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La date de sortie de la version Nintendo Switch 2 d’Assassin’s Creed Shadows serait connue
Alors que l’éditeur français avait annoncé que d’autres projets arriveraient prochainement sur Nintendo Switch 2, la fuite survenue ce week-end a confirmé l’implication d’Ubisoft dans le support de cette console. Nous ne connaissions pas encore la date de sortie du projet, mais voilà qu’un leaker bien connu de la communauté a dévoilé cette information capitale.
Si vous n’avez pas encore découvert Assassin’s Creed Shadows, ce portage sur Nintendo Switch 2 pourrait être l’occasion idéale pour vous mettre à jour. En effet, le titre arrivera sur la dernière console de Nintendo par le biais d’une carte clé de jeu : pas de surprise, mais une petite déception tout de même. En revanche, nous connaissons désormais la date de sortie du titre grâce à billbil-kun de chez Dealabs.
Notez bien la date suivante dans votre agenda : le mercredi 5 décembre 2025. Une incertitude demeure toutefois : la récente extension Traque sur Awaji sera-t-elle incluse d’office pour tous les acheteurs ? Rappelons que le portage de Star Wars Outlaws était une franche réussite et que cette mouture intégrait tous les DLC sortis jusqu’à présent, à l’exception du pack Ultimate Edition.
En attendant, Assassin’s Creed Shadows est déjà disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC.
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TEST EA Sports FC 26 : un recrutement saisonnier plutôt timide
Alors que la saison de Coupe du Monde bat son plein, Electronic Arts revient comme chaque fin septembre/début octobre avec son traditionnel jeu de football. EA Sports FC 26 est disponible sur absolument tous les supports, et nous avons pu y consacrer une bonne dizaine d’heures sur PS5 en explorant les différents modes de jeu proposés. Pour ce nouveau cru, ne vous attendez pas à une révolution, mais plutôt à une évolution maîtrisée. Les ajustements sont là, parfois subtils, parfois plus visibles, mais l’ensemble reste fidèle à la formule bien rodée de la franchise.
Testé sur PS5 Pro grâce à une version numérique – Ultimate Edition envoyée par l’éditeur
Une qualité technique toujours plus approfondie
Il y a quelques jours, nous avons livré notre verdict sur EA Sports FC 26 dans sa version Nintendo Switch 2. Si nous avions apprécié d’y retrouver l’intégralité du contenu des autres plateformes, nous restions en attente de meilleures performances techniques — mais pour un premier essai, l’ensemble s’avérait plus que correct. Cette fois-ci, notre test se concentre sur la version PS5, ce qui nous permet une comparaison directe avec l’édition précédente, EA Sports FC 25, référence naturelle pour toute franchise sportive annuelle. Et le constat est clair : le titre est encore plus abouti visuellement. Les visages impressionnent par leur fidélité, et les animations gagnent en fluidité et en réalisme, renforçant l’immersion sur le terrain.
Les nouvelles transitions participent également à l’immersion, avec désormais des scènes montrant la ferveur dans et autour des bars proches du stade, ajoutant une touche de réalisme bienvenue. Toutefois, on regrette que ces séquences n’aient pas bénéficié du même soin que les joueurs eux-mêmes : les PNJ sont modélisés de manière assez sommaire, et la variété des modèles laisse clairement à désirer. Du côté des entraîneurs, la modélisation a été renforcée, mais le rendu reste inégal. Les figures emblématiques du football sont fidèlement représentées, tandis que les coachs moins médiatisés héritent de modèles bien plus grossiers, parfois à la limite du caricatural.

Sur PS5 Pro, EA Sports FC 26 propose deux modes graphiques : qualité et performance. Après avoir testé les deux, nous avons préféré le mode performance, garantissant une fluidité constante sans chute de framerate. Cela dit, dans les faits, les deux modes fonctionnent de manière stable et offrent une expérience visuelle convaincante. La manette DualSense est pleinement exploitée, avec des retours haptiques immersifs et des gâchettes adaptatives qui renforcent les sensations de jeu. Techniquement, on est clairement sur une production de niveau Ligue des Champions. Mais qu’en est-il du reste du jeu, et notamment de son gameplay — le véritable cœur d’un titre de ce genre ?
