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Reçu aujourd’hui — 4 décembre 2025 MacG.co

Chaises musicales chez Apple : Lisa Jackson et la directrice juridique officiellement sur le départ en 2026

4 décembre 2025 à 23:07

Nous en parlions pas plus tard qu’hier suite au départ d’Alan Dye pour Meta : le jeu de chaises musicales continue chez Apple, au plus haut de l’entreprise. Ainsi, Lisa Jackson a annoncé sa date de départ, et Kate Adams est remplacée en tant que directrice juridique de Cupertino, comme l’annonce Apple dans un communiqué officiel.

Très peu connue du grand public, Kate Adams tenait depuis 2017 le poste de directrice juridique de la marque, et quittera son poste à la fin 2026 pour le laisser à Jennifer Newstead, tout droit venue de... Meta. Comme quoi, les échanges fonctionnent aussi dans l’autre sens.

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

La nouvelle venue, si elle provient de Meta, devrait aussi aider aux relations avec l’équipe gouvernementale en place : Jennifer Newstead a travaillé pour deux administrations américaines, celles de George W. Bush et Donald Trump, et a aidé à l’élargissement des pouvoirs de surveillance de l’État après les attentats du 11 septembre 2001. Elle a notamment contribué à la rédaction et à la promotion du Patriot Act du début des années 2000.

La passation de pouvoir ne fera pas forcément dans la simplicité : étant donné l’autre départ prévu, celui de Lisa Jackson, la partie « relations avec le gouvernement » que dirigeait cette dernière va dans un premier temps passer dans le giron de Kate Adams, avant que celle-ci ne passe la main à Jennifer Newstead. Cette dernière aura donc au final le poste de « Directrice juridique et des relations avec le gouvernement », entraînant logiquement la fusion des équipes dédiées.

Le grand jeu des chaises musicales pourrait commencer bientôt chez les dirigeants : la semaine Apple

Le grand jeu des chaises musicales pourrait commencer bientôt chez les dirigeants : la semaine Apple

Car en effet, Lisa Jackson, annoncée sur le départ depuis déjà plusieurs mois, sera officiellement en retraite d’Apple fin janvier 2026. Si elle compte à son actif la réduction de 60 % des émissions de gaz à effet de serre de la pomme, son avenir s’est compliqué suite à l’élection de Donald Trump, son précédent poste de directrice de l’EPA sous l’ère Obama bloquant toute discussion avec l’actuel président des États-Unis d’Amérique (même si Tim Cook a les choses plutôt bien en main, se priver de ce poste compliquait les choses).

Les affaires concernant l’environnement passeront désormais sous la houlette de Sabih Khan, nouveau COO de Cupertino fraîchement nommé après le départ de Jeff Williams en juillet de cette année.

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

Avec ces modifications dans l’organigramme, Apple se rapproche du gouvernement actuel, ce qui devrait lui permettre des relations facilitées avec le locataire de la Maison Blanche, sans avoir besoin nécessairement de passer par le CEO à chaque fois qu’il faut discuter avec les équipes gouvernementales. De l’autre sens, s’il fallait une preuve que l’écologie n’est plus une priorité pour les entreprises US suite aux décisions du gouvernement Trump, la disparition de la partie environnement et social du poste de Lisa Jackson est un symbole de poids, même si Apple continuera probablement dans la voie qu’elle a tracée.

L’IA est un gouffre à énergie, et les modèles à raisonnement sont encore pires que les précédents

4 décembre 2025 à 21:45

Ce n’est pas un secret, les data-centers dédiés à l’intelligence artificielle sont des gouffres à énergie. Mais ce n’est que le début, selon une étude menée par le projet AI Energy Score, comme le rapporte Bloomberg : les modèles avec raisonnement consommeraient environ 100 fois plus d’énergie que les modèles standards !

Les 2,21 GigaWatts sont bien dépassés... (image d’illustration) Image Wikipedia/IMarcoHerrera, CC BY-SA 4.0.

Pour cette étude, les modèles observés sont divers et variés : l’équipe s’est attelée à vérifier la consommation de 40 différents modèles ouverts, tous mesurés sur la même plateforme matérielle, allant d’OpenAI à Google ou Microsoft, en passant par DeepSeek. Pour avoir les mesures les plus précises possibles, l’équipe a utilisé le logiciel CodeCarbon, permettant d’avoir des mesures précises de la consommation de chaque process.

Des résultats qui font disjoncter

DeepSeek d’ailleurs, parlons-en : leur modèle R1, très raisonnable en version standard avec une consommation de 50 Wh pour 1000 prompts (soit à peine la consommation d’une ampoule ancienne génération sur une heure) passe à un gargantuesque 308 Wh une fois le raisonnement activé, soit six fois plus !

Et les concurrents ne sont pas en reste, voire explosent le score de DeepSeek R1 : le modèle Phi 4 de Microsoft, par exemple, passe d’un économique 18 Wh à... 9 462 Wh ! Un gouffre ! Le delta observé sur le modèle d’OpenAI est bien moins élevé, mais il faut dire que le modèle part de bien plus haut : si le mode « raisonnement » consomme 8 504 Wh, le mode « basse consommation » consomme tout de même 5 313 Wh... pas de quoi pavoiser.

Si aucun des acteurs n’a souhaité commenter les résultats, une étude interne de Google annonçait en aout une estimation de 0,24 Wh d’énergie consommée pour chaque prompt textuel moyen de Gemini AI, soit l’équivalent de « 9 secondes de télévision » (on a les repères qu’on mérite...). Google se félicitait d’avoir des consommations réelles « bien en dessous de nombreuses estimations publiques ».

Un impact bien présent sur les réseaux électriques

Le problème principal de cette consommation gargantuesque se fait déjà ressentir : les réseaux électriques, spécialement aux USA où ils ne sont déjà pas très en forme, sont par endroits tellement sollicités qu’ils sont au bord de la rupture. Et les choses ne vont pas aller en s’améliorant, étant donné les velléités d’installation de nouveaux data-centers, qui poussent comme des champignons, toujours plus gros les uns que les autres.

Dans de nombreuses régions US où ces data-centers se sont implantés, le prix de l’électricité a ainsi grimpé, pour refléter la demande énorme par rapport aux capacités du réseau, allant jusqu’à + 267 % dans certains endroits en cinq ans.

Pour contrer cette sur-consommation, et surtout le risque de faire tomber un réseau qui leur est vital, les entreprises de la tech ont trouvé une parade, s’il en est : plutôt que de diminuer la consommation, chose qui paraît difficile avec une demande en croissance exponentielle et des modèles toujours plus complexes, elles ont installé leurs nouveaux data-centers juste à côté de moyens de production d’électricité. Ainsi, Microsoft prévoit le redémarrage de Three Miles Island, et Google a suivi le chemin.

Comme Microsoft, Google va rouvrir une centrale nucléaire pour ses data-centers

Comme Microsoft, Google va rouvrir une centrale nucléaire pour ses data-centers

D’autres idées sont en cours d’exploration, comme l’utilisation massive de l’inférence, permettant ainsi d’utiliser un modèle déjà entraîné pour certaines réponses, diminuant drastiquement sa consommation, le raisonnement de départ ayant déjà été fait plus tôt.

