La mer Baltique se trouve dans le nord de l’Europe et dispose d’un accès à l’océan Atlantique par la mer du Nord. Elle borde de nombreux pays : Allemagne, Danemark, Finlande, Lituanie, Pologne, Russie, Suède, etc.
Fin 2022, des sabotages ont conduit à des fuites et des explosions des gazoducs Nord Stream 1 et 2. Un commando ukrainien est soupçonné d’avoir mené cette attaque, rappelle Wikipédia. Emmanuel Macron avait alors pris « la menace très au sérieux d’une potentielle coupure de câble ». Il avait demandé « une inspection des câbles sous-marins français, immergés à plusieurs dizaines de mètres de profondeur afin de s’assurer de leur sécurité ».
Deux jours avant les incidents sur ces câbles, un navire russe – Yantar – était escorté hors des eaux britanniques. Il était accusé de mener une mission d’espionnage sur les infrastructures sous-marines autour de l’Angleterre et de l’Irlande.
L’AFP fait état d’un nouvel incident en mer Baltique : « Ce jeudi, la police finlandaise a dit soupçonner un pétrolier, le Eagle S [battant pavillon des îles Cook, ndlr], en provenance de la Russie de faire partie « d’une flotte fantôme », et d’être impliqué dans la panne survenue la veille d’un câble sous-marin électrique entre la Finlande et l’Estonie ». Il s’agit du câble électrique EstLink 2, mais la panne « n’a pas affecté l’approvisionnement en électricité des Finlandais », ajoutent nos confrères.
Les autorités finlandaises ont ouvert une enquête pour « sabotage aggravé », explique Robin Lardot (directeur du Bureau national d’enquête finlandais) durant une conférence de presse. « Nous avons parlé à l’équipage et recueilli des preuves », ajoute-t-il, sans donner plus de détails.
Sur X, Alexander Stubb (président de la République de Finlande) affirme que « les risques causés par les navires appartenant à la flotte fantôme russe doivent être combattus ».
Après une situation très tendue en mer Rouge (qui permet de rejoindre l’Europe par le canal de Suez sans avoir à contourner l’Afrique), la mer Baltique est maintenant la cible de plusieurs actes de sabotages dont les responsabilités et motivations restent à définir précisément.
La mer Baltique se trouve dans le nord de l’Europe et dispose d’un accès à l’océan Atlantique par la mer du Nord. Elle borde de nombreux pays : Allemagne, Danemark, Finlande, Lituanie, Pologne, Russie, Suède, etc.
Fin 2022, des sabotages ont conduit à des fuites et des explosions des gazoducs Nord Stream 1 et 2. Un commando ukrainien est soupçonné d’avoir mené cette attaque, rappelle Wikipédia. Emmanuel Macron avait alors pris « la menace très au sérieux d’une potentielle coupure de câble ». Il avait demandé « une inspection des câbles sous-marins français, immergés à plusieurs dizaines de mètres de profondeur afin de s’assurer de leur sécurité ».
Deux jours avant les incidents sur ces câbles, un navire russe – Yantar – était escorté hors des eaux britanniques. Il était accusé de mener une mission d’espionnage sur les infrastructures sous-marines autour de l’Angleterre et de l’Irlande.
L’AFP fait état d’un nouvel incident en mer Baltique : « Ce jeudi, la police finlandaise a dit soupçonner un pétrolier, le Eagle S [battant pavillon des îles Cook, ndlr], en provenance de la Russie de faire partie « d’une flotte fantôme », et d’être impliqué dans la panne survenue la veille d’un câble sous-marin électrique entre la Finlande et l’Estonie ». Il s’agit du câble électrique EstLink 2, mais la panne « n’a pas affecté l’approvisionnement en électricité des Finlandais », ajoutent nos confrères.
Les autorités finlandaises ont ouvert une enquête pour « sabotage aggravé », explique Robin Lardot (directeur du Bureau national d’enquête finlandais) durant une conférence de presse. « Nous avons parlé à l’équipage et recueilli des preuves », ajoute-t-il, sans donner plus de détails.
Sur X, Alexander Stubb (président de la République de Finlande) affirme que « les risques causés par les navires appartenant à la flotte fantôme russe doivent être combattus ».
Après une situation très tendue en mer Rouge (qui permet de rejoindre l’Europe par le canal de Suez sans avoir à contourner l’Afrique), la mer Baltique est maintenant la cible de plusieurs actes de sabotages dont les responsabilités et motivations restent à définir précisément.
La première entreprise à dépasser ce palier symbolique était Apple, en 2018. Depuis, plusieurs autres entreprises ont dépassé les 1 000 milliards de dollars : Amazon en 2018 mais un mois après Apple, Microsoft en 2019, Alphabet en 2020, Meta en 2021 et NVIDIA en 2023 pour ne citer qu’eux.
Dans tous les cas, Apple, NVIDIA et Microsoft sont les trois seules entreprises à dépasser les 3 000 milliards de dollars. Apple en 2022, NVIDIA et Microsoft en 2024. Les records sont respectivement de 3 700 milliards, 3 650 milliards et 3 475 milliards de dollars.
Broadcom en très forte hausse sur 2024
En cette fin d’année 2024, deux nouvelles sociétés technologiques ont dépassé les 1 000 milliards de dollars de capitalisation boursière : Broadcom et TSMC. Le cours de bourse de Broadcom est actuellement à 240 dollars pour une capitalisation de 1 120 milliards de dollars, après un passage à 250 dollars.
