Google a abandonné les premiers thermostats Nest depuis quelques jours, un abandon qui concerne les deux premières générations du produit, dont la deuxième vendue en Europe à partir de 2014. Depuis le 25 octobre, l’appareil est devenu déconnecté, on ne peut plus le contrôler depuis les apps Nest ou Home et la seule option restante est de tout faire sur l’écran rond. Le design imaginé par Tony Fadell qui s’est fait connaître pour son travail sur l’iPod a beau être une réussite, avec cette roue qui tourne tout autour de la dalle ronde, ce n’est pas très pratique et ce n’est surtout pas la promesse du produit vendu par Google.
Le géant de la recherche ayant décidé d’abandonner le marché européen, les clients sur le continent n’avaient pas d’autres options que d’abandonner leur thermostat et se tourner vers la concurrence. Néanmoins, un développeur a décidé de donner une deuxième vie au Nest et c’est ainsi qu’est né le projet « No Longer Evil », un jeu sur le slogan original de Google « Don’t be evil » (que l’on pourrait traduire par « faites le bien) et qui n’est depuis longtemps qu’un vague souvenir. L’objectif du projet est de restaurer les fonctionnalités du Nest, sans dépendre de Google et avec un ensemble de composants open-source.
Après installation du nouveau firmware, le thermostat Nest devrait afficher ce logo. Image projet No Longer Evil.
Précisons d’emblée que l’on est encore loin d’une solution complète et fiable. La page GitHub qui contient une partie du code source et les explications à suivre l’indique très clairement, on en est encore au stade expérimental et le développeur recommande fortement de ne pas l’utiliser sur un thermostat en fonction. C’est un conseil d’autant plus important à l’approche de l’hiver, surtout qu’il est possible de briquer son appareil si on ne suit pas la procédure à la lettre… ou s’il y a un bug qui n’a pas encore été déniché dans le code. C’est assez logique pour un projet aussi jeune (le premier commit a deux jours) et surtout ambitieux.
En effet, il ne s’agit pas simplement de remplacer le firmware du Nest, même si c’est la première étape. Il faut aussi prévoir un module qui tourne sur des serveurs, puisque le thermostat a toujours dépendu du cloud et cela ne changera pas avec ce nouveau projet. Jusque-là, c’est Google qui gérait avec ses services en ligne, l’idée est de les remplacer d’une autre manière.
Pour l’heure, No Longer Evil propose un service en ligne avec un système de comptes géré par ses soins et toute cette partie de l’équation n’est pas encore open-source. C’est prévu à terme, de sorte que l’on pourra héberger soi-même le code nécessaire, certainement en local pour une solution qui ne dépend plus d’internet. En attendant, c’est une autre limite à connaître, on n’obtiendra pas un thermostat entièrement indépendant. Il manque aussi le code source du firmware lui-même, seule la partie installation est actuellement ouverte et documentée.
Ceci étant, cela reste un projet prometteur pour ne pas jeter les beaux thermostats Nest à la poubelle. Si vous êtes équipé du matériel et que vous cherchez une solution logicielle, vous pouvez suivre les développements sur GitHub, voire participer à l’aventure si vous aimez prendre quelques risques.
Vous pouvez désormais télécharger macOS 26.1 Apple a publié la mise à jour dans la soirée, qui peut être installée via le chemin habituel, à savoir dans les Réglages Système, rubrique Général, Mise à jour de logiciels. Elle apporte quelques petits ajouts intéressants : voyons ensemble ce qui change.
Un bouton pour atténuer Liquid Glass
Une nouvelle option pour changer le style de Liquid Glass a fait son apparition dans les Réglages Système, rubrique Apparence. On peut choisir entre Transparent et Teinté, ce deuxième augmentant le contraste et réduisant la transparence pour une meilleure lisibilité.
La Pomme a également corrigé un bug de Liquid Glass dans la barre des menus. Mais si Apple donne, Apple reprend : Cupertino a enlevé une bidouille permettant de facilement désactiver l’interface Liquid Glass d’une app.
Apple Music a ajouté AutoMix, une fonction permettant de créer des transitions entre deux morceaux. Si vous l’appréciez, vous serez ravi d’apprendre qu’elle est désormais utilisable en AirPlay depuis macOS.
Apple continue d’ajuster les nouvelles icônes introduites dans macOS Tahoe et qui ont fait débat. L’icône du stockage interne a perdu ses trous sur la tranche inférieure qui n’avaient pas vraiment de sens.
La nouvelle icône sur macOS 26.1
Des PDF plus carrés
Apple a corrigé un petit cafouillage dans Aperçu : l’app arrondissait les bords des PDF sur macOS 26, ce qui pouvait gêner certains utilisateurs cherchant un rendu précis. C’est désormais réparé.
Apple a renforcé ses protections visant à limiter l'accès aux sites Web pour adultes. Ces filtres de sécurité des communications et de contenu Web sont activés par défaut pour les comptes enfants existants âgés de 13 à 17 ans.
Une meilleure qualité des appels FaceTime
Apple annonce avoir amélioré la qualité des coups de fil, et particulièrement de l’audio de FaceTime. Le changement ne concerne visiblement que ceux passés avec une mauvaise connexion. C’est toujours bon à prendre !
Un FaceTime sur macOS 26. Image Apple
Vous l’aurez compris, ce n’est donc pas une grosse mise à jour. macOS 26.1 est arrivée accompagnée d’iOS 26.1, d’iPadOS 26.1, de tvOS 26.1, de visionOS 26.1 et de watchOS 26.1.
C’est le grand soir chez Apple : iOS 26.1 est en ligne ! La mise à jour est arrivée accompagnée de macOS 26.1, iPadOS 26.1, tvOS 26.1 et de visionOS 26.1. Vous pouvez désormais la télécharger depuis les Réglages de votre téléphone, rubrique Général puis Mise à jour logicielle. Faisons ensemble un petit tour des nouveautés.
La mise à jour sur un iPhone 17. Image iGeneration.
À noter que cette version n'est pas la même que la RC proposée aux développeurs et bêta-testeurs publics. Si vous aviez installé iOS 26.1 RC la semaine dernière, désactivez les mises à jour bêta et vous aurez une nouvelle version allégée à installer. Sinon, iOS 26.2 devrait rapidement sortir, cela peut aussi être une option pour les amateurs de bêtas.
La mise à jour est aussi proposée sur cet iPhone 16 Pro qui était sur les bêtas d'iOS 26.1, ce n'est manifestement pas la même version que la semaine dernière. Image iGeneration.
Un bouton pour atténuer Liquid Glass
La nouvelle interface d’Apple a fait débat, car elle est parfois difficilement lisible. Apple l’a retouchée à certains endroits avec cette mise à jour. Une nouvelle option est maintenant présente dans la rubrique Luminosité et affichage des Réglages.
Image iGeneration
On peut y choisir entre deux options, « Teinté » augmentant l’intensité et le contraste. De quoi rendre certains éléments plus lisibles.
Un arrêt d’alarme moins accidentel
Apple a fait le choix d’agrandir les boutons du réveil dans iOS 26. Cela n’a pas plu à certains, qui éteignent par mégarde leur réveil. iOS 26.1 corrige le tir : il faut maintenant faire glisser son doigt pour désactiver complètement l’alarme, à la manière du célèbre « Slide to unlock » des premières versions d’iOS.
Image iGeneration
Un nouveau geste pour Musique
iOS 26 apporte quelques nouveautés à Apple Music et cette première grosse mise à jour lui apporte un nouveau geste. On peut faire glisser son doigt sur le titre en cours de lecture dans Musique pour passer au morceau suivant ou précédent.
Vidéo iGeneration
Le retour d’un geste lié aux menus contextuels
iOS 26 avait supprimé un geste lié aux menus contextuels ? iOS 26.1 le restaure. Glisser sur la bulle vers la gauche de l’écran affiche toutes les options, comme si on avait touché l’icône tout à droite.