Les patrons des entreprises axées sur l’IA, s’ils ne paraissent pas faire grand chose pour contrer la consommation de leurs modèles, semblent au moins pour certains conscients du problème. Ainsi, Satya Nadella, patron de Microsoft, a récemment admis que « l’industrie doit obtenir l’autorisation de la société de consommer de l’énergie » dans une interview en novembre, insistant ainsi sur le fait que l’IA doit prouver son utilité pour le bien commun pour être acceptée de tous. Reste que les paroles sont très peu suivies d’actes, ou en tout cas pas à la même vitesse que le développement de serveurs gigantesques et gargantuesques.

L’obligation d’installation de thermostats connectés repoussée à 2030

4 décembre 2025 à 20:30

L’année dernière, nous vous indiquions que l’État réfléchissait à faire disparaître l’aide concernant l’installation des thermostats connectés et/ou programmables, laissant les utilisateurs souhaitant installer ces moyens intelligents de contrôler la température de leur foyer se débrouiller par eux-mêmes. Bizarrement, dans le même temps le gouvernement maintenait une obligation de ces thermostats intelligents pour le 1er janvier 2027. Le nouveau ministre des finances, Roland Lescure, a décidé de revenir sur cette décision.

C’est sur Bluesky (et non sur X, pour une fois !) que le ministre des finances a annoncé la nouvelle, expliquant par la même occasion les tenants et aboutissants de cette décision... et taclant la dirigeante du Rassemblement National au passage, indiquant dans le déroulé que le gouvernement « n'a pas attendu les cris d'orfraie de Marine Le Pen pour agir ».

Non, le thermostat connecté et programmable ne sera pas obligatoire dès 2027.

L’obligation d’installer un thermostat dans les logements et bâtiments existants est en cours de report à 2030.

— Roland Lescure (@rolandlescure.bsky.social) 4 décembre 2025 à 11:58

Ainsi, il rappelle que l’obligation d’installation d’un thermostat connecté et/ou programmable dans les logements et bâtiments existants, originellement prévue pour 2027, est une transposition d’une directive européenne faite pour aider les ménages à mieux contrôler leurs dépenses de chauffage, et par la même d’énergie.

Le gouvernement voudrait arrêter au plus vite l’aide sur les thermostats connectés

Le gouvernement voudrait arrêter au plus vite l’aide sur les thermostats connectés

Cette obligation est désormais repoussée à 2030, sur décision du Premier ministre, comme indiqué par le ministre des finances. Voilà qui permettra aux particuliers de souffler un petit peu, ces thermostats pouvant certes permettre des économies non négligeables, mais n’étant pas gratuit pour autant.

La décision européenne de rendre obligatoires ces thermostats, si elle part d’une bonne intention, peut cependant poser quelques questions : étant donné la fragilité d'un thermostat programmable et/ou connecté par rapport à un thermostat classique, le jeu en vaut-il la chandelle ? Toujours est-il que la décision est prise, pour le meilleur comme pour le pire, bien que l’utilisateur final ait obtenu avec ce délai supplémentaire une petite période de plus pour s’adapter.

Apple va finalement diffuser la saison 3 de Téhéran sur Apple TV (et annonce la saison 4)

4 décembre 2025 à 19:20

Si vous êtes adeptes des thrillers politiques, vous avez peut-être apprécié la série israélienne Téhéran, sur le service Apple TV. Bonne nouvelle pour ceux qui attendaient la 3e saison, elle va arriver dès le 9 janvier 2026, et la 4e saison, elle, est en production. C'est une nouveauté un peu inattendue : elle a été diffusée dans son pays d'origine fin 2024 et Apple ne semblait pas vouloir la diffuser, pour des raions politiques.

Téhéran. Image Apple.

Nous en avons parlé dans un article : la troisième saison de Téhéran est dans les limbes depuis un long moment. Annoncée en février 2023, elle aurait dû être diffusée en avril 2024. Mais le contexte géopolitique, avec la guerre entre l'Iran et Istraël à la même période, a retardé sa sortie. La chaîne israélienne Kan 11 a pu la diffuser dès décembre 2024 après de longues discussions avec Apple (qui la distribue à l'international) mais beaucoup — dont nous faisons partie — pensaient que la saison n'allait jamais être diffusée hors de son pays. C'est finalement le cas selon le communiqué d'Apple, avec presque deux ans de retard.

Séries Apple TV : quand la politique dicte les annulations ou reports

Séries Apple TV : quand la politique dicte les annulations ou reports

Cette sortie est peut-être une bonne nouvelle pour une autre série, The Savant. Elle devait être diffusée en septembre 2025, mais a été retardée peu après l'assassinat de l'influenceur d'extrême droite Charlie Kirk. En effet, dans cette série, l'actrice Jessica Chastain se fait passer pour une suprémaciste blanche pour tenter d'empêcher un groupuscule d'extrême droite de lancer une attaque terroriste aux États-Unis, un sujet visiblement sensible.

Des clés de sécurité FIDO2 en promotion, pour différents scénarios et appareils

4 décembre 2025 à 18:15

Dans le monde de la sécurité, le mot de passe classique a été remplacé par les clés d'accès (passkey) sur de nombreux services. Et si vous voulez une couche de protection physique, il est aussi possible dans certains cas de passer par une clé physique, qui est conforme à la norme FIDO2. Elle vous permet de vous connecter sans mot de passe à taper sur de nombreux sites.

La version de base.

Les plus connues sont celles de la marque Yubico, mais elle n'est pas la seule sur ce marché. En effet, il suffit de suivre la norme, et donc il y a de nombreuses alternatives. Celles en promotion sont de la marque Thetis, qui assure une compatibilité FIDO2. La première est un modèle USB-A, donc à réserver à ceux qui ont un adaptateur, un hub ou un PC. Elle est à 20 € au lieu de 26 €. La seconde, en promotion à 24 € au lieu de 27 €, est aussi USB-A, mais intègre en plus une puce NFC. Avec un iPhone, il est donc possible d'en profiter sans fil. Et la dernière est à 37 €, et elle est la plus adaptée aux Mac : elle est USB-C en plus de l'USB-A, avec toujours du NFC pour les iPhone.

C’est quoi, les passkeys ?

C’est quoi, les passkeys ?

Il est par ailleurs possible d'utiliser une clé de ce type pour vous connecter à votre compte Apple (ce qui remplace l'authentification à deux facteurs avec le code) mais il y a un bémol : la solution d'Apple impose la présence de deux clés.

Cyberpunk 2077, Strava, Pokémon TCG : Apple présente les apps de l’années 2025

4 décembre 2025 à 17:17

Comme chaque année, Apple célèbre les gagnants 2025 des « App Store Awards », une sorte de concours géré en interne qui permet à l’entreprise de Tim Cook de mettre en avant des apps et jeux. Comme chaque année, il y avait 45 finalistes et il y a 17 gagnants, dans trois catégories : les apps, les jeux et les apps ou jeux qui ont eu une « importance culturelle ». Ce concours est surtout une mise en avant exceptionnelle pour les apps qui l’emportent, même si Apple choisit souvent des grands noms déjà bien connus et 2025 ne fait pas exception.

