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Reçu hier — 11 décembre 2025 MacG.co

HomePod mini 2 et AirTag 2 dans le code d’iOS 26, avec un aperçu des nouveautés

11 décembre 2025 à 21:30

MacWorld continue le tour de ses découvertes dans le code d’une version interne à Apple d’iOS 26, en donnant quelques infos sur deux produits : la prochaine version du HomePod mini, et le très attendu AirTag 2.

Un HomePod mini au SoC plus récent, mais sans grands changements apparents

Disponible au catalogue d’Apple depuis 2020, le HomePod mini a eu le succès qu’Apple aurait voulu avoir avec le HomePod. Il faut dire qu’à 109 €, l’achat se réfléchit un peu moins que pour son grand frère et les 349 € qu’il demande.

Depuis, à part quelques nouvelles couleurs, rien. Pas une mise à jour de l’appareil. Les choses devraient changer dans les semaines ou mois à venir, comme le prouve la découverte dans le code d’une référence B252, qui correspond à une nouvelle version de la petite enceinte connectée. Si cette mise à jour devrait comprendre un SoC S10 (comme celui des dernières Apple Watch) remplaçant le vieillissant S5 des versions actuelles, n’attendez pas pour autant des changements conséquents : ce SoC ne devrait toujours pas être à même de proposer Apple Intelligence, réservé aux futurs HomePod avec écran, qui devraient eux être équipés du A18.

Le HomePod mini en fin de vie chez plusieurs revendeurs : arrivée imminente d’un nouveau modèle ?

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Des AirTags beaucoup plus précis, y compris en mouvement

De leur côté, les AirTags de seconde génération devraient apporter bien plus de nouveautés, après 4 ans de règne de la version actuelle. Plutôt qu’un code obscur pour la nouvelle version, Apple ne s’est semble-t-il pas foulée pour en interne : il apparaît sous le code « 2025AirTag ».

Dans un premier temps, l’appairage promet d’être amélioré, sans plus de précisions. On attend de nouvelles possibilités concernant le nom ou encore l’emoji, permettant de personnaliser à loisir le petit appareil. De la même manière, l’indication de l’état de la pile devrait être beaucoup plus précis, ce qui ne sera pas très difficile vu le peu d’informations données par la version actuelle, qui se contente d’une alerte sur le téléphone quand la pile atteint un seuil critique.

Qu

Qu'attendre des AirTag 2, promis avant la fin de l'année ?

Mais c’est au chapitre du suivi que les choses devraient beaucoup s’améliorer : non seulement il sera plus simple de suivre précisément un AirTag en mouvement, ce qui fait cruellement défaut à la version actuelle, mais en plus, il devrait être plus facile de suivre un AirTag perdu dans un endroit très fréquenté. Comment ? Ce n’est pas encore précisé, mais ces améliorations devraient rendre ce nouvel AirTag encore plus efficace que l’actuel.

Un nouveau firmware pour les AirPods Pro 2 et 3

11 décembre 2025 à 21:00

Elle n’était pas attendue (comme souvent pour ce type de mise à jour), mais Apple sort ce soir une nouvelle version du firmware des AirPods Pro 2 et AirPods Pro 3.

Les écouteurs phares de la marque passent ainsi du firmware 8B25 au 8B30, sans plus de précisions : cette mise à jour peut très bien corriger des soucis rencontrés par les utilisateurs, tout comme amener des nouvelles fonctionnalités qui sortiront en même temps qu’iOS 26.2... ou un mix des deux.

Pour rappel, la prochaine version d’iOS devrait enfin amener la traduction instantanée aux utilisateurs de l’Union européenne, ainsi que de nouvelles langues pour cette fonction.

Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

Comme d’habitude, aucune procédure précise à suivre pour installer ce nouveau firmware, à part faire en sorte que les écouteurs restent dans leur boîtier au plus proche de l’iPhone, si possible en charge.

GPT-5.2, partenariat avec Disney : OpenAI fait feu de tout bois pour insister sur sa supériorité

11 décembre 2025 à 20:45

C’était prévu suite à la sortie de Gemini 3, voilà qui est fait : OpenAI a sorti la version 5.2 de GPT, prévue pour contrer la montée en puissance de Google dans le domaine de l’intelligence artificielle, preuve s’il en est que Sam Altman et ses équipes ne se sentent plus si tranquilles dans le domaine, comme le rapporte TheVerge.

Dès le départ, le ton est lancé : Fidji Simo, responsable des applications chez OpenAI, annonce que GPT-5.2 est « le meilleur modèle pour l’usage quotidien en entreprise », et que leur but est de permettre « encore plus de retour sur investissement pour les utilisateurs ». Ainsi, la nouvelle version doit être encore meilleure pour « la création de feuilles de calcul, de présentations, de code, d’images percutantes, et comprend les contextes les plus complexes, et les projets en nombreuses étapes ». Tout un programme.

En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

Si la dernière mise à jour était axée sur le conversationnel, voulant rendre le chatbot plus amical et chaleureux après la vague de mécontentement de GPT-5, GPT-5.2 est lui dirigé vers les entreprises, et la création de contenus efficaces pour soulager la charge de travail des cadres et autres employés ayant accès au bot conversationnel.

Le grand public n’est cependant pas oublié, grâce à un partenariat exclusif qui devrait rameuter bon nombres de fans de blockbusters et séries de films : OpenAI a passé un accord avec ni plus ni moins que Disney, lui ouvrant la porte à des créations officielles à partir des plus de 200 personnages des franchises de Disney, Marvel, Pixar ou encore Star Wars appartenant au géant du divertissement. Cette alliance permettra la création non seulement d’images officielles, mais aussi de vidéos grâce à Sora.

Disney n’a d’ailleurs pas perdu de temps, en ouvrant une plainte pour viol de propriété intellectuelle concernant ses personnages contre Google. Ainsi, la maison de Mickey a envoyé la bien connue procédure de « cease and desist » au propriétaire de Gemini, l’enjoignant à cesser toute reproduction des personnages tels que Deadpool, Darth Vader ou autres Elsa :

Google enfreint les droits d’auteur de Disney à une échelle massive, en copiant une grande partie des propriétés intellectuelles de l’entreprise sans autorisation pour entraîner et développer ses IA génératives. Disney ne tolérera pas plus longtemps l’exploitation commerciale non autorisée de ses personnages et marques déposées par ces services d’intelligence artificielle.

À l’autre bout du spectre ludique, ChatGPT compte aussi venir marcher sur le domaine de Grok, avec l’ouverture d’une section « adulte » du bot conversationnel dans le courant du premier semestre 2026 : l’IA d’Elon Musk ne devrait donc plus être la seule à pouvoir proposer du contenu classé X (ô ironie) à ses utilisateurs. Fidji Simo assure que l’entreprise ne proposera ce type de comportement réservé aux majeurs qu’une fois la certitude d’avoir une personne adulte face au bot, entre autres grâce à de nouveaux algorithmes de prédiction de l’âge de l’utilisateur.

Avec toutes ces nouveautés et ce partenariat conséquent, OpenAI espère rappeler que la société reste la référence en intelligence artificielle, et couper tout doute possible à ce sujet. Mais sera-ce suffisant ?

Les guirlandes connectées, ou comment avoir un sapin qui claque sans bouger du canapé

11 décembre 2025 à 19:45

Chaque hiver, c’est le même rituel : on ressort les cartons, on démêle vaguement les câbles et on peste sur la guirlande qui a rendu l’âme. Cette année, pourtant, le centre de gravité s’est clairement déplacé vers les modèles connectés, poussés par les promos d’Amazon et l’omniprésence des assistants dans les foyers. On ne parle plus seulement de “lampions qui clignotent”, mais d’objets qui s’intègrent réellement à un écosystème domotique, avec scènes, routines et pilotage vocal.