Le geste restauré sous iOS 26.1 : un glissement vers la gauche sur le menu contextuel permet d’afficher toutes les options. Vidéo iGeneration.
Un décalage dans Réglages
Apple a modifié l’alignement des icônes et du texte dans l’app Réglages. Les sections comportant un en-tête avec du texte affichent désormais ce dernier aligné à gauche, alors qu’il était auparavant centré.
Image iGeneration
Plus de choix dans l'app Forme
iOS 26 permet enfin de créer des entraînements personnalisés sur son iPhone dans l'app Forme. La mise à jour ajoute des paramètres supplémentaires : on peut choisir le type d’exercice, définir les calories actives estimées, le niveau d’effort, la durée et l’heure de début de la séance.
L’app Forme dans iOS 26.1. Image iGeneration
Le retour de Slide Over sur iPad
iPadOS 26 a apporté un nouveau système de fenêtrage revoyant en profondeur le multitâche du système. Il a également fait disparaître Slide Over, qu’Apple a ressuscité avec iOS 26.1. On peut l’activer en effectuant un appui long sur le feu tricolore en haut à gauche d’une fenêtre.
Image iGeneration
Il est possible de redimensionner la fenêtre, et les anciens raccourcis clavier fonctionnent toujours. La « nouveauté » ne marche cependant qu’avec une seule app, et pas dans le mode de fenêtrage avec les apps en plein écran.
La caméra peut disparaître de l’écran de verrouillage
On peut maintenant désactiver le raccourci pour ouvrir la caméra sur l’écran verrouillé depuis les paramètres de l’appareil photo. C’est un ajout pratique pour les propriétaires d’iPad, qui n’utilisent pas tous l’appareil photo de la tablette au quotidien. Même chose pour les possesseurs d’iPhone récent, qui peuvent ouvrir l’app grâce au bouton physique dédié.
Image iGeneration
Une nouvelle icône pour l’app Apple TV
Apple TV a hérité d’une nouvelle icône plus colorée suite au changement de nom du service. Elle est plus colorée, mais c’est bien le seul changement : l’onglet dédié à Apple TV (le service) s’appelle toujours Apple TV+.
Image iGeneration
De petits ajustements de design
Apple a retouché quelques petits éléments de son système. Les touches du téléphone sont passées au Liquid Glass, tandis que le lecteur vidéo dans Photos a été revu pour être plus visible sur les fonds clairs. Le calendrier a gagné un peu de couleurs quand on touche à certains évènements.
Le lecteur vidéo de Photos et l’app Téléphone. Image iGeneration
Une installation plus simple des mises à jour de sécurité urgentes
Apple a légèrement revu son système de mises à jour d’iOS. Les correctifs de sécurité urgents (Rapid Security Responses en anglais) vont permettre de boucher une faille de sécurité sans avoir à télécharger une mise à jour complète.
Image iGeneration
La nouveauté n’est pas rangée avec les mises à jour habituelles, mais dans Confidentialité et sécurité, dans la rubrique Améliorations de la sécurité en arrière-plan. Elle est activée par défaut, et il est évidemment déconseillé de la décocher sous peine de réduire la sécurité de son appareil.
Une sauvegarde de photos à l’arrière-plan pour les apps tierces
Un nouveau composant ajouté au framework PhotoKit permet aux apps tierces de sauvegarder des photos en tâche de fond. On imagine que les concurrents d’iCloud Photos, comme Google Photos, ne tarderont pas à prendre en compte cette fonctionnalité attendue de longue date.
Un transfert de données d’une app depuis et vers Android facilité
AppMigrationKit vise à simplifier la migration des données gérées par une app. Cette nouveauté permet aux développeurs de proposer à leurs utilisateurs un transfert des données plus aisé depuis un iPhone ou iPad vers un smartphone ou une tablette Android.
De nouvelles langues pour Apple Intelligence et la Traduction en direct des AirPods
Cela nous concerne moins, mais Apple Intelligence est désormais disponible auprès de plus de monde. Les fonctions d’IA de Cupertino sont maintenant proposée en danois, en néerlandais, en norvégien, en portugais (Portugal), en suédois, turc, en chinois traditionnel et en vietnamien.
Les AirPods hors d’Europe peuvent également traduire plus de langues. La mise à jour ajoute le chinois, l’italien, le japonais et le coréen.
Apple et le web, c’est souvent une histoire compliquée. La preuve, alors que Google a créé sa boutique d’apps autour de simples pages web accessibles depuis un navigateur, celle d’Apple a longtemps été réservée aux App Store installés sur nos appareils. Pour être complets, on pouvait accéder à la fiche d’une application par un lien qui menait à une page web classique, mais c’était tout, la boutique restait en majorité inaccessible sans un iPhone ou un Mac. Cela change ce soir avec l’arrivée d’une boutique au complet, accessible depuis n’importe quel navigateur web.
La page d’accueil de l’App Store dans Safari. Image MacGeneration.
L’App Store en ligne peut être affiché en ouvrant l’adresse apps.apple.com/fr/ pour la version française. Par défaut, le site présente la page « Aujourd’hui » de la boutique pour iOS, celle qui affiche des actualités et apps récentes. Une barre latérale sur la gauche permet toutefois de changer de section pour afficher la sélection de jeux, les apps ou encore la vue dédiée au Game Center. Les catégories sont affichées à la suite et on peut également changer d’App Store, pour afficher celui du Mac, de la montre ou même du Vision Pro, avec le bouton en haut de la barre latérale.
La magie du web, c’est que tous ces éléments sont désormais associés à des liens uniques qui peuvent être sauvegardés à part et ouverts pour afficher directement un élément. Ainsi, la page d’accueil de l’App Store de watchOS est disponible à cette adresse, tandis que vous aurez les derniers jeux Apple Arcade pour tvOS en cliquant sur ce lien. Les URL choisies par Apple sont explicites et faciles à comprendre et reproduire. Après le nom de domaine principale, on choisit le pays avec son code, puis l’appareil (iphone, ipad, mac, tv, watch et vision) et enfin la catégorie (today, games, apps, arcade, etc.).
Comme avant, chaque app a droit à sa fiche unique et ces URL n’ont pas changé, ce qui est important pour garder les liens historiques fonctionnels. La présentation de la fiche a bien évolué toutefois, avec un grand bandeau en haut sur toute la largeur, qui reprend l’icône de l’app dans une version floue. On retrouve en dessous les mêmes informations que dans l’app App Store, avec notamment l’âge minimum associé, le poids du téléchargement à prévoir ou encore la catégorie. Viennent ensuite les captures d’écran, la description, les avis et enfin les notes de version et tous les détails sur l’app, comme sa fiche confidentialité ou sa compatibilité.
La nouvelle page App Store de GarageBand dans un navigateur. Image MacGeneration.
Qui dit App Store au complet, dit aussi recherche. Il fallait jusque-là ruser pour trouver une app dans le navigateur web, en général une recherche sur Google ou un autre moteur en se limitant au nom de domaine qui existait déjà. Ce n’est plus nécessaire maintenant, on peut utiliser le moteur de recherche intégré en haut de la barre d’URL et obtenir une page avec les résultats, comme ceci. Mieux, on peut facilement initier une recherche depuis un lanceur comme Raycast en reprenant l’URL de la boutique. Par exemple, pour chercher une app iPhone, on utilisera ce lien :
Il est évidemment possible de changer d’appareil en modifiant le paramètre iphone de cet exemple et en le remplaçant par un de ceux de la liste donnée plus haut. Malheureusement, il ne semble pas y avoir de moyen de chercher sur tous les App Store en une seule fois, ou alors je n’ai pas trouvé comment et n’hésitez pas à signaler la bonne technique dans les commentaires.
