Le dernier produit de Netgear est un routeur 5G portable, qui peut transformer la connexion cellulaire en un réseau Wi-Fi ultra-rapide grâce à la prise en charge de la septième génération. Le fabricant annonce ainsi jusqu’à 3,6 Gbps pour le Wi-Fi et même jusqu’à 4 Gbps côté 5G, des débits qui resteront probablement théoriques dans la majorité des cas, même si on devrait pouvoir les atteindre sur nos réseaux européens puisqu’il ne s’agit pas de 5G millimétrique. Ce qui distingue de toute manière surtout le « routeur WiFi 7 mobile Nighthawk 5G M7 » (ouf) de ses concurrents, c’est la compatibilité avec l’eSIM.
Image Netgear.
En effet, si les cartes SIM virtuelles sont devenues monnaie courante dans les iPhone et se généralisent dans le monde des smartphones et tablettes, la majorité des routeurs 4G ou 5G repose encore sur la bonne vieille carte SIM. Pour tous ceux qui vivent dans le futur et qui ont converti leur ancien bout de plastique, c’est un inconvénient majeur. Netgear répond à cette demande, avec ce modèle qui est compatible avec l’eSIM. On pourra importer une eSIM existante, ou alors en commander une directement sur le petit écran de l’appareil.
C’est un gros avantage de la technologie, notamment pour les grands voyageurs qui sont surtout visés par ce produit haut de gamme. En arrivant dans un pays, on pourra choisir des offres locales, sûrement moins chères qu’en itinérance, avec une enveloppe de data adaptée à ses besoins. Netgear a aussi prévu un emplacement physique pour carte SIM, si bien que l’appareil peut s’adapter à toutes les situations. L’autre port intégré est un USB-C, qui servira autant à alimenter le routeur et charger sa batterie intégrée qui offre jusqu’à 10 heures d’autonomie selon le fabricant, qu’à fournir une connexion filaire en cas de besoin.
Pas de prise Ethernet intégrée, c’est un routeur qui privilégie un usage portable, même s’il reste possible d’utiliser un adaptateur USB-C vers Ethernet. La prise est limitée à 2 Gbit/s pour les données, c’est moins rapide en théorie que le Wi-Fi, même si en pratique ça ne sera pas forcément le cas. Le routeur peut gérer jusqu’à 32 périphériques, d’après son concepteur. Notons qu’il n’y a pas non plus de prise standard pour des antennes externes, un besoin qui n’aurait pas tellement de sens en mobilité.
Image Netgear.
Ce nouveau modèle sera vendu à partir du 27 janvier 2026, pour un prix conseillé de 600 €. Le M7 Pro est d’ores et déjà en vente pour 1 000 € et c’est un modèle plus costaud, avec une prise Ethernet 2.5G intégrée et d’encore meilleurs débits théoriques. En revanche, il se contente lui aussi de la carte SIM classique, il ne gère pas l’eSIM contrairement au M7. Pour en savoir plus sur ces produits, je vous renvoie vers notre test des modèles de la génération précédente.
Sandisk met en vente une nouvelle clé USB originale. L’Extreme Fit est toute petite (18,54 x 13,72 x 16 mm) et ultra légère (3 grammes), à tel point que le fabricant affirme que c’est la clé USB-C de 1 To la plus petite au monde.
SanDisk Extreme Fit. Image Sandisk.
Contrairement à la plupart des produits de ce genre, elle n’est pas en longueur : c’est un petit bloc rectangulaire, qui fait apparait le logo de la marque sur un fond scintillant. Ce format pourrait poser problème sur des machines dont les ports USB-C sont très rapprochés, mais Sandisk la destine clairement aux ultraportables. Branchée à un ordinateur fin, elle dépasse un peu du châssis, sans empêcher toutefois de le fermer.
La SanDisk Extreme Fit utilise le protocole USB 3.2 Gen 1 et peut atteindre jusqu’à 400 Mo/s en lecture (300 Mo/s pour la version 64 Go). Ce sont des valeurs inférieures à celles des SSD récents, qui atteignent au moins 1 Go/s, mais l’objectif n’est pas le même : son encombrement minimal en fait surtout un support pour des transferts ponctuels.
La clé est proposée dans les capacités suivantes : 64 Go à 17,99 € ; 128 Go à 25,49 € ; 256 Go à 40,99 € ; 512 Go à 71,99 € ; et enfin 1 To à 126,99 €. Le modèle 1 To revient plus cher qu’un SSD externe équivalent, généralement sous la barre des 100 €, mais ici, c’est la taille réduite qui prime.
Sandisk annonce une disponibilité immédiate, néanmoins l’offre reste limitée. À l’heure actuelle, seule la version 64 Go est bien proposée à la vente sur Amazon.
Seulement trois jours après son lancement, l’iPhone Pocket est déjà en rupture de stock dans quasiment tous les pays où elle est commercialisée. En France, il reste des versions courtes en couleur citron et cannelle, mais on s’attend à les voir disparaître d’un instant à l’autre.
Le week-end n’a même pas eu le temps de commencer que les stocks étaient déjà balayés. Comme nous le notions dès vendredi, il n’a suffi que de quelques heures pour que la rupture soit totale aux États-Unis.
Pourtant, le prix et le design même de cet accessoire ont attiré beaucoup de moqueries. Débourser 159 €, voire 249 €, pour une pochette en tissu rappelant le maillot de bain de Borat ? Impossible que ça se vende ! Mais c’est bien mal connaitre le monde du commerce. Tous les ingrédients étaient réunis pour que l’iPhone Pocket soit épuisé presque instantanément.
La recette d’un succès annoncé
Commencez par Apple, une marque dont les fans les plus fidèles sont prêts à acheter à peu près tout, ne serait-ce que pour compléter leur collection. Ajoutez ISSEY MIYAKE, maison japonaise de luxe qui parle à tous les amateurs de mode — et qui entretient avec Apple une connexion particulière héritée de Steve Jobs.
Ensuite, dosez avec parcimonie : une production en petite quantité, en édition limitée, et une disponibilité réservée à quelques boutiques physiques pour renforcer la dimension exclusive. À ce titre, on peut même s’étonner qu’Apple ait permis l’achat en ligne, même si seuls huit pays, dont la France, y ont eu droit. Mélangez le tout, et vous obtenez un produit qui part forcément comme des petits pains, qu’ils aient bon goût ou non.
Concernant cette notion d’édition limitée, Apple n’a pas précisé le nombre d’exemplaires produits, rendant difficile d’évaluer l’ampleur réelle du phénomène. D’après Numerama, l’Apple Store du Marché Saint-Germain — le seul en France à l’avoir proposé — disposait de 300 exemplaires pour chacun des trois modèles longs, soit 900 unités au total. Le stock des modèles courts (déclinés en huit couleurs) reste inconnu, tout comme celui de l’Apple Store en ligne.
Un accessoire devenu objet de pari
Si les fans d’Apple, et sans doute encore plus les fashionistas, se sont précipités en boutique — il y avait bel et bien la queue à Paris — ils n’étaient pas seuls. Comme tout produit collector, l’iPhone Pocket a attiré son lot de spéculateurs. Même avec une limite de deux exemplaires par personne, certains les mettent déjà en vente sur des sites de petites annonces en espérant faire une plus-value. Les revendeurs testent tous les prix possibles : 250 € ici sur Leboncoin, 550 € là sur Vinted, ou pourquoi pas 4 000 € sur eBay. Qui ne tente rien n’a rien.
Autre conséquence attendue : les contrefaçons arrivent déjà. Toujours sur eBay, on tombe sur des offres moins chères que l’original, ce qui laisse peu de doutes sur leur nature. Quant à savoir si les copies vont égaler la qualité de l’authentique, il y a de quoi en douter. Certes, les noms Apple et ISSEY MIYAKE pèsent dans la facture finale, mais il ne faut pas oublier que l’on parle d’un article fabriqué au Japon, dans une maille 3D élaborée. Les iPod Socks, qui étaient vendues 30 $ le lot de six, n’avaient pas la même étoffe.
