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Reçu aujourd’hui — 25 novembre 2025

TEST Dispatch : I need a Hero

25 novembre 2025 à 02:27

AdHoc Studio signe une première création qui assume pleinement ses racines Telltale tout en y apportant sa propre touche d’originalité. Pensé comme une série animée interactive en huit épisodes, Dispatch mêle comédie de bureau super-héroïque et gestion de missions. Aux commandes de Robert, ex-Mecha Man reconverti en opérateur, le joueur enchaîne scènes dialoguées à choix multiples et supervision de la Team Z sur le terrain.

Test réalisé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur

Le Pôle Emploi des Super-héros

AdHoc Studio est un jeune studio indépendant fondé en 2018 à Los Angeles par d’anciens vétérans de Telltale Games, qui ont notamment travaillé sur The Walking Dead, The Wolf Among Us ou encore Tales from the Borderlands. Leur objectif : prolonger l’héritage du jeu narratif à choix multiples, avec une forte mise en avant des personnages et des dialogues. Après quelques années passées surtout en coulisses (co-développement, partenariats, dont The Wolf Among Us 2), le studio se concentre finalement sur sa première véritable création originale : Dispatch, une aventure découpée en huit épisodes d’environ quarante minutes chacun, pensée et structurée comme une série animée Netflix, avec une diffusion par salves de deux épisodes par semaine, à la manière des productions des grandes plateformes de streaming.

Images de Dispatch
Meca Man, un héros en fin de course

Dispatch est une aventure narrative épisodique présentée comme une comédie de bureau super-héroïque. On y incarne Robert Robertson III, ex-super-héros connu sous le nom de Mecha Man, qui a perdu son armure et se retrouve à travailler dans un centre d’appels : le Superhero Dispatch Network. Depuis son open space et une interface façon vieux PC, il doit envoyer en mission une équipe de super-héros, souvent d’anciens super-vilains en reconversion, gérer leurs ego, répondre aux urgences sur la carte de la ville et assumer les conséquences de ses choix de dialogues comme de gestion. Le cœur du jeu repose sur cette tension entre la grandeur passée de Robert, héros en armure, et son nouveau rôle de manager débordé mais terriblement humain. À noter d’ailleurs que Dispatch s’adresse clairement à un public adulte, le jeu multipliant les références et sous-entendus plus ou moins explicites sous la ceinture qui ne parleront pas forcément aux plus jeunes. Il sera aussi possible d’activer une censure visuelle pour certaines parties un peu chaudes ou jugées vulgaires par certains.

Team Z comme LoZers

Côté gameplay, Dispatch s’inscrit clairement dans la lignée des anciennes productions Telltale. Le cœur de l’expérience reste une succession de scènes cinématiques où l’on enchaîne les dialogues, les choix et quelques QTE légers. Le joueur est régulièrement invité à trancher dans les conversations, ce qui peut, à terme, influencer surtout le relationnel entre les personnages et faire varier certains dialogues ou situations. On reste dans une narration très balisée : les grandes lignes de l’histoire changent peu, mais le ton, les réactions et la dynamique de l’équipe peuvent évoluer en fonction de votre façon d’incarner Robert.

Images de Dispatch
Gérez la Team Z en les envoyant en mission

La seconde couche de gameplay, plus originale, repose sur la gestion de la Team Z, une brochette de supervilains bras cassés reconvertis comme superhéros. En tant qu’opérateur, Robert assigne ses héros aux différentes interventions qui s’affichent sur la carte de Torrance. Chaque membre de l’équipe possède ses propres statistiques et peut débloquer des capacités offrant des bonus dans certaines situations. Une mission réussie permet de gagner des points à investir pour améliorer ses stats. Un échec, au contraire, inflige des malus plus ou moins gênants. Des imprévus viennent régulièrement bousculer le plan parfait : événements de dernière minute, incidents sur le terrain, caprices de l’équipe… Robert doit parfois lui-même mettre la main à la pâte via de petits mini-jeux de piratage pour soutenir son escouade.

Images de Dispatch
Améliorez les capacités de vos héros

Si ces séquences de gestion rythment constamment les huit épisodes, AdHoc parvient à injecter de nouvelles idées au fil de l’aventure, afin d’éviter la routine. Seul bémol notable : il n’y a aucune part d’aléatoire dans ces phases. Les missions, les retournements et les mini-jeux surviennent toujours au même moment d’une partie à l’autre, ce qui limite un peu la rejouabilité pour ceux qui espéraient un côté procédural ou au moins plus imprévisible.

