour continuer à l'utiliser avec un câble

28 octobre 2025 à 16:30

Il y a quelques jours, nous vous parlions d'un Magic Keyboard de la rédaction, dont la batterie avait gonflé, au point de déformer la coque du clavier. Après avoir vu les images de mes collègues, j'ai eu l'idée de vérifier l'état de mon clavier, lui aussi branché dans un coin à un Mac mini. Et bien m'en a pris : la batterie avait aussi gonflé et déformé le clavier, de façon moins spectaculaire.

Le clavier, acheté au moment de la sortie (vers 2015). La batterie a gonflé et déformé la coque. Image MacGeneration.
Les batteries qui gonflent, cela n’arrive pas qu’aux autres

Les batteries qui gonflent, cela n’arrive pas qu’aux autres

Étant donné que le clavier était branché en permanence au Mac, je me suis demandé s'il serait capable de fonctionner sans sa batterie, et j'ai donc décidé de débrancher cette dernière pour le vérifier. Avant les quelques photos, commençons par un avertissement : prenez des précautions. Nous vous conseillons de préparer un seau rempli de sable ou un récipient en métal assez grand pour recevoir la batterie en cas de combustion. Pour démonter le clavier, nous avons suivi le démontage d'iFixit, publié à la sortie du clavier en 2015, mais sans utiliser d'outils pour chauffer le clavier, ni de lames. Deux précautions importantes dans le cas d'une batterie gonflée : si vous percez l'enveloppe de la batterie, les risques d'emballement thermique sont bien réels. C'est la raison pour laquelle nous vous conseillons un récipient en métal dans lequel vous pourrez placer la batterie le cas échéant, pour éviter un incendie. Dans tous les cas, nous vous déconseillons de vous lancer si vous n'êtes pas équipés pour éviter les problèmes, et nous déclinons toutes responsabilités : le démontage de ce clavier est à vos risques et périls.

La plaque sous le clavier n'est pas vissée, mais collée. Une carte en plastique dur, tirée d'un kit iFixit, a permis de la décoller. Nous avons commencé aux alentours de la partie gonflée, qui avait décollé le fond, et nous avons patiemment fait le tour du clavier. Image MacGeneration.
Les nombreuses traces de colle sont bien visibles sous la plaque (en haut). Image iGeneration.
L'étape suivante a été de débrancher la batterie, qui est reliée au circuit imprimé du clavier par une petite nappe. Il suffit de soulever le connecteur pour la déconnecter. Image MacGeneration.

À ce stade, j'ai pu répondre à la question initiale : le clavier fonctionne sans sa batterie. Une fois relié à un Mac (ou un iPad) avec un câble Lightning, il est parfaitement fonctionnel, même sans sa batterie. Il est même possible techniquement de le faire fonctionner sans fil dans une certaine mesure, s'il est alimenté en Lightning à travers un adaptateur secteur USB.

L'étape suivante était la plus dangereuse. Apple, en plus de coller la plaque à l’arrière du clavier, a aussi collé la batterie. Nous avons utilisé le même outil (une carte en plastique) et des médiators pour décoller la batterie gonflée, sans utiliser de chaleur. C'est une tâche un peu longue, qui nécessite de prendre des précautions pour éviter de percer l'enveloppe de la batterie. Image MacGeneration.
La batterie d'une capacité d'un peu moins de 3 Wh était peu gonflée, mais le changement restait bien visible. Elle a terminé sa vie dans un bac à recyclage dédié aux déchets de ce type. Image MacGeneration.

Une fois la batterie décollée et recyclée, nous avons simplement remis la plaque collée en place et (re)branché le clavier au Mac mini.

Moonlock, le nouvel anti-virus pour le Mac conçu par MacPaw

28 octobre 2025 à 16:00

Faut-il un antivirus sur Mac ? La question revient régulièrement. Ce qui est certain, c’est que le succès croissant du Mac — notamment dans le monde de l’entreprise — pousse les éditeurs de sécurité à s’intéresser davantage à notre plateforme.

Faut-il vraiment installer un antivirus sur Mac ?

Faut-il vraiment installer un antivirus sur Mac ?

Dernier venu sur le marché : MacPaw, connu pour CleanMyMac, présente une nouvelle solution baptisée Moonlock. Pour ceux qui associent encore antivirus à interface triste et datée, surprise : l'app dispose d'une apparence qui ne passe pas inaperçue.

Image MacGeneration.

Une installation sans accroc

L’installation ne pose aucun problème particulier. L’application demande simplement les autorisations nécessaires à son bon fonctionnement : installation d’une extension de sécurité et accès complet au disque. Rien d’anormal pour un outil de ce type.

Quitte à débarquer en 2025 sur ce marché, autant ne pas se contenter d’un simple antivirus : Moonlock se divise en six sections principales. Outre un anti-virus, Moonlock embarque notamment un VPN et un inspecteur réseau.

Moonlock, c'est un anti-virus, un inspecteur réseau et un VPN

La première section, qui correspond à l'écran d'accueil du logiciel, est un tableau de bord géant qui affiche les principales informations pour savoir si son Mac est bien protégé, de quand datent les dernières définitions de l'antivirus… L'un des points intéressants de Moonlock, c'est que l'application donne beaucoup de conseils pour aider les utilisateurs à mieux protéger leur Mac et surtout adopter de bons réflexes.

Image MacGeneration.

La deuxième partie, c'est l'anti-virus en lui-même avec un gros bouton scan. Vous avez le droit à trois types de vérifications : rapide, intermédiaire et profond. Manque de bol, il n'y avait aucun virus sur mon Mac.

Image MacGeneration.

Outre le fait d'offrir une protection contre les virus déjà installés, Moonlock se propose également de surveiller les scripts qui s'exécutent en temps réel sur votre Mac.

La troisième fonctionnalité de Moonlock, c'est le fameux VPN destiné à renforcer la sécurité de votre Mac. Ce service-là est assuré par ClearVPN, qui appartient à MacPaw. Vous pouvez choisir la localisation optimale du serveur pour des performances accrues du VPN ou le pays de votre choix. Un inspecteur réseau permet également de bloquer les apps et sites se connectant à certains pays.

Image MacGeneration.

Moonlock dispose également d'une fonctionnalité System Protection qui va étudier les réglages de votre système et vous indiquer les paramètres que vous devriez améliorer pour une sécurité maximale. L'application m’a recommandé pendant mes essais de ne pas utiliser mon Mac comme récepteur AirPlay. C'est effectivement un angle d'attaque en moins pour une personne malintentionnée.

Image MacGeneration.

Enfin, Security Advisor est un peu le prolongement de System Protection. Il s'agit de fiches qui vous donnent des conseils pour améliorer votre sécurité numérique. Il y a de tout, comme utiliser un mot de passe différent pour chaque service, éviter les hotspots Wi-Fi ou encore mettre en place autant que possible la 2FA.

Image MacGeneration.

Le problème des antivirus dédiés à macOS est toujours le même… On parle malgré tout d'une menace qui reste assez théorique sur notre plate-forme. Les problèmes de sécurité sont souvent ailleurs. Reste que la démarche didactique de Moonlock est assez intéressante.