Cela faisait suite à la publication des résultats trimestriels, évidemment bons, avec de belles perspectives pour les années à venir. Début décembre, l’action était à 166 dollars, soit une hausse de 50 % en deux semaines. Il y a un an, Broadcom était aux alentours de 100 dollars.
Broadcom a dépensé des dizaines de milliards en acquisition
Comme le rappelle Les Échos, Broadcom « aurait pu être encore plus imposant si l’administration Trump n’avait pas bloqué en 2018 son union avec un autre géant du secteur, Qualcomm ». Une opération à 130 milliards de dollars annoncée fin 2017, à laquelle Donald Trump s’était opposé par un décret présidentiel.
Depuis, Broadcom a jeté son dévolu sur VMware pour 61 milliards de dollars. La grogne est rapidement montée face à une réorganisation complète des gammes assortie de hausses importantes des tarifs, de quoi renflouer les caisses rapidement et donner une belle image aux investisseurs.
Le passage du cyclone Chido a ravagé l’archipel de Mayotte avec, selon un décompte encore très partiel du 24 décembre de la préfecture, 39 victimes. Les réseaux télécoms fixes et mobiles ont largement été touchés, voire détruits. La reconstruction a démarré dans la foulée, avec 63 % de la population couverte par Orange. Il faut remettre en état les antennes et les sites, mais aussi avoir de l’électricité pour les alimenter.
63 % (+ 24 points) de couverture chez Orange
Ce lundi, Orange a fait un point de situation sur son réseau mobile à Mayotte. L’opérateur donne la liste des villes partiellement ou totalement couvertes et annonce « une couverture pour 63 % de la population ». L’accès aux réseaux de communications est important pour les secours et les habitants, ne serait-ce que pour prévenir leurs proches.
Le taux de couverture était de 39 % le 19 décembre, cinq jours après le passage dévastateur du cyclone Chido. Orange rappelle que « la qualité du service dépend du nombre de téléphones connectés compte-tenu de l’état du réseau, avec des risques de saturation ».
Ci-dessous les cartes de couverture au 19 décembre et au 23 décembre.
50 % chez SFR, 80/90 % d’ici deux à trois semaines
Chez SFR aussi la situation est compliquée : « D’ici lundi nous devrions avoir un taux de couverture autour de 50 % », expliquait ce dimanche Yves Gauvin le directeur de SFR Réunion/ Mayotte au Journal de Mayotte.
Le directeur donne quelques précisions : « sur les 67 antennes dont nous disposons dans l’île, seulement 13 à 16 d’entre elles sont actuellement opérationnelles, soit un peu près 50 % de couverture ». L’opérateur espère que 80 a 90 % du réseau soit opérationnel d’ici deux à trois semaines, « avec toutefois un faible niveau de qualité ».
Ce jeudi 26 décembre, SFR annonce que « 48 sites d’antennes du réseau Mobile, sur 67, sont hors service, principalement en raison de pannes électriques », ce qui en donne 19 en état de fonctionnement. Ils étaient 55 hors service mercredi 18 au matin.
SFR mise aussi sur les communications par satellites et a commandé une vingtaine d’antennes à Starlink de SpaceX. Elles doivent « servir de relai aux antennes SFR », expliquent nos confrères. Yves Gauvin ajoute que cette solution a déjà été testée dans les zones blanches en métropole : « on va dupliquer ce fonctionnement et l’adapter sur notre réseau. Nous devons trouver des solutions rapides et innovantes, de toute façon, on n’a pas le choix ! ».
40 % chez Only au dernier décompte
Chez Only (opérateur du Groupe Axian et Free) le dernier point d’étape date du 20 décembre : « Sur les 54 sites mobiles que compte Only à Mayotte, une dizaine d’infrastructures ont d’ores et déjà été identifiées comme détruites à date. Six sites mobiles sont de nouveau fonctionnels à l’heure actuelle, car ils sont situés dans les zones alimentées en électricité – à proximité de Mamoudzou et Kawéni – assurant actuellement une couverture d’environ 40 % de la population ».
Quid du fixe ?
Sur le fixe (et pour Internet), le Journal de Mayotte explique que « les opérateurs dépendent des infrastructures de France Telecom ». SFR n’a pour le moment pas d’information à donner : « Nous ne savons pas à quel point et quel est le niveau des dégradations. Il faudra que les gens rallument leur box pour savoir… sachant que beaucoup ont dû être dégradées par le cyclone avec la pluie et les vents violents ».
Le 26 décembre, SFR indique que « l’ensemble de nos nœuds de collecte sont remontés. (DSLAM / NRA). Il se peut que vous soyez impactés par une coupure de votre ligne cuivre entre un de nos nœuds et votre maison ». Dans ses différents communiqués récents, Orange n’a pas partagé de précision sur l’état de son réseau fixe, si ce n’est que lundi 16 décembre « près de 99 % » des Livebox étaient déconnectées.
France info rappelle que « les différents opérateurs parmi lesquels également, Only [la marque locale de Free, ndlr], ont décidé de ne plus facturer les communications téléphoniques en cette période de crise ». Bouygues Telecom n’est pas présent sur l’archipel, mais a annoncé le 20 décembre « la gratuité des appels et SMS (hors MMS et data) de la France métropolitaine vers #Mayotte et de Mayotte vers la France métropolitaine ».
Électricité : « 32 % des clients sont rétablis »
Dans son dernier point de situation, le préfet de Mayotte indique qu’Électricité de Mayotte (EDM) « rétablit progressivement le réseau électrique. Les dégâts sont très importants. Les renforts reçus comportent en priorité du matériel destiné à la réparation électrique et les experts capables de la mener. Aujourd’hui, 32 % des clients sont rétablis, soit 17 664 foyers ».