Twinkly : le show lumineux assumé

Si l’on devait ne retenir qu’un nom pour le côté “wahou”, ce serait Twinkly. La marque joue à fond la carte premium, avec un mapping LED poussé et des effets lumineux qui ressemblent plus à un show calibré qu’à une simple guirlande de supermarché. Les références Twinkly se positionnent clairement dans le haut du panier, mais la promesse est simple : on installe, on scanne le sapin avec l’app, et il ne reste qu’à s’amuser à dessiner littéralement des animations en temps réel.

De quoi se faire une déco à l’américaine... si on y met les moyens. Image Twinkly.

C’est typiquement le produit pour ceux qui veulent transformer le salon en démonstration technologique, quitte à payer cher le moindre mètre de LED. L’intégration avec Alexa et Google Assistant ou même Siri permet de basculer d’une ambiance à l’autre à la voix ou via routines, ce qui en fait un bon candidat pour ceux qui ont déjà un début de maison connectée. C’est même l’ami des gamers, avec une intégration poussée de Razer Chroma ou Omen Light Studio ! Le premier sapin connecté aux frags !

La marque fait bien entendu dans la décoration de sapins, avec une guirlande 8 mètres (44,24 €), 20 mètres (69,99 €) et jusqu’à 60 mètres (269,99 €), mais aussi des rideaux de lumière colorés (199,99 €), des grilles flexibles permettant d’afficher un motif (69,39 €), ou même un magnifique rêne connecté et multicolore (249,99 €).

Philips Hue Festavia : la guirlande des déjà équipés

De son côté, la Philips Hue Festavia coche une autre case : celle de l’utilisateur déjà enfermé (volontairement) dans l’écosystème Hue. La guirlande se comporte comme n’importe quel luminaire Hue, avec scènes, automatisations, compatibilité Matter et intégration profonde dans l’app existante. Clairement faite pour les adeptes de la marque, elle est faite avec la même précision des couleurs que les lampes du constructeur, mais comme ces dernières, elle le fait payer au prix fort, à 204,41 € les 20 mètres.

Danser à côté du sapin n’est pas une obligation. Enfin, pas encore. Image Philips/Signify.

Cependant, l’intégration dans l’écosystème Hue a tout de même ses avantages : pas de prise de tête, un fonctionnement qu’on connaît depuis des années, et le côté rassurant d’une marque à l’historique conséquent dans le domaine de l’éclairage connecté.

Nanoleaf : la guirlande pensée comme un objet déco

Nanoleaf joue une partition un peu différente : la marque vient du monde des panneaux lumineux design, et ça se sent dans sa façon d’aborder la guirlande connectée. Ce n’est pas seulement sur un câble LED de plus, mais un produit pensé comme une extension de l’écosystème Nanoleaf, avec scènes, palettes de couleurs et synchronisation d’ambiance cohérentes avec le reste de la gamme. L’idée, c’est moins le clignotement festif de Noël que la création d’une lumière d’ambiance qui reste crédible toute l’année, que ce soit autour d’une étagère, derrière une tête de lit ou en contour d’écran.

Les guirlandes Nanoleaf se positionnent en milieu/haut de gamme : plus chères que les no‑name, mais en dessous du combo mur Twinkly ou surtout Hue partout. En échange, on récupère une intégration maison plutôt propre, une qualité de lumière et d’effets plus travaillée que le bas de gamme, et la possibilité de rester dans une logique décorative globale pour ceux déjà équipé en panneaux ou en ampoules de la marque. Pour un setup orienté « ambiance » plus que « sapin qui hurle Noël », c’est typiquement le genre de produit qui fait sens dans une déco connectée, et se trouve à 67,99 € pour 24 mètres.

Quel que soit le choix, ces trois constructeurs ont l’avantage d’être reconnus dans le domaine, et de présenter des produits avec l’assurance d’avoir quelque chose de solide, et dont on ne sera pas déçu. Avec en bonus, l’effet bluffant de pouvoir contrôler le sapin depuis le canapé !

Un malware pour Mac profite de ChatGPT et des (trop) petits SSD des Mac pour infecter ses victimes

11 décembre 2025 à 19:25

Dans le monde Mac, les logiciels malveillants sont relativement rares, mais pas absents. Nous vous parlons d'AMOS (Atomic macOS Stealer) depuis 2023 et le logiciel utilisé par des malandrins pour vous voler vos données évolue de façon régulière. La dernière méthode en date passe par ChatGPT et Grok, en profitant d'un problème récurrent sur les Mac : la capacité du SSD.

Le premier vecteur est le fait que les Mac de 2025 sont toujours livrés avec 256 Go de SSD.

Les chercheurs de chez Huntress détaillent les nouveautés, découvertes en décembre 2025. Premièrement, ils utilisent une question courante pour un utilisateur lambda d'un Mac : comment nettoyer le disque et gagner quelques gigaoctets d'espace libre. C'est une question courante sur un moteur de recherche, étant donné qu'Apple livre encore une bonne partie de ses appareils avec un SSD de seulement 256 Go par défaut. Ils expliquent que la méthode a été découverte en tapant « Clear disk space on macOS » dans Google.

Une conversation malicieuse. Image Huntress.

Le piège vient des réponses : des liens vers des conversations pour deux chatbots, ChatGPT et Grok. Il ne s'agit pas de sites malicieux, mais de simples résultats sponsorisés, qui renvoient vers des pages qui semblent parfaitement légitimes. Mais le contenu des messages, lui, ne l'est pas. Sous couvert de conversations qui semblent expliquer comment gagner un peu d'espace sur le SSD du Mac, les différentes informations dispersées sont les différentes étapes qui permettent d'installer le malware sur un Mac.

La façon dont les différentes étapes sont créées n'est pas totalement claire, mais elles résultent *a priori* d'une demande spécifique qui n'est pas rendue publique, et qui va lister les points que l'IA doit donner dans ses réponses. C'est une utilisation détournée des différents outils. Une fois la « bonne » réponse proposée par ChatGPT ou Grok, il est possible de sauver le résultat pour le rendre public.

C'est toute la « beauté » de la chose : un néophyte qui a confiance dans les réponses d'un chatbot comme ChatGPT ou Grok n'a aucune raison de penser que les différentes étapes (compliquées) proposées sont malicieuses et permettent d'installer un malware. L'utilisateur va littéralement permettre l'installation d'AMOS, presque consciemment. Les protections intégrées dans les navigateurs ou avec certains résolveurs DNS ne peuvent pas réellement bloquer ce genre d'attaques (elles sont simples à reproduire et bloquer ChatGPT ou Grock est inenvisageable) et la confiance dans les chatbots actuellement est trop grande pour que les personnes qui tombent sur ce genre de réponses se méfient réellement.

En l'état, la seule recommandation à faire est de vous méfier, et (surtout) de ne pas taper votre mot de passe de façon automatique. Une ligne de commande à copier dans le terminal n'est jamais totalement anodine et celles trouvées sur ChatGPT, Grok, GitHub ou n'importe quel site Internet (oui, même MacGeneration) doivent être considérées dans tous les cas avec méfiance.

L'Apple Watch peut (presque) piloter les drones de DJI

11 décembre 2025 à 17:45

La version 1.19.4 de l'app de DJI pour ses drones (DJI Fly) amène une nouveauté amusante : les drones DJI Neo 2, DJI Flip et DJI Neo (trois modèles compacts peu onéreux) peuvent maintenant être pilotés depuis une Apple Watch.

La montre et un drone. Image DJI.

N'attendez pas évidemment un contrôle tactile des mouvements des drones, mais il est possible de voir le flux vidéo du drone, d'afficher le niveau de la batterie, d'afficher des informations sur l'appareil et d'émettre des commandes vocales pour des contrôles basiques.

