Sans surprise, les premières contrefaçons d’iPhone Pocket commencent à arriver sur le marché. MacRumors a remarqué plusieurs copies sur Aliexpress vendues pour une poignée de dollars, bien moins cher que les 160 € ou 250 € demandés en Apple Store. Cette espèce de chaussette à iPhone est de toute façon en rupture de stock totale à travers le monde.
Les contrefaçons sont assez osées, certains vendeurs reprenant simplement les visuels d’Apple là où d’autres glissent carrément la marque Issey Miyake dans le nom du produit. Les prix tournent globalement autour des 10 €, sachant qu’Aliexpress ajoute des coupons en cascade pour les nouveaux clients. Certains décrivent l'accessoire comme étant fabriqué selon les mêmes processus de production. Les versions courte et longue sont disponibles dans toutes les couleurs d'origine.
La qualité sera probablement très inférieure à ce que proposent Apple et Issey Miyake. La marque japonaise connue pour avoir créé les cols roulés de Steve Jobs utilise une technique qui consiste à plisser le tissu en polyester dans du papier avant de le presser à chaud pour fixer les plis. L’original est tricoté en 3D au Japon et constitué de 85 % de polyester, 14 % de nylon et 1 % d’élasthanne.
L’iPhone Pocket a été dévoilé au début du mois. Contrairement à la chaussette pour iPod, il s’agit d’un produit axé sur le luxe au packaging soigné. Il a été pensé pour pouvoir garder un gros iPhone Pro Max en plus de différents accessoires (porte-cartes, articles de maquillage…). N’hésitez pas à relire notre aperçu pour plus de détails :
Ce petit marché gris n’a rien de surprenant : chaque produit Apple a droit à ses clones plus ou moins inspirés, qu’il s’agisse des coques, des AirPods ou des bracelets d’Apple Watch. Avec un accessoire à la fois mode, à la disponibilité limitée et déjà en rupture de stock, la recette est idéale pour voir fleurir les copies à bas prix.
Le certificat de naissance d’Apple sera bientôt en vente. Le contrat marquant la création de l’Apple Computer Company signé par Steve Jobs, Steve Wozniak et Ron Wayne sera mis aux enchères chez Christie’s le 23 janvier prochain. La maison d’enchères estime ce lot entre 2 et 4 millions de dollars.
Le document de trois pages signé le premier avril 1976 est mis en vente dans le cadre de la vente « We the People: America at 250 ». On peut y voir la répartition initiale de l’entreprise, avec 45 % des parts pour Jobs, 45 % pour Wozniak et 10 % pour Wayne. Le lot inclut également les documents actant le retrait de Wayne, ce qui en fait un ensemble complet retraçant la naissance et la première rupture au sein d’Apple.
L’histoire a tourné court pour Ron Wayne, troisième cofondateur de l’entreprise. Celui-ci a revendu ses 10 % de parts 12 jours après la signature du contrat par peur des risques financiers car il était le seul à posséder des biens saisissables. S’il était resté au capital de l’entreprise, sa fortune s’élèverait aujourd’hui (en théorie) à plusieurs centaines de milliards de dollars.
Wayne a initialement reçu 800 dollars pour sa participation de 10 % dans la société, puis un paiement supplémentaire de 1 500 dollars. Il a par la suite déclaré qu'il s'était retiré parce qu'il savait que l’aventure serait une « montagne russe », ce qui n'était pas pour lui. L’homme est l'auteur du premier logo de la firme et de diverses documentations.
Wayne a vendu la copie physique du contrat fondateur pour 500 dollars au début des années 1990. Ce n’est pas la première fois que ces papiers passent en salle des ventes : en 2011, un jeu de documents similaires avait déjà été vendu environ 1,5 million de dollars chez Sotheby’s, bien au-delà des estimations initiales. Tout cela laisse penser que le nouveau record pourrait être largement battu en 2026.
Depuis 2011, une question reste en suspens, comme une épée de Damoclès au-dessus de tous les utilisateurs de téléphones mobiles (et même les non-utilisateurs, ceux-ci baignant dans les ondes des premiers et des antennes-relais) : l’OMS a en effet classé depuis le 31 mars 2011 les ondes utilisées par la téléphonie mobile en « cancérigènes probables », indiquant ainsi qu’elle n’avait pas la certitude d’une innocuité totale de ce moyen de communication. Si depuis les études sur le sujet s’amoncellent, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a tranché, dans une mise à jour de ses propres travaux.
Image Huawei.
En effet, l’agence a rendu un rapport collectif compilant les résultats de toutes les études qu’elle a consultées et considérées comme assez sérieuses pour être prises en compte, et le résultat a de quoi faire pousser un « ouf » de soulagement pour les utilisateurs de smartphones et autres téléphones mobiles : l’agence en conclut que les données accumulées depuis 2011 ne permettent pas d’identifier un lien entre le développement de pathologies cancéreuses et l’exposition à des radiofréquences, y compris dans des cas d’exposition où la source est très proche du cerveau, comme c’est le cas avec un téléphone mobile.
Pour ce faire, les experts ont suivi la méthode du CIRC, comme le note Le Monde, et ont classé les études suivant trois types d’éléments : les mécanismes biologiques, les études sur les animaux de laboratoire, et les études épidémiologiques sur les humains.
Si en 2013 l’Anses classait encore les ondes des téléphones mobiles comme ayant un effet « limité » sur les tumeurs cérébrales, plus d’un millier d’études et plus de dix ans plus tard, cette possibilité a donc été éliminée par les experts. Certaines études indiquent bien des effets nuisibles sur les cellules, mais les résultats ne sont pas cohérents entre l’observation in vitro et celle in vivo, venant remettre en cause les conclusions de celles-ci.
Sur le collège de 15 scientifiques réunis pour apporter une réponse à la question de l’effet de la téléphonie mobile sur le vivant, un seul a émis une opinion divergente, indiquant que selon lui un lien causal avec des effets sur le cerveau est possible, sans pouvoir l’affirmer avec certitude. Concernant tous les autres organes, le groupe est unanime, et indique qu’aucun effet n’a été observé.
Si ces conclusions ont le mérite d’être rassurantes, et éloignent le spectre d’un risque sanitaire venant des ondes des téléphones mobiles, l’Anses rappelle cependant que les connaissances de la science ne sont pas figées, et que des études sur le sujet restent en cours, et d’autres viendront s’ajouter par la suite, pouvant confirmer ou infirmer les résultats actuels. Le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), entre autres, doit lui aussi apporter ses conclusions sur le sujet en 2029. L’un des plus grands points de doute reste ainsi le rôle des ondes sur la fertilité masculine, et l’Anses pourrait creuser cette question dans les mois et années à venir. En attendant, l’agence rappelle tout de même ces quelques règles de bon sens sur l’usage d’un smartphone :
privilégier un usage modéré ;
favoriser les dispositifs éloignant le téléphone du corps, comme les écouteurs, ou l’usage du haut-parleur ;
privilégier les connexions de bonne qualité, notamment le Wi-Fi en intérieur.
Les frais de résiliation, souvent pris en charge par l’opérateur qui vous récupère après le départ de votre fournisseur précédent, ont longtemps été limités à 50 €. De cette manière, quel que soit l’opérateur choisi, celui-ci couvrant souvent jusqu’à 50 € de prise en charge de frais de résiliation, celle-ci était indolore pour l’utilisateur final. Il semble que la trêve soit finie entre les FAI.
