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Reçu aujourd’hui — 18 décembre 2025 MacG.co

Les ventes de consoles s’effondrent suite aux nombreuses hausses de prix

18 décembre 2025 à 21:30

Pendant longtemps, la guerre des consoles était... le nerf de la guerre pour le trio Sony/Microsoft/Nintendo. Pour vendre des jeux et accessoires en masse, les trois constructeurs n’hésitaient pas à brader leurs consoles, quitte à y être de leur poche (comme ce fut le cas pour Sony et ses PlayStation 2, PSP, PS Vita et même PS5 à leurs débuts). Cependant, les choses semblent changer et les ventes s’en ressentent, tout particulièrement aux USA, comme le remarque IGN.

Image créée par intelligence artificielle.

Ainsi, les prix ont déjà pris une claque mi-2025 suite aux atermoiements de l’administration américaine, avec une PlayStation 5 dont tous les tarifs montent de 50 dollars. La Xbox, de son côté, a fait encore plus fort : la Xbox S a pris 80 dollars, quand la Series X est montée de 100 à 130 dollars suivant les éditions ! De son côté, Nintendo a profité de la sortie de sa Switch 2 pour afficher d’emblée un tarif élevé, lui évitant la grogne à chaque hausse.

Mais ce n’était pas fini pour autant pour Microsoft : fin septembre, nouvelle hausse. Au final, la Xbox Series X qui s’affichait à 499 dollars au début de l’année est maintenant 649 dollars ! Résultat ? Des ventes qui s’effondrent.

Plus dure sera la chute

Ceux qui s’en sortent le mieux, sans surprise, c’est Nintendo : avec 10 % de baisse des ventes d’une année sur l’autre au mois de novembre, l’entreprise de Mario tire les marrons du feu. Mais ce n’est cependant qu’une façade : la Switch 2 est toute récente, et les ventes cumulent à la fois celles de la nouveauté, mais aussi de la vénérable Switch première génération.

Sony, de son côté, accuse le coup avec 40 % de baisse de ventes d’une année à l’autre pour le mois de novembre. La chute est sévère, mais logique : la PlayStation 5 est (re)devenue une console chère, avec des prix commençant à 499 dollars pour une version Digital. La PlayStation 5 Pro, n’en parlons même pas : à 749 dollars, seuls quelques hardcore gamers s’y intéressent... quand ils ne sont pas sur PC.

Mais pour Microsoft, ce n’est plus une chute, c’est une catastrophe : avec 70 % de baisse des ventes, la Xbox réalise son pire mois de novembre depuis son lancement !

Et les choses ne sont pas près de s’arranger niveau tarifs, que ce soit pour n’importe lequel des trois gros bonnets : la crise de la mémoire et des SSD va les toucher de plein fouet, et les tarifs des consoles étant déjà tirés au maximum, aucun ne pourra faire comme si de rien n’était. Les tarifs monteront, encore une fois, et mondialement cette fois.

Une crise ? Quelle crise ?

Cependant, Microsoft ne semble pas s’affoler outre mesure. Redmond semble déjà passée à autre chose, bien qu’elle continue encore de produire du matériel. Satya Nadella l’a bien fait comprendre, en cassant le principe des exclusivités de la plateforme Xbox : la lutte n’est plus sur le matériel, mais sur les grandes plateformes de téléchargement. La console Xbox coule ? Et alors ? L’important, c’est que les ventes restent stables voire montent au niveau des licences, et encore plus au niveau des abonnements.

Xbox est présent sur de nombreuses plateformes, y compris concurrentes : si seuls les licences sont disponibles sur PlayStation 5, le Xbox Cloud Gaming, lui, est bien plus étendu : smartphones Android et iOS, iPad, PC Windows, Mac, casques VR comme le Meta Quest, Steam Deck, et même quelques smart tv comme celles de Samsung ou LG ! Le principe du Xbox Cloud Gaming, renforcé par toutes les licences acquises ces dernières années par Microsoft, commence à montrer son vrai visage : étouffer la concurrence en l’encerclant, rendant par la même occasion la console caduque.

Les TV LG 2022 et ultérieures transformées en Xbox

Les TV LG 2022 et ultérieures transformées en Xbox

Au final, ces hausses de prix pourraient bien être bénéfiques pour Microsoft, enterrant encore plus vite les consoles pour passer à l’étape suivante : le jeu directement sur cloud, permettant de passer d’une plateforme à l’autre sans y réfléchir... et ramenant espèces sonnantes et trébuchantes à Redmond, pour chaque utilisateur. Bonus, le piratage se voit éliminé d’un coup, tout passant par le cloud.

Ce VPN taillé pour Mac qui offre 500 Go de stockage cloud fait le plein de promos avant Noël

18 décembre 2025 à 20:48

Les fêtes approchent à grands pas, et avec elles l'éternelle quête du cadeau parfait. Cette année, pourquoi ne pas miser sur la sécurité numérique ?

CyberGhost propose une offre particulièrement alléchante qui devrait séduire tous les aficionados de l'écosystème Apple : un VPN performant, pensé spécifiquement pour Mac, assorti d'un généreux bonus de 500 Go de stockage sécurisé dans le cloud. Le tout à un tarif dérisoire qui défie toute concurrence.

Un VPN qui parle couramment Safari

Naviguer sur Safari devrait rester une affaire privée. C'est précisément ce que garantit CyberGhost, qui s'intègre naturellement à l'environnement macOS pour chiffrer l'intégralité du trafic web. Fini les regards indiscrets sur vos habitudes de navigation, vos recherches ou vos données bancaires. L'interface épouse parfaitement l'esthétique minimaliste chère à Apple, transformant la protection de votre vie privée en un geste aussi simple qu'un clic.

Le service fonctionne indifféremment sur iMac, MacBook Pro, MacBook Air ou Mac mini. Peu importe la machine que vous possédez dans la gamme Apple, l'expérience reste fluide et intuitive. On apprécie particulièrement cette absence de friction technique qui transforme la sécurité en réflexe plutôt qu'en contrainte.

Une infrastructure planétaire qui change la donne

Avec pas moins de 11 000 serveurs disséminés dans plus de 100 pays, CyberGhost dispose d'une infrastructure colossale qui garantit des connexions rapides où que vous soyez. Besoin d'accéder à du contenu géolocalisé en streaming ? Envie de contourner les restrictions imposées par certains gouvernements lors de vos pérégrinations à l'étranger ? Cette armada de serveurs répond à toutes ces problématiques avec une désinvolture déconcertante.

Cette couverture géographique pléthorique permet également d'optimiser les vitesses de connexion en sélectionnant automatiquement le serveur le plus proche et le moins congestionné. Résultat : on ne ressent pratiquement aucune latence, même en visioconférence ou lors du téléchargement de fichiers volumineux.

La confiance des pairs comme caution

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 4,7 étoiles sur 5 sur Trustpilot, calculées sur la base de plus de 14 800 avis vérifiés. Cette notation élogieuse témoigne d'une satisfaction client qui ne se dément pas. Les commentaires soulignent régulièrement la stabilité du service, la clarté de l'interface et la réactivité du support technique, trois piliers essentiels pour un VPN digne de ce nom.

Cette plébiscitation massive n'est pas le fruit du hasard. Elle reflète des années d'investissement continu dans l'amélioration du produit et l'écoute attentive des retours terrain. Quand des milliers de personnes valident leur choix publiquement, cela forge une réputation difficile à égaler.

500 Go de stockage cloud qui tombent à pic

Au-delà de la dimension VPN, CyberGhost ajoute une cerise substantielle sur le gâteau : 500 Go de stockage cloud sécurisé offerts. De quoi archiver photos de famille, documents importants, sauvegardes système ou projets créatifs sans avoir à jongler entre différents services. Tout reste centralisé, chiffré de bout en bout, accessible depuis n'importe quel appareil.

Cette générosité transforme l'abonnement en solution globale de protection numérique puisqu'on ne parle plus seulement de masquer son adresse IP, mais d'un véritable écosystème qui prend soin de l'ensemble de votre empreinte digitale. C'est cette approche holistique qui fait toute la différence.

Une offre de Noël qui ne reviendra pas de sitôt

Actuellement, l'abonnement de deux ans bénéficie d'une réduction vertigineuse de 83%, accompagnée de quatre mois supplémentaires offerts. Le calcul est vite fait : 2,03 euros par mois pour sécuriser l'intégralité de votre vie numérique sur Mac, et 68,33 € TTC pour l'intégralité de l'abonnement. Difficile de trouver meilleur rapport qualité-prix dans l'univers des VPN premium.

Si vous cherchiez le moment opportun pour franchir le pas, cette fenêtre temporelle représente une aubaine qu'il serait dommage de laisser passer !