Des exemples de réglages.

DJI indique qu'il faut a minima une Apple Watch Series 8 (ou une Apple Watch Ultra). La montre doit être sur le même réseau Wi-Fi que le drone, et le drone doit avoir été mis à jour. Actuellement, seul le Neo 2 a été mis à jour, mais les deux autres devraient recevoir la mise à jour nécessaire rapidement.

Si la fonction peut ressembler à un gadget, c'est une idée intéressante pour suivre les mouvements d'un drone qui surveille un endroit précis sans forcément avoir son smartphone à la main, même si les possibilités restent assez limitées dans l'absolu.

Casques audio : la valse des étiquettes reprend de plus belle

11 décembre 2025 à 17:16

Si vous avez raté le coche du Black Friday, tout n'est pas perdu. Après une remontée mécanique des tarifs post-vendredi noir, les constructeurs jouent au yo-yo et proposent de nouveau des remises intéressantes sur une large sélection de casques.

C'est le moment de s'équiper si vous cherchez à isoler vos oreilles du bruit ambiant ou simplement à profiter d'une meilleure qualité sonore sans payer le prix fort (et souvent injustifié) du lancement. Tour d'horizon des meilleures offres du moment.

Anker : l'alternative abordable

Soundcore, la division audio d'Anker, continue de presser les prix vers le bas tout en offrant des fiches techniques solides.

Beats : l'écosystème Apple à prix doux

La filiale d'Apple propose des tarifs bien plus agressifs que sur l'Apple Store. L'intégration avec iOS est parfaite, sans pour autant fermer la porte à Android. Si les prix sont agressifs, ils le sont toutefois un poil moins que lors du Black Friday.

  • Beats Studio Pro : successeur spirituel du Studio 3, ce casque offre l'audio spatial et l'USB-C Lossless. Nous avions apprécié sa polyvalence lors de notre test. Il est proposé à 199 €, soit une réduction de 50 % !
  • Beats Solo 4 : Si l'absence de réduction de bruit active n'est pas rédhibitoire pour vous, ce modèle supra-auriculaire devient une excellente affaire à 120 € au lieu de 230 €. À ce tarif, ses défauts de jeunesse s'effacent largement.

Sony et Bose : les valeurs sûres

Du côté des références historiques de la réduction de bruit, les prix fondent également.

Sonos : l’outsider

Sonos Ace, le tout premier casque de Sonos, que nous avons testé en juin, bénéficie d'une belle remise. Le modèle blanc est toujours proposé à 299 €, soit une remise de 150 € sur le prix public. Le modèle noir est pour sa part en rupture de stock.

AirPods Max : des promos bien plus modestes

Il est certain que de nombreux utilisateurs aimeraient qu’Apple propose des rabais similaires sur les AirPods Max à ceux qu’elle propose sur des écouteurs Beats. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Le casque d’Apple est proposé au prix de 497,10 € sur Amazon, soit une ristourne de 81,90 €. On peut gratter quelques euros supplémentaires en commandant sur Amazon Italie, mais on est loin des 50 % de réductions proposés sur le Beats Studio Pro.

La fonction Clé de voiture de l’iPhone bientôt prise en charge par des Porsche

11 décembre 2025 à 16:52

Petit à petit, la fonction Clé de voiture de l’iPhone et de l’Apple Watch fait son chemin dans l’industrie automobile. D’après MacRumors, Porsche s’apprête à l’adopter pour ses prochaines Cayenne et Macan tout électrique.

Image Porsche

La plupart des marques proposent déjà l’ouverture du véhicule via leur application mobile, mais la fonction Clé de voiture se distingue sur plusieurs points. La clé numérique est intégrée à l’app Cartes d’Apple et peut être partagée avec d’autres utilisateurs, y compris sur Android. Elle permet de déverrouiller la voiture en NFC, en Bluetooth ou en Ultra Wideband selon les technologies sans fil intégrées à l’engin. Et elle continue même de fonctionner (quelques heures) quand l’iPhone est à court de batterie, grâce à la réserve d’énergie.

Lors de la WWDC 2025, Apple avait annoncé que 20 constructeurs prenaient déjà en charge cette fonction, et que 13 autres allaient suivre, dont Porsche.

Les marques qui prennent déjà en charge (les 20 en haut de la liste) ou qui vont prendre en charge (les 13 en bas) la fonction Clé de voiture. Image Apple/iGeneration.

Les utilisateurs de smartphones Android ne sont pas oubliés. Samsung Wallet prend désormais en charge la clé numérique de la Porsche Macan (MY26) et fera de même l’année prochaine avec d’autres modèles, notamment la Cayenne Electric. En cas de perte ou de vol du smartphone, la clé numérique peut être bloquée ou supprimée à distance via Samsung Find.

Apple prend le volant d

Apple prend le volant d'un nouveau groupe de travail sur les clés de voiture numériques

Une analyse de l'A19 Pro d'Apple montre des changements plus importants que prévu sur la gravure

11 décembre 2025 à 16:15

Quand Apple sort une nouvelle puce, de nombreuses personnes se mettent à analyser l'intérieur du système sur puce, en tentant de deviner ce que cachent les transistors (et en démontant des iPhone pour décaper les puces à l'acide, aussi). Nous avons parlé d'une analyse de l'A19 de l'iPhone 17 peu après sa sortie, mais une image annotée de la structure de l'A19 Pro permet de mettre en avant des changements subtils mais efficaces chez Apple.

L'A19 Pro dans la version marketing. Image Apple.
Une analyse en profondeur de l

Une analyse en profondeur de l'A19 de l'iPhone 17

Le point intéressant noté par SemiAnalysis, c'est que la puce A19 Pro est environ 10 % plus compacte que l'A18 Pro, et que l'A19 est à peu près 9 % plus compact que l'A18. Pourtant, le passage de la gravure en 3 nm N3E de TSMC vers la gravure en 3 nm N3P (plus évoluée) ne doit permettre qu'un gain de 4 % environ selon le fondeur, et en partant du principe que les deux systèmes sur puce sont identiques, ce qui n'est pas le cas. Les puces A19 et A19 Pro sont en effet plus performantes et contiennent plus de transistors.

Selon eux, la raison est simple : Apple a optimisé ses composants de façon intelligente. Premièrement, les cœurs P (performants) sont un peu plus compacts (de l'ordre de 4 %) quand les cœurs E (basse consommation) et les cœurs de la partie graphique sont plus gros (d'environ 10 %). C'est un changement logique, compte tenu des performances : le gros des gains de la génération de 2025 vient justement des cœurs basse consommation et du GPU.

L'A19 Pro dans sa version annotée. Image Cardyak.

Mais ils expliquent surtout qu'Apple a optimisé certaines zones (le contrôleur pour l'affichage, les fonctions de sécurité, etc.) pour qu'elles nécessitent moins de transistors. Et en parallèle, la mémoire cache — qui représente une bonne partie de la surface — est passée sur une organisation qui permet de réduire le nombre de transistors à capacité identique. Selon eux, on passe de 1,08 mm2 pour 4 Mo dans l'A18 à 0,98 mm2 dans les A19.

Une réduction de la taille d'une puce est toujours un avantage technique évident, ne serait-ce que pour le rendement. La surface du wafer, la structure employée pour graver des puces, est fixe, comme son coût. Donc si la surface de la puce est réduite, il est possible d'en graver plus pour un coût identique, ce qui réduit le prix unitaire. De plus, en considérant que le taux d'erreur est constant, une puce plus petite implique mécaniquement un rendement plus élevé. Bien évidemment, ce sont des paramètres qui dépendent d'une chose : le prix du wafer. Et dans le cas de TSMC, la version en N3P est a priori plus onéreuse que celle en N3E.

