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Reçu aujourd’hui — 7 novembre 2025

☕️ Rockstar repousse encore GTA VI : 19 novembre 2026, soit un an de retard

7 novembre 2025 à 09:30

GTA VI a été présenté officiellement par Rockstar en décembre 2023 avec une première bande-annonce. Le jeu était alors prévu pour 2025, sans plus de détails, ce qui laissait encore deux ans au studio pour le sortir.

En mai 2024, Rockstar semblait confiant : « Nos perspectives reflètent un rétrécissement de la fenêtre de lancement précédemment établie par Rockstar Games à l’automne 2025 pour Grand Theft Auto VI ». Le studio douchait les espoirs des joueurs un an plus tard, en mai 2025, en repoussant le jeu au 26 mai 2026. Une seconde bande-annonce était mis en ligne dans la foulée.

GTA VI

À six mois de la date fatidique, le jeu prend encore six mois de retard, avec une date de lancement prévue au 19 novembre 2026. Rockstar indique simplement que « ces mois supplémentaires nous permettront de terminer le jeu avec le niveau de finition que vous attendez et méritez ». Exactement les mêmes éléments de langage qu’en mai dernier quand Roskstar parlait de « livrer un niveau de qualité que vous attendez et méritez ».

De l’automne 2025, on est donc passé à l’automne 2026, soit un an de retard… pour l’instant ? Tant que Rockstar ne passe pas en Valve Time le jeu devrait finir par sortir un jour… ou l’autre.

Rockstar Games licencie aussi des dizaines de syndicalistes

Rockstar Games a par ailleurs licencié entre 30 et 40 employés en Grande-Bretagne et au Canada la semaine dernière dans le cadre d’une action qualifiée de « répression syndicale » par un groupe de défense des droits des travailleurs, rapporte Bloomberg.

Rockstar Games explique que ces licenciements étaient dus à une « faute grave » et n’étaient pas liés au droit des personnes à adhérer à un syndicat ou à participer à des activités syndicales. Les dizaines d’employés licenciés auraient divulgué des secrets d’entreprise sur un forum auquel participaient des personnes extérieures à l’entreprise.

Le syndicat indépendant des travailleurs de Grande-Bretagne a quant à lui qualifié ces licenciements d’« acte de répression syndicale parmi les plus flagrants et les plus impitoyables de l’histoire de l’industrie du jeu vidéo ». Les employés concernés faisaient, en effet, tous partie d’un groupe de discussion syndical privé sur Discord ne réunissant que des représentants du syndicat.

Alex Marshall, président du syndicat, a répondu aux allégations de Rockstar en déclarant que l’éditeur de jeux vidéo « craignait que ses employés, qui travaillent dur, discutent en privé de l’exercice de leurs droits pour obtenir un lieu de travail plus équitable et une voix collective. La direction montre qu’elle se moque des retards pris par GTA VI et qu’elle privilégie la répression syndicale en s’en prenant précisément à ceux qui créent le jeu. »

☕️ Rockstar repousse encore GTA VI : 19 novembre 2026, soit un an de retard

7 novembre 2025 à 09:30

GTA VI a été présenté officiellement par Rockstar en décembre 2023 avec une première bande-annonce. Le jeu était alors prévu pour 2025, sans plus de détails, ce qui laissait encore deux ans au studio pour le sortir.

En mai 2024, Rockstar semblait confiant : « Nos perspectives reflètent un rétrécissement de la fenêtre de lancement précédemment établie par Rockstar Games à l’automne 2025 pour Grand Theft Auto VI ». Le studio douchait les espoirs des joueurs un an plus tard, en mai 2025, en repoussant le jeu au 26 mai 2026. Une seconde bande-annonce était mis en ligne dans la foulée.

GTA VI

À six mois de la date fatidique, le jeu prend encore six mois de retard, avec une date de lancement prévue au 19 novembre 2026. Rockstar indique simplement que « ces mois supplémentaires nous permettront de terminer le jeu avec le niveau de finition que vous attendez et méritez ». Exactement les mêmes éléments de langage qu’en mai dernier quand Roskstar parlait de « livrer un niveau de qualité que vous attendez et méritez ».

De l’automne 2025, on est donc passé à l’automne 2026, soit un an de retard… pour l’instant ? Tant que Rockstar ne passe pas en Valve Time le jeu devrait finir par sortir un jour… ou l’autre.

Rockstar Games licencie aussi des dizaines de syndicalistes

Rockstar Games a par ailleurs licencié entre 30 et 40 employés en Grande-Bretagne et au Canada la semaine dernière dans le cadre d’une action qualifiée de « répression syndicale » par un groupe de défense des droits des travailleurs, rapporte Bloomberg.

