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Reçu aujourd’hui — 8 décembre 2025

La finale des 26.2 attendra, on a une RC2 pour iOS 26.2 pour ce soir

8 décembre 2025 à 20:11

On attendait la version finale d’iOS 26.2, macOS 26.2 et tous les autres ce soir, mais ce sera manifestement pour une autre fois et probablement la semaine prochaine. D’ici là, les serveurs d’Apple nous régalent malgré tout (fallait pas…) avec une RC2 qui semble uniquement distribuée sur les iPhone. Pour l’heure, iPadOS 26.2, macOS 26.2, watchOS 26.2, tvOS 26.2 et visionOS 26.2 restent sur la première RC, on verra si cela change dans la soirée ou les prochains jours.

Sur un iPhone 17. Image iGeneration.

Moins d’une semaine après la première RC, il s’agit certainement d’un correctif de dernière minute. Après tout, le principe des « RC », pour « Release Candidate » que l’on pourrait traduire par « version candidate », est de proposer une version bêta qui deviendra la finale si aucun problème n’est identifié. Manifestement, cela n’a pas été le cas cette fois, alors la RC2 sera peut-être la mise à jour distribuée à tout le monde dans le futur.

La version 26.2 s’annonce une grosse mise à jour pour les principaux systèmes d’Apple. Il y a eu de nombreuses petites nouveautés à découvrir et à la fin, cela fait une belle liste dans tous les domaines, de l’écran verrouillé à Mots de Passe, de Freeform à Rappels, en passant par un éclairage pour la visio sur les Mac ou encore par un score de sommeil revu et corrigé sur les Apple Watch.

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 2 : tour d’horizon des nouveautés

iOS 26.2 bêta 2 : tour d’horizon des nouveautés

Toutes les nouveautés d

Toutes les nouveautés d'iOS 26.2 bêta 3

Promo : l’ancien Magic Trackpad noir en Lightning à 100 €, un excellent prix

8 décembre 2025 à 19:16

La Fnac cherche manifestement à se débarrasser d’un stock de Magic Trackpad 2 d’ancienne génération et c’est le moment de vous équiper. Le modèle Lightning en coloris noir, plus rare et surtout plus cher, est actuellement vendu à 99,99 €, c’est 69 € de moins que le prix officiel d’Apple et c’est une excellente affaire. Certes, ce n’est pas le modèle le plus récent, mais seule la connectique change et il sera fourni avec un câble Lightning tressé d’excellente qualité, qui ne fera pas tâche dans un coin de votre bureau pour la recharge.

Image Apple/MacGeneration.

Le Magic Trackpad se connecte en Bluetooth à n’importe quel Mac ou iPad, même si on peut aussi l’utiliser avec un câble si on le souhaite. Si le port Lightning sert principalement à la recharge, il peut aussi transmettre des données et il sert notamment à la connexion initiale. Lors du premier branchement, le Mac identifiera le trackpad et fera l’association Bluetooth dans la foulée. On retrouve par ailleurs le pourcentage de batterie restante dans le Centre de contrôle de macOS et l’intégration avec le système est aussi bonne qu’on peut l’imaginer.

Si vous cherchez un produit de ce genre, 100 € est vraiment un bon prix, même sans USB-C. D’ailleurs, le Magic Trackpad qui accompagne mon Mac depuis des années est encore un modèle Lightning et ce n’est vraiment pas gênant, en tout cas pas suffisamment pour justifier les 69 € supplémentaires pour un modèle avec la nouvelle connectique.

On n’a aucune idée de la durée de la promotion, c’est sans doute le temps de vider des stocks, alors ne traînez pas trop si vous êtes tenté. La livraison est gratuite et promise dès le 10 décembre, alors ça peut aussi faire un cadeau de Noël pour un proche.

Promo : l’ancien Magic Trackpad noir en Lightning à 100 €, un excellent prix

8 décembre 2025 à 19:16

La Fnac cherche manifestement à se débarrasser d’un stock de Magic Trackpad 2 d’ancienne génération et c’est le moment de vous équiper. Le modèle Lightning en coloris noir, plus rare et surtout plus cher, est actuellement vendu à 99,99 €, c’est 69 € de moins que le prix officiel d’Apple et c’est une excellente affaire. Certes, ce n’est pas le modèle le plus récent, mais seule la connectique change et il sera fourni avec un câble Lightning tressé d’excellente qualité, qui ne fera pas tâche dans un coin de votre bureau pour la recharge.

Image Apple/MacGeneration.