Le passage du cyclone Chido a ravagé l’archipel de Mayotte avec, selon un décompte encore très partiel du 24 décembre de la préfecture, 39 victimes. Les réseaux télécoms fixes et mobiles ont largement été touchés, voire détruits. La reconstruction a démarré dans la foulée, avec 63 % de la population couverte par Orange. Il faut remettre en état les antennes et les sites, mais aussi avoir de l’électricité pour les alimenter.
63 % (+ 24 points) de couverture chez Orange
Ce lundi, Orange a fait un point de situation sur son réseau mobile à Mayotte. L’opérateur donne la liste des villes partiellement ou totalement couvertes et annonce « une couverture pour 63 % de la population ». L’accès aux réseaux de communications est important pour les secours et les habitants, ne serait-ce que pour prévenir leurs proches.
Le taux de couverture était de 39 % le 19 décembre, cinq jours après le passage dévastateur du cyclone Chido. Orange rappelle que « la qualité du service dépend du nombre de téléphones connectés compte-tenu de l’état du réseau, avec des risques de saturation ».
Ci-dessous les cartes de couverture au 19 décembre et au 23 décembre.
50 % chez SFR, 80/90 % d’ici deux à trois semaines
Chez SFR aussi la situation est compliquée : « D’ici lundi nous devrions avoir un taux de couverture autour de 50 % », expliquait ce dimanche Yves Gauvin le directeur de SFR Réunion/ Mayotte au Journal de Mayotte.
Le directeur donne quelques précisions : « sur les 67 antennes dont nous disposons dans l’île, seulement 13 à 16 d’entre elles sont actuellement opérationnelles, soit un peu près 50 % de couverture ». L’opérateur espère que 80 a 90 % du réseau soit opérationnel d’ici deux à trois semaines, « avec toutefois un faible niveau de qualité ».
Ce jeudi 26 décembre, SFR annonce que « 48 sites d’antennes du réseau Mobile, sur 67, sont hors service, principalement en raison de pannes électriques », ce qui en donne 19 en état de fonctionnement. Ils étaient 55 hors service mercredi 18 au matin.
SFR mise aussi sur les communications par satellites et a commandé une vingtaine d’antennes à Starlink de SpaceX. Elles doivent « servir de relai aux antennes SFR », expliquent nos confrères. Yves Gauvin ajoute que cette solution a déjà été testée dans les zones blanches en métropole : « on va dupliquer ce fonctionnement et l’adapter sur notre réseau. Nous devons trouver des solutions rapides et innovantes, de toute façon, on n’a pas le choix ! ».
40 % chez Only au dernier décompte
Chez Only (opérateur du Groupe Axian et Free) le dernier point d’étape date du 20 décembre : « Sur les 54 sites mobiles que compte Only à Mayotte, une dizaine d’infrastructures ont d’ores et déjà été identifiées comme détruites à date. Six sites mobiles sont de nouveau fonctionnels à l’heure actuelle, car ils sont situés dans les zones alimentées en électricité – à proximité de Mamoudzou et Kawéni – assurant actuellement une couverture d’environ 40 % de la population ».
Quid du fixe ?
Sur le fixe (et pour Internet), le Journal de Mayotte explique que « les opérateurs dépendent des infrastructures de France Telecom ». SFR n’a pour le moment pas d’information à donner : « Nous ne savons pas à quel point et quel est le niveau des dégradations. Il faudra que les gens rallument leur box pour savoir… sachant que beaucoup ont dû être dégradées par le cyclone avec la pluie et les vents violents ».
Le 26 décembre, SFR indique que « l’ensemble de nos nœuds de collecte sont remontés. (DSLAM / NRA). Il se peut que vous soyez impactés par une coupure de votre ligne cuivre entre un de nos nœuds et votre maison ». Dans ses différents communiqués récents, Orange n’a pas partagé de précision sur l’état de son réseau fixe, si ce n’est que lundi 16 décembre « près de 99 % » des Livebox étaient déconnectées.
France info rappelle que « les différents opérateurs parmi lesquels également, Only [la marque locale de Free, ndlr], ont décidé de ne plus facturer les communications téléphoniques en cette période de crise ». Bouygues Telecom n’est pas présent sur l’archipel, mais a annoncé le 20 décembre « la gratuité des appels et SMS (hors MMS et data) de la France métropolitaine vers #Mayotte et de Mayotte vers la France métropolitaine ».
Électricité : « 32 % des clients sont rétablis »
Dans son dernier point de situation, le préfet de Mayotte indique qu’Électricité de Mayotte (EDM) « rétablit progressivement le réseau électrique. Les dégâts sont très importants. Les renforts reçus comportent en priorité du matériel destiné à la réparation électrique et les experts capables de la mener. Aujourd’hui, 32 % des clients sont rétablis, soit 17 664 foyers ».
EDF devrait finalement se passer d’Amazon pour gérer certaines de ses données. Le partenariat annoncé au début de l’année ne se ferait finalement pas, selon le Canard enchainé. EDF semblait satisfait, mais pas Amazon ; plusieurs explications sont sur la table. Une affaire qui remet une pièce dans la bataille autour des données du Health Data Hub chez Microsoft, et plus largement de la confidentialité des données hébergées chez des sociétés américaines.
En février, le Canard enchainé révélait qu’EDF avait décidé de faire appel à Amazon Web Services pour gérer une partie des données de ses centrales nucléaires. Il était question de « la « maintenance prédictive » des pièces détachées des centrales », selon nos confrères.