En effet, Orange a mis à jour ses conditions de vente au 20 novembre, ainsi que celles de son opérateur « low-cost » Sosh. L’agrume n’est pas le premier à initier cette augmentation, Free ayant déjà sauté le pas dès le mois de février, en faisant passer la résiliation de 49 € à 59 €, suivi deux mois plus tard de SFR (de 49 € à 59 €, comme Free) et Bouygues Telecom, ce dernier atteignant les 69 €.
Orange rejoint donc la décision de ses camarades, en faisant passer ses frais de résiliation de 50 € à 60 €. Le changement, s’il n’est pas trop douloureux pour les clients (après tout, on ne résilie pas une offre internet tous les mois, et les frais de résiliation sont en grande partie pris en charge par le nouvel opérateur vous accueillant), marque toutefois un changement dans la politique des opérateurs, à rapprocher possiblement des concentrations à venir dans le milieu : le probable passage à trois opérateurs à venir vient perturber la paix relative entre les concurrents.
Niveau prise en charge des frais, les choses n’ont pas changé : Orange reste le plus généreux, avec jusqu’à 150 € de frais de résiliation remboursés, suivi par Free et SFR avec 100 €, et Bouygues ferme la marche avec 50 €. L’offre de remboursement de ce dernier ne couvrira donc plus complètement les frais demandés par ses concurrents en cas de passage chez Bouygues Telecom.
Apple continue de solder ses accessoires pour iPhone, et le Black Friday est devenu l’un de ses terrains de jeu favoris.
Ce qui ressemblait à une exception il y a encore quelques années est désormais presque une habitude : coques, étuis et accessoires MagSafe profitent de remises parfois conséquentes, avec des réductions pouvant grimper jusqu’à 33 %.
Avant même la sortie de l’iPhone 17, Apple avait commencé à casser ses prix sur certaines coques. À l’occasion du Black Friday, la marque et Amazon remettent une couche avec des promotions très proches de celles des Prime Days, mais qui restent toujours aussi intéressantes pour celles et ceux qui veulent protéger leur iPhone sans payer plein tarif.
Commençons par le porte-cartes MagSafe d’Apple qui fait un véritable tabac. Il est disponible dans de nombreuses couleurs au prix de 48 €, soit une réduction de 21 € sur son prix public.
Les accessoires en promotion pour l’iPhone Air
Malgré de nombreuses promotions, l’iPhone Air ne décolle toujours pas. Les accessoires pour ce dernier n’échappent pas à la règle, les promotions sont nombreuses !
À l’inverse de l’iPhone Air, l’iPhone 17 reste un modèle très demandé, parfois compliqué à trouver en stock. Cela n’empêche pas de belles promotions sur ses coques :
Il y a 35 ans cette année sortait la Super Nintendo, connue aussi sous le nom Super Famicom dans son pays d’origine. Si les plus jeunes n’en ont entendu parler que par leurs aînés, ces derniers auront passé des heures à jouer à Super Mario et autres titres rentrés dans la légende, que ce soit sur leur propre console ou sur celle de leurs amis. Le designer Gustavo Bonzanini a décidé de rendre hommage à la console de Nintendo en la mixant avec une autre icône des années 90, la fameuse Nike Air Max, comme le rapporte TheVerge.
Brancher des RCA sur une Air Max, celle-là fallait l’imaginer. Image Gustavo Bonzanini.
Gros souci pour la réussite du projet, la cartouche : étant donné la taille des jeux de l’époque, impossible de faire rentrer ça dans une basket standard. L’exercice de style étant plutôt un hommage qu’un mod en bonne et due forme, le designer s’est replié sur un Raspberry Pi Zéro W, largement assez puissant pour les jeux de la SNES, et intégrable sans trop de difficultés dans un environnement exigu.
En fait, il y a tellement de place que Bonzanini a pu caser dans sa chaussure de jeu une batterie donnant une autonomie de 30 minutes, et un convertisseur HDMI vers analogique, afin de laisser dépasser de jolis borniers RCA (ou Cinch, suivant votre goût) de la languette, donnant ainsi une touche totalement rétro et crédible pour les années 90 à ses baskets !
Ça donne envie de se faire une partie... Image Gustavo Bonzanini.
Baptisées AIR SNES, elles sont accompagnées d’une manettes originale de la console, juste modifiée afin de supprimer le fil. Ceci a été fait grâce à un mod 8bitDo, permettant ainsi d’utiliser une manette d’origine plutôt qu’une copie récente. Malheureusement, après avoir fait baver tous les nostalgiques vient la mauvaise nouvelle : ces baskets resteront un exercice de style, rendant hommage à deux icônes des années 90. C’est un exemplaire unique, et aucune commercialisation n’est prévue. Mais rien ne vous empêche de tenter de faire une réplique, tous les éléments sont là !
Au début des années 2000, avec la démocratisation du DVD, une bataille avait eu lieu, à petite échelle : qui allait succéder au CD ? Il y avait d'un côté le Super Audio CD et de l'autre le DVD-Audio. Si le gagnant de cette bataille a été finalement le numérique au sens large, avec le MP3, la vente de musique en ligne et plus tard le streaming, il y a tout de même eu de nombreux albums publiés en DVD-Audio. Et c'est pour ça que VLC, le couteau suisse du multimédia, va prendre en charge les DVD-Audio.
Un DVD-Audio. Museum of Obsolete Media, CC BY-SA 4.0.
Les DVD-Audio contiennent de l'audio en PCM ou — plus couramment — en MLP (Meridian Lossless Packing). C'est un codec sans pertes qui a aussi été employé plus tard dans le Dolby TrueHD, vu dans les Blu-ray notamment. Dans les DVD-Audio, la fréquence d'échantillonnage peut atteindre 192 kHz (en stéréo au maximum) avec une quantification sur 16, 20 ou 24 bits. Le format est prévu pour prendre en charge plusieurs canaux, avec la possibilité de travailler en 5.1. Il est aussi possible de stocker plusieurs versions de la même piste, pour par exemple proposer du stéréo mais aussi du 5.1 aux personnes équipées.
Jean-Baptiste Kempf, que nous avons accueilli dans notre podcast en juin, explique sur son blog les modifications nécessaires. Il a fallu adapter trois bibliothèques : libdvdread, libdvdnav et libdvdcss. Les deux premières passent en version 7.0 et prennent donc en charge les DVD-Audio. Il va être possible de lire le contenu des disques, comme les titres des pistes et les métadonnées associées. La troisième, comme son nom l'indique, est dédiée aux protections (le CSS est le nom du DRM des DVD qui contiennent de la vidéo). C'est une des principales nouveautés, dans un sens : il va être possible de décoder les disques protégés par le DRM CPXM.
Le logo des DVD-Audio.
Le cas des DRM est un peu particulier, pour une raison simple : tous les DVD-Audio ne sont pas protégés. Dans les DVD-Audio comme dans les DVD vidéo et les HD-DVD, la protection n'est pas obligatoire et donc certains disques sont lisibles directement. Dans les Blu-ray, la donne est différente : la protection AACS est obligatoire. Il faut d'ailleurs noter un point : il est actuellement possible de lire des DVD-Audio avec VLC. Mais en l'état, en attendant une version mise à jour, vous n'aurez aucune information sur le contenu et vous ne pourrez lire que les disques sans protection.