L’accessoiriste bulgare Enhance ajoute un produit à sa gamme « S3XY » dédiée aux voitures conçues par Tesla. Le S3XY Dash est un écran allongé de 9,6 pouces qui est destiné à se poser soit derrière le volant d’une Model 3 ou Model Y, soit juste sous le pare-prise. Dans le premier cas, l’objectif sera de remplacer les compteurs de vitesse présents dans la majorité des voitures et que le constructeur américain n’a jamais souhaité installer dans ces deux modèles. Dans le deuxième, vous aurez l’équivalent d’un affichage tête-haute, une autre fonctionnalité que Tesla n’a jamais adoptée.
Le S3XY Dash en position tête haute. Image Enhance.
Ce petit écran est relié au Commander d’Enhance, un boîtier qui est branché sur les bus de communication de la voiture et qui permet de récupérer des informations en temps réel, comme la vitesse ou encore le niveau de charge. L’utilisateur peut ainsi composer son écran d’instrumentations comme il l’entend, en affichant la vitesse, l’autonomie restante, la température de la batterie ou même une carte grâce à… CarPlay. Même si des rumeurs suggèrent que Tesla finirait par adopter le système d’Apple, c’est une fonction qui n’a jamais existé jusque-là dans son habitacle et le S3XY Dash permet d’en bénéficier, même si c’est sur un petit écran.
L’idée d’ajouter un écran pour afficher CarPlay, entre autres, est loin d’être nouvelle et il existe des centaines de produits sur le marché depuis bien des années. Ce modèle semble néanmoins mieux fini que la moyenne, ce qui n’est pas surprenant quand on connaît le soin apporté par le fabricant à ses accessoires. J’utilise ses S3XY Buttons associés au Commander depuis plusieurs mois dans ma Model 3 de 2021 et j’en suis vraiment ravi.
Si je voulais ajouter un écran derrière le volant, je m’intéresserais très sérieusement à ce nouvel accessoire. J’avais testé l’expérience il y a quelques années avec un autre produit qui transformait son iPhone en compteurs et je n’avais pas été convaincu. La possibilité de positionner en hauteur le S3XY Dash au lieu de derrière le volant m’intrigue un petit peu, mais pas au point de justifier l’investissement.
Si le concept vous intéresse, l’écran associé à son boîtier de communication est en précommande sur la boutique d’Enhance pour 500 €, même si les promotions du Black Friday réduisent le tarif de 100 €. Si vous avez déjà un produit de l’accessoiriste, vous n’avez pas besoin d’un deuxième Commander et vous pouvez acheter l’écran seul pour 375 € en temps normal, 300 € en cette période de promotions. L’entreprise indique que les livraisons débuteront au mois de février 2026.
La vidéo de présentation vous permettra d’en savoir plus sur le produit et ses fonctionnalités. Comme toujours avec Enhance, le logiciel est souple et on peut ainsi créer ses propres écrans. On peut même prévoir des configurations différentes selon le contexte, par exemple pour créer un écran dédié à la charge ou encore afficher d’autres informations quand l’Autopilot entre en action.
Vous savez que le logo de Carrefour dissimule un « C » en son centre ? Vous êtes sur le point de faire une découverte du même ordre avec le logo de l’App Store. À l’origine, celui-ci représentait un crayon, un pinceau et une règle formant un « A », la première lettre d’« app ».
Évolution de l’icône de l’App Store
En 2017, avec iOS 11, Apple a simplifié le logo en remplaçant les outils par de simples bâtons. Du moins, c’est ce que tout le monde croyait — nous y compris, allant jusqu’à parler de « touillettes à café en bois, sinon une tente indienne. »
Huit ans plus tard, on doit faire notre mea culpa : ce « A » est bien plus subtil qu’il n’y parait. Comme le montre le développeur Christian Selig, qui en a réalisé une impression 3D, le logo est en fait composé de trois icônes d’applications inclinées. Il a d’ailleurs publié les fichiers 3D pour que chacun puisse produire cet objet décoratif.
Nooo, the App Store logo is cleverly made from 3, tilted app icons. I made a little 3D printed model to visualize it, makes for a cool desk ornament https://t.co/OLXPBE33gZpic.twitter.com/agcncxvEdZ
Cet assemblage d’icônes n’est pas une vue de l’esprit : un ancien designer d’Apple avait confirmé, dès 2020, qu’il ne s’agissait pas de simples bâtonnets, mais d’une vue de face d’une construction en 3D.
I hereby raise a challenge to any 3D artist to correctly recreate the app store icon based on the Instruments icon mesh - and show a 360 rotation of it. It's surprising, and as you can see, not sticks. I can't share the source, but I can reward the winner with a like and retweet. pic.twitter.com/fejVd5yTTt
Pendant que vous y êtes, regardez attentivement le logo de TestFlight… Vous remarquez quelque chose ? Oui, cette hélice stylisée est elle aussi constituée de trois icônes d’apps !
Le logo de TestFlight met lui aussi en scène des icônes d’apps
Anker a lancé dans le courant de l’été une borne de charge pour voitures électriques qui est disponible depuis quelques jours en France. La SOLIX V1 est vendue dans trois configurations différentes, à partir de 689 € hors promo pour une borne idéale pour les installations monophasées et avec des options pour les logements reliés en triphasé. Pour ce prix de base, on a une borne qui peut monter à 7,4 kW, qui est connectée et surtout qui s’intègre à l’écosystème SOLIX d’Anker, un point fort si vous êtes équipé en panneaux et batteries solaires.
Image Anker.
Point important à relever : la SOLIX V1 est uniquement vendue avec un câble T2 attaché, ce qui la rend incompatible avec nos normes françaises. Cela ne veut pas dire que le produit est illégal dans l’Hexagone et de manière plus importante encore, cela ne veut pas dire qu’il est dangereux. Il faut toutefois acheter en connaissance de cause, en sachant qu’un électricien pourra refuser de l’installer et qu’il sera impossible d’obtenir les aides à l’installation d’une borne pour cette même raison. Cela dit, Anker semble avoir prévu une variante avec le connecteur T2 à la place du câble, ce qui lui permettrait d’avoir une offre aux normes.
Si cela ne vous gêne pas, la SOLIX V1 est bien positionnée, surtout si vous avez déjà investi dans l’écosystème du constructeur. J’ai eu l’occasion de tester les produits Solarbank, des batteries domestiques qui emmagasinent l’énergie solaire en surplus pour la restituer par la suite, voire qui peuvent se charger depuis le réseau sur les heures creuses pour économiser de l’argent sur les heures pleines. La borne vient trouver place au sein de cet écosystème, elle est contrôlée par la même app et on peut tisser des liens entre les deux, typiquement pour recharger la voiture quand la production solaire est abondante.
La bonne nouvelle, c’est que la borne garde ces fonctionnalités intelligentes même si vous n’êtes pas équipé de batteries Anker. Elle communique avec un compteur connecté branché sur le tableau électrique du logement, que ce soit celui d’Anker ou un modèle tiers pris en charge, comme le Pro 3EM de Shelly, pour offrir plusieurs fonctionnalités avancées, comme du délestage dynamique ou encore la charge sur panneaux solaires. La première permet de charger la voiture à la vitesse maximale permise par l’abonnement, sans dépasser cette limite. La deuxième surveille quand de l’énergie est renvoyée vers le réseau et active automatiquement la charge le cas échéant.
Anker a prévu quelques fonctions supplémentaires, en faisant appel dans son marketing à l’intelligence artificielle puisque l’on est en 2025, même s’il s’agit en réalité d’algorithmes qui se basent sur les heures creuses ou encore les prévisions météo pour anticiper les meilleures plages horaires pour activer la charge. Malgré tout, ce sont des fonctionnalités pertinentes et qui sont encore très rares sur le marché des bornes traditionnelles. Si l’on pourra toujours obtenir des résultats similaires via la domotique, le fabricant propose ici un produit clés en main.
En combinant la borne SOLIX V1 aux batteries Anker, ici la SOLIX X1, on peut bénéficier d’une solution complète pour maximiser les économies sur la charge du véhicule. La batterie peut aussi servir à charger plus rapidement, sans autant tirer sur le réseau public. Image Anker.
La borne SOLIX V1 est certifiée IP65 pour une installation possible en extérieur. Elle est fournie avec son câble attaché de cinq mètres ainsi qu’un petit support mural pour maintenir le connecteur T2 en hauteur quand la voiture n’est pas branchée et avec une carte RFID qui pourra servir à activer la charge (qui sera bloquée par défaut si la borne est accessible depuis l’extérieur). Un accès au réseau Wi-Fi est nécessaire pour son bon fonctionnement et le fabricant promet une installation en 15 minutes… sans tenir compte de la partie électrique bien entendu.