Un retour aux sources réussi

Sur le plan visuel, Dispatch adopte une esthétique très cartoon qui n’est pas sans rappeler la série Invincible, dont il semble clairement emprunter certains codes. AdHoc Studio rompt ainsi avec la patte Telltale popularisée depuis The Walking Dead, un style cel-shading 3D qui vieillissait de moins en moins bien au fil des années. Ici, la direction artistique mise sur des couleurs vives, des silhouettes marquées et une mise en scène très dynamique. Le travail sur les ombres et les aplats est tel qu’on en vient parfois à oublier que le jeu est entièrement en 3D, tant l’illusion d’un dessin animé 2D fonctionne bien, à l’exception de quelques plans qui trahissent la méthode de conception d’origine.

Images de Dispatch
Dispatch comporte quelques choix cruciaux pour le reste de l’aventure

Le doublage, entièrement en anglais, bénéficie d’un casting impressionnant : Aaron Paul, Laura Bailey, Matthew Mercer… mais aussi des figures bien connues du YouTube anglosaxon comme Charlie White (MoistCr1TiKaL / penguinz0), Sean McLoughlin (Jacksepticeye) ou encore Alannah Pearce. Chacun incarne son personnage avec une vraie personnalité, ce qui contribue beaucoup à rendre la Team Z immédiatement attachante. En revanche, on pourra tiquer sur la traduction française, parfois trop approximative ou maladroite, qui fait régulièrement perdre un peu de saveur à des répliques pourtant très bien écrites en VO.

Enfin, Dispatch propose deux manières d’aborder l’aventure : un mode cinématique ou un mode intéractif. Dans ce dernier, le joueur est invité à réaliser quelques QTE lors de certaines séquences, mais leur intérêt nous semble assez limité : leur impact sur le déroulement de l’histoire reste très faible, voire inexistant, loin de ce que peuvent offrir des productions Quantic Dream ou Supermassive. Les rares variations par rapport au mode purement cinématique ne se déclenchent, le plus souvent, qu’en cas d’échec, et encore : il s’agit de modifications très mineures sur l’instant, sans réelle conséquence sur les événements à venir. Il est fortement conseillé de jouer avec une manette compatible, le jeu étant en QWERTY et les touches ne pouvant être modifiées dans les options. Cela peut rendre les séquences de piratage particulièrement pénibles si vous ne passez pas votre clavier en mode QWERTY pour l’occasion.

Images de Dispatch
Robert devra faire usage de ses talents de pirate pour donner un coup de main à la Team Z

Dans le même esprit, on regrettera l’impossibilité de passer les séquences de piratage ou de lancer une résolution automatique des missions de la Team Z. C’est d’autant plus dommage que Dispatch est tellement pensé comme un show Netflix qu’on aimerait presque pouvoir le regarder comme une série : lancer un épisode, laisser le jeu dérouler les actions de lui-même et simplement profiter de l’histoire, confortablement installé dans son canapé.

Verdict

Finalement, Dispatch s’impose comme une première création très solide pour AdHoc Studio, qui réussit à prolonger l’héritage Telltale tout en trouvant sa propre identité. Sa structure en huit épisodes façon série Netflix, sa direction artistique cartoonesque proche d’Invincible et son casting vocal cinq étoiles en font un véritable show interactif qu’on prend plaisir à suivre du début à la fin. La gestion de la Team Z apporte une touche de gameplay plus systémique bienvenue, même si l’absence totale d’aléatoire et l’impact parfois limité des décisions réduisent un peu la rejouabilité et la sensation de poids des choix. Le fameux mode dynamique, bien qu’optionnel, et ses QTE semblent d’ailleurs plus cosmétiques qu’autre chose, loin des sueurs froides provoquées par un titre Quantic Dream ou Supermassive. On pourra aussi reprocher l’impossibilité de zapper certaines séquences de piratage ou d’automatiser les missions, alors même que le jeu donne furieusement envie d’être regardé comme une simple série. Ajoutez à cela une traduction française parfois approximative, et vous obtenez un jeu imparfait, mais terriblement attachant, porté par une écriture adulte, drôle, volontiers grivoise, et des personnages qu’on a clairement envie de retrouver pour une éventuelle saison 2.

