Malgré la vague de rumeurs qui a agité la communauté ces derniers jours, Call of Duty: Black Ops 7 ne subira finalement aucun changement de calendrier.
Le très attendu nouvel opus de la célèbre franchise de tir à la première personne paraîtra le 14 novembre 2025, comme initialement annoncé. Alors qu’un rapport récent laissait entendre une possible sortie anticipée, Treyarch a rapidement démenti ces informations, réaffirmant que le développement suit son cours et que le jeu est prêt à tenir son échéance. Une nouvelle qui rassure les fans, impatients de découvrir ce chapitre inédit de la saga Black Ops, prévu pour marquer un tournant dans l’histoire de la licence.
Dans son message, le studio a rappelé que le lancement n’était plus qu’à quelques semaines et en a profité pour annoncer la publication d’un nouveau dev talk ce 21 octobre, accompagné d’informations fraîches issues de la bêta multijoueur.
We're less than a month away from #BlackOps7's launch on Nov. 14!
Our newest Dev Talk drops today with more juicy MP updates coming out of the Beta.
Autre nouvelle rassurante pour les fans : le système RICOCHET Anti-Cheat a enregistré les meilleurs résultats de l’histoire de la franchise lors de cette phase de test. Selon Treyarch, 99 % des parties se sont déroulées sans triche, et les tricheurs détectés ont été bannis après moins de trois matchs. Un signal très positif pour une série souvent touchée par ce fléau, et qui espère offrir une expérience en ligne plus équitable lors du lancement officiel.
Call of Duty: Black Ops 7 sera disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC.
Malgré la vague de rumeurs qui a agité la communauté ces derniers jours, Call of Duty: Black Ops 7 ne subira finalement aucun changement de calendrier.
Le très attendu nouvel opus de la célèbre franchise de tir à la première personne paraîtra le 14 novembre 2025, comme initialement annoncé. Alors qu’un rapport récent laissait entendre une possible sortie anticipée, Treyarch a rapidement démenti ces informations, réaffirmant que le développement suit son cours et que le jeu est prêt à tenir son échéance. Une nouvelle qui rassure les fans, impatients de découvrir ce chapitre inédit de la saga Black Ops, prévu pour marquer un tournant dans l’histoire de la licence.
Dans son message, le studio a rappelé que le lancement n’était plus qu’à quelques semaines et en a profité pour annoncer la publication d’un nouveau dev talk ce 21 octobre, accompagné d’informations fraîches issues de la bêta multijoueur.
We're less than a month away from #BlackOps7's launch on Nov. 14!
Our newest Dev Talk drops today with more juicy MP updates coming out of the Beta.
Autre nouvelle rassurante pour les fans : le système RICOCHET Anti-Cheat a enregistré les meilleurs résultats de l’histoire de la franchise lors de cette phase de test. Selon Treyarch, 99 % des parties se sont déroulées sans triche, et les tricheurs détectés ont été bannis après moins de trois matchs. Un signal très positif pour une série souvent touchée par ce fléau, et qui espère offrir une expérience en ligne plus équitable lors du lancement officiel.
Call of Duty: Black Ops 7 sera disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC.
Une décennie après Ninja Gaiden 3, la célèbre saga d’action signe enfin son grand retour. Avec son gameplay toujours aussi exigeant et brutal, Ninja Gaiden 4 remet les pendules à l’heure du ninja moderne. Mais derrière ses combats nerveux et sa mise en scène stylisée, ce come-back tant attendu parvient-il vraiment à renouer avec la légende ?
Testé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Ninja Guedin, le quatrième
Après plus de dix ans d’absence depuis Ninja Gaiden 3, la légendaire série d’action signe son grand retour avec Ninja Gaiden 4. Le jeu se déroule dans un Tokyo dystopique en proie au chaos, envahi par des forces démoniaques liées au Dark Dragon. Le joueur y incarne Yakumo, un jeune ninja du clan Raven, dont le destin croise celui de Ryu Hayabusa, héros emblématique de la saga, qu’il tient pour responsable de la chute de son clan. Développé conjointement par Team Ninja et PlatinumGames, le titre symbolise à la fois un hommage au passé et une relance ambitieuse pour une franchise mythique du jeu d’action. Sa sortie marque un tournant pour les fans et pour tous ceux qui attendent le retour d’un véritable défi à l’ancienne.