Malheureusement, le logiciel est disponible uniquement en anglais pour le moment. Son interface, qui fait un peu jouet, ne sera pas au goût de tous.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez tester l’app gratuitement pendant une semaine. Au-delà, il faudra payer un abonnement à 13,5 € par mois ou 54 € par an pour un seul ordinateur, ou bien acheter une licence finale facturée 150 € par Mac. macOS 13 ou supérieur est nécessaire.

L’iPhone des 20 ans troquerait ses boutons physiques pour des touches haptiques

28 octobre 2025 à 15:47

Apple aurait prévu de grands changements pour les 20 ans de l’iPhone, et devrait notamment passer son téléphone aux boutons haptiques. C’est tout du moins ce qu’affirme le fuiteur chinois Instant Digital, qui a eu de bons tuyaux par le passé. La théorie n’est pas saugrenue étant donné que l’on sait qu’Apple a déjà planché sur un tel concept.

Concept de bouton haptique signé MacRumors.

Apple aurait envisagé l’idée dès l’iPhone 15 Pro. Son ambition serait de remplacer les boutons physiques par d’autres répondant par des vibrations, un peu à la manière du bouton d’accueil des derniers iPhone sans Face ID. Les deux touches de volume fusionneraient, ce qui ne manquerait pas de rappeler les premiers iPhone (ils ont été séparés sur l’iPhone 4). Le bouton d’alimentation/verrouillage passerait également à ce nouveau système.

Baptisé « Projet Bongo » en interne, ces nouveaux boutons disposeraient de leur propre firmware logiciel et d’un mode veille profonde. L’idée serait d’améliorer la résistance du téléphone et son étanchéité grâce à des boutons fixes. Les ingénieurs de Cupertino avançaient bon train sur ce projet en 2023, mais selon des fuites, il n’a pas passé la phase de développement EVT, correspondant aux tests de validation technique. Le concept aurait été remis à plus tard suite à un taux élevé de défaillance matérielle.

Projet Bongo : le concept de boutons haptiques pour iPhone 15 Pro qu

Projet Bongo : le concept de boutons haptiques pour iPhone 15 Pro qu'Apple a finalement mis au placard

Instant Digital croit dur comme fer au retour de ces boutons haptiques, avançant la théorie en avril puis en mai avant de prédire son arrivée sur toute la gamme de produits Apple comme l’iPad ou l’Apple Watch. Il voit maintenant la technologie arriver sur l’iPhone des 20 ans, attendu pour 2027 et qui devrait avoir droit à un gros redesign. Toutes les touches seraient haptiques, le bouton Action et celui de contrôle de l’appareil photo également. Un système de vibration avancée serait mis en place créant au passage du son, qui pourrait être appuyé par des algorithmes spécifiques.

Si les rumeurs disent vrai, Apple préparerait un sacré changement pour l’iPhone 20. L’ambition serait de proposer un écran dépourvu de bordures dont les 4 côtés s'étendraient jusqu'au cadre du châssis. Le rendu serait celui d’une plaque de verre complète, et on peut imaginer que les boutons se mélangeraient donc avec la dalle. Apple pourrait se montrer créative avec ce concept, par exemple avec des boutons changeant d’apparence selon le contexte.

MacWhisper 13 adopte une touche de Liquid Glass et la transcription d’Apple incluse avec macOS 26

28 octobre 2025 à 15:10

MacWhisper est un outil bien pratique pour transcrire du contenu audio sur son Mac. Si l’app est née il y a quelques années comme une interface pour exploiter localement les modèles Whisper fournis par OpenAI, d’où son nom, elle a considérablement évolué depuis, au point de devenir un outil qui peut répondre à tous les besoins de transcription, y compris en direct pendant une réunion. La version 13 qui vient de sortir est une mise à jour majeure qui propose une interface à la sauce Liquid Glass et surtout qui exploite les modèles locaux fournis par Apple sous macOS 26.

MacWhisper 13 en action, avec la sélection de modèle et ceux d’Apple visibles en bas à droite. Image MacGeneration.

Côté interface, le développeur parle d’un design entièrement réinventé, ce qui est peut-être un peu exagéré, même s’il y a en effet de nombreux petits changements. L’écran principal permet comme avant de lancer rapidement une transcription ou un nouvel enregistrement. Il gagne aussi un historique des transcriptions, ce qui permet de retrouver facilement un ancien projet. On peut ouvrir plusieurs transcriptions en parallèle et passer de l’une à l’autre via la barre latérale, une tâche qui était nettement plus complexe avec l’ancienne version. MacWhisper 13 est également capable d’ouvrir une transcription dans une deuxième fenêtre, cela peut être utile dans certains cas. Autre ajout intéressant, une file d’attente qui permet d’enchaîner plusieurs transcriptions.

Les utilisateurs de macOS 26 auront aussi une présentation nettement plus arrondie, synonyme d’utilisation de Liquid Glass. Au cœur de l’app, la transcription à proprement parler devrait être plus rapide grâce à Tahoe, avec des gains de 10 % à attendre sur tous les modèles. Si vous êtes pressé, l’app gère aussi le modèle de transcription vocale fourni par Apple, dont le principal avantage, outre son intégration qui évite d’avoir à télécharger un gros modèle, est la rapidité. Si vous disposez de macOS 26, vous pouvez l’activer dans les réglages, sachant qu’il faut choisir les langues et télécharger un petit fichier à chaque fois.

macOS 26 concurrence Whisper avec un modèle de transcription local et très rapide

macOS 26 concurrence Whisper avec un modèle de transcription local et très rapide

Je l’ai testé sur le dernier épisode de Sortie de veille et de fait, c’est un modèle extrêmement rapide. Sur mon Mac Studio de première génération, 14 secondes ont suffi à transcrire ce podcast de 22 minutes et 48 secondes, c’est environ 94 fois plus rapide que la transcription en temps réel. J’ai utilisé en guise de comparaison Parakeet, un modèle de transcription conçu par Nvidia qui présente l’avantage d’être nettement plus rapide que Whisper tout en étant aussi bon, voire meilleur, dans ce rôle. Sur le même Mac et avec le même fichier, l’analyse s’est terminée en 42 secondes, ce qui reste rapide, même si le modèle d’Apple est loin devant sur le chapitre des performances.

La transcription du dernier épisode de Sortie de veille avec le modèle d’Apple à gauche et Parakeet-v3 à droite. Image MacGeneration.

Parakeet garde de solides arguments : il gère de nombreuses langues sans avoir besoin de le guider, là où la transcription d’Apple nécessite d’indiquer la langue à utiliser. Il sait aussi distinguer les interlocuteurs, ce qui est très intéressant dans de nombreux domaines (podcasts, interviews), là où le modèle fourni avec macOS se contente d’un long paragraphe de texte. MacWhisper propose toutes ces options et bien d’autres encore, c’est là tout son intérêt et on pourra choisir le modèle adapté à ses besoins et à son Mac. D’ailleurs, les modèles de transcription d’Apple sont réservés aux Mac Apple Silicon, alors que l’app est compatible avec ceux de l’ère Intel.