Rockstar Games explique que ces licenciements étaient dus à une « faute grave » et n’étaient pas liés au droit des personnes à adhérer à un syndicat ou à participer à des activités syndicales. Les dizaines d’employés licenciés auraient divulgué des secrets d’entreprise sur un forum auquel participaient des personnes extérieures à l’entreprise.

Le syndicat indépendant des travailleurs de Grande-Bretagne a quant à lui qualifié ces licenciements d’« acte de répression syndicale parmi les plus flagrants et les plus impitoyables de l’histoire de l’industrie du jeu vidéo ». Les employés concernés faisaient, en effet, tous partie d’un groupe de discussion syndical privé sur Discord ne réunissant que des représentants du syndicat.

Alex Marshall, président du syndicat, a répondu aux allégations de Rockstar en déclarant que l’éditeur de jeux vidéo « craignait que ses employés, qui travaillent dur, discutent en privé de l’exercice de leurs droits pour obtenir un lieu de travail plus équitable et une voix collective. La direction montre qu’elle se moque des retards pris par GTA VI et qu’elle privilégie la répression syndicale en s’en prenant précisément à ceux qui créent le jeu. »

Reçu hier — 6 novembre 2025

Doctolib, condamnée à 4,6 millions d’euros, affirme ne pas être « en position dominante »

6 novembre 2025 à 15:13
Doctolib, pas Doctolibre
Doctolib, condamnée à 4,6 millions d’euros, affirme ne pas être « en position dominante »

Doctolib vient d’écoper d’une amende de 4,665 millions d’euros de l’Autorité de la concurrence pour abus de position dominante. La plateforme de rendez-vous médical annonce qu’elle fera appel et tente de justifier ses actions passées.

L’Autorité de la concurrence rappelle le fonctionnement des plateformes de rendez-vous médicaux et l’enjeu autour du nombre d’utilisateurs des deux côtés de l’écran (professionnels de santé et patients) : « les patients sont attirés par les plateformes proposant un large choix de professionnels de santé et ces derniers ont tendance à favoriser les plateformes utilisées par un grand nombre de patients ».

L’Autorité enquête suite à une plainte de Cegedim

Le Covid-19 a entrainé une forte augmentation de l’utilisation de ces plateformes, notamment en 2021 quand certaines se sont vu confier par le gouvernement « la gestion des rendez-vous en ligne lors de la campagne de vaccination contre la Covid-19 ». C’était notamment le cas de Doctolib, Maiia (édité par Cegedim) et KelDoc. La téléconsultation s’est aussi fortement développée pendant les confinements.

La condamnation du jour fait suite à une plainte d’un de ses concurrents en 2019 : Cegedim Santé. Ce dernier avait pour rappel été condamné en 2024 à 800 000 euros d’amende pour avoir traité des données de santé sans autorisation. Concernant Doctolib, l’enquête a pris du retard à cause de la pandémie, mais elle a entrainé une visite et une saisie dans les locaux en 2021.

Pour l’AdlC pas de doute : Doctolib « est en position dominante »

L’Autorité de la concurrence explique que « Doctolib, compte tenu de ses parts de marché et de celles, beaucoup plus faibles, de ses concurrents, de leur évolution, des barrières à l’entrée sur le marché et de l’absence de puissance d’achat compensatrice, est en position dominante sur le marché français des services de prise de rendez-vous médicaux en ligne, au moins depuis 2017 ».

Que ce soit en nombre de clients ou en chiffre d’affaires, les parts de marché de Doctolib « sont de manière constante supérieures à 50 % entre 2017 et 2022 et dépassent certaines années 90 % ». Même position dominante pour les téléconsultations, avec des parts de marché « supérieures à 40 % » aussi bien sur le nombre de clients que de téléconsultations.

Problème pour l’Autorité, « Doctolib a délibérément mis en œuvre plusieurs pratiques anticoncurrentielles ». C’est donc un abus de position dominante, une pratique condamnable et pour laquelle Doctolib écope de 4,665 millions d’euros d’amende.

Selon des documents, Doctolib voulait « verrouiller » patients et médecins

L’Autorité de la concurrence détaille ses griefs. Tout d’abord, jusqu’en septembre 2023, Doctolib imposait dans ses contrats avec les professionnels de santé « une clause d’exclusivité, combinée à une clause dite « anti-allotement » permettant à Doctolib de suspendre ou résilier le contrat ».

Dans des documents internes, des dirigeants affichaient sans détour leur volonté « [d’] être une interface obligatoire et stratégique entre le médecin et son patient afin de les verrouiller tous les deux » pour « ne laisse[r] aucun cabinet à la concurrence », rapporte l’Autorité. La formulation a le mérite de ne laisser aucune place au doute.

Doctolib mettait en avant des difficultés techniques ou opérationnelles pour exiger des professionnels de santé qu’ils résilient leur abonnement à un service concurrent pour passer sur la plateforme dominante sur le marché, un argument qui n’a visiblement pas fait mouche auprès de l’Autorité.