Yakumo, le nouveau héros de ce Ninja Gaiden 4
Ce nouvel opus introduit des mécaniques inédites, notamment la forme du Corbeau Sanglant, qui permet à Yakumo de manipuler le sang pour renforcer ses attaques, tout en conservant le gameplay nerveux et punitif propre à la série. Avec des affrontements toujours aussi intenses, une mise en scène modernisée et un monde plus sombre et dystopique, Ninja Gaiden 4 cherche à renouveler la formule sans trahir son héritage. Avec cet épisode, Platinum Games semble avoir voulu démontrer son expertise en la matière en faisant de Ninja Gaiden 4 une sorte de Best Of de ses différentes productions, en s’inspirant aussi bien de Bayonetta, Metal Gear Rising: Revengeance que d’Astral Chain.
Maître corbeau, sur un arbre perché, tenait en son bec un katana
Le cœur du gameplay de Ninja Gaiden 4 reste fidèle à l’ADN de la série : un système de combat exigeant, nerveux, où chaque erreur peut potentiellement se payer cher. On y retrouve la fluidité et la brutalité caractéristiques de la licence, mais avec une profondeur modernisée. Le nouveau protagoniste, Yakumo, incarne cette évolution : rapide, acrobatique, et doté d’un arsenal sanglant centré sur le mode forme du Corbeau Sanglant, une transformation qui lui permet de canaliser le sang des ennemis pour déchaîner des attaques dévastatrices et briser les défenses adverses.
Les combats sont nerveux et jouissifs
Cette nouvelle mécanique s’intègre à un système déjà dense, où combos, parades et contres s’enchaînent avec une précision millimétrée. Les vétérans retrouveront les mouvements emblématiques comme l’Izuna Drop ou le démembrement, mais pourront désormais alterner les armes en plein combo et profiter d’une mobilité accrue grâce au grappin et aux courses murales. La structure des affrontements repose sur le timing, la lecture des patterns ennemis et la gestion du risque. Comme d’habitude dans Ninja Gaiden : chaque victoire se mérite.
Le système de marchand de Ninja Gaiden 4 prend une forme originale et parfaitement intégrée à l’univers du jeu. À intervalles réguliers, Yakumo croisera un écran interactif contrôlé à distance par sa coéquipière Umi, toujours accompagnée d’un corbeau aux yeux rouges annonçant l’arrivée de Tyran, un maître du clan du Corbeau. Par l’intermédiaire d’Umi, le joueur peut acheter des consommables, ou accepter des quêtes secondaires offrant des points, des objets ou des bonus à équiper une fois accomplies. Tyran, lui, remplit un rôle plus martial : il propose à Yakumo d’acquérir de nouvelles techniques et enchaînements, approfondissant ainsi la maîtrise du combat et la progression du personnage. Yakumo pourra aussi améliorer ses armes via un menu accessible par pression du bouton start à n’importe quel moment.
Certains combats de boss sont un vrai challenge
Malgré une offre alléchante sur le papier, le gameplay de Ninja Gaiden 4 n’est pas exempt de défauts. S’il faut reconnaître au titre une nervosité exemplaire et un véritable plaisir à découper ses adversaires dans des combats aussi sanglants que techniques, la formule finit par tourner en rond. Malgré la richesse apparente de ses mécaniques et la variété de ses combos, Yakumo ne manie en réalité que quatre armes principales tout au long de l’aventure, ce qui limite la diversité des approches. Le bestiaire, bien que visuellement réussi, manque également de renouvellement et les séquences d’action et de plateforme finissent par se répéter selon un schéma trop prévisible. Passées les cinq premières heures de jeu, intenses et grisantes, Ninja Gaiden 4 peine à surprendre, offrant une seconde moitié d’expérience plus routinière que transcendantale.
Ninja Gaiden (PS)4
Sur le plan technique, Ninja Gaiden 4 peine à impressionner. S’il se montre fluide et réactif en toutes circonstances, son moteur graphique trahit des origines un peu datées. Certains décors rappellent davantage un titre PS4, voire un remaster de jeu PS3, que la génération actuelle de consoles. Les textures manquent parfois de finesse, les environnements sont assez vides, et le character design, bien que cohérent avec l’univers de la série, manque de relief et de personnalité. Fort heureusement, la direction artistique parvient à sauver l’ensemble, grâce à des éclairages stylisés et une atmosphère urbaine et montagneuse poisseuse qui collent parfaitement à la tonalité sombre du récit.