Le football total continue sa mue
À l’époque de la confrontation féroce entre PES et FIFA, les développeurs redoublaient d’efforts pour prendre l’ascendant sur leur concurrent direct. Aujourd’hui, en l’absence de véritable rival crédible, EA Sports FC se contente d’assurer l’essentiel… mais avec une subtilité notable. Suite aux retours des joueurs qui jugeaient le rythme trop rapide et peu propice à la construction et à l’intelligence de jeu, un nouveau mode de gameplay a été introduit : le mode authentique. En dehors des modes en ligne, vous pouvez désormais choisir entre le gameplay compétitif classique et cette nouvelle approche plus posée. Nous avons testé les deux, et l’expérience finale varie sensiblement selon le mode sélectionné. Le mode authentique offre une lecture du jeu plus tactique, plus réaliste, tandis que le mode compétitif conserve sa nervosité et son efficacité pour les affrontements rapides.
Le gameplay compétitif repose sur les bases posées l’année dernière : un rythme ultra rapide, où quelques passes bien placées suffisent à se retrouver face au gardien adverse, sans forcément être un joueur aguerri. C’est ce mode qui sera majoritairement utilisé, tout simplement parce qu’il est activé par défaut dans tous les modes en ligne. Et nous le savons tous : cette composante est centrale dans la franchise, tant Ultimate Team continue d’attirer chaque année des millions de joueurs… et leurs porte-monnaie.

Le système de dribbles a été retravaillé en profondeur, s’appuyant sur les dernières avancées techniques avec des animations ajoutées et affinées. Le résultat est une fluidité accrue dans les mouvements, qui rend les phases offensives plus naturelles et dynamiques. Mais comme l’année dernière, un point noir persiste — et cette fois, ce n’est pas l’homme en noir qui est en cause, mais bien les gardiens de but. Malgré les promesses d’amélioration de leur comportement, ils restent dramatiquement inefficaces en mode automatique. Nous vous recommandons vivement de les contrôler manuellement pour éviter les déconvenues. Pour preuve, bon nombre de nos rencontres se sont soldées par des scores fleuves, avec 12 ou 13 buts inscrits, révélant une passivité abyssale des derniers remparts. Il ne reste plus qu’à espérer des mises à jour rapides pour corriger ces lacunes, qui nuisent clairement au réalisme de EA Sports FC 26.
Même constat du côté des défenses : sans instructions manuelles, c’est journée portes ouvertes. Les espaces laissés entre les défenseurs et les attaquants facilitent la création d’intervalles, rendant les passes en profondeur particulièrement efficaces et menant rapidement à des face-à-face avec le gardien adverse. Il devient donc essentiel d’apprendre à configurer ses propres tactiques, en attribuant des consignes claires à chaque défenseur. À noter qu’il est possible de basculer rapidement d’un système de jeu à un autre via les touches directionnelles de la manette. En fonction du score et de la physionomie du match, le jeu peut même suggérer un changement de dispositif… mais vous restez libre de vos choix et de vos décisions.

Enfin, il est temps de décortiquer le fameux gameplay dit “authentique”. Une chose est sûre : il ne plaira pas à tout le monde, car il repose sur un principe devenu rare dans EA Sports FC ces dernières années — la construction du jeu. Et pourtant, l’ajout de ce mode est une excellente initiative. Malheureusement, sa disponibilité limitée au solo hors Saison et FUT en fait une option réservée à une niche de joueurs. Dans les faits, il s’agit d’une reprise du gameplay classique, mais avec une vitesse de jeu réduite et une approche plus mesurée : les passes ne sont plus téléguidées, et il faut véritablement construire son action en passant par toutes les lignes avant d’espérer inscrire un but.
Des nouveautés qui restent sur le banc de touche
Pourquoi changer une équipe qui gagne ? EA Sports FC l’a bien compris. Et avec l’absence persistante de concurrence crédible, on ne peut pas dire que les développeurs américains se soient véritablement surpassés cette saison. Mais peut-on vraiment leur en vouloir, quand le jeu de football semble avoir atteint son paroxysme en termes de contenu et de propositions ? Certes, on pourrait rêver d’un mode “Deviens Arbitre” ou d’une option permettant de revivre les plus grands matchs de légende, mais une fois encore, difficile de blâmer les équipes de développement. En l’état, on retrouve les mêmes modes que l’année précédente : Saisons, Carrière, Ultimate Team, Clubs, sans oublier le classique Coup d’envoi.