Alors que le service juridique de Doctolib alertait en interne sur l’illégalité d’une telle clause et insistait « vraiment fortement » pour la supprimer, le président de Doctolib aurait décidé de la maintenir selon l’Autorité, arguant « qu’il [fallait] stratégiquement la garder ». Selon l’enquête de l’AdlC, cela a eu des conséquences sur le marché : « certains opérateurs, tels que Solocal ou Qare, ont cessé de développer leur service ou ont même abandonné l’idée d’en développer ».

Sur les téléconsultations, « dès le lancement de Doctolib Téléconsultation en 2019, les contrats d’abonnement prévoyaient la souscription préalable obligatoire à Doctolib Patient », avec toutes les problématiques que nous venons d’évoquer sur la concurrence.

MonDocteur : du rachat à la « disparition en tant que concurrent »

Doctolib aurait aussi mis en place une pratique radicale pour « killer le produit » d’un concurrent. En juillet 2018, la plateforme a racheté MonDocteur qui était présenté dans des documents internes comme « concurrent # 1 ».

Ces mêmes documents ne laisseraient aucune place au doute quant à la finalité du rachat : « la création de valeur […] n’est pas l’ajout de l’actif [MonDocteur] mais sa disparition en tant que concurrent ». Après le rachat, « Doctolib fonctionnera sans plus aucune concurrence en France » indiquerait un document rédigé à la demande de Doctolib, selon l’Autorité de la concurrence.

Débarrassée de son « concurrent #1 », Doctolib y voyait aussi un moyen de « réduire la pression sur les prix » et ainsi les augmenter de « 10 à 20 % », toujours selon le communiqué de l’Autorité. Cette dernière confirme que « Doctolib a bien procédé ultérieurement à plusieurs augmentations successives de ses tarifs ». Cette opération aurait permis à Doctolib d’engranger 10 000 nouveaux professionnels de santé et d’augmenter ses parts de marché, même avec les hausses de prix.

Ce rachat n’est pas passé par le contrôle des concentrations car il se situait « sous les seuils de notification qui déclenchent un examen ex ante de la part des autorités de concurrence ». Mais, comme le permet la jurisprudence depuis l’affaire Towercast, rien ne s’oppose à une analyse a posteriori d’un possible abus de position dominante. L’Autorité considère dans sa décision que ce rachat « constituait un abus de position dominante contraire aux articles 102 TFUE et L. 420 - 2 du Code de commerce ».

Deux amendes : 4 615 000 et 50 000 euros

Dans sa conclusion, l’Autorité de la concurrence affirme que ces pratiques ont bien eu pour effet « d’évincer les concurrents sur les marchés concernés ». Peu importe « les mérites propres de cette entreprise, qui ne sont pas contestés », ajoute-elle.

L’amende se décompose en deux parties. D’une part, « Doctolib a mis en œuvre, par les deux pratiques d’exclusivité et de ventes liées, une infraction, unique complexe et continue en élaborant une stratégie globale anticoncurrentielle visant à verrouiller le marché et à évincer ses concurrents ». La plateforme est sanctionnée de 4 615 000 euros.

D’autre part, le rachat de MonDocteur, « dans le seul et unique but de faire disparaitre son principal concurrent et de verrouiller le marché », est sanctionné de 50 000 euros. Pourquoi une somme qui semble relativement faible ? À cause d’une « incertitude juridique » avant 2023.

En effet, « la pratique mise en œuvre par Doctolib avait pour point de départ une date antérieure à l’arrêt Towercast, qui a clarifié la jurisprudence en réaffirmant la portée de l’arrêt Continental Can du 21 février 1973, appliquant les règles relatives aux abus de position dominante aux opérations de concentration ».

Au total, on arrive donc aux 4,665 millions d’euros. La sanction arrive quelques jours seulement après que le PDG de Doctolib (Stanislas Niox-Chateau) a expliqué que la plateforme était rentable « depuis quelques semaines ». L’Autorité « enjoint » – ou ordonne expressément – à Doctolib « de publier un résumé de la décision dans l’édition papier et sur le site Internet du journal « Le Quotidien du Médecin » ». Bien évidemment, cette décision peut faire l’objet d’un recours. Doctolib a d’ailleurs déjà annoncé son intention de faire appel.

Doctolib affirme n’être « en aucun cas en position dominante »

Pour la plateforme, cette décision « présente une lecture erronée de notre activité, et de notre secteur ». Elle affirme qu’elle n’est « en aucun cas en position dominante » et « n’équipe aujourd’hui que 30 % des soignants français (10 % en 2019 au moment de la plainte) »… sans préciser pour autant la part de marché de ses concurrents ni combien de professionnels de santé sont sur ce genre de plateforme.