Autre modèle d’Apple utilisé avec cette mise à jour, cette fois le modèle Foundation, celui qui sert de base à Apple Intelligence. Il peut servir à résumer une transcription, une tâche qu’il fera en local sur les Mac Apple Silicon sous macOS 26. L’utilisateur peut pointer vers un modèle local via Ollama ou vers des modèles en ligne, comme ceux d’OpenAI, Anthropic ou Google. Parmi les nouveautés de la version 13, MacWhisper peut aussi exploiter ce modèle pour titrer chaque transcription en fonction de ce contenu et l’interface affiche des boutons dédiés à ces différentes tâches.

MacWhisper est une app que l’on peut utiliser sans payer, même s’il faut alors faire une croix sur une bonne partie des fonctionnalités. La transcription avec les modèles d’Apple est gratuite, l’utilisation des modèles Parakeet nécessite de payer pour la version Pro, par exemple. Comptez alors environ 71 € TTC pour une licence, avec un tarif dégressif si vous en achetez plusieurs. L’app nécessite macOS 15 au minimum et son interface est partiellement traduite en français.

Lancement de Free TV : Free surpris que TF1 et France TV soient surpris

28 octobre 2025 à 13:15

Mesdames et messieurs, installez-vous confortablement devant votre téléviseur, le grand cirque démarre ! Alors que les cracheurs de feu TF1 et France Télévisions s’insurgent de voir leurs programmes inclus dans Free TV sans avoir été consultés au préalable, l’acrobate Free dit avoir « pris connaissance » de cette récrimination… « avec un peu d’étonnement ».

Quelques programmes disponibles sur Free TV. Image Free.

« Nos contrats nous permettent bien de distribuer leurs chaînes », a déclaré, mine de rien, l’opérateur auprès du journal Le Monde. De fait, Free diffusait déjà les chaînes de TF1 et de France Télévisions dans sa précédente offre, nommée OQEE. Mais celle-ci était réservée à ses abonnés fixe ou mobile, dont le nombre avait servi de référence pour établir le contrat et fixer la rémunération des partenaires.

Or, les nouvelles offres Free TV (gratuite) et Free TV+ (0,99 €/mois pendant un an, avec des chaînes en plus, dont celles de TF1) sont ouvertes à tous et devraient donc attirer des utilisateurs supplémentaires. « Free part du principe que le changement de son offre n’a pas d’impact, alors que le nombre d’utilisateurs concernés nous est inconnu, et que nous perdons le contrôle éditorial sur nos contenus, la maîtrise de la publicité qui leur est associée, et le contrôle sur l’utilisateur lui-même », déplorent TF1 et France Télévisions d’une même voix.

En réponse, Free assure agir dans « l’intérêt de tous » avec ce service qui doit simplifier l’accès à la télévision. L’opérateur affirme aussi qu’il est ouvert au dialogue avec ces partenaires de longue date. Si aucun compromis n’est trouvé, TF1 et France Télévisions menacent de porter l’affaire en justice.

Free lance Free TV, une offre de télé gratuite disponible pour tous

Free lance Free TV, une offre de télé gratuite disponible pour tous

Supervibes améliore Claude Code pour créer des apps iOS prêtes à publier

28 octobre 2025 à 12:30

Supervibes propose une solution native sur le Mac pour créer une app iOS en mode « vibe coding », c’est-à-dire en faisant appel à une intelligence artificielle générative pour écrire le code au lieu de le faire soi-même. C’est une pratique qui s’est développée en même temps que les grands modèles de langage ont prouvé leur habilité à comprendre des instructions exprimées en langage naturel et produire du code (à peu près) fonctionnel. Dans ce domaine, Claude Code conçu par Anthropic tire son épingle du jeu et c’est la solution reconnue comme étant la meilleure pour développer.

Claude Code tourne par défaut dans un terminal et même si on peut désormais l’utiliser dans un navigateur web, il reste un outil générique. Supervibes repose sur ces fondations, en les adaptant toutefois à un contexte particulier, celui du développement d’apps iOS. Ses concepteurs ont développé une interface native pour macOS et surtout optimisé le processus pour prendre en charge les spécificités de l’écosystème Apple. Pour commencer, l’app sait gérer le format des projets Xcode, l’environnement de développement que l’on utilise pour créer des apps iOS. Elle peut ainsi créer un nouveau projet ou bien en ouvrir un existant pour le modifier, normalement sans rompre la compatibilité avec l’outil d’Apple.

L’interface de Supervibes se rapproche de celle de Xcode à l’ouverture et permet de choisir une app ou de créer un nouveau projet. Image Supervibes.

Par rapport au travail réalisé par Claude, les créateurs de Supervibes ont notamment configuré deux serveurs MCP spécifiques. Ce protocole créé par Anthropic permet de définir comment un grand modèle de langage peut réaliser des tâches dans d’autres apps ou services. C’est rapidement devenu un standard pour les « agents », le nom que l’on donne à l’intelligence artificielle générative quand elle fait plus que générer du texte. Claude sait les utiliser directement, ce qui a simplifié le travail des développeurs de cette app, puisqu’elle repose sur ce chatbot.

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Le premier serveur MCP est chargé de contrôler Xcode, pour compiler l’app iOS et afficher le résultat soit dans le simulateur intégré à l’environnement de développement, soit directement sur un iPhone ou iPad. C’est une tâche qu’un développeur d’apps iOS réalise plusieurs (dizaines de) fois par jour et c’est important qu’un outil comme celui-ci en fasse autant. Le deuxième serveur est dédié à Superwall, qui est en réalité le produit principal des créateurs de Supervibes : c’est un kit de développement (SDK) qui permet d’ajouter un « paywall » (interface qui demande de payer) dans les apps iOS, avec des fonctions évoluées pour réaliser des tests sur plusieurs prix ou encore proposer des offres différentes en fonction des utilisateurs.

Supervibes est un outil gratuit que l’on peut utiliser sans intégrer Superwall à l’app produite. En revanche, il repose sur Claude Code et nécessite à cet égard un abonnement payant auprès d’Anthropic (20 $ par mois ou 200 $ par an au minimum). Xcode devra aussi être installé sur le Mac qui fait tourner l’application et si vous voulez publier le résultat, vous aurez également besoin d’un compte développeur payant chez Apple (99 $ par an).

macOS 15 est nécessaire au minimum, l’interface n’est pas traduite en français.

Contrats abusifs avec les opérateurs : Apple fait appel de sa condamnation

28 octobre 2025 à 11:46

Apple est vraiment décidée à faire trainer cette affaire en longueur. Condamnée mi-octobre à verser 48 millions d’euros pour avoir imposé des clauses illégales à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free en 2013, la Pomme fait appel du jugement. « Nous contestons cette décision, qui concerne une affaire remontant à plus de dix ans, et nous faisons appel », nous a fait savoir un porte-parole. Et d’ajouter sans transition : « Comme toujours, notre priorité est d’offrir des expériences exceptionnelles à nos clients en France et dans le monde entier. »

Image tirée d’une publicité d’Orange pour l’iPhone 16.