Commençons par le mode Coup d’envoi : il permet toujours de lancer rapidement une rencontre amicale, avec ou sans habillage selon la compétition choisie. On y retrouve plusieurs variantes, notamment des règles spéciales et le mode Rush, introduit l’année dernière, qui apporte une touche d’arcade bienvenue. Le mode Carrière, quant à lui, s’enrichit avec les défis Manager Live pour la partie gestion. Chaque semaine, des objectifs scénarisés sont proposés, permettant de gagner des points et des récompenses utilisables dans d’autres modes, comme Ultimate Team. On note également une meilleure cohérence dans les décisions liées aux transferts ou au comportement des joueurs, même si certains problèmes de logique persistent. Enfin, du côté des joueurs et des clubs, l’introduction d’archétypes représentés par des légendes du football apporte une touche nostalgique appréciable, renforçant l’identité de chaque profil et ajoutant une dimension plus immersive à la progression.

Le mode Ultimate Team est toujours de la partie, et comme à l’accoutumée, tout semble pensé pour vous orienter vers une seule destination : le PlayStation Store. Construire une équipe compétitive sans passer à la caisse reste un défi, tant la progression est lente et fastidieuse. Pour obtenir des joueurs de haut niveau, il faudra enchaîner les heures de jeu afin d’accumuler suffisamment de monnaie pour ouvrir des packs — telle est la loi de ce mode, qui ne propose toujours aucune forme de rétroactivité avec l’épisode précédent. À noter que nous avons rencontré quelques soucis persistants concernant la validation des victoires lorsque l’adversaire quitte la partie. Bien qu’il y ait eu des améliorations, deux matchs durant notre session de test ont été tout simplement annulés, malgré une victoire écrasante. Espérons que ce problème soit corrigé dans les prochaines mises à jour. Le mode Saisons, quant à lui, reste identique à celui de l’année passée. Un petit lifting ne lui ferait pas de mal, car il n’a guère évolué depuis plusieurs années.
Du côté des équipes disponibles, EA Sports FC 26 propose toujours les habillages officiels pour de nombreuses compétitions majeures : Ligue 1, La Liga, UEFA Champions League, Premier League… En revanche, la Serie A reste amputée de plusieurs clubs emblématiques comme l’AC Milan, l’Inter Milan ou encore le Napoli. Ces équipes sont bien présentes, mais avec des noms, stades et maillots fictifs — un manque regrettable, surtout quand on sait à quel point elles sont populaires auprès des joueurs. Dans l’ensemble, les principales équipes sont bien représentées, avec une gestion dynamique des performances des joueurs via des mises à jour hebdomadaires. Il convient également de souligner quelques faiblesses du côté de l’UX/UI. Les menus ne sont pas toujours très intuitifs : par exemple, accéder aux paramètres nécessite de cliquer sur une petite roue en haut à droite. Pourquoi ne pas simplement intégrer une option Paramètres plus visible ? Les habitués s’y retrouveront sans peine, mais les nouveaux venus risquent de tâtonner pour trouver certaines fonctions essentielles.

Enfin, il convient de faire un point sur l’aspect sonore, notamment la bande originale et les commentaires. Dans EA Sports FC, on passe autant de temps sur le terrain que dans les menus : il est donc essentiel de proposer une sélection musicale de qualité. Une fois encore, l’ensemble est cohérent, avec la possibilité de désélectionner certains titres via les options, ce qui permet à chacun de personnaliser son ambiance sonore. Côté commentaires français, on retrouve désormais le duo emblématique de beIN SPORTS : Benjamin Da Silva et Omar Da Fonseca. Comme chaque année, de nouvelles répliques viennent enrichir leur prestation. Globalement, les deux hommes tiennent la route, même si le style virevoltant et parfois théâtral d’Omar Da Fonseca divisera les joueurs — les habitués du football espagnol sauront à quoi s’attendre.
