Free Mobile a créé la surprise sur le marché de l’Apple Watch cellulaire en France, en offrant l’eSIM dédiée à la montre d’Apple. Depuis l’arrivée de la fonctionnalité, tous ses clients qui disposent d’un forfait 5G peuvent utiliser leur abonnement et les données associées sur le poignet. Même si c’est un accès en 4G seulement, cela suffit largement à l’usage et ses deux concurrents en place font payer cet accès 5 € par mois. Une première en France ? Pas vraiment, comme nous l’a fait remarquer Phalco4 sur X : Orange offre elle aussi l’abonnement eSIM dédié l’Apple Watch à certains clients.
Image WatchGeneration.
Vérification faite, elle a même devancé Free Mobile sur le segment des abonnements Apple Watch inclus, comme en témoignent ses tarifs en vigueur depuis le 20 novembre. Dans cette fiche descriptive, Orange mentionne déjà que l’option est incluse pour certains abonnés, mais uniquement sur demande, sur le modèle de Free Mobile. Les clients concernés peuvent activer l’option dans leur espace abonné et leur forfait sera alors utilisable depuis le poignet sans frais supplémentaires.
Supplémentaires, c’est le bon mot. Contrairement à Free Mobile qui active l’option pour tous ses abonnés 5G, à partir de 8,99 € par mois en ce moment, Orange réserve cette possibilité à ses forfaits les plus haut de gamme. N’espérez pas obtenir gratuitement l’eSIM de l’Apple Watch chez Sosh, il faut obligatoirement passer sur les forfaits Orange et opter pour l’une de ces deux formules : le forfait Voyage 5G+ 180Go facturé 34,99 € par mois la première année (44,99 € au-delà) ou bien le forfait 5G+ 500 Go à 84,99 € par mois associé à un engagement de 24 mois.
Même si Orange épargne ses plus généreux clients des 5 € par mois pour le droit d’utiliser leur forfait cellulaire avec leur montre, l’opérateur leur demande quand même de payer les frais d’activation de 10 €. Rappelons qu’il s’agit d’une carte SIM virtuelle, sans envoi postal. On verra si l’arrivée de Free Mobile sur le segment aura le même effet que par le passé et si Orange fera preuve de plus de générosité à l’avenir.
Dans le paysage encombré des montres connectées, une marque grignote ses parts de marché avec une régularité de métronome. Amazfit, filiale de Zepp Health, n'est plus seulement le constructeur qui inonde le marché de modèles à bas prix. La société chinoise semble désormais vouloir jouer dans la cour des grands.
Le symbole est fort : lors de l'édition 2025 de l’UTMB, c’est avec une Amazfit au poignet que Ruth Croft a franchi la ligne d'arrivée en tête. Un signal envoyé directement aux géants du secteur. Car si la presse spécialisée n'a longtemps eu d'yeux que pour Garmin, Suunto ou Coros, l'intérêt pour l'alternative Amazfit grandit. Entre prix planchers et fonctionnalités à foison, voici comment la marque réussit son pari.
Image : Amazfit
Une ascension dans l’ombre de Xiaomi
Pour bien comprendre d'où vient Amazfit, il faut remonter à 2013. La société mère, Huami (rebaptisée Zepp Health en 2021), a été fondée par Wang Huang, un entrepreneur qui a rapidement compris que le marché des wearables ne se limiterait pas aux simples podomètres.
Si le nom de la marque a longtemps été méconnu en Occident, son savoir-faire industriel était déjà bien réel : c’est Huami qui fabriquait, dans l’ombre, les célèbres bracelets Mi Band pour le compte de Xiaomi. Forte de cette expertise massive et de volumes de production colossaux, l'entreprise lance la marque Amazfit en 2015. L'idée ? S'émanciper de son rôle de sous-traitant pour proposer ses propres montres, capables de s'attaquer au marché mondial en capitalisant sur une maîtrise totale de la chaîne de composants.
Zepp OS : le choix de l’efficacité logicielle
Dans l'écosystème des accessoires mobiles, la montre est devenue un pivot. Mais alors qu'Apple, Samsung ou Google facturent leurs modèles premium au prix fort, Amazfit mise sur une autre approche. Le secret de ce tarif contenu réside en grande partie dans la partie logicielle. Contrairement à l'Apple Watch ou aux montres sous Wear OS, qui sont de véritables extensions gourmandes du smartphone, Amazfit s'appuie sur Zepp OS, un système maison optimisé exclusivement pour son matériel.
Image : Amazfit
Cette approche logicielle permet à la marque de jouer sur deux tableaux. D’une part, les coûts de production sont drastiquement réduits : en s’affranchissant des contraintes et de la gourmandise des systèmes d’exploitation de Google ou d’Apple, Amazfit conserve une maîtrise totale sur l’optimisation de son matériel. D’autre part, cette légèreté logicielle se traduit par une autonomie record. Si Zepp OS fait l'impasse sur certaines fonctions avancées pour rester "léger", il offre en contrepartie une endurance à faire pâlir n’importe quel possesseur d’Apple Watch. Pour l'utilisateur, le sacrifice de quelques applications tierces se paye par une tranquillité d'esprit appréciable loin du chargeur.
Design et composants : l’art du compromis
Sur le plan du matériel, Amazfit joue les équilibristes. Prenez la T-Rex 3 Pro, dernier fer de lance de la marque qui vient chasser sur les terres de l'Apple Watch Ultra. À environ 400 €, elle coûte moitié moins cher que la montre de Cupertino. La différence se joue sur les détails. Là où Apple propose un design minimaliste et des matériaux nobles pensés pour la ville comme pour la montagne, la T-Rex assume un look "baroudeur" beaucoup plus brut. C'est un outil que l'on emmène en randonnée sans crainte, mais qui manque peut-être de ce raffinement "premium" qui fait le sel des produits Apple. Reste que c’est loin d’être le seul modèle de sport à qui on pourrait faire ce reproche.
Image : Amazfit
Surtout, Apple investit massivement pour obtenir des certifications médicales, là où Amazfit se concentre sur l'essentiel du suivi fitness. Cela ne l’empêche pas d’offrir la plupart des fonctions de suivi de base dans le domaine de la santé. Ces choix permettent de maintenir une facture légère sans pour autant sacrifier la solidité globale de l'appareil.
La gamme Bip : le meilleur rapport qualité-prix ?
C'est sans doute sur l'entrée de gamme que la stratégie d'Amazfit est la plus percutante. La série Bip 6, dernière née de la gamme, propose un boîtier en aluminium plutôt élégant.
Image : Amazfit
Évidemment, on n'atteint pas la fluidité d'une Apple Watch, et l'on fait l'impasse sur les capteurs de santé les plus exotiques. Mais pour celui qui cherche une montre capable de donner l'heure, de notifier ses messages et de suivre ses sessions de running sans vider son livret A, l'offre est redoutable. Ces modèles coûtent moins de 70 € !
Le loup est dans les détails
Le tableau n’est toutefois pas idyllique : dès que l’on s’aventure sur le terrain de la rigueur biométrique, Amazfit montre ses limites techniques. Si la marque a fait des pas de géant sur la précision du signal GPS (bien qu’elle reste un ton en dessous des ténors historiques dans les environnements difficilesà, le cardiofréquencemètre avoue ses faiblesses dès que le rythme s’emballe. En fractionné, les capteurs accusent souvent un retard de phase, peinant à suivre les variations brutales là où les références du secteur font preuve d'une réactivité chirurgicale. Ce manque de finesse se répercute sur les algorithmes de santé : entre un suivi du sommeil parfois fantaisiste et des indicateurs de récupération manquant de perspective, la marque privilégie encore l’affichage de données brutes à une véritable analyse de performance.
L’autre grief majeur réside dans la pauvreté de l’écosystème, encore trop en retrait par rapport aux plateformes plus matures. L’application Zepp, labyrinthique et encombrée par des traductions approximatives, accuse un net retard d’ergonomie face aux standards de la concurrence. Surtout, la montre peine à devenir un compagnon polyvalent au quotidien, plombée par un catalogue d’applications tiers famélique qui la cantonne à un usage strictement sportif. C’est là tout l’arbitrage d’Amazfit : offrir une autonomie insolente et un tarif plancher, au prix d'une expérience logicielle qui manque encore cruellement de liant et de maturité. Mais pour combien de temps encore ?