Cet appel n’est pas une surprise. Les avocats d’Apple avaient déjà employé jusque-là toutes les méthodes à leur disposition pour repousser l’échéance aussi loin que possible. Et, selon L’Informé, certaines clauses jugées illégales dans les contrats signés en 2013 sont toujours en vigueur. Si tel est le cas, Apple a intérêt à faire durer le bras de fer pour pouvoir maintenir ses pratiques illicites. Interrogée sur ce point, l’entreprise ne nous a pas répondu pour l’instant.

Apple a été condamné pour neuf clauses abusives créant un déséquilibre significatif dans ses relations commerciales avec les opérateurs français. Dans les contrats de 2013, ces derniers étaient notamment contraints de financer l’intégralité des campagnes publicitaires de l’iPhone, avec pour seule contrepartie leur logo apparaissant subrepticement en fin de spot. Une pratique qui, à en juger par les publicités récentes, n’a peut-être pas disparu.

Amazon enclenche l’automatisation et supprime 14 000 postes

28 octobre 2025 à 14:02

Mise à jour à 14 h — Amazon a confirmé la charrette. Contrairement à ce qu’avaient indiqué plusieurs médias, il n’y a pas 30 000 suppressions de postes, mais 14 000. « Les réductions que nous annonçons aujourd’hui s’inscrivent dans la continuité de ce travail visant à nous rendre encore plus solides, en réduisant la bureaucratie, en supprimant des niveaux hiérarchiques et en réaffectant nos ressources afin d’investir dans nos paris les plus ambitieux et dans ce qui compte le plus pour les besoins actuels et futurs de nos clients », a justifié Beth Galetti, la responsable des ressources humaines.

L’intelligence artificielle joue bien un rôle dans ces coupes franches : « Certains se demanderont peut-être pourquoi nous réduisons nos effectifs alors que l’entreprise se porte bien. Cette génération d’intelligence artificielle est la technologie la plus transformatrice que nous ayons connue depuis internet. Elle permet aux entreprises d’innover bien plus rapidement que jamais, tant dans les secteurs existants que dans de nouveaux domaines. Nous sommes convaincus que nous devons nous organiser de manière plus allégée. »

Beth Galetti n’a pas précisé les fonctions ni les régions touchées. La plupart des salariés auront 90 jours pour tenter de se repositionner en interne.


Article original publié le 28 octobre à 10 h 56 — De nombreux employés d’Amazon s’apprêteraient à faire leur carton. D’après plusieurs médias américains, le groupe prévoit de licencier 30 000 personnes à travers le monde à partir d’aujourd’hui même.

Le groupe, qui n’a pas encore commenté cette information, compte actuellement 1,5 million d’employés sur le globe, dont plus des deux tiers travaillent aux États-Unis, principalement dans les entrepôts ou à la livraison. Ces deux activités ne seraient pas directement concernées pour l’instant par les suppressions de postes. Les coupes viseraient essentiellement les employés de bureau, aux fonctions support par exemple.

En juin dernier, Andy Jassy, le CEO d’Amazon, avait préparé les esprits. Dans une lettre adressée à ses employés, il avait prévenu que l’intelligence artificielle allait conduire « à réduire le nombre total des effectifs » dans les années à venir. « Au fur et à mesure que nous déployons davantage d’IA générative et d’agents, cela devrait changer la manière dont notre travail est effectué », expliquait-il.

Si les cols blancs sont les premiers touchés, les travailleurs dans les entrepôts ne sont pas à l’abri non plus. Selon un rapport interne révélé par le New York Times, Amazon vise à automatiser jusqu’à 75 % de ses opérations grâce à l’IA et à la robotique. Les prévisions ne font pas forcément état de licenciements, mais plutôt d’un gel des embauches futures, les machines prenant peu à peu le relais.

Vulcan, le bras robot d

Vulcan, le bras robot d'Amazon qui pourrait remplacer un humain pour vos commandes

La dernière grande vague de suppressions de postes chez la multinationale remonte à 2022, avec 27 000 départs. À l’époque, il s’agissait d’un retour de flamme après les embauches massives liées à la flambée du commerce en ligne pendant la pandémie. Amazon n’est pas le seul grand groupe à licencier en masse : Microsoft a déjà supprimé plus de 15 000 emplois cette année, sur fond de bénéfices records et de course à l’IA.

Amazon publiera ses résultats trimestriels le 30 octobre. Ses derniers comptes faisaient état d’un chiffre d’affaires annuel d’environ 670 milliards de dollars et d’un bénéfice net avoisinant les 70 milliards.

DJI utilise son expertise dans les drones pour concevoir ROMO, une gamme de robots aspirateurs

28 octobre 2025 à 10:22

DJI annonce la commercialisation en Europe de la gamme ROMO, trois robots aspirateurs qui sont vendus à partir de 1 199 €. L’entreprise chinoise n’est peut-être pas spécialiste du nettoyage, mais son expertise dans les drones s’est avérée pratique pour créer ces appareils qui doivent naviguer dans un intérieur afin de le nettoyer sans rien casser et en évitant de multiples pièges. D’ailleurs, la gestion de l’espace est assurée par un système maison qui s’inspire de ce que l’on trouve sur les drones de DJI : deux caméras ultra grand-angle associées à un LiDAR se chargent de cartographier chaque pièce et surtout de repérer le moindre obstacle.

Le haut de gamme ROMO P se distingue notamment par son design transparent. Image DJI.

Le constructeur met en avant l’aptitude de son robot à détecter des obstacles de 2 mm seulement, ce qui devrait lui permettre d’éviter les câbles. Même une simple carte posée au sol devrait pouvoir être contournée grâce à ce système, qui repose comme toujours sur une bonne dose d’algorithmes et de machine learning1. Un projecteur est même prévu pour que tout ce mécanisme continue de fonctionner dans le noir, en particulier sous un lit. Il faudra attendre des tests pour évaluer le système face à ses concurrents. Sur le papier, c’est en tout cas un avantage, les autres robots ont besoin d’obstacles plus gros pour les identifier correctement. DJI souligne aussi que le calcul de trajectoire s’inspire de son travail sur les drones et il devrait permettre à son aspirateur de facilement retrouver son chemin.

Le ROMO doit nettoyer votre maison, c’est même son objectif premier. Pour cela, DJI a mis au point un système qui repose sur un aspirateur très puissant : le constructeur annonce 25 000 Pa, ce qui est supérieur à ce que ses concurrents peuvent offrir (en général autour de 20 000). Bien sûr, ce n’est pas le seul aspect qui compte, même si c’est un critère important pour obtenir de bons résultats. Associé à l’aspiration, deux serpillères rotatives viennent nettoyer les sols quand c’est nécessaire. Si l’on trouve dans le robot tout ce qu’il faut pour collecter les débris et gérer l’eau, c’est la base associée qui se chargera de tout récupérer à chaque retour de l’appareil. Elle nettoiera et séchera également les serpillères à chaque passage, un point essentiel pour éviter les mauvaises odeurs.

Le modèle de base affiche un design moins spectaculaire, tout en offrant quasiment les mêmes fonctions pour nettement moins cher. Image DJI.