La borne est vendue en trois variantes sur Amazon, à 689 € pour 7,4 kW (32 A monophasé), 789 € pour 11 kW (16 A triphasé) ou encore 819 € pour 22 kW (32 A triphasé) pour les rares véhicules qui gèrent cette puissance. La boutique d’Anker propose une promotion de lancement sur deux versions : 549 € pour 7,4 kW ou bien 649 € pour 22 kW (qui pourra être configurée à une puissance inférieure). La livraison est gratuite dans les deux cas.
Deux mois après la sortie des AirPods Pro 3, les AirPods Pro 2 n’ont pas totalement disparu des rayons. Si Apple les a retirés de son catalogue, on les trouve toujours chez les revendeurs, qui profitent du Black Friday pour faire des remises. Les AirPods Pro 2 (avec boîtier USB-C) sont ainsi en vente à 209 € sur Amazon et à la Fnac en ce moment. On ne serait pas étonné que le prix baisse encore un peu à l’approche du 28 novembre, le vrai jour du Black Friday.
De gauche à droite : AirPods Pro 1, Pro 2 et Pro 3. Image WatchGeneration.
Mais valent-ils toujours le coup ? Pour rappel, ces écouteurs avaient été lancés à 289 €, donc la remise n’est pas négligeable dans l’absolu. Toutefois, Apple a abaissé le prix catalogue des AirPods Pro 3 à 249 €, ce qui réduit considérablement l’écart. À l’heure actuelle, ces nouveaux modèles sont à 249 € partout en France, mais il suffit de jeter un œil sur Amazon Italie pour les trouver autour de 230 €. La réduction va-t-elle bientôt traverser les Alpes ?
Globalement, les AirPods Pro 3 sont meilleurs que les AirPods Pro 2. Ils offrent une qualité sonore légèrement supérieure, une réduction de bruit active plus efficace et un capteur de fréquence cardiaque pour le suivi sportif. Certains points peuvent être nuancés néanmoins. Si vous avez une Apple Watch, le capteur des écouteurs fera doublon dans la plupart des cas. Quant au confort, cela reste très personnel : les AirPods Pro 3 sont censés tenir mieux dans les oreilles, mais certains préféreront la sensation plus discrète des Pro 2.
S’il n’y a qu’une quarantaine d’euros de différence, on a tendance à vous conseiller les AirPods Pro 3, qui sont tout de même un cran au-dessus. Pour que les AirPods Pro 2 redeviennent vraiment intéressants, il faut que l’écart de prix soit plus marqué.
Les AirPods sont d’excellents écouteurs… pourvu que l’on soit dans l’écosystème Apple. Il manque en effet tout un tas de fonctions sur Android, que ce soit les gestes de la tête, la détection des conversations ou la possibilité de changer de mode d’écoute depuis son smartphone. Heureusement, les bidouilleurs sont là : le projet LibrePods permet de faire sauter certaines restrictions d’Apple… à condition de mettre les mains dans le cambouis.
L’app Android. Image du développeur
En pratique, il s’agit d’un fichier .APK à installer sur son téléphone Android. L’idée est de changer le Bluetooth DID hook (l’ID constructeur Bluetooth) du téléphone par celui d’Apple, permettant d’activer une série de fonctionnalités habituellement réservées aux appareils Apple. Une déclinaison Linux est également disponible pour en profiter sur ordinateur.
L’app reprend les codes graphiques de Cupertino et permet ensuite d’effectuer différentes actions depuis son téléphone : changer les modes de contrôle du bruit depuis son smartphone, obtenir un niveau de batterie précis, personnaliser la transparence, renommer ses AirPods… On peut même profiter de la fonction d’aide auditive ou encore activer la détection des conversations, qui baisse le volume quand vous papotez avec quelqu’un.
La prise en charge dépend du modèle d’écouteurs. Les AirPods Pro 2 sont pleinement pris en charge, tout comme les AirPods Pro 3 (à l’exception de la mesure de la fréquence cardiaque). Les fonctions de base devraient être disponibles sur les autres modèles d’AirPods, mais le développeur indique ne pas avoir suffisamment de paires d’écouteurs pour tous les essayer.
L’app Linux. Image du développeur
Si vous êtes curieux, sachez qu’il faudra tout de même bien bidouiller. La manipulation implique d’avoir un téléphone Android rooté avec le framework Xposed. Certaines intégrations exigent que l’app soit installée en system app pour afficher l’icône des AirPods et l’état de batterie dans les réglages Android. Vous pouvez télécharger tout cela sur la page GitHub du projet.
Comment une entreprise survit-elle en ne facturant qu'une fois ? pCloud génère des revenus via trois canaux : les achats uniques de plans à vie, les formules mensuelles pour ceux qui préfèrent étaler, et les modules additionnels (Encryption, Pass) vendus séparément.
Leur base installée de 22 millions d'utilisateurs crée un effet de masse critique. Même si une partie d'entre eux a payé une seule fois, les nouveaux arrivants alimentent le flux de trésorerie. Le modèle tient depuis 2013 ; ce n'est pas une start-up volatile.
Pass : un gestionnaire de mots de passe qui ne vous piste pas
pCloud Pass appartient à cette catégorie de logiciels qui ne devraient plus être optionnels. Générer des mots de passe complexes, les stocker chiffrés, les remplir automatiquement : c'est la base d'une hygiène numérique décente.
La différence avec les concurrents comme Bitwarden ou 1Password ? Pass est intégré à l'écosystème pCloud. Si vous prenez déjà le pack 3en1, vous n'avez pas à jongler entre plusieurs abonnements. Et contrairement aux gestionnaires gratuits qui monétisent vos métadonnées, Pass fonctionne avec le même chiffrement côté client que le reste de pCloud.
Compatibilité complète : navigateurs (Chrome, Firefox, Safari, Edge), applications mobiles (iOS, Android), extensions pour tous les systèmes. La synchronisation est instantanée. Vous créez un mot de passe sur votre ordinateur, il apparaît sur votre téléphone.
Collaboration : partager sans perdre le contrôle
Le télétravail a transformé le partage de fichiers en geste quotidien. pCloud permet trois approches graduées.
Les liens publics : vous générez une URL, quiconque la possède accède au fichier. Pratique pour envoyer un document volumineux sans saturer une boîte mail.
Les invitations de dossiers : vous ajoutez des collaborateurs spécifiques, ils voient et modifient le contenu en temps réel.
Les requêtes d'archives : vous créez un lien que d'autres utilisent pour déposer des fichiers dans votre espace. Utile pour collecter des livrables auprès de plusieurs personnes.
pCloud Backup s'occupe de sauvegarder automatiquement les dossiers critiques de votre machine. Si votre disque dur rend l'âme, vous récupérez tout. C'est inclus, pas un module supplémentaire.
La galerie photo : un détail qui change tout
Accumuler 50 000 photos et ne jamais les regarder, c'est le drame moderne. pCloud Photos tente de résoudre ça en organisant automatiquement vos images par date. L'interface affiche une timeline, vous sautez directement à 2018, 2015, 2009. Vous excluez les dossiers professionnels pour ne conserver que les moments personnels.
L'éditeur photo n'est pas Photoshop. Mais pour ajuster rapidement la luminosité d'un portrait, appliquer un filtre Vintage à une photo de voyage, ou recadrer un cliché mal cadré, il suffit. Et surtout, vos fichiers ne quittent jamais l'environnement pCloud. Pas d'export vers une application tierce qui pourrait les indexer ou les analyser.
Souveraineté : où dorment vos données ?
pCloud vous fait choisir entre deux zones géographiques : Luxembourg (Europe) ou États-Unis. Cette décision a des implications légales. Le Luxembourg applique le RGPD, avec ses contraintes strictes sur l'exploitation des données personnelles. Les États-Unis obéissent à des régulations différentes, notamment le CLOUD Act qui autorise certaines réquisitions gouvernementales.
La domiciliation suisse de pCloud ajoute une couche. La Suisse n'appartient ni à l'UE ni aux accords de surveillance des Five Eyes. Les procédures d'accès aux données y sont plus lourdes.
Combiné au chiffrement côté client d'Encryption, votre configuration devient résistante à la plupart des scénarios d'intrusion administrative ou judiciaire. Ce n'est pas de la paranoïa : c'est de l'ingénierie.