Le Magic Trackpad se connecte en Bluetooth à n’importe quel Mac ou iPad, même si on peut aussi l’utiliser avec un câble si on le souhaite. Si le port Lightning sert principalement à la recharge, il peut aussi transmettre des données et il sert notamment à la connexion initiale. Lors du premier branchement, le Mac identifiera le trackpad et fera l’association Bluetooth dans la foulée. On retrouve par ailleurs le pourcentage de batterie restante dans le Centre de contrôle de macOS et l’intégration avec le système est aussi bonne qu’on peut l’imaginer.

Si vous cherchez un produit de ce genre, 100 € est vraiment un bon prix, même sans USB-C. D’ailleurs, le Magic Trackpad qui accompagne mon Mac depuis des années est encore un modèle Lightning et ce n’est vraiment pas gênant, en tout cas pas suffisamment pour justifier les 69 € supplémentaires pour un modèle avec la nouvelle connectique.

On n’a aucune idée de la durée de la promotion, c’est sans doute le temps de vider des stocks, alors ne traînez pas trop si vous êtes tenté. La livraison est gratuite et promise dès le 10 décembre, alors ça peut aussi faire un cadeau de Noël pour un proche.

Paramount ne lâche pas l’affaire et propose une offre d’achat hostile pour récupérer Warner Bros

8 décembre 2025 à 16:36

Netflix était censé avoir remporté la bataille pour récupérer une bonne partie de Warner Bros, comme l’annonce de vendredi dernier le disait très clairement. Néanmoins, Paramount n’a manifestement pas digéré sa défaite et l’entreprise américaine vient de proposer sa propre offre pour récupérer Warner Bros. Discovery. Il s’agit d’une offre publique d’achat hostile qui est plus élevée que celle de Netflix et qui s’accompagne d’un slogan dans l’air du temps : « Building a Stronger Hollywood » (construire un Hollywood plus fort).

Image Paramount/iGeneration.

Pour parvenir à ses fins, l’offre de Paramount est censée être supérieure à celle de Netflix sur tous les points. La somme proposée est ainsi plus élevée, avec 108,4 milliards de dollars mis sur la table, contre 82,7 milliards « seulement » pour le géant du streaming. L’acquisition concerne tout Warner Bros. Discovery, y compris ses chaînes de télévision en direct (CNN, TNT Sports et d’autres), que Netflix ne souhaitait pas récupérer dans la transaction. Enfin, l’achat se ferait entièrement avec de l’argent, sans actions comme c’était en partie le cas pour le service de streaming.

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Ce magnifique tableau gentiment proposé par Paramount pour comparer les deux offres, façon accessoiriste sur AliExpress, tient même compte de la dimension politique, ici sobrement rappelée par les engagements vis à vis des régulateurs. Pour le dire plus directement, Paramount est dirigée par Larry Ellison qui est un proche de Donald Trump, alors que le président américain n’aime pas spécialement Netflix et l’a déjà fait savoir. Sans être explicite, il a fait part de ses doutes pendant le week-end, en soulignant que des problèmes liés à la concurrence pouvaient se poser. Est-ce que ces problèmes pourraient disparaître comme par magie si Paramount achetait Warner Bros. Discovery ? C’est une possibilité.

Image Paramount.

Difficile de prédire la suite, mais ce jeu de surenchères entre les deux rivaux pourrait tourner à l’avantage de Warner Bros. Discovery. En même temps, Netflix semblait déjà payer le prix fort pour récupérer l’un des plus gros studios hollywoodiens et son contenu prestigieux, alors on ne sait pas si l’entreprise pourrait (et voudrait) vraiment offrir beaucoup plus.

Paramount ne lâche pas l’affaire et propose une offre d’achat hostile pour récupérer Warner Bros

8 décembre 2025 à 16:36

Netflix était censé avoir remporté la bataille pour récupérer une bonne partie de Warner Bros, comme l’annonce de vendredi dernier le disait très clairement. Néanmoins, Paramount n’a manifestement pas digéré sa défaite et l’entreprise américaine vient de proposer sa propre offre pour récupérer Warner Bros. Discovery. Il s’agit d’une offre publique d’achat hostile qui est plus élevée que celle de Netflix et qui s’accompagne d’un slogan dans l’air du temps : « Building a Stronger Hollywood » (construire un Hollywood plus fort).

Image Paramount/iGeneration.

Pour parvenir à ses fins, l’offre de Paramount est censée être supérieure à celle de Netflix sur tous les points. La somme proposée est ainsi plus élevée, avec 108,4 milliards de dollars mis sur la table, contre 82,7 milliards « seulement » pour le géant du streaming. L’acquisition concerne tout Warner Bros. Discovery, y compris ses chaînes de télévision en direct (CNN, TNT Sports et d’autres), que Netflix ne souhaitait pas récupérer dans la transaction. Enfin, l’achat se ferait entièrement avec de l’argent, sans actions comme c’était en partie le cas pour le service de streaming.