Pour le lancement, la gamme est composée de trois produits extrêmement proches. Le ROMO S constitue l’entrée de gamme et à 1 299 € (promo de lancement à 1 199 €), c’est déjà un robot aspirateur de luxe. Pour ce prix, vous aurez bien le système de détection d’obstacles et de gestion de l’espace complet, la pleine puissance d’aspiration, le système de serpillères dont l’une peut bouger pour aller dans les coins, une batterie intégrée qui doit offrir jusqu’à trois heures d’autonomie et la base avec son sac à poussière de 2,4 L et ses deux réservoirs d’eau (4 L propre, 3,2 L usée). Ajoutez 300 € et vous pourrez acheter le ROMO A, qui se distingue uniquement par la coque transparente sur le robot et qui semble une très mauvaise affaire.

Le ROMO P se hisse à 1 899 € (1 699 € en promo de lancement) et il se distingue visuellement par sa base transparente, en plus du robot. C’est un choix intrigant pour un aspirateur qui n’est jamais l’appareil le plus propre de la maison, un choix toutefois popularisé par Dyson. Par rapport aux deux autres, il gagne aussi deux petites fonctions supplémentaires : on peut ajouter du parfum pour désodoriser les sols et le sac à poussière de la base ajoute une lampe à UV. Puisque l’on parle d’accessoires, notons que le produit de nettoyage adopte un format propriétaire, tout comme les sacs.

Pour finir, ce robot aspirateur est évidemment connecté en Wi-Fi et on pourra le contrôler par le biais de l’app DJI Home. On devra en réalité le faire par ce biais, car ces produits ne seront pas compatibles avec Matter, en tout cas pas au lancement. Cela veut dire que vous ne pourrez pas les ajouter à l’app Maison et les contrôler par ce biais. En contrepartie, l’app permettra de transformer le robot en une caméra portable et papoter avec ses animaux de compagnie ou surveiller son logement à distance.


  1. Pour une fois qu’un produit ne vante pas l’usage de l’IA…  ↩︎

Promo : le chargeur magnétique pour iPad X33 Pro de Kuxiu à 99,99 € (-17 %)

28 octobre 2025 à 09:35

Si vous utilisez votre iPad comme écran secondaire ou que vous cherchez une belle manière de le ranger sur le bureau, bonne nouvelle : le support/chargeur X33 Pro de Kuxiu est actuellement en promo sur Amazon. Les différents modèles tombent à 99,99 € au lieu de 119,99 € en temps normal, soit 17 % de remise. La ristourne concerne le modèle pour iPad Pro M4/M5 13", pour sa déclinaison 11" ou encore celui pour iPad Pro et iPad Air M2/M3 13".

Image iGeneration

J’ai récemment testé ce produit, qui est assez malin. Il s’agit d’un support en aluminium intégrant un chargeur passant par le Smart Connector de la tablette. On peut ainsi regarder un film ou s’en servir avec Sidecar tout en remplumant la batterie, et cela sans brancher de câble. Le support peut être incliné dans tous les sens, passant facilement de l’horizontale à la verticale.

Kuxiu inclut un câble USB-C vers USB-C dans la boîte, mais pas de bloc de charge. Le système d’aimants est suffisamment fort pour laisser sa tablette sans crainte, et reste stable si l’on dessine ou quand on tape à l’écran.

Avec mon iPad Pro M4, la recharge est efficace étant donné qu’elle monte jusqu’à 18 W. L’accessoire a l’avantage de laisser l’accès libre au port USB-C, que l’on pourra par exemple utiliser pour brancher un SSD. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails :

Test du Kuxiu X33 Pro Max : un chargeur magnétique pour iPad basé sur le Smart Connector

Test du Kuxiu X33 Pro Max : un chargeur magnétique pour iPad basé sur le Smart Connector

Image iGeneration

Si l’aspect recharge ne vous intéresse pas, on notera que Kuxiu propose une version moins chère faisant office de simple support. La déclinaison pour l’iPad Pro M4 13" est à 79,99 €, tout comme celle de la version 11". Les iPad Air et Pro plus anciens en format 13" sont également concernés, ainsi que les modèles 11". Ils ne sont malheureusement pas en promotion pour le moment, mais on garde l’œil dessus.

Plans a ajouté les vues 3D de FlyOver à Rouen, mais retiré celles de Bastia

28 octobre 2025 à 08:20

Comme elle le fait régulièrement, Apple a mis à jour la liste de villes avec FlyOver, une fonctionnalité qui permet de survoler une zone en 3D. Elle existe depuis la naissance de Plans, il y a 13 ans de cela, et elle couvre désormais un grand nombre de villes dans le monde, même s’il en reste encore beaucoup à ajouter si Apple voulait proposer la fonction partout. C’est pourquoi il y a régulièrement des ajouts et ce mois-ci, Rouen est dans le lot, comme l’a signalé il y a quelques jours cette liste compilée sur Reddit.

La cathédrale de Rouen dans FlyOver. Image iGeneration.

Si vous voulez survoler la capitale du duché de Normandie, une ville extrêmement riche en histoire, vous pouvez le faire sur n’importe quel appareil Apple avec l’app Plans. Affichez le centre-ville sur la carte, basculez en mode satellite et modifiez l’orientation en glissant verticalement à deux doigts ou en touchant le bouton dédié. Vous verrez alors les bâtiments se dresser au-dessus du sol, à commencer par la cathédrale qui domine le centre.

L’app proposait à une époque des tours virtuels avec FlyOver qui permettaient de découvrir une ville avec un survol des lieux les plus connus. Cette fonction a bizarrement disparu début septembre, alors il faudra désormais le faire soi-même. À Rouen, outre la cathédrale, vous pouvez faire un tour de la Place du Vieux-Marché avec ses maisons à colombage, du palais de Justice ou encore du musée des Beaux-Arts (les Rouennais qui nous lisent peuvent ajouter leurs conseils dans les commentaires).

Plans : les visites FlyOver ont disparu, Amiens, Dunkerque et Le Havre ont de nouvelles vues 3D

Plans : les visites FlyOver ont disparu, Amiens, Dunkerque et Le Havre ont de nouvelles vues 3D

En Europe, on note aussi les ajouts de Bilbao en Espagne, Thun en Suisse, Udine en Italie et plusieurs villes du Royaume-Uni, surtout en Écosse : Air, Carlisle, Inverness et Perth. L’Australie a aussi droit à quatre ajouts (Ballina, Byron Bay, Gatton et Lismore) et deux pour les États-Unis qui sont probablement déjà les mieux couverts : Middletown sur la côte Est, Paso Robles sur celle de l’Ouest.

C’est plus rare, mais cela arrive manifestement : il y a aussi eu un retrait ce mois-ci. Bastia était couverte par FlyOver, la ville corse n’y a plus droit pour une raison qui reste mystérieuse. Peut-être qu’une mise à jour est en préparation, puisque Apple ne se contente pas de survoler une fois chaque ville, elle met à jour régulièrement ses données par la suite. En octobre, on a 21 mises à jour, dont un bon paquet en France : Arcachon, Besançon, Béziers, Carcassonne, Chenonceaux, Le Mans, Limoges, Millau, Mont-Saint-Michel, Montpellier, Saint-Étienne et Toulouse.

