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index.feed.received.yesterday — 19 mai 20253.1 🎲 Jeux

Une année pas ouf chez Ubisoft, et placement d'un fils Guillemot

19 mai 2025 à 21:28
Fin mars, Ubisoft annonçait la création d’une nouvelle filiale pesant 4 milliards de dollars, dont 25% provenant de Tencent. L’idée derrière cette nouvelle entité, gérée par la famille Guillemot à 75%, était de garder la tête hors de l’eau, mais aussi de focaliser les forces sur ses trois grosses licences : Tom Clancy’s Rainbow Six, Assassin’s Creed et Far Cry. Tout est détaillé dans notre actualité de l’époque, mais ce n’est globalement pas...

[TEST] DOOM: The Dark Ages bouscule nos habitudes, mais écrase toujours la concurrence

Par :Estyaah
19 mai 2025 à 19:05

Il y a tout juste un an, l’annonce de DOOM: The Dark Ages avait été une véritable surprise. Le retour de la licence légendaire d’id Software, sans doute la plus importante pour le genre du FPS, était forcément une bonne nouvelle, surtout après un excellent DOOM en 2016, puis un DOOM Eternal magistral, qui avait su se réinventer. Cependant, en janvier dernier, ce fut la douche froide : outre un gameplay manette malheureusement classique chez Bethesda, ce nouveau DOOM laissait entrevoir des affrontements très lents, qui n’auraient pas choqué les pensionnaires de l’EHPAD Les Camélias entre deux épisodes de Derrick. Pour couronner le tout, on pouvait voir des passages dans un mecha et même à dos de dragon en TPS. L’horreur. Heureusement, le cœur du jeu est toujours le même : décimer les légions de l’Enfer dans un déferlement de violence et de sang. Il est certes différent de son aîné, mais dire qu’il est mou serait une erreur.

Genre : DOOM | Développeur : id Software | Éditeur : Bethesda Softworks | Plateforme : Steam, Battle.net, Xbox Game Pass | Prix : 79,99 € | Configuration recommandée :  Ryzen 7 5700X, Core i7 12700K, 32 Go de RAM, RX 6800 / RTX 3080 | Langues : Français, anglais… | Date de sortie : 15/05/2025 | Durée de jeu : de 15 à 20 heures

Test effectué avec une version Steam fournie par Gamesplanet.

DOOM The Dark Ages 26
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Une histoire à dormir debout

DOOM: The Dark Ages est censé être un préquel à DOOM de 2016. Mais à moins d’être allé sur le wiki, impossible de faire le lien, ni avec les épisodes d’avant chronologiquement, ni avec ceux d’après. Chaque cinématique est certes très bien produite et correctement doublée (au moins en français), mais l’histoire est d’un nanardesque porté au rang d’art. Les dialogues sont soit incompréhensibles, soit risibles, et il y a des blancs interminables entre chaque échange. En plus, ça se permet parfois d’oublier de raconter pourquoi on passe d’un environnement à un autre. On voit que l’équipe a même abandonné sur quelques niveaux, pour lesquels seule une voix dans le communicateur vient nous expliquer ce qu’on fout là. Pour achever le tout, la fin n’explique pas du tout comment on se retrouve dans un sarcophage au début de DOOM 2016, ce qui laisse penser que les prochains DOOM teasés par Hugo Martin, le Game Director, seront une suite directe à The Dark Ages. Quoi qu’il en soit, on n’est pas là pour ça. Nous, ce qu’on veut, c’est tuer tuer tuer.

DOOM: The Dark Ages - Bullet hell
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Tortue ninja et bullet hell

La musique, certes pas aussi bonne que celle de Mick Gordon pour Eternal, est tout de même bien cool et porte notre personnage dans sa frénésie meurtrière. Pensez à baisser tous les autres curseurs pour l’entendre, le mixage de base n’est pas top.