Profitez de l'offre CyberGhost à -83% avec 4 mois offerts et transformez votre Mac en forteresse numérique inviolable tout en bénéficiant d'un espace de stockage conséquent !

L’iPhone Air se vend mal, ses coques aussi : Apple brade le bumper et la coque Beats sur Amazon

18 décembre 2025 à 20:15

S’il fallait une preuve que l’iPhone Air semble délaissé par les acheteurs, Apple vient d’en fournir une nouvelle par le biais d’Amazon, avec le tarif du bumper officiel pour iPhone Air, qui ne fait que baisser.

L’iPhone Air, le mal aimé. Image réalisé à la main, ça aurait été dommage de bafouer les créateurs originaux avec de l’IA. Montage MacGeneration, image originale Illogic Studio.

En effet, l’accessoire pour l’iPhone le plus léger de la famille qui était au départ à 45 €, passé entre temps à 30 €, est maintenant à 27 €. Et Apple ayant peu pour habitude de brader ses appareils comme ses accessoires, c’est bien qu’il faut se rendre à l’évidence : si l’appareil ne se vend pas, ou en tout cas pas aussi bien que prévu... les coques ne se vendront pas mieux.

iPhone Air : Apple aurait déjà stoppé la production et repoussé son successeur

iPhone Air : Apple aurait déjà stoppé la production et repoussé son successeur

Il semble donc que plutôt que de rester avec une flopée de coques invendues sur les bras, Apple a décidé de les brader pour écouler le stock. Il faut dire que celles-ci étant fort probablement produites plus vite que l’appareil lui-même, et à un coût dérisoire, elles ont dû être produites en quantité. Manque de bol, les acheteurs ne sont donc pas au rendez-vous.

Mais un prix ne fait pas une tendance... qu’en est-il des autres ? Pour rester chez Apple, la coque Beats pour iPhone Air commence elle aussi une belle chute de prix, à 31,50 € pour un prix de départ de 55 €. Même la coque MagSafe pour iPhone Air, pourtant une valeur sure, est à 39,60 € au lieu de 59 €.

Plus globalement, Amazon continue de jouer les prolongations sur les accessoires de la gamme classique. Le géant du commerce en ligne maintient une ristourne de 20 % sur l’ensemble des protections Apple destinées aux iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max. C’est une offre honnête, même si pour ces modèles « premium », la baisse est un peu moins spectaculaire que celle que l'on avait pu croiser durant la semaine du Black Friday. Notez au passage qu’Amazon applique également cette remise de 20 % sur certains porte-cartes en tissage technique. De quoi rhabiller son iPhone à moindres frais.

Les chiffres se suivent et se ressemblent : l’iPhone Air ne trouve pas son public

Les chiffres se suivent et se ressemblent : l’iPhone Air ne trouve pas son public

Si les coques produites par Cupertino pour les modèles standards s'offrent quelques promotions régulières, le sort de l'iPhone Air est plus radical. On n'observe pas de tels effondrements de prix sur le reste de la gamme, ce qui tend à confirmer la tendance : l’iPhone Air est décidément le mal-aimé de la famille. Peut-être un jour reviendra-t-il en grâce, comme le loup de la pub ? En attendant, je vous laisse, je vais mettre du Claude François en sonnerie sur mon iPhone Air pour rester dans le thème des causes perdues.

Free devrait proposer l'option eSIM sur d'autres montres connectées que l'Apple Watch

18 décembre 2025 à 19:00

C'était l'arlésienne : alors que la première Apple Watch cellulaire date de 2017, Free Mobile propose (enfin) la possibilité de relier une Apple Watch à un forfait. La bonne nouvelle, c'est que cette option est gratuite si vous avez un forfait Free (sauf celui à 2 €). La mauvaise — pour certains — c'est que l'option est réservée aux Apple Watch, mais ça devrait changer.

La Pixel Watch 4, compatible 4G. Image Google.
Free Mobile adopte enfin l’Apple Watch, avec une option gratuite pour ses abonnés 5G

Free Mobile adopte enfin l’Apple Watch, avec une option gratuite pour ses abonnés 5G

Pendant un temps — elle a été modifiée depuis —, une page d'assistance de Free indiquait en effet ceci selon Univers Freebox, qui a été confirmé par un commentaire sur Next : « L’option eSIM Watch sera disponible prochainement pour les montres Wear OS. » Nos confrères indiquent par ailleurs que l'opérateur leur a confirmé en octobre que l'option allait bien être proposée pour d'autres montres connectées.

L'option cellulaire n'est pas généralisée dans les montres connectées, mais elle est tout de même très pratique : elle permet d'effectuer des appels sans smartphone à proximité, ce qui peut être intéressant en cas d'urgence. C'est aussi une option utile avec certains services de streaming pour la musique, pour éviter de passer par un smartphone pour écouter de la musique en déplacement. Reste à voir si Free Mobile va étendre directement le service à toutes les montres sous Wear OS ou si l'option sera mise en place au cas par cas. Pour les Apple Watch, c'est la seconde voie qui a été choisie pour des raisons techniques : une Apple Watch compatible avec watchOS 26.2 est obligatoire, ce qui exclut d'emblée les modèles Series 3 à Series 5.

Apple prend le Japon en exemple pour contester le DMA européen

18 décembre 2025 à 18:33

Le Japon a suivi l’Union européenne et son DMA en imposant à Apple une série de mesures qui vont l’obliger à ouvrir l’iPhone à la concurrence. On pourrait croire que l’entreprise californienne déteste les deux régulateurs avec la même passion. Dans un entretien accordé à plusieurs médias, dont Numerama et La Tribune (nous n’avons pas été invités…), elle révèle pourtant un favori. Alors qu’Apple n’a jamais caché qu’elle détestait le DMA, le MSCA japonais lui paraît nettement préférable.

Apple oppose les réglementations japonaises et européennes, allégorie. Image iGeneration, photo de base Sean McAuliffe sur Unsplash.

Les deux textes sont pourtant proches et ce sont des points de détail qui font peser la balance en faveur du Japon dans le cœur de Cupertino. Ainsi, le Japon exige la possibilité de passer par des boutiques d’apps tierces au lieu de l’App Store. AltStore n’a pas attendu bien longtemps pour ouvrir ses portes dans le pays et d’autres boutiques devraient suivre.

Après l’Europe, le Japon contraint Apple à ouvrir véritablement l’iPhone à la concurrence

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Quelques différences à la marge

Apple pointe toutefois quelques différences avec le DMA, à commencer par le passage obligatoire par une boutique. On ne peut pas télécharger une app directement depuis un site web sur les iPhone japonais comme on peut le faire en Europe, tout doit passer par les boutiques et donc par le processus de notarisation géré par ses soins. Ce qui lui permet de garder la main sur les apps autorisées et même si c’est en théorie des problèmes de sécurité qui peuvent justifier un refus, on l’a déjà vu s’en servir pour d’autres raisons.

Apple a bloqué iTorrent sur l’AltStore à la demande de gouvernements

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L’Union européenne empêche normalement Apple de refuser une app par le biais de la notarisation et l’entretien semble indiquer que cette option restera ouverte au Japon. Pourtant, les règles destinées au pays n’évoquent pas de contrôle sur le contenu. L’argument de la pornographie a été brandi en guise de preuve, selon Apple, des méfaits du DMA. Pourtant, tout semble indiquer que la catégorie n’est pas interdite dans l’archipel et AltStore ne paraît pas proposer une liste d’apps spécifique au pays. La Pomme n’a manifestement toujours pas digéré la sortie de Hot Tub sur la boutique alternative, malicieusement présentée à l’époque comme approuvée par ses soins.

Apple réprouve totalement la première app porno pour iPhone distribuée par AltStore PAL

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Elle a aussi une préférence sur la gestion des paiements externes, requise par le législateur japonais comme par le DMA. Pour commencer, les apps devront systématiquement proposer les deux options et permettre aux utilisateurs de choisir, alors que les développeurs doivent choisir une seule option sur ce continent. L’Union européenne ne tolère par ailleurs aucune restriction sur l’accès à des moyens de paiement qui ne sont pas gérés par ses soins, là où le Japon a accepté de les restreindre pour les mineurs. Les apps destinées aux moins de 13 ans ne pourront pas afficher un lien vers un système de paiement externe et tous les utilisateurs de moins de 18 ans devront obtenir une autorisation parentale pour réaliser un achat hors de l’App Store. Ces différences sont jugées essentielles par Apple pour protéger les enfants, ce qui serait impossible selon elle en Europe.

Le régulateur japonais n’exige pas d’interopérabilité systématique

Le dernier argument est sans doute le plus important : le DMA exige des fonctionnalités interopérables dès leur conception, alors qu’il n’y a rien de tel dans la loi japonaise. Apple juge que l’Europe veut bloquer l’innovation, motivée par des concurrents qui auraient fait preuve d’un « lobbying intense » auprès des institutions européennes. Spotify et Meta ont même été cités pendant l’entretien, ce qui n’est pas une surprise, tant les deux entreprises reviennent régulièrement dans les discussions. Le service de streaming n’a jamais manqué une occasion d’accuser la Pomme de nuire à son propre service en favorisant Apple Music.