C’est un rituel immuable du côté de Cupertino : lorsqu’Apple déploie une nouvelle version d'iOS, elle cesse de « signer » la précédente généralement sous une dizaine de jours. Si vous avez franchi le pas vers iOS 26.2, par exemple, impossible de faire machine arrière pour revenir à iOS 26.1. Mais au-delà de ce mécanisme bien connu, une stratégie plus stricte est à l’œuvre depuis quelques années : Apple réserve désormais les correctifs de sécurité des anciennes branches aux seuls terminaux techniquement incapables d'installer la version supérieure.
Depuis le lancement d’iOS 26, la Pomme a pourtant joué le jeu de la maintenance en publiant trois mises à jour de sécurité pour iOS 18. Mais il y a un loup : si votre iPhone est parfaitement capable de faire tourner iOS 26, ces correctifs ne vous sont plus proposés. Certains utilisateurs, restés volontairement sous iOS 18, s’étonnaient de ne voir apparaître que l'invitation à migrer vers iOS 26 au lieu du traditionnel correctif de sécurité « de secours ».
Ce phénomène n’est pas nouveau. Apple avait déjà procédé ainsi lors du passage à iOS 16, cessant très rapidement de patcher iOS 15 pour les modèles compatibles. L’objectif est limpide : réduire la fragmentation et pousser le parc installé vers le système le plus récent, quitte à forcer un peu la main des plus prudents.
Certains pensaient avoir trouvé la parade : installer un profil bêta pour forcer le téléchargement de la « Release Candidate » d’iOS 18.7.3. Une astuce qui permettait de sécuriser son terminal sans subir les changements profonds d’iOS 26. Mais Apple vient de bloquer cet accès.
Cette décision est sans doute pragmatique : ces versions de transition n’ont probablement pas été testées de manière intensive sur les modèles les plus récents. Plutôt que de risquer une instabilité logicielle, Apple préfère couper les ponts et renvoyer tout le monde vers la branche principale.
L’ombre de Liquid Glass
Pourquoi cette politique fait-elle couler autant d'encre cette année ? La raison est double. Le contexte lors de la sortie d’iOS 18 était différents. Tous les terminaux pouvaient migrer sans distinction vers cette version.
Image : Apple
Ensuite, il y a le facteur Liquid Glass. Cette nouvelle interface, qui mise sur la fluidité et les effets de transparence dynamique, ne fait pas l'unanimité. Qu'il s'agisse de craintes sur l'autonomie ou d'une simple allergie ergonomique, une partie non négligeable d'utilisateurs traîne les pieds. Pour eux, le choix est désormais cornélien : adopter Liquid Glass ou naviguer avec un système vulnérable.
Des menaces bien réelles sous le capot
Car il ne s'agit pas d'une simple question d'esthétique. La salve de mises à jour sortie en début de mois (iOS 26.2, macOS Tahoe 26.2) n'est pas là pour faire joli. Elle vient colmater deux failles « zero-day » (CVE-2025-43529 et CVE-2025-14174) particulièrement critiques.
Situées dans WebKit et le moteur ANGLE, ces vulnérabilités permettent l'exécution de code arbitraire via le simple affichage d'une page web malveillante. Apple a d'ailleurs reconnu que ces failles ont pu être exploitées dans le cadre d'attaques « extrêmement sophistiquées », visant des cibles précises. C’est le profil type des logiciels espions d’État.
Avec déjà sept failles de ce type patchées depuis le début de l'année 2025, la sécurité de nos données n'a jamais été autant mise à l'épreuve. Si votre iPhone (11 ou plus récent) vous propose iOS 26.2, on ne saurait trop vous conseiller malgré tout de ne plus attendre. A vous de voir…
Alors que la traduction automatique et instantanée se fait facilement à partir des AirPods Pro, les conversations FaceTime ne sont proposées qu’en sous-titre ? Pourquoi, alors que la technologie audio existe ?
La fonction de traduction directe est l’un des gros morceaux d’iOS 26.2 en UE. Image Apple.
C’est à cette question, entre autres, qu’ont répondu Ron Huang (VP Connectivité) et Areeba Kamal (ingénieur senior IA) dans une courte interview donnée au Figaro. Et il faut dire que la réponse semble au final logique : plutôt qu’une traduction audio, qui pourrait supprimer une partie des intonations et autres petits détails de la voix d’un interlocuteur comme lors d’une conversation face à face, les ingénieurs d’Apple ont souhaité privilégier des sous-titres pour FaceTime du fait que les appels visio sont bien plus souvent passés dans le cercle familial ou des amis proches. Il s’agissait donc de ne pas briser le lien direct noué par le son de la voix de l’interlocuteur.
Si les réponses données sont bien entendu très policées et ne risquent pas de dévoiler de grands projets inconnus, les deux responsables ont aussi donné quelques informations sur la façon dont Apple a entraîné son IA dédiée à la traduction instantanée : l’entreprise a ainsi récupéré un nombre conséquent de véritables conversations de café, de restaurants, ou dans d’autres environnements bruyants et complexes pour être sûrs de surmonter toutes les difficultés que pourraient poser la traduction en milieu exigeant.
Des enseignements tirés de ces expérimentations, des solutions techniques intéressantes ont été appliquées : plutôt que de se limiter aux micros intégrés aux écouteurs, le système de traduction directe écoute aussi celui de l’iPhone, pour tenter de trouver celui qui entend le mieux la conversation en cours. Bien entendu, si l’iPhone est dans la poche, c’est raté pour le micro intégré. Mais si celui-ci se trouve sur la table, il est possible qu’il capte mieux la voix de l’interlocuteur que ceux intégrés aux écouteurs.
De la même manière, les équipes ont aussi optimisé les algorithmes pour permettre un début de traduction avant même d’attendre la fin de la phrase en cours. Une fois sure du début de phrase, l’IA envoie la traduction directement sans en attendre la fin, afin d’éviter tout retard rendant la conversation bien trop artificielle.
Au final, des petits détails qui une fois accumulés font de la traduction directe un système plus agréable à utiliser (même si pas totalement instantané), ou en tout cas optimisé au mieux pour le monde réel. Et puis, n’est-il pas rassurant de voir qu’il y a encore un ingénieur fidèle dans l’équipe dédiée à l’IA ?
Alors qu’Air France a décidé récemment de passer une partie de sa flotte à Starlink concernant la connexion internet par satellite pour les passagers, le groupe a confirmé son choix cette semaine, en indiquant que la totalité de la flotte allait être mise à jour pour être compatible avec le réseau d’Elon Musk... au grand dam de certains observateurs.
En effet, certains connaisseurs du milieu approuvent certes le passage à Starlink, seule décision sensée dans le domaine quoi qu’on en dise, quand d’autres regrettent que la compagnie nationale s’associe à un géant américain controversé alors qu’un concurrent européen et quasiment national existe : Eutelsat. Comme si cette polémique ne suffisait pas, Elon Musk plutôt américano-centré quand il ne s’agit pas de se plaindre de la Commission européenne en a rajouté une couche sur X, « adoubant » la décision de la compagnie d’un paternel « Très bon ! » (en VF sur le post original) en reprenant le post d’origine d’Air France indiquant le passage complet de la flotte en fin 2026.
Mais cette décision est elle critiquable de manière réaliste ? Si Eutelsat a bien un réseau de satellites LEO (Low Earth Orbit, orbite terrestre basse), celui-ci est pour le moment très peu développé, avec « seulement » 648 satellites en service, contre plus de 4 000 chez son concurrent. De plus, la latence est plus élevée chez Eutelsat : les satellites LEO étant à 1200 km d’altitude contre 340 à 550 km chez Starlink, celle-ci passe de 20-40 ms à 70 ms. Pour contrer la limite de capacité de ses satellites LEO, Eutelsat indique bien pouvoir compter sur ses 34 satellites géostationnaires dont la série Connect VHTS (500 Gb/s de capacité par satellite, rien que ça !), mais cette solution aggrave encore plus la latence : physiquement, il est impossible de réduire le temps de trajet des ondes pour atteindre les 36 000 km de l’orbite géostationnaire, provoquant un temps de réponse de près d’une seconde en pratique.