VLC peut lire un DVD-Audio actuellement, sans métadonnées et s'il n'est pas protégé. Image MacGeneration.
Les bibliothèques présentées sont disponibles (elles sont open source) mais ne sont pas encore intégrées dans VLC. En attendant une version mise à jour, il est toujours possible de les compiler manuellement et de faire la même chose pour le lecteur, si vous avez vraiment envie de tester.
Notons enfin que le concurrent du DVD-Audio, le Super Audio CD, ne devrait pas suivre la même voie. Il y a une bonne raison, très pratique : les disques nécessitent un lecteur dédié. Alors qu'il est possible de lire un DVD-Audio avec n'importe quel lecteur de DVD sur un ordinateur, vous ne pourrez pas faire la même chose avec un Super Audio CD et les rares solutions pour récupérer le contenu d'un disque nécessitent du matériel dédié.
Annoncée en septembre, la fonction de sauvegarde de Signal est maintenant disponible sur iOS. C’était une amélioration attendue de longue date, car si vous perdiez votre iPhone, vous n’aviez jusqu’à présent aucun moyen de restaurer les discussions menées sur cette messagerie. Gênant quand on organise une opération militaire.
La fonction, encore considérée en bêta, doit être activée manuellement dans les paramètres du compte. La sauvegarde est chiffrée de bout en bout, ce qui signifie que même si elle est stockée sur les serveurs de Signal, personne au sein du service ne peut lire son contenu. De plus, l’éditeur affirme que les archives sont stockées sans lien direct avec les comptes utilisateurs.
Lors de la première sauvegarde, une clé de récupération de 64 caractères est automatiquement créée. Vous devez la conserver précieusement, car elle est indispensable pour déverrouiller le contenu sauvegardé. Et, bien évidemment, il ne faut jamais partager ce code.
La sauvegarde s’exécute quotidiennement. Deux formules sont proposées : une sauvegarde gratuite qui inclut tous les messages texte ainsi que les médias (photos et vidéos) des 45 derniers jours ; ou une sauvegarde facturée 1,99 €/mois qui comprend l’intégralité des médias, dans la limite de 100 Go.
C’est la première fonctionnalité payante introduite par Signal. L’éditeur la justifie par le fait que les photos et les vidéos nécessitent un espace de stockage important, ce qui a un coût. De plus, Signal est une organisation à but non lucratif qui refuse de faire de l’argent avec la pub et vit essentiellement de dons et de subventions. La fonction de sauvegarde est aussi disponible sur Android et elle le sera bientôt sur l’application de bureau.
Au passage, Signal a commencé a adopté le design Liquid Glass sur iOS 26. La barre d’onglets et certains boutons sont plus ronds et ont des effets de transparence. D’autres ajustements spécifiques arriveront dans les prochaines mises à jour. Et la messagerie a aussi gagné une fonction de sondage dans les conversations de groupe. Si avec tout ça vous restez toujours sur WhatsApp ou Telegram…
Qualcomm vient d'annoncer un nouveau système sur puce pour les smartphones Android, le Snapdragon 8 Gen 5. C'est un modèle haut de gamme pour des smartphones rapides, mais il se place un peu en dessous du Snapdragon 8 Elite Gen 5 qui a été annoncé récemment. Si vous voulez une comparaison dans la gamme Apple, Qualcomm segmente un peu à la manière des puces A18 et A18 Pro par exemple.
La gamme 8 Gen 5. Image Qualcomm.
CPU, GPU, NPU et 5G moins rapides
Commençons par le processeur. La nouvelle puce intègre toujours deux cœurs Prime (architecture Oryon de 3e génération) et six cœurs Performance. Dans la nomenclature de Qualcomm, les Performance se placent un peu sous les Prime. Récemment, la société a détaillé un peu ses cœurs, et s'ils sont assez proches des Prime dans l'absolu, les cœurs Performance sont visiblement un peu moins rapides. Qualcomm se place ici entre AMD, dont les cœurs Zen 5 et Zen 5c sont identiques sur le plan technique, et Apple, qui utilise une architecture hétérogène avec des cœurs totalement différents. Chez Qualcomm, certains paramètres internes (mémoire cache, gestion de l'exécution out-of-order, etc.) sont réduits pour limiter la consommation.
Huit cœurs maison, rapides. Image Qualcomm.
Dans la nouvelle puce, la principale différence vient de la fréquence : 3,8 GHz pour les cœurs Prime et 3,32 GHz pour les cœurs Performance, contre 4,6 GHz et 3,62 GHz. La version Elite est donc environ 20 % plus rapide en single core et à peu près 10 % plus rapide sur tous les cœurs.
Sur la partie graphique, Qualcomm documente assez peu sa puce, comme souvent. C'est bien le même Adreno 840 sur le papier, mais le nombre exact d'unités n'est pas connu et la mémoire HPM — une sorte de mémoire cache de 18 Mo, très rapide — est absente. Il est difficile d'évaluer l'impact des différences sans chiffres précis.
Enfin, le mode 5G intégré est le Snapdragon X80, qui peut atteindre 10 Gb/s en réception (en théorie). C'est le même composant que le Snapdragon 8 Elite et le Snapdragon 8 Elite Gen 5, lui, intègre le Snapdragon X85. Le modem est en théorie plus rapide (12,5 Gb/s) mais c'est une différence très théorique.
Enfin, le NPU — l'unité dédiée aux calculs pour l'IA — est moins complet. Il dispose de six unités scalaires et huit unités vectorielles, contre douze et huit. Là encore, il est difficile de quantifier la différence. Dernier point, la mémoire vive peut atteindre 4 800 MHz, contre 5 300 MHz sur la version Elite.
Une puce qui reste bien placée. Image Qualcomm.
Au vu des différences, cette version est donc en retrait par rapport au Snapdragon 8 Elite Gen 5, mais devrait garder des performances de haut vol. Qualcomm tend à comparer la puce au Snapdragon 8 Gen 3 (il n'y a pas de Gen 4), qui était basé sur des cœurs issus de chez ARM.
Pour la caméra, l'ISP est a priori identique et Qualcomm annonce les mêmes fonctions, avec la possibilité de filmer en 4K à 120 Hz et la prise en charge de nombreux capteurs, jusqu'à 320 mégapixels. Même chose pour la connectivité sans fil : la plateforme FastConnect 7900 est Wi-Fi 7 et Bluetooth 6.
En l'état, cette puce est probablement un bon cru, au vu des caractéristiques : les choix semblent suffisamment solides pour animer n'importe quel smartphone, même haut de gamme. Même si la puce est un peu plus lente que la version Elite, c'est probablement anecdotique pour la majorité des utilisateurs de smartphones. Quelques appareils équipés de la puce ont déjà été annoncés, comme le OnePlus 15R.
C’est tout un symbole : les ventes excellentes d’iPhone 17 devraient remettre Apple à la tête des ventes mondiales de smartphones en 2025, près de quinze ans après avoir cédé sa première place à Samsung. Comme Bloomberg le rappelle, la Pomme n’était plus sur la première marché du podium depuis 2011. Son rival coréen avait alors pris de l’avance grâce à ce que l’on appelait encore les « phablets », des smartphones plus grands qu’Apple a longtemps refusé de vendre, ce qui lui avait coûté quelques précieux points de parts de marché.
Image iGeneration.