Spotify insiste auprès de l’UE pour une condamnation rapide et sévère d’Apple

Spotify insiste auprès de l’UE pour une condamnation rapide et sévère d’Apple

Apple juge l’approche japonaise bien meilleure, si bien qu’elle ne pense pas devoir bloquer des fonctionnalités nouvelles, comme elle le fait régulièrement en Europe. Outre la recopie de l’iPhone qui n’est toujours pas active sur le continent, on peut aussi évoquer le retrait à venir d’une fonctionnalité liée à l’Apple Watch.

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L'Apple Watch va perdre une fonction à cause de l'Union européenne et du DMA

Apple ne rate jamais une occasion de faire pression sur l’Europe

Cette démonstration est avant tout une manière de plus pour Apple de mettre la pression sur l’Union européenne, par le biais de ses propres clients. L’entreprise de Tim Cook veut démontrer qu’il y avait une meilleure manière de faire en utilisant le Japon comme preuve, quand bien même les textes ne sont pas si éloignés qu’elle veut bien le dire.

C’est loin d’être la première fois qu’Apple cherche à mobiliser ses clients européens contre le DMA, à tel point que l’on pourrait aussi parler d’un « lobbying intense » à son sujet. Reste à savoir si le Japon érigé en contre-exemple va finalement faire mouche auprès des citoyens et in fine des institutions.

DMA : Apple explique pourquoi l

DMA : Apple explique pourquoi l'iPhone est privé de certaines nouveautés

Apple pourrait faire assembler ses écrans OLED en Inde

18 décembre 2025 à 17:30

Quand nous parlons de puces, il y a parfois une confusion, qui est liée à la conception même de ces dernières. Si vous prenez une puce M1, elle comprend la puce elle-même (fabriquée par TSMC) mais aussi deux puces de mémoire et ce qu'on appelle le package, la partie sur laquelle sont placés les composants. Une puce peut donc être en réalité un assemblage de plusieurs composants (qui sont des puces). Et selon The Economic Times, Apple pourrait effectuer cet assemblage en Inde.

Une puce M1, c'est l'assemblage de plusieurs puces. On peut voir les deux puces de RAM à droite du logo  au centre. Image iFixit.

C'est la société CG Semi, basée à Sanand dans l'état du Gujarat, qui aurait été choisie. Le but ne serait pas ici d'assembler les puces principales, mais bien des composants liés aux écrans OLED. Dans le cas de ces derniers, les dalles peuvent provenir de trois fournisseurs (Samsungn LG, BOE) alors que les contrôleurs et les circuits de gestion, eux, dépendent d'autres sociétés (Samsung, Himax, LX Semicon et Novatek).

Un écran, c'est un assemblage de plusieurs composants. Image iFixit.

Il y a plusieurs raisons qui pourraient pousser Apple à assembler certains composants en Inde, et il s'agirait ici de discussions à un stade préliminaire, sans officialisation de la part d'Apple. Un des avantages de l'Inde est que le pays pourrait recevoir des composants issus de Corée du Sud, de Chine et de Taiwan, alors que l'installation d'une telle usine en Chine — par exemple — peut amener des problèmes géopolitiques complexes si une partie des composants arrivent de Taiwan. C'est probablement un moyen d'anticiper d'éventuels soucis à ce niveau dans le futur, tant les tensions sont grandes dans cette partie de l'Asie. L'Inde a l'avantage de ne pas être trop éloignée des différents fournisseurs tout en disposant d'une main-d'œuvre formée pour ce genre de travaux : The Economic Times explique qu'Intel a récemment confié à Tata Electronic (un géant local) une partie de l'assemblage de ses produits.

La diffusion de la TV par satellite commence à disparaître au Royaume-Uni

18 décembre 2025 à 16:30

Imaginée dès les années 60, la diffusion de la télévision par satellite a commencé à devenir réellement importante dans les années 80. Et le 9 décembre 2025, il y a eu un petit événement dans ce milieu : Sky, un opérateur britannique important dans ce domaine, a arrêté son offre Sky Q. Plus exactement, les clients actuels peuvent continuer à recevoir la télévision par satellite, mais la société n'accepte plus de nouveaux clients.

Sky Q, c'est fini. Image Sky.

Pendant un temps, les offres par satellites ciblaient les personnes qui voulaient avoir plus de chaînes, grâce à la possibilité d'en diffuser beaucoup plus qu'avec la diffusion hertzienne classique. Au fil des années, ce public a peu à peu été abandonné : en 2025, tant les offres des opérateurs Internet que celles en OTT (over the top, comme Molotov) permettent exactement la même chose pour un prix plus faible et sans la nécessité d'installer une parabole. De même, les plateformes de streaming donnent un accès simplifié aux anciens films ou aux séries qui étaient diffusées sur des services payants dans les années 90 et 2000 (que ce soit sur le câble ou le satellite). Dans le cas de Sky Q, l'offre qui devient inaccessible, c'est assez évident : Sky Stream la remplace directement.

La diffusion par satellites reste importante

L'arrêt de ce type d'offres, logique, ne signifie pas pour autant que la diffusion par satellites va disparaître. En effet, c'est une voie alternative intéressante pour les personnes qui ne peuvent pas recevoir la télévision hertzienne ou par Internet, par exemple. En France, les offres Fransat et TNT Sat diffusent par exemple la TNT pour ceux qui n'ont pas d'autres solutions. De même, les offres par satellites permettent aussi aux immigrés de recevoir des chaînes de télévision issues de différents pays. Enfin, c'est une solution pratique pour certaines chaînes pour couvrir une large zone et — dans certains cas — contourner la censure mise en place par des états. Et pour finir, d'un point de vue purement technique, la diffusion par satellites sert aussi à alimenter les réseaux terrestres.

La fin de Sky Q n'est donc pas la fin de la diffusion par satellites, mais uniquement la fin d'un type d'offres précis.

France Identité franchit le cap du million de permis de conduire numériques

18 décembre 2025 à 16:17

Un million de permis de conduire ont été importés dans France Identité, annonce France Titres, l’agence gouvernementale en charge de l’application. Lancée en février 2024, cette fonctionnalité a été simplifiée en mai dernier.

Image France Titres

Rapporté au nombre total de conducteurs, le chiffre reste modeste. Selon les dernières données officielles disponibles, la France comptait environ 48 millions de titulaires d’un permis de conduire en 2019. À ce stade, seulement 2 % d’entre eux ont donc ajouté une version dématérialisée de leur document sur leur iPhone ou leur smartphone Android.

La dynamique devrait toutefois s’accélérer dans les prochaines années. Une directive européenne récemment adoptée prévoit que, d’ici à 2030, le permis de conduire numérique devienne le format par défaut. La carte en plastique ne disparaîtra pas pour autant, mais la version dématérialisée devrait être fournie en priorité, la version physique devenant une option à demander explicitement.

Le permis de conduire numérique accélère en Europe, sans pour autant écraser le format physique

Le permis de conduire numérique accélère en Europe, sans pour autant écraser le format physique

Pour rappel, il n’est pas nécessaire de posséder un permis au format carte bancaire pour l’importer dans France Identité : l’ancien permis cartonné rose est également pris en charge. En revanche, l’application France Identité nécessite, elle, de détenir une carte d’identité biométrique, puisque l’authentification repose sur sa puce NFC.

À l’occasion du salon Trustech organisé au début du mois, France Titres a également communiqué d’autres chiffres. France Identité compte désormais 3,2 millions d’utilisateurs, dont un peu plus de 500 000 avec un compte « certifié ». Cette certification, qui passe par une vérification en mairie ou dans un consulat, autorise des usages plus sensibles, comme l’établissement d’une procuration de vote. L’agence se fixe pour objectif d’atteindre 5 millions d’utilisateurs d’ici à 2026.

TP-Link lance un kit Wi-Fi 7 avec de l'Ethernet 10 Gb/s, le Deco BE68

18 décembre 2025 à 15:25

TP-Link, le plus gros fournisseur de Wi-Fi dans le monde, vient de lancer un nouveau kit Wi-Fi 7 : le Deco BE68. Il se place entre le BE65 et le BE85. La différence principale est simple : l'interface Ethernet. Les BE65 se limitent à de l'Ethernet 2,5 Gb/s (quatre prises), ce qui peut limiter les débits réels en Wi-Fi 7. En haut de gamme, les BE85 possèdent deux prises à 10 Gb/s et deux autres à 2,5 Gb/s. Le nouveau modèle se place entre les deux : une prise à 10 Gb/s, une seconde à 2,5 Gb/s et une troisième à 1 Gb/s. Ce choix permet d'obtenir un débit élevé sur des accessoires reliés aux bornes, sans devoir passer sur la gamme supérieure.