Le Black Friday commence chez Proton : Mail à 1,99 €, VPN à 2,49 € (jusqu’à -75 %)

28 octobre 2025 à 08:10

Le Black Friday est déjà là chez Proton : l’entreprise propose aujourd’hui de grosses ristournes sur son service de mail et de VPN. La messagerie passe à 1,99 € par mois pendant 1 an, tandis que le VPN est facturé 2,49 € par mois. Cela représente respectivement 60 % et 75 % de remise sur ces deux services de qualité disposant d’apps pour iOS et macOS. Proton propose habituellement ses meilleures promotions à l’occasion du Black Friday, ce qui en fait une bonne occasion de craquer. Le gestionnaire de mot de passe Proton Pass n’est pas en reste, tombant à 1,99 € au lieu de 4,99 € en temps normal (-60 %).

Proton Mail est un service de messagerie suisse axé sur la confidentialité proposant un chiffrement de bout en bout. Complet et bien fichu, son client iOS a récemment été revu, gagnant un mode hors connexion. Notons qu’il est possible d’obtenir une adresse mail gratuitement avec un stockage limité permettant d’essayer le service.

De son côté, Proton VPN est un service de réseau privé virtuel (VPN) mettant en avant sa politique stricte de non-journalisation des activités (no-logs) et un chiffrement poussé. Il propose un large réseau de serveurs à travers le monde ainsi que des fonctionnalités pour les utilisateurs avancées. Ici aussi, il est possible de l’essayer sans sortir sa CB avant de craquer pour une formule payante.

J’ai abandonné Google pour Proton il y a maintenant plus d’un an et suis satisfait de mon abonnement Unlimited, qui me sert principalement pour le mail et occasionnellement le VPN. Les services sont fiables et les apps Mac correctes. Le Drive peut être synchronisé avec la photothèque iCloud, et le gestionnaire de mot de passe prend en charge les réseaux Wi-Fi, les licences de logiciels ou les comptes bancaires. C’est donc une offre intéressante si vous cherchez à moins dépendre de Google ou de votre fournisseur de mail actuel tout en récupérant au passage quelques services multi-plateformes.

iPhone 17e : date de sortie, puce A19, design… tout ce qu’on sait déjà du futur iPhone “entrée de gamme”

28 octobre 2025 à 07:16

Apple semble avoir beaucoup plus d’ambition pour l’iPhone 16e que pour la gamme SE. Le constructeur californien donnerait désormais un rythme annuel à son modèle “entrée de gamme” — un virage clair dans sa stratégie. Si Apple respecte ce calendrier, l’iPhone 17e devrait voir le jour au printemps prochain. Et vu le bond en avant réalisé par l’iPhone 17, ce futur modèle pourrait bien séduire un large public.

Une sortie au printemps 2026

Ming-Chi Kuo et Mark Gurman sont tous les deux d’accord sur ce point : l’iPhone 17e verrait le jour au premier semestre 2026, marquant ainsi le passage à un cycle de mise à jour annuel pour ce modèle.

Dans les années à venir, le printemps devrait donc devenir la nouvelle période de lancement des iPhone standard. En 2027, Apple pourrait — si elle ne change pas ses plans — présenter simultanément les iPhone 18e et iPhone 18.

L’iPhone 17e serait en bonne voie pour une sortie dès l’an prochain

L’iPhone 17e serait en bonne voie pour une sortie dès l’an prochain

Une précédente rumeur, apparue en avril, évoquait déjà un prototype proche de la production d’essai. Selon cette fuite, Apple viserait toutefois un lancement en mai 2026, et non en février comme ce fut le cas pour l’iPhone 16e.

Un écran inchangé

Selon le média coréen The Elec, l’iPhone 17e reprendrait le même écran OLED que celui de l’iPhone 16e — un panneau initialement introduit avec l’iPhone 14. Une décision logique : la firme chercherait ainsi à réduire les coûts de production en misant sur des composants éprouvés et des chaînes déjà bien rodées.

L’iPhone 16e embarque pour rappel un écran OLED Super Retina XDR affichant un taux de contraste de 2 000 000:1. Sa luminosité atteint 800 nits en usage standard et jusqu’à 1 200 nits en HDR pour les photos, vidéos et films. La dalle affiche une définition de 2 532 × 1 170 pixels.

À titre de comparaison, l’iPhone 17 bénéficie d’un écran légèrement plus grand (6,3″ contre 6,1″) et d’une luminosité plus élevée (jusqu’à 1 600 nits en HDR et 3 000 nits en extérieur). Mais ce qui devrait surtout distinguer les deux modèles, c’est l’absence de ProMotion (120 Hz) sur l’iPhone 17e, qui restera limité à 60 Hz.

Image : iGeneration

Le même processeur que l'iPhone 17

Selon Mark Gurman, l’iPhone 17e profiterait de la même puce A19 que le reste de la gamme. Cette nouvelle génération, gravée en 3 nanomètres de troisième génération, marque une belle évolution en matière de performances comme d’efficacité énergétique.

Le processeur conserve une architecture à six cœurs — deux dédiés à la performance, quatre à l’efficacité — mais gagne en rapidité tout en consommant moins. Le GPU à cinq cœurs profite lui aussi d’améliorations notables, aussi bien pour le jeu que pour le traitement graphique du quotidien. Chaque cœur graphique intègre un Neural Accelerator, chargé d’accélérer les tâches d’intelligence artificielle locale — de Siri embarqué aux retouches photo intelligentes.

Image : Apple
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L'A19 et l'A19 Pro des iPhone 17 accélèrent largement l'IA et c'est une avancée majeure

Enfin, la prise en charge matérielle du ray tracing permet de viser une qualité graphique proche des consoles, avec des effets de lumière plus réalistes et des fréquences d’image plus stables. Les gains d’efficacité de la puce A19 devraient également offrir une meilleure autonomie, un point souvent crucial sur les modèles d’entrée de gamme.

Avec ou sans Dynamic Island ?

C’est sans doute l’enjeu majeur des rumeurs autour de ce modèle. La logique voudrait que l’iPhone 17e s’inscrive dans la lignée de son grand frère et conserve une simple encoche.

Cependant, tout le monde n’est pas d’accord avec cette idée — à commencer par le leaker Digital Chat Station, qui affirme à plusieurs reprises que l’iPhone 17e passerait à la Dynamic Island et adopterait un nouveau design.

Dynamic Island vs encoche

Selon lui, l’iPhone 16e reprend les grandes lignes du design de l’iPhone 14. Dans la même logique, son successeur s’inspirerait du châssis de l’iPhone 15, qui avait justement inauguré la Dynamic Island et des bords plus arrondis.

Sur le papier, c’est séduisant. Mais Apple veille jalousement à préserver ses marges et à différencier ses gammes. De plus, cette hypothèse contredit les rumeurs évoquant l’utilisation du même panneau OLED que celui du 16e.

Un positionnement plus clair

En France, l’iPhone 16e est officiellement vendu 719 €, un tarif qui avait fait grincer des dents lors de sa sortie. Mais la perception du produit a depuis bien changé : grâce aux promotions régulières, on le trouve désormais entre 500 et 600 €. Dans cette zone de prix, nul doute que la gamme “e” d’Apple a trouvé son public.

Pour la première fois, l

Pour la première fois, l'iPhone 16e (neuf) passe sous les 500 € !