Bien que relayé au second plan, Ryu Hayabusa est toujours de la partie
Ce sacrifice visuel a au moins le mérite d’assurer une expérience d’une fluidité exemplaire. Le jeu tourne sans accroc, sans crash ni chute de framerate, et peut même atteindre les 200Hz sur les écrans compatibles, offrant une réactivité redoutable en combat. En revanche, certaines cinématiques sont étrangement limitées à 30 fps, un choix qui crée une cassure perceptible avec la nervosité du gameplay et nuit légèrement à l’immersion. Malgré ces limites techniques, Ninja Gaiden 4 reste stable et plaisant à l’œil dans l’action, privilégiant la performance pure à la démonstration visuelle.
Le level design de Ninja Gaiden 4 marque une vraie évolution par rapport aux précédents volets. Moins linéaire, il offre des environnements plus ouverts et denses en contenu secondaire. Chaque niveau regorge d’activités annexes : purification de Purgatoires (des arènes de combat à vagues avec conditions particulières), affrontements optionnels contre des boss cachés et quêtes secondaires liées à Umi. Ces détours ne sont pas de simples à-côtés : ils enrichissent la progression, offrent des récompenses tangibles et encouragent l’exploration méthodique de chaque zone.
De nombreux secrets se dissimulent dans les recoins des cartes, certains accessibles uniquement après avoir débloqué des techniques spécifiques, ce qui pousse naturellement à la rejouabilité. Cette structure donne au jeu une dimension presque metroidvania, invitant le joueur à revenir dans les anciens niveaux pour en percer tous les mystères. Comptez environ dix heures pour boucler une première partie en difficulté normale, mais jusqu’à quinze (voire plus) pour ceux qui chercheront à tout découvrir, un bon équilibre entre densité de contenu et rythme d’action.
Vous allez rider, beaucoup rider
La bande-son de Ninja Gaiden 4 s’impose comme l’un des points forts du jeu. Mêlant sonorités électroniques, accents métal et nappes plus éthérées, elle accompagne parfaitement la nervosité des combats tout en soulignant la dimension mystique de l’univers. Certaines pistes chantées, notamment lors des secondes phases de boss, rappellent ouvertement l’approche de Metal Gear Rising: Revengeance et insufflent une énergie galvanisante aux affrontements. On y retrouve d’ailleurs le chanteur Victor Borba, déjà remarqué pour ses performances dans Devil May Cry 5 et Clair Obscur: Expedition 33, dont la voix puissante donne un vrai relief aux séquences d’action les plus intenses.
Le jeu propose un doublage intégral en anglais ou en japonais. Si les deux versions sont de bonne qualité, la version japonaise se distingue par un ton plus dramatique et une justesse d’interprétation qui colle bien à l’esprit de la série, malgré des timbres de voix parfois très stéréotypés. L’ensemble contribue à une expérience sonore immersive, rythmée et parfaitement en phase avec l’identité de Ninja Gaiden 4, entre modernité et héritage.
Verdict
Bien que Ninja Gaiden 4 ait été un réel plaisir à parcourir, on en ressort avec un sentiment mitigé. Passée une première moitié grisante, le jeu peine à se renouveler et sombre dans une répétitivité marquée, recyclant certains environnements, même quelques boss, là où l’on aurait espéré davantage d’ambition après plus de dix ans d’absence. Ce qui sauve véritablement l’expérience, c’est son gameplay nerveux, précis et jouissif, capable d’offrir un vrai défi tout en restant accessible grâce à plusieurs niveaux de difficulté bien pensés. Yakumo, nouveau visage de la série, s’avère intéressant mais ne parvient pas encore à éclipser l’aura et le charisme indélébile de Ryu Hayabusa. Ninja Gaiden 4 réussit son retour sur la scène de l’action pure, mais il lui manque ce supplément d’âme et de renouvellement qui aurait pu en faire un grand come-back. Reste à savoir si Yakumo deviendra réellement le nouveau héros de la franchise… ou simplement l’ombre de son illustre prédécesseur.
Une décennie après Ninja Gaiden 3, la célèbre saga d’action signe enfin son grand retour. Avec son gameplay toujours aussi exigeant et brutal, Ninja Gaiden 4 remet les pendules à l’heure du ninja moderne. Mais derrière ses combats nerveux et sa mise en scène stylisée, ce come-back tant attendu parvient-il vraiment à renouer avec la légende ?