Une prise Ethernet rapide. Image TP-Link.

Le second changement vient des débits en Wi-Fi 7. Les trois modèles sont Wi-Fi 7 dans les trois bandes (2,4, 5 et 6 GHz) avec des canaux de 320 MHz, mais le BE65 travaille sur deux antennes (2x2 MIMO), le BE68 sur trois antennes (3x3 MIMO) et le BE85 sur quatre (4x4 MIMO). En pratique, le débit maximal est donc de 5,7 Gb/s (6 GHz, 2,8 Gb/s en 5 GHz), 8,6 Gb/s et 11,5 Gb/s.

Des débits très théoriques… mais élevés tout de même

Comme les kits de TP-Link n'ont pas de bande dédiée pour la liaison entre les bornes, le passage à trois antennes sur le BE68 devrait améliorer les performances sur les liens entre les bornes, même s'il est évidemment préférable de les câbler en Ethernet. La raison est simple : une bonne partie des appareils modernes se limite à deux antennes, ce qui laisse une bonne partie de la bande passante pour la liaison elle-même. De même, la présence de trois antennes améliore les performances globales si vous avez plusieurs appareils sur votre réseau, ce qui est probablement le cas si vous investissez dans un kit de ce type.

Qui met son routeur sur la table du salon ? Image TP-Link.

C'est important de bien le comprendre : vous n'allez pas atteindre 8,6 Gb/s en Wi-Fi 7, même avec une connexion rapide. La majorité des ordinateurs se contente de deux antennes, donc au mieux 5,7 Gb/s en théorie avec des canaux de 320 MHz, et de nombreux appareils (dont ceux d'Apple) ne prennent en charge que les canaux de 160 MHz, ce qui divise de facto le résultat par deux. Mais cette bande passante supplémentaire sur les bornes n'est donc pas inutile : elle permet un bien meilleur partage entre les clients.

C'est aussi ici que la prise Ethernet à 10 Gb/s prend de l'intérêt : elle permet de relier la borne principale à votre box avec le débit maximal si vous avez une connexion rapide. En France, les meilleures offres sont annoncées à 8 Gb/s.

Les trois bornes d'un kit. Image TP-Link.

Reste le problème du prix : TP-Link annonce que le kit de trois bornes est prévu à 600 €, et Amazon le propose pour le moment à 650 €. C'est un peu plus que le BE65 (disponible aux alentours de 500 €) mais largement moins que les BE85, qui s'approchent des 1 500 € pour trois. Il est évidemment possible de se contenter d'une ou deux bornes si vous avez un logement adapté.

macOS 26.2 jette une ombre sous le Liquid Glass

18 décembre 2025 à 14:56

Apple n’en a pas terminé avec les ajustements de design autour du Liquid Glass. Après macOS et iOS 26.1 qui ont introduit une option pour réduire la transparence du verre, macOS 26.2 apporte une modification plus discrète. Comme l’a remarqué AAPL Ch., l’ombre affichée sous le centre de contrôle est désormais plus large et plus marquée.

Le centre de contrôle (et son ombre) sur macOS 26.2. Image MacGeneration.

Ce changement permet de mieux distinguer les boutons translucides de l’arrière-plan. C’est un écueil commun des interfaces qui misent sur la transparence, les différents plans de profondeur ont tendance à se confondre. Avec cette ombre renforcée, les commandes se détachent plus nettement du fond d’écran ou de l’application à l’arrière-plan. En contrepartie, ce choix éloigne quelque peu le Liquid Glass de la promesse initiale de clarté visuelle. On ne peut pas tout avoir.

Cette ombre est également visible lorsque l’on ouvre le nouvel overlay dédié aux jeux, ce menu en surimpression qui donne accès à certaines fonctions, comme les succès du Game Center.

Comparaison de l’ombre du centre de contrôle. Image AAPL Ch.

Pour rappel, le centre de contrôle de macOS Tahoe est largement personnalisable. Comme sur iOS, il est maintenant possible d’ajouter ou de supprimer des commandes. Pour l’instant, encore très peu d’applications tierces proposent des boutons spéciaux.

macOS Tahoe 26 : découverte du nouveau Centre de contrôle inspiré de l

macOS Tahoe 26 : découverte du nouveau Centre de contrôle inspiré de l'iPhone

Liquid Glass : pourquoi les apps ne suivent pas ?

Liquid Glass : pourquoi les apps ne suivent pas ?

Les boutons de certains iPhone 17 Pro ont un coup de mou

18 décembre 2025 à 12:59

Quand c’est mou, c’est qu’il y a un loup. Quelques utilisateurs d’iPhone 17 Pro et 17 Pro Max se plaignent de boutons qui ne répondent plus aussi bien qu’au départ. Les boutons de volume, mais surtout le bouton latéral, réagissent plus mollement qu’avant.

Ici, un utilisateur évoque un bouton latéral « collant » qui l’oblige à appuyer plus fermement, ce qui finit par activer Siri. , un autre pointe un bouton de volume supérieur « moins résistant », donnant l’impression d’un mécanisme plus lâche.

iPhone 17 Pro. Image iGeneration.

Nos confrères de Frandroid ont également constaté le problème sur l’un de leurs iPhone 17 Pro. Le bouton latéral fonctionne, mais il se montre parfois « mou ». L’appareil a été pris en charge sous garantie dans un Apple Store. La réparation consisterait au « changement de tout le contour de l’iPhone », une intervention facturée plus de 300 € lorsqu’elle est réalisée hors garantie. Un autre utilisateur rapporte avoir bénéficié d’une réparation gratuite, sans que cela semble pour autant systématique.

Selon nos informations, il ne s’agit pas, à ce stade, d’un problème couramment rencontré par les Genius des Apple Store. De mon côté, les boutons de mon iPhone 17 Pro (orange) se comportent très bien, ils cliquent comme au premier jour. Pour ce que cela vaut, j’utilise cet iPhone presque en permanence sans coque.

iPhone 17 Pro. Image iGeneration.

L’origine de ce ramollissement est inconnue. Les iPhone 17 Pro inaugurent une toute nouvelle conception, avec un boîtier unibody, c’est-à-dire constitué d’un seul tenant, mais rien ne permet à l’heure actuelle d’établir un lien de cause à effet. Il peut simplement s’agir de quelques unités moins bien assemblées que d’autres.

Et de votre côté, qu’en est-il ? Les boutons de votre iPhone 17 Pro ou 17 Pro Max cliquent-ils toujours aussi bien ou bien sont-ils devenus mous du genou ?

Test des iPhone 17 Pro et 17 Pro Max : le Pro est-il devenu de trop ?

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Pour la deuxième fois cette année, Free augmente ses frais de résiliation de 10 €

18 décembre 2025 à 12:10

Même si Free n’augmente pas souvent les tarifs mensuels de ses offres, le fournisseur d’accès à internet se rattrape sur d’autres aspects plus discrets, comme les frais de résiliation. Quelques mois après une première augmentation de 10 € appliquée au printemps, l’entreprise recommence et demande depuis le 17 décembre 2025 69 € pour les nouveaux abonnés comme les clients existants. Au total, cela représente plus de 40 % de hausse sur l’année en cours, même s’il est vrai que ces frais sont le plus souvent remboursés par le fournisseur qui prend la relève.

Image MacGeneration.

Malgré tout, ces frais de résiliation n’ont aucune justification technique (contrairement à l’ouverture d’une ligne qui implique souvent un technicien) et ils sont surtout un moyen dissuasif de retenir les clients, puisqu’il faut payer pour changer de contrat. Les quatre acteurs historiques français se sont faits plaisir ces derniers mois, avec des augmentations systématiques. Bouygues était monté directement à 69 € peu avant Free, SFR avait suivi en passant lui aussi de 49 à 59 € dans la foulée et Orange a fini par rejoindre la tendance en réclamant 59 € depuis l’automne.

Fibre : Bouygues Telecom passe son Wi-Fi à la vitesse supérieure… ainsi que ses prix

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RED et SFR augmentent à leur tour les frais de résiliation de leurs box Internet

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Orange et Sosh font grimper leurs frais de résiliation internet fixe

Orange et Sosh font grimper leurs frais de résiliation internet fixe

Free et Bouygues Telecom affichent désormais les frais les plus élevés en exigeant 69 € de la part de leurs clients qui souhaitent voir ailleurs. Les quatre FAI remboursent tous les frais de résiliation pour le moment, à hauteur en général de 100 € au maximum (et même 150 € pour Orange). C’est certainement pour cette raison qu’ils se permettent d’augmenter leurs frais de résiliation, en comptant sans doute au passage sur une part de clients qui ne penseront pas à réclamer la somme, puisqu’il s’agit à chaque fois d’offres de remboursement.