Voici comment lancer une recherche sur l’App Store iOS depuis Raycast, en utilisant le moteur de recherche de la version web désormais disponible. Image MacGeneration.
Terminons sur une bonne nouvelle : il semble bien que cette mise à jour corrige le comportement si pénible de Safari, qui ouvrait directement le Mac App Store dès que l’on affichait la fiche web d’une app. Ce n’est plus le cas sur mon Mac et il n’y a même plus de bouton pour ouvrir le Mac App Store, ce qui n’avait pas de sens si l’app ne pouvait pas être installée sous macOS. À la place, Apple a prévu un bouton de partage, qui est sans doute plus logique dans ce contexte.
Pour les apps destinées à macOS, on a bien un bouton pour ouvrir le Mac App Store et même là, cela ne se fait pas automatiquement d’après mes tests. Enfin !
Ce jeu pour le Mac affiche un bouton permettant d’ouvrir le Mac App Store, seulement si l’utilisateur le souhaite, y compris avec Safari. Image MacGeneration.
Si vous regardiez une série sur Apple TV ces derniers jours, vous avez peut-être noté une bizarrerie. Alors que le service a perdu officiellement son + le mois dernier, la vidéo d’introduction affichait toujours un « TV+ », comme avant. Il était urgent de rectifier le tir et Apple le fait enfin officiellement, en annonçant ce soir son nouveau « tou doum1 ».
Nouveau logo plus coloré et surtout nouvelle musique d’introduction au programme. Pour l’occasion, la Pomme a fait appel à Finneas, le grand-frère, producteur et co-compositeur de Billie Eillish, et le résultat est nettement plus complexe qu’avant, avec même quelques notes individuelles de piano. Dans une interview exclusive à Variety, l’artiste explique qu’il a en réalité composé trois versions différentes. La principale de 5 secondes en tête de l’article, une ultra courte d’une seconde pour les trailers et une plus longue au contraire, d’une douzaine de secondes, pour les films Apple qui sortiront au cinéma. Cette version, qu’on ne peut malheureusement pas découvrir ce soir, est présenté par le principal intéressé comme plus ample et cinématique.
Pour rappel, voici comment sonnait l’ancien son d’Apple TV+.
Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à inonder les commentaires de vos avis éclairés sur ce qui sera, à n’en pas douter, la nouvelle la plus importante de la soirée.
Mise à jour le 03/11/2025 21:32 : ajout d’informations extraites de l’interview accordée par Finneas.
Ce terme technique nous vient de Netflix, si vous vous posiez la question. ↩︎
GarageBand pour iOS n’était pas la seule app d’Apple a attendre une nouvelle icône ce soir, c’est aussi le cas de Pixelmator Pro ! C’est particulièrement intéressant pour l’éditeur d’images professionnel d’Apple, puisque l’app était toujours dans la « Squircle Jail » de macOS Tahoe, c’est-à-dire qu’elle s’affichait dans un carré aux bords arrondis gris. Un comble pour une app qui appartient à Apple, depuis relativement peu certes, mais enfin tout de même.
C’est une mise à jour manifestement très mineure de l’app, qui ne semble pas changer d’interface, ni gagner de fonctionnalités. Au chapitre des mises à jour, signalons aussi celle de Photomator, qui reçoit une icône à peine modifiée pour l’occasion et pareil, que des correctifs sans nouveautés visibles.
Article original
GarageBand (gratuit) pour iOS a reçu une mise à jour, qui « comprend des améliorations de la stabilité et des corrections de bogues », d’après la liste de nouveautés officiellement fournie par Apple. Pas très passionnant vous me direz, mais cette version se distingue aussi des précédentes par la présence d’une nouvelle icône. Pas de quoi se relever la nuit, c’est vrai, néanmoins c’est peut-être le signe qu’Apple va enfin mettre à jour toutes ses apps qui ne sont pas encore entrées dans l’ère Liquid Glass.
La nouvelle icône de GarageBand pour iOS. Image iGeneration.
On attend en effet des nouvelles de plusieurs apps conçues par Apple qui n’ont pas eu de mise à jour en même temps qu’iOS 26 et macOS 26. GarageBand pour iOS faisait partie du lot, il reste maintenant GarageBand pour macOS, ainsi que toute la suite bureautique d’Apple (Pages, Numbers et Keynote), iMovie ou encore Photomator et Pixelmator Pro, qui sont les dernières acquisitions de l’entreprise.
On sait que ces apps existent, on a notamment croisé la nouvelle version de Keynote dans un communiqué de presse, mais on ne sait pas ce qu’attend Apple pour les sortir. Peut-être iOS 26.1 dont la sortie est imminente ?
En attendant, le travail semble avoir été minime pour l’interface de la version mobile de GarageBand, qui ne semble pas avoir eu de retouches esthétiques au-delà de son icône (même si de nombreux bugs ont bien été corrigés). Espérons que l’on en aura plus pour les autres apps.
Au passage, on peut noter que l’App Store a désormais droit à une toute nouvelle interface sur le web, c’est la boutique d’apps au complet qui est maintenant accessible depuis un navigateur.
Saviez-vous qu'il existe des Macintosh qui ne fonctionnent pas sous Mac OS (ou quel que soit le nom que vous donnez au système d'exploitation d'Apple) ? Dans les années 90, Apple a en effet vendu quelques ordinateurs qui sont essentiellement des Macintosh, mais étaient vendus avec un autre système. Le Macintosh WGS 95, par exemple, était un serveur vendu sous A/UX, l'UNIX d'Apple, et pas avec le système d'exploitation des Mac, même s'il était possible de l'installer. Un autre exemple est celui des Apple Network Server : les serveurs étaient vendus sous AIX (un UNIX issu de chez IBM) et ne pouvaient pas exécuter Mac OS… jusqu'à maintenant.
Le cas de cette gamme est réellement particulier. Les deux modèles — qui font tourner Doom depuis peu — sont essentiellement des Power Macintosh, mais avec quelques différences matérielles et une modification artificielle qui empêchent l'installation et l'exécution de Mac OS. Apple réservait les serveurs à l'UNIX d'IBM et la ROM des Apple Network Server empêche explicitement l'usage de Mac OS. Mais ça, c'était avant.
Un Apple Network Server sous Mac OS.
Une ROM bêta pour Mac OS
Les rumeurs sur une ROM (un composant physique qui contient le nécessaire pour démarrer Mac OS) compatible avec Mac OS existent depuis des dizaines d'années, mais rien de concret n'était disponible jusqu'à maintenant. En effet, un ancien ingénieur de chez Apple avait gardé un prototype d'Apple Network Server équipé d'une version préliminaire de la ROM, capable de démarrer Mac OS. Elle a été préservée, sauvegardée et testée sur un modèle du commerce et permet bien de démarrer Mac OS (version 8.6).
Elle impose deux contraintes matérielles tout de même. Premièrement, il faut installer Mac OS sur un disque dur SCSI externe. L'Apple Networks Server intègre en effet un contrôleur SCSI particulier pour les connecteurs internes, qui n'est pas compatible avec Mac OS. Deuxièmement, il faut une carte vidéo compatible avec Mac OS, pour une raison similaire. Le serveur AIX intègre un composant basique pour l'affichage, qui n'est pas compatible avec le système d'Apple.
La ROM est un composant physique.
En l'état, l'existence de cette ROM reste malheureusement pour le moment une curiosité technologique. En effet, il n'existe pas de moyens simples d'installer cette ROM dans n'importe quel Apple Network Server : même si Apple employait des barrettes sur ces modèles, elles intègrent littéralement de la ROM (Read Only Memory) et pas de l'EPROM ou de l'EEPROM (deux variantes reprogrammables). En l'état, il n'est donc pas possible de remplacer le contenu de la ROM d'un Apple Network Server par le contenu de celle qui est compatible avec Mac OS et il faut donc posséder cet artefact probablement unique pour en profiter. Mais des passionnés travaillent déjà bien évidemment sur le sujet, pour les rares propriétaires d'un Apple Network Server.