Si DOOM Eternal nous envoyait virevolter en l’air avec un système d’arme spécifique à utiliser pour chaque ennemi, retour sur le plancher des vaches dans The Dark Ages. Vous l’avez lu partout, les développeurs souhaitaient que l’on se sente comme un tank implacable. Fini le double saut, on accueille avec joie le bouclier. Celui-ci permet de se protéger des attaques en absorbant les dommages pendant un certain temps. Mais cette fonctionnalité est presque annexe, puisque tout se base sur les parades. Sur le champ de bataille, on peut considérer le jeu comme un bullet hell, avec des projectiles relativement lents, mais plutôt nombreux. Ceux qui sont verts peuvent être renvoyés, ce qui étourdit notre adversaire, nous laissant le temps de l’achever à coups de lance-roquette. Pareil pour les attaques au corps-à-corps, qui sont aussi indiquées avec ce code couleur. Une fois notre ennemi en piteux état, il rentre en surbrillance violette, indiquant qu’on peut l’achever avec un g(l)ory kill, heureusement beaucoup plus court que dans l’opus précédent. Pour l’occasion, les monstres iconiques de la saga ont été remaniés en profondeur : Pinky, Imp, Cyberdemon… Tous ont des capacités en adéquation avec la nouvelle mécanique de parade, et le lancer de bouclier est encouragé. Cette capacité permet notamment de trancher la piétaille en deux ou immobiliser les plus gros ennemis pendant quelques instants, avec une animation délicieusement gore. Même les soldats, qui possèdent maintenant des pavois, sont dangereux : il faut les mitrailler pour faire chauffer le métal avant de pouvoir le faire voler en éclat.

Pour autant, les déplacements sont la clef de la survie, car on peut facilement se faire acculer. On possède la faculté de sprinter, et surtout, un dash grâce au bouclier, tant qu’une cible est à portée. J’ai trouvé ce nouveau système très original, franchement sympa à utiliser et bien loin des présentations toutes molles à la manette. Contrairement à ce qu’on imaginait, c’est très nerveux, frénétique et les combats sont toujours jouissifs, notamment grâce à ses armes.

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Le maître du FPS

On ne va pas tourner autour du pot, le gunplay de DOOM: The Dark Ages est excellent. Les armes donnent toutes une très bonne impression de puissance, que ce soit le double shotgun, le lance-pieux, ou même le fusil à plasma. Le feedback est exemplaire, avec un sound design bien violent, des morceaux de chair se détachant des ennemis et des membres explosant à l’impact. En plus, on peut modifier notre arsenal. Les cartes sont remplies de bonus sous forme d’or, de gemmes ou de cristaux, qui permettent d’acheter des améliorations, dont certaines ont des synergies avec le bouclier ou l’attaque de mêlée. On sent qu’ils avaient plein d’idées, car le second niveau de chaque arme propose de débloquer deux capacités en même temps, mais on ne peut en activer qu’une à un instant T. Tout est parfaitement maîtrisé pour renforcer à chaque fois le sentiment que notre héros est une machine implacable, et c’est très satisfaisant.

DOOM: The Dark Ages - Dragon
DOOM: The Dark Ages - mecha 1
DOOM: The Dark Ages - mecha 2

Les errements du DOOM Slayer

Entre deux massacres sanguinolents à pied, id Software innove encore, mais cette fois-ci, sans doute pas pour le meilleur. Tout d’abord, le mecha. Certains niveaux spécifiques nous placent aux commandes d’un robot géant, pour affronter des titans. Les combats sont très simples, puisqu’il faudra spammer le clic gauche jusqu’à éviter une attaque, puis appuyer sur le bouton droit. Et c’est tout. Heureusement, ces phases sont généralement assez courtes, donc on n’a pas trop le temps de trouver ça chiant. Par contre, le dragon, c’est non. On imagine bien un fan de Halo chez les grands pontes de Microsoft, menacer d’annuler le projet s’ils n’intégraient pas un passage dans un véhicule aérien. Manifestement, ils ne savaient pas faire, car les combats n’ont strictement aucun intérêt. N’imaginez pas de dogfights, notre cyberdragon est verrouillé sur la cible (qui elle, est toujours fixe), et on ne peut qu’esquiver les attaques en utilisant haut, bas, gauche ou droite, pour ensuite répliquer de plus belle. Pour le coup, là, on se fait chier, car c’est complètement naze. Mais comme pour celles en mecha, ces séquences restent tout de même anecdotiques, et ne souillent donc pas tant que ça l’image globale du titre.