En 2025, la situation semble sur le point de s’inverser à nouveau. Les smartphones se sont très bien vendus dans le monde entier, si bien que l’on s’attend à une augmentation globale de 3,3 %. Cette dynamique devrait profiter aux deux ennemis de toujours, mais plus à Apple qui pourrait finir l’année avec 10 % de croissance, qu’à Samsung qui pourrait se contenter d’une hausse de 4,6 % « seulement ». C’est en réalité très bien pour les deux entreprises, même si l’écart devrait permettre à la firme de Tim Cook de reprendre l’avantage.
On s’attend ainsi à ce que l’iPhone représente cette année 19,4 % de parts de marché mondiales sur le smartphone, devant les appareils vendus par Samsung. Les analystes estiment que 2025 ne devrait pas être une exception et au contraire, ils s’attendent à ce qu’Apple conserve la première place dans les années à venir et même jusqu’en 2029. Les rumeurs qui suggèrent l’arrivée d’un smartphone pliant, puis d’un tout nouveau modèle pour les 20 ans de l’iPhone, alimentent en partie cette hypothèse. L’autre volet, c’est le renouvellement du parc existant, sachant que les clients d’Apple sont très fidèles à la marque.
En attendant, l’iPhone 17 et en particulier les deux 17 Pro en haut de la gamme, connaissent manifestement un franc succès. Tous les indicateurs sont excellents depuis leur sortie en septembre et rien ne semble arrêter Apple sur ce marché.
L’échec de plus en plus évident de l’iPhone Air ne vient pas entacher ce bilan. Au contraire, il semble pousser les ventes vers le haut de gamme, ce qui fait bien les affaires de l’entreprise. Ses résultats financiers pour le dernier trimestre de 2025 s’annoncent encore plus excellents que d’habitude…
Noël arrive, et vous avez peut-être envie d'une nouvelle guirlande pour votre sapin. Et si vous lisez iGeneration, vous attendez probablement qu'elle soit connectée. Bonne nouvelle, il y a quelques modèles en promotion.
La Festavia, la guirlande de la gamme Philips Hue, est quant à elle à 165 € dans sa version 250 LED, au lieu de 230 €. Comme souvent, vous allez donc payer la marque, même si les produits sont généralement d'excellente qualité. Elle est à 220 € sur le site de la marque, et la promotion Black Friday peut être intéressante : si vous achetez deux produits — dont les guirlandes —, vous aurez une réduction de 30 % sur le total.
Bonne nouvelle pour l’électrification du parc de véhicules particuliers en France : le dispositif actuel d’aides à l’acquisition d’une voiture électrique sera reconduit en 2026 et même amélioré. C’est ce que le ministre de l’Économie Roland Lescure a annoncé ce matin au micro de France Inter, en indiquant qu’« on prolonge le bonus automobile l'année prochaine » et en ajoutant qu’il « sera même augmenté : si vous achetez un véhicule électrique fait en France, fait en Europe, vous avez jusqu'à 5 700 euros de primes ». Tant mieux pour les futurs clients, même si la complexité de ce dispositif rend la déclaration plus opaque.
Image MacGeneration.
Le ministre parle encore de « bonus automobile », preuve que ce nom reste ancré alors que le dispositif a changé. En effet, il ne s’agit plus du bonus écologique que l’État français a financé pendant des années grâce au malus appliqué sur les voitures thermiques les plus polluantes. Depuis l’été dernier, on parle d’un « coup de pouce véhicules particuliers électriques », un changement de nom qui trahit une nouvelle philosophie sous-jacente. Les différents gouvernements successifs d’Emmanuel Macron ont tous cherché à réduire le budget de l’État et c’est pourquoi les aides sur l’achat d’une voiture électrique sont passées sous la responsabilité d’acteurs privés. En effet, ce sont les Certificats d’économie d’énergie (CEE) qui servent désormais à aider les ménages français.
Ces CEE sont payés par les fournisseurs d’énergie pour compenser la pollution de ce qu’ils produisent et vendent. On parle d’énergie au sens large, cela concerne autant les entreprises qui distribuent de l’essence destinée aux véhicules que celles qui fournissent du fioul pour le chauffage, en passant par tous les pétroliers qui commercialisent les matières premières. Tous ces acteurs privés sont contraints par l’État français de financer la transition écologique des ménages, ce qui a longtemps consisté en des aides à la rénovation. Si vous changez une vieille chaudière au fioul par une pompe à chaleur, les CEE permettront d’adoucir la facture. De même, la rénovation globale d’une maison mal isolée peut être couverte en partie par ces aides.
Depuis l’été, les CEE concernent aussi la mobilité avec le financement d’une partie des voitures électriques. Néanmoins, ce n’est pas aussi simple et systématique que l’ancien bonus écologique, qui s’appliquait à l’origine à tous les ménages et à toutes les voitures à batterie. Le gouvernement a choisi de cibler en priorité les ménages les moins aisés, ce qui est parfaitement logique, mais aussi d’éliminer du dispositif les voitures électriques qui ne sont pas produites en Europe. Cette mesure protectionniste qui ne porte pas ce nom, même si elle vise clairement à limiter l’arrivée des constructeurs chinois, complique la situation et oblige l’Ademe à calculer un « éco-score » selon de nombreux critères.
Si cela ne suffisait pas, le montant du coup de pouce varie aussi selon la provenance de la batterie, avec un bonus supplémentaire pour les véhicules équipés d’une batterie produite en Europe. Ces voitures sont encore très rares et cela ne dépend pas seulement d’une marque, pas même d’un modèle, mais bien souvent d’une variante précise d’un modèle. Chez Renault par exemple, seule la Scenic E-Tech avec la grosse batterie de 87 kWh est éligible d’après le constructeur, alors même qu’il a bien d’autres modèles à son catalogue qui sont produits en France.
La liste des voitures Renault éligibles à la prime coup de pouce, avec le montant maximal pour chaque modèle. Notez la spécificité pour la Scenic, en bas à gauche. Capture site Renault, image MacGeneration.
Ce n’est pas fini ! La somme indiquée par l’État est le minimum prévu par le dispositif, le montant exact varie d’un constructeur à l’autre, car chaque entreprise va signer des accords spécifiques avec des fournisseurs d’énergie. Si le coup de pouce actuel monte officiellement à 4 200 € pour les ménages modestes, vous aurez 4 770 € en commandant chez Renault, alors que Tesla ne vous donnera que le montant requis sur la Model Y produite à Berlin et qui est ainsi éligible.
Ceci posé, qu’a annoncé exactement Roland Lescure ? Que le dispositif ne s’arrêtera pas au 31 décembre 2025 comme c’était prévu lors de sa création en juin dernier, ça c’est très clair. En revanche, le passage à 5 700 € concerne probablement les voitures électriques à moins de 47 000 €, de moins de 2,4 tonnes, produites en Europe et dont la batterie est également européenne, uniquement pour les ménages les plus modestes. C’est une situation exceptionnelle qui ne touchera que très peu de dossiers et on ne sait pas si la somme payée par la majorité, 3 100 € aujourd’hui, sera modifiée.
Il faudra attendre l’officialisation de l’extension du dispositif pour avoir tous les détails. Quoi qu’il en soit, si vous pensiez devoir vous dépêcher de signer le bon de commande avant la fin de l’année, sachez que vous avez du temps pour réfléchir. Ce coup de pouce payé par des entreprises semble bien parti pour durer.