MonDocteur est présenté comme « une petite start-up en 2018, qui équipait 2 % des soignants au moment du rachat », alors que Doctolib était à 10 % au même moment. La plateforme présente cette opération de croissance externe comme une « banalité absolue dans la vie d’une entreprise ».

Doctolib défend le bien-fondé du lien entre la téléconsultation et le reste du logiciel Doctolib : « la déconnecter aboutirait à des difficultés conséquentes pour le suivi des patients et l’activité quotidienne des soignants. C’est cette connexion qui permet l’accès au dossier patient, le partage d’ordonnance et la facturation ».

Enfin, toujours selon la plateforme, cette décision « s’appuie enfin sur l’existence passée d’une clause d’exclusivité il y a 11 ans, qui était présente seulement pour prévenir un mauvais usage de notre logiciel par les soignants ».

La décision complète de l’Autorité n’est pas encore disponible, mais elle sera intéressante à lire car elle permettra d’analyser le détail de la procédure, des échanges et des arguments des deux parties. Les deux parties auront de toute façon rendez-vous pour la procédure en appel.

Des « solutions fiables, sécurisées et sans engagement » ?

Dans son communiqué, Doctolib affirme que son « seul et unique objectif depuis le premier jour est de développer des solutions fiables, sécurisées et sans engagement ». Rappelons que la vie de Doctolib est loin d’être un fleuve tranquille ces dernières années.

En plus de la condamnation du jour par l’Autorité de la concurrence, elle a fait face à un « incident technique » en 2023 avec la perte de données médicales et, en 2020, au vol d’« informations administratives de 6 128 rendez-vous ».

Il y a également eu une procédure devant le Conseil d’État pour faire suspendre le partenariat entre l’État et Doctolib, sans succès. En cause, l’hébergement des données sur Amazon Web Services, avec toutes les questions que cela soulève sur la souveraineté. La question se pose aujourd’hui pour les données de santé chez Microsoft. Signalons enfin une longue enquête de Télérama en 2020 sur la sécurité, titrée « Sur Doctolib, le secret médical est soigné avec beaucoup trop de légèreté ».

Shein : les 200 000 colis arrivés cette nuit en France « seront tous contrôlés. Tous. »

6 novembre 2025 à 14:20
Shehin
Shein : les 200 000 colis arrivés cette nuit en France « seront tous contrôlés. Tous. »

Depuis l’affaire des « poupées sexuelles à caractère pédopornographique », la plateforme chinoise Shein est dans le viseur du gouvernement. Afin de chercher « des preuves », l’ensemble des 200 000 colis arrivés cette nuit sont contrôlés… Mais de quelles preuves a-t-on encore besoin ?

Ce matin, les ministres Serge Papin et Amélie de Montchalin étaient aux côtés « des agents des douanes à l’aéroport Charles-de-Gaulle pour une opération exceptionnelle ». « Cette nuit, 200 000 colis sont arrivés à Roissy-Charles-de-Gaulle : ils seront tous contrôlés. Tous. Nous avons, une nouvelle fois, constaté la présence de produits non conformes aux règles », explique Serge Papin sur X.

Surprise (ou pas) : « des produits non conformes et illicites »

« Les premiers constats font apparaître des produits non conformes et illicites : cosmétiques non autorisés, jouets dangereux pour les enfants, contrefaçons, appareils électroménagers défaillants », ajoute Amélie de Montchalin. Ce qui ne devrait malheureusement surprendre personne tant la sonnette d’alarme est tirée depuis des années. Dernier rappel en date, fin octobre, avec une enquête de l’UFC-Que Choisir sur plusieurs catégories de produits.

« L’aéroport Paris–Charles de Gaulle est la première frontière de la France, et l’un des principaux points d’entrée des marchandises issues du e-commerce international. Chaque année, 95 % des flux de colis en provenance de Chine y transitent avant d’être distribués sur l’ensemble du territoire », ajoute la ministre.

« Il faut qu’on puisse avoir des preuves »

« Pour que nous puissions réussir à mettre un frein à un système qui est manifestement non conforme par rapport à toutes nos normes, nos règles et notre fiscalité, il faut qu’on puisse avoir des preuves ».

Des preuves, la France en a pourtant déjà, comme le rappelle la ministre dans la suite de son discours : « les douaniers en ont tous les jours ». La différence ? « Aujourd’hui la plateforme ne pourra pas dire qu’on a juste ouvert les mauvais paquets ».

« Nous ne sommes pas impuissants, nous sommes très mobilisés », affirme-t-elle ; « on n’arrêtera pas les contrôles tant que les normes ne seront pas respectées ». Si les douaniers vérifient des colis tous les jours, il n’en reste pas moins que l’importation de produits non conformes et/ou dangereux est une réalité depuis longtemps, et pas uniquement sur Shein. Temu, Wish et AliExpress ne sont pas épargnées.