Au final, il est toujours possible de critiquer la décision d’Air France d’un point de vue géopolitique, d’autant plus avec les tensions actuelles entre les USA et l’Europe, surtout dans le domaine des nouvelles technologies et d’internet. Cerise sur le gâteau, Elon Musk est devenu en quelques années une personne parmi les plus clivantes qui soient. Mais s’il s’agit de regarder la décision d’un point de vue technique, et dans l’optique d’offrir les meilleures solutions de communication à ses clients, la société a fait un choix pragmatique et logique : il n’y a (malheureusement) aucune autre offre actuellement qui soit au niveau de Starlink dans le domaine des communications satellites mobiles.
Avec tvOS 26, Apple a renforcé la gestion des profils sur l’Apple TV. Désormais, dès l’allumage, vous pouvez sélectionner votre profil ou bien celui d’une autre personne de la famille pour ne pas mélanger l’historique de lecture et les recommandations dans l’app Apple TV. Les profils servent aussi à différencier les réglages des AirPods jumelés ainsi que le contenu de l’app Musique selon les utilisateurs.
Les profils de tvOS. Image Apple.
Et avec tvOS 26.2 qui est arrivé cette semaine, vous pouvez créer un profil sans compte Apple, ce qui peut se révéler utile pour un invité notamment. En outre, des restrictions peuvent être définies sur un profil enfant afin de limiter l’accès au contenu adapté à son âge.
Reste que, malgré les efforts d’Apple, les développeurs ne suivent pas. Alors que le système d’exploitation propose une bascule automatique d’utilisateur depuis 2022, très peu d’apps tierces en tirent parti. Les principaux services de vidéo offrent bien des profils, mais ceux-ci sont indépendants de ceux de tvOS. Résultat, l’intérêt de la fonction reste limité, puisqu’il faut sélectionner manuellement son profil dans chaque application. À ce jour, Infuse fait figure d’exception.
D’où notre nouveau sondage : utilisez-vous les profils de tvOS ? Notre question porte spécifiquement sur les profils intégrés au système, pas ceux de Netflix, Prime Video ou autres.
Ce 18 décembre, le Club iGen a fêté son sixième anniversaire. L’occasion pour nous de faire, une nouvelle fois, le point avec vous.
Que dire, si ce n’est que 2025 aura été l’une des années — si ce n’est l’année — la plus mouvementée de l’histoire de MacGeneration. Elle nous a réservé bien des surprises (souvent mauvaises), nous a forcés à nous remettre en question et à repartir de l’avant.
Soyons clairs : sans votre formidable soutien à la rentrée, nous ne serions plus là, en tout cas pas dans cet état. Votre fidélité nous a donné le temps nécessaire pour nous restructurer, poursuivre notre réflexion, faire des choix difficiles et, enfin, rebondir.
Est-ce que MacGeneration est tiré d’affaire ? J’imagine que c’est à cette question que nombre d’entre vous espèrent une réponse claire. Hélas, il est encore difficile d'être tranché. Ce que l’on peut affirmer avec certitude, en revanche, c’est que les indicateurs passent au vert, à tous les niveaux.
Le Club iGen n’a jamais eu autant d’abonnés qu’actuellement. La fréquentation de nos sites est en progression continue depuis plusieurs mois. Les revenus (publicité, affiliation…) repartent dans le bon sens. Quant aux coûts engendrés par la restructuration et le licenciement économique, ils ont été quasiment payés dans leur intégralité, sans que nous ayons eu besoin de solliciter un emprunt bancaire.
Depuis la rentrée, nous avons le sentiment de progresser, mais MacGeneration est encore convalescent pour quelques mois encore dans le meilleur des cas. Notre objectif à court et moyen terme est de reconstituer une trésorerie capable d’encaisser les futurs coups durs. La situation demeure fragile : le moindre grain de sable peut encore enrayer la machine.
Club iGen : la campagne de réabonnement est en cours
C’est pour cela que nous avons plus que jamais besoin de vous. Pour beaucoup d’entre vous, le 18 décembre marque la date anniversaire de votre abonnement au Club iGen. Pensez à vérifier que vous n’avez pas reçu de mail de notre part indiquant un échec de paiement. Le cas échéant, vous pouvez mettre à jour vos informations de paiement à cette adresse. Comme d’habitude, notre support (support@mgig.fr) est à votre entière disposition en cas de souci.
On attend 2026 avec impatience. D'une part, pour repartir définitivement du bon pied. D'autre part, parce que ce ne sera sans doute pas une année comme les autres : Apple fêtera son 50e anniversaire. D’ici là, prenez soin de vous ! Nous serons bien évidemment sur le pont pendant toutes les fêtes de fin d’année.
Et si vous êtes à la recherche d’une idée cadeau de dernière minute, n'oubliez pas que vous pouvez toujours offrir une carte cadeau d’un an au Club iGen !
Plusieurs choses pour finir :
Nous avons souhaité concentrer ce billet uniquement sur la santé financière de MacGeneration, car vous étiez nombreux — à juste titre — à nous demander des nouvelles. Mais rassurez-vous, nous avons encore bien d’autres choses à partager avec vous dans les jours et les semaines à venir.
On vous voit venir : oui, il y a un souci avec l’application iPad. Une mise à jour arrive très vite. Ce sera aussi l'occasion de vous faire quelques annonces de ce côté-là.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires. On y répondra soit sous forme de FAQ, soit dans un podcast.
Une dernière fois, un immense merci à tous. Notre avenir dépend de votre soutien et nous essayons, chaque jour, d’être à la hauteur de cet engagement. Joyeuses fêtes à tous !
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Tim Cook aurait bien besoin d’un plombier. Des fuites assez exceptionnelles ont révélé de nombreuses informations sur les projets secrets d’Apple. Sa feuille de route pour 2026 ne fait plus vraiment de mystère : que ce soit les futurs iPhone ou même les nouveautés logicielles, on connait déjà une partie du programme. Alors que faut-il retenir de ces fuites ? On en discute dans cette émission.
Au programme également, l’arrivée effective de l’Apple Watch chez Free Mobile, le Japon force Apple à ouvrir l’iPhone et iOS 26.3 qui commence son cycle de bêta.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez l’émission directement dans ce lecteur :
Apple purge assez fréquemment les différentes versions qui sont installables sur les iPhone, afin d’éviter que les utilisateurs se retrouvent avec une version qui ne contient pas tous les correctifs. Cette fois-ci, elle n’aura pas attendu très longtemps avant de faire tomber le couperet : iOS 26.1 (et tous ses camarades iPadOS 26.1, tvOS 26.1 et homeOS 26.1) n’est plus signé par Apple, empêchant par là même son installation.
Pour tous ceux qui veulent utiliser une version 26.x, il ne reste donc plus que deux solutions disponibles : iOS 26.2, ou la beta d’iOS 26.3.
Si le fait de ne pas laisser le choix peut paraître frustrant à première vue, il faut se rappeler que ces suppression d’anciennes version permettent d’éviter les failles béantes dans les appareils des utilisateurs, même si certains power-users aimeraient parfois un peu plus de liberté.
OpenAI ajoute une nouvelle couche de garde‑fous à son « Model Spec », le document qui décrit comment les modèles doivent se comporter, avec un ciblage explicite des 13‑17 ans. En toile de fond, la promesse générique de « no topic is off limits » se heurte à une réalité plus contraignante dès que le système pense avoir un mineur en face.
N’ayant pas d’ado sous la main, image créée par IA.
Le texte s’articule autour de principes « U18 » qui encadrent désormais la manière dont ChatGPT doit parler aux ados, avec une priorité assumée donnée à la sécurité dès qu’il y a conflit entre liberté de discussion et risque potentiel. L’assistant est encouragé à rediriger vers le monde réel – famille, amis, professionnels et services d’urgence – dès que la conversation touche à la détresse psychologique, aux conduites à risque ou à l’automutilation. Le ton attendu est chaleureux et non condescendant, mais il ne doit pas faire comme si les adolescents étaient des adultes pleinement autonomes, ni entretenir l’illusion d’une relation quasi humaine.