Les promos du Black Friday
Pack 3en1 : 599 € (-60 %)
1 To : 199 € (-54 %)
2 To : 279 € (-53 %)
10 To : 799 € (-58 %)
Calculons pour le 2 To. Un abonnement Dropbox Plus (2 To) coûte 11,99 € par mois, soit 143,88 € par an. Sur cinq ans : 719,40 €. Sur dix ans : 1 438,80 €. pCloud demande 279 € une fois. Même en ajoutant l'inflation, l'écart demeure considérable
À qui ça s'adresse ?
Si vous payez déjà un abonnement cloud mensuel et que vous commencez à calculer combien ça coûtera sur une décennie, cette offre a du sens. Si vous jonglez entre trois services (cloud, gestionnaire de mots de passe, chiffrement), le pack 3en1 centralise tout.
Si vous manipulez des données sensibles (dossiers médicaux, informations financières, contrats juridiques) le chiffrement côté client d'Encryption justifie à lui seul l'investissement.
La promotion court jusqu'au 29 novembre. Après, les tarifs remontent. Ce n'est pas une tactique d'urgence artificielle : pCloud fait ce Black Friday chaque année, mais les prix en dehors restent effectivement plus élevés. À vous de décider si l'équation fonctionne !
En voulant résilier mon abonnement Apple TV avant la fin du renouvellement, j’ai eu la surprise de voir cette interface qui me proposait une alternative. Je pouvais annuler le service de streaming normalement, ou alors rester abonné quelques mois de plus pour un prix réduit. Au lieu des 9,99 € par mois normalement demandés, Apple me proposait ainsi deux mois à 4,99 €, avant de repasser sur le tarif normal au-delà.
L’écran de l’app TV qui me propose un choix : annuler immédiatement Apple TV ou bien prolonger mon offre à tarif réduit. Image iGeneration.
Ce type d’offres n’a rien de révolutionnaire dans le milieu, c’est même assez classique. Les entreprises préfèrent vous garder comme client abonné, avec un moyen de paiement toujours actif associé à votre compte, quitte à perdre un petit peu d’argent au passage. C’est une meilleure option que d’espérer votre retour par la suite et c’est un choix rationnel pour l’entreprise. Si ces propositions étaient beaucoup plus fréquentes à l’époque où il fallait systématiquement appeler le service client pour annuler son abonnement, elles n’ont pas disparu.
De fait, je n’ai pas eu cette offre commerciale en appelant Apple TV, c’est un tout nouveau mécanisme imaginé par l’App Store qui a été mis en œuvre ici. Une nouvelle API, présentée au cours de l’été, est toujours en développement et elle n’est toujours pas accessible publiquement, même si d’autres développeurs peuvent demander un accès. En attendant, le concurrent pommé de Netflix semble être le premier à l’activer et après un simple message incitant à rester abonné au même prix, l’entreprise exploite maintenant la possibilité d’offrir une promotion aux clients.
Je ne prévois pas de profiter de cette offre pourtant généreuse, car j’ai vu tout ce que je voulais sur le service de streaming. Pluribus ne sera pas complète avant le 26 décembre et il faudra également attendre plusieurs semaines pour que les nouvelles saisons de Palm Royale ou même de Shrinking soient complètes. Je m’abonnerai probablement plutôt à la fin de l’hiver, pour davantage rentabiliser mon mois d’abonnement.
Si vous regardez ces séries à la semaine, vous pouvez tenter le coup de bluff en faisant un tour sur l’écran de résiliation de votre abonnement. Qui sait, vous aurez peut-être deux mois à prix réduit, vous aussi…
Mark Gurman ne mâche pas ses mots. Dans sa newsletter Power On, le journaliste de Bloomberg explique qu’Apple a « largement mis de côté » le Mac Pro. Selon ses informations, la machine ne serait plus vraiment au cœur des priorités de Cupertino, où l’on considère désormais que le Mac Studio représente l’avenir du desktop professionnel.
En interne, la tendance serait claire : le Mac Studio coche suffisamment de cases pour la plupart des usages pros, sans les compromis d’un Mac Pro beaucoup plus coûteux. Le succès du Mac Studio, combiné à ses performances, aurait progressivement rendu le Mac Pro redondant pour une majorité de clients. Le constat est encore plus vrai depuis la transition vers Apple Silicon.
Image : Apple
Une puce M5 Ultra, mais pas pour le Mac Pro
Apple planche actuellement sur une puce M5 Ultra — rien de surprenant au vu de son calendrier habituel — mais Gurman précise que l’objectif premier serait de l’intégrer dans un nouveau Mac Studio. À ce stade, il n’a rien entendu qui indiquerait que le Mac Pro pourrait en profiter. Il ne ferme pas totalement la porte à cette possibilité, mais tout indique que 2026 ne verrait pas de mise à jour significative du Mac Pro, si mise à jour il y a.
Un modèle devenu difficile à justifier
Le Mac Pro avait été conçu comme la machine la plus modulable du catalogue Apple, avec notamment ses emplacements PCIe. Mais l’écosystème Apple Silicon a profondément rebattu les cartes. Sans GPU tiers ni cartes spécialisées compatibles, la modularité perd une bonne partie de son intérêt. Pour beaucoup d’utilisateurs, le Mac Pro n’est plus qu’un Mac Studio « en plus gros et beaucoup plus cher ».
Image : MacGeneration
La dernière mise à jour du Mac Pro remonte à juin 2023 avec la puce M2 Ultra. Depuis, c’est silence radio. Les éléments rapportés par Gurman laissent penser qu’Apple elle-même s’interroge désormais sur la raison d’être de ce modèle — et peut-être même sur sa place future dans la gamme.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la disparition du Mac Pro est évoquée. Sa carrière est chaotique depuis 2012 : à l’époque déjà, on s’étonnait qu’Apple laisse deux ans sans mise à jour une station de travail censée être le fleuron de sa gamme. La suite n’a fait que confirmer cette impression d’abandon progressif. Il est peut-être temps pour Apple d’accepter l’évidence et de tourner la page.
Le Financial Times a lâché ce week-end une petite bombe : Tim Cook pourrait quitter son poste de CEO dès l’année prochaine. Pour un dirigeant dont chaque apparition publique fait l’objet d’un suivi minutieux, une telle annonce ne passe évidemment pas inaperçue. Reste à savoir si cette information doit être prise au sérieux.
Une indiscrétion qui ressemble à une opération parfaitement orchestrée
Si l’information a surpris jusqu’à des journalistes très bien informés comme Mark Gurman, son origine pose question. Car le Financial Times n’est pas n’importe quel journal : c’est l’un des médias les plus rigoureux sur les sujets économiques et financiers. S’il publie une telle révélation, ce n’est pas par légèreté.
Le timing en dit long. Le quotidien britannique a publié son article dans la nuit de vendredi à samedi, alors que les marchés étaient fermés pour le week-end. Exactement la fenêtre idéale pour laisser une annonce aussi sensible s’installer… puis se tasser. Résultat : à l’ouverture de Wall Street dans la journée, la nouvelle sera probablement digérée. A l’heure où nous écrivons ces lignes, elle ne fait pas la une des sites informations financières.
D’où une hypothèse crédible : cette fuite n’en est probablement pas une. Il est bien plus vraisemblable qu’elle ait été soufflée par un membre du conseil d’administration, avec la bénédiction de Tim Cook. L’objectif ? Préparer les esprits à une transition qui, pour éviter tout séisme boursier, devra se faire dans la plus grande douceur.
Tim Cook lors du lancement de l’iPhone 17 - image : Apple
Le poste de chairman, une porte de sortie idéale pour Tim Cook ?
D’abord, il y a un élément institutionnel à prendre en compte, et qui ouvre une vraie opportunité déjà évoquée dans un épisode de Sortie de veille : le poste de chairman du conseil d’administration, actuellement occupé par Arthur D. Levinson, sera bientôt disponible. L’homme vient de fêter ses 75 ans, ce qui correspond à l’âge limite pour occuper cette fonction.
Il devrait donc, en théorie, être remplacé en début d’année prochaine. Un glissement naturel serait alors d’imaginer Tim Cook prendre ce rôle, une sorte de semi-retraite où il continuerait à superviser quelques dossiers stratégiques — en particulier les relations gouvernementales — tout en laissant son successeur prendre ses marques.