Testé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Ninja Guedin, le quatrième
Après plus de dix ans d’absence depuis Ninja Gaiden 3, la légendaire série d’action signe son grand retour avec Ninja Gaiden 4. Le jeu se déroule dans un Tokyo dystopique en proie au chaos, envahi par des forces démoniaques liées au Dark Dragon. Le joueur y incarne Yakumo, un jeune ninja du clan Raven, dont le destin croise celui de Ryu Hayabusa, héros emblématique de la saga, qu’il tient pour responsable de la chute de son clan. Développé conjointement par Team Ninja et PlatinumGames, le titre symbolise à la fois un hommage au passé et une relance ambitieuse pour une franchise mythique du jeu d’action. Sa sortie marque un tournant pour les fans et pour tous ceux qui attendent le retour d’un véritable défi à l’ancienne.
Yakumo, le nouveau héros de ce Ninja Gaiden 4
Ce nouvel opus introduit des mécaniques inédites, notamment la forme du Corbeau Sanglant, qui permet à Yakumo de manipuler le sang pour renforcer ses attaques, tout en conservant le gameplay nerveux et punitif propre à la série. Avec des affrontements toujours aussi intenses, une mise en scène modernisée et un monde plus sombre et dystopique, Ninja Gaiden 4 cherche à renouveler la formule sans trahir son héritage. Avec cet épisode, Platinum Games semble avoir voulu démontrer son expertise en la matière en faisant de Ninja Gaiden 4 une sorte de Best Of de ses différentes productions, en s’inspirant aussi bien de Bayonetta, Metal Gear Rising: Revengeance que d’Astral Chain.
Maître corbeau, sur un arbre perché, tenait en son bec un katana
Le cœur du gameplay de Ninja Gaiden 4 reste fidèle à l’ADN de la série : un système de combat exigeant, nerveux, où chaque erreur peut potentiellement se payer cher. On y retrouve la fluidité et la brutalité caractéristiques de la licence, mais avec une profondeur modernisée. Le nouveau protagoniste, Yakumo, incarne cette évolution : rapide, acrobatique, et doté d’un arsenal sanglant centré sur le mode forme du Corbeau Sanglant, une transformation qui lui permet de canaliser le sang des ennemis pour déchaîner des attaques dévastatrices et briser les défenses adverses.
Les combats sont nerveux et jouissifs
Cette nouvelle mécanique s’intègre à un système déjà dense, où combos, parades et contres s’enchaînent avec une précision millimétrée. Les vétérans retrouveront les mouvements emblématiques comme l’Izuna Drop ou le démembrement, mais pourront désormais alterner les armes en plein combo et profiter d’une mobilité accrue grâce au grappin et aux courses murales. La structure des affrontements repose sur le timing, la lecture des patterns ennemis et la gestion du risque. Comme d’habitude dans Ninja Gaiden : chaque victoire se mérite.
Le système de marchand de Ninja Gaiden 4 prend une forme originale et parfaitement intégrée à l’univers du jeu. À intervalles réguliers, Yakumo croisera un écran interactif contrôlé à distance par sa coéquipière Umi, toujours accompagnée d’un corbeau aux yeux rouges annonçant l’arrivée de Tyran, un maître du clan du Corbeau. Par l’intermédiaire d’Umi, le joueur peut acheter des consommables, ou accepter des quêtes secondaires offrant des points, des objets ou des bonus à équiper une fois accomplies. Tyran, lui, remplit un rôle plus martial : il propose à Yakumo d’acquérir de nouvelles techniques et enchaînements, approfondissant ainsi la maîtrise du combat et la progression du personnage. Yakumo pourra aussi améliorer ses armes via un menu accessible par pression du bouton start à n’importe quel moment.
Certains combats de boss sont un vrai challenge
Malgré une offre alléchante sur le papier, le gameplay de Ninja Gaiden 4 n’est pas exempt de défauts. S’il faut reconnaître au titre une nervosité exemplaire et un véritable plaisir à découper ses adversaires dans des combats aussi sanglants que techniques, la formule finit par tourner en rond. Malgré la richesse apparente de ses mécaniques et la variété de ses combos, Yakumo ne manie en réalité que quatre armes principales tout au long de l’aventure, ce qui limite la diversité des approches. Le bestiaire, bien que visuellement réussi, manque également de renouvellement et les séquences d’action et de plateforme finissent par se répéter selon un schéma trop prévisible. Passées les cinq premières heures de jeu, intenses et grisantes, Ninja Gaiden 4 peine à surprendre, offrant une seconde moitié d’expérience plus routinière que transcendantale.