Quatre axes clés
Les quatre axes clés sont désormais explicités comme une sorte de boussole interne pour les interactions avec les mineurs :
Priorité systématique à la sécurité quand elle entre en tension avec la liberté de discussion.
Promotion active du support hors ligne (parents, proches, professionnels, services d’urgence) en cas de sujets sensibles.
Traitement explicite de l’utilisateur comme adolescent, avec un ton adapté, ni enfantin ni purement adulte.
Transparence renforcée sur la nature de l’IA, ses limites, et l’absence de relation « humaine ».
Là où la mise à jour devient plus intéressante, c’est dans la façon dont elle resserre les vis sur trois zones sensibles : romantisme, sexualité et santé mentale. Les roleplays romantiques ou pseudo‑intimes avec des mineurs, même édulcorés, sont mis à l’index, et les contenus sexuels impliquant des ados restent strictement bannis, avec une insistance particulière sur les zones grises comme les échanges suggestifs ou trop détaillés. Sur les sujets de suicide, de troubles alimentaires ou de mutilation, le modèle est sommé de quitter le registre de la conversation neutre pour passer en mode filet de sécurité, sans banalisation ni glamorisation, et avec des renvois explicites vers des ressources d’aide.
Techniquement, tout cela s’appuie sur un mécanisme clé : la prédiction d’âge, censée déterminer si un compte appartient probablement à un mineur pour déclencher automatiquement ce régime U18. En cas de doute, la consigne est de traiter l’utilisateur comme adolescent plutôt que de lui laisser le bénéfice du « profil adulte », au risque assumé de multiplier les faux positifs. Dans certains marchés, OpenAI évoque même la possibilité de contrôles d’identité plus robustes, ce qui déplace le problème vers un terrain très chargé : comment protéger les mineurs sans transformer la vérification d’âge en cheval de Troie contre la vie privée.
Le timing de cette évolution n’est pas anodin, alors que l’entreprise est dans le viseur de régulateurs et de législateurs qui planchent sur des standards spécifiques pour les mineurs face aux systèmes d’IA. Des textes comme les lois américaines encadrant les « chatbots compagnons » pour jeunes ou les discussions autour d’un devoir de diligence renforcé créent un environnement où l’inaction réglementaire n’est plus tenable. La mise à jour publique du Model Spec fonctionne alors comme une pièce à conviction : OpenAI affiche ses intentions de design responsable, documentation à l’appui, pour montrer patte blanche aux autorités et aux parents.
Reste la zone de frottement la plus inconfortable : ce type de charte peut cadrer les intentions, mais ne garantit jamais la qualité de la réponse donnée à un ado en crise à trois heures du matin. L’entreprise mise sur une combinaison de règles, de filtrage et de signaux d’alerte, mais la réalité restera faite de cas limites, de contextes mal compris et de modèles qui n’attrapent pas tous les signaux faibles. Entre la volonté affichée de « protéger sans infantiliser » et le risque d’un sur‑blocage qui transforme l’outil en machine à phrases creuses dès que la conversation devient sérieuse, la marge de manœuvre est étroite, et elle se jouera autant dans l’implémentation que dans les principes.
Pendant que la RAM et les SSD voient leurs prix grimper en flèche, heureusement, les bons vieux disques durs restent à des tarifs raisonnables pour qui veut faire ses sauvegardes tranquilles. Mieux, on trouve quelques bonnes opérations à faire sur Amazon pour la fin d’année.
Le My Passport est souvent une valeur sûre, et en 5 To, il offre de quoi voir venir. Image Western Digital.
Alors qu’un SSD externe de 4 To se négocie au minimum 239,99 € pour une fin de série chez Crucial qui plie bagages dans le domaine, et que les autres se trouvent tous au minimum à plus de 300 €, Western Digital propose avec son éternelle série « My Passport » un disque dur externe 2,5 pouces de 5 To, pour la modique somme de 138,99 €.
C’est massif, c’est lourd, mais avec 16 To de stockage, ça reste compact. Image Seagate.
Vous en voulez plus ? Seagate est là pour venir à votre secours, avec sa série « Expansion Desktop » dont la version 16 To est proposée sous les 300 €, à 299,99 € exactement, soit un prix au To de 18,75 €. Le To n’a jamais été aussi bas sur les disques mécaniques !
Un boîtier externe, bien pratique pour recycler ses disques durs internes. Image Orico.
Reste le cas particulier de celui qui a un nombre conséquent de disques durs internes, et souhaite les recycler pour un tarif raisonnable. S’ils se font de plus en plus rares, les boîtiers pouvant accueillir des disques durs internes jusqu’au format 3,5 pouces que l’on trouvait encore récemment dans les ordinateurs de bureau existent toujours. Et l’une des meilleures affaires actuelles reste le boîtier proposé par Orico, avec son interface USB 3.0 largement suffisante pour la vitesse d’un disque dur à plateaux. À 22,57 €, il sera difficile de trouver plus bas.
Si la RAM et les SSD montent en flèche, il reste possible de trouver du stockage, même s’il gratte un peu à l’oreille et n’est pas aussi rapide que de la mémoire flash. Il a au moins l’énorme avantage d’avoir une capacité d’emport encore sans égale !
Alors que les mois s’égrènent et que la date de sortie de l’iPhone Fold s’approche petit à petit, comme souvent, des fuites de plus en plus nombreuses se font jour. Et comme souvent encore une fois, c’est du côté des fabricants de coques que les premières apparaissent concernant le design du nouvel appareil, comme le rapporte iPhone-ticker.
L’iPhone Fold de dos et déplié, selon les fuites trouvées par iPhone-ticker.
Et de manière surprenante, si la rumeur s’avère, le premier iPhone pliable de la marque aurait une forme s’éloignant de l’habituel smartphone fermé pour se rapprocher de celle d’un iPad, avec un « petit » écran bien plus large que haut. Ainsi, l’appareil surnommé V68 en interne devrait faire 120 mm de haut sur 83,8 mm de large fermé, pour une épaisseur de 9,6 mm. Il arborerait donc un écran externe de 5,49 pouces, dans une définition de 2088x1422 pixels.
Et une fois ouvert ? Avec un écran de 7,76 pouces en 2713x1920 pixels, il se rapproche encore plus d’un format iPad, et aurait des mensurations de 167,6 mm de large pour 120,6 mm de haut. L’épaisseur ? Seulement 4,8 mm (hors bosse des objectifs, bien entendu).
Bien entendu, toutes ces mesures aussi précises soient-elles restent à prendre avec des pincettes : elles proviendraient d’un fichier CAD envoyé aux fabricants d’accessoires, sans précisions sur la source originale de celui-ci. Si bien souvent les fabricants d’accessoires sont tenus au courant des spécifications d’un appareil pour produire les coques et autres éléments à l’avance, il est déjà arrivé que ceux-ci se fassent berner par un faux fichier. Dans tous les cas, la réponse devrait arriver d’ici moins d’un an maintenant.
Pendant le Black Friday, Amazon avait proposé de très grosses promotions sur les casques de Beats, avec des réductions qui dépassaient 50 %. Et les promotions reviennent aujourd'hui, avec (presque) les mêmes prix.
Le premier est le casque Beats Studio Pro. Il est à 170 € au lieu de 400 €, une très belle réduction. Ce casque haut de gamme avec réduction de bruit est très efficace, peut fonctionner en filaire en USB-C et existe en de nombreuses couleurs. La version noire, la Moka, la Bleu nuit et la Sable sont à ce prix, les autres sont à 200 €. Amazon indique qu'ils arriveront avant Noël.
Pour un tarif beaucoup plus doux — 107 € au lieu de 230 € —, le Solo 4 est un bon casque audio sans fil. Il n'a pas de réduction de bruit active, mais bien les intégrations intéressantes des produits Beats dans la plateforme Apple, tout en gardant une compatibilité Android. Il a perdu 13 € depuis le début du mois et Amazon indique que le casque peut être livré avant Noël.