Notons enfin pour terminer que l'ingénieur qui avait gardé la ROM confirme aussi une vieille rumeur qui indique qu'Apple avait travaillé sur une ROM permettant de démarrer Windows NT pour PowerPC. Cette ROM n'a pas été retrouvée pour le moment, mais rappelons qu'un projet open source permet d'installer Windows NT sur certains Power Macintosh pour les amateurs.
Au lieu d'éteindre leur iPhone, certains ont des idées parfois saugrenues pour tenter de moins utiliser leur smartphone. La dernière idée en date n'est pas une prison pour smartphones, mais une coque en métal de 6 livres (environ 2,7 kg), destinée aux iPhone.
La coque.
Imaginée comme une blague au départ (et ses créateurs considèrent que c'est toujours un peu idiot, ce que nous confirmons), cette coque est devenue un projet sur Kickstarter. Elle est proposée pour 210 $ (à peu près 180 € sans les taxes) et est annoncée comme compatible avec tous les iPhone modernes (du 13 au 17). Ses créateurs partent du principe que soulever pas loin de 3 kg (on s'en approche avec les 240 grammes d'un iPhone 14 Pro Max par exemple) devrait vous faire réfléchir à deux fois avant de prendre votre iPhone pour aller regarder une vidéo sur TikTok. Ils expliquent aussi que la coque n'est pas très pratique, car elle ne rentre pas dans votre poche, ce qui vous évitera par ailleurs les notifications fantômes. Par ailleurs, sa conception vous empêchera de l'enlever si vous en avez marre de la soulever (elle est fixée avec des vis).
Elle transforme l'iPhone en l'équivalent des premiers téléphones (trans)portables.
Au-delà de la blague, ils expliquent aussi qu'il n'y a pas d'obsolescence programmée ici : la coque ne dépend pas d'une application, ne contient pas d'électronique et ne peut pas tomber en panne. Le seul problème éventuel va venir du fait qu'Apple pourrait éventuellement modifier le format de ses smartphones et rendre les prochains incompatibles avec la coque. Il n'y a pas non plus de restrictions sur l'usage de l'iPhone : tout le concept repose sur le fait que l'iPhone devient extrêmement lourd.
Un prototype.
Si le projet ressemble réellement à une blague, il est tout de même bien en ligne et il y a déjà une centaine de contributeurs au moment d'écrire ces lignes. Les créateurs espèrent atteindre un objectif de 65 000 € environ, ils ont actuellement à un peu plus de 15 000 €.
En juin, Sosh a renforcé son offre fibre en incluant la nouvelle Livebox S compatible Wi-Fi 7 et en doublant le débit de la connexion à 2 Gbit/s partagés. Comme souvent, ces améliorations étaient réservées aux nouveaux clients, mais la situation est en train d’évoluer.
Depuis peu, certains clients existants peuvent migrer vers cette offre enrichie. Plusieurs témoignages en font état sur les forums de l’opérateur et nous avons pu le vérifier nous-mêmes sur une ligne. Sosh propose par exemple de passer d’une Série Spéciale à 25,99 €/mois (avec connexion 1 Gbit/s et Livebox 4) à son offre actuelle à 24,99 €/mois. Si l’abonnement baisse donc d’un euro par mois, le remplacement de la box par une Livebox S est facturé 49 €.
Migration proposée vers l’offre actuelle et la Livebox S. Image MacGeneration.
Le changement de matériel n’est pas obligatoire, mais il est logique. Le Wi-Fi 5 des Livebox 4 et 5 ne dépasse déjà pas 1 Gbit/s, alors avoir une connexion 2 Gbit/s ne rime pas à grand-chose avec ces box, sauf à avoir une autre borne Wi-Fi ou essentiellement des appareils branchés en Ethernet. La nouvelle Livebox S, qui est compatible Wi-Fi 7 (sur deux bandes), permet de profiter de la hausse de débit.
Cette proposition de migration n’est pas systématique. D’autres clients fidèles depuis des années ne l’ont pas (encore ?) et le service client ne semble pas disposé à faire de geste dans ce cas-là. Vous pouvez vérifier ce qu’il en est pour vous dans votre espace client, rubrique Offre et options.
Après une intense guerre commerciale en début d’année, le marché des abonnements fibre s’est stabilisé. Si vous n’avez pas besoin de décodeur télé, outre Sosh, on recense toujours les offres suivantes : Freebox Pop S à 23,99 €/mois (5 Gbit/s partagés, Wi-Fi 7 bibande), SFR RED à 22,99 €/mois (2 Gbit/s partagés, Wi-Fi 6) et bien sûr B&You Pure Fibre à 23,99 €/mois (8 Gbit/s, Wi-Fi 7 tribande).
Si les AirTag sont les accessoires les plus évidents pour retrouver des objets perdus ou volés grâce à leur capacité de localisation, ce ne sont pas les seuls accessoires compatibles. Une histoire racontée par La Provence montre que les AirPods, les écouteurs d'Apple, peuvent aussi aider à retrouver du matériel volé. Et dans le cas évoqué, le bilan était assez important.
Une partie du matériel dérobé. Image La Provence.
Lors d'un tournage pour une télé-réalité belge (Ma mère, ton père) à Saint-Rémy-de-Provence, l'ensemble du matériel de la production a été dérobé dans la nuit du 21 au 22 octobre. Entre les caméras, les drones, les appareils photo et tous les accessoires, le préjudice s'élevait à plus d'un million d'euros.
Les AirPods Pro 3 localisent même le boîtier.
Mais grâce à une paire d'AirPods présente dans les objets volés, les enquêteurs ont pu découvrir la planque des malandrins, dans un appartement de la commune de Milhaud, au sud de Nîmes. Pour rappel, les AirPods — et dans certains cas les boîtiers — participent au réseau Localiser d'Apple, comme les iPhone, les iPad ou les AirTags. Comme pour tous les appareils compatibles, ils peuvent indiquer leur position1 à leur propriétaire si un appareil Apple passe dans les environs immédiats. Comme l'expliquent nos confrères, la géolocalisation a permis de retrouver l'ensemble du matériel.
Plus exactement celle de l'iPhone qui les a détectés. ↩︎
Le Black Friday s’étant transformé en « Black Month »1 chez certains revendeurs, on trouve déjà des réductions importantes sur des produits très populaires. Voyez un peu : les AirPods 4 sont en promo à 119 € sur Amazon et Cdiscount. C’est 30 € de moins que chez Apple et le tarif le plus bas à ce jour, hors Prime Day.
À 119 €, il s’agit des AirPods 4 dans leur version d’entrée de gamme. Les AirPods 4 avec la réduction active de bruit et le boîtier compatible avec la recharge sans fil sont quant à eux vendus 179 € sur Amazon et Cdiscount, soit une remise de 20 € sur le prix d’Apple.
Image Apple
Les AirPods 4 ne sont pas aussi évolués et n'isolent pas autant que les AirPods Pro 3, mais si vous ne supportez pas les écouteurs intra-auriculaires, c'est un excellent choix. Ils délivrent une très bonne qualité sonore et s’intègrent parfaitement à l’iPhone, au Mac et aux autres produits Apple. Ils ont même gagné de nouvelles fonctions avec iOS 26, comme la mise en pause automatique de la musique quand vous vous endormez.
La station de charge Qi2 (15 W) d'Ugreen est en promotion à 40 € au lieu de 60 €. C'est un modèle doté d'un emplacement Qii2 magnétique qui permet d'orienter l'iPhone dans différentes positions, mais la station intègre aussi un second emplacement Qi, qui cible spécifiquement les AirPods mais qui peut servir pour d'autres appareils. C'est aussi et surtout un périphérique assez mignon, avec un petit écran monochrome qui affiche un visage souriant et s'anime lors de la charge.
