Grosse mise à jour pour Notices médicaments : l’app a été réécrite en Swift UI et adopte au passage la nouvelle interface Liquid Glass d’iOS 26. Ce programme destiné aux patients liste les notices des médicaments commercialisés en France. Il a l’avantage de pouvoir être utilisé en mode hors-ligne.
La nouvelle interface. Image iGeneration
Notices médicaments permet d’accéder à plus de 12 000 notices avec une recherche par scan, d’indication de référents ou de génériques équivalents ainsi qu’un système de signets. L’utilitaire est bien intégré à l’écosystème Apple étant donné qu’il fonctionne avec Spotlight, qu’il est optimisé pour iPad et qu’il prend en charge la synchronisation entre les appareils.
La mise à jour apporte une recherche par nom plus souple, comprenant les approximations phonétiques ou les recherches par préfixe. L’app a gagné des effets de transparence et un historique sur la page d’accueil. Il est désormais possible de faire des recherches dans les notices affichées, ce qui n’était pas le cas auparavant.
Le système de scan se base sur les codes Datamatrix. Image iGeneration
Notices médicaments est donc une chouette boîte à outils développée par le français Simon de Bernard. Elle repose sur le contenu des notices mis à disposition par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et par l'Agence européenne des médicaments (EMA). Elle est téléchargeable gratuitement, mais un abonnement à 3 € par an est nécessaire pour voir les notices complètes. L’app fonctionne sur iOS 12.4 ou plus récente.
Les professionnels pourront se tourner vers Médicaments, qui repose sur la même base avec quelques éléments en plus, comme les interactions entre plusieurs traitements. Son développeur propose également une app permettant d’identifier des champignons, facturée 10 € en achat unique et habilement nommée Champignons.
Actuellement, Apple utilise de la mémoire LPDDR5 dans les Mac et les iPhone, après avoir utilisé de la LPDDR4 (notamment avec la puce M1). La prochaine génération de mémoire, la LPDDR6, est déjà sur les rails et Samsung va montrer les premières puces au CES 2026. Comme d'habitude, cette nouvelle mémoire devrait amener un gain sur la bande passante, mais qui restera léger au départ.
Samsung annonce plus ou moins ses premières puces. Image Samsung.
La mémoire en question atteint une fréquence de 10 700 MHz en équivalent SDRAM1, ce qui est assez faible dans l'absolu. La LPDDR5X peut déjà atteindre ces valeurs chez certains constructeurs, et Apple utilise de la LPDDR5-9600 (9 600 MHz) dans le MacBook Pro M5, ce qui est assez proche. Mais comme souvent, ce n'est que le début : les premiers Mac avec de la LPDDR5, les modèles M1 Pro et Max, se contentaient de 6 400 MHz. Avec l'évolution de la mémoire, on a donc atteint en quelques années une fréquence 50 % plus élevée. Par ailleurs, les rumeurs relayées par Hardware and co indiquent que la mémoire pourrait atteindre 14 400 MHz assez rapidement.
Dans le cas d'Apple, cette mémoire devrait probablement être intégrée rapidement. Comme la société développe ses puces, elle ne doit pas attendre qu'un de ses partenaires — comme Intel à l'époque — daigne se pencher sur une nouvelle technologie. Il est probablement un peu tôt pour espérer de la LPDDR6 avec les Mac équipés des (futures) puces M5 Pro ou Max, mais il est envisageable d'en voir avec une puce M6.
Un autre changement pourrait aussi augmenter la bande passante : un passage sur une architecture 24 bits en interne, contre 16 bits avec la LPDDR5. Avec un bus de données plus large, Apple pourrait intégrer deux puces (comme sur les puces M5) mais avec un bus sur 192 bits au total, contre 128 bits actuellement. Un MacBook Pro avec une puce M6 pourrait par exemple avoir une bande passante de 256 Go/s avec de la LPDDR6-10700, contre 154 Go/s actuellement.
Il y a deux puces de LPDDR5 sur la puce M4, au centre. Image iFixit.
Enfin, le passage à la LPDDR6 serait aussi efficace sur les iPhone que les iPad, pour les mêmes raisons. Et comme toujours, les gains ne se limiteront a priori pas aux performances : la LPDDR6 devrait amener une diminution de la tension de fonctionnement, ce qui a un impact direct sur la consommation. Même si la mémoire n'est pas le composant le plus crucial dans ce domaine, il est toujours intéressant de réduire l'énergie nécessaire au fonctionnement des puces.
La norme est d'utiliser une fréquence équivalente à celle d'une mémoire SDRAM pour la comparaison. La mémoire DDR6 fonctionne à des fréquences relativement faibles, mais transmet 64 bits par cycles. ↩︎
Connaissez-vous les ordinateurs CHRP (ça se prononce chirp) ? Probablement pas : cette initiative d'IBM et Apple à la fin des années 90 a fait long feu. Elle devait permettre de créer des ordinateurs équipés d'un processeur PowerPC avec des composants et des interfaces logicielles standardisées, pour lutter contre les compatibles IBM, comme on disait encore à cette époque. Pratiquement trente ans plus tard, une version compatible de Mac OS 8 a été retrouvée.
Il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Au début des années 90, Apple avait effectué une transition des processeurs Motorola 68K vers les puces PowerPC, portées par IBM, Apple et Motorola. En plus des Power Macintosh, différents constructeurs proposaient des ordinateurs compatibles avec Mac OS (System 7.x) et équipés d'un processeur PowerPC, les fameux clones. Ces clones étaient généralement équipés d'une carte mère directement conçue par Apple, et d'une ROM Apple, un composant physique1 qui contenait une partie du code nécessaire pour faire fonctionner Mac OS.
Le projet CHRP
Le projet CHRP (Common Hardware Reference Platform) consistait à tenter de rendre cette ROM inutile, en standardisant les ordinateurs à base de PowerPC. Un système compatible CHRP aurait dû permettre de lancer Mac OS, mais aussi NetWare et d'autres systèmes. Apple avait donc développé une version de Mac OS adaptée. Son existence n'est pas une nouveauté : des versions bêta existent depuis des années, mais les trois disques retrouvés par Mac84 sont parfaitement démarrables. Le premier est une version compatible CHRP de Mac OS 7.6. Elle est pensée pour deux ordinateurs précis, les Motorola Viper et Cobra. Ce sont des tours à base de PowerPC, a priori développée avec Apple pour la prochaine génération de clones.
Un des disques. Image Mac84.
Mais un peu avant l'arrivée des premiers ordinateurs CHRP, un certain Steve Jobs est revenu chez Apple. Dès son retour, il a décidé d'arrêter les clones, car il considérait (à raison) que les ordinateurs en question empêchaient Apple de vendre des Power Macintosh à prix d'or (et avec une belle marge). Comme les clones étaient vendus moins chers et proposaient souvent mieux que les Power Macintosh, Apple perdait une partie de ses revenus. La fin des clones a logiquement signé l'arrêt du programme CHRP, du moins du côté d'Apple.
Les deux autres disques sont des variantes de Mac OS 8, qui intègrent un mécanisme apparu plus tard dans les Mac : une ROM en RAM. Au lieu de charger la ROM depuis le matériel, cette version peut récupérer le code en question (toujours nécessaire) depuis un volume de stockage (CD, disque dur, etc.) et le charger en RAM. Une solution qui sera finalement mise en place avec l'iMac, sous le nom « New World ROM ».