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TEST Dispatch : I need a Hero

25 novembre 2025 à 02:27

AdHoc Studio signe une première création qui assume pleinement ses racines Telltale tout en y apportant sa propre touche d’originalité. Pensé comme une série animée interactive en huit épisodes, Dispatch mêle comédie de bureau super-héroïque et gestion de missions. Aux commandes de Robert, ex-Mecha Man reconverti en opérateur, le joueur enchaîne scènes dialoguées à choix multiples et supervision de la Team Z sur le terrain.

Test réalisé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur

Le Pôle Emploi des Super-héros

AdHoc Studio est un jeune studio indépendant fondé en 2018 à Los Angeles par d’anciens vétérans de Telltale Games, qui ont notamment travaillé sur The Walking Dead, The Wolf Among Us ou encore Tales from the Borderlands. Leur objectif : prolonger l’héritage du jeu narratif à choix multiples, avec une forte mise en avant des personnages et des dialogues. Après quelques années passées surtout en coulisses (co-développement, partenariats, dont The Wolf Among Us 2), le studio se concentre finalement sur sa première véritable création originale : Dispatch, une aventure découpée en huit épisodes d’environ quarante minutes chacun, pensée et structurée comme une série animée Netflix, avec une diffusion par salves de deux épisodes par semaine, à la manière des productions des grandes plateformes de streaming.

Images de Dispatch
Meca Man, un héros en fin de course

Dispatch est une aventure narrative épisodique présentée comme une comédie de bureau super-héroïque. On y incarne Robert Robertson III, ex-super-héros connu sous le nom de Mecha Man, qui a perdu son armure et se retrouve à travailler dans un centre d’appels : le Superhero Dispatch Network. Depuis son open space et une interface façon vieux PC, il doit envoyer en mission une équipe de super-héros, souvent d’anciens super-vilains en reconversion, gérer leurs ego, répondre aux urgences sur la carte de la ville et assumer les conséquences de ses choix de dialogues comme de gestion. Le cœur du jeu repose sur cette tension entre la grandeur passée de Robert, héros en armure, et son nouveau rôle de manager débordé mais terriblement humain. À noter d’ailleurs que Dispatch s’adresse clairement à un public adulte, le jeu multipliant les références et sous-entendus plus ou moins explicites sous la ceinture qui ne parleront pas forcément aux plus jeunes. Il sera aussi possible d’activer une censure visuelle pour certaines parties un peu chaudes ou jugées vulgaires par certains.

Team Z comme LoZers

Côté gameplay, Dispatch s’inscrit clairement dans la lignée des anciennes productions Telltale. Le cœur de l’expérience reste une succession de scènes cinématiques où l’on enchaîne les dialogues, les choix et quelques QTE légers. Le joueur est régulièrement invité à trancher dans les conversations, ce qui peut, à terme, influencer surtout le relationnel entre les personnages et faire varier certains dialogues ou situations. On reste dans une narration très balisée : les grandes lignes de l’histoire changent peu, mais le ton, les réactions et la dynamique de l’équipe peuvent évoluer en fonction de votre façon d’incarner Robert.

Images de Dispatch
Gérez la Team Z en les envoyant en mission

La seconde couche de gameplay, plus originale, repose sur la gestion de la Team Z, une brochette de supervilains bras cassés reconvertis comme superhéros. En tant qu’opérateur, Robert assigne ses héros aux différentes interventions qui s’affichent sur la carte de Torrance. Chaque membre de l’équipe possède ses propres statistiques et peut débloquer des capacités offrant des bonus dans certaines situations. Une mission réussie permet de gagner des points à investir pour améliorer ses stats. Un échec, au contraire, inflige des malus plus ou moins gênants. Des imprévus viennent régulièrement bousculer le plan parfait : événements de dernière minute, incidents sur le terrain, caprices de l’équipe… Robert doit parfois lui-même mettre la main à la pâte via de petits mini-jeux de piratage pour soutenir son escouade.

Images de Dispatch
Améliorez les capacités de vos héros

Si ces séquences de gestion rythment constamment les huit épisodes, AdHoc parvient à injecter de nouvelles idées au fil de l’aventure, afin d’éviter la routine. Seul bémol notable : il n’y a aucune part d’aléatoire dans ces phases. Les missions, les retournements et les mini-jeux surviennent toujours au même moment d’une partie à l’autre, ce qui limite un peu la rejouabilité pour ceux qui espéraient un côté procédural ou au moins plus imprévisible.