Le chargeur Ugreen.
En plus des deux emplacements Qi, il y a une sortie USB-C qui a été pensée pour un chargeur d'Apple Watch, pour le transformer en chargeur 3-en-1. Le chargeur n'est pas livré avec un adaptateur secteur, et Ugreen recommande un modèle d'une puissance de 30 W au minimum. Bonne nouvelle, de nombreux modèles de la marque sont aussi en promotion.
Apple vient de lancer une campagne de promo originale pour la saison des fêtes. Elle invite tous les habitants du Royaume-Uni à prendre leur Apple Pencil pour dessiner un sapin de Noël sur iPad. Les plus beaux seront projetés sur la façade de l’ancienne centrale électrique de Battersea, depuis réhabilité en centre commercial et abritant le QG britannique d’Apple.
Le concours est animé par l'humoriste Munya Chawawa. Les créations gagnantes du public seront projetées aux côtés de dessins commandés à des artistes et des personnalités comme Stephen Fry et David Shrigley. Les candidatures peuvent être envoyées jusqu’au 23 novembre à minuit à ce lien, et 24 gagnants seront sélectionnés. La nationalité britannique est obligatoire pour participer.
Sur son site, Apple propose un modèle pour Procreate et d’autres applications afin de ne pas déborder des cheminées du bâtiment. Les couleurs vives sont logiquement recommandées, tout comme le fait d’avoir différents calques pour l’animer. Apple interdit d’utiliser l’IA et tout texte potentiellement offensant. Les gagnants seront révélés le 4 décembre, avec une projection commençant dans la foulée sur les deux cheminées du côté de la Tamise.
Apple a mis en ligne un fond d’écran pour l’occasion, à télécharger à ce lien.
Ce n’est pas la première fois qu’Apple illumine Battersea : elle a commencé par de grands sapins signés de l'artiste David Hockney en 2023 avant d’enchaîner l’année suivante avec une immense vidéo de Wallace et Gromit. Celle-ci avait été réalisée avec pas moins de 6 000 photos prises à l’iPhone 16 Pro Max.
La centrale de Battersea a longtemps alimenté Londres et est devenue un bâtiment iconique de la ville, que certains ont sans doute aperçu sur la pochette de l’album Animals de Pink Floyd. Éteinte entre 1975 et 1983, elle a passé quelques années à l'abandon avant d’être rachetée en 2012 puis réouverte en 2022. Le quartier général d'Apple au Royaume-Uni se trouve à l’étage, tandis qu’un Apple Store est présent dans la galerie marchande.
Shein, une plateforme de vente en ligne chinoise très connue (et très populaire) ne fait pas que vendre des produits de mauvaise qualité et dangereux (comme des chargeurs USB), elle vendait aussi des « poupées sexuelles à caractère pédopornographique ».
Nous ne parlons pas de ce genre de poupées. Image PickPik.
C'est un constat de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes), qui explique avoir constaté la commercialisation de poupées sexuelles d'apparence enfantine. Selon le communiqué, « leur description et leur catégorisation sur le site permettent difficilement de douter du caractère pédopornographique des contenus. ». Les faits ont été signalés au procureur de la République, mais aussi à l'ARCOM, le régulateur compétent en la matière. Comme le rappelle le ministère de l'Économie dans son communiqué, « la diffusion, via un réseau de communications électroniques, de représentations à caractère pédopornographique, est passible de peines pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende. » Le ministère indique aussi que des contenus pornographiques liés à des poupées adultes sont aussi accessibles, sans mesures de filtrage efficace.
Shein pourrait être interdit
Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, a indiqué dans une interview à nos confrères de BFM TV que l'accès à Shein pourrait être bloqué en cas de récidive. Ce n'est pas une première : le site Wish, assez proche de Shein dans la philosophie, avait été déréférencé en France en 2021. Contrairement au déréférencement, Shein pourrait même directement être bloqué dans nos contrées grâce à la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN), à la manière de certains sites pornographiques.
iOS 26 apporte un nouveau Lecteur d’accessibilité bien pratique assez semblable au mode lecteur de Safari. La différence entre les deux ? Le petit dernier fonctionne dans n’importe quelle app, ce qui permet de lire de longs textes provenant de n’importe où dans de meilleures conditions.
Ici avec un fichier .txt d’un article de Nicolas. À gauche dans Fichiers, à droite dans le Lecteur d’accessibilité.
Ce lecteur est à aller activer dans les Réglages, rubrique Accessibilité puis Lire et énoncer. On peut ensuite l’invoquer en ajoutant un raccourci au centre de contrôle, ou plus simplement grâce au Raccourci Accessibilité en appuyant trois fois sur le bouton latéral de l’iPhone. La fonction est également disponible sur iPadOS et sur macOS (le raccourci est alors ⎋ + ⌘).
Ce lecteur peut transformer n’importe quel texte à l’écran en version plus lisible. Dans le cas d’un article, il se base sur le texte à l’écran et en dessous. Il ne prendra donc pas en compte le début d’un article si vous l’activez à mi-chemin. Il a fonctionné dans la majorité des apps que j’ai essayées, d’une grosse annonce sur Leboncoin à différentes apps de presse. En revanche, impossible de le démarrer sur un long post Reddit.
Une fois démarré, il est possible de personnaliser le texte en cliquant sur le menu « … » en haut à droite. Le lecteur propose plusieurs thèmes de base, comme un mode sombre ou livre avec un fond jaune pour imiter une page papier. On peut modifier plus en détail chacun d’entre eux, par exemple pour changer la couleur du texte ou de l’arrière-plan, la taille du texte, la police… Les réglages sont très complets, permettant d’ajuster l’espacement des lignes ou des caractères ou encore de modifier la couleur des liens.
Ce lecteur propose une fonction pour écouter le texte avec un petit lecteur audio. On peut avancer la lecture ou la reculer grâce à une petite barre de lecture, mais on peut aussi la masquer si l’on n’en a pas besoin. Il utilise la voix robotique choisie dans les paramètres d'accessibilité, on peut cliquer sur un endroit du texte pour commencer la lecture à cet endroit-là. Il est possible d’activer une option pour automatiquement lire le contenu à voix haute dès l’apparition du lecteur. On peut ensuite passer sur une autre app tout en profitant d’une lecture en arrière-plan.
Le concept est avant tout pensé pour les gens ayant des problèmes de vue, mais pourra également servir pour une lecture plus confortable de certains textes. Je l’ai par exemple trouvé utile pour lire un long fichier .txt qui ne peut pas être ouvert par une application de base sur téléphone. On pourra aussi l’utiliser pour se créer des articles « à écouter » sur une app de presse, même s’il faudra penser à télécharger les voix d'accessibilité « de qualité » afin d’avoir une expérience agréable.
Une société américaine, Substrate, veut s'attaquer à la gravure des puces avec une nouvelle solution qui devrait permettre (si tout se passe bien) de réduire le coût de la gravure de façon importante. Leur solution ? De la lithographie aux rayons X, ce qui demande quelques explications.
Des *wafers*. Image MacGeneration
La fabrication d'une puce passe parce ce que l'on appelle un wafer, un composant circulaire sur lequel les puces vont être gravées. La technologie utilisée pour graver les transistors sur la surface du wafer porte le nom de lithographie, et les techniques de gravure modernes reposent sur de la lithographie EUV (Extreme Ultraviolet). De façon très schématique, la machine doit découper le substrat pour dessiner les transistors, avec une précision extrême. Si les usines qui fabriquent les puces sont essentiellement asiatiques (notamment à Taiwan et en Corée), les machines qui permettent la lithographie, elles, proviennent d'un seul grand fabricant : le néerlandais ASML. Les machines en question sont particulièrement onéreuses (plusieurs centaines de millions de dollars) mais nécessaires : ASML est la seule société qui maîtrise cette technologie. Et les évolutions de la technologie devraient encore faire exploser les coûts.