Le chip binning, c

Le chip binning, c'est bien plus que de vous vendre des puces défectueuses

Dans tous les cas, l'analyse montre qu'Apple ne se contente pas d'améliorer les performances de ses différents blocs ou d'ajouter de la mémoire cache, mais qu'il y a aussi une réelle réflexion pour mieux tirer parti des processus de gravure. Un choix qui n'est pas systématique chez tous les constructeurs : dans une itération qui consiste essentiellement à améliorer (un peu) les performances en profitant d'une gravure plus efficace, il est tentant de se contenter de garder une puce avec une taille physique identique en ajoutant de la mémoire cache. Apple, ici, a amélioré les performances et optimisé le tout pour produire une puce plus compacte, un choix rare.

Netflix va s’arrêter sur les Livebox Play, Orange propose un échange gratuit

11 décembre 2025 à 15:41

Comme cela arrive de temps à autre, Netflix va bientôt cesser de fonctionner sur un appareil assez ancien. Cette fois, c’est la Livebox Play qui va être mise à l’écart. Dans un email adressé à ses clients concernés, Orange prévient que le service de streaming ne fonctionnera plus sur ce décodeur à partir du 30 janvier 2026.

Livebox Play. Image Orange.

Pour qu’ils puissent continuer de regarder Netflix sur leur téléviseur, l’opérateur propose à ces abonnés un échange gratuit de matériel. Selon nos informations, les clients peuvent obtenir le décodeur TV UHD, le modèle lancé en 2018. Le décodeur TV 6, qui a été introduit l’année dernière, reste réservé aux abonnés Livebox Up et Max.

Image MacGeneration

La Livebox Play a fait ses débuts en 2013. Treize ans plus tard, elle est largement dépassée techniquement : définition limitée à la HD, absence de Wi-Fi, lenteurs (déjà à l’époque), etc. Passer à un modèle plus récent constitue donc un progrès évident… sauf pour ceux qui souhaitent absolument conserver leurs enregistrements TV. Ceux-ci ne peuvent pas être transférés, les enregistrements étant passés d’un stockage local sur disque dur à une sauvegarde en ligne.

Qu'utilisez-vous comme adaptateur secteur USB pour vos appareils ?

11 décembre 2025 à 15:25

Depuis quelques années, les adaptateurs secteur USB à bas prix se retrouvent partout, entre les magasins discount (Action, etc.), les revendeurs sur les grandes plateformes comme Amazon ou directement chez les revendeurs chinois. Et malheureusement, les chargeurs d'entrée de gamme sont souvent au mieux de mauvaise qualité, et au pire dangereux. Divers magazines (dont UFC - Que choisir en France) ont publié récemment des tests sur des chargeurs achetés sur Temu, quand nos confrères de Next ont tenté la même chose avec des modèles à bas prix achetés dans diverses enseignes. Et dans les deux cas, les résultats sont explosifs (plus ou moins littéralement) avec des modèles dangereux ou inadaptés.

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N'achetez pas un adaptateur secteur USB sur Temu ou Shein, ils sont dangereux

Notre question est donc simple : êtes-vous de l'équipe « Un chargeur est un chargeur, ils sortent tous de la même usine et je n'ai jamais eu de problème » ou de celles « Je n'achète que des grandes marques connues et reconnues » ? Ou, plus pragmatiquement, utilisez-vous des (mauvais) chargeurs noname à quelques euros, des modèles vendus par des sociétés chinoises connues (Ugreen, Baseus, Anker, etc.), des appareils vendus par de grandes marques occidentales — Belkin, des fabricants de smartphones, etc. — ou, tout simplement, uniquement celui du fabricant de votre appareil ?

Les soudures contenaient du plomb, ce qui est interdit (et toxique). Image Canard PC.

Image d'ouverture : Next.

Bon plan : un bon d'achat Amazon de 10 € offert pour l'achat d'une carte cadeau Apple d'au moins 100 €

11 décembre 2025 à 14:32

Si vous aviez loupé cette bonne affaire pendant le Black Friday, elle est de retour : pour l’achat d’une carte cadeau Apple d’au moins 100 € sur Amazon, un bon d’achat de 10 € est offert. Cette offre est disponible jusqu’au 17 décembre, une seule fois par client.

Le bon d’achat Amazon de 10 € est valable jusqu’au 31 janvier 2026. Il sera automatiquement appliqué lors de prochaine commande sur les produits vendus et expédiés par Amazon.fr, à quelques exceptions près (livres, cartes cadeaux…).

Quant à la carte cadeau Apple de 100 € (ou plus), elle est utilisable aussi bien dans pour les apps et services (App Store, iTunes, abonnement iCloud+, abonnement Apple Music…) que dans les Apple Store pour acheter du matériel. Toutes les conditions sont précisées sur Amazon.

Nos conseils pour acheter des produits Apple à prix réduit

Nos conseils pour acheter des produits Apple à prix réduit

Un nouveau modèle de Raspberry Pi, le Compute Module Zero, uniquement pour la Chine

11 décembre 2025 à 12:45

Si les cartes Raspberry Pi sont plutôt considérées comme des outils pour l'éducation ou pour les amateurs de DIY (Do It Yourself, faites-le vous-même), la gamme comprend des cartes pensées pour une intégration à un niveau industriel, avec les Compute Module. Et après celui basé sur le Raspberry Pi 5 et la version 4S pour les anciens produits, voici le Compute Module Zero.

La nouvelle carte. Image Raspberry Pi.

Cette nouvelle version est destinée aux appareils à très bas coût, et c'est ce qu'on appelle un SoM (System on Module), une carte très compacte — 39 x 33 x 2,8 mm — basée sur le Raspberry Pi Zero 2. On retrouve donc le système sur puce issu de Raspberry Pi 3 (mais à une fréquence plus faible) avec ses quatre cœurs Cortex A53 (à 1 GHz), 512 Mo de mémoire vive, une sortie vidéo mini HDMI et deux prises Micro USB. La première sert pour l'alimentation, la seconde peut être employée pour des accessoires.

On peut voir les GPIO, le lecteur de cartes, les prises Micro USB ou la sortie vidéo. Image Raspberry Pi.

La carte est proposée en six variantes : sans stockage interne (un lecteur de cartes microSD est alors présent), avec 8 Go de mémoire eMMC interne ou avec 16 Go. Pour les trois cas, il est possible d'obtenir la carte avec ou sans Wi-Fi et Bluetooth. C'est une plateforme plutôt limitée au niveau de la puissance de calcul, mais suffisante pour de nombreux usages : si vous devez afficher quelques informations sur un écran et générer des graphiques, par exemple, le système sur puce et la RAM ne sont pas un problème. Les cartes ont surtout l'avantage de proposer une distribution GNU/Linux stable et bien supportée, contrairement à de nombreuses autres cartes à bas prix.

Cette carte a une particularité, elle est réservée à la Chine. Un choix probablement lié au fait que la majorité des sociétés qui veulent intégrer une carte Raspberry Pi produit ses périphériques en Chine. La page officielle ne liste pas le prix recommandé, mais le revendeur EDATech vend la carte à partir de 128 ¥ (environ 15 €).

Le nouveau TGV M est encore retardé, mais vous pouvez le découvrir dès maintenant sur Vision Pro

11 décembre 2025 à 12:11

Initialement prévu en 2023, puis fin 2025 et ensuite début 2026, le TGV M a une nouvelle fois été retardé. SNCF Voyageurs a annoncé que le nouveau train phare, présenté notamment comme plus confortable et plus économe, n’entrera en service qu’en juillet prochain. Vous n’en pouvez plus d’attendre ? Vous pouvez avoir un aperçu assez saisissant dès maintenant sur Vision Pro.

L'environnement immersif de TGV INOUI Experience. Image WatchGeneration.