Une découverte inutile en pratique
Les disques, disponibles sur Internet Archive, sont intéressants d'un point de vue historique, mais pas forcément d'un point de vue pratique. En effet, les ordinateurs compatibles CHRP sont assez rares, et comprennent quelques modèles Motorola, quelques IBM (certaines variantes des RS/6000) et une série de cartes mères sorties au début des années 2000 pour animer les versions modernes d'AmigaOS (les Efika et les Pegasos). Pour le moment, les essais montrent que ces versions CHRP de Mac OS ne démarrent pas sur les ordinateurs en question. Comme le standard n'a jamais réellement été un succès, il manque visiblement certaines parties logicielles, indispensables pour lancer Mac OS. Il n'est évidemment pas exclu que certains bidouilleurs trouvent une solution pour régler ce petit défaut, et permettent la création de « hackintosh » des années 90, mais en l'état, ces versions CHRP de Mac OS ne fonctionnent que sur des Power Macintosh.
Une carte mère CHRP, équipée d'un PowerPC G3. Mais elle ne permet pas de démarrer Mac OS 8 pour CHRP. Image MacGeneration.
Il pouvait être soudé sur la carte mère ou sur une barrette amovible. ↩︎
Il y a quelques semaines, Amazon a lancé un nouveau Fire TV Stick, le 4K Select. Ce modèle vendu 55 € fonctionne sous Vega OS, un nouveau système d'exploitation maison, basé sur un noyau GNU/Linux. Et pour mettre en avant son nouveau modèle, Amazon propose une promotion : si vous avez un vieux modèle de Fire TV Stick, vous pouvez l'acheter pour 30 € seulement.
La publicité est apparue sur l'écran d'accueil. Image iGeneration.
La promotion est réservée aux utilisateurs de vieux modèles de Fire TV Stick, qui ne sont plus vendus et surtout plus mis à jour. Amazon tente donc de faire disparaître les modèles qui ont été abandonnés. Pour accéder à la promotion, vous devrez d'ailleurs probablement démarrer le vieux modèle (c'est notre cas). La liste comprend les Fire TV Stick de 2014, 2016 (avec Alexa) et 2019. Les Fire TV Stick Lite de 2020 et 2022 sont aussi de la partie et la promotion est valable jusqu'au 16 novembre 2025.
Est-ce une bonne affaire ? Dans l'absolu, oui : le nouveau modèle est nettement plus réactif que les anciens modèles et va être mis à jour quelques années. SI vous avez l'habitude d'utiliser un Fire TV Stick pour regarder Netflix, Amazon Prime Video ou un des nombreux autres services de streaming pris en charge, vous y gagnerez réellement en confort d'utilisation. Le seul défaut à prendre en compte est le fait que Vega OS ne permet pas d'installer des applications qui ne proviennent pas du magasin en ligne d'Amazon, comme les applications d'IPTV. Mais ce n'est évidemment pas un problème pour vous : vous n'allez pas pirater du contenu payant, n'est-ce pas ?
Les grands modèles de langage ont pris une telle importance que leurs nouvelles versions font désormais l’objet de rumeurs et de fuites, comme les produits Apple. BleepingComputer affirme ainsi qu’OpenAI est en train de préparer le lancement de GPT-5.1, GPT-5.1 Reasoning et GPT-5.1 Pro. Ces nouveaux modèles seraient en cours d’intégration sur Azure, la plateforme cloud de Microsoft, signe d’une disponibilité dans les prochaines semaines.
Sam Altman présentant GPT-5 en août. Image OpenAI/MacGeneration.
Des références à GPT-5.1 ont également été repérées récemment dans le code d’OpenAI, avec une possible date de lancement fixée au 24 novembre. Que faut-il attendre de ces versions ? BleepingComputer évoque des améliorations sur les garde-fous liés à la santé ainsi qu’un gain de performances, mais ça semble plus du doigt mouillé qu’autre chose.
Lancée en plein milieu de l’été, la famille GPT-5 avait créé la polémique : des utilisateurs reprochaient notamment une perte de « personnalité », des réponses trop courtes et la disparition soudaine de GPT-4o. OpenAI avait corrigé ces problèmes dans les jours suivants et promis des déploiements plus prudents à l’avenir. On pourra bientôt vérifier si ces engagements tiennent.
Pendant ce temps, la concurrence bouge également. Anthropic a annoncé son intention d’ouvrir des bureaux à Paris et à Munich. Le créateur de Claude est déjà présent en Europe, à Londres, Dublin et Zurich. Au cours de la dernière année, il a triplé ses effectifs dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA). « La région EMEA est devenue notre région à la croissance la plus rapide, avec un chiffre d'affaires annualisé qui a été multiplié par plus de 9 au cours de l'année écoulée », souligne l’entreprise. L’ouverture de nouveaux bureaux en France et en Allemagne doit lui permettre de poursuivre cette accélération.
Après Netflix, Disney+ ou encore Prime Video, Apple TV1 sera-t-il le prochain service de streaming à proposer une formule avec publicité ? La réponse est non… pour l’instant. « Nous n’avons aucun projet en ce sens pour le moment », a déclaré Eddy Cue à Screen International. Mais le patron des services d’Apple prend soin de ne pas fermer complètement la porte.
« Je ne veux pas exclure définitivement cette possibilité, mais pour l’instant, rien n’est prévu. Si nous parvenons à maintenir des prix compétitifs, c’est mieux pour les consommateurs de ne pas être interrompus par des publicités », précise-t-il.
Couverture de Screen International.
Face au ralentissement du nombre de nouveaux abonnés, les services vidéo ont trouvé dans les offres avec pub une parade doublement rentable : elles permettent de proposer des tarifs d’entrée plus bas (tout en augmentant les formules sans pub) et génèrent des revenus supplémentaires grâce aux annonces. En France, plus d’un nouvel abonné Netflix sur deux opte désormais pour la formule avec pub, qui compterait au total près de 10 millions d’utilisateurs.
Alors que l’abonnement à Apple TV a récemment grimpé à 12,99 $/mois en Amérique du Nord (9,99 €/mois en France), Eddy Cue considère qu’il s’agit toujours d’un tarif « très agressif ». En comparaison, Netflix standard sans pub coûte 17,99 $/mois. En augmentant progressivement ses tarifs, Apple se laisse malgré tout la possibilité d’introduire un jour une formule plus abordable avec pub.
Quant au nombre d’abonnés Apple TV, estimé par certains entre 40 et 45 millions, Eddy Cue refuse toujours d’entrer dans les détails. « Je peux vous dire que nous connaissons une croissance plus rapide : nous avons davantage de spectateurs et leur temps de visionnage a été plus important cette année que jamais auparavant », se contente-t-il de répondre auprès de Screen International. Dans une autre interview, il avait pourtant daigné indiquer avoir plus de 45 millions d’abonnés.