Art Levinson, la clé ? Image Calico
Le calendrier joue également un rôle symbolique. Apple s’apprête à fêter son cinquantième anniversaire. C’est un moment charnière, presque une fin de cycle. Et Tim Cook n’a plus rien à prouver. Il est devenu l’an dernier le CEO ayant exercé le plus longtemps dans l’histoire de la société, dépassant même Steve Jobs. C’est probablement le meilleur moment pour tourner la page.
Un autre élément entre en ligne de compte : plusieurs compagnons de route de Tim Cook ont pris leur retraite ces dernières années. Le directeur financier Luca Maestri, avec lequel il était très proche, est parti. Jeff Williams vient tout juste de quitter Cupertino. Une génération entière est en train de fermer la porte derrière elle.
Dans un contexte où Apple prépare une année 2026 riche en nouveautés — iPhone pliable, premier Mac tactile, lunettes connectées… — ce pourrait être le moment rêvé pour organiser une passation sans brutalité.
Un job devenu plus éprouvant que jamais
Enfin, il ne faut pas sous-estimer l’usure du rôle. Tim Cook est CEO depuis 15 ans et n’a jamais dirigé Apple dans un environnement aussi complexe. Aux États-Unis, il doit composer avec une administration Trump imprévisible. En Europe, Apple est sous pression permanente du DMA et des régulateurs. En Chine, les autorités serrent progressivement la vis à chaque opportunité. Le défi géopolitique est toujours plus grand.
Diriger l’une des plus grandes entreprises du monde est déjà un défi colossal. Le faire au milieu d’une tempête permanente en est un autre. On peut comprendre qu’après 15 années à tenir la barre, Cook envisage de prendre une retraite bien méritée.
Mark Gurman adore feuilletonner. Avec Fitness+, il semble avoir trouvé une nouvelle marotte. La semaine dernière, il évoquait les difficultés de ce service, dont les « performances financières » sont jugées comme décevantes en interne.
Les difficultés de Fitness+ illustrent en fait très bien les problèmes qu’Apple rencontre avec sa stratégie de services. Celle-ci manque tout simplement de clarté.
Entre iCloud+, TV+, Music, Arcade, News+, Fitness+ et, bientôt, Health+, Apple propose beaucoup (trop ?) de services, ce qui a tendance à perdre le consommateur. Pour simplifier cette offre, la firme a lancé il y a quelques années Apple One, un bundle qui démarre à 20 dollars par mois. Le rapport qualité-prix n’est pas mauvais, mais beaucoup d’utilisateurs n’ont ni l’envie ni l’usage de l’ensemble du package.
Image : Apple
La prochaine étape pourrait être d’aller plus loin en laissant les clients composer leur propre bundle, avec un prix variable en fonction des services choisis. Une solution plus flexible qui correspondrait mieux aux usages réels et permettrait à Apple de réduire la confusion.
C’est dans ce contexte que se pose la question de l’avenir de Fitness+. Si Apple ne propose pas de bundle sur mesure, le service pourrait être tout simplement abandonné dans sa forme actuelle. Le scénario le plus probable serait alors son intégration au futur Health+, dont le lancement est pressenti pour l’automne prochain.
La décision finale n’est pas encore tranchée, mais un constat s’impose : l’empilement de services à la carte n’est plus tenable, et Fitness+ pourrait être le premier à en faire les frais.
Cette fois, c’est la bonne... après un début novembre plutôt chaud, le froid débarque. Est-ce que pour autant ça va refroidir les chuchotements dans les couloirs glacés par l’hiver de l’Apple Park ? Ou les petites voix discrètes vont-elles réchauffer l’atmosphère ? Tour d’horizon avec Mark Gurman.
L’Apple Park dans les froides couleurs de l’hiver. Image générée par IA.
A Sky Full of Stars (Un ciel plein d’étoiles)
Depuis des années, la chose est bien rodée : les nouveaux iPhone sont présentés en septembre/octobre, et sortent dans la foulée. Très précisément, cette méthode a commencé en 2011, avec la sortie de l’iPhone 4S. Avant, les nouveaux téléphones de la pomme étaient plutôt présentés vers juin/juillet, et sortaient durant l’été. Mais du fait de retards dans la finalisation d’iOS 5, et ses acolytes iCloud et Siri, il a fallu décaler la présentation et donc la sortie à l’automne.
Au final, ce coup du sort a été bénéfique : non seulement ça plaçait la présentation vers la rentrée, moment où les clients potentiels sont plus enclins à la suivre qu’en plein milieu de l’été, mais en plus la sortie intervient juste avant les fêtes de fin d’année, période la plus propice aux achats de nouveaux smartphones. Cependant, tout ceci devrait changer dans les mois à venir, avec des sorties plus étalées. La raison est simple : avec six modèles de prévus sur l’année 2026/2027, tous les annoncer dans le même événement serait bien trop lourd, sans compter la charge pour les sous-traitants.
La présentation de l’iPhone 17 Pro était déjà chargée, alors avec 6 modèles... Image Apple.
En effet, la liste pour l’année 2026/2027 est longue : iPhone 18e, iPhone 18, iPhone 18 Pro, iPhone 18 Pro Max, iPhone Fold, et potentiellement nouvel iPhone Air. Trop de modèles différents pour avoir une présentation fluide de moins de deux heures, et encore plus difficile en moins de une heure trente. Et ne parlons même pas de la logistique derrière pour produire tous ces modèles en même temps. Alors Apple devrait étaler ses présentations : l’iPhone 18 Fold, l’iPhone 18 Pro et l’iPhone 18 Pro Max devraient être présentés en fin d’année, à la période habituelle. L’iPhone 18e, l’iPhone 18 et possiblement l’iPhone Air 2 au printemps 2027.
Fix You (Te réparer)
Selon Mark Gurman, l’iPhone Air nouvelle génération n’a jamais été pressenti pour être présenté en 2026 : si Apple ne lui a pas affublé le chiffre « 17 », ce n’est pas pour rien. Si officiellement sa présence est là pour remplacer celle de l’iPhone 16 Plus, ses caractéristiques sont plus à voir du côté d’un test grandeur nature : sa finesse, et la structure utilisée pour caser tous les composants et faire en sorte qu’il résiste à toutes les tortures, sont là pour évaluer les solutions techniques de l’iPhone Fold, que ce soit au niveau de la résistance en monde réel comme de l’efficacité des chaînes de montage.
De la même manière, le fuiteur ne parie pas sur l’ajout d’une seconde caméra à l’arrière de la prochaine génération, contrairement à The Information : elle engendrerait un chamboulement total de l’architecture consistant à planquer l’électronique dans la « bosse », et à moins que l’iPhone Fold ne case une seconde caméra, Gurman voit mal les équipes faire ce travail de modification pour juste l’iPhone Air. À la place, les équipes planchent surtout sur le passage du SoC à 2nm, afin de donner une autonomie améliorée à l’appareil.
L’iPhone Air serait plus un test d’ingénierie grandeur nature qu’un produit de masse. Image Apple.
Au final, Apple n’a jamais misé gros sur l’iPhone Air : toutes les prévisions en interne tablaient sur des ventes représentant entre 6 et 8 % de la totalité des iPhone de cette génération. Apple n’en fait d’ailleurs pas une grande publicité, et n’a semble-t-il jamais prévu de le mettre plus en avant. Il faut dire que de toute façon, vendre plus d’iPhone 17 Pro/Pro Max est plus intéressant pour Cupertino, et comme c’est ce qui se passe, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Adventure of a Lifetime (L’aventure d’une vie)
Pour l’année 2027/2028, la gamme « pro » devrait accueillir un changement de taille : le fameux iPhone 20, qui devrait être une modification radicale du design de base de l’iPhone, comme l’a été l’iPhone X en son temps. Plus qu’un sandwich verre/alu/verre, il devrait être quasi entièrement en verre avec des panneaux courbés, une caméra (enfin) placée derrière l’écran, et d’autres éléments cassant le train-train habituel des iPhone.
La séparation des gammes permet ainsi d’alléger la présentation, mais aussi pour Apple d’avoir un revenu constant au fil de l’année. Sans compter qu’un décalage de six mois entre les gammes permet qu’elles ne se cannibalisent pas entre elles, en tout cas moins qu’actuellement où le client peut hésiter entre un iPhone 17 ou un iPhone 17 Pro suivant ses envies. Les mises à jour d’iOS suivent déjà en partie ce pattern : iOS 26.4 promet d’avoir autant de nouveautés ou presque qu’une version majeure, avec enfin l’arrivée du Siri boosté au LLM.