800 millions de colis de Chine chaque année

L’année dernière, le patron de la Poste expliquait qu’Amazon, Temu et Shein représentaient 43 % des colis acheminés par ses services en Europe. La montée en puissance des plateformes chinoises était impressionnante : « Temu et Shein, qui représentent 22 % de nos colis en Europe. C’était moins de 5 % il y a cinq ans », affirmait Philippe Wahl, PDG de la Poste.

En avril, Amélie de Montchalin expliquait à l’Assemblée nationale que « 94 % de ces 800 millions d’articles [venant de Chine] sont non conformes et d’abord en termes de sécurité. Nous parlons d’articles qui incendient nos maisons, de produits cosmétiques qui rendent malade, de jouets qui sont toxiques pour nos enfants ».

La différence étant la vente, et la livraison, en France de « poupées sexuelles d’apparence enfantine » sur Shein et AliExpress. S’en sont suivi des enquêtes judiciaires françaises, européennes et une procédure de suspension contre Shein par le gouvernement français.

Reçu avant avant-hier

[Édito] Que faire face à la merdification de l’information

3 novembre 2025 à 15:58
Comme disait Napoléon, « faut pas croire tout ce qu’on lit sur Internet »
[Édito] Que faire face à la merdification de l’information

N’ayons pas peur des mots, nous sommes dans une « merdification » importante de l’information. Le phénomène n’est pas nouveau, mais il prend de l’importance sur les réseaux sociaux et avec l’IA générative. La balle est dans le camp des internautes.

Enshittification ou merdification a été élu mot de l’année 2024 par le dictionnaire d’anglais australien Macquarie. Sa définition : « détérioration progressive d’un service ou d’un produit, en particulier d’une plateforme en ligne, provoquée par une réduction de la qualité du service fourni résultant de la recherche de profit ».

Ce terme s’applique parfaitement à l’information en ligne. Le phénomène n’est pas nouveau, mais il est de plus en plus inquiétant. Un bon terreau de cette merdification est la course à l’information. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation ; les exemples sont malheureusement nombreux et la situation se répète inlassablement.

La course à l’audience

Sur Internet, cette course à l’information va (malheureusement) de pair avec celle de l’audience. La raison est simple : la publicité, dont les revenus sont directement liés au nombre de visiteurs (les fameux visiteurs uniques ou VU dans le jargon du métier) ou de pages vues. D’une information claire et objective, on dérive depuis longtemps vers des titres putaclicks, des fake news et, de plus en plus, un mélange des deux.

Avec la merdification de l’information, le phénomène va plus loin. Les gens (et pas uniquement les jeunes) s’abreuvent maintenant sur les réseaux sociaux et s’informent par le prisme de certains influenceurs. Pour reprendre les inconnus : « y’a le mauvais chasseur [d’information] : y voit un truc qui bouge, y tire. Le bon chasseur : y voit un truc, y tire… ».

Dans l’information, c’est presque pareil, sauf que ceux qui racontent n’importe quoi sont les premiers à tirer, ceux qui enquêtent tirent plus tard. La course à l’audimat pousse une grande partie des médias à tirer le plus vite possible. L’information est fausse ? Pas « grave », une seconde sera publiée s’il y a de quoi (re)faire de l’audience, sinon elle sera limite laissée de côté.

Nous avons déjà longuement parlé de la loi de Brandolini ou « principe d’asymétrie des idioties » pour les sciences, mais cela touche désormais toutes les catégories d’information. Ne pas oublier que ceux qui racontent des idioties (pour rester poli) ne prennent pas de pincettes et foncent tête baissée, là où les chercheurs et scientifiques pèsent les conséquences et la portée de leurs mots. Deux discours, une même cible, mais pas les mêmes règles du jeu.

Combien de fois des informations ont fait les gros titres lors d’une condamnation alors que le jugement cassé en appel n’est quasiment pas évoqué ? Beaucoup trop… Combien de fois de fausses vidéos sont relayées sans jamais corriger le tir ? Beaucoup trop… Combien de fois des fuites de données inexistantes font les gros titres (et font le jeu des pirates) ? Beaucoup trop… Vous avez compris l’idée.

La course à la visibilité

La situation évolue, mais pas dans le bon sens. Aujourd’hui, personnalités publiques et influenceurs ont un vrai pouvoir sur les gens et le moindre geste peut déplacer des foules. Un exemple récent avec un t-shirt vintage d’un aquarium porté par Taylor Swift. Des fans voulaient le même, l’aquarium en fait une réédition et le propose en « cadeau » pour un don à la protection des loutres. Montant de l’opération : plus de 2 millions de dollars. Rien de grave ici, au contraire, mais cela montre à quel point une idole peut faire bouger les choses.