DOOM - The Dark Ages - carte
DOOM: The Dark Ages - Difficulté
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Ouverture sur le monde

Si certains niveaux sont des couloirs, la plupart proposent de grandes zones ouvertes, dans lesquelles on peut réaliser nos objectifs dans le sens que l’on souhaite. C’est donc encore du nouveau pour DOOM, et on peut dire qu’il s’en sort pas mal. Si l’on se focalise sur l’action, tout se fait dans un enchaînement très naturel, parfois uniquement entrecoupé de quelques puzzles utilisant notre bouclier. Cependant, les développeurs ont placé une myriade de petits bonus à dénicher çà et là. Et comme ils sont affichés sur la carte lorsqu’on n’est pas très loin, ils encouragent beaucoup à tout fouiller, surtout lorsqu’ils servent à améliorer notre équipement. Mais le problème, c’est qu’on arrive à un moment où tous les démons ont été réduits à un tas de chair sanguinolent, et qu’il ne reste plus qu’à parcourir la map de long en large, entièrement vide. Si cela permet de rallonger la durée du jeu, ça casse tout de même un peu le rythme. D’un autre côté, ce n’est pas indispensable, d’autant plus si on fait partie de l’Élite, comme vous, illustre lecteur.

Souffrez comme vous voulez

La difficulté « normale » (Fais-moi mal) ne vous est pas destinée. Elle a clairement été ajustée pour les joueurs manette dans leur canapé. Aucune raison pour autant de crier au scandale, passez à Ultraviolence, voire Cauchemar, si vous aimez roter du sang. J’ai personnellement choisi Ultraviolence, ce qui m’a mis dans des situations parfois très tendues, et fait refaire plusieurs passages. Il m’a fallu une bonne quinzaine d’heures pour en parvenir à bout – en ayant passé du temps à faire quelques niveaux à 100 % –, mais surtout avec l’envie relancer le jeu au cran supérieur. D’autre part, un menu entier est dédié au réglage de la difficulté, ce qui est franchement admirable : dégât des ennemis, vitesse des projectiles, fenêtre de parade, vitesse globale du jeu… Tout est paramétrable. Donc faites pas chier, choisissez ce qui vous plait. Pour les plus hardcores, on peut même sélectionner Ultracauchemar, qui vous fera recommencer toute la campagne à la moindre mort.

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Un moteur qui domine

DOOM: The Dark Ages est une vitrine technologique : l’id Tech 8 fait des merveilles, tout en conservant de bonnes performances. Malheureusement, il laissera de côté les joueurs n’ayant pas de carte graphique capable de traiter le ray tracing, mais pour les autres, le résultat est saisissant. C’est beau, fluide, sans aucun stutter ou calculs de shaders, et les chargements sont ridiculement courts. Presque choquant lorsque l’on est habitué à l’Unreal Engine 5. Avec le DLSS qualité et la frame gen, je dépasse les 100 FPS en 1080p sur un pc portable équipé d’une 4060, sans pour autant avoir d’input lag. Sur un PC fixe doté d’une RTX 4090, en 4K, DLSS qualité, preset Ultracauchemar (équivalent à Cauchemar pour l’instant) et sans framegen, le framerate oscille entre 120 et 144 FPS. Attention cependant, le path tracing, généralement très gourmand, n’est pas encore présent dans le jeu. Il devrait être déployé dans un futur patch. Du côté des rouges, les perfs sont également très bonnes. Mais si vous n’avez pas accès au FSR 4, le XESS d’Intel fournit de meilleurs résultats que le FSR 3, comme l’indique Digital Foundry.