Sans plus tarder, voici les six apps qui l’ont emporté cette année, une par plateforme et oui, même visionOS a droit à son gagnant. À noter que toutes ces apps sans exception proposent des abonnements in-app, formule qui a la faveur d’Apple désormais.

  • iPhone : Tiimo, un gestionnaire de tâches pensé pour les personnes neurodivergentes, avec une bonne dose d’IA ;
  • iPad : Detail, un outil de montage vidéo boosté à l’IA ;
  • Mac : Essayist, un traitement de texte formaté pour les travaux universitaires aux formats standards américains ;
  • Apple Vision Pro : Explore POV, un explorateur d’environnements virtuels tout autour du globe ;
  • Apple Watch : Strava, app de suivi sportif justement très populaire sur la montre d’Apple ;
  • Apple TV : HBO Max, service de streaming bien connu.

Du côté du jeu, il y a cinq gagnants cette année, dont un encore pour le Vision Pro, incroyable :

  • iPhone : Le JCC Pokémon Pocket, célèbre jeu de cartes à collectionner ;
  • iPad : DREDGE, excellent jeu indépendant à mi-chemin entre aventure horrifique et gestion ;
  • Mac : Cyberpunk 2077, jeu qu’on ne présente plus, enfin sorti sur Mac cette année… ;
  • Apple Vision Pro : Porta Nubi, des casse-têtes en 3D optimisés pour la réalité augmentée ;
  • Apple Arcade : WHAT THE CLASH?, un jeu loufoque de combats à deux.

La dernière catégorie plus vague contient autant des apps classiques célébrées pour leur importance sur la société, que des jeux salués pour leurs graphismes. Voici la liste des six gagnants sélectionnés par Apple.

  • Art of Fauna : des puzzles relaxants avec des animaux en tout genre ;
  • Chants of Sennaar : un jeu salué pour la qualité et l’originalité de ses graphismes ;
  • despelote : un jeu d’aventures, uniquement pour le Mac, sur le monde du foot ;
  • Be My Eyes : une app qui permet aux personnes malvoyantes d’obtenir de l’aide fournie gratuitement par des volontaires ;
  • Focus Friend : une app de productivité qui bloque des apps pour faciliter la concentration ;
  • StoryGraph : une app de suivi des lectures.

Laissons le mot de la fin à Tim Cook, qui ne manque jamais une occasion de rappeler l’importance de l’App Store :

Chaque année, nous sommes inspirés par la manière dont les développeurs transforment leurs meilleures idées en expériences innovantes qui enrichissent la vie des utilisateurs. Les lauréats de cette année incarnent la créativité et l’excellence qui définissent l’App Store, et ils démontrent l’impact concret que des apps et jeux de classe mondiale peuvent avoir partout dans le monde.

Apple met à jour iOS 18.7.3 en Release Candidate, mais pousse iOS 26 pour les iPhone compatibles

4 décembre 2025 à 16:50

En parallèle de la sortie d'iOS 26.2 en version Release Candidate (qui est une sorte de version finale qui sert à vérifier l'absence de problèmes), Apple a aussi mis en ligne une nouvelle version d'iOS 18, la 18.7.3, elle aussi en RC. Elle est aussi proposée pour les iPad, avec le même numéro de version.

La RC d'iOS 18.7.3.
Apple met en ligne la Release Candidate d

Apple met en ligne la Release Candidate d'iOS 26.2, iPadOS 26.2 et macOS 26.2

Pour le moment, les nouveautés de cette version ne sont pas encore connues, mais il s’agit probablement des mêmes corrections de sécurité que pour la RC d'iOS 26.2. En parallèle de la sortie de cette mise à jour, Apple a d'ailleurs visiblement décidé de pousser iOS 26 pour les récalcitrants. Si vous avez un iPhone sous iOS 18 compatible avec iOS 26 (ce qui exclut les iPhone XR, XS et XS Max), c'est iOS 26.1 qui va apparaître en premier dans les listes des mises à jour disponibles. Un bon moyen d'augmenter les parts de marché du nouveau système d'exploitation.

iOS 26 est bien mis en avant.

La version finale d'iOS 18.7.3, comme celle d'iOS 26.2, est attendue vers le 9 décembre.

Free Mobile passe de la première à la dernière place sur le réseau 3G, coupé au profit de la 4G

4 décembre 2025 à 16:00

C'était assez prévisible, mais la chute est rude : dans l'observatoire mensuel de l'ANFR (agence nationale des fréquences), le nombre d'antennes 3G pour Free Mobile passe de 30 116 (dans l'observatoire de novembre) à 21 179 (soit 8 937 sites de moins). La société de Xavier Niel n'a pas démonté les pylônes pour autant : comme prévu, ils sont surtout passés de la 3G dans la bande des 900 MHz à la 4G dans la même bande de fréquence.

Free et la 3G. Montage iGeneration.

C'est un mouvement attendu et sur lequel Free Mobile a déjà communiqué : en décembre, c'est-à-dire ce mois-ci, le réseau 3G en propre de l'opérateur va être coupé pour réutiliser les fréquences pour de la 4G. Un cheminement logique pour Free : il permet d'améliorer les performances sur le réseau 4G, qui est largement plus employé en 2025 que l'antique réseau 3G. Une solution qui ne va évidemment pas faire les affaires des rares personnes qui ont encore un smartphone ou un téléphone qui n'est pas 4G. Pour le moment, ils ne vont pas se retrouver sans connexion, mais ils vont dépendre du réseau d'Orange, en itinérance.

Free Mobile coupe déjà son réseau 3G grâce à son contrat d’itinérance avec Orange

Free Mobile coupe déjà son réseau 3G grâce à son contrat d’itinérance avec Orange

Une solution qui reste un compromis, et qui ne va pas durer très longtemps : Free a un partenariat avec Orange jusqu'en 2028, c'est-à-dire le moment où Orange va couper son propre réseau 3G. Pour la 2G, ce sera encore plus rapide : le couperet va tomber en 2026. Par ailleurs, si le réseau de Free Mobile n'est pas réputé pour ses performances en 3G, l'itinérance, elle, est à la limite de l'inutilisable en 2025 : le débit annoncé est de seulement 384 kb/s.

Enfin, ce changement a aussi un impact sur certains smartphones qui sont 4G. En effet, les modèles 4G (LTE) ne sont pas tous compatibles avec la VoLTE (voix en 4G) et se reposent encore sur la 2G ou la 3G pour les appels. Et d'autres appareils ne sont 4G que sur certaines fréquences, comme l'iPhone 5 qui se contente de la bande des 1 800 MHz. Chez Apple, le premier iPhone est uniquement 2G, les modèles 3G, 3GS, 4 et 4S sont aussi 3G et les modèles 5, 5s et 5c sont 4G (avec de grosses limites pour l'iPhone 5, donc) mais ne sont pas VoLTE. Si vous avez un de ces anciens modèles, il va donc peut-être falloir penser à changer si vous voulez continuer à effectuer des appels dans les prochaines années.