Un retour aux sources réussi

Sur le plan visuel, Dispatch adopte une esthétique très cartoon qui n’est pas sans rappeler la série Invincible, dont il semble clairement emprunter certains codes. AdHoc Studio rompt ainsi avec la patte Telltale popularisée depuis The Walking Dead, un style cel-shading 3D qui vieillissait de moins en moins bien au fil des années. Ici, la direction artistique mise sur des couleurs vives, des silhouettes marquées et une mise en scène très dynamique. Le travail sur les ombres et les aplats est tel qu’on en vient parfois à oublier que le jeu est entièrement en 3D, tant l’illusion d’un dessin animé 2D fonctionne bien, à l’exception de quelques plans qui trahissent la méthode de conception d’origine.

Images de Dispatch
Dispatch comporte quelques choix cruciaux pour le reste de l’aventure

Le doublage, entièrement en anglais, bénéficie d’un casting impressionnant : Aaron Paul, Laura Bailey, Matthew Mercer… mais aussi des figures bien connues du YouTube anglosaxon comme Charlie White (MoistCr1TiKaL / penguinz0), Sean McLoughlin (Jacksepticeye) ou encore Alannah Pearce. Chacun incarne son personnage avec une vraie personnalité, ce qui contribue beaucoup à rendre la Team Z immédiatement attachante. En revanche, on pourra tiquer sur la traduction française, parfois trop approximative ou maladroite, qui fait régulièrement perdre un peu de saveur à des répliques pourtant très bien écrites en VO.

Enfin, Dispatch propose deux manières d’aborder l’aventure : un mode cinématique ou un mode intéractif. Dans ce dernier, le joueur est invité à réaliser quelques QTE lors de certaines séquences, mais leur intérêt nous semble assez limité : leur impact sur le déroulement de l’histoire reste très faible, voire inexistant, loin de ce que peuvent offrir des productions Quantic Dream ou Supermassive. Les rares variations par rapport au mode purement cinématique ne se déclenchent, le plus souvent, qu’en cas d’échec, et encore : il s’agit de modifications très mineures sur l’instant, sans réelle conséquence sur les événements à venir. Il est fortement conseillé de jouer avec une manette compatible, le jeu étant en QWERTY et les touches ne pouvant être modifiées dans les options. Cela peut rendre les séquences de piratage particulièrement pénibles si vous ne passez pas votre clavier en mode QWERTY pour l’occasion.

Images de Dispatch
Robert devra faire usage de ses talents de pirate pour donner un coup de main à la Team Z

Dans le même esprit, on regrettera l’impossibilité de passer les séquences de piratage ou de lancer une résolution automatique des missions de la Team Z. C’est d’autant plus dommage que Dispatch est tellement pensé comme un show Netflix qu’on aimerait presque pouvoir le regarder comme une série : lancer un épisode, laisser le jeu dérouler les actions de lui-même et simplement profiter de l’histoire, confortablement installé dans son canapé.

Verdict

Finalement, Dispatch s’impose comme une première création très solide pour AdHoc Studio, qui réussit à prolonger l’héritage Telltale tout en trouvant sa propre identité. Sa structure en huit épisodes façon série Netflix, sa direction artistique cartoonesque proche d’Invincible et son casting vocal cinq étoiles en font un véritable show interactif qu’on prend plaisir à suivre du début à la fin. La gestion de la Team Z apporte une touche de gameplay plus systémique bienvenue, même si l’absence totale d’aléatoire et l’impact parfois limité des décisions réduisent un peu la rejouabilité et la sensation de poids des choix. Le fameux mode dynamique, bien qu’optionnel, et ses QTE semblent d’ailleurs plus cosmétiques qu’autre chose, loin des sueurs froides provoquées par un titre Quantic Dream ou Supermassive. On pourra aussi reprocher l’impossibilité de zapper certaines séquences de piratage ou d’automatiser les missions, alors même que le jeu donne furieusement envie d’être regardé comme une simple série. Ajoutez à cela une traduction française parfois approximative, et vous obtenez un jeu imparfait, mais terriblement attachant, porté par une écriture adulte, drôle, volontiers grivoise, et des personnages qu’on a clairement envie de retrouver pour une éventuelle saison 2.

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Reçu hier — 24 novembre 2025

Udo Kier, légende du cinéma de genre et du jeu vidéo, s’éteint à 81 ans

24 novembre 2025 à 18:01

Udo Kier, acteur fétiche du cinéma de genre et figure familière des fans de jeux vidéo, est décédé à l’âge de 81 ans. La cause du décès n’a pas été communiquée.