Si vous voulez voir DOOM: The Dark Ages en action, voici quelques extraits de gameplay. Il y a d’abord des séquences plutôt au début du jeu, puis une autre vers le dernier tiers du jeu :

L’indétrônable DOOM Slayer

DOOM: The Dark Ages renouvelle la saga encore une fois. Moins aérien que son aîné et basé sur la parade, il n’en reste pas moins frénétique, pour peu qu’on sélectionne la difficulté adéquate. Les combats sont toujours aussi jouissifs, avec sans doute le meilleur gunfeel du genre. On sent la maîtrise d’id Software dans les FPS, même lorsqu’ils innovent et lorgnent du côté du bullet hell. Le bouclier est d’ailleurs très agréable à utiliser. Ils n’ont clairement pas le même génie quand il s’agit de faire des passages en mecha, qui n’ont aucune profondeur sans pour autant être désagréables, ou pire, des séquences en TPS à dos de dragon, dont le gameplay est superficiel et franchement pourrave, mais heureusement jamais très longs. On pourra également noter un scénario anecdotique, mais on n’est pas vraiment là pour ça. Côté technique, c’est plutôt impressionnant, car les performances sont étonnamment bonnes pour un rendu franchement chouette, même sur des machines de milieu de gamme. Oui, DOOM: The Dark Ages est différent des précédents opus, mais il reste un incontournable pour tout fan de FPS.

Si DOOM: The Dark Ages vous tente, notre partenaire Gamesplanet propose 11 % de réduction avec le code promo NOFRAGDOOM, ce qui fait l’édition standard à  71 €, et l’édition premium à 97 € jusqu’à la fin du mois. Vous pouvez même gagner encore quelques euros supplémentaires en passant par le site US, toujours avec notre code promo.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Syberia: Remastered annoncé pour la fin d’année 2025 sur consoles et PC

Par :Goufixx
19 mai 2025 à 14:26

Après avoir développé le remake de L’Amerzone – Le Testament de l’Explorateur, l’éditeur Microids reviendra sur le devant de la scène en cette fin d’année pour proposer une aventure qui n’est pas si nouvelle que ça. En effet, Syberia arrivera dans une version remastérisée sur consoles et PC.

Si vous êtes passé à côté de Syberia il y a un peu plus de vingt ans (même si le titre a eu droit à divers portages sur quasiment toutes les plateformes), Microids vous propose une session de rattrapage modernisée. En effet, le titre réalisé par le Canadien Benoît Sokal arrivera sur PS5, Xbox Series X|S et PC pour le dernier trimestre 2025. Jusque-là pas encore annoncé, le projet a certainement été calé sur cette période suite au décalage en 2026 de Grand Theft Auto VI.

Si nous devrions retrouver l’histoire qui a fait le succès de Syberia, des changements importants sont à prévoir, bien qu’il reste à savoir dans quelle mesure. Nous aurons droit à une refonte graphique importante ainsi que des mécaniques de gameplay réinventées. Intitulé Syberia: Remastered et non remake, on devrait donc avoir droit à l’aventure de base agrémentée de quelques nouveautés bienvenues en 2025.

More thant 20 years later, Syberia, Benoît Sokal's point-and-click masterpiece, returns!

Stunning visual overhaul, redesigned gameplay, same unforgettable story. Kate Walker's adventure begins anew Q4 2025.

❄ Wishlist now: https://t.co/nL78SOb5Vv#SyberiaRemastered pic.twitter.com/ESZzzO0bjw

— Syberia 🦢 (@Syberia) May 18, 2025

En attendant, n’oubliez que l’excellent Syberia: The World Before est toujours disponible sur consoles et PC.