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La cybersécurité n’est plus un luxe, c’est une base
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Sous le capot, NordVPN s’appuie sur son protocole maison NordLynx, basé sur WireGuard. Une technologie qui offre à la fois un haut niveau de sécurité et des vitesses parmi les plus élevées du marché. Autre point important : ses serveurs fonctionnent uniquement sur mémoire vive (RAM). Concrètement, cela signifie qu’aucune donnée n’est jamais stockée durablement. À chaque redémarrage, tout est automatiquement effacé.
NordVPN propose également des adresses IP dédiées, une option intéressante pour celles et ceux qui veulent une expérience plus fluide et plus stable. Avec une IP rien qu’à vous, fini les CAPTCHA à répétition, les accès bloqués par certaines plateformes ou les soupçons liés aux IP partagées. C’est particulièrement utile pour le télétravail, l’accès à certains services bancaires ou pour sécuriser des connexions professionnelles régulières. On gagne en confort… et en sérénité.
Que vous soyez un professionnel soucieux de la confidentialité de ses données, un voyageur confronté aux restrictions géographiques ou un parent souhaitant protéger les usages numériques de sa famille, NordVPN propose des outils adaptés. Son interface reste simple à prendre en main, tout en intégrant des fonctions avancées comme le bloqueur Anti-Menaces ou le réseau Mesh, directement inclus pour renforcer votre protection au quotidien.
Le Black Friday, c’est une fois dans l’année
Vous entendez peut-être tout au long de l’année parler de VPN, de sécurité et plus généralement des dangers d’Internet. C’est le moment ou jamais d’agir. Non seulement vous vous épargnez bien de mauvaises mésaventures, mais vous profitez du Black Friday pour faire de belles économies. Et si vous hésitez encore, rappelez-vous que NordVPN offre une garantie satisfait ou remboursé de 30 jours. Vous n’avez rien à perdre, mais tout à gagner !
Quel que soit le forfait choisi — Basique, Plus ou Ultime — vous obtenez une cybersécurité d’excellente facture à un tarif imbattable.
Vous connaissez les écrans OLED1 (pour organic light-emitting diode, soit diode électroluminescente organique), qui équipent les iPhone depuis le modèle X. Avec leurs noirs profonds, les écrans OLED ont réussi à s'imposer dans pas mal de domaines, même s'ils restent assez onéreux. Depuis quelques années, pour ses écrans OLED, Apple utilise la technologie LTPO, et elle pourrait être remplacée dans le futur par du HMO.
C'est le LTPO (et peut-être bientôt le HMO) qui permet à certains iPhone de garder un écran toujours allumé. Image iGeneration.
LTPO2 signifie Low-temperature polycrystalline oxide (silicium polycristallin à basse température). C'est une technologie employée sur les écrans rapides (comme ceux à 120 Hz de certains iPhone) ou a contrario très lents, comme pour les Apple Watch dont la fréquence de rafraîchissement peut descendre à 1 Hz. Sans trop entrer dans les détails, la technologie LPTO permet de mieux gérer la façon dont les pixels des écrans OLED s'allument, mais aussi de réduire la consommation de la dalle. La technologie a tout de même un défaut, qui explique qu'elle n'est pas généralisée : un coût supérieur, qui peut atteindre 10 à 15 %. Pour continuer avec les acronymes, le LTPO s'accompagne d'ailleurs souvent d'IGZO (Indium gallium zinc oxyde).
Nous en arrivons au HMO (High Mobility Oxide). C'est une technologie développée par Apple qui va être produite en masse par Samsung dès 2026. La société coréenne a visiblement été choisie pour ses capacités de production et son expertise dans le domaine de l'OLED. Dans les dalles LPTO, il y a deux parties différentes : le O (qui va avec IGZO) est lié aux oxydes, et le LTP vient du LTPS (Low-temperature polycrystalline silicon), une technologie issue des écrans à cristaux liquides (ou LCD). Une partie du surcoût des dalles LTPO vient donc du fait qu'elles combinent en réalité deux technologies. En HMO, il y a uniquement une couche d'oxyde, optimisée pour la consommation et la vitesse.
Le HMO doit en théorie permettre d'obtenir les performances et la consommation faible du LTPO, mais sans le surcoût. yeux1122 (un Coréen) explique que Samsung devrait produire en masse des dalles HMO en 2026, après de nombreux essais depuis 2021. Reste qu'il y a toujours une inconnue dans une nouvelle technologie, même quand elle est prometteuse sur le papier et lors de tests : la production en masse, justement. Samsung va probablement devoir adapter ses usines pour stabiliser la production et surtout obtenir un bon rendement. Et selon Wccftech, ces deux points ne devraient pas permettre à Apple d'intégrer les écrans en 2026 pour la gamme des iPhone 18, mais plutôt en 2027, avec peut-être d'abord une intégration dans les Apple Watch.
Vous cherchez une solution pour accéder à vos services de streaming favoris sur un téléviseur, sans compter sur le système d’exploitation de l’écran et sans trop dépenser ? Les promotions du Black Friday permettent de faire de bonnes affaires sur les Fire TV d’Amazon, des clés HDMI qui offrent grosso modo les mêmes fonctions que l’Apple TV, pour une fraction du prix. La preuve, la Fire TV Stick 4K Select est sortie récemment et elle est déjà en promo à 20 € au lieu de 55, une réduction de pas moins de 64 % !
Image iGeneration.
Pour ce prix, vous aurez un appareil capable de diffuser une vidéo 4K HDR10+ et du son multicanal, la base pour les téléviseurs récents. Elle se connecte au réseau local en Wi-Fi et propose tous les grands services de streaming : Netflix, Disney+, Canal+, Apple TV ou encore Prime Video, évidemment. Sous le capot, c’est le nouveau système d’exploitation Vega OS qui tourne, même si cela ne se voit pas nécessairement.
Dans son test, mon collègue Pierre regrettait la fermeture associée à ce choix qui permet surtout à Amazon de ne plus dépendre de Google comme sur les autres modèles. Mais il jugeait le produit à son prix de base, on sera moins exigeant à 20 € et c’est une bonne option si vous cherchez un équipement pour un téléviseur secondaire.
Si c’est pour votre téléviseur principal, mieux vaut dépenser à peine plus pour acheter la Fire TV Stick 4K, actuellement en promotion à 30 € au lieu de 70. Pour 10 € de plus, on revient à Android et on gagne surtout les codecs Dolby Vision pour la vidéo HDR et Dolby Atmos pour le son immersif, qui sont souvent les seuls proposés par les services de streaming. On peut aussi compter sur du Wi-Fi 6 plus rapide, même si c’est sans doute moins significatif.
Si vous voulez vraiment dépenser plus, la Fire TV Stick 4K Max est à 47 € au lieu de 80, avec en échange des composants plus puissants, tant du côté du processeur ARM que du Wi-Fi qui passe au 6E. Pour la majorité des usages, cela ne fera pas une différence énorme, mais ce n’est pas beaucoup plus cher non plus. Et si vous voulez le meilleur de ce qu’Amazon propose, le Fire TV Cube est actuellement à 110 € au lieu de 160. On abandonne alors le format clé HDMI au profit, vous l’aurez deviné, d’un cube, ce qui permet notamment de bénéficier d’une prise Ethernet en plus du Wi-Fi 6E.
Image Amazon.