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L'arrêt des réseaux 2G et 3G pourrait toucher aussi des smartphones 4G, dont l'iPhone 5S

Promo : les AirPods Pro 2 à 190 € sur Amazon France, un très bon prix

4 décembre 2025 à 15:42

Les AirPods Pro 2 ont été remplacés par la troisième génération depuis plusieurs mois maintenant, mais ils sont toujours en vente et ils sont régulièrement en promotion. Vendus habituellement autour de 210 €, ils se retrouvent en ce moment à 190 € sur Amazon France. Le prix affiché est plus élevé, néanmoins un coupon devrait automatiquement s’appliquer avant de payer et réduire le tarif de 10 €. C’est en gros le prix que l’on avait croisé pendant le Black Friday et c’est une bonne affaire pour un site français.

Image WatchGeneration.

Reste à savoir si c’est une bonne affaire face aux AirPods Pro 3. Vendus 249 €, ils améliorent la formule sur tous les points : meilleure qualité sonore, meilleure isolation ou encore ajout d’un capteur cardiaque. Apple ayant changé la forme de ses écouteurs intra-auriculaires, vous pourriez ne pas avoir de chance et préférer le format de la deuxième génération. Sinon, on recommande par défaut les nouveaux modèles, sauf si l’écart tarifaire est vraiment important entre les deux.

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Même en promotion, les AirPods Pro 2 valent-ils encore le coup ?

Même en promotion, les AirPods Pro 2 valent-ils encore le coup ?

Cette fois, il y a quasiment 60 € entre ces AirPods Pro 2 vendus neufs par Amazon et des AirPods Pro 3 proposés par Apple. Cela commence à faire une belle somme et peut-être que l’écart est alors justifié. D’autant que les anciens écouteurs Bluetooth d’Apple ne déméritent pas et restent mis à jour régulièrement par leurs concepteurs. Trois ans après leur sortie, ils n’ont pas dit leur dernier mot.

Test des AirPods Pro 2 : silence, ça pulse !

Test des AirPods Pro 2 : silence, ça pulse !

N26 va intégrer Wero pour faciliter les paiements entre particuliers

4 décembre 2025 à 14:00

Wero poursuit son expansion. Après son intégration à Revolut, le service de paiement entre particuliers va se faire une place au sein de N26. À partir de l’été 2026, les clients français, allemands et néerlandais de la banque mobile pourront envoyer de l’argent à d’autres utilisateurs Wero depuis l’app N26.

Image N26

La néobanque permet déjà de transférer facilement de l’argent à un autre client N26. L’intérêt de Wero est d’étendre cette simplicité aux utilisateurs d’autres établissements. Il n’y a pas d’IBAN à saisir, un numéro de téléphone ou une adresse email suffit pour effectuer le transfert.

« Notre solution de paiement sera désormais accessible à des millions d’utilisateurs supplémentaires de cette banque numérique sur les marchés où Wero est déjà opérationnel. Nous avons hâte qu’ils découvrent notre solution de paiement européenne sécurisée, fluide et rapide, notamment à l’heure où l’autonomie numérique de l’Europe est un enjeu de plus en plus central », déclare Martina Weimert, la CEO d’EPI, le consortium pilotant le service.

Wero est déjà intégré à la plupart des applications des banques françaises, puisque celles-ci ont poussé le projet avec leurs homologues belges et allemands. En France, le service permet uniquement de réaliser des transferts d’argent entre particuliers à l’heure actuelle, mais son périmètre va s’élargir. En Allemagne, il permet depuis peu de payer sur certains sites marchands, une fonctionnalité qui sera déployée dans l’Hexagone en 2026. À terme, il permettra aussi de régler ses achats dans les boutiques physiques, ce qui le mettra directement en concurrence avec Apple Pay.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

N26 propose quatre offres bancaires pour les particuliers, qui vont de 0 € à 16,90 €/mois. La formule gratuite s’est nettement appauvrie au fil des ans, elle ne comprend même plus de carte physique. Mais dans le même temps, la néobanque a élargi son catalogue de services, en proposant notamment des produits d’épargne et d’investissement.

Kohler peut entraîner une IA avec les photos de votre

4 décembre 2025 à 13:05

Kohler, une société spécialisée dans les sanitaires, a présenté en octobre un nouveau produit, le Dekoda. C'est une caméra à placer dans la cuvette de vos toilettes, qui va analyser l'aspect de vos besoins naturels pour vous donner des indications sur votre santé intestinale, mais aussi sur votre hydratation, grâce à la couleur de votre urine.

La vie privée en premier. Image Kohler.
Kohler met une caméra dans la cuvette des toilettes, pour analyser votre

Kohler met une caméra dans la cuvette des toilettes, pour analyser votre

Compte tenu du contexte sensible, Kohler met bien évidemment en avant la sécurité de son produit. Mais selon un chercheur, qui a pu poser des questions à la marque, c'est un peu plus compliqué que ce qui est présenté. Premièrement, la société annonce un chiffrement « de bout-en-bout » (end-to-end envcryption). Mais comme Simon l'explique, ce n'est pas tout à fait le cas. Habituellement, on parle de chiffrement de bout-en-bout dans le cas d'une connexion entre deux personnes1, par exemple avec une messagerie chiffrée. Ce chiffrement implique que seuls les deux correspondants peuvent déchiffrer les messages et que le fournisseur du service (Apple, Meta, Signal, etc.) ne peut pas le faire.

Dans le cas de Kohler, cette mention est un peu fallacieuse : la société a accès aux informations étant donné qu'elle doit les analyser. Et donc ce chiffrement de bout-en-bout n'est qu'une simple liaison HTTPS entre votre installation (la caméra ou votre smartphone) et les serveurs de Kohler. La liaison est bien chiffrée, mais Kohler peut parfaitement accéder aux données et possède la clé pour déchiffrer les informations stockées sur ses serveurs.

Les photos peuvent entraîner une IA

Le second point qu'il met en avant, c'est que la société propose de cocher une case lors de l'inscription sur son app, et qu'elle permet à la société d'utiliser les données personnelles pour la recherche, le développement et l'amélioration des produits. Mais surtout, si vous allez lire les conditions du service, de vendre les données à des tiers, pour promouvoir ses services ou entraîner des IA. Même si les données sont en théorie anonymisées (ou séparées de celles qui permettent d'identifier un client), avez-vous vraiment envie que des photos de l'intérieur de vos toilettes — et rappelons-le, c'est littéral — servent à entraîner des IA ? Ou que — si Kohler se fait pirater — les images en question se retrouvent en vente dans les coins sombres du Web ?


  1. Mais pas que : les données stockées sur iCloud peuvent être chiffrées de bout-en-bout, sans qu'Apple puisse accéder aux données.  ↩︎

La Russie bloque FaceTime

4 décembre 2025 à 12:24

FaceTime est désormais bloqué en Russie. Le Roskomnadzor, l’agence gouvernementale chargée des télécommunications, a annoncé la mesure ce jeudi. Ce blocage suit d’autres restrictions similaires visant notamment YouTube, WhatsApp et Telegram.