Né en Allemagne, Udo Kier entame sa carrière en 1966 dans la série télévisée Road to Saint Tropez. Très vite, il se fait remarquer par ses collaborations répétées avec l’artiste Andy Warhol et par ses rôles dans le cinéma de vampires, qui en font un visage iconique pour les amateurs de films de genre. Dans les années 1990, il touche un public plus large grâce à des apparitions dans des productions marquantes comme Ace Ventura: Pet Detective, Blade ou encore Johnny Mnemonic.

L’acteur s’est également illustré dans plusieurs adaptations de jeux vidéo au cinéma, notamment Far Cry et BloodRayne. Sa voix et sa présence ont traversé le médium vidéoludique au fil des décennies : il a incarné le personnage de Yuri dans Command & Conquer: Alerte Rouge 2 et son extension Yuri’s Revenge, le Dr Peter Staub dans Call of Duty: WWII, ainsi qu’Erich dans Martha Is Dead. Ces rôles, souvent militaires ou inquiétants, collaient à son aura singulière.

L’un de ses projets à venir les plus attendus était OD, le prochain grand jeu d’horreur de Kojima Productions, développé en partenariat avec Xbox Game Studios. Udo Kier y avait été annoncé aux côtés de Hunter Schafer et Sophia Lillis lors des Game Awards 2023. Hideo Kojima a toutefois indiqué sur X (Twitter) que le tournage avec l’acteur devait seulement commencer au printemps prochain, laissant entendre que Kier n’avait pas encore pu tourner ses scènes. On ignore pour l’instant si son rôle sera recasté, réécrit ou abandonné dans la version finale du projet.

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Udo Kier, légende du cinéma de genre et du jeu vidéo, s’éteint à 81 ans

24 novembre 2025 à 18:01

Udo Kier, acteur fétiche du cinéma de genre et figure familière des fans de jeux vidéo, est décédé à l’âge de 81 ans. La cause du décès n’a pas été communiquée.

Né en Allemagne, Udo Kier entame sa carrière en 1966 dans la série télévisée Road to Saint Tropez. Très vite, il se fait remarquer par ses collaborations répétées avec l’artiste Andy Warhol et par ses rôles dans le cinéma de vampires, qui en font un visage iconique pour les amateurs de films de genre. Dans les années 1990, il touche un public plus large grâce à des apparitions dans des productions marquantes comme Ace Ventura: Pet Detective, Blade ou encore Johnny Mnemonic.

L’acteur s’est également illustré dans plusieurs adaptations de jeux vidéo au cinéma, notamment Far Cry et BloodRayne. Sa voix et sa présence ont traversé le médium vidéoludique au fil des décennies : il a incarné le personnage de Yuri dans Command & Conquer: Alerte Rouge 2 et son extension Yuri’s Revenge, le Dr Peter Staub dans Call of Duty: WWII, ainsi qu’Erich dans Martha Is Dead. Ces rôles, souvent militaires ou inquiétants, collaient à son aura singulière.

L’un de ses projets à venir les plus attendus était OD, le prochain grand jeu d’horreur de Kojima Productions, développé en partenariat avec Xbox Game Studios. Udo Kier y avait été annoncé aux côtés de Hunter Schafer et Sophia Lillis lors des Game Awards 2023. Hideo Kojima a toutefois indiqué sur X (Twitter) que le tournage avec l’acteur devait seulement commencer au printemps prochain, laissant entendre que Kier n’avait pas encore pu tourner ses scènes. On ignore pour l’instant si son rôle sera recasté, réécrit ou abandonné dans la version finale du projet.

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Stellar Blade 2 : Shift Up prépare un futur multiplateforme

24 novembre 2025 à 03:04

Shift Up prépare l’avenir de Stellar Blade en grand : un recrutement repéré sur le site officiel du studio évoque un Stellar Blade 2 actuellement en développement, pensé dès le départ comme un jeu multiplateforme et relance au passage les rumeurs d’une arrivée du premier épisode sur Xbox et la Nintendo Switch 2.

En 2024, Stellar Blade s’est imposé comme l’une des sensations d’action de l’année. Le titre coréen de Shift Up a fait parler de lui pour ses graphismes spectaculaires et son gameplay nerveux, mais aussi pour les polémiques autour de sa protagoniste, Eve, qui ont accompagné tout le cycle de développement. Malgré cela, le jeu a rencontré un large succès critique et populaire.

Fort de cet accueil, le studio avait rapidement annoncé que du nouveau arriverait avant 2027. Le récent poste de recrutement publié sur le site coréen de Shift Up vient confirmer ces ambitions : il y est clairement indiqué que l’équipe se renforce pour travailler sur Stellar Blade 2, présenté comme une expérience d’action next-gen destinée à sortir sur plusieurs plateformes, y compris d’autres consoles que la PlayStation et le PC.