Let Somebody Go (Laisser quelqu’un partir)
Moins joyeux pour les quelques-uns qui l’utilisent encore, l’emblématique Mac Pro vit probablement ses derniers mois, ou années : Apple semble décidée à le laisser mourir lentement, sans mise à jour prévue. Les choses étaient de toute façon bien mal parties pour cette machine, qui après une génération plébiscitée de machines Intel, a vu arriver une version 2013 que tout le monde ou presque a détesté : pas de possibilités de mise à jour, refroidissement mal pensé, limitations physiques trop importantes, pas d’ajout de cartes tierces... le Mac Pro « trash can » était une catastrophe de conception, et en plus avait des soucis de fiabilité malvenus pour une machine de ce tarif et pour la clientèle visée.
Ce Mac a été une catastrophe industrielle. Image MacGeneration.
Apple a bien tenté de corriger le tir avec le Mac Pro 2019, qui reprenait une bonne partie des idées qui avaient plu dans un format remis au gout du jour, mais elle s’est retrouvée dans une impasse avec la version Apple Silicon : quel intérêt donner à cette machine, alors que les cartes d'extension sont quasi inexistantes sur cette plateforme ? Si la réflexion a dû être intense concernant cet imbroglio, il semble que la réponse soit maintenant quasi définitive : le futur de la machine pro chez Apple, c’est le Mac Studio. Ainsi, le Mac Pro a fait l’impasse sur le M3 Ultra contrairement au Mac Studio. Le M4 Ultra n’a pas existé, et le M5 Ultra, s’il est bien prévu, devrait atterrir sur le Mac Studio, mais pas sur un prochain Mac Pro. La machine au format tour devrait s’éteindre petit à petit, reléguée au fond du catalogue sans mise à jour prévue.
Orphans (Orphelins)
Enfin, une question intéressante pourrait se poser : si l’iPhone va fêter son vingtième anniversaire en fanfare, pourquoi l’iPod ne renaîtrait-il pas lui aussi de ses cendres ? Cela pourrait être le temps d’une édition spéciale pour son vingt-cinquième anniversaire l’année prochaine ?
Image MacGeneration.
Si l’idée fait rêver beaucoup de passionnés de musique, plutôt nombreux à en croire les sites et forums proposant des mods d’iPod Classic, pullulant sur internet, le projet n’est pas dans les cartons. Apple n’a semble-t-il aucune envie, ni aucun intérêt à ressusciter l’iPod, pas même pour une série spéciale. Apple n’a jamais fait dans la nostalgie pure et dure, et a bien l’intention de laisser le petit lecteur MP3 qui a fait sa fortune où il est : au musée.
Les temps changent, les envies ne sont plus les mêmes, et Apple s’adapte : l’iPod restera une icône, le Mac Pro s’apprête à prendre sa place au musée, et l’iPhone continue sur sa lancée, toujours plus puissant et versatile. Mais quel sera le prochain appareil à briser les codes ? Mystère. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
En matière de sécurité, 2025 aura été catastrophique à tous les niveaux : vols de données sur certains des plus grands sites de la toile, attaques toujours plus sophistiquées, campagnes d’hameçonnage quasi indiscernables des messages légitimes… Nous sommes tous des cibles. Plus que jamais, il faut sortir couvert !
Non, être sur Mac ne suffit plus
Il faut se rendre à l’évidence : se croire à l’abri parce qu’on est sur Mac est illusoire. Mail n’est quasiment d’aucune aide contre le hameçonnage, par exemple. Longtemps, on nous a présenté les antivirus comme l’outil miracle pour se protéger. Mais à l’heure d’Internet, cet outil est devenu trop restreint pour garantir votre sécurité en ligne.
Alors, comment retrouver un peu de quiétude sur Internet ? En se protégeant en amont et en aval, avec un ensemble cohérent d’outils. Ceux-ci doivent non seulement protéger votre ordinateur, mais également vos différents terminaux (tablettes, smartphones…). Et là, je vous vois déjà grimacer à l’idée de devoir souscrire trois ou quatre abonnements pour profiter paisiblement d’Internet.
Multiplier les protections sans multiplier les abonnements
Pas de panique : il existe des solutions complètes, comme Surfshark One, qui propose une suite de sécurité tout-en-un.
Pour surfer en toute sécurité, le VPN demeure un incontournable. Cela tombe bien, c’est avec cet outil que Surfshark a bâti sa notoriété. On parle d’un VPN complet, simple d’utilisation, qui vous permet de vous jouer des contraintes géographiques.
Vous commencez à reprendre le pouvoir, mais ce n’est que le début. Quel est l’un des vecteurs les plus répandus de propagation de virus ? La publicité bien sûr ! Surfshark Ad Blocker vient à la rescousse et vous permet de surfer beaucoup plus rapidement. Cette solution présente deux avantages : elle est compatible avec tous les appareils. D’autre part, ce sont les serveurs de Surfshark qui font le travail, pas votre ordinateur !
Puisque l’on parle de contenus en ligne, un autre point mérite d’être évoqué : le Web Content Blocker. On ne peut pas toujours être derrière ses enfants lorsqu’ils surfent. Cet outil permet simplement de fixer des limites en fonction de leurs âges. Rassurant !
Une deuxième ligne de défense pour combler les failles
Avec ces outils, vous disposez d’une belle ligne de défense. Mais, comme toujours, il peut y avoir des trous dans la raquette. C’est là qu’intervient la deuxième couche de protection de Surfshark. Parce qu’on n’est jamais trop prudent — et que votre employeur peut vous le réclamer — Surfshark met à votre disposition un antivirus. Ce dernier ne se limite pas à détecter des malwares et autres virus : il est capable de vous alerter lorsqu’un processus s’intéresse d’un peu trop près à votre webcam.
Le phishing est peut-être la plus grande menace du moment. Surfshark propose une réponse très efficace. Un doute sur un mail ? Email Scam Checker l’analyse et vous dit, grâce à son système d’intelligence artificielle, si vous pouvez avoir confiance ou non. Le tout sous la forme d’une extension Chrome, parfaitement intégrée à Gmail.
Comme évoqué plus haut, nous ne sommes pas responsables des failles d’Internet. Un serveur compromis sur lequel vous étiez inscrit, et vous pouvez rapidement être en danger. Alert est là pour vous aider à prendre les devants. Si l’une de vos données sensibles circule sur le net, vous êtes immédiatement averti. Mieux : Surfshark fait tourner son armée de bots pour vous retirer des fichiers des brokers qui exploitent ces fuites.
Enfin, pour lutter contre le spam par message et par téléphone, Surfshark a une arme redoutable. Au lieu de laisser votre numéro quand vous vous inscrivez à un service, Surfshark peut vous générer un numéro de téléphone virtuel. Diabolique !
Vous voilà sans doute convaincu, mais il reste un dernier détail qui vous inquiète. Bien évidemment, c’est le prix. Mais ça tombe bien, c’est le Black Friday et les offres sont juste imbattables.
Black Friday : une suite complète à prix cassé
L’offre Surfshark One comprend quasiment tous les services proposés. Son prix : 2,62 € par mois ! Il y a trois avantages supplémentaires. Vous avez une période d’essai de 30 jours pour changer éventuellement d’avis. Deuxième avantage : il s’agit d’un abonnement de deux ans. Si l’offre vous séduit, vous serez tranquille un bon moment et sans hausse de prix. Enfin, pour vous remercier de votre confiance, Surfshark vous offre trois mois supplémentaires. Autrement dit, vous pouvez sécuriser tout votre parc informatique jusqu’en février 2028 pour seulement 59,13 € HT, soit 70,96 € TTC.
Les hostilités du Black Friday ont commencé chez Beats. Si vous envisagez d’acheter un casque ou des écouteurs de la marque, le moment est particulièrement favorable : les prix n’ont jamais été aussi bas. Tour d’horizon des meilleures offres.
Les PowerBeats Pro 2 à 208 €
Les AirPods Pro 3 ne sont pas les seuls écouteurs d’Apple capables de mesurer la fréquence cardiaque. Sortis en début d’année, les Powerbeats Pro 2 disposent eux aussi de cette fonction. Pensés avant tout pour le sport, ils ont d’ailleurs reçu récemment une grosse mise à jour logicielle leur apportant plusieurs avancées des AirPods Pro 3.