La solution de Substrate
Substrate emploie une technologie différente, à base de rayons X. L'idée n'est pas nouvelle, mais n'avait jamais été mise en œuvre à grande échelle. La société explique qu'elle permet de créer des puces de classe 2 nm (la technologie la plus avancée actuellement, qui n'est pas encore employée en masse) pour un coût plus faible que les solutions d'ASML. Selon eux, alors que la technologie à base d'ultraviolets va augmenter largement les coûts, leur solution est meilleure. Ils anticipent des usines à 50 milliards de dollars en 2030, et des wafers à 100 000 $, contre 25 milliards et 30 000 $ actuellement (pour un wafer en 2 nm). Le coût du wafer a un impact direct sur le prix des puces car il a un coût fixe. Si le prix du wafer augmente, celui des puces aussi, même si le résultat dépend en partie du rendement et de la taille des puces, des points que nous avons expliqués dans un dossier.
Subtsrate montre pour le moment de la gravure en 12 nm. Image Substrate.
Avec sa technologie aux rayons X, Substrate espère descendre le prix du wafer aux alentours de 10 000 $ en 2030, soit un prix plus faible qu'actuellement (et beaucoup plus bas que ce qu'ils anticipent). Visiblement, la société américaine a donc réussi à maîtriser les problèmes que la lithographie aux rayons X amène, comme le fait qu'elle nécessite une source de rayons X stables et efficaces.
Si la solution semble intéressante, Substrate reste encore visiblement assez loin de la production en masse. La production actuelle, pour des essais, serait en 12 nm, ce qui est déjà dans l'absolu une prouesse. Mais selon les spécialistes de SemiAnalysis, si leurs assertions sont vraies, la lithographie aux rayons X pourrait modifier largement les rapports de force, sur un marché qui dépend largement d'ASML et dont les coûts actuels explosent.
Si les prix exacts ne sont pas connus, Substrate espère vendre ses machines de lithographie environ dix fois moins cher que celles d'ASML pour les prochaines technologies de gravure (2 nm et moins). La société américaine pourrait surtout devenir un acteur important dans le monde de la gravure, et détrôner les fondeurs asiatiques. Même si TSMC et Samsung possèdent des usines aux États-Unis, les technologies les plus avancées restent réservées à leurs pays d'origine (Taiwan et la Corée du Sud) et le troisième fondeur important, Intel, est nettement en retard sur les deux autres. Selon nos confrères, il reste quelques doutes sur les possibilités réelles de Substrate, qui sont un peu trop belles pour être vraies. Un doute notamment lié au fait que la société donne peu de détails sur sa technologie, en partie parce qu'il y a de gros risques d'espionnage industriel dans ce domaine. Et il y a évidemment un écueil important à prendre en compte : passer de la production de puces de tests dans des laboratoires à une production en masse avec un rendement suffisant pour que tout devienne rentable n'est pas une évidence dans ce domaine.
Les gros utilisateurs de PDF se sont rendus compte d’un changement avec l’arrivée de macOS 26 Tahoe : l’app Aperçu arrondit les bords des PDF. Une modification qui n’est pas passée inaperçue et qui a été relevée sur les forums d’Apple comme par le média japonais Applech2. Apple a rétropédalé avec macOS 26.1, qui ramène des bords carrés plus traditionnels.
Un PDF sous macOS 26…
« Comment désactiver les coins arrondis dans l'aperçu lors de la visualisation d'un fichier PDF ? » se demande un utilisateur du forum d’Apple. Il affirme que les PDF doivent toujours avoir la même apparence, peu importe la façon dont on les ouvre. « Arrondir les coins d'un document est totalement inutile et compromet la conception d'un PDF », appuie-t-il, jugeant le changement « inacceptable ».
Son commentaire a été appuyé par plus de 145 autres utilisateurs, tandis que 190 ont répondu avoir le même problème. Un fil Reddit sur le même sujet a amassé plus de 200 votes, où beaucoup recommandent de passer par un autre logiciel de lecture de PDF. Un utilisateur très remonté déclarait dès la première bêta du système :
Ils ont complètement massacré Aperçu.app. Ce qui était un outil stable et fiable est devenu le projet portfolio d'un graphiste débutant. Arrondir les coins des pages d'un PDF, c'est de la folie pure.
…et sous macOS 26.1.
Le changement mis en place par Apple ne concernait que les PDF, et les images restaient affichées normalement sur macOS 26. Si certains commentaires véhéments prêtent à sourire, le changement a pu gêner certains gros utilisateurs s’en servant par exemple pour visionner des fichiers avec deux pages côte à côte ou des mots croisés (la grille disparaît dans les angles). Certain ont également observé des plantages lors des annotations, ce qui devrait s’arranger sur macOS 26.1. Notons cependant qu’Apple arrondit toujours les angles dans Coup d’œil, même sur la future mise à jour.
Aperçu a eu droit à pas mal de changements cette année, à commencer par une déclinaison iPad et iPhone. La version pour tablette fait la part belle aux effets Liquid Glass grâce à une loupe présente sur la page d’accueil comme un petit easter-egg.
Dans son traditionnel démontage de la nouvelle tablette d'Apple, l'iPad Pro M5, iFixit montre quelques points intéressants. On peut voir que la batterie (en deux parties) s'enlève assez facilement ou que le port USB-C est amovible. Mais il y a aussi des choses intéressantes à noter, comme le fait que les vis sont essentiellement des variantes de type JIS (Japanese Industry Standard) et pas des PH (Phillips, aucun rapport avec la société batave). Les deux empreintes sont très similaires, mais pas totalement interchangeables, et employer le mauvais tournevis peut poser des soucis.
Même si la batterie se détache facilement, le score de réparabilité n'est que de 5/10 pour l'iPad Pro M5, une valeur élevée pour un iPad mais faible dans l'absolu. La raison est simple : pour accéder à la batterie, il faut décoller l'écran, ce qui n'est pas à la portée de n'importe qui.
Une rumeur (presque) confirmée
Dans les rumeurs et bruits de couloirs de Mark Gurman, l'iPad Pro M5 devait intégrer une seconde caméra en face avant. Les iPad Pro M2 (et les précédents) avaient une caméra placée pour un usage en mode portrait, les iPad Pro M4 et M5 ont un objectif pensé pour un usage en mode paysage. Si l'iPad Pro M5 n'a finalement pas cette caméra, la vidéo d'iFixit sous-entend clairement qu'il y a la place nécessaire pour intégrer cette seconde caméra au niveau du microphone, et la découpe du châssis ne laisse pas trop de doutes.
L'emplacement du microphone pourrait parfaitement recevoir une caméra. Image iFixit.
Le fait d'abandonner un accessoire de ce type à la fin du développement n'est pas hypothétique chez Apple. Le premier iPad devait avoir un second connecteur 30 broches (en mode paysage) et l'emplacement de ce dernier est parfaitement visible quand on ouvre la tablette. Et en remontant un peu dans le temps, l'iPod touch de 3e génération devait recevoir une caméra (finalement apparue avec la 4e génération). Pour ce modèle, encore une fois, l'emplacement de la caméra est présent et de nombreux prototypes intègrent l'appareil photo en question. Il n'est donc pas exclu, dans quelques années, de découvrir un prototype d'iPad Pro M5 avec deux caméras en face avant.
Apple aurait tranché dans le vif au sujet du « moteur » de Siri. Voilà des semaines qu’elle hésitait entre miser sur ses propres modèles et s’appuyer sur ceux de la concurrence. Des fuites avaient déjà révélé que Cupertino avait étudié de près les solutions d’OpenAI et de Google.