C’est aussi une enceinte Alexa complète, avec haut-parleurs et microphones intégrés, et ses composants sont les meilleurs de la gamme actuelle. Cela reste nettement moins cher que l’Apple TV, actuellement affichée avec une toute petite promo à 160 € au lieu de 169.
Si vous avez envie d'une liseuse et que vous comptez acheter vos livres sur Amazon — c'est important —, les Kindle sont en promotion. La version de base de la liseuse est 92 € en promotion (au lieu de 110 €) en deux couleurs, vert ou noir. À ce prix, Amazon va ajouter de la publicité sur l'écran de veille, ce qui est parfaitement supportable pour certains… et insupportable pour d'autres. Si vous voulez vous passer de la publicité la version sans réclames est à 100 € au lieu de 120 €. Dans les deux cas, la liseuse est éclairée, se charge en USB-C et dispose de 16 Go de mémoire interne.
Le Kindle classique. Image Amazon.
La version Paperwhite, avec un écran plus lisible et un peu plus grand, est aussi en promotion. Elle est à 144 € avec de la publicité (au lieu de 170 €) et 152 € sans publicité, au lieu de 180 €.
Il y a aussi des promotions sur le récent Kindle Colorsoft, doté d'un écran couleur. [La version avec 16 Go de stockage est à 185 € au lieu de 270 €, une belle réduction. Attention, il s'agit toujours d'un écran eINK et donc les couleurs sont un peu pastel, mais permettent tout de même de largement égayer les livres. Si vous voulez un adaptateur secteur USB-C (si vous n'en avez pas) et une housse, il y a aussi des promotions sur des packs, dès 222 €. La version dotée de 32 Go de stockage peut aussi être intéressante si vous aimez les bandes dessinées : elle est à 215 € au lieu de 300 €. Elle ajoute la charge sans fil, et [un pack avec une station de charge sans fil et une housse est proposé dès 267 €.
La version coileur. Image Amazon.
Enfin, les modèles de la gamme Scribe, dotés d'un grand écran et compatibles avec un stylet (fourni) sont aussi en promotion. La version avec 16 Go de mémoire est à 300 € au lieu de 430 €. Amazon ne facture que 20 € de plus pour passer à 32 Go et il faudra débourser 350 € pour la version 64 Go. Comme pour le Colorsoft, Amazon propose des packs avec une housse et un chargeur USB-C pour quelques euros de plus (dès 335 €).
Depuis quelques versions de macOS (macOS Big Sur selon nos constatations), Apple propose d'exporter des documents dans une variante un peu particulière des fichiers PDF, les PDF/A. Le /A indique qu'il s'agit d'une version pensée pour l'archivage et la conservation à long terme. C'est un standard ISO, et son but est de permettre de stocker des PDF pour un usage futur avec une version très précise de la norme.
D'un point de vue pratique, un document PDF/A diffère sur certains points d'un PDF classique. Ou — plus exactement — il impose quelques points. L'intégration de références externes (polices, documents tiers, etc.) est interdite : un PDF/A ne doit contenir ni audio ni vidéo, et les polices doivent être intégrées dans le document. Dans un PDF classique, il est possible de se reposer en théorie sur les polices du système d'exploitation, mais ce n'est pas une solution pérenne. Le chiffrement est interdit, tout comme certaines technologies de compression, pour des raisons de propriété intellectuelle. Vous trouverez une liste des différences en question sur Wikipedia.
Aperçu permet de créer un PDF/A.
Sous macOS, donc, il est possible d'exporter un contenu en PDF/A. Avec Aperçu, il faut choisir Fichier > Exporter, sélectionner le format PDF et cocher la case Créer un PDF/A. Pour le test, nous avons simplement sauvé la page dédiée au PDF/A de Wikipedia avec Safari, puis exporté le même fichier en PDF/A avec Aperçu. La différence principale vient de la taille du fichier : le PDF/A pèse 391 ko, contre 280 ko pour la version classique. Une différence liée notamment à l'intégration des polices.
Par défaut, de nombreux programmes vont ouvrir les PDF/A en lecture seule, mais ce n'est pas le cas d'Aperçu sous macOS. Il faut noter, comme l'indique Howard Oakley, que les PDF/A créés par macOS ne sont pas compatibles totalement avec la norme PDF/A-2b selon un outil Adobe, mais d'autres logiciels de validation, eux, indiquent que les fichiers sont conformes, comme veraPDF. Il faut aussi noter que macOS peut créer un PDF/A avec du chiffrement, ce que la norme ne permet normalement pas.
veraPDF considère que le fichier est valide. Image MacGeneration.
Reste que même s'il y a visiblement quelques petits points qui peuvent poser des soucis, notamment avec les outils Adobe, la possibilité de créer un PDF/A est intéressante si vous devez fournir des PDF pour de l'archivage à long terme.
Dans le cadre du Black Friday, Adobe offre un accès gratuit d’un an à Photoshop… mais ce n’est pas aussi excitant que l’on aimerait. Il ne s’agit pas de la version complète du célèbre éditeur d’images, celle que l’on peut installer sur son Mac ou PC sous Windows. C’est en réalité la variante allégée pour tourner dans un navigateur web qui est concernée et encore, uniquement pour les utilisateurs de Chrome. En effet, c’est un partenariat entre Adobe et Google et l’idée est d’obtenir un an d’accès à Photoshop Web à condition d’installer l’extension Chrome dédiée.
Photoshop Web en action dans Chrome, activé gratuitement pendant un an sur mon compte Adobe. Image MacGeneration.
J’ai testé de mon côté et en effet, après avoir installé l’extension dans Chrome, j’ai bien eu accès à un abonnement gratuit d’un an. Précisons qu’un compte Adobe est indispensable ; j’en avais déjà un et j’aurais pu en créer un pour l’occasion si c’était nécessaire. Pas besoin en revanche de saisir un moyen de paiement, c’est le gros avantage : vous pouvez tester pendant 12 mois sans payer et avec l’assurance de ne pas être facturé automatiquement par la suite. Adobe espère vous convaincre dans l’intervalle, bien entendu, mais pour autant que je puisse en juger, c’est un essai réellement gratuit qui est proposé.
Reste qu’il s’agit uniquement de la version web de Photoshop, pas du logiciel complet. Selon les besoins, cela pourra suffire et j’étais étonné en testant rapidement la webapp de constater qu’elle est plus proche que je l’imaginais du « vrai » Photoshop. On retrouve vite ses marques grâce aux raccourcis clavier qui fonctionnent encore et le côté web ne gêne pas forcément, d’autant que cela fait bien longtemps que l’app d’Adobe a son propre univers graphique. Les outils de base pour recadrer, modifier la colorimétrie et retoucher les images sont bien là, tout comme ceux qui sont basés sur l’IA générative. Il lui manque toutefois de nombreuses fonctionnalités avancées : il n’y a rien pour dessiner ou gérer des vecteurs, il manque les filtres les plus complexes… bref, cela reste une app allégée.
Les professionnels feront mieux de se tourner vers l’app complète et le Black Friday est l’occasion de bénéficier de réductions intéressantes. L’abonnement d’un an au Creative Cloud Photographie, qui comprend Photoshop et Lightroom, est ainsi vendu moitié prix, soit 105 € la première année. D’autres offres sont également à tarif réduit, comme nous l’avions détaillé dans cet article.