Un détail qui intrigue particulièrement les joueurs : le premier Stellar Blade était jusqu’ici une exclusivité PS5, avant de connaître un portage sur PC plus tôt cette année. Aucun port vers Xbox Series X|S ni vers la Nintendo Switch 2 n’a pour l’instant été officialisé, même si les rumeurs circulent depuis quelque temps. Le fait que Stellar Blade 2 soit conçu comme un projet multiplateforme laisse toutefois penser que le premier épisode pourrait, lui aussi, finir par briser son exclusivité et débarquer un jour sur Xbox et Nintendo.

Stellar Blade est sorti sur PS5 le 26 avril 2024, puis sur PC le 11 juin 2025.

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Stellar Blade 2 : Shift Up prépare un futur multiplateforme

24 novembre 2025 à 03:04

Shift Up prépare l’avenir de Stellar Blade en grand : un recrutement repéré sur le site officiel du studio évoque un Stellar Blade 2 actuellement en développement, pensé dès le départ comme un jeu multiplateforme et relance au passage les rumeurs d’une arrivée du premier épisode sur Xbox et la Nintendo Switch 2.

En 2024, Stellar Blade s’est imposé comme l’une des sensations d’action de l’année. Le titre coréen de Shift Up a fait parler de lui pour ses graphismes spectaculaires et son gameplay nerveux, mais aussi pour les polémiques autour de sa protagoniste, Eve, qui ont accompagné tout le cycle de développement. Malgré cela, le jeu a rencontré un large succès critique et populaire.

Fort de cet accueil, le studio avait rapidement annoncé que du nouveau arriverait avant 2027. Le récent poste de recrutement publié sur le site coréen de Shift Up vient confirmer ces ambitions : il y est clairement indiqué que l’équipe se renforce pour travailler sur Stellar Blade 2, présenté comme une expérience d’action next-gen destinée à sortir sur plusieurs plateformes, y compris d’autres consoles que la PlayStation et le PC.

Un détail qui intrigue particulièrement les joueurs : le premier Stellar Blade était jusqu’ici une exclusivité PS5, avant de connaître un portage sur PC plus tôt cette année. Aucun port vers Xbox Series X|S ni vers la Nintendo Switch 2 n’a pour l’instant été officialisé, même si les rumeurs circulent depuis quelque temps. Le fait que Stellar Blade 2 soit conçu comme un projet multiplateforme laisse toutefois penser que le premier épisode pourrait, lui aussi, finir par briser son exclusivité et débarquer un jour sur Xbox et Nintendo.

Stellar Blade est sorti sur PS5 le 26 avril 2024, puis sur PC le 11 juin 2025.

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Reçu avant avant-hier

Silent Hill Townfall : un leak annonce une sortie en mars 2026

18 novembre 2025 à 17:27

Silent Hill Townfall pourrait enfin sortir du brouillard très bientôt. Un leak de boutique en ligne avance une sortie pour le début de l’année 2026, même si Konami et Annapurna n’ont encore rien officialisé.

Annoncé en 2022, Silent Hill Townfall est un projet conjoint entre Konami et Annapurna Interactive, dont on ne connaît pour l’instant presque rien, hormis un teaser énigmatique diffusé lors de la présentation Silent Hill Transmission. Le silence radio qui a suivi, combiné aux difficultés de la licence par le passé et aux licenciements chez Annapurna, avaient fait craindre l’annulation pure et simple du jeu.

Un nouvel espoir est pourtant né via une fuite de l’e-shop Liverpool, qui affichait Silent Hill Townfall avec une date de sortie fixée au 26 mars 2026. La fiche a rapidement disparu, mais le média polonais CD Action en a conservé une capture d’écran, tandis que Rachel Ashmun, figure bien connue de la communauté Silent Hill, a relayé l’information sur X, lui donnant un peu plus de crédibilité.

Ce timing tombe au moment où la franchise connaît un retour en grâce, porté par les succès de Silent Hill 2 Remake et Silent Hill f. Il intervient aussi à la veille d’un Partner Preview Xbox, prévu le 20 novembre à 19h chez nous, où Silent Hill 2 Remake est fortement pressenti, et même déjà leaké, pour une annonce de sortie sur Xbox Series X|S dès le 21 novembre, après sa période d’exclusivité temporaire sur PS5. De là à imaginer un double programme Silent Hill, avec Townfall qui pointerait le bout de son nez, il n’y a qu’un pas… mais en attendant une annonce officielle, cette date reste à prendre avec des pincettes.