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Ce magnifique tableau gentiment proposé par Paramount pour comparer les deux offres, façon accessoiriste sur AliExpress, tient même compte de la dimension politique, ici sobrement rappelée par les engagements vis à vis des régulateurs. Pour le dire plus directement, Paramount est dirigée par Larry Ellison qui est un proche de Donald Trump, alors que le président américain n’aime pas spécialement Netflix et l’a déjà fait savoir. Sans être explicite, il a fait part de ses doutes pendant le week-end, en soulignant que des problèmes liés à la concurrence pouvaient se poser. Est-ce que ces problèmes pourraient disparaître comme par magie si Paramount achetait Warner Bros. Discovery ? C’est une possibilité.

Image Paramount.

Difficile de prédire la suite, mais ce jeu de surenchères entre les deux rivaux pourrait tourner à l’avantage de Warner Bros. Discovery. En même temps, Netflix semblait déjà payer le prix fort pour récupérer l’un des plus gros studios hollywoodiens et son contenu prestigieux, alors on ne sait pas si l’entreprise pourrait (et voudrait) vraiment offrir beaucoup plus.

Apple Fitness+ ajoute la Belgique et 27 autres pays et des doublages générés par IA

8 décembre 2025 à 19:25

Mise à jour le 08 décembre 2025 à 19h20

Depuis la publication initiale de l’article, Apple a mis à jour son communiqué avec la liste complète des 28 nouveaux pays et excellente nouvelle si vous nous lisez depuis la Belgique : le pays est en réalité inclus dans les nouveaux qui recevront Apple Fitness+ !

Tous ces pays pourront utiliser le service, avec un déploiement qui débutera le 15 décembre :

  • Argentine
  • Belgique
  • Bolivie
  • Chili
  • Costa Rica
  • Équateur
  • Finlande
  • Guatemala
  • Honduras
  • Hong Kong
  • Inde
  • Islande
  • Nicaragua
  • Norvège
  • Panama
  • Paraguay
  • Pays-Bas
  • Pérou
  • Philippines
  • Pologne
  • République dominicaine
  • Salvador
  • Singapour
  • Suède
  • Taïwan
  • Venezuela
  • Vietnam

Le Japon suivra début 2026.


Article original

Apple s’est fendu d’un communiqué de presse pour annoncer l’arrivée de Fitness+ dans 28 nouveaux « marchés » d’ici la fin de l’année, ainsi que l’arrivée pour la première fois de doublages dans d’autres langues. Évacuons d’emblée la mauvaise nouvelle : il n’y a pas de doublage en français. Si vous nous lisez depuis l’un des nouveaux pays ou si voulez réviser votre espagnol ou allemand, alors l’annonce devrait vous enthousiasmer.

Image Apple.

Doublage numérique en espagnol et en allemand

Du côté des doublages, Fitness+ était jusque-là proposé uniquement en anglais, avec des sous-titres pour toutes les autres langues. Pour la première fois, les instructions et encouragements des coachs vont être proposés dans d’autres langues, en commençant par l’espagnol et l’allemand à partir du 15 décembre. Le japonais devrait suivre en début d’année prochaine… et c’est tout ce qu’annonce Apple, on ne sait pas si le français est prévu par la suite, même si c’est fort possible quand on sait comment ces doublages sont obtenus.

En effet, Apple n’a pas fait appel à des doubleurs professionnels pour son service, il s’agit de doublages « numériques ». Si la Pomme ne parle jamais d’intelligence artificielle, le communiqué est assez clair : il s’agit de « voix générées à partir des voix des 28 entraîneurs de Fitness+ ». L’avantage, c’est que l’on pourrait rapidement avoir d’autres langues, puisqu’il ne sera pas nécessaire d’embaucher d’autres acteurs. L’inconvénient, outre les questions éthiques, c’est que ça s’entend fortement, même si on imagine qu’un doublage humain n’aurait probablement pas été beaucoup plus soigné. Voici un extrait fourni par Apple pour en juger.

Malgré l’utilisation de voix artificielles, tout le contenu de Fitness+ ne sera pas doublé au lancement. Si les nouvelles vidéos proposées à partir de maintenant seront systématiquement doublées, ça ne sera pas le cas du catalogue existant, du moins pas intégralement. Les utilisateurs pourront en tout cas choisir leur langue préférée dans les réglages de l’app et rester à l’anglais s’ils le souhaitent.