Ninja Gaiden (PS)4
Sur le plan technique, Ninja Gaiden 4 peine à impressionner. S’il se montre fluide et réactif en toutes circonstances, son moteur graphique trahit des origines un peu datées. Certains décors rappellent davantage un titre PS4, voire un remaster de jeu PS3, que la génération actuelle de consoles. Les textures manquent parfois de finesse, les environnements sont assez vides, et le character design, bien que cohérent avec l’univers de la série, manque de relief et de personnalité. Fort heureusement, la direction artistique parvient à sauver l’ensemble, grâce à des éclairages stylisés et une atmosphère urbaine et montagneuse poisseuse qui collent parfaitement à la tonalité sombre du récit.
Bien que relayé au second plan, Ryu Hayabusa est toujours de la partie
Ce sacrifice visuel a au moins le mérite d’assurer une expérience d’une fluidité exemplaire. Le jeu tourne sans accroc, sans crash ni chute de framerate, et peut même atteindre les 200Hz sur les écrans compatibles, offrant une réactivité redoutable en combat. En revanche, certaines cinématiques sont étrangement limitées à 30 fps, un choix qui crée une cassure perceptible avec la nervosité du gameplay et nuit légèrement à l’immersion. Malgré ces limites techniques, Ninja Gaiden 4 reste stable et plaisant à l’œil dans l’action, privilégiant la performance pure à la démonstration visuelle.
Le level design de Ninja Gaiden 4 marque une vraie évolution par rapport aux précédents volets. Moins linéaire, il offre des environnements plus ouverts et denses en contenu secondaire. Chaque niveau regorge d’activités annexes : purification de Purgatoires (des arènes de combat à vagues avec conditions particulières), affrontements optionnels contre des boss cachés et quêtes secondaires liées à Umi. Ces détours ne sont pas de simples à-côtés : ils enrichissent la progression, offrent des récompenses tangibles et encouragent l’exploration méthodique de chaque zone.
De nombreux secrets se dissimulent dans les recoins des cartes, certains accessibles uniquement après avoir débloqué des techniques spécifiques, ce qui pousse naturellement à la rejouabilité. Cette structure donne au jeu une dimension presque metroidvania, invitant le joueur à revenir dans les anciens niveaux pour en percer tous les mystères. Comptez environ dix heures pour boucler une première partie en difficulté normale, mais jusqu’à quinze (voire plus) pour ceux qui chercheront à tout découvrir, un bon équilibre entre densité de contenu et rythme d’action.
Vous allez rider, beaucoup rider
La bande-son de Ninja Gaiden 4 s’impose comme l’un des points forts du jeu. Mêlant sonorités électroniques, accents métal et nappes plus éthérées, elle accompagne parfaitement la nervosité des combats tout en soulignant la dimension mystique de l’univers. Certaines pistes chantées, notamment lors des secondes phases de boss, rappellent ouvertement l’approche de Metal Gear Rising: Revengeance et insufflent une énergie galvanisante aux affrontements. On y retrouve d’ailleurs le chanteur Victor Borba, déjà remarqué pour ses performances dans Devil May Cry 5 et Clair Obscur: Expedition 33, dont la voix puissante donne un vrai relief aux séquences d’action les plus intenses.
Le jeu propose un doublage intégral en anglais ou en japonais. Si les deux versions sont de bonne qualité, la version japonaise se distingue par un ton plus dramatique et une justesse d’interprétation qui colle bien à l’esprit de la série, malgré des timbres de voix parfois très stéréotypés. L’ensemble contribue à une expérience sonore immersive, rythmée et parfaitement en phase avec l’identité de Ninja Gaiden 4, entre modernité et héritage.
Verdict
Bien que Ninja Gaiden 4 ait été un réel plaisir à parcourir, on en ressort avec un sentiment mitigé. Passée une première moitié grisante, le jeu peine à se renouveler et sombre dans une répétitivité marquée, recyclant certains environnements, même quelques boss, là où l’on aurait espéré davantage d’ambition après plus de dix ans d’absence. Ce qui sauve véritablement l’expérience, c’est son gameplay nerveux, précis et jouissif, capable d’offrir un vrai défi tout en restant accessible grâce à plusieurs niveaux de difficulté bien pensés. Yakumo, nouveau visage de la série, s’avère intéressant mais ne parvient pas encore à éclipser l’aura et le charisme indélébile de Ryu Hayabusa. Ninja Gaiden 4 réussit son retour sur la scène de l’action pure, mais il lui manque ce supplément d’âme et de renouvellement qui aurait pu en faire un grand come-back. Reste à savoir si Yakumo deviendra réellement le nouveau héros de la franchise… ou simplement l’ombre de son illustre prédécesseur.