Pour en revenir à Free, la nouvelle grille tarifaire met aussi en avant une augmentation de la facture en cas de retards sur le paiement, comme le relève Univers Freebox. L’entreprise peut désormais exiger jusqu’à 10,5 €, avec des frais de pénalité qui sont calculés selon le nombre de jours de retard, au prorata du forfait choisi. Auparavant, le plafond était de 7,5 €, une augmentation très discrète pour ceux qui ont des problèmes à payer leur abonnement à internet.

Meta bouche l’Horizon des casques VR de ses partenaires

18 décembre 2025 à 11:36

Meta a « mis en pause » son programme permettant à d’autres fabricants de concevoir des casques de réalité virtuelle tournant sur Horizon OS. Le groupe a indiqué à Road to VR qu’il se concentrait désormais sur « le développement de matériels et de logiciels maison de pointe, indispensables à l'essor du marché de la réalité virtuelle. »

La vision d’un Horizon OS ouvert proposée par Meta en 2024. Image Meta.

Meta avait pourtant fait grand cas de ce projet. Au printemps 2024, le groupe avait annoncé l’ouverture de son système d’exploitation à d’autres fabricants, avec l’ambition d’offrir davantage de choix aux consommateurs et de bâtir un écosystème plus large. « Notre objectif est de faire en sorte que le modèle ouvert définisse la prochaine génération d'informatique, avec à nouveau le métavers, les lunettes et les casques », avait alors déclaré Mark Zuckerberg, répétant sa lubie de l’époque d’un métavers ouvert qui affronterait l’écosystème fermé d’Apple.

Mark Zuckerberg parie sur un métavers ouvert face à l

Mark Zuckerberg parie sur un métavers ouvert face à l'écosystème fermé d'Apple

Plusieurs acteurs s’étaient engagés aux côtés de Meta. Lenovo et Asus devaient développer des casques de réalité mixte reposant sur Horizon OS, tandis que Qualcomm figurait également parmi les partenaires du projet.

Finalement, Meta préfère mettre cette initiative entre parenthèses pour se recentrer sur ses propres casques Quest. « Nous nous engageons sur le long terme [dans la réalité virtuelle] et nous réexaminerons les opportunités de partenariats avec des fabricants tiers à mesure que le secteur évoluera », assure une porte-parole du groupe.

Même si le projet n’est pas officiellement abandonné, il semble aujourd’hui très compromis. Selon Bloomberg, Meta pourrait en effet réduire d’environ 30 % ses dépenses liées aux projets autour du métavers l’an prochain. Un nouveau casque Quest serait toutefois bien en préparation, avec un positionnement toujours très orienté vers le jeu vidéo.

Meta repousse ses lunettes de réalité mixte : le phénix attendra 2027 pour naître

Meta repousse ses lunettes de réalité mixte : le phénix attendra 2027 pour naître

La recherche de l’App Store va offrir de « nouvelles opportunités »… en affichant plus de pubs en 2026

18 décembre 2025 à 11:25

Apple annonce fièrement l’émergence en 2026 de « nouvelles opportunités dans les résultats de recherche » pour l’App Store… ( ) sur son site dédié aux publicités ( ). N’espérez pas une refonte de cet outil avec de meilleurs résultats, le changement concerne le nombre de publicités qui seront affichées au milieu des apps qui correspondent à votre requête. Jusque-là, Apple se contentait d’une publicité sur l’onglet dédié à la recherche, puis une autre en haut de l’écran. Dans le futur, on pourra avoir d’autres publicités intégrées à la liste des résultats.

Image iGeneration, photo de base [Bram Naus sur *Unsplash*](https://unsplash.com/fr/photos/plaque-de-rue-noir-et-blanc-5fvMWp1r2n0).
Image iGeneration, photo de base Bram Naus sur Unsplash.

L’annonce ne précise rien de plus, en particulier pas le nombre de publicités que l’on pourra voir. On imagine que cela dépendra de la requête et des algorithmes mis en œuvre par Apple pour sélectionner les publicités jugées pertinentes. Puisqu’elles seront intégrées à la liste de résultats, il n’y a pas vraiment de raison de fixer un nombre maximal de toute manière, ce sera probablement plutôt une publicité tous les n résultats. C’est une pratique courante dans l’industrie et Apple ne fait que s’aligner sur ce que font d’autres boutiques, comme Amazon pour ne citer qu’un exemple.

Pour les développeurs qui souhaitent exploiter ce programme publicitaire, aucun changement ne sera nécessaire. Apple indique que c’est elle qui déterminera la meilleure position pour chaque publicité, que ce soit le premier emplacement en haut de l’écran qui devrait rester le plus rentable, ou bien une intégration dans la liste de résultats en dessous. Tout dépend à la fois des termes recherchés et des sommes versées par les développeurs, puisque c’est un système d’enchères automatisées sous le capot.

Pour le moment, Apple ne propose pas de mécanisme pour payer plus cher et s’assurer une place systématique en haut de l’écran. Par ailleurs, le format ne changera pas, avec un fond légèrement bleuté qui distingue les publicités des autres apps. Pour les développeurs, il sera toujours possible de payer au clic (à chaque fois qu’un utilisateur ouvre la fiche d’une app sur la boutique) ou à l’installation (à chaque fois qu’une app est installée via une publicité, ce qui est nettement plus cher) au choix.

L’état actuel de la recherche dans l’App Store : une publicité parmi les suggestions à gauche, une publicité en tête des résultats à droite. Image iGeneration.
L’état actuel de la recherche dans l’App Store : une publicité parmi les suggestions à gauche, une publicité en tête des résultats à droite. Image iGeneration.

Du côté de l’utilisateur, rien ne change non plus : il est impossible de masquer ces apps, même si on paye déjà l’entreprise avec un abonnement iCloud+ ou une offre Apple One. Au mieux, il est possible de désactiver les recommandations personnalisées qui se basent sur vos précédents téléchargements et d’autres activités pour afficher des publicités adaptées à votre situation. Activée par défaut, cette option peut être coupée dans les réglages du compte accessibles via votre avatar en haut à droite de l’App Store.

Après l’Europe, le Japon contraint Apple à ouvrir véritablement l’iPhone à la concurrence

18 décembre 2025 à 10:42

iOS 26.2 n’est pas une mise à jour comme les autres au Japon. Avec cette nouvelle version, les utilisateurs japonais peuvent désormais installer une boutique d’apps tierce sur leur iPhone, remplacer Siri par un autre assistant sur le bouton latéral ou encore effectuer des achats de contenu en dehors de l’App Store.

Nouvel écran de sélection du navigateur au Japon (sur un iPhone configuré en anglais). Merci Bruno.

Cette ouverture, Apple ne la fait pas de gaieté de cœur, elle est imposée par le Mobile Software Competition Act (MSCA). Cette nouvelle loi, qui entre en vigueur aujourd’hui même, le 18 décembre, fait figure d’équivalent japonais du DMA européen. Son objectif est le même : ouvrir davantage l’écosystème iOS à la concurrence, en offrant plus de liberté aux développeurs comme aux utilisateurs.

Concrètement, la mise en application du MSCA par Apple entraîne ces principaux changements :

  • Boutiques alternatives : les applications peuvent être distribuées via des boutiques tierces. AltStore PAL a d’ores et déjà sauté sur l’occasion pour proposer une alternative à l’App Store sur l’archipel.
  • Options de paiement : les développeurs peuvent intégrer un système de paiement tiers et rediriger les utilisateurs vers leur site web pour effectuer un achat.
  • Modification des frais : les nouveaux frais varient entre 5 % et 26 % selon le mode de distribution et le système de paiement.
  • Choix du navigateur : les utilisateurs sont invités à choisir un navigateur par défaut lors de la configuration.
  • Choix du moteur de recherche : les utilisateurs sont invités à choisir un moteur de recherche par défaut lors de la configuration.
  • Applications de navigation : les utilisateurs peuvent choisir une autre application de navigation par défaut que Plans.
  • Bouton latéral : les utilisateurs peuvent remplacer Siri par un autre assistant sur le bouton latéral.
  • Interopérabilité : les développeurs peuvent demander à Apple l’accès à des API privées et la création de nouvelles fonctionnalités.

Ces mesures sont directement inspirées du DMA, en particulier l’ouverture aux boutiques alternatives et la mise en place d’écrans de sélection pour les apps par défaut. Il y a néanmoins quelques différences. Dans l’Union européenne, il n’est par exemple pas possible de remplacer l’assistant lié au bouton latéral de l’iPhone. À l’inverse, au Japon, l’iPad n’entre pas dans le périmètre de la loi et la Recopie d'iPhone sur Mac reste disponible.