Les doublages nécessiteront iOS 26.1, mais ne seront pas disponibles avant le 15 décembre, lundi prochain donc. Est-ce le jour prévu pour la sortie d’iOS 26.2 ? On attendait les mises à jour plutôt ce soir…

Au passage, ces voix artificielles générées à partir des coachs de Fitness+ nous rappellent la fonction Workout Buddy de l’Apple Watch, cet assistant vocal dopé par Apple Intelligence qui peut intervenir pendant un exercice. Est-ce qu’il faut comprendre que la fonctionnalité sera bientôt proposée en espagnol, allemand et japonais ? Elle est réservée aux utilisateurs anglophones depuis son lancement à l’automne.

Expansion dans 28 nouveaux marchés

L’autre grosse annonce du jour est l’arrivée de Fitness+ dans 28 nouveaux marchés. Apple ne dit pas pays, car il y a Hong-Kong dans le lot et ce serait dommage de déclencher un conflit à cause d’une app de fitness. Plus proche de nous, la Belgique, les Pays-Bas, la Pologne, la Norvège ou encore la Suède auront droit à Fitness+, sachant que le déploiement se fera progressivement à partir du 15 décembre. On sait par exemple que le Japon attendra début 2026, mais c’est le seul détail donné à ce stade.

En tout, le service est maintenant proposé dans 49 pays et territoires dans le monde. Le communiqué de presse donne finalement la liste exhaustive, cf la mise à jour de l’article plus haut.

Autres nouveautés

Les amateurs de K-Pop, et ils sont nombreux, ont enfin été entendus par Apple : Fitness+ ajoute enfin ce genre à sa liste de styles musicaux. Si vous voulez bouger (ou méditer ? ) au rythme de la pop coréenne, vous pourrez choisir ce genre parmi ceux qui sont proposés par l’app.

Image Apple.

Fitness+ permettra par ailleurs de créer des programmes spécifiques qui s’adaptent à votre routine ou vos objectifs. L’app permettra d’ajouter des exercices supplémentaires si on veut augmenter sa charge d’entraînement et simplifiera aussi les premiers pas des débutants qui ne savent pas nécessairement quels cours suivre au départ.

Plusieurs artistes vont par ailleurs servir de base à des listes de lecture spécifiques à Fitness+, dont Taylor Swift, BTS, Beyoncé ou encore Coldplay. « Time to Walk », la série d’épisodes audio (ne parlez pas de podcasts) réalisés avec des stars, s’enrichira aussi de plusieurs volets, en commençant dès aujourd’hui par Yuki Tsunoda, un pilote de F1 qui est clairement le nouveau sport préféré d’Apple. Il y aura aussi de nouveaux contenus pour méditer, Fitness+ pouvant aussi avoir cet objectif.

Apple Fitness+ ajoute la Belgique et 27 autres pays et des doublages générés par IA

8 décembre 2025 à 19:25

Mise à jour le 08 décembre 2025 à 19h20

Depuis la publication initiale de l’article, Apple a mis à jour son communiqué avec la liste complète des 28 nouveaux pays et excellente nouvelle si vous nous lisez depuis la Belgique : le pays est en réalité inclus dans les nouveaux qui recevront Apple Fitness+ !

Tous ces pays pourront utiliser le service, avec un déploiement qui débutera le 15 décembre :

  • Argentine
  • Belgique
  • Bolivie
  • Chili
  • Costa Rica
  • Équateur
  • Finlande
  • Guatemala
  • Honduras
  • Hong Kong
  • Inde
  • Islande
  • Nicaragua
  • Norvège
  • Panama
  • Paraguay
  • Pays-Bas
  • Pérou
  • Philippines
  • Pologne
  • République dominicaine
  • Salvador
  • Singapour
  • Suède
  • Taïwan
  • Venezuela
  • Vietnam

Le Japon suivra début 2026.


Article original

Apple s’est fendu d’un communiqué de presse pour annoncer l’arrivée de Fitness+ dans 28 nouveaux « marchés » d’ici la fin de l’année, ainsi que l’arrivée pour la première fois de doublages dans d’autres langues. Évacuons d’emblée la mauvaise nouvelle : il n’y a pas de doublage en français. Si vous nous lisez depuis l’un des nouveaux pays ou si voulez réviser votre espagnol ou allemand, alors l’annonce devrait vous enthousiasmer.

Image Apple.