Verdict
Évaluer un jeu annuel sportif comme EA Sports FC reste un exercice délicat. D’un côté, cette édition 26 se montre plus solide techniquement, avec une réalisation maîtrisée et quelques ajustements bienvenus. De l’autre, la franchise évolue peu, que ce soit dans les modes de jeu proposés ou dans son gameplay, malgré l’introduction du mode authentique. Ainsi, il est difficile de recommander ce nouvel opus aux joueurs très occasionnels, surtout au regard de son positionnement tarifaire. En revanche, les passionnés de football qui investissent des centaines d’heures chaque saison y trouveront sans aucun doute leur compte. En espérant des nouveautés plus marquantes pour EA Sports FC 27.
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Les premiers tests de Légendes Pokémon : Z-A
Disponible demain sur les consoles Nintendo Switch, Légendes Pokémon : Z-A est attendu par de nombreux joueurs. Depuis 2023, aucun nouveau jeu majeur n’était paru sur le support. Les premiers tests sont parus, il est donc temps de faire un point sur les premiers retours de nos confrères.
Après deux années d’absence, Légendes Pokémon : Z-A arrive enfin avec notamment une version dédiée à la Nintendo Switch 2. Les premiers tests de la presse sont désormais consultables et le moins que l’on puisse dire, c’est que les avis sont globalement satisfaisants. Avec une note globale de 81/100 sur Metacritic, on peut dire que nos confrères n’ont pas eu la main lourdre avec cette nouvelle production.
Les principaux reproches sont finalement assez peu surprenants. En effet, c’est notamment toute la partie technique qui a été pointée du doigt par la plupart de nos confrères ainsi que des personnages qui manquaient de charisme. En revanche, le système de jeu semble addictif et manette en main, le tout fonctionne très bien : on a même du mal à décrocher.
En attendant notre test, découvrez un résumé des premières notes ci-dessous :
Presse Française
- ActuGaming : 7.5/10
- Gamekult : 6/10
- Gamergen : 14/20
- Journal du Geek : 8/10
- JV : 15/20
- Millenium : 80/100
- Numerama : 4/5
- Puissance Nintendo : 16/20
Presse Internationale
- Eurogamer : 3/5
- VG247 : 4/5
- VGC : 5/5
Metacritic
- Nintendo Switch 2 : 81/100
Légendes Pokémon: Z-A sera disponible le 16 octobre 2026 sur Nintendo Switch 2 et Nintendo Switch.
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TEST Yooka-Replaylee : une aventure remise au goût du jour avec la manière
Pour la deuxième fois en huit ans, la suite spirituelle de Banjo-Kazooie revient dans une version modernisée sur les consoles de dernière génération et PC. En effet, Playtonic Games nous propose Yooka-Replaylee en plein cœur d’un mois d’octobre particulièrement chargé en nouveautés. On retrouve ainsi nos deux héros emblématiques dans une aventure déjà bien connue, mais cette fois accompagnée d’une nette progression sur le plan technique.
Test réalisé sur PS5 Pro grâce à une version numérique fournie par l’éditeur
Un premier épisode en quête de rédemption
Comme nous l’évoquions dans notre introduction, Yooka-Replaylee n’est pas un nouveau jeu à proprement parler, mais bien le remake de Yooka-Laylee. Sorti en 2017 sur la génération PS4/Xbox One, ce jeu de plates-formes avait reçu un accueil plutôt mitigé de la part de la presse spécialisée et des joueurs. Et pour cause : l’ensemble manquait de cohérence, avec un gameplay rigide et une réalisation en demi-teinte, même pour l’époque et ce, malgré une colorimétrie globalement enthousiasmante. Deux ans plus tard, un second épisode voyait le jour, radicalement différent dans sa formule. Cette fois-ci, le gameplay s’inspirait des classiques du genre en 2D, à la manière de Mario Bros ou Rayman. Une vraie réussite, saluée aussi bien par les joueurs que par la presse.