Reçu hier — 27 octobre 2025 MacG.co

Google ne va pas abandonner Fitbit et promet de nouveaux produits en 2026

27 octobre 2025 à 20:09

Tout n’est pas terminé pour Fitbit. Alors qu’elle étouffe depuis quelques années la marque qu’elle a rachetée en 2021, Google vient de confirmer à 9to5Google qu’il y aurait du nouveau matériel Fitbit l’année prochaine. Une annonce surprenante alors que les sorties se sont raréfiées sur ces dernières années.

Le Charge 6 de 2023. Image Fitbit

Cela fait quelque temps qu’on a l’impression que Google aimerait bien débrancher Fitbit sans avoir le courage de tirer sur la prise. L’entreprise a commencé par supprimer certains services aux utilisateurs avant de fermer plusieurs filiales européennes. La marque a ensuite été retirée d’une trentaine de marchés avant de voir son site officiel fermé. Plusieurs fonctionnalités ont été retirées par la suite, comme Fitbit Pay ou même Google Assistant.

Les sorties de nouveaux produits se sont également réduites. Le dernier tracker remonte à 2023 (le Charge 6) et les montres à 2022 (Sense 2 et Versa 4). Techniquement, le dernier produit Fitbit est… une montre pour enfants lancée l’année dernière, qui vise donc un public très restreint. De plus, l’accessoire n’est proposé qu’aux États-Unis.

Google lance une montre connectée pour les enfants, la Fitbit Ace LTE

Google lance une montre connectée pour les enfants, la Fitbit Ace LTE

Si rien n'a été précisé, on peut imaginer que Google ne lancera pas une nouvelle tocante afin de ne pas cannibaliser les ventes de sa Pixel Watch. Un bracelet connecté pourrait intéresser certains clients et être facturé moins cher que la montre, au tarif plus salé (279 €). Le produit garderait également pour avantage sa compatibilité avec iOS.

Google n’abandonne pas complètement Fitbit et s’apprête à lancer un aperçu pour une nouvelle version de son coach… carburant à Gemini. Celui-ci analyse le sommeil, la fréquence cardiaque et les entraînements pour créer un programme sportif qui s’ajuste selon la progression et l’énergie du moment. Il est pour l'instant réservé aux abonnés américains à la formule Premium. Apple préparerait un système similaire surtout axé sur la santé.

Spotify s’améliore enfin sur Apple TV, mais Apple Music mène toujours la danse

27 octobre 2025 à 18:22

Délaissée depuis bien trop longtemps, l’application Spotify pour Apple TV bénéficie enfin d’une mise à jour majeure. De quoi réduire un petit peu le fossé béant qui la séparait d’Apple Music sur la même plateforme.

Nouvelle application Spotify sur Apple TV. Image iGeneration

Entièrement revue, l’application doit offrir une expérience utilisateur « plus rapide, plus intelligente et plus visuelle », d’après le service suédois. L’interface reste simple, avec trois sections principales (Accueil, Rechercher et Bibliothèque), là où Apple Music distingue plus finement ses contenus. On note quand même des améliorations dans la navigation. On peut revenir rapidement au morceau en cours de lecture grâce à un raccourci en haut à gauche de l’écran.

Lecture d'un morceau. Image iGeneration

Incroyable mais vrai, on a accès à la file d’attente pour sauter des morceaux qu’on ne veut pas écouter. Par contre, impossible de réorganiser cette file comme on le ferait sur iPhone ou Mac. Ne vous attendez pas non plus à pouvoir parcourir facilement la discographie d’un artiste ou à accéder aux fonctions avancées disponibles sur les autres plateformes.

File d’attente. Image iGeneration.

Les paroles arrivent enfin sur l’Apple TV. Il était temps, car elles sont disponibles depuis trois ans sur Android TV ! C’est pratique pour chanter lors des soirées entre amis… mais ça ne vaut toujours pas le mode karaoké d’Apple Music, qui synchronise les paroles, coupe le micro du chanteur et propose même des traductions et prononciations pour certaines langues étrangères depuis iOS 26.

Paroles. Image iGeneration.

Autre ajout bienvenu : des commandes spécifiques pour les podcasts et les vidéos, permettant d’avancer ou reculer de 15 secondes et d’ajuster la vitesse de lecture (de 0,5x à 3x). En parlant de vidéo, les clips et les podcasts vidéo qui étaient inexistants ou introuvables sont maintenant bien mis en avant.

Options de lecture pour les podcasts. Image iGeneration.

La fonction Spotify Connect permet quant à elle de contrôler la lecture sur l’Apple TV depuis un autre appareil relié au même compte. Et pour les mélomanes exigeants, cette version prend en charge la qualité lossless récemment déployée pour les abonnés premium.

Spotify Connect. Image iGeneration.
Option lossless. Image iGeneration.

En résumé, cette nouvelle application Spotify pour tvOS est bien meilleure que la précédente — ce n’était pas difficile — et rattrape son homologue sur Android TV. Néanmoins, elle est encore très loin du niveau d’Apple Music, plus complète, plus fluide et plus élégante sur les téléviseurs.

X se prépare à effacer la dernière trace de Twitter en supprimant son ancien nom de domaine

27 octobre 2025 à 17:30

X prévoit de s’éloigner un peu plus de son passé : si le nom Twitter avait déjà largement disparu, on pouvait encore accéder au réseau social d’Elon Musk avec le nom de domaine twitter.com. Depuis son acquisition en 2022, le milliardaire a tout fait pour effacer l’ancien réseau social, ce qu’il a fait de manière très symbolique en le renommant X. Par défaut, le site est ainsi accessible à l’adresse x.com et ce sera peut-être la seule méthode très prochainement. En effet, un changement aura lieu le 10 novembre 2025, dans deux semaines, qui semble indiquer que l’ancien nom de domaine s’apprête à disparaître.

Image MacGeneration.

En tout cas, c’est à cette date que les clés d’accès (passkeys) et autres clés de sécurité physique type Yubikeys enregistrées du temps de twitter.com cesseront de fonctionner sur le réseau social. Comme l’a souligné le compte officiel @Safety, ce n’est pas un problème de sécurité, c’est lié à l’implémentation de ces clés de sécurité en guise de deuxième facteur. Pour faire simple, elles sont associées à un nom de domaine unique et puisque celui de X a changé, il faudra supprimer les clés avant de les enregistrer à nouveau avec x.com. Les clés créées avec le nom de domaine actuel ne sont pas concernées.

Les utilisateurs qui doivent faire la procédure recevront une alerte avant l’échéance. Si vous utilisez une clé d’accès ou clé de sécurité physique en guise de deuxième facteur, vous pouvez vérifier ce qu’il en est à cette adresse, qui devrait vous mener directement au bon endroit dans les réglages de votre compte X. L’équipe du service précise que le deuxième facteur délivré par les apps sous la forme d’un code numérique n’est pas touché, puisque cette méthode n’est pas associée à un nom de domaine.

On ne sait pas encore si le nom de domaine historique sera entièrement supprimé le 10 novembre. Le plus logique serait de le conserver, ne serait-ce que pour rediriger tous les anciens liens publiés vers Twitter. Depuis sa création en 2006, ce sont des centaines de milliers, probablement des millions, d’URL en twitter.com qui ont été disséminées sur le web et supprimer la redirection n’a rationnellement aucun sens. On ne sait jamais ce qui peut se passer avec Elon Musk, alors il faudra attendre de voir ce qui arrive le 10 novembre.