Doublage numérique en espagnol et en allemand

Du côté des doublages, Fitness+ était jusque-là proposé uniquement en anglais, avec des sous-titres pour toutes les autres langues. Pour la première fois, les instructions et encouragements des coachs vont être proposés dans d’autres langues, en commençant par l’espagnol et l’allemand à partir du 15 décembre. Le japonais devrait suivre en début d’année prochaine… et c’est tout ce qu’annonce Apple, on ne sait pas si le français est prévu par la suite, même si c’est fort possible quand on sait comment ces doublages sont obtenus.

En effet, Apple n’a pas fait appel à des doubleurs professionnels pour son service, il s’agit de doublages « numériques ». Si la Pomme ne parle jamais d’intelligence artificielle, le communiqué est assez clair : il s’agit de « voix générées à partir des voix des 28 entraîneurs de Fitness+ ». L’avantage, c’est que l’on pourrait rapidement avoir d’autres langues, puisqu’il ne sera pas nécessaire d’embaucher d’autres acteurs. L’inconvénient, outre les questions éthiques, c’est que ça s’entend fortement, même si on imagine qu’un doublage humain n’aurait probablement pas été beaucoup plus soigné. Voici un extrait fourni par Apple pour en juger.

Malgré l’utilisation de voix artificielles, tout le contenu de Fitness+ ne sera pas doublé au lancement. Si les nouvelles vidéos proposées à partir de maintenant seront systématiquement doublées, ça ne sera pas le cas du catalogue existant, du moins pas intégralement. Les utilisateurs pourront en tout cas choisir leur langue préférée dans les réglages de l’app et rester à l’anglais s’ils le souhaitent.

Les doublages nécessiteront iOS 26.1, mais ne seront pas disponibles avant le 15 décembre, lundi prochain donc. Est-ce le jour prévu pour la sortie d’iOS 26.2 ? On attendait les mises à jour plutôt ce soir…

Au passage, ces voix artificielles générées à partir des coachs de Fitness+ nous rappellent la fonction Workout Buddy de l’Apple Watch, cet assistant vocal dopé par Apple Intelligence qui peut intervenir pendant un exercice. Est-ce qu’il faut comprendre que la fonctionnalité sera bientôt proposée en espagnol, allemand et japonais ? Elle est réservée aux utilisateurs anglophones depuis son lancement à l’automne.

Expansion dans 28 nouveaux marchés

L’autre grosse annonce du jour est l’arrivée de Fitness+ dans 28 nouveaux marchés. Apple ne dit pas pays, car il y a Hong-Kong dans le lot et ce serait dommage de déclencher un conflit à cause d’une app de fitness. Plus proche de nous, la Belgique, les Pays-Bas, la Pologne, la Norvège ou encore la Suède auront droit à Fitness+, sachant que le déploiement se fera progressivement à partir du 15 décembre. On sait par exemple que le Japon attendra début 2026, mais c’est le seul détail donné à ce stade.

En tout, le service est maintenant proposé dans 49 pays et territoires dans le monde. Le communiqué de presse donne finalement la liste exhaustive, cf la mise à jour de l’article plus haut.

Autres nouveautés

Les amateurs de K-Pop, et ils sont nombreux, ont enfin été entendus par Apple : Fitness+ ajoute enfin ce genre à sa liste de styles musicaux. Si vous voulez bouger (ou méditer ? ) au rythme de la pop coréenne, vous pourrez choisir ce genre parmi ceux qui sont proposés par l’app.

Image Apple.

Fitness+ permettra par ailleurs de créer des programmes spécifiques qui s’adaptent à votre routine ou vos objectifs. L’app permettra d’ajouter des exercices supplémentaires si on veut augmenter sa charge d’entraînement et simplifiera aussi les premiers pas des débutants qui ne savent pas nécessairement quels cours suivre au départ.

Plusieurs artistes vont par ailleurs servir de base à des listes de lecture spécifiques à Fitness+, dont Taylor Swift, BTS, Beyoncé ou encore Coldplay. « Time to Walk », la série d’épisodes audio (ne parlez pas de podcasts) réalisés avec des stars, s’enrichira aussi de plusieurs volets, en commençant dès aujourd’hui par Yuki Tsunoda, un pilote de F1 qui est clairement le nouveau sport préféré d’Apple. Il y aura aussi de nouveaux contenus pour méditer, Fitness+ pouvant aussi avoir cet objectif.

iOS 26 permet de personnaliser les points qui s’affichent pour réduire le mal des transports

8 décembre 2025 à 13:30

iOS 26 a ajouté une série de nouvelles options pour la fonctionnalité ajoutée avec iOS 18 qui doit réduire le mal des transports. Pour rappel, l’idée est d’afficher des points sur l’écran qui se déplacent dans le même sens que le véhicule utilisé, ce qui doit limiter la déconnexion du cerveau entre l’écran statique de son iPhone ou iPad et les mouvements du véhicule en question. Si la première version de la fonction proposait la même chose pour tout le monde, la mise à jour permet d’ajuster l’affichage selon ses goûts ou besoins pour mieux combattre le mal des transports.