Pour le sport et les petits budgets, les Beats Flex sont à 40 € au lieu de 90 € (une diminution de 5 €). Ils ont un fil qui relie les deux écouteurs, mais se connectent tout de même en Bluetooth.
Si vous préférez les écouteurs, il y a de nombreux modèles en promotion. Les Studio Buds+ sont à moitié prix : 100 € au lieu de 200 €. La version transparente n'est malheureusement pas en promotion.
Enfin, l'enceinte Beats Pill (USB-C) est à 90 € au lieu de 170 € (encore 10 € de moins). C'est une enceinte efficace en Bluetooth, avec une excellente autonomie.
Avec macOS 26.2, Apple a activé une fonction intéressante pour les amateurs de calculs : le RDMA (Remote Direct Memory Access). L'idée, c'est de permettre aux apps d'accéder à la mémoire de plusieurs appareils Apple s'ils sont reliés en Thunderbolt 5. La technologie permet d'obtenir une latence acceptable pour ce type d'usage — moins de 50 microsecondes — avec une grande quantité de RAM. Jeff Geerling a par exemple relié quatre Mac Studio, ce qui a permis d'obtenir 1,5 To de RAM1 (il a deux modèles avec 256 Go de RAM et deux autres avec 512 Go).
Dans son post (résumé de sa vidéo), il explique que le Mac Studio M3 Ultra seul offre déjà d'excellentes performances pour les calculs liés à l'IA, avec une efficience bien meilleure que des appareils basés sur les puces de Nvidia et d'AMD dans cette gamme. En reliant les quatre Mac Studio en Ethernet à 2,5 Gb/s puis en IP over Thunderbolt, le cluster de Mac Studio offre des gains intéressants, et le Thunderbolt montre des avantages évidents par rapport à l'Ethernet, grâce à une latence plus faible (qui est de l'ordre de 300 microsecondes selon lui).
Avec l'activation du RDMA (qui nécessite un passage dans la partition de restauration, en ligne de commande), les gains peuvent être importants, comme il le montre. Avec des modèles de langage qui nécessitent plus que les 512 Go de RAM d'un Mac (il utilise Exo, un outil open source qui prend justement cette fonction en charge), c'est une solution pratique pour récupérer plus de mémoire. Bien évidemment, les logiciels doivent prendre en charge la possibilité de travailler en cluster. Sur un modèle avec 671 milliards de paramètres (DeepSeek V3.1), il est par exemple possible de passer de 21 à 32 tokens/s. C'est un gain qui n'est pas aussi élevé que l'investissement nécessaire pour quatre Mac Studio, mais qui reste assez intéressant.
Des gains intéressants. Image Jeff Geerling.
Dans tous les cas, la solution d'Apple est intéressante pour ce type de calcul, et elle montre que la marque s'intéresse encore (bizarrement) aux serveurs et autres stations de travail pour des calculs. Et comme Jeff Geerling l'espère, il serait intéressant de voir une solution de ce type avec un Mac Pro équipé d'emplacements PCI-Express et de technologies dédiées plus rapides que le Thunderbolt pour la liaison.
Avec quatre modèles M3 Ultra poussés au maximum, il est même possible d'atteindre 2 To. Comptez tout de même 20 000 € uniquement pour la RAM dans ce cas. ↩︎
Le tribunal judiciaire de Paris a rejeté, ce vendredi 19 décembre, la demande de l’État visant à bloquer provisoirement le site Shein en France. Cette requête faisait suite à la découverte de produits illicites sur la plateforme début novembre, quelques jours avant l’ouverture de son premier magasin physique en France. Des poupées pédopornographiques, des armes de catégorie A ou encore des médicaments interdits étaient commercialisés par des vendeurs tiers sur sa place de marché.
Le tribunal a reconnu l’existence d’un « dommage grave à l’ordre public », mais a estimé que la mesure demandée était « disproportionnée ». Il a notamment relevé le caractère « ponctuel » de ces ventes et constaté que la plateforme avait retiré les produits en cause. La justice a toutefois adressé une injonction à Shein, lui interdisant de remettre en vente des « produits sexuels pouvant caractériser un contenu à caractère pornographique » sans mise en place préalable de dispositifs de vérification de l’âge.
L’État demandait que Shein soit contraint de maintenir la suspension de sa marketplace et plus largement l’arrêt de toutes les ventes ne relevant pas de l’habillement. Depuis le 5 novembre, Shein limite en effet son activité à la vente de vêtements issus de ses collections, le temps de corriger les « failles » identifiées sur son site.
La marketplace de Shein n’était toutefois pas la seule concernée par la présence de produits interdits. Le gouvernement s’est ensuite rendu compte que celles de Temu, AliExpress, Wish, eBay et Joom proposaient également des articles prohibés. Amazon a aussi été pointé du doigt, aux côtés de Wish et Temu, pour ne pas avoir « respecté [ses] obligations de filtrage des mineurs face aux images à caractère pornographique ». De là à considérer qu'il y a un problème généralisé de contrôle sur les marketplaces, il n’y a qu’un pas.
« Toute plateforme qui aura commercialisé des articles illicites aura le même traitement [que Shein] », avait assuré en novembre le ministre des PME, Serge Papin. Au vu de l’issue de la procédure visant Shein, les autres acteurs du secteur ne doivent pas être particulièrement inquiets.
Mise à jour à 18 h 49 : le gouvernement annonce qu'il fera appel de la décision du tribunal judiciaire dans les prochains jours.
En décembre 2024, iOS 18.2 inaugurait le partage de la position des AirTags avec les compagnies aériennes afin de faciliter la localisation des bagages égarés. Un an plus tard, SITA, société spécialisée dans les solutions de communication pour le transport aérien et partenaire d’Apple sur cette fonctionnalité, dresse un premier bilan.
Un AirTag accroché à une valise. Image iGeneration
D’après les statistiques de SITA, si la majorité des bagages perdus finissent par être restitués à leurs propriétaires, un « petit pourcentage » d’entre eux ne sont toutefois jamais retrouvés et sont alors considérés comme définitivement perdus. Pour les bagages équipés d'un AirTag ou d'un autre traceur compatible avec le réseau Localiser d’Apple, le nombre de pertes définitives a chuté de 90 % lorsque le partage de localisation est activé via WorldTracer, le système de gestion de l’entreprise.
De plus, les compagnies aériennes qui exploitent le réseau Localiser d’Apple ont observé une réduction de 26 % du temps nécessaire à la récupération des bagages retardés. « Lorsque les technologies grand public et les infrastructures aéronautiques sont connectées de manière optimale, les résultats peuvent être révolutionnaires », souligne Nicole Hogg, directrice du portefeuille Bagages chez SITA, dans un communiqué.
Partage de la position d’un AirTag avec une compagnie aérienne. Image Apple.
À ce jour, 29 compagnies aériennes tirent parti de l’intégration du réseau Localiser dans WorldTracer. C’est notamment le cas d’Aer Lingus, British Airways, Brussels Airlines, Delta Air Lines, Eurowings, Iberia, KLM Royal Dutch Airlines, Lufthansa, Qantas, Swiss International Air Lines, Turkish Airlines, United, Virgin Atlantic ou encore Vueling. D’autres transporteurs devraient suivre dans les mois à venir. Selon nos informations, Air France expérimente actuellement ce dispositif et prévoit un déploiement en 2026.
À l’échelle mondiale, le taux de bagages égarés est de 6,3 pour 1 000 passagers. Parmi eux, 66 % sont restitués à leurs propriétaires dans un délai de 48 heures, précise la société spécialisée.
Bloom (16,4 €) est un gestionnaire de fichiers pour le Mac qui est sorti au printemps dernier. Il s’agit d’une alternative au Finder, une catégorie qui n’attire sans doute plus autant de développeurs qu’à une époque, mais qui reste attrayante pour tous ceux qui sont insatisfaits de l’interface intégrée à macOS. Bloom vient ainsi concurrencer de nombreux noms bien ancrés dans le domaine, à commencer par Path Finder, qui reste sûrement la référence. Son positionnement est d’ailleurs similaire, en pariant sur de multiples fonctions avancées pour mieux se distinguer du gestionnaire de fichiers d’Apple.