EDF sélectionne plusieurs partenaires IT, dont AWS
L’entreprise avait confirmé dans la foulée : « Pour accompagner dans la durée le parc nucléaire en exploitation, EDF a décidé de moderniser une partie de son système d’information dit de gestion. Dans le cadre de ces travaux, plusieurs partenaires IT (informatique et technologies), dont AWS [Amazon Web Services, ndlr], ont été sélectionnés pour venir compléter l’offre des centres des stockages de données et des compétences internes », comme le rapportait le Figaro au début de l’année.
Une source proche du dossier tempérait les enjeux autour des données : il s’agit de « gérer un catalogue de pièces de rechange, de pompes… pour les centrales », expliquent nos confrères. Mais la question de la souveraineté se pose quand même, d’autant que de nombreux acteurs français et européens existent. Pourquoi alors préférer Amazon ?
Les données confidentielles « ne seront pas sur le cloud »
Luc Rémont, PDG d’EDF, apportait une réponse et souhaitait tempérer le débat, comme le rapportait l’Usine nouvelle : « Nous n’avons pas confié toutes nos données à Amazon. Nous faisons un test avec Amazon sur un certain nombre d’applications comme n’importe quelle entreprise le ferait. Nos données confidentielles sur les centrales nucléaires ne seront pas sur le cloud. Elles restent dans des bases protégées et ne sont évidemment pas partagées ».
À la question de savoir pourquoi Amazon et pas un acteur européen, le patron a une réponse toute prête : « Nous avons déployé un test avec Amazon, grand expert du cloud mais également de la logistique pour nous aider à optimiser la gestion de nos pièces de rechange ».
Amazon refuse finalement le contrat
Patatras, le supercontrat d’une valeur de 860 millions d’euros tombe à l’eau, « Amazon refuse d’héberger en France les données sensibles d’EDF », titre le Canard enchainé. « Derrière cette décision se joue un bras de fer entre services de renseignement américains et français autour de la souveraineté nationale », ajoutent nos confrères. Une histoire qui n’est pas sans rappeler le Health Data Hub avec des données de santé de français chez Microsoft.
Une dizaine de mois après l’annonce du partenariat entre EDF et AWS, les premiers retours semblaient pourtant positifs côté EDF, selon nos confrères.
Ces derniers précisent néanmoins que le Renseignement français était moins emballé et exigerait que les données récupérées par Amazon soient stockées sur des serveurs français. Toujours selon le Canard, « l’américain a refusé de se plier aux exigences de ce « cloud souverain », au prétexte que cela rendrait le contrat avec EDF nettement moins juteux pour lui ».
Pour un haut fonctionnaire interrogé par nos confrères, la vérité serait ailleurs : « Amazon refuse tout simplement d’écrire noir sur blanc qu’il ne fournira pas les données de ses clients français aux services de renseignement américains ou au Département de la Justice ».
EDF pourrait passer par S3NS de « Thales x Google Cloud »
Amazon n’est pas le seul acteur américain concerné, Microsoft l’est également et a même reconnu, auprès de l’autorité de la police écossaise, que l’entreprise ne pouvait pas garantir la souveraineté des données hébergées dans son infrastructure Azure.
EDF aurait une solution de secours : passer par S3NS – qui est dans le processus de certification SecNumCloud de l’ANSSI –, le co-entreprise entre Thales et Google, qui serait imperméable au Cloud Act et autres réglementations américaines telles que la Section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA). C’est du moins la promesse des protagonistes.
Il existe aussi un autre cloud basé cette fois-ci sur les services de Microsoft : Bleu, avec Orange et Capgemini. Bleu aussi vise une certification SecNumCloud et espérait déposer un dossier à l’ANSSI avant la fin de l’année, mais nous sommes sans nouvelle depuis.
Sur X, Jean-Baptiste Soufron, avocat des requérants contre la décision de la CNIL d’autoriser le HDH chez Microsoft (ex-secrétaire général du Conseil national du numérique), élargit le débat : « La même question se pose maintenant aussi pour la plateforme des appels d’offre de l’État – un enjeu souverain s’il en est. Elle va se poser partout ».
Il en profite pour revenir à la charge de manière indirecte sur l’histoire du HDH : « Avec d’un côté, des obligations et des labels en carton pour les entreprises françaises et européennes à qui on a demandé de faire des efforts pour rien. Et de l’autre côté, des entreprises américaines qui s’épargnent ces efforts et engrangeront les marchés au détriment de notre souveraineté, et de la possibilité pour les entreprises et les citoyens français d’être préservés du regard inquisiteur de l’administration américaine ».
« Pour le dire autrement, les acteurs français sont en train de se faire évincer les uns après les autres des marchés de leur propre pays, et ce par des entreprises étrangères qui ne respectent même pas la législation et les contraintes qu’on leur demande à eux de respecter », affirme-t-il en guise de conclusion.
Après la validation par le Conseil d’État de l’autorisation de la CNIL de stocker l’entrepôt de données EMC2 du Heralth Data Hub dans Microsoft Azure, Clever Cloud et d’autres sociétés annoncent saisir la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).
Elles rappellent que cet hébergement chez Amazon expose les données « à de possibles interceptions par les services de renseignement américain en vertu de l’application extraterritoriale du droit du renseignement américain, et notamment du FISA Act ».