Comme le relève The Verge, twitter.com n’a pas encore disparu partout. C’est ce nom de domaine qui reste notamment utilisé si on veut intégrer un message publié sur X sur un autre site web.

Promo : 30 € les quatre traceurs Ugreen compatibles Localiser et rechargeables en USB-C

27 octobre 2025 à 16:51

Pour le prix d’un seul AirTag, vous pouvez acquérir quatre traceurs Bluetooth qui s’intègrent également à l’application Localiser d’Apple. Le lot de quatre balises Ugreen FineTrack est en effet en promotion sur Amazon à 30,99 € au lieu de 42,99 € pour une durée limitée.

Ces trackers ressemblent beaucoup à un autre modèle de Ugreen que nous avons testé récemment, mais il y a une différence majeure : pas de pile ici, c’est une batterie qui alimente le petit carré. Le fabricant promet une autonomie d’un an et la recharge s’effectue via un simple câble USB-C — un petit câble USB-A vers USB-C est d’ailleurs fourni.

Chaque traceur dispose d’une encoche pour porte-clés et d’une alarme sonore de 80 dB. Ils permettent donc de retrouver des objets depuis l’application Localiser disponible sur iPhone, iPad ou encore Mac. Par rapport aux AirTags, il leur manque juste la localisation précise (pour être guidé exactement vers eux quand on se trouve à proximité), qui est une exclusivité d’Apple. Pour retrouver une valise ou une voiture, par exemple, cette lacune n’est pas gênante.

Apple pourrait publier des versions iPad de quatre de ses apps Mac, dont Pixelmator Pro

27 octobre 2025 à 16:08

Apple pourrait préparer des versions pour iPad de quatre de ses apps réservées au Mac jusque-là, d’après MacRumors. L’éditeur d’images Pixelmator Pro, l’outil de compression vidéo Compressor, le créateur d’effets vidéo Motion et enfin MainStage, compagnon de l’éditeur musical Logic Pro destiné à la scène, pourraient être adaptées à iPadOS à l’avenir. Apple n’a encore rien annoncé : la création d’identifiants sur l’App Store laisse penser que ces apps pourraient arriver sur la tablette après des années exclusivement sur le Mac.

Image iGeneration.

Cet indice suffit à laisser penser qu’Apple envisage une version iPadOS, mais c’est à peu près tout. On n’a pas la certitude que ces apps sortiront sur l’iPad et même si c’est le cas, on ne sait pas quand cela arrivera, ni sous quelles modalités. En particulier, on ne connaît pas le prix de vente ou la forme, sachant que les quatre apps sont actuellement vendues sur le Mac App Store pour 35 € (MainStage) ou 60 € (Pixelmator Pro, Compressor et Motion).

Ce serait en tout cas assez logique qu’Apple crée des versions iPad de ces apps, surtout pour les trois qui sont liées à Final Cut Pro et Logic Pro. Ces deux dernières existent sur la tablette depuis 2023, avec des variantes optimisées pour iPadOS. Si elles ont moins de fonctionnalités que les versions pour Mac, elles restent de solides exemples des outils professionnels que l’on peut proposer sur un iPad.

Logic Pro sur iPad : aperçu avec les yeux et les oreilles

Logic Pro sur iPad : aperçu avec les yeux et les oreilles

Aperçu de Final Cut Pro pour iPad

Aperçu de Final Cut Pro pour iPad

Au passage, Final Cut Pro comme Logic Pro ont changé de modèle économique sur iPadOS avec un abonnement à la place de l’achat unique. Est-ce le modèle qu’Apple voudrait proposer également pour ces quatre nouvelles apps ? On pourrait même envisager un abonnement unique dans l’esprit du Creative Cloud d’Adobe, avec un accès à toutes les apps créatives de l’entreprise, sur l’iPad et sur le Mac. Si cette idée aboutissait, ce serait la première fois qu’Apple propose un abonnement sous macOS pour ses éditeurs vidéo et audio, ils ont toujours été vendus avec une licence finale jusque-là.

Pixelmator Pro sur un iPad, en quelque sorte. Image iGeneration.

L’ajout de Pixelmator Pro, concurrent de Photoshop, serait à cet égard parfaitement logique. Quasiment un an après l’annonce de son acquisition, ce serait la première mise à jour significative apportée à l’éditeur photo et on commençait justement à vraiment se demander ce qu’Apple allait faire de sa nouvelle app. On aura peut-être un élément de réponse dans les semaines ou mois à venir.

Mais qu’est-ce qu’Apple va donc faire de Pixelmator ?

Mais qu’est-ce qu’Apple va donc faire de Pixelmator ?

TerraMaster F2-425 Plus et F4-425 Plus : deux nouveaux NAS équipés de deux ports 5 Gb/s

27 octobre 2025 à 15:56

Qui dit NAS, ne dit pas forcément Synology ou QNAP. Outre Ugreen qui commence à se faire une place sur le marché, il ne faut pas oublier TerraMaster, qui continue son petit bonhomme de chemin. Le fabricant chinois vient de lancer deux nouveaux modèles qui retiennent l’attention.

Les F2-425 Plus et F4-425 Plus partagent la même base matérielle, à commencer par un processeur Intel N150 à quatre cœurs, cadencé jusqu’à 3,6 GHz. Ce n’est pas une puce taillée pour les calculs intensifs, mais elle a l’avantage d’être économe et de disposer d’un GPU intégré capable de transcoder des vidéos.

F2-425 Plus. Image TerraMaster.

Côté connectique, les deux modèles sont identiques et bien dotés :

  • 3 ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, dont un en façade
  • 1 port USB 3.2 Gen 2 Type-C
  • 1 sortie HDMI
  • 2 ports réseau 5 Gb/s

La présence de non pas un, mais deux ports Ethernet 5 Gb/s est suffisamment rare pour être soulignée.

Le F2-425 Plus comprend deux baies pour disques durs (jusqu’à 30 To par disque), tandis que le F4-425 Plus en offre quatre. Tous deux disposent aussi de trois emplacements M.2 NVMe (jusqu’à 8 To chacun), qui peuvent servir de cache SSD ou de volumes indépendants selon les besoins. Le F2-425 Plus embarque 8 Go de DDR5, tandis que le F4-425 Plus en a le double. Dans les deux cas, la RAM peut être portée jusqu’à 32 Go via un seul module.

F2-425 Plus. Image TerraMaster.

Ces nouveaux NAS fonctionnent sous TOS 6, le système maison de TerraMaster. Il couvre l’essentiel des usages, propose une boutique d’applications et prend en charge Docker pour les utilisateurs avancés.

Les deux modèles sont disponibles dès à présent. Le F2-425 Plus est affiché à 429 €, avec un prix de lancement de 365 € sur Amazon. Le F4-425 Plus, lui, est proposé à 599 €.

Pour en apprendre plus sur les NAS, consultez notre série d’articles :

Pourquoi utiliser un NAS ? Tout ce qu

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