Aujourd’hui, notre test est consacré au remake du tout premier épisode, désormais rebaptisé Yooka-Replaylee. Le nom de ce portage joue habilement avec les notions de reboot et de rejouabilité — et il faut bien admettre qu’il lui va plutôt bien. Car soyons honnêtes : le premier épisode n’avait pas marqué les esprits, et cette refonte représente un véritable défi. Pour les amateurs de jeux de plates-formes que nous sommes, une question s’impose : comment transformer un jeu moyen, sans réel attrait, en un titre abouti qui coche toutes les cases du genre ?

Disponible sur les consoles de dernière génération, dont la Nintendo Switch 2 et le PC, Yooka-Replaylee s’impose comme une véritable démonstration du fait que le gameplay reste le cœur de toute production vidéoludique. Et petite cerise sur le gâteau : des versions physiques sont bel et bien prévues, avec une sortie annoncée pour le 18 décembre 2025. Attention toutefois, leur prix sera nettement supérieur à celui des éditions numériques. Pour faire le point, il faudra débourser 29,99 € pour l’édition numérique — avec une remise de 10 % accordée aux anciens possesseurs du jeu — tandis que les versions physiques seront plus onéreuses. Comptez 49,99 € pour la version PS5 en boîte, et 54,99 € pour la mouture Nintendo Switch 2, qui aura l’avantage d’être proposée sur une véritable cartouche, et non sous forme de carte clé de jeu. Maintenant que les présentations sont faites, il est temps de rentrer dans le vif du sujet.
Une refonte totale qui ne déplaît pas la rétine
Le premier aspect — et non des moindres — mis en avant lors des différentes bandes-annonces concerne la partie technique. Ne tournons pas autour du pot : Yooka-Replaylee est un très beau jeu de plates-formes, même si l’on pourra lui reprocher quelques textures un peu ternes par endroits.
Comme pour l’œuvre originale, le titre repose sur Unity, et non sur l’Unreal Engine comme beaucoup de productions récentes. Cela n’empêche pas cette nouvelle version d’offrir une réalisation visuelle aboutie, avec une profusion de détails, une haute résolution et un framerate parfaitement stable : 4K et 60 FPS sans faillir sur notre machine de test. Les jeux de lumière bénéficient également d’une nette amélioration, avec une gestion des éclairages bien plus réaliste et immersive. À noter pour les joueurs intéressés par la version Nintendo Switch 2 : il faudra pour l’instant se contenter d’un framerate bloqué à 30 FPS, bien que stable. Enfin, précisons que le jeu ne bénéficie d’aucune optimisation spécifique sur PS5 Pro.

Aucun mode graphique n’est à sélectionner : pas de souci donc, quelle que soit la plateforme choisie. Que ce soit dans des environnements clos ou ouverts, le titre ne montre aucun signe de faiblesse, et les nouvelles téléportations disponibles s’effectuent en seulement quelques secondes. Rien que pour l’aspect fluidité et confort de jeu, cette nouvelle version marque un véritable bond en avant. Manette en main, les sensations sont également bien différentes de celles de la version d’origine. On profite enfin d’un personnage maniable à souhait, moins rigide et surtout bien plus précis dans ses sauts. C’était l’un des points faibles du jeu original, et on ne peut s’empêcher de penser que Yooka-Laylee aurait dû sortir dans cet état… il y a déjà huit ans.
En dehors de l’aspect plateforme, désormais bien plus maîtrisé grâce à des sauts précis et fluides, on retrouve notre caméléon et sa palette de mouvements habituels : sauter, frapper, rouler, rebondir… De nombreuses techniques sont à assimiler, mais pas d’inquiétude : un petit carnet consultable à tout moment répertorie l’ensemble des actions disponibles. De plus, lorsque vous rencontrerez pour la première fois une plateforme apparemment hors d’atteinte, le jeu vous indiquera automatiquement la combinaison de touches à effectuer. D’autres activités viennent enrichir l’expérience, comme des courses, des combats de boss ou encore des phases en appareils volants. L’ensemble est bien équilibré, et la diversité des séquences apporte un véritable bol d’air frais : on n’a jamais l’impression de répéter les mêmes actions.