Construire plutôt qu’acquérir
Quoi qu’il en soit, le vétéran de Cupertino reconnait que bâtir ce service a été plus complexe que prévu : « Cela a pris plus de temps que je ne le pensais et a été plus difficile que je ne l’imaginais. Je ne m’attendais pas à être paralysé par la Covid pendant un moment, sans catalogue. Je ne m’attendais pas non plus à ce que les grèves nous immobilisent pendant neuf mois. Avec le temps, j’ai appris que rien de grand n’est facile : cela demande énormément de travail. » Et de réfuter les rumeurs selon lesquelles l’entreprise aurait fait de grosses coupes budgétaires.
Après ce lancement poussif, Eddy Cue estime qu’Apple TV a enfin trouvé son rythme de croisière, porté par des succès répétés, qu’il s’agisse des récompenses glanées par les séries ou du carton du film F1 au cinéma.
Mais quand même, ça ne serait pas plus simple d’acheter un catalogue existant pour étoffer rapidement l’offre ? Une interrogation d’autant plus pressante qu’une rumeur évoque l’intérêt d’Apple pour le catalogue de Warner. « Même réponse qu’avant [ce n’est pas prévu, ndlr], mais il faut regarder Apple d’un point de vue historique. Nous ne faisons pas beaucoup de grandes acquisitions. En général, nous privilégions les petites acquisitions, sans lien avec Apple TV. Je ne vois donc pas cela se produire, car nous sommes satisfaits de notre stratégie. Nous construisons, et nous continuerons à construire à partir de ce que nous avons déjà bâti », tranche Eddy Cue.
On parle du service, qui a récemment perdu son +, pas de l’app ni de l’appareil. ↩︎
Grosse promo sur le MacBook Air M4 en format 15" ce matin ! La machine passe de 1 399 € à 1 169,10 € sur Amazon grâce à un coupon à cocher sur la fiche produit. Il s’agit du modèle avec 256 Go de SSD et 16 Go de RAM, disponible à ce prix en coloris Minuit ou Bleu ciel. Cela représente donc 229,90 € d’économisés par rapport au tarif de l’Apple Store. Ce Mac est vendu et expédié par Amazon, la ristourne finale n’apparaît qu’à l’étape du paiement.
MacBook Air M4 de 15" Bleu ciel. Image MacGeneration.
Le MacBook Air M4 a été lancé en début d’année et carbure à la puce M4, qui regorge de puissance pour les tâches du quotidien comme pour d’autres plus avancées. Il embarque une caméra compatible Cadre centré et Desk View, permettant de vous garder toujours bien dans l’image et d’afficher un plan sur votre bureau vu du dessus.
Contrairement au MacBook Pro M5, ce Mac est encore livré avec un chargeur USB-C de 30 W. L’ordinateur a l’avantage d’être complètement silencieux (il n’embarque pas de ventilateur) et d’avoir un grand écran qui sera parfait pour ceux cherchant une machine pour visionner du contenu comme pour télétravailler.
Ceux voulant une configuration plus musclée pourront profiter de ristournes intéressantes. La même machine avec 512 Go de SSD est à 1 499 €, soit 150 € de moins qu’en Apple Store. Une remise identique s’applique pour la déclinaison 24/512 Go, trouvable pour 1 754 €.
MacBook Air M4. Image Apple.
Si Apple vient de sortir le sympathique MacBook Pro M5, une révision du MacBook Air n’est pas attendue avant encore quelques mois. Celle-ci devrait principalement apporter un changement de puce, intéressant pour l’IA en local mais loin d’être indispensable pour des activités plus basiques. Surtout, il devrait mettre du temps avant de tomber à un prix aussi bas.
La charge lente est de manière générale bénéfique par rapport à une charge rapide, c’est un fait. Plus une charge est rapide, plus elle soumet la batterie à un courant élevé, ce qui entraîne un stress accru de ses composants. La charge rapide génère aussi beaucoup de chaleur et la chaleur entraîne mécaniquement davantage de dégradation. Personne ne nie ces éléments, mais cette vidéo publiée par le youtubeur HTX Studio pose une question importante : quel est l’impact réel d’une charge rapide sur la durée de vie des batteries intégrées aux iPhone et smartphones Android ?
Pour mener à bien ce test, il a imaginé un dispositif aussi rigoureux que possible. Il a réuni six iPhone 12, trois chargés rapidement et trois lentement, pour vérifier la différence à la fin de l’expérience. Il a mis au point une app qui vide la batterie aussi vite que possible et qui communique avec une sorte de prise connectée, pour activer la charge à 5 % de batterie et la désactiver quand le téléphone atteint les 100 %. Il a ensuite laissé tourner l’ensemble jusqu’à atteindre 500 cycles de charge, c’est-à-dire que la batterie a été entièrement vidée et remplie à cinq cents reprises.
Ce test a demandé pas moins de six mois et les conclusions sont sans appel. Après ces 500 cycles, la capacité des batteries des trois iPhone en charge lente avait baissé de 11,8 %, alors que la capacité des modèles en charge rapide a baissé de 12,3 %, soit une différence de 0,5 point seulement. Autant dire qu’on est dans l’épaisseur du trait et qu’il n’y a aucune différence à l’usage entre les deux groupes. La charge rapide a bel et bien un effet, certes, mais il sera insensible en pratique, alors si vous en avez besoin, ne vous privez pas par peur d’abimer prématurément votre batterie.
Graphique extrait de la vidéo de HTX Studio.
Le même test a été effectué avec des smartphones Android et les résultats sont similaires. Le youtubeur a même testé une autre théorie, en faisant des demi-cycles de charge à chaque fois : cette fois, le téléphone était alimenté dès 30 % de batterie et le chargeur rapide est débranché en atteignant 80 %. En n'utilisant ainsi que 50 % de la capacité totale de la batterie, la dégradation est effectivement plus limitée, même si les gains sont inférieurs à ce que l’on pouvait espérer : 8,3 % de dégradation après 500 cycles complets. C’est 4 points de moins qu’en exploitant la totalité, ce n’est pas rien, certes, mais c’est en échange d’une autonomie divisée par deux.
C’est le message de la vidéo, que je vous encourage à regarder tant elle est courte (pour YouTube fin 2025) et bien faite : chargez votre iPhone ou appareil Android comme vous le voulez, vous n’avez pas besoin de soigner sa batterie. Même en faisant attention, la dégradation est inévitable et la différence entre celle d’une batterie chargée lentement et une autre chargée rapidement est si minime que cela ne vaut pas la peine de s’embêter, en tout cas pas en pensant améliorer significativement les choses. Chacun fait ce qu’il veut bien entendu, mais autant le faire en connaissance de cause : ce n’est pas parce que vous chargez vite la batterie de votre smartphone qu’elle sera détruite rapidement. Et à l’inverse, une charge lente n’évite pas toute dégradation et après quelques centaines de cycles, un changement de batterie pourra être nécessaire quelle que soit la situation.
Le dispositif mis en place par le créateur de la vidéo pour tester aussi scientifiquement que possible l’effet de la charge rapide sur l’état de la batterie. Capture vidéo HTX Studio.
Même si la vidéo ne s’y intéresse pas, on imagine que les résultats seraient très proches en incluant la charge par induction dans ce genre de tests. Elle implique davantage de chaleur, ce qui est mauvais pour la batterie, mais sans faire pour autant la différence qu’on lit parfois.