Image iGeneration

« D’après les forces de l’ordre, FaceTime est utilisé pour organiser et perpétrer des attentats terroristes dans le pays, recruter des auteurs et commettre des fraudes et autres crimes contre des citoyens russes », a justifié dans un email l’organisme de censure, sans apporter aucune preuve pour étayer ces accusations.

Selon Reuters, des habitants de Moscou ayant tenté d’utiliser FaceTime ces dernières heures ont vu apparaître le message « Utilisateur indisponible ». Une utilisatrice a indiqué que son interlocutrice avait bien reçu son appel, mais qu’il était impossible d’établir la connexion.

Apple a cessé la commercialisation de ses produits en Russie en 2022 à la suite de l’invasion de l’Ukraine, mais il reste évidemment des utilisateurs d’iPhone dans le pays. Les appels FaceTime sont chiffrés de bout en bout, ce qui empêche leur interception par un tiers, y compris les autorités.

Ces derniers mois, la censure s’est accentuée à l’égard des services occidentaux. En août, les autorités russes ont restreint certains appels sur WhatsApp et Telegram, accusant ces plateformes de refuser de fournir des informations dans le cadre d’affaires liées à la fraude ou au terrorisme. Pas plus tard que la semaine dernière, le Roskomnadzor a menacé de bloquer complètement WhatsApp.

Dans le même temps, le pouvoir cherche à imposer Max, une messagerie développée par le géant national VKontakte. En août, le gouvernement a ordonné sa préinstallation sur tous les smartphones et tablettes vendus dans le pays. Selon Mikhail Klimarev, directeur de la Russian Internet Protection Society, une ONG en exil de défense des libertés, cette application offre un accès total aux services de sécurité : « tout ce que vous ferez sur cette plateforme sera accessible au FSB », déclarait-il à Politico en septembre.

Apple avait visiblement prévu un casque Vision Pro noir

4 décembre 2025 à 11:50

Le casque Vision Pro, que ce soit dans sa version M2 ou M5, est un produit assez clair au niveau de l'esthétique. Il marie le blanc et le gris clair avec le noir de la vitre à l'avant, qui est un écran. Mais Sonny Dickson, qui a souvent de bonnes sources pour les prototypes et autres produits jamais sortis des laboratoires de Cupertino, montre qu'Apple avait prévu une version noire.

Une des pièces noires de Sonny Dickson.
La seconde.

Il a en effet des prototypes des bandes latérales qui servent pour la partie audio du casque, et ils sont noirs, alors que la version commerciale est blanche à ce niveau. Bien évidemment, il n'y a qu'une question à se poser quand on parle de couleurs et de produits Apple : est-ce un Vision Pro Minuit ou un Vision Pro Gris Sidéral qui était prévu ?

Le casque et la version blanche. Image Apple.

N'espérez pas acheter de SSD à bon prix chez Transcend : la société ne reçoit plus de mémoire flash

4 décembre 2025 à 11:10

Dans le monde des SSD, il y a les fabricants qui vendent leur propre production — Samsung, Sandisk, Micron, etc. —… et les autres. Des acteurs comme Lexar, Corsair ou Transcend, eux, dépendent des approvisionnements en mémoire flash. Et dans le cas de Transcend, ça pose un problème : la société a annoncé à ses clients qu'elle n'avait plus reçu de mémoire depuis octobre.

La marque est connue pour ses cartes SD raccourcies.

Dans le message dévoilé par Jukan sur X, on apprend donc que Sandisk et Samsung retardent les envois, et que les prix augmentent fortement, avec des hausses de 50 à 100 % sur une semaine. Pour la marque, les problèmes devraient continuer au moins pour trois à cinq mois (et probablement plus, selon des analystes).

La lettre aux clients.

Dans le cas de Transcend, la marque explique à ses clients que les délais seront donc plus longs et les prix plus élevés sur les SSD, les cartes mémoire ou les clés USB.

Terminons par un point : même les sociétés qui vendent leur propre mémoire abandonnent le navire : Micron a annoncé récemment que sa branche grand public, Crucial, allait disparaître.

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Free Mobile facilite l’activation de l’eSIM sur les iPhone achetés chez lui

4 décembre 2025 à 10:21

Free Mobile améliore sa prise en charge de l’eSIM, mais pas dans le domaine le plus attendu. Comme l’opérateur l’a récemment annoncé sur X, il gère désormais l’activation rapide de l’eSIM pour les téléphones achetés dans sa boutique.

Activation rapide sur un Pixel. Image Free.

Lorsque vous recevez un nouveau smartphone acheté chez Free pour lequel vous avez choisi une eSIM, celle-ci y est déjà préinstallée. Au premier allumage, il suffit de se connecter au Wi-Fi pour activer l’eSIM en suivant les instructions. Cela évite d’avoir à scanner un QR code dans un email ou dans son espace client. Cette activation facile fonctionne à partir des iPhone 13 et sur divers smartphones Android (Pixel 9 et 10, Samsung A54 et S24…).

La prise en charge a été confirmée par Apple sur une page d’assistance. SFR propose également cette activation rapide, tout comme Bouygues, même si ce dernier n’est bizarrement pas mentionné sur la page d’Apple.

Cette avancée est bienvenue, notamment avec l’iPhone Air qui fait l’impasse sur la carte SIM physique. Mais la nouveauté la plus attendue reste la prise en charge de l’eSIM sur Apple Watch. L’année dernière, Xavier Niel avait laissé entendre une arrivée possible en 2025. Cet automne, l’opérateur a promis que cela se produira « bientôt », sans plus de précision.

AirPods : la fonctionnalité Appareil auditif arrive en Suisse

4 décembre 2025 à 10:03

Bonne nouvelle pour nos lecteurs suisses : la fonction Appareil auditif leur est désormais disponible avec l’amplificateur de conversation automatique. MacRumors a repéré qu’Apple avait déployés différentes fonctions dans de nouveaux pays. Pour rappel, la fonction n’est toujours pas disponible en France.

Image Apple

Cet Appareil auditif est proposé sur les AirPods Pro 2 et les AirPods Pro 3. Apple le destine aux personnes présentant « une perte auditive perçue légère à modérée ». Il est nécessaire d’effectuer un test d’audition avant de l’activer, ce qui peut être fait directement avec les écouteurs (le test est disponible en France). Il est sinon possible d’utiliser un audiogramme provenant d’un professionnel. Une fois cela fait, la fonction est activée et les réglages sont stockés sur les AirPods, ce qui permet de s’en servir même sans iPhone ou iPad sous la main.

Cupertino indique qu’il faut du temps pour s’habituer à la nouveauté. Elle conseille de modifier légèrement et progressivement les réglages de l’appareil auditif afin de s’y habituer. Tout cela peut être ajusté depuis les réglages du système, mais aussi plus facilement via le Centre de contrôle.

L’amplificateur de conversation automatique est une fonction qui va concentrer l’attention de vos AirPods Pro sur la personne qui vous parle. Elle est plus efficace lorsque vous parlez avec une personne qui se trouve juste en face de vous. Il faut également l’activer dans les Réglages, et on peut facilement la couper depuis le Centre de contrôle. Ces deux nouveautés sont également disponibles dans différents pays européens comme le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne, la Suisse, la Finlande, la Norvège, l'Irlande et le Danemark.