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TEST Revenge of the Savage Planet : une exploration humoristique réussie

Par :Goufixx
19 mai 2025 à 13:58

De nos jours, il est rare de voir des studios prendre des risques pour une suite. Raccoon Logic Studios Inc. ne suit pas cette règle et décide de faire un 180° en passant de la vue FPS au TPS pour son nouveau titre, Revenge of the Savage Planet. Suite du surprenant Journey to the Savage Planet sorti en 2021, cette production est disponible sur consoles et PC et même dès sa sortie dans le catalogue Xbox Game Pass. Si vous recherchez une bouffée d’air frais et de l’humour plus que potache, vous pouvez directement ajouter cette production dans votre wishlist.

Testé sur PS5 Pro grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur

Changement de direction pour de nouveaux horizons

Vous n’avez pas touché à Journey to the Savage Planet, mais Revenge of the Savage Planet vous intéresse ? Ce test sera donc parfaitement adapté à votre demande puisque, bien que disponible depuis quatre ans avec même une sortie entre-temps sur les consoles de dernière génération, nous n’avions pas joué à la première production de Raccoon Logic Studios Inc. . En cette année 2025, on se retrouve donc avec un TPS coloré qui rappellera aux premiers abords Ratchet & Clank: Rift Apart ou encore le plus récent Akimbot. Mais après quelques heures de jeu, on a finalement affaire à une autre proposition : celle d’explorer plusieurs planètes en monde ouvert avec de nombreux objectifs pour avancer dans notre quête principale de rejoindre la planète Terre. Parce que oui, nous étions des employés de la société Kindred Aerospace qui vient d’être rachetée et nous sommes donc au chômage et livrés à nous-mêmes pour sortir de l’espace.

Notre héros arrive finalement sur une première planète abandonnée où seules quelques créatures, bien que mignonnes aux premiers abords, résident. On y découvre rapidement une imprimante 3D qui nous servira notamment d’établi pour toutes nos futures améliorations, aussi bien pour faciliter nos déplacements que pour les combats. Dans Revenge of the Savage Planet, on ne peut pas dire que nous prenions soin de la biodiversité des différentes planètes que nous traverserons au cours de notre périple. Toutes les créatures que nous rencontrons lors de notre exploration sont tout simplement pulvérisables, non seulement parce qu’elles nous attaquent, mais également parce qu’elles nous permettent de récupérer des ressources indispensables (aluminium, carbone et silicium) à l’amélioration de notre inventaire. Chacune dispose de faiblesses détectables grâce à un scan accessible dès le début du jeu, mais nous y reviendrons plus bas.

Votre héros prendra la pose sur plusieurs spots dédiés !

Au premier coup d’œil, il faut admettre que Revenge of the Savage Planet n’est pas la claque graphique annoncée, mais il s’en sort avec les honneurs. En effet, le titre dispose d’une superbe direction artistique et d’un excellent level-design : que ce soit les monstres ou encore les environnements, tout est réfléchi et minutieusement calculé pour que vous puissiez accéder à telle ou telle plateforme grâce à vos différentes aptitudes. En revanche, les versions consoles ne sont pas celles que nous vous conseillons si vous disposez d’un bon PC. En effet, le jeu ne dispose pas à ce jour d’un framerate venant titiller les 60 FPS. On reste sur du 30 FPS avec même quelques ralentissements, mais cela reste rare et ce phénomène se limite aux moments où de multiples effets visuels apparaissent. Pour un open-world, on aurait apprécié que les développeurs laissent le choix au joueur entre un mode qualité et un mode performance.