Le problème étant que certains influenceurs poussent parfois à leur communauté des produits illégaux et/ou dangereux, au mépris des lois. L’année dernière, la DGCCRF dressait un triste bilan : sur 310 influenceurs contrôlés, 151 étaient « en anomalies ».

Les marques ont bien compris le potentiel des influenceurs et l’océan (plus ou moins grand) de poissons à attraper. Rappel : vous êtes le poisson. Pour vous attraper, marques et/ou influenceurs passent parfois la ligne rouge puisque la mention d’un partenariat commercial n’est pas toujours indiquée.

De l’information consommée par certains sur les réseaux sociaux, on se retrouve à avoir des messages publicitaires, que ce soit pour des produits ou des idées (politiques). Les influenceurs s’invitent aussi dans la vie politique et vice-versa, cela soulève d’autres questions sur l’information politique diversifiée. Si la télévision et la radio sont dans le viseur de l’Arcom, le web et les réseaux sociaux sont encore laissés de côté.

Le sujet de la régulation ne bouge pas vraiment alors qu’en mars prochain auront lieu les élections municipales, puis les présidentielles en 2027. Il y a de quoi être inquiet, d’autant que la génération des enfants nés dans la seconde moitié des années 2000, qui ont donc grandi avec les réseaux sociaux, sont désormais en âge de voter.

La course au sensationnel

L’IA générative est aussi un problème, qui fait des dégâts dans les médias. Dernier exemple en date, ce qui était présenté comme le projet « sky stadium » de l’Arabie saoudite. Une vidéo montrant ce que devait être un stade à 350 mètres d’altitude était fausse, comme l’indique l’AFP Factuel.

Reprise par de nombreux médias, avec souvent Paris-Match comme source (qui a depuis supprimé sa publication Instagram), l’information n’est pas toujours corrigée. Cette fausse vidéo surfe en prime sur la vague du projet pharaonique « The Line », qui a beaucoup de plomb dans l’aile. Bref, une belle histoire et de belles images, à un détail près : c’est faux.

Cet exemple soulève un autre problème : le temps nécessaire à débunker ce genre de fake news, pourtant grossières. Ce n’est qu’un seul exemple dans l’océan de merdification de l’information. Certains sites d’information générés par intelligence artificielle n’en finissent pas d’inonder le web avec du n’importe quoi.

Ils lancent des fausses informations dans tous les sens à la recherche de buzz (pour multiplier les visiteurs, donc les pages, donc les publicités, donc les revenus). Cela ne va généralement pas chercher plus loin. Parfois, les sites Gen AI peuvent aussi servir des buts particuliers : spammer des moteurs de recherche ou des intelligences artificielles, inonder les réseaux sociaux pour faire passer un message, élargir à coup de masses la fenêtre d’Overton

Tous les formats de médias sont concernés. Les actualités étaient les premières, suivies désormais par les vidéos et les deepfakes. La question des vidéos générées par IA entre en pleine collision avec les fausses informations et autres deepfake avec le cas de TiboInShape, qui a rendu son visage et sa voix réutilisables par tout un chacun sur Sora d’OpenAI.

Tout n’est pas à jeter dans le monde des réseaux sociaux et des influenceurs, loin de là ! HugoDecrypte (TikTok, X, Instagram, YouTube…) en est un bon exemple. Il s’est imposé comme source fiable auprès des jeunes, comme en témoigne la maxime « Tant qu’HugoDécrypte l’a pas dit, j’y crois pas ».

L’enjeu est important : « Facebook et YouTube sont utilisés respectivement chaque semaine pour s’informer par 36 % et 30 % des plus de 96 000 personnes interrogées, tandis qu’Instagram et WhatsApp sont utilisés par près d’une personne sur cinq pour ce type d’usage, TikTok par 16 % d’entre elles, X par 12 % », expliquions-nous récemment, sur la base d’un rapport de Reuters Institute.

Si vous avez des influenceurs et/ou créateurs de contenus que vous suivez pour leur sérieux et la qualité de leur information, n’hésitez pas à partager les noms dans les commentaires !

Les fausses informations prennent du temps à la vraie information

Les fausses informations sont problématiques, mais faut-il toutes les débunker ? Chez Next par exemple, nous pourrions passer quasiment toutes nos journées à les débunker tant elles sont nombreuses. Du coup, il ne resterait plus de temps pour des « vrais » sujets et analyses.

La merdification de l’information entraine non seulement une prolifération de fausses informations, mais occupe aussi des journalistes de cellules de « fact checking » à les démonter. Ces forces ne seraient-elles pas mieux utilisées à enquêter, à analyser des tendances, à faire des interviews… Bref, du fond ? Je pense que oui, mille fois oui !