Sur un autre registre, MacRumors a également remarqué que les notifications d'hypertension avaient été déployées aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite et au Vietnam. Les fonctionnalités Test auditif et Appareil auditif ont été étendues au Bahreïn, au Costa Rica et au Paraguay, tandis que les notifications relatives à l'apnée du sommeil sont désormais disponibles en Colombie.

Tesla veut impressionner ses clients européens avec des démonstrations de sa conduite autonome (supervisée)

4 décembre 2025 à 09:31

Tesla organise en ce moment des démonstrations en Europe de sa conduite entièrement autonome (supervisée). C’est le nom officiel, pour rappel, de cette assistance à la conduite évoluée que le constructeur américain souhaite proposer à ses clients européens et qui est actuellement en attente de validation. En France, dix centres Tesla proposent ces « expériences passager », qui consistent à prendre place dans le siège passager d’une voiture équipée d’une version bêta du logiciel maison pour découvrir la fonctionnalité sur une boucle d’une heure environ. Un employé de la marque reste dans le siège du conducteur, prêt à prendre la relève si nécessaire.

Une Model 3 avec la conduite entièrement autonome (supervisée) dans les rues berlinoises. Image Tesla.

Il s’agit à cet égard d’une démonstration dans un cadre bien strict, ce qui est inévitable au regard de la législation actuelle. La conduite entièrement autonome n’est pas autorisée en Europe, sauf à des fins de tests, ce qui doit s’appliquer ici. La réglementation impose toutefois des contraintes importantes, ce qui explique la présence d’un employé Tesla derrière le volant. L’espoir de la firme d’Elon Musk est d’obtenir de nouvelles autorisations pour permettre à ses clients d’utiliser le programme dans leurs propres voitures. Une demande est en cours d’étude aux Pays-Bas et elle pourrait être la porte d’entrée de toute l’Union européenne, si tout se déroule comme prévu.

Tesla a voulu forcer la main des Pays-Bas pour valider sa conduite autonome en Europe, ça ne s’est pas bien passé

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Un point d’étape est prévu en février 2026 et on saura alors peut-être si Tesla obtiendra ses autorisations ou devra modifier son logiciel. D’ici là, les démonstrations proposées en ce moment sont une bonne occasion d’essayer le FSD (Full Self-Driving) tel que l’entreprise le propose aux États-Unis et au Canada depuis quelques années. C’est aussi une manière de plus de faire pression sur l’Union européenne, par le biais des clients, comme l’a noté JC de La Chaîne EV sur YouTube, le temps d’un test du côté de Bordeaux.

Sa vidéo permet de mieux comprendre le système et de constater qu’il semble en effet bien fonctionner, du moins le temps de cet essai. Bon point à ce sujet, Tesla n’impose pas un itinéraire prédéfini qui aurait pu être répété et préparé en amont, le testeur a pu choisir sa propre destination. Le youtubeur a demandé de se rendre au Zoo de Bordeaux Pessac situé à dix minutes de route du centre de service de la marque, mais il aurait pu choisir n’importe quel autre point d’intérêt (dans un rayon prédéfini, quand même). Quelle que soit la destination, le FSD devra probablement affronter des ronds-points, dos d’ânes et autres difficultés bien européennes.

Pendant cet essai, l’assistance à la conduite de Tesla s’en est brillamment sortie. Les ronds-points sont un poil « coupés » au lieu de bien rester sur la voie de droite, mais ce n’est pas choquant et beaucoup de conducteurs humains en feraient autant. Les ralentisseurs sont bien gérés, la voiture freine bien assez avant de les prendre, sans rester à la limite de vitesse. Plus impressionnant encore, la Model 3 s’est calée sur la droite et a ralenti pour laisser passer un véhicule de police en intervention d’urgence. Et une fois arrivée à destination, elle se gare tout aussi automatiquement sur le parking du zoo, en cherchant la meilleure place sans intervention du superviseur.

Il reste quelques bugs à corriger, on le voit notamment sur la fin quand la voiture s’arrête à un feu rouge sur sa gauche, dédié en réalité à la voie de tramway qui longe la route. Le conducteur de Tesla a accéléré pour ne pas bloquer la circulation, ce qui compte comme un désengagement dans le jargon et surtout ce qui poserait vraiment problème dans l’idée d’un robotaxi sans personne derrière le volant. Malgré tout, il faut reconnaître que la démonstration a été assez impressionnante, même si le test ne s’est pas fait sur les pires heures de la journée en termes de circulation, ni dans les rues étroites du centre-ville de Bordeaux.

Si vous voulez tester vous aussi, vous pouvez vous inscrire à cette adresse dans le centre Tesla de votre choix. En France, voici la liste des dix lieux qui proposent ces tests : Bordeaux, Cannes, Lille, Lyon-Est (Saint-Priest), Marseille, Nantes, Paris-Est (Bailly-Romainvilliers) et Paris-Nord (Saint-Ouen-sur-Seine), Strasbourg et Toulouse. Les démonstrations étaient prévues jusqu’à la fin du mois de décembre partout, mais face à la demande, le constructeur a étendu les dates jusqu’à la fin du mois de janvier dans quelques centres.

Le FSD (Supervisé) est une option déjà proposée et facturée actuellement 7 500 € en Europe. Si l’on ne sait pas encore si le prix augmentera avec la sortie de cette assistance à la conduite bien plus complète, c’est probable, puisque c’est ce qui s’est passé outre-Atlantique. Tesla y proposant également un abonnement mensuel, on y aura peut-être droit de notre côté aussi.

ExpressVPN a enfin droit à une app Mac native

4 décembre 2025 à 08:30

Les utilisateurs d’ExpressVPN vont désormais pouvoir utiliser une app native pour macOS. Le service proposait jusqu’à présent une version basée sur la déclinaison iOS, ce qui pouvait parfois être limité. Cette nouvelle déclinaison 100 % macOS peut être téléchargée directement sur le Mac App Store.

« La nouvelle application Mac a été conçue pour s'intégrer parfaitement à votre ordinateur », affirme l’entreprise dans un communiqué. « Elle se lance plus rapidement, répond plus vite et s'intègre mieux à macOS que la version précédente ». Le logiciel a été créé grâce au framework Catalyst d'Apple, qui permet de porter rapidement des apps déjà existantes sur les tablettes vers le Mac. Il faudra au minimum macOS 15 pour le faire tourner.

Ce choix apporte des effets visuels plus fluides, un redimensionnement des fenêtres plus flexible et de petites améliorations pour une expérience plus agréable. La gestion en arrière-plan devrait également être meilleure, tout comme ce qui touche au multitâche.

Sur un autre registre, le service a lancé une fonction « Emplacement le plus rapide » qui permet de se connecter en un seul clic au serveur le plus adapté à votre réseau à l’instant T. « Cette fonctionnalité analyse en temps réel la vitesse, la latence et votre distance par rapport à nos emplacements afin d'identifier le serveur optimal », indique ExpressVPN. L’interface mobile a été revue pour faire la part belle à cette fonctionnalité, mais l’app macOS peut également en profiter.