SteamDB se présente comme un projet personnel et rappelle que le site n’est pas affilié à Valve ou Steam. Il propose de nombreuses statistiques sur Steam, notamment le nombre de jeux publiés chaque année. 2024 est une année record avec 18 864 jeux au compteur ce 26 décembre, contre 14 311 en 2023 et 12 381 en 2022.
La progression est constante depuis près de 20 ans, à une exception près en 2019 qui a connu une baisse par rapport à 2018. Les nouveaux titres étaient passés de 8 883 à 8 097. Ils s’étaient ensuite approchés des 10 000 en 2020.
Sur les 18 864 titres de 2024, SteamDB précise que 14 918 d’entre eux (soit une large majorité) sont des « limited games », c’est-à-dire des jeux avec des « fonctionnalités de profil limitées ». La plateforme précise que « Steam active automatiquement les fonctionnalités de personnalisation de profil lorsque les jeux atteignent certaines métriques en termes de joueurs et de ventes, donnant l’assurance qu’un nombre raisonnable de clients sont engagés dans le jeu ».
Près de 15 000 jeux sont ainsi tagués, contre 10 442 en 2023, 8 895 en 2022, 7 995 en 2021 et 6 580 en 2020. Dans les données de SteamDB, la prise en compte des « limited games » a débuté au cours de l’année 2018. Si on enlève ces titres des statistiques, SteamDB annonce 3 946 jeux de plus en 2024, contre 3 869 en 2023. La barrière des 3 000 a été franchie en 2020.
Cette différence importante soulève la question de l’intérêt pour les plus de 15 000 « limited games ». Faut-il y voir un succès du jeu vidéo ou bien une explosion du nombre de jeux sans grand intérêt ? Vous avez deux heures…
Le régulateur américain NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) annonce le lancement d’un « programme national pour les véhicules équipés de systèmes de conduite automatisée ». Il permettrait aux voitures entièrement autonomes de se développer plus vite… mais Donald Trump pourrait décider de mettre un coup de pied dans la fourmilière une fois de retour au pouvoir.
Pour The Verge, cette « première étape bureaucratique pourrait ouvrir les vannes des voitures entièrement autonomes ». Rappelons que le NHTSA enquête sur plusieurs incidents impliquant des voitures autonomes de General Motors, Cruise, Waymo (Google) et Zoox (Amazon).
Nos confrères ajoutent que « les constructeurs automobiles ont fait part de leur frustration face à la lenteur du régulateur à évaluer les demandes sur les véhicules autonomes ». Sentiment confirmé par l’Alliance for Automotive Innovation qui regroupe de nombreux fabricants (BMW, Ford, GM, Honda, Kia, Mazda, Mercedes-Benz, Mitsubishi, Nissan, Stellantis, Toyota, Uber, Volkswagen…).
Plus de souplesse contre plus de transparence
Ce nouveau programme laisserait plus de marge pour autoriser la mise sur le marché de voitures directement pensées pour être autonomes, c’est-à-dire sans pédale ni volant. Mais cette ouverture est à double sens. Si le régulateur propose d’assouplir les règles, les constructeurs de voitures autonomes devront partager davantage de données.
« Un développement sûr, transparent et responsable est essentiel pour que cette technologie gagne la confiance du public et atteigne son plein potentiel », explique le NHTSA dans son communiqué. Le régulateur ajoute que « les données sont fondamentales » pour son travail.
Vers une « augmentation significative » des véhicules autonomes ?
L’Alliance for Automotive Innovation se réjouit de cette annonce qui « ouvrira la voie à une augmentation significative du nombre de véhicules autonomes commerciaux aux États-Unis ». Elle rappelle que, actuellement, « les entreprises ne peuvent pas exploiter plus de 2 500 véhicules spécialement conçus pour être autonomes sur les routes ». Il est là encore question de véhicules totalement autonomes, par opposition aux voitures classiques modifiées.
John Bozzella, président et CEO de l’Alliance for Automotive Innovation, confirme les critiques sur l’inaction du régulateur américain. Il s’explique : « Nous avons besoin de toute urgence d’un cadre réglementaire pour les véhicules autonomes aux États-Unis, afin de ne pas céder le leadership à la Chine et à d’autres pays ». Avec le nouveau règlement du NHTSA, il voit « une avancée positive et une voie à suivre pour augmenter le nombre de véhicules autonomes circulant sur les routes ».
Trump va-t-il tout chambouler ?
Cette souplesse sur les règles, en contrepartie de l’échange de données, survivra-t-elle à l’arrivée de Donald Trump au pouvoir le 20 janvier 2025 ? La question reste ouverte, comme l’explique The Verge. En effet, « le nouveau président chercherait à annuler la règle de transparence de l’ère Biden qui oblige les entreprises exploitant des véhicules avec assistance à la conduite ou autonomes, à signaler les accidents et les blessures ». C’est en tout cas ce qui ressort de documents récents consultés par Reuters.
Cette suppression « profiterait grandement à Tesla, qui a signalé à ce jour le plus grand nombre d’accidents », ajoutent nos confrères. Sans oublier que le patron de Tesla, Elon Musk, est très proche du président élu et l’a activement soutenu pendant sa campagne.
Pour The Verge, cette plus grande transparence voulue par la NHTSA « pourrait amener certains à penser que cette règle est morte-née » et que Donald Trump pourrait supprimer « la seule règle de transparence actuellement en vigueur pour les voitures autonomes ». Dans le même temps, Elon Musk fait pression sur le président élu pour assouplir les restrictions sur les véhicules autonomes… « Donc, tout est possible », concluent nos confrères.