A ne pas en douter, 2026 sera un grand cru pour Apple. Entre l’iPhone pliable et le premier Mac tactile, Apple semble vouloir mettre les petits plats dans les grand pour son 50e anniversaire. Mais la grande surprise de 2026, cela pourrait bien être cet ordinateur portable vendu à un prix défiant toute concurrence.
Un processeur d’iPhone qui n’a rien à envier au M1
Apple aurait décidé d’intégrer la puce A18 Pro à son prochain MacBook d’entrée de gamme. Ce processeur a fait ses débuts dans les iPhone 16 Pro et repose sur la deuxième génération de gravure 3 nm d’Apple. Il embarque 8 Go de mémoire unifiée et prend en charge les fonctions d’Apple Intelligence, le nouvel ensemble d’outils d’IA maison.
Rapide et économe, le A18 Pro n’a rien d’un processeur au rabais. Dans Geekbench 6, ses performances en simple cœur rivalisent avec celles du M3 Ultra, et son score multicœur dépasse celui du M1, la première puce Apple Silicon utilisée sur le MacBook Air. Côté graphique, les résultats Metal sont eux aussi comparables à ceux du M1.
En pratique, la puce offrirait des performances équivalentes au M1 pour certaines tâches, et supérieures pour d’autres — le tout avec une meilleure efficacité énergétique. L’utilisation de cette puce poserait cependant deux problèmes. Elle n’embarque que 8 Go de RAM, ce qui est un peu léger en 2025/26. D’autre part, elle serait dépourvue de Thunderbolt, mais est-ce vraiment indispensable sur une telle machine ?
Un format proche du 13”
D’après l’analyste Ming-Chi Kuo, le futur MacBook “low cost” d’Apple serait équipé d’un écran d’environ 13 pouces.
À titre de comparaison, le MacBook Air actuel affiche 13,6 pouces, ce qui laisse penser que ce nouveau modèle pourrait être très légèrement plus compact, sans pour autant s’en éloigner beaucoup sur le plan du format.
Aucune information n’a encore filtré sur l’épaisseur du châssis, mais Apple ne devrait pas chercher la finesse à tout prix sur une machine conçue avant tout pour tirer les coûts vers le bas.
Et puisqu’un MacBook Air sans ventilateur et équipé d’une puce M-series fonctionne parfaitement dans un boîtier de 1,13 cm d’épaisseur, rien n’indique que ce futur MacBook ait besoin d’être plus épais que ça.
Une machine inspirée de l’iBook ?
Ce MacBook abordable serait équipé d’un écran LCD standard, sans technologie mini-LED ni ProMotion. Mais là où Apple pourrait marquer les esprits, c’est sur le design : selon Ming-Chi Kuo, la machine serait déclinée dans plusieurs coloris, à l’image de l’iMac actuel — argent, bleu, rose et jaune.
Image : Apple
Un clin d’œil à l’époque des iBook multicolores, qui avaient contribué à démocratiser le Mac à la fin des années 1990.
Un concurrent direct à l’iPad
Grâce à la puce A18 Pro, ce futur MacBook d’entrée de gamme pourrait accomplir tout ce qu’un iPhone 16 Pro sait déjà faire. Il s’imposerait comme une alternative naturelle à l’iPad associé à un clavier, tout en ayant l’avantage de faire tourner macOS et non iPadOS. Le tout avec la compatibilité complète d’Apple Intelligence, le nouveau socle d’IA maison.
Image : iGeneration
En pratique, il serait parfait pour les usages du quotidien : navigation web, lecture vidéo, bureautique, retouche photo ou encore montage vidéo léger. Il pourrait aussi exécuter les jeux de l’iPhone et de l’iPad, y compris ceux du catalogue Apple Arcade, mais resterait limité dès qu’il s’agit de titres très exigeants sur le plan graphique.
Ce MacBook serait même capable de faire tourner Final Cut Pro, mais sans atteindre les vitesses d’export des machines équipées de puces M plus musclées.
Une machine simple, efficace et endurante
Côté connectique, Apple ne devrait pas en faire trop : un seul port USB-C est le scénario le plus probable, même si une configuration à deux ports, comme sur le MacBook Air, reste envisageable.
La puce A18 Pro étant particulièrement économe, et le châssis de 13 pouces offrant suffisamment de place pour une grande batterie, on peut s’attendre à une autonomie comparable — voire supérieure — à celle du MacBook Air : jusqu’à 18 heures de lecture vidéo ou 15 heures de navigation web, selon les données actuelles d’Apple.
Image : Apple
Quel prix pour cet ordinateur ?
Plus que ses caractéristiques techniques, la grande inconnue autour de ce MacBook reste son prix. C’est sans doute le secret le mieux gardé d’Apple à ce stade. Selon Mark Gurman, cette machine d’entrée de gamme serait proposée « bien en dessous des 1 000 $ ».
Un positionnement logique : le MacBook Air démarre aujourd’hui à 999 $, et ce nouveau modèle devra nécessairement se situer nettement en dessous pour trouver sa place.
À titre d’indications, l’iPad Air 13 pouces — doté d’un écran comparable et d’une puce M-series plus puissante — est vendu 799 $. Le futur MacBook, animé par une A18 Pro, pourrait donc descendre sous cette barre symbolique.
Dernier élément de réflexion : Apple écoule depuis plusieurs mois des MacBook Air M1 à 599 $ chez Walmart. Simple déstockage… ou un test grandeur nature avant le lancement de cette nouvelle génération de MacBook “low cost” ?
Une arrivée attendue dès 2026
Le lancement devrait intervenir au premier semestre de l’année prochaine, avec une production prévue d’ici la fin de l’année.
Équipé de composants déjà bien maîtrisés, ce MacBook “low cost” ne devrait pas être le projet le plus complexe d’Apple sur le plan technique — ni le plus difficile à produire en volume.
Reste à voir si ce futur MacBook saura séduire une nouvelle génération d’utilisateurs, comme l’avait fait l’iBook coloré à la fin des années 1990.
Apple prend la connexion satellitaire très au sérieux. La firme n’exclut pas que, dans un avenir pas si lointain, elle devienne le principal moyen d’accès à Internet pour l’iPhone. Une idée qui peut sembler ambitieuse, mais qui fait son chemin dans l’industrie — à commencer par Elon Musk, dont Starlink vise justement cet objectif.
Pour l’heure, on en est encore loin, mais Apple multiplie les chantiers pour renforcer son offre dans le domaine. Cinq projets sont actuellement à l’étude. Parmi eux, Apple Plans via satellite, qui permettrait de naviguer sans connexion cellulaire ni Wi-Fi, et l’envoi de photos dans Messages sans réseau. L’objectif est clair : rendre cette technologie plus naturelle et transparente, y compris depuis l’intérieur d’un bâtiment — sans devoir pointer son iPhone vers le ciel comme aujourd’hui.
Image : Brian Tong
Un nouveau cadre technique pour les développeurs
Apple planche également sur un framework Satellite API destiné aux développeurs tiers. Il permettrait d’intégrer la connectivité satellite dans leurs applications, de manière optionnelle, même si toutes les fonctions ne seraient pas compatibles.