Si l’on en croit Mark Gurman, Apple aurait finalement décidé de s’appuyer en partie sur Gemini, le modèle d’intelligence artificielle de Google. Apple paierait son concurrent pour développer une version personnalisée de Gemini, hébergée sur ses serveurs Private Cloud Compute, afin d’alimenter Siri sans compromettre la confidentialité des données des utilisateurs.
Apple mise sur Google pour relancer Siri
Il ne s’agirait pas d’intégrer directement des services Google ou des fonctions Gemini dans Siri, mais d’utiliser un modèle Gemini « sur mesure » en arrière-plan pour améliorer la pertinence et la réactivité de l’assistant. Autrement dit, Siri resterait made by Apple, mais avec un moteur d’IA externe sous le capot — une première pour la marque, qui avait toujours tenu à garder le contrôle total sur ses technologies clés.
Image Apple
Cette révélation de Mark Gurman intervient quelques jours après les déclarations de Tim Cook qui a confirmé que le nouveau Siri verrait bel et bien le jour en 2026. Lors de la conférence audio suite à la publication des résultats trimestriels, le patron d’Apple avait en quelque sorte vendu la mèche, affirmant que d’autres accords dans le domaine de l’intelligence artificielle, étaient dans les tuyaux.
Les rumeurs évoquent toujours une sortie au printemps pour le nouveau Siri. Sachant qu’Apple ne peut pas se rater, la firme semble avoir opté pour la carte de la sécurité. En misant sur les technologies de Google, le timing d’Apple apparaît serré, mais jouable. Ce chantier est autant logiciel que matériel : Cupertino a récemment commencé à expédier des serveurs d’IA fabriqués aux États-Unis, destinés à ses centres de données. Petit à petit, le puzzle se met en place.
Si la décision venait à être confirmée, ce serait un nouveau coup dur pour la division IA d’Apple, en charge du développement de modèles maison. On disait cette division déjà affectée par les nombreux débauchages réalisés par Meta tout au long de l’été. La direction va devoir remobiliser ses troupes pour éviter une véritable hémorragie.
Google : un choix qui n’est pas si surprenant
Qu’Apple jette son dévolu sur les technologies de Google n’est pas très surprenant en soi. Dans ce domaine, les technologies de Google font partie du haut du panier.
D’autre part, si Apple et Google peuvent se livrer une guerre sans limites dans certains domaines, notamment sur le marché des smartphones, les deux sociétés entretiennent de bonnes relations et savent coopérer quand cela est nécessaire.
Image : iGeneration
L’exemple le plus marquant est bien entendu l’accord qui lie Safari au moteur de recherche de Google : un partenariat qui rapporte plus de 20 milliards de dollars par an à la firme de Cupertino. Avec une telle manne, Apple a largement de quoi financer les modèles de Google, qui ne doivent pas être donnés. Anthropic demandait, paraît-il, 1,5 milliard de dollars par an, un montant jugé trop élevé par Apple.
Par le passé, les deux sociétés ont montré qu’elles pouvaient collaborer dans certains domaines. En 2020, face à l’épidémie de COVID-19, les deux géants de la tech avaient travaillé main dans la main sur Exposure Notification : la fameuse API qui permettait l’usage du Bluetooth sur iOS et Android pour que les autorités sanitaires puissent mieux tracer les contacts d’une personne infectée.
Quand le logiciel trébuche, le matériel triomphe
Avec cette nouvelle version, Apple joue gros. La réputation de Siri est déjà écornée ; autant dire que la marque à la pomme n’a pas le droit à l’erreur.
Mark Gurman est d’ailleurs assez méfiant. Il précise que, malgré cet accord, rien ne garantit que cette nouvelle version « fonctionnera de manière fluide » ni qu’elle « parviendra à réparer des années de désamour autour de Siri ».
Quoi qu’il en soit, que ce soit pour Siri ou Apple Intelligence, Apple dépend plus que jamais des autres. Cette situation est à l’opposé de celle que nous connaissons sur le plan matériel. Après des années de développement, Apple a lancé cette année ses premières puces pour gérer les communications sans fil — Wi-Fi, Bluetooth ou connexions cellulaires. Si l’on en croit les dernières rumeurs, Apple ne voudrait pas s’arrêter en si bon chemin et travaillerait désormais à l’élaboration de son propre capteur photo.
Apple est-elle devenue plus forte sur le matériel que sur le logiciel ? Il faut cependant se remémorer les débuts de l’iPhone, quand Apple mettait déjà bien en avant les solutions Google — que ce soit avec YouTube ou Plans, qui embarquait alors les cartes de Google.
Dans le cas de Plans, il avait fallu des années pour qu’Apple parvienne à ne plus dépendre de Google — avec toutes les difficultés que l’on sait au début de cette transition, qui avait coûté sa place à Scott Forstall…
Lancée en Europe le mois dernier, la Model Y Standard a finalement reçu son éco-score et bénéficie ainsi en France du « Coup de pouce véhicules particuliers électriques », le dispositif officiel qui a remplacé la prime sur les véhicules électriques. Tous les foyers peuvent ainsi bénéficier d’un prix réduit de 3 180 €, ce qui permet au SUV de Tesla de débuter à 36 810 €. Selon ses revenus, on pourra même recevoir une aide plus importante encore et descendre le prix de base à 35 790 €. À ces prix, il faudra toutefois ajouter les frais de carte grise, ce qui fera probablement remonter la facture finale juste au-dessus des 37 000 €, même si le montant varie d’un département à l’autre.
Image Tesla.
Quoi qu’il en soit, autour de 37 000 € est un excellent prix fin 2025 pour qui cherche une voiture électrique avec une grande capacité et une très bonne autonomie. Si la version Standard n’affiche que 534 km d’autonomie selon la norme WLTP, elle compense avec une petite batterie qui sera rapide à charger sur les longs trajets. On ne présente plus les qualités de la Model Y en termes de capacité de stockage, elle conserve le plus grand coffre de sa catégorie, même si c’est un gros SUV par rapport à ses concurrents directs en Europe, qui souffre notamment d’un grand diamètre de braquage.
Cette variante « Standard » fait l’impasse sur plusieurs équipements qui étaient de série jusque-là sur les voitures de Tesla. Le plus spectaculaire est peut-être le toit vitré, toujours bien présent, mais caché à l’intérieur par du tissu. C’est censé améliorer l’efficience de la voiture, qui est déjà la reine de sa catégorie et qui devrait faire encore mieux avec cette variante. On attend les premiers tests en conditions réelles pour en savoir plus, mais il ne fait aucun doute que la Model Y devrait garder son avance et peut-être creuser encore un petit peu l’écart.
En contrepartie, il faudra accepter plusieurs retraits esthétiques (phares simplifiés, moins de couleurs…) et pratiques (sièges en tissu à l’avant, volant manuel, pas d’écran à l’arrière, sièges manuels à l’arrière…), même si la version européenne est bien plus intéressante que l’américaine, très dépouillée. En particulier, on ne perd pas les aides à la conduite sur le Vieux continent, si bien que la Model Y est comparable aux autres voitures de la marque sur ce point important.
La Model 3 étant produite en Chine, elle ne bénéficie pas du coup de pouce comme la Model Y qui vient d’Allemagne. Néanmoins, le constructeur réduit également son prix avec un « Bonus Tesla » de 3 100 €. À l’arrivée, le tarif est similaire au SUV, mais avec les mêmes fonctions de confort qu’avant, puisqu’il s’agit toujours de la Propulsion et non d’une version Standard. Si vous préférez les berlines, c’est aussi une excellente affaire à environ 37 000 € en prix de base.
Tesla précise que l’on pourra tester la Model Y Standard en France à partir du 8 novembre. Le configurateur en ligne promet quant à lui des livraisons entre décembre 2025 et janvier 2026.