En partenariat avec STUDIO·84, SNCF Voyageur a en effet créé une application visionOS qui permet d’explorer la nouvelle rame tant attendue. Disponible depuis septembre, TGV INOUI Experience nous place dans une voiture de première classe soigneusement modélisée à 360°. On peut se lever de son siège pour voir ce qu’il y a derrière, mais la simulation ne va pas jusqu’à permettre de se déplacer dans l’allée pour changer de place.

L’expérience est donc statique, mais pas monotone pour autant. Par la fenêtre, on voit défiler le paysage plus ou moins vite en fonction de la vitesse du TGV qui est réglable. Le paysage n’est pas photoréaliste, mais vu du coin de l’œil, il fait illusion — hormis quelques raccords ratés qui trahissent la reconstitution.

Une photo spatiale accessible au sein de l’app. Image WatchGeneration.

Même si la visite n’est pas totalement libre, l’application permet de découvrir d’autres zones du TGV M grâce à des photos et des vidéos spatiales, des contenus qui ont un effet de profondeur. On peut voir de cette façon la nouvelle voiture-bar occupant deux niveaux.

Quelques interactions sont proposées depuis son siège : on peut par exemple déplacer un livre et commander un repas qui apparaît aussitôt. On aimerait pouvoir manipuler davantage l’environnement, comme rabattre la tablette ou jouer avec l’éclairage. Il est possible de travailler dans ce cadre immersif en affichant l’écran de son Mac, à condition d’activer le mode développeur.

L’environnement en 3D de la voiture la plus confortable donne envie de voir plus de parties du TGV M de la même façon. Ça tombe bien, on nous promet des reconstitutions similaires pour la seconde classe et la cabine conducteur.

Vidéo WatchGeneration

SNCF Voyageurs avait d’abord conçu plusieurs modules applicatifs pour des usages internes avant de créer une expérience plus complète pour VivaTech. Le succès rencontré lors du salon a incité le groupe à rendre l’application disponible pour tous. C’est le type d’expérience qui trouve parfaitement sa place sur le Vision Pro. Elle ne justifie pas à elle seule l’achat du casque, mais pour ceux qui en disposent déjà, elle vaut le détour.

Amazon Prime Video retire (encore) des doublages générés par IA

11 décembre 2025 à 11:50

Avec l'avènement des IA, il y a un domaine qui est souvent mis en avant : celui du doublage. Pour de nombreuses sociétés qui diffusent des contenus, payer un comédien de doublage est souvent vu comme une dépense inutile, quand un ordinateur peut générer un résultat équivalent (selon eux). C'est une technique qui apparaît peu à peu dans le monde des jeux vidéo, qui a été généralisée par YouTube et qu'un service de streaming majeur tente d'imposer depuis longtemps. Nous parlons ici de Prime Video, le service d'Amazon.

Banana Fish a été doublé par IA. Image Amazon.

La société avait tenté en douce d'utiliser la voix d'Alexa pour des doublages il y a quelques années (sans grand succès, le résultat était plutôt hilarant) et a aussi tenté de proposer une voix artificielle pour un film avec Sylvester Stallone, car Alain Dorval, sa voix française historique, est décédé en 2024. Et plus récemment, la société a (encore) essayé de mettre des doublages artificiels. Cette fois, ce sont des animes japonais qui ont été touchés. Amazon a généré par IA des doublages anglophones et hispanophones pour Banana Fish (2018), Vinland Saga (2019) et No Game No Life (2014). Mais devant la qualité discutable du doublage et les réactions outrées des comédiens de doublage américain, Amazon a finalement retiré les doublages en question… avant la prochaine salve.

Un extrait du doublage en question.

Une industrie française importante

Le cas d'Amazon est un rien différent de celui de YouTube, qui force le doublage par IA. En effet, sur YouTube, le choix est laissé aux vidéastes (certains proposent des versions doublées par des professionnels) et YouTube n'a pas vocation à financer des doublages. Il s'agit plus d'une (mauvaise) solution pour éventuellement étendre une audience. Amazon Prime Video, a contrario, produit une partie des contenus diffusés et passer par un doublage par IA permet donc de réduire les coûts, au détriment de la qualité. Et surtout, contrairement à YouTube, c'est un service payant, et les clients attendent donc un minimum de qualité1.

En France, le problème est souvent mis en avant, car le pays a une industrie du doublage importante, contrairement à d'autres pays. Certains comédiens sont d'ailleurs très connus et une pétition a même été lancée pour empêcher les différents éditeurs de proposer des doublages par IA.


  1. Bon, dans le cas d'Amazon Prime Video, la barre est placée assez bas, avouons-le.  ↩︎

La RATP doit aller au tribunal pour faire corriger le bug de 2038 dans le RER A

11 décembre 2025 à 11:25

Connaissez-vous le bug de l'an 2038 ? Il n'est pas (encore) aussi médiatisé que celui de l'an 2000, mais il risque de poser quelques problèmes. Pour faire simple, dans la majorité des logiciels, le temps démarre le 1er janvier 1970, une convention issue d'UNIX. Dans beaucoup de cas, le nombre de secondes depuis cette date est stocké dans une valeur signée sur 32 bits (soit 231 valeurs possibles), ce qui implique que la date limite enregistrable est le 19 janvier 2038 vers 03:14:07. C'est un problème connu, qui devrait normalement être corrigé d'ici là d'une façon ou d'une autre. Mais à la RATP (la régie des transports parisiens), il a fallu aller au tribunal.

Un véritable bug de l'an 2000. Certifié d'époque. Image MacGeneration.

La RATP, qui achète ses rames à Alstom, a découvert le bug dès 2017. Ils se sont rendu compte que choisir une date au-delà de la limite empêchait les appareils de fonctionner. La RATP a donc demandé à Alstom de corriger le problème1, qui a refusé, en arguant ne pas être capable de régler le souci. Une analyse a ensuite permis de révéler que tous les appareils vendus par Alstom entre 1989 et 2014 étaient touchés, et que le problème allait affecter environ un tiers du réseau, selon L'informé. Devant les refus d'Alstom, la RATP a donc dû passer par la case du tribunal.

Une rame de RER A. Eole99, CC BY-SA 3.0.

Le tribunal administratif a pris le parti de la RATP et ordonne donc à Alstom de trouver une solution rapidement (un an), avec des astreintes élevées au-delà (100 000 € par mois de retard). Elle devra ensuite être mise en place avant 2030 dans les véhicules (avec des astreintes de 1 million d'euros par mois au-delà)

Si les rames de la RATP devaient donc rouler correctement dans la nuit du 19 janvier 2038, nous pouvons prendre les paris sur un point : ce n'est probablement pas la dernière fois que vous entendrez parler du bug de l'an 2038.


  1. Les deux solutions sont de passer sur une valeur 64 bits ou sur une valeur 32 bits non signées (soit 2^32 valeurs). Dans les deux cas, le problème est reporté assez loin (2106 dans le cas du 32 bits, dans 292 millions d'années en 64 bits).  ↩︎

Apple et Google alertent de nouveau des utilisateurs visés par des attaques sophistiquées

11 décembre 2025 à 10:15

Apple et Google ont envoyé une nouvelle salve de « notifications de menace » à des utilisateurs à travers le monde. Les personnes prévenues sont potentiellement visées par une tentative d’espionnage sur leur iPhone ou leur smartphone Android.

Un iPhone dédié aux chercheurs en sécurité. Image Apple.

Apple a indiqué à Reuters avoir expédié cette vague d’alertes le 2 décembre, sans fournir de détails sur la nature des attaques ni sur le nombre d’utilisateurs concernés. La Pomme a simplement déclaré qu’elle a distribué ce type de notification dans plus de 150 pays depuis la mise en place du système.