Humour et scan à outrance

Alors que nous sommes seuls dans la galaxie à la recherche d’une solution pour revenir sur Terre, il y a tout de même de l’espoir puisque rapidement, vous découvrirez une station qui deviendra votre QG jusqu’à la fin du jeu. C’est à cet endroit que vous pourrez améliorer vos compétences, vos équipements, vous rendre sur votre ordinateur ou encore consulter des messages vidéo d’une importance capitale (ou pas) par le biais d’un grand écran. Mieux encore, vous aurez même droit à une grande pièce entièrement personnalisable via des objets déblocables contre de l’argent virtuel récolté lors de vos explorations. Si les prix peuvent paraître exorbitants au premier abord, pas de panique, puisque finalement vous trouverez suffisamment de ressources pour créer la pièce de vos rêves. Bien que nous soyons passés rapidement sur l’utilité de l’ordinateur, ce dernier est indispensable : il vous permettra de revoir les vidéos diffusées précédemment, mais également de consulter les messages reçus et d’effectuer des recherches par rapport aux créatures capturées.

Il faudra nourrir certaines créatures pour réussir à se frayer un chemin

Parce que finalement, Revenge of the Savage Planet est un jeu dans lequel il y a des choses à faire, beaucoup de choses et parfois même trop de choses d’un coup. Néanmoins, pas de panique puisqu’en appuyant sur le pavé tactile, vous accéderez à la carte, mais aussi à tous les objectifs qui vous ont été donnés. Généralement, on débloque un objectif A, puis des sous-objectifs B, C puis D sont nécessaires pour arriver à bout de l’objectif premier. Ces derniers peuvent être totalement loufoques comme réaliser des figures ou encore récupérer un nombre précis de ressources, tout comme collecter des pièces nécessaires à l’élaboration d’une nouvelle arme qui vous permettra de dégager un chemin bloqué. Si vous êtes allergiques aux interfaces particulièrement bondées, vous risquez d’être quelque peu souffrant, mais avec un peu de recul, on s’y retrouve assez rapidement, même si de temps en temps les traductions peuvent paraître un petit peu… différentes de ce que l’on a d’habitude de lire.

En effet, Revenge of the Savage Planet propose de nombreuses langues écrites, seulement trois langues parlées et parmi celles-ci, on retrouve le français… mais pas n’importe lequel. Nous avons droit à un doublage français québécois qui sera à double tranchant : on aime ou on n’aime pas ! De notre côté, nous avons trouvé le doublage excellent et totalement en corrélation avec le ton employé pour faire avancer la trame principale. Les multiples blagues déplacées et références trashs au capitalisme nous ont convaincus, bien qu’au départ, nous avions eu du mal à accrocher à cet accent si particulier. Mais pour un studio localisé au Québec, rien de plus normal finalement que d’avoir ce choix. En revanche, il aurait été appréciable de proposer une autre alternative dans un français plus traditionnel, mais rappelons-le, Revenge of the Savage Planet n’est pas un AAA et avoir déjà des doublages en français, bien que québécois, est une excellente chose. Les joueurs allemands et espagnols n’ont pas cette chance. En revanche, côté OST, les compositions sont correctes, mais elles tournent malheureusement en boucle. Dès que nous arriverons en combat, on se lassera rapidement du changement de musique, d’autant plus que ces phases font partie intégrante de Revenge of the Savage Planet.

Les vidéos présentes pourraient être diffusées dans Groland

Bien que votre objectif soit de survivre et de vous échapper de cet enfer, vous avez également un rôle de chercheur afin notamment de parfaire votre connaissance des divers environnements. Ainsi, il vous sera demandé de scanner tout et n’importe quoi. Et pour cause, si vous souhaitez remplir à 100% votre codex avec toutes les informations possibles et inimaginables, vous passerez votre temps à maintenir la flèche du bas appuyée pour tenter de trouver des ressources encore inconnues. Mais ce n’est pas tout, puisqu’à la fin de la première planète, vous allez commencer à construire des enclos (oui, vous avez bien lu) qui abriteront les créatures capturées à l’aide de votre fouet. Une fois débloqués, il faudra attendre quelques minutes le temps que l’ordinateur récupère des informations vous permettant de débloquer les emplacements de pièces essentielles à l’amélioration de votre attirail. Le gameplay s’étoffera ainsi grâce à un arsenal qui devient de plus en plus complet, avec notamment l’arrivée de nombreux outils ou encore la possibilité d’utiliser un grappin pour escalader des corniches inaccessibles autrement.