L’Apple Store s’est enrichi d’une nouvelle option pour ceux voulant limiter les regards indiscrets sur leur téléphone : le filtre de confidentialité UltraGlass 2 de Belkin. Vendu 49,95 €, il est disponible pour iPhone 17 Pro et 17 Pro Max. Ce filtre limite l’angle de vision de la dalle, qui reste claire bien en face de l’utilisateur, mais qui s’assombrit quand on la regarde de côté.
Belkin annonce une résistance « jusqu’à 25x plus résistant que le verre classique » pour une épaisseur de 0,29 mm seulement. Il ne devrait donc pas trop se faire sentir sous le doigt tout en pouvant encaisser des chutes allant jusqu’à 2,2m. Il est livré avec un support en plastique facilitant l’installation et qui devrait limiter les risques de bulles d’air.
Ceux cherchant de quoi protéger leur nouveau téléphone sans filtre de confidentialité pourront trouver leur bonheur sur Amazon : l’UltraGlass 2 « simple » y est vendu pour 24,95 €, soit moitié moins cher. Toutefois, les commentaires des clients sont loin d’être unanimes, plusieurs d’entre eux se plaignant de bulles et d’une mise en place pas évidente. On trouve également un filtre de confidentialité « InvisiGlass Privacy » pour seulement 20 €.
Belkin est une marque reconnue dont Apple est proche, proposant par exemple de poser ses vitres de protection en magasin. Nous sommes mitigés sur leur qualité au sein de la rédaction. J’ai voulu en faire poser un sur mon iPhone 15 Pro Max à la sortie, mais il a commencé à se décoller au bout d’une petite semaine. Malgré trois (!) changements en Apple Store, je n’ai jamais réussi à en avoir un qui tienne et me suis finalement fait rembourser.
Les rumeurs voudraient qu’Apple ait travaillé sur un filtre de confidentialité, ayant même déposé un brevet pour les écrans incurvés. Elle réfléchit à une couche de protection n’étant pas ancrée physiquement dans le filtre, mais pouvant être ajustée à la demande, par exemple pour activer un mode de consultation privé. Samsung envisageait également à un tel système pour son futur Galaxy S26.
SwitchBot commercialise depuis quelques jours un kit prêt à l’emploi pour contrôler par la domotique un radiateur traditionnel à eau. Il se compose naturellement d’une tête thermostatique connectée, qui viendra remplacer celle déjà présente sur le radiateur. Comme celle-ci se connecte en Bluetooth par défaut, le fabricant l’a associée à son Hub mini qui vient relier la tête au réseau local et la rend compatible avec Matter, ce qui permet de l’ajouter à Maison. Pour compléter le kit, un thermostat et panneau de contrôle est glissé dans le paquet, à la fois pour mesurer la température au cœur de la pièce et pour offrir un contrôle sans domotique.
Les deux tiers du kit, avec la tête thermostatique sur le radiateur à gauche et le panneau de contrôle sur le mur à droite. Le Hub mini n’est pas sur la photo et pour cause, il n’a pas besoin d’être visible. Image SwitchBot.
L’ensemble est vendu 110 €, même si une promotion de lancement permet de réduire le prix à 88 €, à condition de cocher une case sur la fiche produit Amazon avant de l’ajouter au panier. À ce prix, vous aurez non seulement tout ce qu’il faut pour contrôler un premier radiateur, mais aussi une base pour contrôler davantage de radiateurs et potentiellement tout un logement. En effet, le système conçu par SwitchBot peut servir à gérer plusieurs têtes thermostatiques à la fois et les organiser par pièces. Le Hub mini saura les remonter toutes dans Maison d’Apple, Home Assistant ou un autre environnement compatible Matter, tandis que le panneau de contrôle peut gérer plusieurs têtes en parallèle.
Chaque tête thermostatique est fournie avec six adaptateurs qui sont censés couvrir la majorité du marché et vous trouverez un test de compatibilité sur la fiche produit pour savoir si votre radiateur est compatible. Le cas échéant, vous pouvez contacter SwitchBot et l’entreprise pourra vous proposer une solution, comme un adaptateur spécifique. L’appareil est alimenté par deux piles AA fournies qui devraient suffire pour une saison de chauffage. Une roue permet d’ajuster la consigne directement sur la tête et elle intègre quelques fonctionnalités automatiques, comme la fermeture de la vanne en cas de chute de température synonyme de fenêtre ouverte.
La tête thermostatique et les six adaptateurs fournis. Image SwitchBot.
Le panneau climatique domestique, c’est son nom, est un appareil qui propose plusieurs fonctions. Il gère la consigne des têtes thermostatiques, tout en intégrant son propre thermomètre et un hygromètre connectés, deux informations qui pourront remonter dans la domotique via Matter même si elles sont aussi affichées sur son écran rétroéclairé. Il intègre également un détecteur de mouvements qui peut servir dans des automatisations et un bouton supplémentaire, que l’on peut configurer pour contrôler un tout autre appareil, soit au sein de l’écosystème SwitchBot, soit là encore via Matter. Quatre piles AAA fournies sont nécessaires et le fabricant annonce un an d’autonomie.
L’app de SwitchBot peut contrôler l’ensemble, avec la possibilité de définir un programme de chauffe pour gérer les périodes d’absence et même d’utiliser la géolocalisation fournie par le smartphone pour couper automatiquement le chauffage en quittant le logement. On peut aussi le faire par le biais de l’environnement domotique de son choix, c’est tout l’intérêt de Matter.
Si le kit de base ne vous suffit pas, vous pourrez ajouter des têtes thermostatiques pour 36 € l’une, tandis que le panneau climatique seul est vendu uniquement chez son fabricant, pour 40 € en promotion de lancement.
Apple ne l’a pas dit officiellement, mais on peut sans trop de risque affirmer que l’année 2025 est bouclée côté Mac. La dernière nouveauté marquante restera donc le MacBook Pro M5, dévoilé en octobre.
Image : Apple
Tim Cook ne l’a pas exprimé aussi clairement lors de la publication des résultats trimestriels, mais il a laissé entendre à plusieurs reprises que le trimestre en cours ne serait pas favorable au Mac. Et pour cause : à l’automne 2024, Apple avait renouvelé une grande partie de sa gamme — MacBook Pro M4, Mac mini M4, iMac… De quoi rendre la comparaison difficile, malgré les qualités du MacBook Pro M5.
Autrement dit, si le PDG d’Apple ne s’attend pas à un grand trimestre pour le Mac, c’est qu’aucun nouveau modèle ne viendra animer la fin d’année. Il faudra patienter jusqu’au premier semestre 2026 pour voir Apple poursuivre la transition vers la puce M5, notamment sur les MacBook Air et le reste de la gamme Pro.
2026, un grand cru pour le Mac ?
2026 pourrait d’ailleurs être une grande année pour le Mac. Deux modèles en particulier attirent déjà l’attention. Le premier serait ce fameux MacBook équipé d’un processeur iPhone, qui pourrait être vendu à un prix assez inédit pour Apple. Cette machine pourrait sortir assez tôt dans l’année. Selon certains, la production de masse devrait commencer au quatrième trimestre 2025 chez Quanta.
L’autre machine qui pourrait crever l’écran, c’est le fameux MacBook Pro M6 attendu dans un an environ. Cette machine serait assez spectaculaire à tous les niveaux : nouveau processeur, nouveau design, écran tactile OLED, 5G… Apple met tout en oeuvre pour que cette machine marque une rupture avec les générations actuelles.
Notez que dans son infolettre, Mark Gurman laisse entendre que le prix de cette machine pourrait être relativement salé. Dans un premier temps, seules les déclinaisons Pro et Max auraient le droit à ce nouveau design ! Le MacBook Pro équipé d’une puce M4 Pro démarre à 2299 €…