La section dédiée à l’option à gauche, les nouveaux réglages d’iOS 26 à droite. Image iGeneration.

Tous les paramètres sont accessibles dans l’app Réglages, puis « Accessibilité », « Animation » et « Indicateurs de mouvement du véhicule ». Comme avant, on peut choisir d’activer automatiquement la fonctionnalité lorsque l’appareil iOS identifie que vous êtes dans un véhicule en mouvement. La nouveauté, c’est la nouvelle rubrique « Personnaliser l’apparence » qui a été ajoutée avec iOS 26 et que nous n’avions pas repérée jusque-là.

À l’intérieur, on trouve trois grandes options pour ajuster le motif, la couleur et la visibilité. Côté motif, on a le choix entre le mode standard qui affiche des points uniformes sur les côtés gauche et droit de l’écran ou alors le mode dynamique, qui ajuste la taille des points en fonction du mouvement. La description associée indique que cela procure une « expérience visuelle plus engageante », je vous laisserai en juger.

La couleur est évidente, on peut choisir le gris/noir qui était la seule option avant, ou bien six autres couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu ou violet. Les pastilles sont très saturées, mais iOS 26 est suffisamment malin pour ajuster ce paramètre afin de maintenir la lisibilité du contenu sous les ronds. J’ai choisi l’orange (forcément…) pour tester en vue de cet article et de fait, les pastilles sont bien moins saturées que ce qui est présenté dans l’app Réglages.

Le résultat avec des pastilles oranges plus grandes et plus nombreuses. Image iGeneration.

Pour finir, « Visibilité » contient deux options qui permettent d’agrandir les points et d’en afficher davantage, par rapport à ce que l’on a par défaut. Je n’ai pas eu l’occasion de tester concrètement l’effet de ces nouveaux réglages et je ne sais pas de ce fait s’ils sont plus efficaces que les paramètres de base.

Si vous utilisez la fonctionnalité et que vous avez noté une différence sous iOS 26, n’hésitez pas à apporter votre témoignage en commentaire.

iOS 26 permet de personnaliser les points qui s’affichent pour réduire le mal des transports

8 décembre 2025 à 13:30

iOS 26 a ajouté une série de nouvelles options pour la fonctionnalité ajoutée avec iOS 18 qui doit réduire le mal des transports. Pour rappel, l’idée est d’afficher des points sur l’écran qui se déplacent dans le même sens que le véhicule utilisé, ce qui doit limiter la déconnexion du cerveau entre l’écran statique de son iPhone ou iPad et les mouvements du véhicule en question. Si la première version de la fonction proposait la même chose pour tout le monde, la mise à jour permet d’ajuster l’affichage selon ses goûts ou besoins pour mieux combattre le mal des transports.

La section dédiée à l’option à gauche, les nouveaux réglages d’iOS 26 à droite. Image iGeneration.

Tous les paramètres sont accessibles dans l’app Réglages, puis « Accessibilité », « Animation » et « Indicateurs de mouvement du véhicule ». Comme avant, on peut choisir d’activer automatiquement la fonctionnalité lorsque l’appareil iOS identifie que vous êtes dans un véhicule en mouvement. La nouveauté, c’est la nouvelle rubrique « Personnaliser l’apparence » qui a été ajoutée avec iOS 26 et que nous n’avions pas repérée jusque-là.

À l’intérieur, on trouve trois grandes options pour ajuster le motif, la couleur et la visibilité. Côté motif, on a le choix entre le mode standard qui affiche des points uniformes sur les côtés gauche et droit de l’écran ou alors le mode dynamique, qui ajuste la taille des points en fonction du mouvement. La description associée indique que cela procure une « expérience visuelle plus engageante », je vous laisserai en juger.

La couleur est évidente, on peut choisir le gris/noir qui était la seule option avant, ou bien six autres couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu ou violet. Les pastilles sont très saturées, mais iOS 26 est suffisamment malin pour ajuster ce paramètre afin de maintenir la lisibilité du contenu sous les ronds. J’ai choisi l’orange (forcément…) pour tester en vue de cet article et de fait, les pastilles sont bien moins saturées que ce qui est présenté dans l’app Réglages.

Le résultat avec des pastilles oranges plus grandes et plus nombreuses. Image iGeneration.