La présidente de Xbox, Sarah Bond, a confirmé que les successeurs des consoles Series X et Series S sont déjà en développement. Tandis que la marque multiplie les initiatives pour étendre l’écosystème Xbox sur de nouveaux supports, elle prépare également sa prochaine génération de consoles de salon.
En pleine dynamique avec sa campagne This is an Xbox, Microsoft continue d’élargir son univers vidéoludique. Après être entré sur le marché du jeu portable grâce au ROG Xbox Ally X, la marque s’attaque désormais à un nouveau terrain : les véhicules connectés, via un partenariat avec LG. Une stratégie qui vise à rendre l’expérience Xbox accessible partout, au-delà du simple salon.
Cependant, cette diversification faisait naître une question chez les joueurs : Xbox prépare-t-elle encore de nouvelles consoles maison ? La réponse est désormais claire. Dans une interview accordée à Variety, Sarah Bond a confirmé que les successeurs des Xbox Series X et S sont bel et bien en développement, précisant que les équipes en sont déjà à la phase de prototypage et de design.
Enfin, Sarah Bond a évoqué une vague d’innovations à venir, allant de l’optimisation de l’expérience portable à l’élargissement du programme de compatibilité, avec pour objectif d’offrir plus de fonctionnalités, plus d’options et plus de jeux. Xbox confirme ainsi sa volonté de conjuguer innovation technologique et ouverture multiplateforme, tout en gardant un pied solide dans le développement de consoles de nouvelle génération. Cette nouvelle tentative sera-t-elle le renouveau de Xbox ou son ultime chant du cygne ?
La présidente de Xbox, Sarah Bond, a confirmé que les successeurs des consoles Series X et Series S sont déjà en développement. Tandis que la marque multiplie les initiatives pour étendre l’écosystème Xbox sur de nouveaux supports, elle prépare également sa prochaine génération de consoles de salon.
En pleine dynamique avec sa campagne This is an Xbox, Microsoft continue d’élargir son univers vidéoludique. Après être entré sur le marché du jeu portable grâce au ROG Xbox Ally X, la marque s’attaque désormais à un nouveau terrain : les véhicules connectés, via un partenariat avec LG. Une stratégie qui vise à rendre l’expérience Xbox accessible partout, au-delà du simple salon.
Cependant, cette diversification faisait naître une question chez les joueurs : Xbox prépare-t-elle encore de nouvelles consoles maison ? La réponse est désormais claire. Dans une interview accordée à Variety, Sarah Bond a confirmé que les successeurs des Xbox Series X et S sont bel et bien en développement, précisant que les équipes en sont déjà à la phase de prototypage et de design.
Enfin, Sarah Bond a évoqué une vague d’innovations à venir, allant de l’optimisation de l’expérience portable à l’élargissement du programme de compatibilité, avec pour objectif d’offrir plus de fonctionnalités, plus d’options et plus de jeux. Xbox confirme ainsi sa volonté de conjuguer innovation technologique et ouverture multiplateforme, tout en gardant un pied solide dans le développement de consoles de nouvelle génération. Cette nouvelle tentative sera-t-elle le renouveau de Xbox ou son ultime chant du cygne ?
Après plus de dix ans d’attente, Silent Hill sort enfin de son brouillard avec Silent Hill f, un épisode à part qui délaisse l’Amérique pour le Japon des années 1960. Entre renaissance et réinvention, le titre développé par NeoBards Entertainment revisite les codes du survival horror à travers une approche plus introspective, portée par l’esthétique dérangeante du mangaka Ryukishi07.
Testé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Retour dans la brume
Après plus d’une décennie de silence, la mythique licence d’horreur psychologique de Konami renaît enfin avec Silent Hill f. Développé par le studio taïwanais NeoBards Entertainment, cet épisode marque le grand retour de la série sur consoles et PC. L’action quitte la ville brumeuse emblématique des États-Unis pour se dérouler dans le Japon rural des années 1960, une époque et un décor inédits pour la franchise. On y incarne Hinako Shimizu, une lycéenne confrontée à la propagation d’un mal mystérieux transformant son environnement familier en cauchemar organique et surnaturel.
Hinako, une enfant à l’esprit torturé
Le scénario, signé Ryukishi07 (créateur des visual novels horrifiques Higurashi et Umineko), mêle horreur psychologique et tragédie intimiste. Porté par l’Unreal Engine 5, le jeu revisite l’identité visuelle et thématique de Silent Hill avec une esthétique japonaise profondément dérangeante. La musique du légendaire Akira Yamaoka parachève l’atmosphère poisseuse et mélancolique que les fans attendaient.