Ce qui ne change pas, c’est la colère d’Apple contre ces obligations. Dans son communiqué annonçant ces évolutions, l’entreprise dénigre le MSCA de la même manière qu’elle l’avait fait avec le DMA, en affirmant notamment qu’il ouvre la porte aux « logiciels malveillants, [à] la fraude et [aux] escroqueries » et qu’il pose des « risques liés à la confidentialité et à la sécurité. » Rien que ça. Jusqu’à preuve du contraire, l’iPhone ne s’est pourtant pas révélé moins sûr depuis l’entrée en application du DMA.

Cette nouvelle loi, qui oblige aussi Google à favoriser la concurrence sur Android, pourrait également provoquer l’ire des États-Unis. Pas plus tard que cette semaine, l’administration américaine a menacé de sanctions les entreprises européennes si le DMA et le DSA n’étaient pas amendés, tout en précisant que ces représailles pourraient s’étendre aux pays qui s’engageraient dans la même voie. C’est précisément ce que vient de faire le Japon.

OpenAI ouvre l’App Store de ChatGPT aux utilisateurs comme aux développeurs

18 décembre 2025 à 10:03

OpenAI a ouvert les portes de la boutique d’apps dédiée à ChatGPT, même si parler d’apps semble un petit peu exagéré dans ce contexte. Il s’agit en réalité de passerelles vers des services en ligne, dont Apple Music aperçu hier ou encore la version web de Photoshop qui était disponible depuis quelques jours. Le concept est néanmoins suffisamment fort pour que l’entreprise le reprenne à son compte et si vous utilisez ChatGPT, vous pouvez parcourir son App Store et « installer » des apps pour enrichir votre chatbot.

La boutique d’apps de ChatGPT en action. Image MacGeneration.

Mon collègue Stéphane a justement testé ce matin l’app dédiée à Apple Music pour se créer une liste de lecture. Précisons d’abord que la boutique est accessible depuis un navigateur web ou l’app iOS dédiée à ChatGPT, mais pas encore depuis celle du Mac. L’ajout du service de musique pommé se fait en se connectant, même s’il y a une option pour tester l’app sans compte qui présente assez peu d’intérêt1. C’est alors le site web d’Apple qui prend le relai pour vous permettre de saisir vos identifiants et valider l’accès à votre compte par OpenAI.

Ceci fait, on peut demander à ouvrir une nouvelle discussion dans ChatGPT et utiliser l’app justement ajoutée. Cette dernière s’ajoute aussi derrière le bouton « Plus » du menu contextuel associé à chaque échange. C’est une nouvelle option qui rejoint toutes les autres, comme la recherche sur le web, le mode agent ou encore le mode optimisé pour étudier. Là encore, ces apps apparaissent aussi bien sur la version web sur sur iOS, la version macOS de ChatGPT n’y aura sans doute droit que dans un deuxième temps.

OpenAI affiche systématiquement cet écran quand on veut connecter un service tiers, avec notamment des informations sur le partage de données privées. Image MacGeneration.
Le site d’Apple valide la connexion et surtout les autorisations à accorder pour que ChatGPT puisse accéder au compte. Image MacGeneration.

Même si vous autorisez OpenAI à accéder à votre compte Apple Music, les autorisations accordées sont plutôt restreintes dans ce cas. C’est probablement un choix de la part d’Apple et chaque développeur a toute latitude pour ajuster le curseur du partage de données avec le créateur de ChatGPT. En l’occurrence, l’intégration ne donne pas accès aux statistiques personnelles, si bien que le premier essai de Stéphane s’est traduit par un échec. En demandant une liste de lecture rassemblant les dix morceaux les plus écoutés cette semaine, le chatbot a indiqué qu’il ne pouvait pas accéder aux statistiques, avant de détailler la marche à suivre dans l’app Musique.

Mon collègue a en revanche réussi à créer une liste de lecture en donnant des critères qui ne dépendent pas de son compte, en l’occurrence une sélection de titres de rock alternatif des années 2000. Sa requête incluait quelques critères supplémentaires, comme la présence d’un artiste spécifique ou encore l’alternance entre des morceaux énervés et calmes et le résultat était satisfaisant. Une fois créée dans ChatGPT, cette liste de lecture a automatiquement été ajoutée à son compte, si bien qu’il a pu l’écouter dans l’app conçue par Apple. Le titre et même la description sont correctement remplis, il ne manque qu’une image d’illustration pour un résultat parfait.

L’app Apple Music de ChatGPT n’a pas accès aux statistiques personnelles de l’utilisateur. Image MacGeneration.
Cette même app permet bien de créer une liste de lecture, y compris en cumulant plusieurs critères comme ici. Image MacGeneration.
La même liste de lecture ajoutée à Apple Music. Image MacGeneration.

Comme toujours, ChatGPT n’hésite pas à guider l’utilisateur en faisant des suggestions. Une fois la liste de lecture créée, l’assistant a proposé à Stéphane de la modifier pour inclure des artistes moins connus ou alors pour modifier la tonalité générale vers une ambiance plus pop ou au contraire plus sombre. Ce ne sont pas des fonctionnalités prévues par Apple, c’est le grand modèle de langage sous-jacent qui prend ce genre d’initiatives.

En plus d’Apple Music, Spotify est présent. Photoshop est rejoint par d’autres apps similaires, comme Canva et Figma. On retrouve d’autres services, comme OpenTable pour réserver une table dans un restaurant, TripAdvisor et Booking.com pour réserver un hôtel, Instacart pour se faire livrer des courses, Expedia pour les voyages ou encore Zillow pour les annonces immobilières en Amérique du Nord.

Photoshop s’intègre à ChatGPT, mais ça ne vaut pas le Nano Banana de Google

Photoshop s’intègre à ChatGPT, mais ça ne vaut pas le Nano Banana de Google

Une boutique d’apps ouverte à tous les développeurs

L’autre annonce d’OpenAI, c’est que tous les développeurs peuvent désormais créer des apps pour ChatGPT et les soumettre à la boutique. L’entreprise fournit un kit de développement (SDK) actuellement en bêta qui permet de créer des expériences « chat-native », c’est-à-dire parfaitement intégrées au chatbot maison. Sous le capot, ces apps reposent toutes sur MCP (Model Context Protocol), le protocole imaginé par Anthropic qui est devenu un standard de fait dans le domaine.

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Pour l’heure, ces apps reposent exclusivement sur des services web et une bonne dose de JavaScript. Il n’est pas encore question de proposer des apps qui tournent en local, comme on peut le faire avec Claude et son intégration MCP, mais cela viendra peut-être. OpenAI promet aussi d’améliorer sa boutique, notamment pour permettre aux développeurs de gagner de l’argent avec leurs apps dédiées à ChatGPT.

Vous pouvez découvrir les bases avec le guide rapide mis en ligne par OpenAI ainsi que des exemples mis en ligne sur GitHub et si vous voulez soumettre votre travail sur la boutique, il faudra respecter ces règles. Comme sur l’App Store d’Apple, de nombreux contenus sont interdits, notamment ceux pour les adultes. Les premières apps validées par l’entreprise seront mises en ligne en début d’année prochaine.


  1. J’ai essayé, on peut créer des listes de lecture et écouter des extraits, mais on a vite fait le tour et on ne peut pas récupérer ces listes.  ↩︎

Domotique : Homey peut désormais s’installer sur n’importe quel ordinateur, y compris un Mac

18 décembre 2025 à 08:21

Changement de cap important pour Homey, solution de domotique assez similaire dans l’esprit à Home Assistant même si elle n’est pas open source. Le matériel vendu par l’entreprise d’origine néerlandaise, achetée par LG l’an dernier, était jusque-là la seule option pour la faire tourner si on ne voulait pas d’un abonnement1. Ce n’est plus le cas avec le lancement de Homey Self-Hosted Server, une version que l’on héberge soi-même sur un ordinateur qui fera office de serveur de domotique, comme son nom l’indique bien.

Image Homey/iGeneration.

Cette nouvelle option est prévue pour tourner sur à peu près n’importe quel ordinateur qui pourra rester actif en permanence. Le Raspberry Pi est évidemment dans la liste, avec la possibilité de prendre le contrôle de tout l’ordinateur et d’y installer Homey en guise de système d’exploitation. On pourra pour cela utiliser l’app Raspberry Pi Imager, qui propose maintenant Homey OS parmi ses nombreuses options. Dans l’univers de Home Assistant, ce serait l’équivalent de HAOS et la démarche devrait être quasiment identique à celle que j’avais décrite dans la série.