Autre évolution en vue : le support du 5G NTN, une technologie qui permet aux antennes 5G de s’appuyer sur les satellites pour élargir la couverture réseau. Pour l’heure, ni les appels vocaux, ni les visioconférences, ni la navigation web par satellite ne sont au programme.
Vers des fonctions payantes à terme
Aujourd’hui, la connectivité satellite d’Apple reste gratuite. Mais selon Mark Gurman, la firme envisagerait à terme de faire payer certains usages avancés, en laissant les clients régler directement les opérateurs satellites.
Apple réfléchirait également à une formule “premium”, éventuellement en partenariat avec SpaceX, afin d’offrir une couverture élargie ou des débits supérieurs. En interne, un temps évoquée, la création d’un service satellite “made by Apple” aurait finalement été écartée : la direction redoute que l’entreprise soit perçue comme un opérateur télécom, un rôle qu’elle ne souhaite pas endosser.
La vue depuis un satellite. Image Starlink
Globalstar au cœur du dispositif… et peut-être bientôt SpaceX
Une grande partie des nouveautés en préparation repose sur Globalstar, le partenaire d’Apple pour la connectivité satellite. La firme de Cupertino a déjà financé la modernisation de son infrastructure, indispensable à ces futurs services.
Mais l’avenir de Globalstar est incertain. Le groupe pourrait tomber dans l’escarcelle de Starlink. Si ce rachat devait se concrétiser, Gurman estime que les améliorations techniques nécessaires pourraient être mises en œuvre beaucoup plus rapidement, ouvrant la voie à une nouvelle génération de services satellitaires sur iPhone.
Lancé en 2020, Apple Fitness+ devait incarner la vision d’Apple pour le sport connecté : des séances guidées par des coachs, intégrées à l’Apple Watch et disponibles sur tous les écrans. Quatre ans plus tard, le service n’a jamais totalement décollé.
Image : Apple
Fitness+ : l’un des maillons faibles de l’offre d’Apple
Proposé à 9,99 $ par mois, Fitness+ n’a jamais trouvé son public au-delà d’un cercle restreint d’utilisateurs fidèles. Le taux de désabonnement reste élevé et les perspectives de revenus limitées. Malgré son succès mitigé, Apple ne semble pas prête à tirer un trait sur Fitness+. Le service coûte peu à faire tourner, et le supprimer purement et simplement risquerait de provoquer un bad buzz, notamment auprès des utilisateurs les plus investis. Pour une entreprise valorisée près de 4 000 milliards de dollars, les économies potentielles seraient insignifiantes comparées à l’image ternie que pourrait laisser une fermeture.
Image : Apple
Selon Mark Gurman, le futur de Fitness+ est désormais à l’étude. Le service change de mains : il est désormais supervisé par Sumbul Desai, la responsable santé d’Apple, qui l’intègre à son portefeuille de produits. Elle-même rend désormais compte à Eddy Cue, le patron des services. Cette réorganisation vise à relancer la dynamique du service et à renforcer les synergies avec l’écosystème santé et bien-être d’Apple.
Reste à savoir si cela suffira à réanimer l’intérêt autour d’un service discret, souvent perçu comme un complément d’Apple One plutôt qu’un produit à part entière.
Le 14 octobre 2025, Microsoft a officiellement tourné la page de Windows 10. Après dix ans de bons et loyaux services, le système d’exploitation n’est plus mis à jour, sauf à souscrire à un coûteux programme de support étendu réservé aux grandes entreprises.
Autrement dit : tout appareil resté sous Windows 10 est désormais une porte ouverte aux failles de sécurité. Et pourtant, c’est précisément ce système que le ministère britannique de l’Environnement et de l’Agriculture (DEFRA) vient de choisir pour équiper ses services.
Initiée en 2022, la modernisation du parc informatique de la DEFRA vient de boucler sa première phase. Un investissement de 312 millions de livres sterling (environ 355 millions d’euros), destiné notamment à remplacer quelque 30 000 ordinateurs sous Windows 7. L’intention, sur le papier, est louable : Windows 7 n’est plus officiellement pris en charge depuis 2015 (2020 avec le support étendu payant).
Sauf que le ministère a choisi de faire le minimum syndical : migrer vers Windows 10, dont le support vient justement de s’achever. Résultat : alors que ces machines sont neuves ou presque, elles nécessitent déjà l’adhésion au programme Extended Security Updates (ESU), un service facturé par Microsoft aux organisations réticentes à passer à Windows 11.
Selon plusieurs experts, ces coûts cachés pourraient représenter plusieurs millions de livres supplémentaires sur trois ans, venant s’ajouter aux 312 millions déjà engagés.
Le souvenir cuisant de WannaCry
Cette affaire illustre un travers récurrent des grandes administrations : l’inertie technologique. Entre appels d’offres interminables, cycles de validation et contraintes budgétaires, il faut souvent plusieurs années pour concrétiser une mise à jour décidée bien plus tôt. À cela s’ajoutent parfois des choix technologiques mal inspirés : dans le cas présent, le résultat, c’est qu’au moment de livrer le matériel, il est déjà dépassé.
Une chose est certaine : cette inertie fait le bonheur des hackers. Toujours au Royaume-Uni, le service de santé britannique (NHS) en avait fait l’amère expérience en 2017, quand le ransomware WannaCry avait paralysé des hôpitaux entiers en exploitant des failles de Windows XP.
Bilan : 19 000 rendez-vous et opérations chirurgicales annulés, la fermeture de systèmes d’ambulance et un coût de perturbation estimé à 92 millions de livres sterling, soit environ 105 millions d’euros à l’époque.
Les vacances de la Toussaint sont finies, et l’Hexagone rentre petit à petit dans l’hiver. Alors que le 11 novembre approche, c’est loin d’être l’armistice chez Apple : au contraire, les fêtes de fin d’année sont toujours l’occasion de mettre les bouchées doubles, et les Apple Store vont encore être bien chargés ! Comment Apple va-t-elle s’armer dans les mois à venir ? Revue des troupes avec Mark Gurman.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle... Image générée par IA.
Sputnik
Il y a une dizaine d’années maintenant, Apple a débauché deux ingénieurs spécialistes en communications satellite d’Alphabet (une fois n’est pas coutume, il n’y a quand même pas que Meta qui a le droit). Si à l’époque l’idée d’Apple était de remplacer les opérateurs traditionnels par des satellites, Cupertino a décidé de procéder par étapes.
Il faut dire que l’idée, même si elle est intéressante, se heurte à plusieurs obstacles. Techniques, les communications satellites nécessitant jusqu’à encore récemment des antennes bien grosses et disgracieuses sortant des téléphones mobiles, mais aussi juridiques, tant les contraintes légales pesant sur les opérateurs sont nombreuses et très variables selon les pays. Le dernier point est d’ailleurs tellement complexe qu’aucun des autres géants, pourtant intéressés aussi, n’a décidé de tenter l’aventure.
Un satellite Globalstar. Image Globalstar.
Depuis, Apple a commencé par une fonction certes bien plus raisonnable, mais pas moins intéressante : l’envoi de SOS par satellite, arrivé avec l’iPhone 14. Dans un premier temps réservée aux USA, la fonction s’est depuis étendue jusqu’à rejoindre nos contrées européennes. Apple a ensuite rajouté quelques fonctions, comme l’assistance routière, et même l’envoi de SMS, mais ces deux dernières ne sont pas encore disponibles en Europe.