Ce nouvel opus symbolise aussi une forme de rédemption pour la série, longtemps laissée en sommeil après l’annulation du projet Silent Hills. Ce dernier devait être développé par Hideo Kojima et Guillermo del Toro, avec Norman Reedus en tête d’affiche, avant d’être brutalement stoppé en 2015 à la suite du conflit entre Kojima et Konami. L’épisode jouable P.T., véritable phénomène d’épouvante, en reste le seul vestige.
C’est Silent Hill ?
Le gameplay de Silent Hill f s’inscrit dans la tradition du survival horror tout en introduisant une dimension plus moderne et exigeante. Le joueur incarne Hinako Shimizu, une adolescente vulnérable plongée dans le Japon rural des années 1960, rongé par un mal surnaturel. L’expérience repose sur l’exploration, la résolution d’énigmes et la survie dans des environnements oppressants. Le jeu conserve l’ADN de la série : progression lente, gestion de ressources limitée et tension constante. L’atmosphère, soutenue par la direction artistique et le sound design, constitue l’un des piliers du gameplay : chaque couloir, chaque bruit devient source d’angoisse.
Cependant, le choix de quitter la ville emblématique de Silent Hill pour un décor japonais rend la filiation avec la série plus mystérieuse. Si l’on met de côté la présence du brouillard et quelques symboles récurrents, Silent Hill f semble parfois tenir davantage du spin-off conceptuel que de la véritable suite. Son univers, ses thèmes et sa mise en scène évoquent tout autant un Project Zero ou une nouvelle licence horrifique indépendante, qu’un épisode canonique de la franchise. Ce décalage narratif et esthétique intrigue, mais risque aussi de dérouter les puristes en quête d’un lien plus explicite avec la mythologie originelle de Silent Hill.
Souls Hill f
Les puzzles tiennent une place importante, renouant avec les origines de la saga. Variés, bien intégrés à l’univers et souvent symboliques, ils offrent un rythme différent et bienvenu entre deux séquences d’exploration. Le jeu propose d’ailleurs plusieurs niveaux de difficulté pour ces énigmes, permettant à chacun de trouver le bon équilibre entre réflexion et immersion. C’est dans ces moments calmes, où l’on tente de déchiffrer les secrets du village, que Silent Hill f rappelle le génie narratif et psychologique des premiers épisodes.
Silent Hill f s’inspire du Soulslike pour ses combats
Les combats, en revanche, divisent davantage. NeoBards a opté pour un système mêlant esquives, parades et lecture des patterns ennemis, rappelant les mécaniques d’un Soulslike. Si cette approche peut apporter une tension et une satisfaction réelle dans la maîtrise pour certains, elle tranche parfois trop avec la vulnérabilité du personnage principal. Certains joueurs y voient une modernisation bienvenue, d’autres une incohérence qui rompt la fragilité propre à Silent Hill. Les affrontements peuvent aussi souffrir d’un manque de variété avec de nombreux ennemis similaires, ainsi que d’une certaine rigidité dans les animations des personnages.
Malgré ces réserves, Silent Hill f réussit à offrir une expérience complète et cohérente dans son intention : faire ressentir la lente descente dans la folie. Sa boucle de gameplay (exploration, puzzle, combat, fuite) maintient une tension constante. L’équilibre entre action et horreur psychologique reste parfois instable, mais le jeu parvient à recréer cette atmosphère propre à la licence, où chaque pas dans le brouillard est une prise de risque. En ce sens, Silent Hill f ne révolutionne pas la formule, mais il la ravive avec une audace qui lui redonne sens et identité.
Une direction artistique maîtrisée malgré un Unreal Engine 5 capricieux
Mais derrière une esthétique réussie, la version PC montre rapidement deslimitations techniques. Le titre souffre de stutters récurrents, provoquant de brèves saccades lors des premiers passages dans chaque zone. Même sur des configurations haut de gamme, certains joueurs rapportent des baisses de framerate et des micro-lags. Ces problèmes ne rendent pas le jeu injouable, mais nuisent à la fluidité et à l’immersion, surtout dans les séquences d’exploration lente où chaque détail visuel compte. Si NeoBards a déjà déployé plusieurs correctifs depuis la sortie, le jeu demeure encore instable sur certaines configurations.