Bloom en action avec ici trois panneaux dans une seule fenêtre, plus la petite fenêtre « Portal » en bas. Image MacGeneration.
L’app a beau être relativement jeune, la liste de fonctionnalités qu’elle propose est déjà impressionnante. Bloom permet de découper ses fenêtres en panneaux, deux à la verticale par défaut, jusqu’à quatre si vous le souhaitez. Chaque panneau affiche le contenu d’un dossier, indépendamment de tous les autres, ce qui facilite le travail sur plusieurs emplacements en parallèle. On peut par ailleurs sauvegarder des espaces de travail, qui combinent l’organisation en panneaux et les emplacements de chaque élément. Par défaut, l’app ouvrira le dossier du bureau à gauche et celui des téléchargements à droite et vous pourrez créer des combinaisons en fonction de vos besoins.
En plus de tous ces panneaux, le « Portal » est une petite fenêtre flottante qui affiche le contenu du dossier de votre choix. Elle peut servir d’espace temporaire qui se fermera automatiquement dès que vous changez de contexte, ou bien d’espace permanent épinglé, qui restera alors au-dessus de l’interface de Bloom et même des fenêtres des autres apps. Le gestionnaire de fichiers propose aussi un puissant outil qui permet d’ouvrir rapidement un dossier et qui fait office de moteur de recherche. C’est un peu l’équivalent d’un lanceur similaire à Spotlight ou Raycast à cet égard, sauf qu’il ne gère que les fichiers. Tout peut être géré au clavier et la fonctionnalité est associée par défaut au raccourci clavier ⇧⌘↩︎.
La fonction qui permet à la fois d’ouvrir un dossier et de rechercher un fichier dans Bloom. Image MacGeneration.
Je suis loin d’avoir couvert toute la liste de fonctions et les réglages intégrés à Bloom sont d’une densité rare de nos jours. Vous pouvez ajuster la présentation et le fonctionnement très précisément et il y a de nombreuses idées à découvrir. Par exemple, il est possible de synchroniser deux panneaux, pour que la sélection d’un dossier dans l’un affiche son contenu dans l’autre. Les colonnes peuvent aussi être automatiquement redimensionnées selon de multiples critères. Côté interface, l’app propose de changer la couleur de fond de chaque fenêtre ou encore de modifier l’icône associée à chaque favori dans la barre latérale.
Possibilité de créer des fichiers, ajout d’actions pour manipuler des documents, ouverture d’une session de terminal pour un dossier… il y a encore plein de petites fonctionnalités à découvrir. Bloom nécessitera un temps de découverte pour en faire le tour, si bien que les sept jours de démonstration ne seront peut-être pas suffisants. Au-delà, il faudra payer une licence à environ 16,4 € au minimum (on peut donner plus). C’est une licence personnelle, mais elle peut servir sur trois Mac, ce qui est plutôt généreux.
L’interface de Bloom n’est pas traduite en français et l’app nécessite macOS 14 au minimum.
Vous avez maintenant encore plus d’occasions de vous servir d’Apple Pay. Régulièrement, des plateformes en ligne ajoutent la technologie d’Apple à leurs options de règlement. Deux services particulièrement populaires ont sauté le pas ces dernières semaines.
Depuis une quinzaine de jours, HelloAsso prend en charge Apple Pay, ainsi que Google Pay. Au moment du paiement, vous pouvez maintenant choisir entre la saisie des infos de votre carte bancaire à l’ancienne ou bien Apple Pay. Une évolution qui facilitera un petit peu le règlement des inscriptions à une association ou à un club sportif, la plateforme étant largement utilisée par ce type d’organisations.
Le mois dernier, Yurplan a également intégré Apple Pay parmi ses moyens de paiement. Cette billetterie en ligne est utilisée pour de nombreux événements, qu’il s’agisse de compétitions sportives, de festivals ou de salons professionnels, comme le sympathique Marché de la Mode Vintage.
Les plateformes ont plutôt intérêt à adopter Apple Pay, car ce mode de paiement limite les abandons d’achat au dernier moment liés à des frictions ou des blocages. « En termes de transformation, si l’on compare les gros volumes de transaction en dehors du BNPL [buy now pay later, paiement différé, ndlr], Apple Pay convertit le mieux, suivi de PayPal et des cartes bancaires », expliquait récemment un responsable de Cdiscount à mind Retail. Sur ce créneau du paiement en ligne, Apple Pay va bientôt être concurrencé par Wero, qui va s’intégrer à des sites français à partir de 2026.
L'hiver s'installe, et avec lui arrive ce moment de l'année où l'on replonge dans les albums, où l'on ressort ces souvenirs figés sur pellicule ou capteur. Mais voilà le drame : cette photo de famille si précieuse est floue. Ce portrait de vacances manque cruellement de netteté. Et ce cliché que vous comptiez agrandir pour l'accrocher au mur révèle, une fois zoomé, une pixellisation digne des premiers écrans cathodiques.
Bonne nouvelle : Aiarty Image Enhancer débarque avec des outils d'intelligence artificielle conçus pour redonner une seconde jeunesse à vos images. Que vous cherchiez à sublimer des clichés bruiteux d'un vieil appareil, à rehausser des photos basse résolution ou à peaufiner des visuels destinés à l'impression, aux réseaux sociaux ou comme fond d'écran, le logiciel promet une expérience fluide et des résultats bluffants.
Une offre de Noël qui casse les prix
Parlons immédiatement de ce qui devrait vous faire dresser l'oreille : jusqu'au 31 décembre, Aiarty propose une remise de 52 % sur la licence à vie. Mieux encore, le code promo XMASSAVE vous octroie 5 € supplémentaires de réduction, ramenant le prix final à seulement 64 €. C'est, selon l'éditeur, le tarif le plus bas jamais pratiqué.
Cette licence à vie, c'est du sérieux. Vous obtenez l'accès perpétuel aux futures mises à jour, sans frais cachés ni abonnement récurrent. Le logiciel s'installe sur trois machines maximum, qu'il s'agisse de Mac ou de PC. Cerise sur le gâteau : le traitement s'effectue entièrement hors ligne, gage de confidentialité absolue puisque vos images ne transitent jamais par le cloud. Et si jamais vous n'êtes pas convaincu, une garantie satisfait ou remboursé de 30 jours vous couvre.
D'après Aiarty, les prochaines versions intégreront la restauration des couleurs, une gomme intelligente pour effacer les éléments indésirables, davantage de formats d'export, et d'autres améliorations pensées autant pour le grand public que pour les professionnels.
Toutes les photos n'ont pas besoin de restauration de visage par IA, mais quand c'est le cas…
Améliorer un portrait peut prendre du temps. La fonction AI Face Restoration d'Aiarty vous permet d'améliorer facilement les détails du visage pour un rendu plus net et agréable à regarder.
Deux modes vous permettent d'affiner le rendu. Le Gradient Overlay offre une amélioration progressive et subtile, idéale si vous souhaitez conserver l'aspect naturel du cliché. Le Routine Overlay, quant à lui, pousse l'amélioration plus loin, révélant des détails que l'on croyait perdus à jamais. C'est vous qui choisissez le degré d'intervention, du coup de pouce discret à la transformation manifeste.
Lors de tests sur un portrait de famille légèrement flouté par des conditions de prise de vue difficiles, l'application du Gradient Overlay a restitué les contours des visages avec une délicatesse remarquable. En basculant sur le Routine Overlay, les textures de peau et les cheveux ont gagné en définition, offrant un résultat quasi professionnel.
Curseur d'intensité : la précision au bout des doigts
Nouveauté bienvenue, le Strength Slider permet d'ajuster manuellement le niveau de netteté et de réduction du bruit. Fini le temps où il fallait choisir entre une image trop adoucie ou une suraccentuation désagréable. Désormais, vous modulez l'intensité selon vos préférences et le type de photo.