Google s’est montré plus explicite de son côté. Dans un communiqué, l’entreprise explique que ses nouveaux avertissements concernent des utilisateurs pris pour cibles par Intellexa, un logiciel espion utilisé ces dernières années au Pakistan, au Kazakhstan, en Angola, en Égypte, en Ouzbékistan ou encore en Arabie saoudite. Les failles exploitées dans iOS et Android ont été corrigées au fil du temps, mais encore faut-il disposer d’un appareil à jour.

Sauf à être journaliste d’investigation, militant dans un pays autoritaire ou bien responsable dans un secteur sensible, la probabilité de recevoir une telle alerte demeure extrêmement faible. Les « notifications de menace » envoyées par Apple concernent en effet des attaques ciblées et particulièrement sophistiquées. En raison de leur coût et de leur complexité, ce type d’opérations est exclusivement l’apanage d’acteurs étatiques, d’après les spécialistes. Apple a mis en place ce système d’avertissement après les révélations sur l’usage du logiciel espion Pegasus contre des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme.

Pour renforcer la protection de ses utilisateurs face à ces attaques de haut niveau, Apple a introduit dans ses systèmes d’exploitation en 2022 le mode Isolement, qui verrouille plusieurs vecteurs d’intrusion potentiels. Google a ajouté un équivalent à Android 16 cette année.

Espionnage d’iPhone : un journaliste italien alerté par Apple

Espionnage d’iPhone : un journaliste italien alerté par Apple

Faut-il activer le nouveau mode Isolement pour protéger ses appareils ?

Faut-il activer le nouveau mode Isolement pour protéger ses appareils ?

Promo : jusqu’à 60 % de réduction sur les produits réseau de la gamme UniFi

11 décembre 2025 à 09:23

Quelques jours après le Black Friday, Ubiquiti vient de lancer une nouvelle vague de promotions pour les fêtes de fin d’année, avec 31 produits à prix réduit listés à cette adresse. Cette nouvelle offre est encore plus intéressante que la précédente, puisque des produits phares de la gamme UniFi sont inclus, dont les fameuses Dream Machine qui bénéficient de 20 % de réduction. Ces prix seront proposés pendant huit jours, dans la limite des stocks disponibles, et Ubiquiti offre aussi les frais de port sur toute sa boutique.

Image Ubiquiti/MacGeneration.

Si vous découvrez l’écosystème UniFi, je vous renvoie vers cet article qui sert de présentation générale et vous permettra de comprendre ce qui est nécessaire pour mettre en place une installation :

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public

Routeurs

La Dream Machine Pro comme la Dream Machine Spécial Edition sont vendues toutes deux à 20 % de moins, soit respectivement 322,8 € au lieu de 408 et 430,8 € au lieu de 538,8. Dans les deux cas, on a un appareil pensé pour être installé dans une baie, avec un format rack 1U. Les Dream Machine sont le cœur d’une installation UniFi, ils font office de routeurs, de contrôleur pour le logiciel, de switch avec huit ports Ethernet, ils gèrent aussi la connexion à internet avec deux prises WAN et ils intègrent même un emplacement disque dur pour stocker des images fournies par les caméras.

Entre les deux modèles, la différence tient principalement à l’ajout du PoE aux prises Ethernet sur la version plus chère, de quoi alimenter les bornes Wi-Fi et caméras de la marque. Un stockage intégré de 128 Go est aussi prévu sur la Dream Machine SE, qui passe aussi son deuxième port WAN à de l’Ethernet 2,5G. Les deux intègrent deux prises SFP+ 10G pour gérer les connexions ultra rapides de la fibre optique. Ces promotions suggèrent peut-être que ces machines auront bientôt un successeur, mais elles restent tout à fait compétentes et d’excellents choix pour les déploiements plus ambitieux.

La Dream Machine Special Edition. Image Ubiquiti.

Selon vos besoins, d’autres produits similaires sont aussi proposés à des prix plus raisonnables. La Cloud Gateway Max propose les mêmes fonctionnalités de routeur et cœur du réseau UniFi, dans un boîtier plus compact et à 202,8 € au lieu de 310,8. C’est l’idéal pour les connexions en fibre optique jusqu’à 2 Gbit/s environ, puisque l’appareil intègre 4 prises Ethernet 2,5G, en plus de sa prise WAN à la même vitesse. À noter qu’il s’agit de la variante avec 512 Go de stockage qui est en promotion, moins chère que celle de base sans stockage, et c’est là aussi une excellente affaire.

Wi-Fi

Six bornes Wi-Fi sont en promotion, dont trois Wi-Fi 7, soit la toute dernière génération. Si vous vouliez vous équiper, c’est le bon moment de le faire avec trois formats différents. L’U7 Pro, vendue 150 € au lieu de 192, est parfaite pour positionner une borne au plafond. L’U7 Pro Wall, à 178,8 € au lieu de 222, est en gros la même borne, mais optimisée pour un placement mural. Enfin, l’U7 Pro Outdoor, affichée à 246 € au lieu de 300, est pensée pour un usage extérieur. Ces trois produits ont une prise Ethernet 2,5G en entrée et nécessitent un switch PoE+ pour fonctionner, les deux versions d’intérieur sont tri-bandes mais pas la borne d’extérieur pour des raisons réglementaires.

La borne Wi-Fi U7 Pro Outdoor. Image Ubiquiti.

Leurs performances sont très proches et elles devraient suffire pour couvrir de larges surfaces et gérer sans sourciller des centaines de clients sans-fil. Ce sont des produits taillés pour les entreprises ou les lieux publics, alors ils n’auront vraiment aucun problème chez un particulier. Ajoutons qu’Ubiquiti a déjà renouvelé l’U7 Pro avec la version « Pro XG », qui améliore un petit peu les performances et opte pour un design différent, mais qui est aussi nettement plus chère à 215 €.

Si vous n’avez pas besoin de la dernière norme, on trouve aussi des bornes avec d’anciennes générations, dont l’U6 Enterprise qui a été le haut de gamme à une époque et qui est vendue 214,8 € au lieu de 300. Certes limitée au Wi-Fi 6, cette borne reste un monstre de performances qui pourra gérer plus de 600 clients et afficher des débits souvent bien supérieurs aux bornes précédentes. La version murale est aussi en promotion à 214,8 € au lieu de 322,8 et elle intègre même un switch avec quatre ports Ethernet 1G. Même si ces produits sont en fin de vie, ils restent intéressants.

NAS

Deux NAS d’Ubiquiti sont en promotion, c’est certainement la première fois. L’UNAS Pro, premier modèle de la marque, est vendu à 442,8 € au lieu de 550,8 et si vous avez une baie de brassage avec de la place pour deux espaces (2U), c’est une bonne option. Il intègre sept emplacements pour disques durs et une prise SFP 10G en entrée. Plus étonnant, le tout récent UNAS Pro 8 est lui aussi à prix réduit, cette fois à 754,8 € au lieu de 862,8. C’est le même format extérieur, mais l’appareil intègre cette fois huit emplacements disque dur, un emplacement pour un SSD NVMe chargé d’accélérer les opérations et trois prises 10G, deux SFP+ et une Ethernet.

L’UNAS Pro 8 en place dans sa baie. Image Ubiquiti.

Il y a bien d’autres produits encore, je note dans le lot la présence du PowerAmp, un étonnant amplificateur audio relié à l’écosystème UniFi. Il est actuellement vendu 574,8 € au lieu de 682,8 dans ses deux coloris (blanc et noir) et c’est peut-être l’occasion de tester cet appareil qui pourra être relié à une paire d’enceintes et faire office de destination AirPlay ou Spotify Connect, entre autres choses.