Amélioration, personnalisation et exploration à plusieurs

Nous en parlions juste au-dessus, l’amélioration de notre personnage est l’une des composantes clés de ce Revenge of the Savage Planet. Ce n’est pas bien compliqué, sans certaines améliorations, vous ne pourrez avancer dans l’aventure : il sera donc nécessaire de remplir bon nombre de sous-objectifs pour poursuivre votre chemin vers la liberté. On passera donc du temps à récupérer diverses ressources nécessaires au craft de nouvelles aptitudes et armes. Au départ, votre personnage saura tout juste se déplacer et sauter. Finalement, il pourra faire des doubles sauts d’une longueur indescriptible, il disposera d’un pistolet plus puissant et autres possibilités. Le tout fonctionne très bien et on prend du plaisir à faire monter en compétences notre chercheur en herbe. Comme évoqué ci-dessus, le fait que l’on soit obligé de parcourir la carte pour remplir des objectifs et ainsi récupérer des ressources essentielles nous oblige donc à parcourir les vastes mondes ouverts proposés par le titre.

Il faut admettre que le level-design de ces derniers a été bien étudié, puisque l’on bascule rapidement entre explorations, combats et énigmes. Même si pour les combats, nous aurions apprécié avoir davantage d’armes à feu, le choix du TPS avec une direction artistique colorée et de qualité rend la découverte nettement plus agréable. Votre personnage disposera même d’un vestiaire où vous pourrez l’habiller de la tête aux pieds en fonction de vos goûts et de vos choix. Si vous avez investi dans une version Deluxe, vous aurez droit à des skins supplémentaires, mais contrairement à d’autres productions, ces derniers n’ont aucun effet sur les pouvoirs et les aptitudes de votre personnage. Directement depuis votre maison, vous aurez même droit à une pièce avec étage entièrement personnalisable avec de la monnaie in-game récoltée lors de votre exploration. Si vous avez une âme artistique ou que la personnalisation est votre dada, c’est une chouette occasion de créer la pièce de vos rêves.

La direction artistique est réussie, chaque créature disposant d’un point faible

Pour conclure sur Revenge of the Savage Planet, le projet est très appréciable seul, mais également en multijoueur. Parce que oui, la production propose du multijoueur en ligne avec le support du cross-play (à activer depuis le menu principal), mais également du multijoueur local à deux joueurs sur le même écran. Bien entendu, l’objectif ne sera pas de se mettre sur la tronche, mais bien de coopérer pour effectuer communément vos recherches. Les objectifs proposés restent similaires, mais plus on est de fous, plus on rit. Côté écran scindé, on se retrouve donc avec une séparation verticale et non horizontale et le jeu reste tout à fait jouable en l’état.

Verdict

Même s’il n’est pas parfait, Revenge of the Savage Planet est un titre qui prend des risques avec un ton humoristique qui ne plaira pas à tout le monde. Reprenant la DA de son prédécesseur, cette production nous a conquis par ses petites planètes convaincantes, son gameplay réfléchi et son humour tout simplement délicieux. Moyennement optimisé sur consoles avec un framerate limité à 30 images par seconde, nous avons tout de même apprécié la dizaine d’heures de jeu proposée pour atteindre la fin de la quête principale. Si vous n’êtes pas allergique au québécois et que vous avez apprécié le premier opus, foncez !

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DOOM: The Dark Ages affiche une sous-performance sur Steam comparé à ses prédécesseurs

19 mai 2025 à 13:56

Malgré une campagne marketing ambitieuse, DOOM: The Dark Ages peine à convaincre sur Steam. Ce nouvel opus, pourtant audacieux dans son approche et ses nouveautés, affiche des chiffres de fréquentation inférieurs à ceux de ses prédécesseurs.