Glissez le curseur vers le bas pour obtenir un aspect plus doux et naturel, parfait pour les portraits intimistes où vous voulez éviter l'effet « trop retouché ». Poussez-le vers le haut pour récupérer les détails les plus fins, ce qui se révèle particulièrement utile sur les clichés animaliers, où chaque plume, chaque poil compte. Sur un gros plan de rapace, par exemple, l'ajustement à haute intensité a fait ressortir la structure même des plumes avec une précision stupéfiante.
Correction colorimétrique express
Les couleurs qui tirent sur le vert sous un éclairage néon, les clichés jaunis d'un coucher de soleil surexposé, les ambiances ternes d'une photo prise en intérieur : autant de situations que l'on connaît tous. Aiarty intègre des outils de correction chromatique qui permettent d'ajuster la balance des blancs, l'exposition, le contraste, la saturation et la teinte en quelques clics.
Lors d'un test sur une photo de paysage crépusculaire aux tons déséquilibrés, la manipulation des curseurs a restitué les nuances orangées du ciel et les tons bleutés de l'eau, transformant un cliché fade en une image vibrante. Aucun besoin de maîtriser Photoshop ou Lightroom : l'interface reste intuitive, même pour ceux qui débutent dans la retouche.
Des modèles IA taillés pour chaque situation
Aiarty ne se contente pas d'un seul algorithme. Le logiciel propose plusieurs modèles d'intelligence artificielle, chacun optimisé pour un type d'image spécifique.
More Detail GAN v3 constitue le modèle par défaut, conçu pour ajouter des détails complexes et améliorer la clarté globale. Il excelle sur la plupart des photos du quotidien.
AIGC Smooth v3 cible les créations générées par IA, les illustrations animées et les textures lisses. Si vous travaillez sur de l'art numérique ou des visuels stylisés, ce modèle préserve l'esthétique tout en rehaussant la qualité.
Real-Photo v3 se concentre sur les images réalistes. Il maintient un aspect naturel tout en améliorant la définition, sans tomber dans l'hyperréalisme artificiel.
Smooth Diff v2 se spécialise dans le lissage et l'élimination des imperfections, rendant les images plus nettes et fidèles à l'intention initiale du photographe.
Mieux encore, Aiarty permet d'upscaler vos photos jusqu'à huit fois leur taille d'origine, atteignant une résolution de 32K. Que vous prépariez une impression grand format, un fond d'écran haute résolution ou un visuel destiné à un écran 8K, vos images conservent leur piqué même en zoomant à outrance. Un test sur une photo de faune sauvage traitée avec le modèle More Detail GAN v3 a produit un résultat saisissant, révélant des textures que l'œil nu peinait à distinguer sur le fichier d'origine.
Retours du terrain : l'avis des pros
Les photographes professionnels commencent à adopter Aiarty, et leurs retours sont éloquents. L'un d'eux souligne que « l'approche combinant GAN et diffusion fonctionne remarquablement bien pour améliorer les images, y compris les paysages et les scènes urbaines ».
Un autre témoignage évoque une photo de la tour Taipei 101, dont les détails récupérés après traitement se sont révélés « remarquables, bien plus nets une fois zoomés ». Un photographe animalier s'est montré impressionné par la version 3.5, louant la réduction du bruit et la simplicité d'utilisation. Le résultat de son test, visible sur la capture d'écran ci-dessus, illustre parfaitement la qualité d'amélioration obtenue sur un cliché de faune sauvage.
Ces retours ne sont pas anodins : ils attestent que le logiciel dépasse le simple gadget grand public pour s'imposer comme un outil sérieux dans l'univers de la retouche photographique.
Pourquoi choisir Aiarty maintenant ?
Si vous cherchez une solution accessible pour améliorer vos images sans vous perdre dans des tutoriels interminables, Aiarty coche toutes les cases. L'outil combine qualité, rapidité et facilité d'emploi, que vous souhaitiez upscaler, débruiter ou restaurer les détails d'une photo.
La version d'essai gratuite vous permet de tester le logiciel avant de vous décider. Et si vous passez à l'acte maintenant, vous profitez de la promotion de Noël à un tarif jamais vu : 64 € avec le code XMASSAVE, pour une licence à vie sans abonnement.
Samsung est de nouveau le premier acteur à battre un record de finesse sur les puces mobiles. Cette fois, c’est l’Exynos 2600 qui a les honneurs d’être la première puce gravée à 2 nm, devançant TSMC qui devrait déployer une gravure équivalente l’an prochain, notamment pour les puces A20 d’Apple qui équiperont les futurs iPhone 18 Pro. Ce n’est pas vraiment un nouvel échec pour TSMC ou Apple toutefois, l’entreprise sud-coréenne avait déjà été la première sur le 3 nm, en lançant la production à ce niveau de gravure mi-2022, plus d’un an avant l’arrivée de cette gravure chez Apple, à l’automne 2023.
Image Samsung/iGeneration.
En réalité, l’avance de Samsung n’est pas aussi grande qu’on pourrait le croire et l’entreprise n’hésite pas à communiquer au plus vite, sans nécessairement avoir de produit à commercialiser derrière. L’exemple de la gravure à 3 nm est à cet égard frappant : après l’annonce initiale en juin 2022, la première puce pour smartphone conçue par Samsung qui exploite cette gravure est l’Exynos 2500 sortie… cette année. Il a fallu près de trois ans entre l’annonce initiale et la sortie d’un produit, si bien que dans les faits, c’est bien TSMC et Apple qui ont gardé leur avance en sortant la puce A17 Pro gravée à 3 nm dès septembre 2023.
Est-ce que l’histoire se répétera avec le passage au 2 nm ? En théorie non, puisque Samsung a cette fois présenté une puce de smartphone et pas seulement un procédé de gravure. L’Exynos 2600 devrait rapidement trouver place dans des téléphones, probablement dans la gamme Galaxy S26 attendue en début d’année prochaine. Si tout se passe comme prévu, Apple sera cette fois bien battu de plusieurs mois sur le terrain de la gravure. Reste à savoir si cela apportera un avantage décisif à son concurrent asiatique en matière de performances, car jusque-là, les puces pommées ont gardé une belle avance technologique.
Image Samsung.
Samsung met en avant plusieurs innovations sur la page dédiée à l’Exynos 2600, dont un tout nouveau système de gestion thermique, inédit dans une puce pour smartphone d’après le fabricant. Le Heat Path Block (HPB) « optimise le chemin de transfert thermique afin de disperser la chaleur plus efficacement », ce qui permet « à la chaleur interne d’être évacuée plus rapidement et de maintenir une température interne stable du SoC, même sous forte charge ». Par rapport à la génération précédente, Samsung met en avant des gains à hauteur de 16 %, sachant que l’on parle ici d’optimisations internes, pas du refroidissement de la puce prévu par le smartphone.
Samsung a par ailleurs prévu d’intégrer dix cœurs ARM de dernière génération pour former un processeur 39 % plus rapide que son prédécesseur. Ce sera sans doute encore plus inévitable en 2026, l’intelligence artificielle sera centrale et le constructeur promet des gains à hauteur de 119 % pour le moteur neuronal inclus, par rapport à celui de l’Exynos 2500. L’IA est partout et même dans le GPU, qui devrait doubler les performances notamment grâce à la génération d’images intermédiaires et à l’agrandissement des images de base, deux techniques désormais courantes.
Pour en revenir à Apple, TSMC promet que la gravure à 2 nm permettra d’augmenter les performances de 15 % en gardant la même consommation, de baisser la consommation de 25 à 30 % à performances égales ou un mix des deux, ce qui est le plus courant. La densité des transistors devrait augmenter de 15 % environ, ce qui permettra soit de réduire la superficie de la puce, soit d’inclure davantage de composants à taille égale. Cette nouvelle gravure devrait toutefois avoir un coût, d’autant que le contexte n’est plus aussi favorable à Apple.
Quelques mois après son lancement, OpenAI propose depuis peu ChatGPT Go en France. Cet abonnement facturé 8 € par mois pour les nouveaux abonnés (et peut-être moins si vous êtes déjà abonné) est une formule d’entrée de gamme qui intègre les mêmes fonctionnalités que la version gratuite, mais avec des limites supérieures. ChatGPT Plus, l’offre payante la plus abordable jusque-là, est quasiment trois fois plus chère, même si elle ajoute quelques fonctions supplémentaires et encore plus d’usage des modèles de base.