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Horizon Steel Frontiers : Le prochain jeu Horizon sera un MMORPG et ne sortira pas sur PS5

13 novembre 2025 à 11:24

NCSOFT ouvre le bal de G-Star 2025 en dévoilant Horizon Steel Frontiers, un nouveau MMORPG global développé en collaboration avec Guerrilla (Horizon, Killzone), qui transpose l’univers de Horizon dans une expérience en ligne d’ampleur mondiale.

Après des mois, voire des années de rumeurs autour d’un MMO Horizon, le projet est enfin officialisé. Situé dans les terres des chasseurs de machines, les Deadlands, Horizon Steel Frontiers reprend le cœur du gameplay de chasse emblématique de la licence tout en y ajoutant des mécaniques MMO de nouvelle génération : combat hautement personnalisable, grande liberté d’action et affrontements d’envergure face à des créatures mécaniques. Plus surprenant encore, malgré le fait qu’il repose sur une IP étroitement associée à PlayStation, le jeu n’est pas annoncé sur PS5 : il sera cross-plateforme entre mobile et PC via PURPLE, la plateforme propriétaire de NCSOFT.

Un site officiel dédié est déjà en ligne, avec une première bande-annonce gameplay commentée par les développeurs, des interviews, dont celle de Jan-Bart Van Beek, Studio Director et Art Director chez Guerrilla, ainsi que des prises de parole du CEO & CCO de NCSOFT, Taekjin Kim, et du producteur exécutif Sunggu Lee. De nouveaux détails sur Horizon Steel Frontiers seront dévoilés progressivement via ce portail.

Horizon Steel Frontiers s’inscrit au cœur d’une line-up G-Star 2025 particulièrement ambitieuse pour NCSOFT. Le studio présente cinq titres globaux : AION 2, CINDER CITY, Horizon Steel Frontiers, LIMIT ZERO BREAKERS et TIME TAKERS. AION 2, présenté comme l’édition complète du MMORPG original, sortira officiellement le mercredi 19 novembre en Corée et à Taïwan, avant un lancement mondial prévu en 2026. CINDER CITY, développé par BigFire Games, se positionne comme un shooter tactique en monde ouvert à la narration AAA.

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Ubisoft préparerait un FPS sci-fi sous Unreal Engine 5

12 novembre 2025 à 14:56

Ubisoft travaillerait sur un nouveau FPS multijoueur en sci-fi, développé sous Unreal Engine 5, avec jeu compétitif en cross-play et une échelle plus grande que les titres habituels, mais rien n’est confirmé officiellement.

Selon plusieurs insiders du jeu vidéo, l’éditeur préparerait un shooter en ligne dont des concept arts et même une capture en cours de production circulent déjà. Après des décennies de shooters, des séries Tom Clancy à Far Cry, Ubisoft ne compte qu’un véritable carton durable dans le FPS multijoueur, Rainbow Six Siege. Face à la ruée des grands acteurs, l’éditeur voudrait manifestement revenir dans l’arène.

Le leaker Shiny évoque un titre compétitif de science-fiction, propulsé par Unreal Engine 5 et pensé pour le cross-play. L’ambition serait de proposer des affrontements à plus grande échelle. Un second compte, 6leaks, a renforcé ces éléments en publiant des images d’un projet nommé Project Scout : on y verrait un écran de chargement avec concept art, une capture de build avec éléments d’UI, et un personnage affiché en bas à gauche.

"Project Scout"
Upcoming Sci-Fi Competitive FPS From @Ubisoft

– Unreal Engine 5
– Large-scale
– Crossplay pic.twitter.com/ra0SMlv5qy

— 6leaks (@6leaksgg) November 12, 2025

À ce stade, Ubisoft n’a pas officialisé Project Scout ni annoncé de nouveau FPS multijoueur. L’information reste donc à prendre avec des pincettes. Si elle se confirme, le positionnement, sci-fi, multi compétitif, cross-play, grande échelle, pourrait éclairer la vision d’Ubisoft pour son prochain grand service live. En attendant, l’éditeur est sollicité pour commentaire et toute confirmation viendrait dissiper (ou doucher) l’enthousiasme suscité par ces fuites.