Si vos besoins sont plus légers, Photoshop Web peut faire l’affaire et le service a l’avantage de tourner dans tous les navigateurs web, y compris sous Linux. Je l’ai vérifié d’ailleurs : s’il faut passer par Chrome pour activer l’abonnement gratuit d’un an, je peux ensuite l’utiliser sans problème dans Safari. L’offre sera proposée jusqu’au 8 décembre 2025 et il ne semble pas y avoir d’autres conditions, même si j’imagine qu’elle est réservée aux personnes qui n’ont pas encore accès à la webapp.
Même si ce n’est pas vraiment la saison pour penser à une installation solaire, le Black Friday qui se déroule toute la semaine est la bonne occasion pour s’équiper à prix réduit. Que vous cherchiez à acheter quelques panneaux solaires pour les installer sur un balcon ou dans le jardin ou que vous vouliez lisser votre consommation grâce à des batteries domestiques, voici les meilleures offres du moment.
La Solarbank 2 AC d’Anker. Image iGeneration.
Panneaux solaires
Pour bien commencer avec le solaire, le mieux reste d’acheter un panneau prêt à l’emploi qui vient se brancher sur une prise de votre logement. Il commencera à produire dès que le soleil passe l’horizon et alimentera dans la foulée vos équipements grâce au micro-onduleur fourni avec. J’ai testé le produit de Beem, un panneau solaire de 500 W qui est vendu en ce moment à 365 € au lieu de 429. Après un an et demi, il fonctionne toujours aussi bien, le support intégré est solide et je n’ai pour le moment aucune critique à formuler, surtout à ce prix vraiment bas sur le marché.
D’autres fabricants français ont des propositions similaires, comme Sunology qui réduit le prix de son kit PLAY2 avec une puissance similaire (460 Wc) de 100 €, soit 499 € au lieu de 599. Sa gamme permet aussi d’ajouter un petit peu de tampon avec la Play Max qui intègre une petite batterie et qui est vendue 599 € au lieu de 699.
On paie naturellement un petit peu plus cher pour le support fourni et déjà monté, ainsi que pour le boîtier sur la prise qui sert à mesurer la production et transmettre les données à une app maison. Cette intégration est toutefois un avantage précieux pour bien commencer. Si vous débutez, rappelons qu’il y a des règles à respecter en France, vous trouverez tous les détails dans cet article.
Le problème des panneaux solaires branchés directement sur le réseau électrique du logement, c’est que si vous ne consommez pas l’électricité produite à un moment donné, elle sera « perdue ». Pour être plus exacte, elle sera renvoyée sur le réseau public et consommée par vos voisins, mais ce n’est pas l’idéal pour rentabiliser un tel équipement. C’est pourquoi l’étape suivante consiste à ajouter des batteries domestiques qui vont stocker le surplus solaire typiquement en journée, pour les injecter dans le logement quand le soleil s’est couché, en soirée par exemple.
Une Solarbank 2 AC au-dessus de trois batteries supplémentaires, pour un stockage total de 6,4 kWh. Image iGeneration.
Anker dispose de toute une gamme de produits dans cette catégorie avec les appareils SOLIX que je teste également depuis plus d’un an. La Solarbank 2 AC est capable de gérer plusieurs panneaux et aussi de se recharger depuis le logement, ce qui est intéressant en hiver pour stocker de l’énergie pendant les heures creuses et limiter sa consommation pendant les heures pleines. Cette batterie de 1,6 kWh est actuellement vendue 899 € au lieu de 1 299 et vous pouvez la compléter avec des modules supplémentaires pour augmenter le stockage de 1,6 kWh à chaque fois. Comptez 699 € au lieu de 899 pour une batterie additionnelle, sachant que vous pouvez ajouter jusqu’à cinq modules pour un total de 9,6 kWh.
Anker a renouvelé depuis sa gamme avec les Solarbank 3 qui stockent plus d’énergie et améliorent la formule sur quelques autres points. Cette nouvelle génération est aussi en promotion, à 1 099 € au lieu de 1 299 pour l’unité de base qui intègre 2,68 kWh de batterie et 799 € au lieu de 899 pour les modules additionnels de même capacité. Quel que soit le modèle choisi, vous aurez besoin d’un compteur intelligent Anker pour savoir combien consomme votre logement et gérer finement l’énergie produite et injectée. Comptez 109,65 € au lieu de 129 pendant le Black Friday, même s’il sera parfois offert (c’est notamment le cas en ce moment avec la Solarbank 3).
Zendure est un fabricant spécialisé avec le même concept et ses produits SolarFlow sont également en promotion en ce moment. Chez Amazon, le kit avec le module de base Hyper 2000, une batterie de 1,9 kWh et quatre panneaux solaires pour un total de 1 720 W de production solaire théorique est vendu 911 € au lieu de 1 359 et c’est un bon moyen d’avoir une solution presque complète, il ne vous manquera plus qu’un compteur connecté et cela tombe bien, le Pro EM-50 de Shelly est lui aussi en promo, à 60 € au lieu de 89. J’utilise ces produits depuis environ un an, sans connexion solaire, mais tout fonctionne également très bien.
Sur son site, le fabricant a de nombreuses autres offres en promotion, dont ses produits de dernière génération, les Solarflow 2400. Leur grand avantage est de gérer une puissance de charge et décharge bien plus élevée, jusqu’à 2,4 kW dans les deux sens, ce qui peut couvrir des appareils qui consomment beaucoup comme du chauffage en hiver. Comptez 1 199 € au lieu de 1 798 pour un kit de base avec 2,88 kWh de stockage, 2 038 € au lieu de 2 997 pour un kit avec un module supplémentaire et 5,76 kWh de stockage ou même 5 394 € au lieu de 7 793 pour un stockage monstre de 17,28 kWh. De quoi couvrir les besoins quotidiens d’une bonne partie des logements.
L’Hyper 2000 sur une pile de quatre batteries Zendure. Image iGeneration.
Pour finir, Ecoflow a une gamme de batteries de stockage domestique et elles sont également en promotion. Comptez 713 € au lieu de 899 pour la Stream AC Pro, un module de base avec 1,92 kWh de stockage et une capacité de 1,2 kW dans les deux sens. Plusieurs kits sont également proposés selon les besoins, sachant que vous pouvez cumuler plusieurs éléments et les gérer ensemble dans l’app du fabricant. Pour les plus gros besoins, Ecoflow commercialise aussi la Stream Ultra qui améliore la puissance (2,8 kW en entrées solaires, 2,3 kW en sortie) et la capacité de base (3,84 kWh) et qui est vendue 1 399 € au lieu de 1 499. On pourra aussi ajouter quatre panneaux solaires pour un total de 2 000 W environ : comptez alors 1 969 € au lieu de 2 279.
Voilà maintenant deux ans que les utilisateurs iOS disposent d’un panneau les incitant à choisir eux-mêmes le navigateur qu’ils souhaitent utiliser. Ce mécanisme est proposé à tous les utilisateurs européens dans le cadre du DMA.
Ce dispositif fait, semble-t-il, le bonheur d’Opera, qui a communiqué à plusieurs reprises sur le sujet. L’éditeur norvégien a indiqué récemment que le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens aurait presque triplé depuis 2023. En France, la base active aurait même été multipliée par cinq.