C’est le groupe SCG (pour Satellite Connectivity Group), dirigé par Mike Trela, qui s’occupe de ces outils chez Apple. En lien avec Globalstar, l’équipe gère tout ce qui touche aux satellites et aux appareils qui y sont liés, de l’iPhone 14 à l’iPhone 17, en passant maintenant par l’Apple Watch Ultra 3.
The Race for Space (La course à l’espace)
Si Apple y va, comme souvent, par petits pas, l’industrie n’est pas sur la même longueur d’onde : les choses bougent vite, très vite dans le domaine des télécommunications spatiales actuellement. Et même si elle n’a pas vocation à être leader dans le domaine, Apple tient tout de même à rester présente, ne serait-ce que pour bénéficier des avantages d’une hypothétique bascule des antennes au sol vers les satellites à plus ou moins long terme :
le contrôle de l’expérience utilisateur jusqu’au bout, en allant du téléphone aux apps en passant par le système, et dans un futur possible les communications.
une offre globale, sans frontières, les satellites permettant de toucher le monde entier avec un plan tarifaire simple, comme pour Apple TV.
Garder Globalstar dans son giron, la plus proche possible, est une bonne idée pour Apple : non seulement ça lui permet de rester au centre des innovations dans le domaine des communications par satellite, mais en plus ses appareils sont déjà compatibles avec ce réseau, et il serait bête de le perdre par manque d’investissements, obligeant alors Apple à engager des fonds pour s’ouvrir aux autres constellations.
Cependant, le milieu n’est pas de tout repos, et Globalstar est un petit Poucet. À un tel point qu’elle souhaite se vendre au plus offrant, afin d’assurer sa survie. Si Apple est sur les rangs, ce n’est pas pour récupérer ses responsabilités qu’elle s’y intéresse, mais surtout pour pérenniser ses investissements, et les futures fonctions des iPhone. En effet, Apple prévoit d’ajouter de nombreuses nouvelles fonctions :
l’ouverture de l’accès satellite aux apps tierces, par la mise en place d’API simples.
l’accès aux cartes de l’app Plan sans opérateur, grâce à la connexion satellite.
l’ajout de photos en plus des messages texte.
la possibilité de capter le satellite même téléphone en poche ou à l’intérieur d’un immeuble.
le passage transparent du réseau 5G terrestre au réseau satellite, par l’utilisation de la 5G NTN (Non-Terrestrial Network, réseau non terrestre).
Reste que tout ça pourrait bien être compliqué par la revente de Globalstar à un autre réseau satellitaire, qui s’y intéresse fortement : SpaceX. L’entreprise d’Elon Musk a des vues sur le petit opérateur satellitaire et ne s’en cache pas, étant la mieux placée pour le racheter. Si cette hypothèse venait à devenir réalité, Apple devrait faire avec les envies de SpaceX, et revoir une bonne partie de ses plans à ce niveau. Est-ce un mal pour autant ? SpaceX souhaitant ardemment amener les communications vocales, les visio et l’accès internet sur téléphone par satellite, après tout...
The Deep (Les profondeurs)
Sur le sol, Apple doit faire face à un autre dilemme, auquel elle a déjà presque la réponse : que faire pour que le nouveau Siri soit enfin réalité ? Si l’entreprise n’a pas abandonné l’idée de créer un LLM totalement en interne, loin de là, le pragmatisme est de mise : il est impossible de conclure ce projet dans des temps raisonnables, et il faut s’en remettre à une source externe pour le moteur.
C’est ainsi qu’Apple devrait régler à Alphabet un milliard de dollars par an, pour la fourniture par l’entreprise de Mountain View du moteur de Gemini, nécessaire pour créer une version correcte du nouveau Siri d’ici quelques mois. Apple n’en est pas très fière cependant, et même en interne l’utilisation de Gemini dans les entrailles est très discrète, prenant le nom d’AFM v10, pour Apple Foundation Models version 10. Si l’aveu de faiblesse est réel, il faut tout de même concéder à Apple un sens du réalisme : abandonner l’idée de tout faire en interne, même temporairement, est une grosse décision qui doit être difficile à prendre.
Si l’objectif final reste de faire revenir tout le moteur en interne à terme, il ne sera pas facile à atteindre : Apple a perdu beaucoup d’ingénieurs clés dans le domaine, et plutôt que de naviguer tranquillement sur le sujet, elle doit ramer encore plus que les autres pour rattraper son retard. Mais le but est toujours là : avoir un modèle à plus de 1 000 milliards de paramètres d’ici la fin de l’année 2026. Y arrivera-t-elle ? Réponse dans un peu plus d’un an.
Go!
Si l’année est déjà chargée niveau logiciels, que dire de la partie matérielle : le MacBook Air M5, les MacBook Pro M5 Pro/Max devraient être suivis par le Mac mini M5/M5 Pro, ainsi que par le Mac Studio M5 Max/Ultra. Ensuite viendront d’ici la fin de l’année les premiers appareils avec SoC M6, dont l’iPad Pro ou encore le MacBook Pro M6.
Mais l’une des machines les plus à même de faire un carton n’est pas un monstre de puissance : le retour du MacBook d’entrée de gamme se précise, et avec un prix raisonnable pour l’amener en compétition directe avec les Chromebook et les PC d’entrée de gamme, il devrait être un succès considérable chez les étudiants. Connu en interne sous le code J700, il devrait être équipé d’un processeur vu sur iPhone, plutôt qu’un SoC de la série Mx. Avec un écran LCD un peu plus raisonnable (mais pas pour autant au rabais), l’équipement devrait lui permettre de passer sous la barre des 700 dollars.
Le retour du MacBook 12 pouces ? Image Wikipedia/Rüdiger Muller, CC BY-SA 4.0.
Avec une grande autonomie, un design compact et léger, et une puissance plutôt raisonnable, il a tout pour devenir un hit à la rentrée... de quoi permettre à Apple de grignoter des parts de marché sur le domaine des laptops ?
Everest
Si Apple n’est plus sur le toit du monde (que ce soit par l’innovation, les start-ups de l’IA ayant pris la lumière, ou par la capitalisation boursière, Nvidia ayant pris la tête), elle n’en reste pas moins mobile, et ne compte pas se laisser enterrer. De quoi faire encore une fois atteindre des sommets aux bénéfices ? En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
Décidément, Meta est sur tous les fronts en ce moment avec WhatsApp. Après avoir (enfin) sorti un compagnon watchOS, amélioré la version Mac et « dégradé » la version Windows, voilà que la firme de Mark Zuckerberg prépare l’arrivée des messageries tierces.
Il n’y a pas qu’Apple qui ait des démêlés avec le Digital Markets Act (DMA) européen. Dans ce cadre, WhatsApp est contrainte de rendre son service interopérable avec d’autres applications de messagerie. Pour répondre à cette exigence, la dernière bêta — disponible aussi bien sur Android que sur iOS — inaugure une nouvelle section dans les réglages intitulée « Discussions tierces ».