En France, c’est compliqué, comme le rappelait encore récemment Capital. « Dans l’état actuel du droit, ce serait quasiment impossible », explique Bruno Mendes Da Silva, cofondateur de Heex (start-up française spécialisée dans l’IA pour la voiture autonome). Il parle d’un flou réglementaire conséquent. Si l’Europe et les véhicules électriques font bon ménage, « le véhicule autonome a été mis de côté, ce n’est plus un sujet prioritaire », ajoute l’expert.
Deux mois après le Dimensity 9400, MediaTek descend d’un cran avec le SoC Dimensity 8400. Le nouveau venu dispose de huit cœurs Arm Cortex-A725 (présenté en mai) cadencés à 3,25 GHz au maximum. C’est une différence par rapport à la génération précédente puisque le Dimensity 8300 utilise une architecture plus classique avec 4x Cortex-A715 et 4x Cortex-A510 (8 cœurs en tout). La série A est plus axée sur les performances, la série 5 sur l’efficacité.
Pour en revenir aux huit cœurs Cortex-A725 du Dimensity 8400, ce ne sont pas exactement les mêmes : un des cœurs a 1 Mo de cache L2, trois autres ont 512 ko et les quatre derniers 256 ko seulement. Le Dimensity 9400 dispose pour rappel d’un cœur Arm Cortex-X925, de trois Cortex-X4 et enfin de quatre Cortex-A720.
La partie CPU du Dimensity 8400 propose jusqu’à 41 % de performances en plus que la génération précédente (Dimensity 8300). De son côté, la réduction de la consommation électrique peut atteindre 44 %. Sur le GPU – un Arm Mali-G720 – le gain de performances est de 24 %, contre 42 % pour l’efficacité.
Pour le reste du SoC, on retrouve un NPU 880, de la 5G jusqu’à 5,17 Gb/s, de l’UFS 4, du Wi-Fi 6E, etc. La fiche technique détaillée se trouve par ici. Rendez-vous en 2025 pour les premiers smartphones exploitant cette puce.
Le nouveau gouvernement de François Bayrou vient d’être officialisé. Élisabeth Borne, ancienne première ministre, devient ministre d’État chargée de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Le Monde précise qu’elle « voit son portefeuille élargi à l’enseignement supérieur et la recherche, une première depuis 2017. La ministre d’État devient la numéro deux du gouvernement ».
Elle sera aux côtés de Bruno Retailleau à l’Intérieur, de Gérald Darmanin à la Justice, d’Éric Lombard à l’Économie et de Manuel Valls à l’Outre-mer. Ils sont tous ministres d’État. Signalons aussi les ministres Rachida Dati à la Culture et Sébastien Lecornu aux Armées, pour ne citer qu’eux.
ÉricLombard (directeur général de la Caisse des Dépôts depuis 2017) devient ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique. Deux ministres délégués lui sont rattachés : MarcFerracci à l’Industrie et l’énergie, ainsi que ClaraChappaz à l’Intelligence artificielle et au Numérique.
Toujours du côté des ministres délégués, signalons Aurore Bergé en charge de l’Égalité et de la lutte contre les Discriminations. Elle est rattachée auprès du premier ministre. On retrouve également Philippe Baptiste (président du CNES ou Centre national d’études spatiales depuis 2021) comme ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Il est rattaché à Élisabeth Borne.
Elysee.fr et info.gouv.fr proposent une liste complète de la composition du gouvernement. On y retrouve 14 ministres, et 21 ministres auprès des ministres de plein exercice.
Apprends à compter avec le nucléaire : CP0, CP1, CP2, P4, P’4, N4, EPR
Le réacteur nucléaire de Flamanville a produit ses premiers électrons ce week-end. C’est le premier d’un nouveau genre en France et le quatrième au niveau mondial. L’occasion de revenir sur cet EPR (Evolutionary Pressurized water Reactor), ses promesses, retards et déboires.
Ce samedi 21 décembre 2024 à 11h48, les équipes d’EDF « ont réalisé la première connexion au réseau électrique national de l’EPR de Flamanville ». Le réacteur a produit 100 MW de puissance électrique, loin des 1 600 MW de sa puissance nominale.
« Un évènement historique »
« C’est un évènement historique pour toute la filière nucléaire française. Le dernier démarrage d’un réacteur en France remonte à celui de Civaux 2, il y a 25 ans », affirme Luc Rémont, PDG d’EDF. Le réacteur est en marche après 17 ans de travaux – dont 12 ans de retard – et une explosion des coûts.
Après ce premier couplage, le chemin est encore long avant d’atteindre un régime de croisière : « les phases d’essais et de connexion et de déconnexion au réseau électrique se poursuivront pendant plusieurs mois, sous le contrôle de l’ASN [Autorité de sûreté nucléaire, ndlr], jusqu’à ce que le réacteur atteigne 100 % de puissance ».
40 ans après, un troisième réacteur à Flamanville
Ce premier branchement sur le réseau d’EDF est l’occasion de revenir un peu sur ce nouveau réacteur. Première question, pourquoi nouveau alors que la centrale nucléaire de Flamanville est en fonctionnement depuis maintenant 40 ans ?
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Une arnaque, tout le monde peut en être victime. Quand elle touche aux finances, les conséquences peuvent être dramatiques. Plusieurs autorités dressent un état des lieux, rappellent des règles de bases et donnent des recommandations. Règle d’or : « faire attention aux discours trop beaux pour être vrais ».
Dans un communiqué commun, le Parquet de Paris, l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR, de la Banque de France) et la répression des fraudes (DGCCRF) « font le point sur l’évolution des arnaques financières et leur mobilisation pour lutter contre ce phénomène en forte hausse ». C’est aussi l’occasion de quelques rappels importants pour éviter de tomber dans le panneau.