La merdification de l’information est à tous les niveaux sur Internet – des sites de presse aux réseaux sociaux – et il devient de plus en plus difficile de trier le bon grain de l’ivraie. L’esprit critique est plus que jamais nécessaire face à la déferlante de fausses informations et de désinformation. Il suffisait pendant un temps de se dire « c’est trop beau pour être vrai, c’est probablement faux » pour lever la plupart des doutes, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

« Quand on pense qu’il suffirait que les gens arrêtent… »

Mais force est de constater que ça marche : les gens lisent les fausses informations, les partagent sur les réseaux sociaux et dans des « boucles WhatsApp » (ou autres messageries). Elles sont parfois prises au premier degré avec une inquiétude face à ce qui n’est en fait que du vent.

Comme les gens accèdent à ce genre de contenus, leurs créateurs gagnent de l’argent et donc abreuvent la bête de toujours plus de contenus du genre. Plus les gens vont en lire, plus les réseaux sociaux vont en pousser à l’utilisateur pour le garder captif le plus longtemps possible. Regardez une vidéo Gen IA avec des animaux sur TikTok une fois ou deux et votre flux en devient rapidement inondé. C’est valable pour toutes les thématiques, y compris la politique, les enjeux environnementaux, les sciences, etc.

Chez Next, nous avons pris le pari de traiter des sujets de fond, de vérifier avant de parler, d’enquêter au long cours, et de ne pas céder aux sirènes du putaclik… Un vœu pieux, mais force est de constater que cela ne « paye pas ».

Nous sommes également parmi les rares ovnis du paysage médiatique à n’afficher aucune publicité et à ne pas vous traquer (d’où l’absence de « bandeau RGPD » ), une promesse renforcée depuis le rachat par moji. Ce rachat permet d’ailleurs à Next d’être toujours vivant et de continuer à vous informer avec les mêmes principes.

Mais, là où des médias surfant à fond sur le putaclic et flirtant avec la désinformation prospèrent et engrangent des bénéfices, Next est toujours déficitaire. Une phrase de Coluche résonne plus que jamais : « Quand on pense qu’il suffirait que les gens arrêtent de les acheter [de les lire dans le cas de cet édito, ndlr] pour que ça ne se vende plus. Quelle misère ! ».

S’abonner à Next vous permet de lire l’ensemble de nos articles et de participer aux commentaires, mais aussi de nous soutenir dans notre modèle économique et notre manière de traiter l’information.

[MàJ] Dès aujourd’hui, LinkedIn utilise vos données pour l’IA générative, comment refuser

3 novembre 2025 à 08:46
En deux clics
[MàJ] Dès aujourd’hui, LinkedIn utilise vos données pour l’IA générative, comment refuser

Pour LinkedIn, utiliser vos données personnelles pour entrainer des IA génératives de contenus relève de l’intérêt légitime. Le réseau social laisse jusqu’au 3 novembre à ses utilisateurs européens pour désactiver cette fonctionnalité.

Mise à jour du 3 novembre à 8h45. LinkedIn utilise à partir d’aujourd’hui « certaines données des membres […] pour entraîner les modèles d’IA générative de contenu, qui améliorent votre expérience et connectent plus efficacement nos membres aux opportunités ».

Article du 18 septembre à 16h09. Il y a un an, jour pour jour, LinkedIn s’accordait le droit d’utiliser vos informations et publications « pour développer les produits et services de LinkedIn et de ses affiliés », y compris pour entrainer des IA génératives. Les utilisateurs avaient alors deux mois pour faire part de leur désaccord et couper cette fonctionnalité, activée par défaut.

LinkedIn utilisera vos données dès le 3 novembre

Les utilisateurs dans l’Espace économique européen, la Suisse et le Royaume-Uni étaient épargnés, mais le réseau social avait prévenu que cela arriverait prochainement. C’est désormais le cas. L’option est là encore activée par défaut et vous avez jusqu’au 3 novembre pour refuser que vos données soient utilisées.

LinkedIn affiche depuis aujourd’hui un message à ses utilisateurs européens, comme nous avons pu le voir à la rédaction : « À compter du 3 novembre 2025, certaines de vos données LinkedIn seront utilisées par l’intelligence artificielle générative pour améliorer votre expérience, sauf si vous le refusez dans vos préférences. Nos conditions générales évoluent aussi : consultez les changements et gérez vos données ». Un lien vers ce billet permet d’en savoir plus.

Pour désactiver cette option, c’est par là que ça se passe. Il suffit de cliquer sur le bouton pour activer/désactiver l’autorisation d’utiliser ses données pour entrainer des IA de génération de contenus.

« Nous nous fondons sur l’intérêt légitime »

« Nous nous fondons sur l’intérêt légitime pour traiter vos données à cette fin », explique LinkedIn pour justifier le « passage en force » avec un opt-out. Cet intérêt légitime est une des bases légales prévues par le RGPD pour des traitements de données personnelles.