ExpressVPN est facturé 3,49 $ par mois dans sa formule basique en s’engageant sur deux ans. Si vous cherchez un VPN, n’hésitez pas à relire notre comparatif complet disponible sur notre site jeveuxle.top. ProtonVPN, qui est sur le podium, est à 2,49 € par mois jusqu’à la fin de l’année. Surfshark, qui est la seconde option que nous avons retenue, est à seulement 1,99 € par mois.

Strava : l’Apple Watch passe en tête des montres de sport

4 décembre 2025 à 07:34

Strava vient de partager son rapport annuel sur les habitudes de ses utilisateurs. Si on y trouve tout un tas d’informations diverses, l’une d’entre elles devrait donner le sourire à Tim Cook : l’Apple Watch a été la montre la plus utilisée par les sportifs de Strava en 2025.

Image WatchGeneration

Strava ne donne pas de chiffres directs pour comparer mais indiquait l’année dernière que l’Apple Watch Series était la montre la plus utilisée pour suivre une course, juste devant l’Apple Watch SE. L’entreprise a récemment annoncé avoir constaté une hausse de 20 % de l’utilisation de son app sur Apple Watch en 2024.

Vu sous cet angle, on comprend mieux pourquoi Strava a chouchouté watchOS tout au long de année. Le service s’intègre mieux avec Fitness+ depuis janvier, et un partenariat entre les deux entités permet d’obtenir jusqu’à trois mois de cours gratuits sur la plateforme d’Apple.

Strava offre jusqu’à trois mois gratuits d’Apple Fitness+

Strava offre jusqu’à trois mois gratuits d’Apple Fitness+

Mais surtout, Strava a cette année complètement revu son application Apple Watch. L’interface a été repensée avec un démarrage des activités plus rapide et une présentation plus lisible des statistiques. Son système de défis entre coureurs est désormais mieux intégré, et l’entreprise a promis l’arrivée de nouvelles fonctions de manière régulière.

Strava se réinvente sur Apple Watch et prend en charge les segments en direct

Strava se réinvente sur Apple Watch et prend en charge les segments en direct

Le rapport de Strava indique que COROS a le vent en poupe. Les différents accessoires à porter autres que les montres comme la bague Oura ou le bracelet WHOOP connaissent également « une croissance rapide ». Strava rappelle au passage que la majorité de ses membres enregistrent encore leurs séances directement depuis leur smartphone : 72 % des activités sont enregistrées via l’app mobile, Garmin arrivant deuxième tous appareils confondus et Apple Health (Formes) en troisième.

Apple efface déjà John Giannandrea de sa page des dirigeants

4 décembre 2025 à 07:30

Cela n’aura pas traîné. 72 heures après l’annonce de son départ, l’ex-chef de l’IA d’Apple John Giannandrea n’a plus sa tête sur la page des dirigeants d’Apple. Apple a déclaré en début de semaine que l’homme allait plier bagage au printemps prochain pour être remplacé par Amar Subramanya. Certaines de ses équipes vont être transférées à Sabih Khan et Eddy Cue.

La page des dirigeants d’Apple. Image MacGeneration

Apple n’a donc pas perdu de temps pour mettre à jour cette page, qui est pourtant figée dans le temps avec plusieurs photos n’ayant pas bougé depuis des années. Le nouveau chef de l’IA Amar Subramanya n’a pas encore droit à sa tête sur ce trombinoscope. Il prendra le même poste que Giannandrea sous la supervision de Craig Federighi.

Le départ de John Giannandrea n’est pas vraiment une surprise : sa place était remise en question depuis quelque temps. Beaucoup lui reprochent de ne pas avoir vu venir les intelligences artificielles génératives à la ChatGPT, qui sont désormais des incontournables. Le retard du nouveau Siri lui est souvent mis sur le dos, et il avait perdu l'équipe en charge de la robotique d’Apple en avril dernier.

Comment Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri

Comment Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri

Plus d'une demi-douzaine d'anciens employés ayant travaillé au sein de l'équipe IA d'Apple ont déclaré que les problèmes rencontrés par Siri étaient dus à un manque de vision. Giannandrea estimait que l’apprentissage automatique ne pouvait conduire qu’à des améliorations progressives, ce qui lui a fait prendre du retard. Selon les rumeurs, entre 2023 et 2024, les résultats d’Apple dans le domaine des LLM auraient été bien en deçà de ce que proposait alors OpenAI.

Il s’agit du second gros départ annoncé cette semaine chez Apple. Hier soir, on a appris que le responsable en chef des interfaces de Cupertino Alan Dye allait partir travailler chez Meta. Entré chez Apple en 2006, il a participé à abandonner le skeuomorphisme avec iOS 7, a supervisé la création de la police San Francisco et a géré l’équipe concevant le langage visuel de l’Apple Watch. Il sera remplacé par Stephen Lemay, un vétéran chez Apple depuis la fin des années 1990.

Nuki abandonne son système d’abonnement aux États-Unis

4 décembre 2025 à 07:00

Gros rétropédalage chez Nuki. Ce fabricant de serrures connectées s’est lancé cet été sur le marché américain, avec une petite différence par rapport au Vieux Continent : il a misé sur un système d’abonnement annuel (ou mensuel) quasi obligatoire. L’expérience n’a visiblement pas été concluante, l’entreprise venant d’abandonner ce modèle économique.

L'offre Nuki Premium aux États-Unis

Dans l’Hexagone et en Europe, les serrures connectées de la marque sont vendues entre 150 € et 350 € selon les modèles. L’entreprise a tenté une approche différente aux États-Unis en cassant les prix sur le matériel : la serrure seule y est vendue pour 159 $ ou 229 $ dans sa version avec un clavier numérique. Mais un abonnement Nuki Premium affiché à 5,90 $ par mois ou 70,80 $ par an est nécessaire pour certaines fonctions basiques.

Il permet principalement de connecter la serrure au Wi-Fi ou de la régler à distance. Il donne également accès à quelques outils administratifs pour les AirBnb, des notifications en temps réel ou un remplacement rapide du matériel en cas de pépin. Bref, des fonctions basiques avec d’autres plus pros incluses dans un abonnement vendu aussi cher que celui de certaines plateformes de streaming, qui ne concernait à chaque fois qu’une unique serrure.

On sentait Nuki assez hésitante à le mettre en avant. L’entreprise a offert son abonnement à vie jusqu’au mois de septembre avant de repousser l’échéance jusqu’à la fin décembre. Finalement, elle a confirmé à AndroidAuthority que les clients américains n’auront pas besoin de mettre la main à la poche pour la plupart de ces fonctions basiques.

L’offre sur le site américain de Nuki.

À la place, Nuki va remonter ses prix pour les rendre plus proches de ceux pratiqués en Europe. Ce n’est pas une mauvaise affaire sur le long terme, et les plus anxieux pourront à la place payer 29 $ pour une assurance sur trois ans ou 69 $ par an pour un service visant les propriétaires bailleurs. Celui-ci est également disponible en France pour 69 €.