Les montants en jeu
Les institutions rappellent que ces arnaques peuvent prendre différentes formes : crédits, livrets d’épargne, assurance, investissements dans « des placements verts ou des crypto-actifs ». Selon le Parquet de Paris, le préjudice se chiffrerait à plus de « 500 millions d’euros par an ».
Les sommes en jeu sont importantes pour les personnes concernées avec une moyenne par victime sur les trois premiers trimestres de l’année de 69 000 euros pour les faux livrets d’épargne et 19 000 euros sur les faux crédits. Tous thèmes d’arnaques confondus, le montant moyen du préjudice est de 29 000 euros par victime.
Les principales cibles
L’AMF a commandé une enquête à BVA Xsight et il en ressort que « 3,2 % des Français seraient victimes d’arnaques à l’investissement financier ». C’est pratiquement trois fois plus qu’il y a trois ans (1,2 % en 2021).
Dans la liste des victimes probables, « 45 % sont des hommes de moins de 35 ans, qui semblent être plus réceptifs aux messages incitant à investir dans des placements prônant l’enrichissement rapide, véhiculés notamment par les réseaux sociaux ».
Mais, rappelle l’AMF bien vite qu’il « n’y a pas de « profil absolu » » : tout le monde peut être victime d’arnaques à l’investissement. Le communiqué dresse quelques pistes expliquant pourquoi certains tombent dans le panneau : « le sentiment de » s’y connaitre en matière de placements », le goût pour le risque ou encore la confiance excessive face à des offres peu réalistes sont certains des traits qui caractérisent les victimes ».
Devenir riche se faire arnaquer « à tous les coups » ?
Faire miroiter des « placements à rendements élevés garantis permettant de « devenir riche à tous les coups » » est un des arguments utilisés par les escrocs. Il y a également la désormais bien connue arnaque au « faux conseiller » où l’escroc essaye de faire valider des opérations ou obtenir des identifiants pour ensuite transférer des fonds. « Une nouvelle variante consiste à envoyer un coursier chez la victime afin de récupérer une carte bancaire soi-disant défectueuse ».
Dans le communiqué, les autorités rappellent que l’« usurpation d’identité gagne du terrain, que ce soit celle des autorités et de leurs collaborateurs, celle des établissements financiers et de leurs conseillers ou encore celle d’entreprises non financières ». Un tiers des arnaques à l’identité usurpent celle de l’AMF.
Tout est bon pour arriver à leurs fins : vidéos truquées, faux articles de presse, détournement de caractéristiques physiques de célébrités, avec parfois le recours à l’intelligence artificielle. Nous en parlions au début de l’année avec de multiples redirections détournant les prévisualisations de certains réseaux sociaux pour afficher des messages « personnalisés ».
Les institutions préviennent qu’une nouvelle technique se développe : « fraude au carré ou d’arnaque sur l’arnaque ». Il s’agit d’arnaquer une seconde fois des personnes : « Après s’être fait arnaquer une première fois sur un site frauduleux proposant des crypto-actifs, l’épargnant qui a perdu ses fonds est contacté par un inconnu. Ce dernier prétend alors être mandaté par une autorité publique pour l’aider à récupérer son argent, sous réserve… de lui régler un certain montant ».
Comme avec la cybersécurité, on rappellera une fois encore l’importance de parler à son entourage en cas de doute et de ne pas avoir honte après avoir été victime d’une fraude.
Sans surprise, ces arnaques « prennent le plus souvent naissance sur les réseaux sociaux qui jouent le rôle de caisse de résonance ». Le communiqué parle notamment d’influenceurs qui se retrouvent « au cœur des schémas des fraudes, en faisant la promotion auprès de leurs communautés d’offres non autorisées promettant « la liberté financière sans effort » ». Pour rappel, si c’est trop beau pour être vrai, c’est très probablement une arnaque.
Sur la question des influenceurs, la DGCCRF en a enjoint dix « faisant la promotion d’une plateforme placée sur liste noire par l’AMF, de cesser cette publicité. 8 d’entre eux se sont mis rapidement en conformité. Les procédures se poursuivent s’agissant des deux autres influenceurs ». L’AMF ajoute que, depuis 2022, ses procédures ont permis de bloquer près de 350 sites Internet.
« Il n’est jamais urgent de perdre son argent ! »
Cette année, l’AMF et l’ACPR ont lancé des actions de sensibilisation, dont une campagne « Arnaque ou pas ? ». Il y a peu, une campagne de vigilance « Arnaques : il n’est jamais urgent de perdre son argent ! » a aussi été mise en place. Le but : « inciter les particuliers à ne pas céder aux sirènes de l’argent facile proposé par les fraudeurs ».
Sur le volet répressif, la section J2 du parquet JUNALCO (juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée) créé en 2020 « a saisi plus de 645 millions d’euros d’avoirs criminels, dont 268 millions d’euros pour la seule année 2024 ».