Avec DOOM: The Dark Ages, id Software propose un préquel riche en lore, répondant aux attentes des fans en matière de narration. Le jeu introduit des mécaniques inédites, telles que le pilotage du mécha géant ou encore la possibilité de chevaucher un dragon. Il s’éloigne également du gameplay aérien frénétique de DOOM: Eternal, en intégrant un bouclier-scie permettant de parer et bloquer les attaques. Malgré ces nouveautés, l’accueil semble mitigé.

Selon SteamDB, le pic de joueurs simultanés pour DOOM: The Dark Ages atteint seulement 31 470, loin derrière DOOM (2016) (44 271) et encore plus de DOOM: Eternal (104 891). Un démarrage plutôt timide, d’autant plus préoccupant que le premier week-end de sortie est habituellement le plus fort pour un jeu solo.

Ces chiffres ne tiennent toutefois pas compte des utilisateurs du Xbox Game Pass, DOOM: The Dark Ages étant accessible gratuitement aux abonnés Ultimate. Il est donc possible qu’une part significative des joueurs ait opté pour cette plateforme. Il faudra attendre les retours officiels de Microsoft et Bethesda pour obtenir une vue d’ensemble plus fidèle de sa performance globale.

DOOM: The Dark Ages est disponible sur PC, PS5 et Xbox Series X|S depuis le 15 mai dernier.

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Un dataminer relance les spéculations autour d’Injustice 3

19 mai 2025 à 13:19

Un dataminer ayant été assez actif sur les réseaux sociaux concernant le titre MultiVersus refait parler de lui. En effet, d’après ses dires, un certain Injustice 3 serait actuellement en développement. Cela pourrait ainsi être une raison supplémentaire de l’arrêt de MultiVersus par Warner Bros Game.

Fin du mois, MultiVersus, le jeu de combat mettant en scène des personnages de la Warner se battant dans des arènes à la manière d’un Smash Bros, fermera ses portes définitivement. Derrière cette raison, le prix de certains cosmétiques ou encore le fait que le titre soit un peu brouillon. D’autres rumeurs concernant la gestion désastreuse du projet ont circulé sur Reddit, sans réellement avoir de fondement.

C’est ainsi qu’un dataminer du nom de MultiverSusie, réputé pour ses informations concernant le jeu de combat de Warner Bros Game, revient avec une bonne nouvelle. D’après lui, un certain Injustice 3 serait actuellement en développement. Pour rappel, le dernier de la série est sorti en 2017 et mettait en scène des combats basés dans l’univers de DC Comics.

multiversus shutting down is an injustice, then doing it all again is another injustice

leaving me without any leaks is yet again another injustice

— MultiverSusie (@multiversusie) May 17, 2025

Toutefois, rappelons que Warner Bros. Games fait face à quelques années difficiles, malgré un succès pour Hogwarts Legacy qui s’est vendu à plus de 34 millions d’exemplaires. Des difficultés se traduisant par la fermeture de trois studios de développement pour se concentrer essentiellement sur les licences que sont Harry Potter, Mortal Kombat et DC.

Difficile alors de savoir si un Injustice 3 serait bel et bien en développement, et quelle serait la stratégie de Warner Bros. Games de travailler sur un tel titre. Peut-être pour redorer l’image des jeux DC depuis l’échec commercial de Suicide Squad: Kill the Justice League.

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Marathon : chez Bungie, le moral n'est pas au beau fixe

19 mai 2025 à 09:03
La semaine passée fut rude pour Bungie. Une sale histoire de plagiat pour Marathon, c'est tout ce qu'il faut pour miner le moral d'équipes qui, malgré les polémiques, tentent de faire de leur mieux. Un nouveau rapport de Forbes indique que cette nouvelle a fait chuter la forme des équipes de manière drastique depuis la découverte du plagiat d'éléments artistiques.

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