L’ambiance reste globalement glauque
La bande-son de Silent Hill f marque le retour d’Akira Yamaoka, accompagné de nouveaux compositeurs comme Kensuke Inage. Ensemble, ils livrent une partition qui mêle influences japonaises traditionnelles (shamisen, taiko, chants éthérés) et textures ambiant, créant une atmosphère à la fois mystique et dérangeante. Cette fusion entre sonorités folkloriques et nappes électroniques souligne le cadre du Japon des années 1960 et renforce la tension psychologique du jeu. L’utilisation du silence, des bruits d’ambiance et des transitions sonores contribue autant que la musique elle-même à l’immersion et à la peur.
Une approche audacieuse, même si on pourra regretter l’absence de thèmes vraiment “cultes” comme ceux des anciens Silent Hill. La bande-son de f privilégie l’ambiance et la cohérence narrative à la mélodie mémorable, assumant une tonalité plus introspective et locale. En somme, la musique de Silent Hill f n’est peut-être pas aussi immédiatement iconique, mais elle s’impose comme une réussite artistique : une bande sonore organique et viscérale, à l’image du cauchemar qu’elle accompagne.
Devine ?
Silent Hill f offre une durée de vie honorable, dans la lignée des grands opus de la série. Comptez entre 10 et 14 heures pour une première partie en rythme normal, selon votre manière d’explorer et de résoudre les énigmes. En se concentrant uniquement sur la trame principale, il est possible de boucler l’aventure en 8 à 9 heures, mais les joueurs curieux, avides de secrets ou de fins alternatives, peuvent facilement y consacrer jusqu’à 30 ou 40 heures pour tout voir. La rejouabilité repose principalement sur un système de cinq fins distinctes, accessibles selon les choix du joueur et certaines conditions de jeu. Après la première conclusion, un mode New Game + permet de débloquer de nouveaux dialogues et scènes, invitant à rejouer pour saisir toutes les nuances du récit.
Verdict
Silent Hill f marque un retour imparfait mais crédible d’une saga mythique que l’on croyait disparue. NeoBards Entertainment réussit à réinventer l’univers sous un prisme japonais original, servi par une direction artistique maîtrisée, un sound design glaçant et la bande son d’Akira Yamaoka, compositeur légendaire de la série. L’atmosphère, poisseuse et mélancolique, capte l’essence du malaise propre à Silent Hill, même si le jeu peine parfois à équilibrer horreur psychologique et mécaniques modernes. Les énigmes bien pensées et l’exploration oppressante rappellent les grandes heures de la série, mais les combats maladroits et rigides rompent parfois l’immersion. Sur PC, la technique inégale comportant stutters, bugs visuels, optimisation fluctuante, trahit un lancement précipité malgré la beauté de l’ensemble. Avec sa durée de vie honnête, ses cinq fins alternatives et sa cohérence thématique, Silent Hill f n’est pas une révolution, mais un retour satisfaisant qui redonne à la franchise son parfum d’étrangeté et de peur existentielle.
Cinq mois après sa sortie, Clair Obscur: Expedition 33 continue de briller. Le RPG français phénomène signe un succès mondial éclatant, en dépassant les 5 millions de copies vendues. Dans la foulée, Sandfall Interactive annonce l’arrivée prochaine d’une mise à jour gratuite avec du nouveau contenu à la clé.
En avril dernier, Clair Obscur: Expedition 33 faisait son entrée dans le monde du jeu vidéo. Cinq mois plus tard, le titre a franchi un cap impressionnant : plus de 5 millions d’exemplaires vendus à travers le monde. Un exploit doublé d’un triomphe musical, puisque la bande originale signée Lorien Testard a dépassé les 333 millions d’écoutes sur les plateformes de streaming.
Le studio basé à Montpellier s’est dite complètement bouleversée par l’engouement des joueurs. Entre fanarts, récits, cosplays et créations en tous genres, la communauté de Clair Obscur: Expedition 33 s’est imposée comme l’un des moteurs de ce succès. Pour célébrer cette étape majeure, une nouvelle mise à jour est en préparation sur toutes les plateformes. Celle-ci inclura un tout nouvel environnement jouable, avec des ennemis inédits et des surprises à découvrir. Chaque membre de l’Expédition bénéficiera en outre de costumes inédits, offrant davantage de possibilités de personnalisation.
Le jeu s’ouvrira à encore plus de joueurs grâce à de nouvelles localisations en tchèque, ukrainien, espagnol latino-américain, turc, vietnamien, thaï et indonésien, portant ainsi le total à 19 langues prises en charge. Et selon Sandfall Interactive, ce n’est qu’un début, et d’autres surprises arriveront bientôt. Pour le moment, cette mise à jour ne dispose pas d’une date de sortie définie.
Clair Obscur: Expedition 33 est disponible depuis le 24 avril 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series X|S.