Cette fonction permet d’échanger directement depuis WhatsApp avec des utilisateurs d’autres applications de messagerie. Pour le moment, seul BirdyChat est compatible, mais d’autres services devraient suivre une fois qu’ils auront validé les critères de sécurité et de chiffrement imposés par Meta.
Les discussions interplateformes prennent en charge les textes, photos, vidéos, documents et messages vocaux, mais pas encore les stickers, les statuts, ni les messages éphémères. L’utilisateur peut choisir d’intégrer ces conversations à sa boîte principale ou de les séparer.
Une obligation européenne, un avantage stratégique ?
Cette ouverture reste limitée à l’Union européenne et vise à se conformer à la législation imposant l’interopérabilité entre messageries. Meta promet de préserver le chiffrement de bout en bout, même si certaines règles — comme le blocage d’un contact sur une autre app — dépendront toujours du service tiers.
L’arrivée d’une telle fonctionnalité soulève plusieurs questions : est-ce qu’une passerelle avec iMessage pourrait voir le jour ? Que se passera-t-il si un utilisateur quitte temporairement le territoire européen ? Et, au final, cette contrainte réglementaire ne risque-t-elle pas de renforcer WhatsApp, en lui donnant ce statut de messagerie « universelle » ?
L’expédition du magazine des 25 ans de MacGeneration n’aura pas été un long fleuve tranquille. L’un des transporteurs s’est illustré en égarant purement et simplement une de nos palettes… Malgré ces péripéties, vous êtes une immense majorité à avoir désormais reçu — et, on l’espère, dévoré — notre tout premier magazine papier.
Image : Valentin
Si vous ne l’avez pas encore reçu, contactez-nous au plus vite à notre adresse support@mgig.fr. On travaille sur une dernière vague d’envoi qui aura lieu prochainement.
En attendant, vous avez été nombreux à nous demander un espace pour réagir, partager vos impressions sur le magazine ou évoquer, à votre tour, ces 25 années de MacGeneration. Cet espace est le vôtre. Faites-en bon usage !
Image : Aurélien
N’oubliez pas, au passage, de monter votre paper toy et de faire les mots croisés de la page 136 ! Un immense merci à toutes et à tous pour votre soutien dans cette belle aventure.
Le problème n’est pas nouveau, mais macOS 26.1 semble le remettre en lumière. Chez certains utilisateurs, le lancement du navigateur de fichiers depuis une application — lorsqu’on veut ouvrir ou enregistrer un document — prend plusieurs secondes. Le curseur multicolore, que l’on pensait réservé à l’époque des Mac Intel, refait même surface. Ces lenteurs se manifestent aussi au lancement d’apps comme Aperçu, qui ouvrent directement une fenêtre de navigation de fichiers.
Running macOS 26.1 and noticing the file browser is painfully slow when closing, saving, or opening files. Plenty of SSD space and no memory-hogging apps. Restart didn’t help. Anyone else seeing this? pic.twitter.com/cWlgwNFmJu
Si vous constatez ce bogue, il y a de fortes chances que vous utilisiez iCloud Drive et la fameuse fonction de synchronisation des dossiers Bureau et Documents.
J’ai moi-même été victime de ce problème après avoir installé la RC de macOS 26.1 en fin de semaine dernière. Il existe aujourd’hui deux manières de le contourner : l’une temporaire, l’autre plus radicale. Malheureusement, il n’existe pas de méthode miracle pour le moment.
Désactiver la synchronisation des dossiers
La solution la plus simple consiste à désactiver temporairement la synchronisation des dossiers Bureau et Documents, en espérant qu’Apple corrige le tir dans une prochaine mise à jour. Pour cela, ouvrez Réglages Système ▸ iCloud ▸ iCloud Drive, puis désactivez l’option correspondante.
Créer une nouvelle session utilisateur
L’autre solution plus radicale - celle que j’ai utilisée - consiste non pas à tout réinstaller, mais à recréer une nouvelle session utilisateur. C’est un peu plus long, mais c’est plus pérenne. De manière générale, depuis que j’ai migré sur ma nouvelle session, j’ai noté de manière générale qu’il y avait moins de latence lors des accès réseau.
Avant d’en arriver là, j’ai tenté plusieurs manipulations : suppression des caches, effacement complet d’iCloud Drive suivi d’une resynchronisation, déconnexion puis reconnexion du compte iCloud… Rien n’y a fait. Espérons qu’Apple corrigera rapidement ce bogue, d’autant qu’il touche une fonction devenue centrale pour de nombreux utilisateurs.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Un MacBook à 700 €, ça vous dit ? Ce n’est pas une promo du Black Friday, mais une toute nouvelle machine qui pourrait sortir l’année prochaine. Ce MacBook low cost serait notamment équipé d’une puce d’iPhone. Un tel Mac est-il vraiment crédible ? On en discute dans cette émission.
Au programme également, la sortie d’iOS 26.2 en bêta avec des surprises, un nouveau partenariat probable entre Apple et Google autour de Siri et les problèmes latents des HomePod.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Mise à jour 08/11 — Le Mac mini M4 repasse à nouveau sous les 600 €. Pour l’obtenir à ce prix, rendez-vous sur Amazon Allemagne. Pas de panique, si vous ne maitrisez pas la langue de Goethe, le site est également disponible en anglais. Pas la peine d’ouvrir un compte non plus, vous pouvez utiliser votre compte Amazon français.
La configuration de base est annoncée à 582 €, mais, entre l’ajustement du taux de TVA et les frais de port, la facture montera de quelques euros. Au final, il vous en coûtera 594 €.
À titre de comparaison, cette configuration est proposée à 629 € sur Amazon France et 699 € en Apple Store.
Amazon France propose des prix intéressants sur les configurations avec 512 Go d’espace de stockage :
le modèle avec 16 Go de RAM est proposé à 814 € au lieu de 949 €
le modèle avec 24 Go de RAM peut s’acheter à 1079 € au lieu de 1199 €.
Mise à jour 16/10 — Le Mac mini continue de faire l'objet de remises assez intéressantes. Il est vendu plus cher que pendant les Prime Days, mais les prix proposés demeurent plutôt dans la fourchette basse des prix constatés ces derniers mois :
Mac mini M4 16 Go / 256 Go SSD : 599,22 € au lieu de 699 €
Mac mini M4 16 Go / 512 Go SSD : 814 € au lieu de 949 €
Mac mini M4 Pro 24 Go / 512 Go SSD : 1585 € au lieu de 1699€
Mise à jour 08/10 — Amazon a revu à la baisse le prix de certaines configurations, mais attention, il y a des ruptures de stock !
De mémoire, jamais le Mac mini M4 n’avait été proposé à un tel tarif en France, du moins sur Amazon. Il est possible de faire l'acquisition du modèle de base pour 576 €, soit une remise de 16 % sur son prix public. Cette configuration embarque 16 Go de RAM, mais seulement 256 Go de SSD.
Là où les choses sont intéressantes, c'est que ce n'est pas la seule référence à faire l'objet d'une promotion. Le modèle avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD est proposé à 766 €, soit une remise de 183 € sur son prix normal. Le même modèle avec 24 Go de RAM est proposé à 1070 €, soit une économie de 129 €.