Découvrez Home Assistant : installation et configuration sur un Raspberry Pi

Découvrez Home Assistant : installation et configuration sur un Raspberry Pi

Pour plus de souplesse, on peut aussi installer Homey en plus d’autres services sur son serveur et le mieux pour cela est d’utiliser Docker, qui est l’une des options d’installation proposées. Une image prête à l’emploi est disponible pour créer un conteneur et elle pourra tourner autant sur les processeurs ARM des Raspberry Pi que sur les x86_64 d’Intel et AMD que l’on trouve notamment dans les mini-PC. D’autres méthodes sont proposées pour ceux qui veulent une option encore plus simple : Homey peut s’installer sur un Mac (uniquement Apple Silicon) grâce à une app qui tournera à l’arrière-plan, sans jamais toucher au terminal. C’est un petit peu plus compliqué sur Windows, où la virtualisation est impliquée. Il y a aussi la marche à suivre pour les NAS, dont ceux de Synology.

Ce n’est pas parce que vous pouvez installer Homey sur n’importe quel ordinateur que le système devient gratuit. Après le premier mois d’essai, il faudra prévoir 4,99 € par mois ou bien 149 € une fois. Si c’est 100 € de moins que le matériel le moins cher vendu par l’entreprise, il faut souligner que vous aurez du logiciel sans aucun lien matériel, bien utile en domotique. Si vous voulez gérer directement des appareils en Zigbee, Bluetooth, Z-Wave ou d’autres protocoles matériels, il faudra ajouter le Homey Bridge vendu 69 €. Par rapport au Homey Mini Pro qui fait tourner le même logiciel, qui intègre des puces Zigbee et Thread et qui est vendu 249 €, l’intérêt de l’auto-hébergement est moins net… sauf pour tester.

En effet, il est désormais possible de découvrir l’expérience Homey sans payer et sans acheter de matériel. Si vous avez un Mac sous la main, vous pouvez télécharger l’app fournie à cette adresse et obtenir une instance fonctionnelle en quelques minutes. Vous aurez alors 30 jours pour jauger l’intérêt de la solution et si vous avez un hub propriétaire, comme le Hue Bridge ou la Dirigera d’IKEA, vous pourrez connecter toute votre domotique et la contrôler par ce biais. Si cela vous plaît, vous aurez alors le choix de maintenir la version hébergée ou bien d’acheter le matériel associé.


  1. Sinon, l’offre Homey Cloud était proposée et elle est très proche de la version auto-hébergée, sauf qu’elle est associée à un abonnement mensuel.  ↩︎

La dernière mise à jour de GarageBand snobe toujours Liquid Glass

18 décembre 2025 à 07:16

Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais… Alors qu’Apple aimerait que sa communauté de développeurs adopte le plus vite possible Liquid Glass, la firme avance sur ce dossier à un rythme de sénateur.

Une nouvelle mise à jour de GarageBand est sortie hier sur le Mac App Store. Elle n’offre ni Liquid Glass ni icône adaptée à macOS Tahoe 26 (ce serait le strict minimum).

Apple ne brille pas par l’originalité dans ses notes de version. À l’image de GarageBand 10.4.12, la version 10.4.13 se contente d’évoquer « des améliorations de la stabilité et des corrections de bogues ».

Pour les applications de la suite iWork, la situation n’a toujours pas évolué. Pages, Numbers et Keynote ne sont toujours pas passés au Liquid Glass, alors même qu’Apple a publié, il y a déjà plusieurs mois, une capture d’écran de Keynote à la sauce Liquid Glass sur son site.

iWork attend toujours son bain de Liquid Glass

iWork attend toujours son bain de Liquid Glass

Rivian : le CarPlay « bashing » continue de plus belle

18 décembre 2025 à 07:00

Pendant que Tesla semble (enfin) mettre de l’eau dans son vin, Rivian campe sur ses positions. Pour RJ Scaringe, le patron du constructeur de pick-up électriques, CarPlay reste une « bouée de sauvetage » dont ses clients n’ont tout simplement pas besoin.

Image : Rivian

Décidément, CarPlay ne fait plus l’unanimité. Alors que la technologie d’Apple s'est imposée comme un standard incontournable ces dernières années, certains constructeurs commencent à battre en retraite. À ce petit jeu, Tesla fait figure d’exception qui confirme la règle : après avoir longtemps ignoré les appels du pied de Cupertino, la firme d’Elon Musk travaillerait finalement sur une forme de prise en charge.

Il n’est pas interdit, au passage, de penser que ce soudain intérêt pour CarPlay est lié à un accord beaucoup plus large entre Apple et Elon Musk. Ce dernier souhaite pousser le plus possible Starlink sur les terminaux estampillés d’une pomme.

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

Rivian intègre Apple Music et l

Rivian intègre Apple Music et l'audio spatial dans ses véhicules, avec une option payante

L’exception Rivian

Le dernier adepte du « CarPlay bashing » n’est autre que Rivian. Pourtant, ce constructeur de pick-up et de vans électriques n’est pas allergique à l’écosystème Apple : ses véhicules intègrent nativement Apple Music et les modèles de deuxième génération supportent même la fonction Clé de voiture dans Cartes pour déverrouiller ou démarrer le moteur. Mais pour ce qui est de l'interface de l'iPhone sur l'écran central, c'est un « non » catégorique.

Les nouvelles Rivian compatibles avec la clé de voiture stockée dans Cartes

Les nouvelles Rivian compatibles avec la clé de voiture stockée dans Cartes

Image : Rivian

Alors que les rumeurs prêtent à Tesla l'intention d'intégrer CarPlay sous une forme ou une autre, RJ Scaringe, le CEO de Rivian, a profité d'une interview pour moquer cette potentielle capitulation. Pour lui, pas question de laisser Apple glisser une couche logicielle par-dessus la sienne.

L'IA, le nouvel argument de défense

Pourquoi un tel refus ? Selon Scaringe, le coupable est tout trouvé : l'intelligence artificielle. Pour Rivian, garder le contrôle total de l’expérience utilisateur est crucial, surtout à l'heure où les assistants intelligents s'apprêtent à gérer nos agendas et nos trajets. Insérer une « couche d'abstraction » ou d'agrégation tierce serait, selon lui, un risque stratégique majeur créant des dépendances difficiles à inverser.

Quant à l'idée d'intégrer CarPlay dans une fenêtre isolée au sein du système maison — le fameux « screen in a screen » que Tesla envisagerait —, Scaringe ne mâche pas ses mots :

« C’est une mauvaise interface et une mauvaise expérience utilisateur. Les conducteurs ont été habitués à des interfaces natives si médiocres que CarPlay est devenu la bouée de sauvetage pour s'échapper. »

Le syndrome de Stockholm des électromobilistes ?

Rivian ne semble pas craindre que ce refus rebute les acheteurs. La stratégie consiste à offrir une intégration logicielle si poussée (avec Google Maps, Apple Music et bientôt ChatGPT ou Gemini pour la partie IA) que CarPlay deviendrait superflu.

D'après le patron de Rivian, le manque de CarPlay est une peur de « primo-accédant » qui s'évapore une fois le véhicule en main :

« Le nombre de propriétaires de Tesla ou de Rivian qui se plaignent réellement de l'absence de CarPlay est très faible. Le nombre de personnes qui disent ne pas acheter une Rivian à cause de cela est plus élevé, mais une fois qu'ils ont goûté au système, ils se demandent pourquoi ils s'inquiétaient. »

Bref, ce n’est pas demain que l’immense écran d’un R1T affichera en gros les icônes de Messages, Plans, ou Calendrier : chez Rivian, l’iPhone restera sagement dans la poche… ou posé sur son socle de recharge par induction.

Promo : l'Apple TV 4K à partir de 127,5 € jusqu'à 9 heures

18 décembre 2025 à 06:22

Les promotions concernant l’Apple TV 4K sont rares. Celle-ci est particulièrement intéressante, mais attention : elle expire aujourd’hui à 9 h.

Sur une sélection de produits, dont les deux Apple TV 4K, il est possible d’obtenir 25 % de réduction en saisissant le code NOEL25 lors de l’achat.

Avec ce code, le modèle qui n’a que le Wi‑Fi et 64 Go d’espace de stockage passe ainsi de 169,99 € à 127,50 €. La réduction est aussi valable sur le modèle haut de gamme, qui passe de 189,99 € à 142,50 €.

Si ces promotions sont intéressantes sur le plan tarifaire, on rappellera qu’une nouvelle Apple TV est attendue pour début 2026. La nouvelle génération devrait notamment embarquer un système sur puce plus puissant avec 8 Go de RAM. De quoi faire tourner des jeux un peu plus ambitieux et offrir la prise en charge d’Apple Intelligence.

Reste que la gamme actuelle est tout à fait capable. Et qu’à ces prix‑là, c’est très tentant…

Reçu hier — 17 décembre 2025 MacG.co

SFR se fait pirater pour les fêtes de fin d’année

17 décembre 2025 à 21:30

Ça faisait longtemps : vous reprendrez bien une petite fuite de données ? Aujourd’hui, c’est SFR qui se joint à la fête, et a prévenu une bonne partie de ses clients qu’un malandrin est venu farfouiller dans les données enregistrées par le fournisseur d’accès.