Pas d'écran, mais de l'IA : voici à quoi pourraient ressembler les premières lunettes d'Apple

11 décembre 2025 à 07:10

Alors que Meta pavane avec le succès de ses Ray-Ban et que Google avance ses pions, le chantier des lunettes connectées bat son plein dans le plus grand secret à Cupertino. Si les regards étaient jusqu'ici braqués sur la réalité augmentée pure et dure, Apple semble avoir ajusté le tir par pragmatisme. Les derniers échos laissent entendre une présentation en fin d'année prochaine, pour une commercialisation qui ne devrait pas intervenir avant le courant de l'année 2027. Surtout, la philosophie du produit s'éloignerait du Vision Pro pour proposer un objet plus accessible. Alors à quoi ressemblerait ces fameuses Apple Glasses ?

Vision Pro, Apple Glass, visionOS : Apple prépare un virage stratégique majeur

Vision Pro, Apple Glass, visionOS : Apple prépare un virage stratégique majeur

Concept imaginé à l’aide d’une IA

Un virage vers l'audio et l'IA

Si l'on en croit les informations qui circulent, Apple aurait décidé de remettre à plus tard ses ambitions de lunettes à réalité augmentée (les fameuses « Apple Glass » avec affichage tête haute). Le produit en préparation serait dépourvu d'écran. À la place, la Pomme miserait tout sur l'intelligence artificielle et l'audio. L'idée n'est plus de superposer des éléments virtuels au monde réel, mais d'offrir une assistance contextuelle invisible.

C'est un changement de cap notable : le Vision Pro et visionOS ont posé les fondations du calcul spatial, mais ces lunettes emprunteraient une voie plus légère. Elles s'appuieraient massivement sur Apple Intelligence et une version dopée aux stéroïdes de Siri pour interagir avec l'utilisateur via des haut-parleurs intégrés aux branches, rendant l'usage des AirPods optionnel, bien que compatible.

Une Apple Watch pour le visage ?

Sous le capot, ou plutôt dans la monture, Apple compte réutiliser son savoir-faire en matière de miniaturisation. L'appareil embarquerait une puce dérivée de la série « S » que l'on trouve actuellement dans l'Apple Watch. Ce choix technique trahit la priorité absolue des ingénieurs : l'efficacité énergétique. Il s'agit de tenir une journée entière sans transformer la monture en radiateur.

La production des SoC des lunettes connectées d’Apple lancée fin 2027

La production des SoC des lunettes connectées d’Apple lancée fin 2027

Cette puce aura la lourde tâche de piloter une série de caméras et de capteurs. Contrairement aux premières Google Glass qui se contentaient de filmer, les caméras des lunettes d'Apple serviront de « yeux » à l'intelligence artificielle. Grâce à la Visual Intelligence — déjà aperçue sur les iPhone 16 —, l'utilisateur pourra interroger Siri sur ce qu'il regarde, obtenir des traductions à la volée ou identifier des objets, le tout sans sortir son téléphone.

Le cordon ombilical de l'iPhone

Fidèle à sa stratégie d'écosystème, Apple ne concevrait pas ces lunettes comme un produit autonome. À l'instar des premières générations d'Apple Watch, elles fonctionneraient en symbiose avec l'iPhone, qui se chargerait d'une partie du traitement des données les plus lourdes. Ce délestage permet d'alléger la monture tout en conservant une puissance de calcul confortable.

L'aspect santé, cher à Tim Cook, ne serait pas oublié. Bloomberg rapporte qu'Apple explore l'intégration de capteurs biométriques capables de suivre certains indicateurs de santé, bien que les détails restent encore flous à ce stade. Enfin, parce qu'il s'agit d'un objet que l'on porte sur le visage, la technologie devra s'effacer derrière le style. Apple prévoirait de lancer plusieurs designs et montures différents dès le premier jour, traitant ce périphérique autant comme un accessoire de mode que comme un gadget technologique.

Concept imaginé à l’aide d’une IA

Si le calendrier se confirme, Apple arrivera bien après la bataille, laissant à Meta le soin d'essuyer les plâtres et d'éduquer le marché. Une stratégie du « not first, but best » (pas le premier, mais le meilleur) qui a souvent réussi à la firme, à condition que l'intégration logicielle soit, comme promis, irréprochable.

Free tease l’arrivée de l’Apple Watch : c'est imminent !

11 décembre 2025 à 06:34

C’est une question de jours (voire peut-être d’heures) avant que Free ne prenne en charge (enfin) l’Apple Watch. Sur son compte X, l’opérateur a publié cette photo accompagnée de cette courte phrase :

Si je regarde mon tel c'est pas pour savoir l'heure...

Sur la table, un iPhone est mis en évidence. Rappelons que la prise en charge de l’Apple Watch ne se limite pas à « offrir » la connexion cellulaire à celle-ci. Apple impose à ses partenaires de proposer sa gamme de toquantes en boutique. Selon nos sources, l'arrivée de la montre dans les rayons de l'opérateur n'est plus qu'une question de jours.

Free Mobile sur le point de gérer l’Apple Watch

Free Mobile sur le point de gérer l’Apple Watch

À vrai dire, il ne demeure plus qu’une seule inconnue dans cette affaire. Free va-t-il s’attaquer à la question du prix ? Ses concurrents facturent cette option 5 € par mois. C’est peu et beaucoup à la fois. Il y a sans doute de quoi malmener la concurrence, comme aime le faire Xavier Niel. Autre question en suspens : aura-t-on droit à de la 4G comme chez SFR ou à la 5G comme chez Orange ? L’avenir nous le dira.

Quoi qu’il en soit, Xavier Niel semble bien parti pour respecter l'une de ses promesses. En janvier dernier, il espérait gérer l’Apple Watch « cette année ». Il est encore dans les temps !

Free Mobile : l’eSIM sur Apple Watch « espérée » en 2025 par Xavier Niel

Free Mobile : l’eSIM sur Apple Watch « espérée » en 2025 par Xavier Niel

A18 ou A19 pour le prochain iPad entrée de gamme ?

11 décembre 2025 à 06:06

Dans le portrait-robot du prochain iPad d'entrée de gamme que nous dressions en début de semaine, nous évoquions le fait qu’il devrait très probablement inclure une puce A18, suffisante pour lui ouvrir les portes d’Apple Intelligence. Des documents internes obtenus par Macworld laissent pourtant entendre que la prochaine tablette d’Apple pourrait faire un saut de puce bien plus important et embarquer un SoC A19. Ce qui serait pour le moins surprenant, sachant que ce moteur vient tout juste de faire ses débuts il y a quelques mois dans l’iPhone 17.

Qu’attendre de l’iPad 2026 ?

Qu’attendre de l’iPad 2026 ?

Une rupture avec l'historique de la gamme

Si cette information venait à se confirmer, elle marquerait une rupture nette avec la stratégie habituelle de Cupertino pour sa tablette la plus abordable. Pour mémoire, l'iPad d'entrée de gamme n'a pas bénéficié d'une puce de "l'année en cours" depuis l'iPad 4. À l'époque, Apple concevait encore des puces "AX" spécifiques pour ses ardoises.

Depuis l'iPad 5 en 2017 (équipé de l'A9 de l'iPhone 6s), Apple a systématiquement recyclé des puces accusant une ou deux générations de retard sur les iPhone les plus récents. L'actuel iPad 11, sorti en mars dernier, tourne sur une A16, une puce étrennée par l'iPhone 14 Pro en 2022. Voir débarquer une puce A19 — le nec plus ultra actuel — dans un appareil à vocation économique semble donc économiquement peu viable pour Apple. Une puce A18, comme le suggéraient de précédentes trouvailles dans le code d'iOS, semblerait bien plus logique pour un lancement en 2026.

Image : Apple

La valse des identifiants

L'autre point qui incite à la prudence concerne les identifiants de modèles cités par le rapport. Macworld mentionne les noms de code J581 et J588 pour cette 12e génération d'iPad. Or, Apple a pour habitude d'utiliser des identifiants séquentiels (comme J581 et J582 pour les versions Wi-Fi et Cellulaire).