Le principal problème qui subsiste concerne la gestion de la caméra, toujours aussi capricieuse dans l’ensemble. Présentée par les développeurs comme l’un des piliers de cette refonte, elle montre pourtant des signes d’instabilité dès que l’on s’approche de trous, de rebords ou de zones non prévues pour l’exploration. Dans ces moments-là, elle tend à reprendre le contrôle sur notre gestion via le stick droit, se plaçant parfois derrière un élément du décor ou une texture, ce qui empêche de voir correctement notre personnage. Un défaut regrettable, surtout dans un jeu de plates-formes où la lisibilité est essentielle. Espérons que ce souci majeur sera corrigé rapidement par le biais de mises à jour.
Des ajouts minoritaires mais bien pertinents
Vous l’aurez compris, Yooka-Replaylee bénéficie de plusieurs nouveautés, tant sur le plan technique que sur celui de la rejouabilité. Mais d’autres ajustements plus discrets sont également de la partie. Car nous ne l’avions pas encore précisé : le titre est un jeu de plates-formes en 3D avec une vue légèrement plongeante. On y incarne Yooka, un caméléon vert, accompagné de Laylee, sa fidèle chauve-souris au nez rouge, dans une quête visant à rassembler les pages d’un précieux livre. Bien entendu, de nombreux ennemis — parfois effrayants, souvent redoutables — viendront se dresser sur notre chemin. Si le jeu a bénéficié d’une légère réécriture, on peut toutefois lui reprocher l’absence totale de doublages, même en anglais. Chaque personnage rencontré déclenche une interaction textuelle, et il est regrettable qu’aucune voix ne vienne accompagner ces dialogues — un ajout qui aurait été particulièrement utile pour les joueurs les plus jeunes.
Finalement, la structure de Yooka-Replaylee rappelle celle de Super Mario Odyssey. Bien que les deux titres ne jouent pas dans la même catégorie, les cinq mondes proposés sont agréables à explorer, et nous avons bouclé une première partie en une dizaine d’heures. Comptez environ le double pour atteindre les 100 % et décrocher le précieux trophée platine. La durée de vie globale est donc satisfaisante, d’autant plus que chaque monde possède sa propre identité. De la forêt tropicale aux étendues enneigées, en passant par un marécage, les environnements ne sont pas révolutionnaires, tout comme la direction artistique, mais ils restent plaisants à parcourir. La chasse aux collectibles — pièces de puzzle, argent, pages et bien d’autres — apporte une vraie dynamique à l’exploration. Et pour une trentaine d’euros, le contenu proposé est généreux. La monnaie récupérée permet d’obtenir des améliorations… ou au contraire, de corser l’expérience pour ceux qui trouvent le jeu trop facile. Une belle initiative qui ajoute une touche de personnalisation bienvenue.

Bien que cela ne soit pas une nouveauté, le mode coopération est toujours présent. Désormais devenu une tradition — malheureusement — dans le genre, le second joueur accompagne le joueur principal à distance, sans incarner un personnage visible à l’écran ni bénéficier d’un écran scindé comme à la belle époque. Une formule minimaliste, mais fonctionnelle. La véritable nouveauté liée au gameplay réside dans l’apparition d’une carte complète et de points de téléportation. On peut enfin se déplacer rapidement d’un point A à un point B sans devoir parcourir l’intégralité de la zone, ce qui change sensiblement notre façon d’aborder l’exploration. La carte permet également de mieux visualiser les objectifs restants, ce qui améliore la lisibilité globale de la progression. Enfin, côté bande-son, l’OST propose des thèmes plus entraînants qu’auparavant, agréables à écouter, même s’ils ne marqueront pas durablement les esprits.
Verdict
Yooka-Replaylee est une aventure amusante que nous avons parcourue avec un plaisir certain. Bien que quelques problèmes subsistent — notamment avec une caméra parfois capricieuse — la refonte visuelle est réussie, et les ajustements de gameplay permettent de redécouvrir le titre dans de bien meilleures conditions qu’en 2017. Cependant, le contenu proposé reste sensiblement identique à la version d’origine, ce qui pourra décourager les joueurs ayant déjà exploré l’épisode de fond en comble à investir une seconde fois dans cette production. Une aventure que nous recommandons donc aux nouveaux venus, amateurs du genre, mais qui s’avère plus dispensable pour les autres.
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