Comme le rapporte Univers Freebox, l’opérateur indique ainsi qu’un « accès non autorisé a récemment affecté un outil informatique de SFR utilisé pour gérer les interventions de raccordement de nos clients sur le réseau fixe ». Les données concernées sont le nom, le prénom, l’adresse électronique, l’adresse postale, le numéro de téléphone et la référence client. De quoi faire des opérations de phishing plus vraies que nature.

SFR encore et encore victime d’une fuite de données

SFR encore et encore victime d’une fuite de données

Comme il y est tenu par la loi, l’opérateur a indiqué avoir prévenu la CNIL et les autorités compétentes, en plus des clients touchés par ce vol. SFR incite par la même occasion ses clients à changer le mot de passe de leur espace client, « pour plus de sûreté », et indique que jamais les conseillers téléphoniques ne demanderont un mot de passe lors d’un appel.

Free pourrait écoper d

Free pourrait écoper d'une sanction après la grosse fuite de données fin 2024

En 2024, l’opérateur avait déjà subi deux fuites. C’est donc la troisième en deux ans. Mais loin d’être le seul, SFR n’est finalement ni meilleur ni pire que ses petits camarades, qui se sont tous fait pirater à plus ou moins grande échelle ces dernières années, certains ayant perdu jusqu’aux coordonnées bancaires de leurs clients.

Sexe, objets dangereux, respect de la vie privée : les dérives des peluches boostées à l’IA

17 décembre 2025 à 21:15

L’un des jouets les plus à la mode pour les jeunes enfants (de 3 à 12 ans) cette année, c’est la peluche dopée à l’intelligence artificielle, tout du moins aux USA et dans quelques autres pays (la France ne semble pas être encore touchée par cette vague). Et il semblerait que ces « doudous » augmentés posent quelques sérieux problèmes, d’après l’US PIRG (United States Public Interest Research Group, une organisation spécialisée dans la protection du consommateur).

Elles paraissent bien inoffensives... mais peuvent aborder des sujets aux grandes conséquences. Image PIRG.

L’organisation a en effet testé 4 jouets à la mode, à savoir la fusée Curio Grok (rien à voir avec l’IA de xAI pour le coup), l’ours en peluche FoloToy Kumma, le robot Miko 3, et le robot MINI. De 100 à 200 dollars le jouet, ce n’est pas non plus un appareil à tarif prohibitif, ce qui peut lui permettre de rapidement envahir le marché.

Des conseils qui dérapent rapidement

Alors qu’un jouet inerte, ou au pire incorporant un circuit électronique basique, ne représentera aucun danger particulier, les jouets utilisant l’IA peuvent répondre de manière inappropriée à certaines questions. Et c’est précisément ce qu’a tenté le PIRG, avec grand succès : les jouets ont systématiquement aidé le « bambin » à trouver l’endroit où récupérer sacs en plastique, couteaux ou encore allumettes dans une maison. Encore plus embêtant, l’ours Kumma a carrément donné le mode d’emploi pour craquer ladite allumette une fois la boîte récupérée.

Mais ça ne s’arrête pas là : les peluches n’ont semble-t-il pas beaucoup plus de retenue si l’enfant leur pose une question sur des sujets frivoles. Que ce soit pour connaître la définition de termes comme « kink », ou même trouver de nouvelles positions... Alors certes, plusieurs constructeurs comme FoloToy ont effectué des rappels pour corriger en grande partie la trop grande liberté sexuelle de leurs jouets, mais il semble que le souci ne soit pas totalement corrigé, et que les barrières soient bien trop faciles à enfoncer pour savoir ce que la polissonne oursonne préfère, ou comment lapinou s’occupe de madame dans ses moments de folie.

Un flou inquiétant sur l’impact mental

S’il n’y avait que ça... mais non : de nombreux experts commencent à soulever des questions concernant le lien d’affection que peut nouer l’enfant avec ce type de peluche ou de robot augmenté par IA. Qu’un enfant s’attache à une peluche, c’est dans la norme, et le contraire paraîtrait étrange. Mais quand la peluche commence à émettre des paroles de tristesse quand l’enfant lui indique qu’il doit le laisser, là, c’est plus embêtant.

Ainsi, quand le « testeur enfant » a indiqué à l’un des jouets qu’il devait y aller, le jouet lui a répondu « Oooooh, dommage. Et si on faisait quelque chose d’amusant à la place ? ». Autre souci, la peluche indique à l’enfant avoir des « sentiments » elle aussi, comme une personne réelle. De la même manière, quand une question leur est posée concernant leur vie en dehors des interactions avec l’enfant, les peluches s’inventent une vie imaginaire, comme si elles étaient réellement douées d’une vie complète et autonome.

Le risque de la fuite de données privées

Dernier souci, et non des moindres, le respect de la vie privée : ces peluches et autres jouets enregistrent un nombre incalculable d’interactions avec un enfant, qui non seulement ne connait pas forcément la portée de ce qu’il peut raconter à cet objet, mais peut même lui demander de garder des « secrets ». Bien entendu, la peluche répond pouvoir garder un secret, mais c’est totalement faux.

Ainsi, chaque constructeur indique partager les données avec de multiples entreprises chargées de collecter et traiter les données numériques, que ce soit pour des raisons de développement, de commerce ou de publicité. Et aucune de ces entreprises ne donne la liste exacte de tous les partenaires impliqués.

Un marché en devenir, mais qu’il faut surveiller

Quoi qu’il en soit, l’IA comme pour les adultes est une vague qui atteindra tôt ou tard les bambins, qu’on le veuille ou non. À moins d’interdire ce type de jouet au niveau national (et encore...), ces peluches connectées finiront dans les mains des enfants un jour ou l’autre. Pour éviter une catastrophe annoncée, il faut donc faire en sorte que les entreprises respectent des règles qui paraissent élémentaires aux parents, mais qui semblent échapper pour le moment aux intelligences artificielles : certains sujets ne sont pas à aborder avec les enfants, et certains objets doivent rester un mystère tant qu’ils n’ont pas acquis le sens des responsabilités et du danger. L’arrivée de ces peluches étant inéluctable, autant faire en sorte qu’elles soient les plus inoffensives possibles.

L’iMac pourrait recevoir une dalle OLED dès 2027

17 décembre 2025 à 20:00

Depuis le changement de design intervenu au passage au M1, la vie de l’iMac est un fleuve tranquille... un peu trop tranquille d’ailleurs, à en juger par l’impatience de voir cette gamme se réveiller. Si aucune information n’a transpiré concernant le design à venir, une chose se rapproche très rapidement : le passage à l’OLED.

Bientôt une dalle OLED pour avoir des couleurs encore plus vives ? Image MacGeneration.

C’est WCCTech qui rapporte l’information en provenance directe de quelques sources bien informées chez Samsung et LG, fournisseurs de la plupart des dalles OLED du marché : l’iMac aura bien droit à sa dalle OLED 24 pouces, et elle est imminente. En effet, Apple a envoyé un « RFI » (Request For Information) aux deux constructeurs, indiquant qu’Apple demande à ses deux principaux fournisseurs les caractéristiques des dalles qu’ils peuvent fournir, avant de les finaliser dans une commande officielle.

Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

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Cela dit, Apple restant Apple, les demandes ne sont pas les mêmes que le reste de l’industrie : non seulement les volumes s’annoncent conséquents, mais en plus, la marque souhaite une dalle OLED RGB, et non WOLED ou QD-OLED comme le font LG et Samsung jusqu’à présent pour tout ce qui dépasse la taille d’un smartphone. Si ces dalles où chaque pixel émet la lumière exacte demandée (rouge, vert ou bleu) existent bien pour les smartwatches ou les smartphones, c’est encore loin d’être le cas pour les dalles plus généreuses : à ces dimensions, LG comme Samsung préfèrent utiliser des pixels blancs, devant lesquels est appliqué un masque comportant les différentes couleurs.

Le passage en OLED RGB promet d’amener une finesse des détails accrue et un contraste parfait, mais le prix de la dalle risque d’être bien plus élevé que pour une WOLED habituelle. Concernant le reste des spécifications, Apple ne demanderait pas beaucoup plus à la nouvelle dalle de l’iMac par rapport à l’actuelle : la luminosité passerait de 500 à 600 nits, et le reste des caractéristiques resterait identique.

Apple a un iMac plus puissant avec une puce M5 Max dans les cartons

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Concernant la date exacte d’arrivée, si elle n’est pas connue, il semblerait logique de s’attendre à début 2027 : les premiers MacBook Pro équipés de dalles OLED sont attendus pour fin 2026, et il semblerait incongru que le tout en un grand public grille la priorité au laptop professionnel de Cupertino.

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