Pour finir, « Visibilité » contient deux options qui permettent d’agrandir les points et d’en afficher davantage, par rapport à ce que l’on a par défaut. Je n’ai pas eu l’occasion de tester concrètement l’effet de ces nouveaux réglages et je ne sais pas de ce fait s’ils sont plus efficaces que les paramètres de base.

Si vous utilisez la fonctionnalité et que vous avez noté une différence sous iOS 26, n’hésitez pas à apporter votre témoignage en commentaire.

macOS affiche l’espace occupé par les modèles d’Apple Intelligence, sans option pour les supprimer

8 décembre 2025 à 11:47

Apple Intelligence travaillant en partie en local, le système d’intelligence artificielle conçu par Apple a besoin d’espace sur l’appareil pour stocker les grands modèles de langage sous-jacents à ses fonctionnalités. L’entreprise indique sur son site qu’il faut 7 Go d’espace libre, ce qui est en réalité bien optimiste. Sur mon Mac Studio M1 avec la version stable de macOS Tahoe, les modèles d’Apple Intelligence occupent 13,63 Go d’espace, d’après les Réglages Système, quasiment le double tout de même. Si ce n’est pas un problème dans mon cas, j’aurais un avis bien différent si mon Mac ne disposait que de 128 Go de stockage…

Apple Intelligence utilise 13,63 Go pour ses modèles sur mon Mac sous macOS 26. Image MacGeneration.

Justement, cet utilisateur demandait sur Reddit pendant le week-end s’il pouvait gagner de la place sur son MacBook Air en supprimant ces données. Malheureusement, la réponse n’est pas simple, car Apple n’a rien prévu pour facilement supprimer ces quelques gigas de modèles. Même en désactivant Apple Intelligence, on ne fera pas le ménage1 et la Pomme considère désormais que ces modèles font partie intégrante du système, si bien que l’on ne peut pas simplement supprimer des dossiers dans le Finder.

Si on veut vraiment supprimer les modèles liés à Apple Intelligence, il faudra suivre ces instructions fournies en réponse : désactiver la fonctionnalité, redémarrer le Mac en mode Recovery pour ensuite supprimer les fichiers en utilisant le terminal. Puisque macOS repose fondamentalement sur une base Unix, c’est logiquement possible, ce qui ne veut pas dire que c’est une bonne idée. Sans parler du danger de mal saisir une commande dans le terminal et supprimer par erreur un élément essentiel au bon fonctionnement de macOS, on court le risque d’avoir des bogues parce que le système ou des apps d’Apple partiront du principe que ces fichiers sont toujours présents.

En bref, si macOS vous indique combien d’espace est occupé par Apple Intelligence, le système d’Apple ne permet pas réellement de supprimer ces données. Cela viendra peut-être dans une future mise à jour (merci l’Europe ?), mais d’ici là, il faut faire avec… ou tenter de bricoler la partition de restauration. Si vous voulez suivre cette voie, n’oubliez surtout pas de tout sauvegarder avant, car ce sera votre seule option si vous cassez quelque chose d’important.


  1. Cela a longtemps été le cas, mais macOS a changé de comportement en conservant au moins une partie des modèles, même après avoir désactivé Apple Intelligence.  ↩︎

macOS affiche l’espace occupé par les modèles d’Apple Intelligence, sans option pour les supprimer

8 décembre 2025 à 11:47

Apple Intelligence travaillant en partie en local, le système d’intelligence artificielle conçu par Apple a besoin d’espace sur l’appareil pour stocker les grands modèles de langage sous-jacents à ses fonctionnalités. L’entreprise indique sur son site qu’il faut 7 Go d’espace libre, ce qui est en réalité bien optimiste. Sur mon Mac Studio M1 avec la version stable de macOS Tahoe, les modèles d’Apple Intelligence occupent 13,63 Go d’espace, d’après les Réglages Système, quasiment le double tout de même. Si ce n’est pas un problème dans mon cas, j’aurais un avis bien différent si mon Mac ne disposait que de 128 Go de stockage…

Apple Intelligence utilise 13,63 Go pour ses modèles sur mon Mac sous macOS 26. Image MacGeneration.

Justement, cet utilisateur demandait sur Reddit pendant le week-end s’il pouvait gagner de la place sur son MacBook Air en supprimant ces données. Malheureusement, la réponse n’est pas simple, car Apple n’a rien prévu pour facilement supprimer ces quelques gigas de modèles. Même en désactivant Apple Intelligence, on ne fera pas le ménage1 et la Pomme considère désormais que ces modèles font partie intégrante du système, si bien que l’on ne peut pas simplement supprimer des dossiers dans le Finder.