Si c’est « trop beau pour être vrai »…
Enfin, les autorités rappellent quelques règles et réflexes à adopter :
faire attention aux discours trop beaux pour être vrais ; face à des offres présentant des rendements élevés et minorant les risques,
consulter les registres des autorités (Regafi pour les établissements de crédit, Refassu pour les assureurs, ORIAS s’agissant des intermédiaires), et vérifier les listes blanches des acteurs et offres autorisés (site AMF),
pour vérifier que la banque n’est pas usurpée, effectuer un contre-appel au siège de la société à partir d’un numéro de téléphone trouvé par vos propres moyens,
vérifier les listes noires des autorités qui répertorient les acteurs non autorisés,
bien se renseigner avant d’investir en s’appuyant sur plusieurs sources,
protéger ses données personnelles, même non bancaires,
Enfin, au moindre doute, il est recommandé de contacter les autorités compétentes : 01 53 45 62 00 pour l’AMF, 34 14 pour Assurance Banque Epargne Info Service (Banque de France) et SignalConso pour signaler des soucis avec un professionnel.
C’est le cas de Groupeo, une société de courtage en assurance santé. Elle écope d’une amende administrative de 124 899 euros « pour des manquements à la réglementation encadrant le démarchage téléphonique (dispositions de l’article L.223 - 1 du code de la consommation) ».
Les agents de la concurrence, de la consommation et répression des fraudes de la DDPP du Rhône en charge du dossier expliquent que cette sanction « concerne notamment 116 899 appels téléphoniques passés à destination de consommateurs pourtant inscrits sur la liste d’opposition au démarchage téléphonique (BLOCTEL) ». Soit à peine plus d’un euro en moyenne par appel indésirable.
L’inscription sur Bloctel est pour rappel gratuite et permet « à toute personne de refuser d’être démarchée par un professionnel avec lequel elle n’a pas de relation contractuelle en cours ».
NVIDIA a annoncé en avril son intention de racheter la start-up Run:ai spécialisée dans la virtualisation et l’orchestration de GPU. Une opération à 700 millions de dollars qui avait déclenché l’ouverture d’une enquête par le ministère de la Justice américain.
La transaction n’est à priori pas sous le coup du règlement de l’UE sur les concentrations « car les revenus actuels de Run :ai sont négligeables », explique la Commission. Elle s’est néanmoins penchée sur le sujet, à la demande de l’Italie.
« Les activités de NVIDIA et de Run :ai ne se chevauchent pas, mais les GPU et les logiciels d’orchestration GPU doivent être compatibles. La Commission a évalué si, après cette opération, NVIDIA serait en mesure » de mettre des bâtons dans les roues de ses concurrents, explique l’autorité européenne.
Résultat des courses : ce rachat « ne poserait pas de problèmes de concurrence sur aucun des marchés examinés dans l’Espace Économique Européen (EEE) ou en Italie. Elle a donc autorisé l’opération sans condition ».
Afin de pouvoir aller jusqu’au bout, cette opération doit obtenir les accords des autorités concernées dans d’autres pays et/ou marchés. La Commission ne se prononce que pour l’Europe.
Promis chérie, c’était pour le travail mes recherches !
Certaines applications de contrôle parental « jouent » avec les liens sponsorisés Google pour adapter le message de leur site en fonction des attentes des internautes : contrôle parental, surveillance, espionnage… On vous propose un tour d’horizon des « magouilles » mises en place par certains.
Dans la première partie de notre dossier, nous avons étudié le double discours de certaines sociétés proposant des solutions de contrôle parental. Le discours officiel est de permettre aux parents de surveiller les enfants, mais il dérive très vite sur la surveillance de son conjoint à son insu, aussi bien sur ses messages que sa géolocalisation. Nous n’étions pas encore au bout de nos surprises…
Notre enquête va nous emmener encore plus loin dans le nauséabond, avec un double discours de la part de certaines entreprises : d’un côté un site « en tout bien tout honneur » pour le référencement Google, de l’autre une version « arrangée » à la volée pour les liens sponsorisés avec la mise en avant de pratiques détestables et surtout illégales.
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En une phrase : distribuer au niveau mondial des ressources limitées
Tous les quatre ans, près de 200 pays essayent de se mettre d’accord sur la répartition et l’utilisation des fréquences partout dans le monde. Cette guerre des ondes a évoluée avec les nouveaux services satellitaires. Chacun tente de tirer la couverture vers lui, comme en attestent les visions bien différentes entre les opérateurs de satellites, les opérateurs de téléphonie mobiles et l’armée. Et encore, on ne parle aujourd’hui que de trois blocs de fréquences (4, 7/8 et 14/15 GHz) avec des acteurs français.
À la fin de l’année dernière, à Dubaï, se tenait la Conférence mondiale des radiocommunications, que l’on connait davantage sous l’acronyme CMR. Elle se tient tous les quatre ans, la prochaine est donc pour 2027, mais les travaux ont déjà débuté un peu partout dans le monde. Hier, l’ANFR organisait un Atelier des Fréquences afin de présenter « les actions en cours côté français ».
Plus que des actions, il s’agit pour le moment d’avancer ses pions sur l’échiquier mondial. Le constat pourrait grossièrement se résumer ainsi : personne ne veut libérer de la place dans ses fréquences, mais tout le monde en voudrait plus (acteurs privés, institutions publiques, scientifiques, États, armées…). Imaginez multiplier cela par le nombre d’acteurs qui utilisent des fréquences puis par le nombre de pays qui doivent se mettre d’accord (près de 200) et vous avez un aperçu de la complexité de la situation.
La Direction générale du numérique (DGNUM) a prévenu dès janvier : l’agenda de la CMR-27 « est chargé d’enjeux et de menaces concernant d’autres bandes de fréquences d’intérêt militaire, convoitées notamment par la téléphonie mobile ou les acteurs des communications spatiales commerciales ». Lors de son atelier des fréquences, l’ANFR donne le ton dès le début : « la CMR-27 sera essentiellement spatiale ». Mais de quoi parle-t-on exactement ?
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