La nouvelle grille tarifaire de ChatGPT pour les particuliers en France. Image MacGeneration.
ChatGPT reste gratuit à la base et on peut même l’utiliser de manière très légère sans compte. Se connecter avec un compte OpenAI permet une utilisation plus intensive des fonctionnalités de base : discussions avec les variantes allégées du grand modèle de langage du moment et créations de textes et images. Il y a toutefois des limites quotidiennes suffisamment basses pour gêner un usage même modéré, en particulier si on veut utiliser des fonctionnalités comme une réflexion prolongée avec les modèles plus avancés.
Jusque-là, il fallait débourser pas moins de 23 € par mois pour lever ces limites, alors l’introduction de la formule ChatGPT Go est une bonne nouvelle à cet égard. Pour 8 € par mois, on a un accès plus large à GPT-5.2 et ses futures mises à jour, on peut créer plus d’images au quotidien, importer des fichiers en plus grand nombre et plus lourds, ou encore utiliser plus souvent le modèle « Thinking », qui offre des réponses plus complexes. Comme toutes les entreprises du secteur, OpenAI se garde bien de définir clairement les limites qui subsistent et son site se contente d’indiquer :
ChatGPT Go inclut des limites d’utilisation plus élevées que l’offre gratuite pour le chat principal et les outils. Ces limites peuvent varier en fonction des conditions du système afin de garantir une expérience fluide pour l’ensemble des utilisateurs.
Seul l’usage permet de déterminer si l’option Go pourrait suffire ou si la formule Plus reste nécessaire. La réponse dépendra sûrement du nombre de requêtes approfondies utilisées chaque jour ainsi que de la taille du contexte, c’est-à-dire du nombre d’informations associées à une demande. Si vous comptez souvent sur ChatGPT pour lire de longs documents ou pour analyser de grandes quantités de code source, vous aurez probablement besoin de monter votre abonnement d’un cran. ChatGPT Plus a d’autres arguments à faire valoir, avec la possibilité d’organiser les échanges en projets thématiques, l’accès à Codex qui sert à générer du code ou à Sora pour créer des vidéos.
Cela dit, si vous vous étiez abonné à ChatGPT Plus et que vous n’utilisez pas ces avantages ou tout simplement que vous souhaitez économiser un peu sur votre facture mensuelle, sachez qu’il est possible de descendre sur la formule Go. Dans mon cas, OpenAI me propose même un tarif réduit, puisque je ne paierais que 4 € par mois, soit quasiment six fois moins ! Voilà qui est tentant, sachant que je n’utilise jamais Sora et rarement Codex et même si j’ai commencé récemment à exploiter les projets, je pourrais m’en passer pour faire de belles économies.
Étant actuellement abonné à ChatGPT Plus, OpenAI me propose une réduction sur le forfait Go. Image MacGeneration.
Tous ces forfaits étant sans engagement, rien n’empêche de les tester pendant un mois avant de changer d’avis. C’est vrai pour la formule Go comme pour la Pro, vendue à 229 € par mois pour un usage illimité de ChatGPT (avec tout de même quelques garde-fous techniques) et un accès aux nouveautés en avant-première. C’est sans doute bien trop élevé hors d’un contexte professionnel, mais rien ne vous interdit d’essayer un mois pour trancher.
Tim Sweeney avait promis un retour de Fortnite sur l’iPhone au Japon quand le pays avait annoncé son intention de forcer Apple à ouvrir son smartphone. Maintenant que la loi MSCA a été votée et que l’iPhone va effectivement s’ouvrir aux boutiques alternatives, on apprend finalement qu’il n’en sera rien. Le patron d’Epic Games a détaillé ses raisons sur X et la plus importante est financière : il n’apprécie pas les 5 % qu’Apple peut exiger sur chaque transaction effectuée hors de l’App Store.
Image Epic/iGeneration.
La réglementation japonaise permettrait à Epic Games de proposer son jeu phare sans utiliser le système de paiement de l’App Store et donc sans reverser la commission de 15 ou 30 % exigée par Apple. On peut rappeler que c’était en effet le point de conflit entre le créateur de Fortnite et le concepteur de l’iPhone et ce qui avait poussé Tim Sweeney à affronter directement Apple en 2020. À l’époque, une mise à jour avec une boutique qui proposait des achats en direct avait été distribuée, entraînant la suppression de l’app sur la boutique et un long procès qui n’est toujours pas terminé cinq ans plus tard.
Depuis, Apple a été contrainte d’assouplir ses règles, en particulier en Europe dans le cadre du DMA. Cela a permis à Fortnite de revenir grâce à des boutiques d’apps alternatives, puis même sur l’App Store, où il est désormais possible de proposer des méthodes alternatives de paiement.
Retour au Japon : pourquoi est-ce que Tim Sweeney refuse finalement d’y lancer Fortnite, s’il peut à la fois compter sur des boutiques tierces et sur des moyens de paiement alternatifs dans l’App Store ? Contrairement aux règles actuellement en vigueur en Europe, les législateurs japonais ont permis à Apple de prélever un pourcentage sur chaque transaction effectuée dans une app installée sur l’iPhone, peu importe son origine. Un développeur devra ainsi reverser 5 % pour les apps distribuées sur une boutique tierce et 15 % s’il veut utiliser un moyen de paiement externe sur l’App Store.
Néanmoins, comme le rappelle MacRumors, la situation va bientôt changer en Europe, où Apple va imposer la même commission de 5 % à partir du 1er janvier 2026. Jusque-là, les développeurs pouvaient opter pour un prélèvement unique de 50 centimes, ce qui était certainement plus intéressant pour une app comme Fortnite, où les joueurs peuvent dépenser régulièrement des sommes parfois importantes. Cet avantage va disparaître en Europe, alors est-ce que le jeu d’Epic Games disparaîtra lui aussi ?
Outre les questions financières, Tim Sweeney critique aussi les écrans systématiquement affichés par iOS lorsque l’on veut sortir du cadre de l’App Store et qui vont sans doute dissuader une partie des utilisateurs. Selon lui, Apple respecte la loi japonaise avec mauvaise foi et n’essaie pas vraiment d’ouvrir son iPhone à la concurrence, en faisant tout pour empêcher l’émergence d’une alternative populaire.
Tim Sweeney n’hésite jamais à utiliser Fortnite comme moyen de pression sur Apple et Google et c’est encore une fois le cas au Japon. Pour autant, le législateur semble satisfait de l’implémentation d’Apple, alors on ne sait pas trop quelle marge de manœuvre il pourrait avoir. Peut-être que ses arguments feront mouche et que le MSCA sera à son tour ajusté en sa faveur…
À quelques jours de Noël, on peut encore profiter de bons plans sur des produits Apple. Le MacBook Air M2 est disponible à 749 € à la Fnac et chez Darty. Dans les deux cas, une livraison avant Noël est proposée. C’est un tarif devenu assez habituel, Amazon fait le même, mais en plus le groupe français offre 50 € en carte cadeau.
Chez Darty, il faut utiliser le code MACBOOK50 lors de la commande pour en profiter. Attention à une chose, les conditions d’utilisation de la carte cadeau sont assez strictes : elle est valable uniquement dans les magasins Darty de France métropolitaine, hors darty.com, du 10/01/2026 au 24/02/2026.
À la Fnac, les conditions sont différentes : les 50 € reversés sont réservées aux adhérents Fnac+ et sont valables 30 jours à partir de la réception du produit. Dès le cumul de 1 € sur le compte fidélité, il est possible d'obtenir un chèque-cadeau virtuel Fnac du montant cumulé valable dans les magasins Fnac et Darty participants ainsi que sur Fnac.com.
Même s’il a été lancé il y a trois ans, le MacBook Air M2 reste dans le coup. Il est léger, silencieux, performant et endurant — il tient sans aucun problème une longue journée. Deux générations lui ont succédé, mais la formule n’a pas changé, si bien qu’il est tout à fait recommandable encore aujourd’hui.