De précédentes fuites associaient l'A19 à un nouvel iPad mini (noms de code J510 et J511). Il n'est pas impossible qu'il y ait ici une confusion entre les gammes ou qu'Apple ait revu sa copie à la dernière minute, mais la prudence reste de mise.

iPad Air M4 et puce N1 : la suite logique

Si la partie concernant le processeur de l'iPad 12 laisse sceptique, le reste du rapport s'inscrit davantage dans la logique du calendrier d'Apple. Le site évoque en effet l'arrivée d'une puce M4 dans le prochain iPad Air. L'iPad Pro étant passé à la vitesse supérieure avec la M5, il est naturel que l'Air récupère la génération précédente, maintenant ainsi la hiérarchie des performances.

Enfin, l'ensemble de la gamme 2026 devrait adopter la puce réseau maison N1. Déjà présente dans les iPhone de cette année, cette puce combinant Wi-Fi et Bluetooth offre une meilleure efficacité énergétique que les solutions tierces utilisées jusqu'alors.

iPhone 17 : la puce Apple N1 propulse les performances Wi-Fi

iPhone 17 : la puce Apple N1 propulse les performances Wi-Fi

Il faudra sans doute attendre le début de l'année 2026 pour démêler le vrai du faux et voir si Apple a réellement décidé de transformer son iPad premier prix en bête de course. Par ailleurs, Macworld, peu habitué à l’exercice des rumeurs, s'est également penché hier sur le cas du prochain Studio Display. Au programme : 120 Hz, HDR et une puce A19. A suivre…

120 Hz, HDR, A19 : du code laisse entrevoir les caractéristiques du prochain Studio Display

120 Hz, HDR, A19 : du code laisse entrevoir les caractéristiques du prochain Studio Display

Reçu avant avant-hier MacG.co

Apple Music et Apple TV indisponibles pour certains utilisateurs

10 décembre 2025 à 21:57

Des perturbations sont en cours sur plusieurs services d’Apple, concentrés sur les médias : Apple Music et Apple TV sont ainsi interrompus chez un nombre assez important d’utilisateurs pour qu’Apple parle de panne chez ceux-ci.

Une panne touche actuellement Apple Music et Apple TV, ainsi que le service Channels associé. Capture MacGeneration.

La panne en cours semble être décidément liée spécifiquement aux services de musique et de films en ligne de la pomme : juste avant Apple TV et Apple Music, c’est l’iTunes Store qui faisait état d’une interruption chez certains utilisateurs, la page d’état des services indiquant qu’il était indisponible pendant une petite heure.

Si vous avez des soucis d’accès à ces deux services, n’hésitez pas à en faire part en commentaires.

Mise à jour à 22h35 : un domino de plus tombe, le Game Center fait maintenant partie des services touchés par la panne.

Twitter pourrait bien ressusciter, au nez et à la barbe de X

10 décembre 2025 à 21:30

Surprise : alors que X s’est quasi totalement défait des restes de Twitter, ayant abandonné le petit oiseau bleu et tout ce qui s’y rapportait pour une simple lettre, voilà qu’une startup appelée « Operation Bluebird » souhaiterait le faire renaître de ses cendres, et ainsi venir taquiner Elon Musk avec la marque qu’il a lui-même fait disparaître, comme le rapporte Ars Technica.

Le retour de l’oiseau bleu... pourtant, Halloween est passé !

La manœuvre paraît culottée, au point qu’on pourrait croire à un canular. Mais non, elle est bien réelle : la startup installée en Virginie a déposé une requête auprès du US Patent and Trademark Office, qui gère les marques déposées, afin de récupérer la marque Twitter et l’expression « tweet », arguant que X les a abandonnées officiellement :

Twitter et le tweet : les deux marques ont été éradiquées par X Corp., des produits, services et marketing de l’entreprise, actant l’abandon de ces marques historiques, sans intention de les faire réapparaître plus tard. L’oiseau Twitter a été abattu.

Autre preuve des intentions claires de Michael Peroff, avocat et fondateur d’Operation Bluebird, l’existence du site www.twitter.new, lancé par la startup : si pour le moment il ne présente qu’un slogan marquant, voulant réinstituer la marque défunte ainsi que sa notoriété, il pourrait dès l’année prochaine être le nouveau départ de l’oiseau bleu, formant un réseau social concurrent de X reprenant les bases délaissées par la société d’Elon Musk. Michael Peroff voit en la réutilisation de la marque une caisse de résonance qui manque aux réseaux sociaux concurrents :

Il y a d’autres alternatives, pour sûr. Mais je n’en connais aucune actuellement qui ait atteint une taille suffisante pour venir faire la différence contre X, alors qu’un nouveau Twitter pourrait largement.

L’un des partenaires de Michael Peroff, Stephen Coates, a un historique des plus sérieux pour l’aider à reconstruire l’ancien Twitter : il n’est autre que l’ancien conseiller juridique de l’entreprise, avant qu’Elon Musk mette la main dessus. Selon lui, le retour de Twitter tel qu’on l’a connu avant Musk pourrait ramener la magie perdue depuis :

Je me rappelle d’il y a quelques temps, quand des célébrités réagissaient au contenu que je postais sur mon compte Twitter durant les finales du Super Bowl ou d’autres événements. Nous voulons faire revenir cette expérience, cette sorte de grande place publique, où tout le monde pouvait échanger.

Est-ce bien réaliste ?

Si l’opération paraît risquée, tant venir récupérer une marque fraîchement abandonnée par un personnage aussi médiatique que Musk, qui a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars en 2022 semble perdu d’avance, Michael Peroff a pourtant bien prévu son coup, en s’entourant des bonnes personnes et en utilisant un argument massue : Elon Musk lui-même a annoncé publiquement la mort de Twitter et de l’oiseau bleu.

And soon we shall bid adieu to the twitter brand and, gradually, all the birds

— Elon Musk (@elonmusk) July 23, 2023

Il faut dire que Michael Peroff n’est pas non plus un lapin de six semaines dans le domaine : en tant qu’avocat, sa spécialité est la propriété intellectuelle et les marques déposées. De la même manière, il ne se lance pas dans l’opération pour la beauté du geste, mais avec un plan marketing bien pensé :

Nous pensons que notre modération aidera à faire évoluer les discussions vers quelque chose de plus responsable. Les marques sont coincées sur X actuellement parce qu’elles n’ont pas d’autre endroit où aller.

Ainsi, il compte bien récupérer toutes les marques inquiètes de la tournure qu’a pris X, et toutes celles qui n’ont pas encore sauté le pas de fuir le réseau d’Elon Musk. Et il pourrait bien légalement réussir, comme l’atteste un professeur de droit de Stanford interrogé par Ars Technica :

Une simple intention d’utilisation ne suffira pas à conserver la marque, mais X pourrait se défendre en montrant qu’elle prévoit de la réutiliser. Les consommateurs connaissent bien évidemment encore la marque, et il paraît étrange que quelqu’un d’autre puisse s’emparer de ce nom alors qu’il est toujours associé au réseau social maintenant appelé X. Mais c’est ce que dit la loi.

Mark Jaffe, un avocat spécialisé en propriété intellectuelle de Californie pense lui aussi que X aura des difficultés à garder la marque Twitter :

Une fois qu’elle n’est plus utilisée ni sur le site internet ni ailleurs et que le CEO de l’entreprise a publiquement indiqué que désormais un autre nom sera la norme, je ne vois pas comment contrer un argument d’abandon de la marque.

Si l’équipe de l’Operation Bluebird semble solide, il est certain qu’Elon Musk tentera tout ce qu’il peut pour s’éviter un concurrent portant le nom qu’il a pourtant voulu détruire. La bataille promet d’être rude.

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