Chez Meta, Alan Dye va diriger un studio créatif pour inventer l’après-smartphone

4 décembre 2025 à 06:30

Mais que va donc faire Alan Dye chez Meta ? Hier, on apprenait que le chef des interfaces de la pomme allait quitter le navire pour grossir les rangs de Mark Zuckerberg. Ce dernier a annoncé aujourd'hui son intention de lancer un studio créatif dirigé par Alan Dye. La nouvelle a été annoncée en grande pompe sur Threads : le créateur de Facebook veut que ce studio fusionne différents éléments en utilisant l’IA comme un « nouveau matériau de conception ».

Voir dans Threads

« Ce nouveau studio réunira le design, la mode et la technologie afin de définir la prochaine génération de nos produits et expériences », a expliqué Mark Zuckerberg. « Notre idée est de considérer l'intelligence comme un nouveau matériau de conception et d'imaginer ce qui devient possible lorsqu'elle est abondante, performante et centrée sur l'humain », ajoute-t-il.

Alan Dye sera accompagné dans cette tâche par Billy Sorrentino, un vieux collègue d’Apple. Cet ancien directeur créatif de Wired arrivé à Cupertino en 2016 a dû être débauché récemment étant donné qu’il était encore chez Apple en octobre 2024 et que son LinkedIn n’a pas été mis à jour. Les deux ont travaillé sur la refonte Liquid Glass, arrivée avec les systèmes de cette année.

L’équipe sera également composée de membres de l'équipe de design existante de Meta, ainsi que de celle ayant géré le métavers. « Nous prévoyons de rehausser le design au sein de Meta et de réunir un groupe de talents alliant savoir-faire, vision créative, pensée systémique et expérience approfondie dans la création de produits emblématiques qui font le pont entre le matériel et les logiciels », explique Mark Zuckerberg.

Alan Dye à la dernière WWDC.

Mark Zuckerberg sent bien qu’il tient quelque chose avec ses lunettes connectées, qui font un carton et qui sont régulièrement en rupture de stock en boutique. Le CEO fait miroiter une « nouvelle ère » grâce à ce nouveau format et explique que le nouveau studio va permettre de rendre « chaque interaction réfléchie, intuitive et conçue pour servir les personnes ». L’entreprise travaille d’arrache-pied sur de nouvelles lunettes, et a lancé cette année un premier modèle à écran intégré.

Meta Ray-Ban Display : un prototype qui aura besoin de cinq ans pour devenir un vrai produit ?

Meta Ray-Ban Display : un prototype qui aura besoin de cinq ans pour devenir un vrai produit ?

Apple s’intéresse également au format, mais il ne faut rien attendre tout de suite : le produit n’arriverait qu’en 2027 selon Ming Chi-Kuo. Celles-ci n’auraient pas d’écran et permettraient de faire plus ou moins ce que font les Meta Ray-Ban actuelles. Un « Vision Air » pourrait être lancé la même année avant une grosse révision du casque en 2028.

Reçu hier — 3 décembre 2025 MacG.co

120 000 caméras connectées piratées pour obtenir des vidéos frivoles

3 décembre 2025 à 22:20

Les caméras connectées ont le vent en poupe, et certains malandrins l’ont bien remarqué : si la chose a tendance à ne pas être très fréquente en Europe, le piratage de ces petites choses indiscrètes est un véritable business en Corée du Sud, où les vidéos intimes volées sont très prisées par certains détraqués. Et ce n’est pas la dernière annonce de la police nationale coréenne qui viendra contredire le constat, avec plus de 120 000 caméras IP piratées par un petit groupe.

Pas chères, faciles à configurer... et faciles à pirater. Attention aux caméras à bas prix !

Les autorités coréennes ont ainsi arrêté quatre personnes, suspectées d’avoir piraté plus de 120 000 caméras connectées afin de récupérer les vidéos. Si très souvent on imagine ce type de larcin comme utile pour faire du repérage en vue d’un vol à venir, l’idée principale de ces ignobles personnages était toute autre : les vidéos ainsi récupérées étaient ensuite revendues à divers sites friands de contenus privés, avec bien entendu une valeur particulière accordée aux vidéos affichant des ébats amoureux.

Les vidéos ainsi récupérées auraient rapporté aux prévenus 35 millions de Wons, soit 20 000 euros environ. De quoi arrondir les fins de mois, même si la quantité récupérée aurait pu laisser penser à une somme plus conséquente.

Reste que cette pratique a de quoi inquiéter, dans un monde où les caméras connectées sont de plus en plus courantes : de plus en plus de foyers en sont équipées, et les installateurs étant souvent le particulier lui-même, rien n’indique que les bonnes pratiques de sécurité soient appliquées à la lettre.

Il en existe majoritairement de deux types : celles autonomes, diffusant le flux directement vers un serveur ou sur une adresse IP, et celles liées à un service privé, tel Netatmo ou Arlo.

Faciles à installer, faciles à pirater

Pour les premières, il s’agit de faire attention à la fois aux retours concernant la marque choisie, certaines étant bien plus faciles à pirater que d’autres (faire particulièrement attention aux marques vendues sur des sites tels AliExpress ou autres, dont les composants très bon marché sont loin d’être sûrs et à jour niveau sécurité), et aux méthodes d’accès à celles-ci : nombre d’utilisateurs ne se soucient pas plus que ça du couple nom d’utilisateur/mot de passe, et mettent un duo bien trop facile à deviner (type nom de la personne/date de naissance), voire pire, laissent les accès par défaut type admin/admin, pensant que la caméra n’est accessible que de l’intérieur de la maison !

Si les autorités européennes ont fait le ménage dans les fournisseurs les plus connus avec le Cyber Resilience Act, imposant des configurations déjà sécurisées par un mot de passe aléatoire en sortie de boîte, ou des mises à jour comblant les failles, les sites de bonnes affaires chinois peuvent se révéler au final être un très mauvais choix pour ce type d’appareil, ceux vendus étant pour la plupart en dehors de la surveillance des agents de l’UE.

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Concernant celles connectées à un service type Netatmo ou Arlo, le souci est bien différent : en dehors d’un mot de passe fort, il n’y a pas grand chose que l’utilisateur pourra faire de plus pour garantir la sécurité de ses données. Celles-ci restent à la merci d’un piratage des serveurs de l’entreprise, qui même si elle y mène bonne garde étant donné le rôle des appareils vendus, n’est pas à l’abri d’une faille ou d’une malveillance un jour ou l’autre.

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L’une des meilleures solutions reste d’installer un serveur de surveillance local, que ce soit par un stockage des vidéos sur NAS ou sur appareil dédié comme les UNVR d’Ubiquiti, même si la solution est loin d’être à la portée de tous, que ce soit financièrement ou au niveau des connaissances nécessaires. Et bien entendu, en tout état de cause, de ne pas installer de caméras dans les chambres, ou dans les lieux où vous pourriez vous adonner à des activités frivoles... comme souvent dans ce type d’activité, il vaut mieux se protéger contre toute éventualité.

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