Toutes les configs en promo
Le modèle équipe d'une puce M4 Pro fait lui aussi l'objet d'une promotion, même si elle est moins marqué. La configuration quasiment la plus évoluée avec 24 Go de RAM et 512 Go de SSD est proposée à 1585 €, soit une réduction de 114 € sur son prix habituel.
Dans notre test, le Mac mini M4 avait obtenu la note maximale, un vrai coup de coeur. Au vu des prix proposés, il y a de moins en moins de stock !
Comme toutes les offres des Jours Flash Prime, cette promotion est réservée aux abonnés Amazon Prime. Cet abonnement donne accès à la livraison rapide, à Prime Video, à Amazon Music Prime et à plusieurs autres avantages. Il est proposé à 6,99 € par mois sans engagement, ou 69 € par an pour la formule annuelle.
Alors que Nvidia a dépassé récemment les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, en faisant la première entreprise à atteindre ce palier, son patron Jensen Huang a fait une déclaration fracassante au Financial Times, avant de se raviser dans un post sur X, précisant sa pensée.
Le patron de Nvidia, dans son éternel blouson en cuir. Image Wikipedia/Raysonho, CC0.
Il faut dire que la phrase a le mérite d’être claire, nette et sans ambiguïté :
La Chine est en passe de gagner la course à l’intelligence artificielle.
Pour le patron de Nvidia, les limitations imposées sur les exportations d’unités de calcul vers la Chine ne sont pas efficaces, et la politique teintée de « cynisme » de l’Occident face à la Chine ne fonctionne pas. Il appelle ainsi les dirigeants occidentaux à faire preuve de plus d’optimisme dans leurs décisions, et à laisser plus de liberté aux entreprises de l’IA.
En effet, même aux USA pourtant considérés comme bien plus libres que l’Union européenne, Jensen Huang a pesté contre l’instauration de 50 nouvelles règles imposées à l’intelligence artificielle, qu’il compare aux fournisseurs d’énergie en Chine qui subventionnent l’usage des solutions de calcul locales, leur donnant quasiment une énergie gratuite. En effet, la Chine a instauré des subventions massives pour les data-centers locaux, permettant une expansion massive des géants ByteDance, Alibaba ou encore Tencent dans le domaine, du moment qu’ils utilisent des technologies chinoises.
Le gouvernement de Xi Jinping contourne ainsi l’efficience bien plus faible des solutions d’IA locales, qui peinent à rivaliser en performance par Watt face aux puces de Nvidia. De l’autre côté du globe, le gouvernement Trump a réaffirmé ne pas vouloir partager à l’export les puces Blackwell de Nvidia, que ce soit avec la Chine ou tout autre pays.
Si Jensen Huang a adouci son propos dans un communiqué succinct sur X, le message reste clair : si l’Occident continue de mettre des bâtons dans les roues des start-ups de l’IA, et de les laisser se tirer dans les pattes plutôt que de travailler en symbiose, la Chine pourrait dépasser les USA dans la course à l’intelligence artificielle, et le retard sera alors difficile à combler.
Le 17 octobre, Apple et la Formule Un ont révélé le nouveau partenariat signé entre les deux parties, amenant la diffusion de la F1 aux USA sur Apple TV pendant cinq ans à partir de l’année prochaine. Si cette couverture ne concerne que les États-Unis, il semble que l’annonce ait eu l’effet d’une alerte générale chez les autres diffuseurs, selon Stefano Domenicali, l’actuel patron de la F1, comme le rapporte RaceFans.
Le CEO ne cache pas son enthousiasme à voir Apple s’emparer des droits de la F1 aux USA, et l’effet provoqué ailleurs dans le monde :
Nous sommes un sport mondial où la fragmentation des contrats est cruciale pour être sur le bon marché avec le bon partenaire. [...] Et ce que je peux vous révéler dès maintenant c’est que la signature du contrat avec Apple a eu pour effet un réveil immédiat de nos autres partenaires à travers le monde, qui d’un coup sont venus vers nous en disant « Nous voulons rester avec vous, nous voulons investir dans notre partenariat, que peut-on faire pour le renforcer ? ».
Cependant, la F1 ne compte pas pour autant donner un contrat mondial à Apple, mais plutôt voir au cas par cas selon les pays et les régions du monde :
C’est super, parce que ça va mettre en lumière le fait qu’Apple est un partenaire global. [...] Et pour sûr, nous avons des pays où nous voyons des potentiels différents, dans lesquels nous discuterons avec Apple aussi. [...] Mais cela ne veut pas dire pour autant que nous allons couvrir le monde entier uniquement avec Apple, parce que nous pensons qu’au moins pour le moment nous sommes plus forts avec les multiples accords que nous avons dans le monde entier. Cependant, la signature du contrat avec Apple a eu un effet retentissant dans le monde entier.
Stefano Domenicali compte bien profiter du partenariat avec Apple pour amener la F1 sur tous les produits de la pomme, afin d’en faire une gigantesque plateforme de diffusion. La F1 a bien pris en compte le fait que l’audience s’était rajeunie, et qu’il fallait suivre en laissant sortir les monoplaces de l’écran de télé, contrairement à la politique de l’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, qui ne voulait pas entendre parler des réseaux sociaux et d’internet :
En termes d’engagement, nous sommes partis pour faire en sorte que pour tout contenu, toutes les plateformes qui existent à travers l’écosystème Apple soit utilisées. Nous allons encore renforcer l’axe multi-plateformes que nous avons aujourd’hui.
Avec un tel discours, on comprend bien qu’Apple n’est pas un partenaire comme les autres pour la F1, et qu’il est fort probable qu’après un film, et maintenant les accords de diffusion aux USA, que Cupertino prenne une place de plus en plus importante dans le sport mécanique le plus diffusé au monde, qui fête ses 75 ans cette année.
Alors qu’Apple a supprimé la possibilité d’installer la bêta 1 développeur d’iOS 26.2 sur les appareils utilisant les puces C1 et C1X (iPhone 16e, iPhone Air ou encore iPad Pro M5 Cellulaire), ces pré-versions sont ce soir toutes proposées au grand public.
iOS 26.2 permet de personnaliser l'effet Liquid Glass sur l'horloge. Capture MacGeneration.
Pour rappel, si iOS 26.1 n’est pas venu avec beaucoup de changements sous le bras à part un moyen d’adoucir les effets de Liquid Glass, iOS 26.2 devrait se rattraper et amener quelques nouveautés intéressantes :
Personnalisation avancée de l’écran verrouillé au niveau des effets Liquid Glass
Gestion des sites pour lesquels le mot de passe ne doit pas être enregistré
Les tableaux Freeform arrivent sur iPhone
Scores de sommeil améliorés
Création d’un rappel avec alarme
Chapitres automatiques, liens vers d’autres podcasts et liens évoqués dans l’épisode en cours sur l’app Podcasts
Évolutions d’AirDrop
Repères temporels relatifs dans l’app Météo
Flash de l’écran pour les alertes
Alertes de sécurité améliorées
La traduction dans les AirPods arrive en Union européenne
Comme toujours, tous les appareils se voient proposer la bêta en même temps, vous pourrez donc retrouver la première bêta publique pour iOS 26.2, iPadOS 26.2, macOS 26.2, tvOS 26.2 et watchOS 26.2.