Ils sont proposés aujourd’hui à 208 €, soit 91 € de moins que leur prix public. Un tarif inférieur également à celui des AirPods Pro 3, actuellement affichés à 249 €.
Les Powerbeats Pro 2 embarquent des boutons physiques pour le réglage du volume, faciles à utiliser en plein effort. La réduction active du bruit est de très bonne facture, tandis que la qualité audio en appel a été nettement améliorée. L’autonomie annoncée atteint 10 heures par écouteur, ou jusqu’à 45 heures en tenant compte des recharges via le boîtier. Enfin, plusieurs tailles d’embouts sont fournies pour un ajustement précis.
Les casques Beats Studio Pro et Solo 4 à moitié prix
Si vous cherchez un casque à petit prix, Beats a vraiment fait le maximum pour vous convaincre d’opter pour l’un de ses deux modèles.
Le Beats Solo 4 est proposé à 113 €, quand son prix public est de 229,95 € ! Il est disponible à ce prix dans toutes les couleurs.
Image : WatchGeneration
Le Beats Solo 4 est un casque supra-auriculaire bien conçu, utilisable en Bluetooth ou en filaire. Son unique vrai défaut reste l’absence de réduction active du bruit. Un manque discutable à son prix public, mais beaucoup plus acceptable à ce prix-là, au regard de la qualité audio qu’il propose.
Mais la promotion la plus remarquable est sans doute le Beats Studio Pro qui est proposé à 189 € ! Tous les coloris profitent du même prix, ce qui est suffisamment rare pour être signalé. Comme souvent, l’offre est limitée dans le temps.
Nous avions pu tester le Beats Studio Pro lors de sa sortie. Il délivre un son convaincant, une réduction de bruit solide et fonctionne aussi bien dans l’écosystème Apple que sur Android. Pour les amateurs de filaire, une connexion USB-C est également possible. Il offre une autonomie jusqu’à 24 heures avec la réduction de bruit activée.
L’enceinte portative Beats Pill est également proposée à un prix très attractif : 95 € au lieu de 170 €. Cette version sortie en 2024, après une longue hibernation, a remis les compteurs à zéro : design allégé (680 g), port USB-C enfin généralisé — y compris pour écouter sa musique en Lossless en filaire — et autonomie annoncée de 24 heures.
L’enceinte est certifiée IP67, ce qui autorise une utilisation en extérieur sans trop de précautions, et elle est livrée avec une dragonne pour faciliter le transport.
Il s’agit d’un petit jeu que l’on mène en interne. N’hésitez pas à participer dans les commentaires. La question est simple : à quelle date l’iPhone Air passera-t-il sous la barre des 800 € ? On n’en est plus très loin.
La chute des prix de l’iPhone Air reste impressionnante. Rappelons que ce modèle est vendu 1 229 € sur l’Apple Store. Dès la mi-octobre, il était déjà passé sous les 900 € chez Rakuten. Depuis, son tarif poursuit sa dégringolade et se rapproche dangereusement du seuil des 800 €.
Image : Apple
Il s’agit d’un modèle d’importation référencé A3260. Aucun problème particulier à signaler : ce modèle en provenance des USA gère davantage de bandes réseau que la version européenne, ce qui en fait même un compagnon de voyage idéal, notamment si vous vous rendez en Amérique.
Si vous cherchez un iPad à prix réduit, cette promotion mérite également le détour. L’iPad A16 tombe à 324 €, soit quasiment son plus bas niveau à ce jour.
Il s’agit d’un modèle d’importation vendu sur Rakuten. Pour obtenir ce tarif, il faut là aussi saisir le code BLACK15. À noter que le même modèle est proposé à 349 € sur Amazon. À vous de trancher.
L’iPad A16 n’a sans doute pas les prétentions des modèles Pro, mais il reste un très bon compromis pour la navigation web, la bureautique légère ou les usages multimédias du quotidien. La présentation d’iPadOS 26 a d’ailleurs remis un coup de projecteur sur cette gamme, toujours appréciée pour son excellent rapport qualité-prix.
Dans notre test, l’iPad A16 avait récolté la note de 3/5. Nous avions salué ses performances solides, ses 128 Go de stockage en standard et un tarif bien positionné. En revanche, son écran montrait clairement son âge, et l’absence de compatibilité avec Apple Intelligence pouvait refroidir les utilisateurs les plus technophiles.
Reste qu’à ce prix, on se montre logiquement moins exigeant sur la qualité de la dalle. D’autant que, pour la majorité des usages quotidiens, ChatGPT ou d’autres outils en ligne peuvent aisément compenser l’absence des fonctions d’Apple Intelligence.
Promo : l’iPad Air M3 à 464 €
Reste que si votre budget le permet, nous ne pouvons que vous recommander de mettre un peu plus et d’opter pour l’iPad Air M3, proposé aujourd’hui à 464 €. Il a rarement été affiché à un tarif aussi attractif. Plusieurs références figurent dans la liste ; nous vous conseillons celle vendue par OnePro.
Image : iGeneration
Pour 140 € de plus, vous accédez à une tablette nettement plus puissante, avec une durée de vie logicielle qui sera sans doute bien supérieure. Elle est également bien mieux taillée pour tirer parti d’iOS 26. Là encore, il s’agit d’un modèle d’importation, ce qui n’a jamais posé problème pour un iPad. N’oubliez pas de saisir le code BLACK15 lors de la commande.
Oui, vous ne rêvez pas : il s’agit bel et bien d’un iPhone 17 Pro Max faisant fonctionner iPadOS 26. Il est assez étonnant de voir un Dock omniprésent tout en bas d’un iPhone, des fenêtres se chevaucher…
À l’heure de l’intelligence artificielle générative, on pourrait crier au fake. Sauf que son auteur, Duy Tran, est un habitué de l’exercice. Il y a quelques mois, il avait publié une vidéo du même style dans laquelle on voyait des applications macOS fonctionner sur un iPhone XS
Sur X, il explique exploiter une faille connue depuis un certain temps déjà permettant de modifier MobileGestalt. Selon lui, cette faille est utilisée pour contourner certains mécanismes d’iCloud. La mauvaise nouvelle, c’est que ses expérimentations vont bientôt prendre fin. La faille en question a été rapportée à Apple, qui l’a corrigée dans la dernière bêta d’iOS 26.2.
iPadOS sur iPhone peut prêter à sourire en 2025, mais la question se posera sans doute autrement lorsque Apple sortira son iPhone pliable l’année prochaine. Déplié, ce modèle pourrait atteindre une diagonale d’écran de 7,8 pouces, soit à peu de chose près la taille d’un iPad mini.
Cela soulève deux ou trois questions intéressantes. Est-ce que le téléphone pliable d’Apple reprendra certains éléments d’interface d’iPadOS ? Sera-t-il équipé d’un Dock ou encore d’un système de gestion de fenêtres ? Cela commence à être envisageable.
Il y a un dernier point qui n’a pas encore beaucoup été évoqué dans les rumeurs : la prise en charge de l’Apple Pencil. En 2019, il s’était murmuré que l’iPhone 11 Pro Max pourrait le prendre en charge. Cela n’avait pas été le cas. Mais avec un écran aussi grand, la question devrait, là aussi, revenir sur la table.
Conecs, le réseau qui sous-tend la majorité des cartes de titres-restaurant en France, est en passe d’être pris en charge nativement sur Apple Pay. Une évolution qui devrait fluidifier les transactions liées à ces titres spéciaux.
D’après des ressources dénichées par @aaronp613, iOS 26.2 pourrait ajouter la compatibilité Apple Pay pour les cartes Conecs en France. Conecs, c’est l’opérateur technique qui gère les transactions des titres-restaurant, comme Edenred (Ticket Restaurant), Pluxee ou UpDéjeuner. C’est en quelque sorte l’équivalent de Visa ou Mastercard, mais spécialisé dans ce mode de paiement réservé aux salariés. On reconnait les cartes compatibles au logo « Conecs » inscrit dessus.
Image Conecs
Là, vous vous dites peut-être : « mais ma carte Edenred/Swile/UpDéjeuner/autre est déjà dans Wallet et je paie mes repas avec depuis des années. » C’est vrai, mais cela cache plusieurs subtilités. Il faut plonger dans la mécanique de la monétique pour comprendre ce qui se joue.