Opera attribue ce regain d’intérêt à une combinaison de facteurs : d’un côté, l’écran de choix imposé par le DMA, qui met fin à l’invisibilité structurelle des navigateurs alternatifs sur iPhone ; de l’autre, une remise à plat de son application iOS, enrichie de fonctions maison comme un VPN gratuit intégré. Reste que, fidèle à une tradition bien installée dans la tech, Opera se garde bien de donner des chiffres absolus. On se contentera donc de tendances, flatteuses pour le DMA et embarrassantes pour Apple, qui continue de minimiser l’impact réel de ces nouvelles obligations.
La question est simple : quel est votre navigateur web par défaut sur iOS ?
Sale temps pour nos lecteurs belges : Netflix va augmenter ses prix d’ici la fin de l’année. Un de nos lecteurs a reçu un mail l’informant que sa formule Essentiel allait bientôt passer de 10 à 11 €. Le changement sera mis en place à la fin décembre.
Merci Marcos
Les deux autres formules sont également concernées et augmentent de 2 €. L’abonnement standard est désormais facturé 16,99 € par mois pour du 1080p et la lecture sur deux appareils. L’offre Premium avec la 4K est affichée à 21,99 € par mois. Ceux partageant leur compte n’échappent pas à la règle : l'option pour ajouter un abonné supplémentaire passe de 3,99 € à 4,99 € par mois.
Nos lecteurs belges vont donc payer plus cher qu’en France. Dans l’Hexagone, l’abonnement standard avec pubs est à 7,99 € et l’offre Standard à 14,99 €. La formule 4K la plus onéreuse est déjà à 21,99 €. Les prix ont évolué pour la dernière fois en avril 2025.
Netflix n’est pas le seul à revoir ses prix à la hausse. Selon le Financial Times, Spotify se prépare à augmenter ses prix au premier trimestre prochain. Le changement ne concernerait que les États-Unis, sans détail sur la future grille tarifaire. Cette augmentation finira sans doute par se répercuter chez nous. La dernière hausse dans l’Hexagone date de juin 2025.
Netflix comme Spotify ont largement quitté l’époque des abonnements à bas prix. Arrivés sur le marché avec des tarifs agressifs pour attirer un maximum d’utilisateurs, ils enchaînent désormais les hausses de prix, comme une bonne partie du secteur du streaming. Entre l'augmentation des coûts de contenus et la pression des investisseurs sur la rentabilité, les deux plateformes n’ont visiblement plus beaucoup de marge pour jouer sur le volume d’abonnés : elles préfèrent relever régulièrement leurs tarifs plutôt que de casser les prix.
Pebble continue de renaître de ses cendres. Cette montre à écran monochrome rachetée par Fitbit il y a bientôt 9 ans et laissée à l’abandon a connu une belle année 2025 : son code source a été publié au mois de janvier, et son créateur Eric Migicovsky a annoncé vouloir reprendre du service et lancer 2 nouveaux modèles en fin d’année. Les bidouilleurs vont pouvoir s’en donner à cœur joie, car l'ensemble de sa pile logicielle est désormais entièrement open source, tout comme certains fichiers de conception matérielle clés.
La future Pebble Time 2 (modèle de pré-production). Image Eric Migicovsky.
La bonne nouvelle a été annoncée par Eric Migicovsky sur son blog. Jusqu’à présent, environ 95 % des logiciels Pebble étaient ouverts. Désormais, c’est l’intégralité de la pile nécessaire au fonctionnement des montres qui peut être téléchargée, compilée et utilisée librement, y compris la nouvelle application compagnon pour iPhone et Android. Même si la société Core Devices (la boîte derrière le retour de Pebble) venait à disparaître, la communauté dispose de tout ce qu’il faut pour continuer à faire vivre le projet.
PebbleOS, le système qui tourne sur la montre, est entièrement open source depuis janvier et toutes les améliorations apportées par Core Devices sont publiées sur GitHub. L’application mobile a été réécrite et est également sous licence libre, ce qui évite de revivre la situation de l’époque Fitbit quand l’absence d’app ouverte avait transformé les montres en (petits) presse-papiers. Enfin, les outils de développement ont été modernisés : le SDK a été remis au goût du jour et il est maintenant possible de créer des apps Pebble directement depuis un navigateur.
L’App Store Pebble profite aussi d’un sérieux lifting. Le catalogue d’origine composé de près de 15 000 cadrans et apps avait été sauvé par la communauté, mais reposait toujours sur une infrastructure centralisée. Désormais, la nouvelle app pourra s’abonner à plusieurs « flux » d’App Store, un peu comme un gestionnaire de paquets. Core Devices propose son propre flux, avec en prime une sauvegarde sur Archive.org pour garantir la pérennité des créations.
D’autres modèles de pré-production. Image Eric Migicovsky
Côté matériel, Migicovsky rappelle que la nouvelle Pebble Time 2 a été pensée pour être plus réparable que les modèles historiques, avec un dos vissé et une batterie remplaçable. Les fichiers électriques et mécaniques de la Pebble 2 Duo ont aussi été publiés, de quoi permettre à des fabricants tiers d’imaginer leurs propres appareils compatibles PebbleOS. Migicovsky a confirmé à The Register que le dépôt de Google sur la marque Pebble avait expiré et qu’il en était désormais propriétaire.
Le billet donne enfin des nouvelles du calendrier de la Pebble Time 2. La montre est en phase de tests de validation de conception avant le début de la production de masse. L’objectif est de lancer les grandes manœuvres en début d’année pour livrer la majorité des précommandes entre mars et avril 2026. Quatre couleurs sont prévues, et les acheteurs recevront un mail prochainement pour choisir leur finition.
Si la majorité des banques sont désormais compatibles Apple Pay, il reste quelques irréductibles qui traînent la patte. Cetelem a fini par céder et propose depuis quelques temps sa carte Cpay sur le service d’Apple.
La liste des établissements bancaires incompatibles s’est réduite comme peau de chagrin au fil des années. On en a quand même vu arriver en 2025 : CIC a ajouté le service d’Apple sur ses cartes de paiement professionnelles au mois d’avril, quand la banque belge Keytrade Bank s’y est mise en février. La fonction est désormais présente dans de nombreux pays du globe, l’Égypte et la Mongolie s’y étant mises en fin d’année dernière.
Cetelem est un partenaire d’Apple, l’établissement proposant des crédits à la consommation, dont un financement à taux zéro sur sa boutique. Le partenariat rapporte à Cetelem, qui l’a prolongé plusieurs fois et qui s’est félicité de très bons résultats. La précédente initiative du genre n’avait pas duré si longtemps : Alma avait proposé ses services pendant seulement 3 mois… suite à un dysfonctionnement de son côté lors des précommandes de l’iPhone 14.
Si les choses sont plutôt fluides du côté des banques, ce n’est pas encore cela chez d’autres acteurs. Le pass Navigo Annuel et Imagine R tardent à arriver sur smartphone, tandis que le réseau Conecs pour les titres-restaurant n’est pas encore pris en charge nativement sur Apple Pay. Certains grands noms refusent volontairement d’intégrer Apple Pay, comme Wall Mart aux États-Unis.
Le quasi-monopole d’Apple Pay devrait cependant s’effriter au fil des années. En Europe, il est possible de remplacer le service d’Apple par une autre solution de paiement. C’est par exemple le cas de Curve Pay qui permet d'associer une ou plusieurs cartes bancaires à une carte virtuelle (ou physique). C’est aussi le cas de PayPal en Allemagne ou de MB WAY au Portugal.