« Le recours à cette base légale suppose que les intérêts (commerciaux, de sécurité des biens, etc.) poursuivis par l’organisme traitant les données ne créent pas de déséquilibre au détriment des droits et intérêts des personnes dont les données sont traitées », rappelle la CNIL. Tout est donc une question d’équilibre.

Si on voit bien l’intérêt pour LinkedIn et donc Microsoft de disposer de toujours plus de données, reste la question des « droits et intérêts » des personnes. Le réseau social en tout cas a pris sa décision et de plus amples précisions sur l’intérêt légitime vu du côté de LinkedIn se trouvent sur cette page.

On peut y lire que « les Membres ou les clients peuvent communiquer des données personnelles en tant qu’entrée dans une fonctionnalité d’IA ou d’IA générative, ce qui peut avoir pour effet que des données personnelles figurent dans la sortie ».

LinkedIn ratisse large : « les données que vous fournissez ou que d’autres fournissent dans le cadre de posts, commentaires, articles ou de tout autre contenu sur nos Services, y compris l’historique de recherches, le fil d’actualité, le contenu que vous consultez, le contenu que vous partagez, qui vous suivez ou qui vous suit, vos relations et votre participation, les pages que vous visitez ou les vidéos que vous visualisez, les actions que vous effectuez sur les publicités (vues et clics) et vos recherches d’emploi ».

Refuser l’entrainement n’empêche pas d’utiliser l’IA générative

LinkedIn précise que cette option ne s’applique qu’à « l’entraînement et à l’amélioration des modèles d’IA générative utilisés pour générer du contenu (par exemple, des posts ou messages suggérés). Elle ne s’applique pas à notre entraînement de modèles d’IA utilisés à d’autres fins, comme les modèles que nous utilisons pour personnaliser votre expérience sur LinkedIn ou à des fins de sécurité, de protection ou de lutte contre les abus ».

Si vous désactivez cette fonction, « vous pourrez continuer à utiliser nos fonctionnalités d’IA générative qui créent du contenu […] Cette préférence ne régit pas l’utilisation de vos données lorsque vous ou d’autres personnes utilisez des fonctionnalités d’IA générative sur LinkedIn. Elle régit uniquement l’utilisation de vos données pour l’entraînement des modèles susceptibles d’alimenter ces fonctionnalités ».

Et si vous vous demandez ce que peut proposer LinkedIn avec ses IA génératives : « Nos fonctionnalités d’IA générative peuvent aider les recruteurs à vous trouver et à vous contacter plus facilement, et assister les membres dans la création de contenu tel que des mises à jour de profil, des messages et des publications ».

☕️ Shein vendait des « poupées sexuelles à caractère pédopornographique »

3 novembre 2025 à 08:23

C’est le constat fait par la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes). « Leur description et leur catégorisation sur le site permettent difficilement de douter du caractère pédopornographique des contenus », explique le ministère de l’Économie dans un communiqué.

Des signalements au procureur de la République, à l’Arcom et à la plateforme Shein ont été faits dans la foulée. « La diffusion, via un réseau de communications électroniques, de représentations à caractère pédopornographique, est passible de peines pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende », rappelle le ministère.

Sans compter que, « en l’absence de mesure de filtrage efficace visant à protéger les mineurs, la loi prévoit des peines d’amende pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Ces faits ont également été signalés au procureur et à l’Arcom ».

Sentant le vent tourner, un communiqué de presse a été envoyé dans la foulée par Shein à de nombreuses rédactions, dont Next : « Shein confirme que les produits en question ont été immédiatement retirés de la plateforme dès que nous avons eu connaissance de ces défaillances majeures ».

Une enquête a été lancée pour comprendre comment « ces annonces ont pu contourner [les] dispositifs de contrôle ». L’entreprise « mène une revue complète afin d’identifier et de retirer tout produit similaire susceptible d’être mis en vente par d’autres vendeurs tiers ».

« Ce type de contenu est totalement inacceptable et va à l’encontre de toutes les valeurs que nous défendons. Nous prenons des mesures correctives immédiates et renforçons nos dispositifs internes afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise », affirme le porte-parole de Shein Quentin Ruffat.

Shein doit pour rappel ouvrir dans les prochains jours un espace de plus de 1 000 m² dans le magasin historique du BHV, ainsi que des corners de 300 à 400 m² dans cinq magasins Galeries Lafayette. Cette annonce avait largement fait polémique. Disney devait, par exemple, décorer les vitrines du magasin mais a finalement décidé d’annuler car les conditions n’étaient « plus réunies pour déployer sereinement les animations de Noël ».

Shein a reçu une amende de 150 millions d’euros pour avoir fait n’importe quoi avec les cookies, ainsi que deux amendes de la DGCCRF : 1,1 million d’euros pour une « information défaillante sur la qualité environnementale des produits » et 40 millions d’euros pour des pratiques commerciales trompeuses. D’autres enquêtes sont en cours.

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