D’un côté, certaines cartes, notamment celle de Swile, s’appuient essentiellement sur le réseau Mastercard, comme une carte bancaire classique. De l’autre, certaines cartes physiques sont cobadgées, c’est-à-dire qu’elles sont compatibles à la fois avec Conecs et un autre réseau de paiement.
Lorsque ces cartes cobadgées sont utilisées via Apple Pay, c’est le second réseau qui prend le relais, puisqu’Apple Pay ne gère pas encore Conecs. En conséquence, le terminal de paiement du restaurateur ou du commerçant ne reconnait pas la transaction comme un titre-restaurant, les plafonds et restrictions alimentaires ne s’appliquent pas automatiquement, et les remboursements ne suivent pas le circuit traditionnel. C’est plus souple pour le client, mais moins fiable pour le commerçant, qui subit aussi une commission supplémentaire.
Image Edenred
Vers une prise en charge de Conecs plus limpide
Comme l’explique Numerama, dans le cas de Swile, sa carte Mastercard intègre les règles légales : le terminal voit un paiement bancaire standard et c’est Swile qui applique en temps réel les contraintes propres aux titres-restaurant, comme le plafond quotidien de 25 €.
Quand une carte dématérialisée Conecs passe par un contournement — on dit qu’elle est « tokénisée » via Visa/Mastercard/CB — , elle est traitée comme une carte bancaire ordinaire. Le terminal ne détecte plus un titre-restaurant et ses règles ne sont plus appliquées automatiquement. L’émetteur tente alors de rattraper tout cela côté serveurs, avec une fiabilité inégale. D’où la volonté de mieux intégrer Conecs dans ce parcours.
La prise en charge prochaine de Conecs sur Apple Pay n’est pas une surprise. Lors d’une table ronde organisée en mars, Renan Le Bot, un des dirigeants du groupement CB, avait annoncé que l’intégration serait prête « avant l’été ». Elle aura pris manifestement plus de temps que prévu, mais elle semble désormais imminente.
Le réseau franco-français CB, qui s'attache depuis quelques années à contrer les Américains Mastercard et Visa sur le paiement mobile, va conserver un rôle primordial, servant de partenaire pour l’intégration. « On a choisi CB comme partenaire pour nous digitaliser. Ça nous permet, vis-à-vis des X-Pay [portefeuilles mobiles, ndlr], de mutualiser les investissements », expliquait alors Astrid Hémain, directrice marchands et opérations chez Pluxee.
Après Apple Pay, CB prévoyait de rendre Conecs compatible avec Google Pay « après l’été ». Quant à Samsung Pay, aucun projet n’était sur la table au printemps dernier, faute d’« appétence » du secteur à ce stade.
Il n’y a toujours pas de publicité sur le service de streaming d’Apple. Peut-être, mais en attendant, la firme n’hésite pas à faire la promotion de sa dernière série directement sur le fameux frigo connecté de Samsung.
L’idée est plutôt futée : du frigo au canapé du salon, il n’y a qu’un pas, c’est bien connu ! Et la réclame en question met en avant Pluribus, la nouvelle série sur laquelle Apple mise beaucoup en cette fin d’année.
Terrifiée par l’apparition de ce message publicitaire, la personne à l’origine du post sur Reddit cherche depuis un moyen de supprimer l’annonce, allant même jusqu’à envisager de retourner l’appareil si nécessaire. Entre-temps, elle a trouvé une méthode pour désactiver cette réclame. On dirait qu’Apple n’a pas totalement atteint son objectif.
Nous aussi, on l’a noté… Le logo Apple TV est toujours accompagné de son « + ».
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Cinq ans ! Cela fait déjà cinq ans que les puces Apple Silicon ont bouleversé les Mac. Le 10 novembre 2020 Apple annonçait le MacBook Air M1, le MacBook Pro M1 et le Mac mini M1, trois ordinateurs aux performances exceptionnelles. Cinq ans ans plus tard, quel bilan peut-on tirer de cette transition ? On en discute dans cette émission.
Au programme également, les satellites vont compter de plus en plus sur l’iPhone, Apple TV échappe à la pub pour l’instant et l’iPhone Air est décidément bien mal engagé.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Le Financial Times vient de lâcher une petite bombe. D’après le journal, Apple aurait renforcé ses travaux de planification interne pour préparer l’après–Tim Cook. Selon plusieurs sources proches du dossier, le conseil d’administration et les cadres dirigeants ont récemment accéléré les préparatifs en vue d’un passage de relais, potentiellement dès l’année prochaine.
Cela fait des années que la succession de Tim Cook revient dans les discussions. Mais c’est la première fois qu’une fenêtre temporelle précise est évoquée : on ne parle plus d’un scénario à moyen terme, mais d’une échéance qui pourrait désormais se jouer à court terme.
image : Apple
Le FT estime qu’aucune annonce ne sera faite avant la publication des prochains résultats trimestriels, attendus fin janvier. Reste qu’une annonce en début d’année semble être le scénario privilégié en interne. Cela laisserait à la future équipe dirigeante le temps de prendre ses marques avant les deux grands rendez-vous annuels d’Apple : la WWDC en juin et la présentation de l’iPhone en septembre.
Il convient de rappeler que le départ de Tim Cook, s’il devait se confirmer, n’aurait rien à voir avec les performances d’Apple. Le cours de l’action flirte actuellement avec ses plus hauts historiques. Autrement dit, ce serait une décision personnelle du successeur de Steve Jobs, qui a fêté ses 65 ans ce mois-ci.
La piste interne privilégiée
Interrogé par le passé sur sa succession, Tim Cook avait expliqué qu’Apple disposait d’un plan très détaillé et avait toujours indiqué privilégier un candidat interne. Le favori demeure John Ternus, même si rien n’est officiellement tranché.
Arrivé chez Apple en 2001, il a gravi les échelons jusqu’à prendre la tête de l’ingénierie matérielle, un poste clé dans une entreprise dont l’essentiel du chiffre d’affaires provient de la vente d’appareils. Depuis plusieurs années, il fait partie de cette génération de cadres qui ont accompagné la transition vers Apple Silicon et pilotent l’évolution du cœur matériel d’Apple.
John Ternus lors de la présentation des iPad Pro M4. Image Apple/MacGeneration.
Ternus coche plusieurs cases essentielles : âgé de moins de 50 ans, il offrirait à Apple la perspective d’un leadership stable sur le long terme. Il est également apprécié en interne. Son style mesuré, sa capacité à présenter clairement les sujets et sa prudence dans les communications internes sont souvent soulignés. Un atout non négligeable à une époque où chaque email interne peut finir dans un dossier judiciaire. Plusieurs anciens cadres, comme Christopher Stringer, mettent aussi en avant son sérieux managérial et son efficacité dans les différents rôles qu’il a occupés. Il peut compter, enfin, sur le soutien d’Eddy Cue, l’un des piliers historiques de l’entreprise.
L’ingénieur n’échappe cependant pas aux critiques. Certains lui reprochent un manque de vision ou un leadership jugé trop discret, et notent qu’il n’a pas été aux premières loges des projets les plus ambitieux des dernières années, comme le Vision Pro ou la voiture autonome. Mais est-ce un mal ?
Une équipe dirigeante complètement changée en l’espace de quelques mois
Si Tim Cook venait effectivement à quitter son poste dans les mois à venir, Apple connaîtrait l’une des plus importantes vagues de changements de son histoire récente. En début d’année, Luca Maestri — pilier de l’ère Cook et figure centrale de sa stratégie financière — a quitté ses fonctions de directeur financier, remplacé par Kevan Parekh.
Dans la foulée, Jeff Williams, souvent décrit comme « le Tim Cook de Tim Cook » et longtemps perçu comme son successeur naturel, a pris sa retraite. Son poste de directeur opérationnel est désormais occupé par Sabih Khan, un autre vétéran de l’entreprise.
À mesure que sa garde rapprochée s’éloigne, Tim Cook a peut-être estimé que le moment était venu pour lui aussi de tourner la page. Quelle que soit sa décision, il restera le dirigeant ayant occupé le plus longtemps la fonction de CEO dans l’histoire d’Apple. Une sacrée performance, durant laquelle Apple a profondément changé d’échelle.