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Pokémon Pokopia arrive en mars, une nouvelle bande-annonce attendue ce 13 novembre

11 novembre 2025 à 18:38

On connaît enfin la date de sortie de Pokémon Pokopia. Une mauvaise nouvelle vient d’ores et déjà gâcher la fête, car le titre ne possèdera pas d’édition physique : les versions en boîte contiendront une carte avec code de téléchargement.

Révélé lors du Nintendo Direct de septembre, Pokémon Pokopia sortira le 5 mars, soit une semaine après les 30 ans de Pokémon. Nintendo accompagne l’annonce d’une nouvelle bande-annonce attendue jeudi 13 novembre pour dévoiler davantage de gameplay. Malheureusement, une annonce vient déjà faire grincher les dents, car Pokémon Pokopia sortira sous la forme d’une Game-Key Card, soit une manière détournée de vendre un code dématérialisé en le maquillant d’une petite cartouche qui vous servira à activer le téléchargement du jeu sur le Nintendo eShop.

Le site japonais officiel confirme une boucle de jeu proche d’Animal Crossing : collecte de pierres et de bois pour fabriquer du mobilier, culture de légumes dans des champs dédiés, et construction de maisons pour vos Pokémon. Le temps en jeu est calé sur le monde réel : météo et moment de la journée influencent la personnalité de différentes créatures.

À terme, les joueurs pourraient ériger une grande ville et inviter d’autres joueurs ainsi que des Pokémon à la visiter. De nouvelles informations sont promises dans le trailer du 13 novembre, qui devrait préciser l’ampleur des fonctions sociales et de personnalisation.

Pokémon Pokopia sortira en exclusivité sur Nintendo Switch 2.

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Légendes Pokémon Z-A : la date de sortie et contenu du DLC Mega Dimension révélés

6 novembre 2025 à 15:33

L’aventure Pokémon Z-A est loin d’être terminée. Après un lancement tonitruant, le titre s’apprête à enrichir encore son univers avec un contenu additionnel très attendu.

Sorti le mois dernier, Légendes Pokémon Z-A a déjà conquis les fans du monde entier. En à peine une semaine, le jeu s’est écoulé à plus de 5,8 millions d’exemplaires, confirmant l’enthousiasme des joueurs pour ce retour dans la région de Kalos et la réintroduction de la Méga-Évolution, la feature forte de cette génération.

Mais l’aventure ne s’arrête pas là. The Pokémon Company a révélé aujourd’hui, dans une nouvelle bande-annonce publiée ce 6 novembre, la date de sortie du premier contenu additionnel payant : le DLC Mega Dimension. Celui-ci mettra à l’honneur deux nouvelles formes Méga-Évoluées pour Raichu et sera disponible dès le 10 décembre. De quoi prolonger l’expérience pour les dresseurs les plus passionnés, impatients de replonger dans cette Kalos revisitée et d’explorer les nouvelles possibilités offertes par ces évolutions spectaculaires.

Légendes Pokémon Z-A est disponible depuis le 16 octobre 2025 sur Nintendo Switch et Switch 2.

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Saints Row : un préquel en préparation, le créateur du premier opus revient aux commandes

4 novembre 2025 à 15:47

Après l’échec du reboot de Saints Row en 2022, la saga pourrait bien connaître une seconde chance. Chris Stockman, directeur du tout premier opus, a révélé avoir été approché pour concevoir un pitch de préquel.

Près de deux ans après la fermeture du studio Volition, la licence Saints Row semble prête à renaître de ses cendres. Chris Stockman, qui avait dirigé le premier épisode sorti en 2006, a annoncé sur Reddit avoir été invité à imaginer un concept de préquel. Sans pouvoir révéler davantage, il a précisé que le projet ne viserait pas le marché du VR, mais bien un retour à ses racines.

Le créateur évoque une idée baptisée Saints Row ’77, pensée comme un hommage à l’esprit du jeu original : un mélange de réalisme urbain, d’humour mordant et de satire sociale. Stockman souhaite renouer avec la formule du premier Saints Row, à la fois ancrée dans la réalité et légèrement décalée, loin des excès absurdes qui ont marqué les épisodes suivants. Il a même laissé entendre que le récit pourrait explorer différentes époques, des années 90 jusqu’aux années 70.

Cette perspective enthousiasme déjà la communauté, déçue par le reboot de 2022, jugé fade et dépourvu du ton irrévérencieux qui faisait le sel de la série. Malgré ses 1,7 million d’exemplaires vendus, ce dernier opus n’a pas convaincu, notamment à cause de son scénario plat et de son changement de ton. Avec ce projet de préquel, Saints Row pourrait bien redorer son blason.

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