Si on veut vraiment supprimer les modèles liés à Apple Intelligence, il faudra suivre ces instructions fournies en réponse : désactiver la fonctionnalité, redémarrer le Mac en mode Recovery pour ensuite supprimer les fichiers en utilisant le terminal. Puisque macOS repose fondamentalement sur une base Unix, c’est logiquement possible, ce qui ne veut pas dire que c’est une bonne idée. Sans parler du danger de mal saisir une commande dans le terminal et supprimer par erreur un élément essentiel au bon fonctionnement de macOS, on court le risque d’avoir des bogues parce que le système ou des apps d’Apple partiront du principe que ces fichiers sont toujours présents.

En bref, si macOS vous indique combien d’espace est occupé par Apple Intelligence, le système d’Apple ne permet pas réellement de supprimer ces données. Cela viendra peut-être dans une future mise à jour (merci l’Europe ?), mais d’ici là, il faut faire avec… ou tenter de bricoler la partition de restauration. Si vous voulez suivre cette voie, n’oubliez surtout pas de tout sauvegarder avant, car ce sera votre seule option si vous cassez quelque chose d’important.


  1. Cela a longtemps été le cas, mais macOS a changé de comportement en conservant au moins une partie des modèles, même après avoir désactivé Apple Intelligence.  ↩︎

Promo : les AirPods Max à 478 €, 100 € de moins que le prix officiel

8 décembre 2025 à 10:45

Vous cherchez une paire d’AirPods Max, le casque très haut de gamme d’Apple ? Au lieu des 579 € demandés, Amazon Italie le vend à 478 € avec les taxes françaises et les frais de port vers la France. Vous pouvez commander avec votre compte Amazon habituel (pensez à passer l’interface en anglais si vous n’êtes pas un habitué de la langue de Dante) et vous devriez bénéficier de la même garantie légale de deux ans que si vous aviez acheté l’appareil en France. Pour ne rien gâcher, plusieurs coloris sont proposés à ce tarif : noir, orange et violet.

Image WatchGeneration.

Les AirPods Max ne sont pas un mauvais casque, même si l’appareil a toujours été vendu très cher, probablement trop pour ce qu’il propose. Cette première critique est réglée avec la promotion en cours, sachant que si l’on a connu mieux pendant le Black Friday, il s’agissait alors de modèles d’import contrairement à l’offre en cours. L’autre critique que l’on pourrait formuler est l’âge des composants, la faute à Apple qui n’a proposé qu’une mise à jour mineure en passant son produit à l’USB-C.

Loin des AirPods Pro qui disposent des dernières innovations en matière d’audio, il faut se contenter ici de la première puce Bluetooth d’Apple et on ne bénéficie pas de toutes les fonctionnalités des écouteurs. Cela étant, le casque reste une très bonne option sur la partie purement audio et si vous préférez ce format, vous aurez l’assurance d’un produit qui est parfaitement intégré à l’écosystème de la Pomme.

Test des AirPods Max à port USB-C : qui peut le moins peut le moins

Test des AirPods Max à port USB-C : qui peut le moins peut le moins

Si vous préférez commander en France, le modèle noir et seulement lui est affiché à 509 € sur Amazon, ce qui fait toujours 70 € de moins que chez Apple.

Promo : les AirPods Max à 478 €, 100 € de moins que le prix officiel

8 décembre 2025 à 10:45

Vous cherchez une paire d’AirPods Max, le casque très haut de gamme d’Apple ? Au lieu des 579 € demandés, Amazon Italie le vend à 478 € avec les taxes françaises et les frais de port vers la France. Vous pouvez commander avec votre compte Amazon habituel (pensez à passer l’interface en anglais si vous n’êtes pas un habitué de la langue de Dante) et vous devriez bénéficier de la même garantie légale de deux ans que si vous aviez acheté l’appareil en France. Pour ne rien gâcher, plusieurs coloris sont proposés à ce tarif : noir, orange et violet.

Image WatchGeneration.

Les AirPods Max ne sont pas un mauvais casque, même si l’appareil a toujours été vendu très cher, probablement trop pour ce qu’il propose. Cette première critique est réglée avec la promotion en cours, sachant que si l’on a connu mieux pendant le Black Friday, il s’agissait alors de modèles d’import contrairement à l’offre en cours. L’autre critique que l’on pourrait formuler est l’âge des composants, la faute à Apple qui n’a proposé qu’une mise à jour mineure en passant son produit à l’USB-C.

Loin des AirPods Pro qui disposent des dernières innovations en matière d’audio, il faut se contenter ici de la première puce Bluetooth d’Apple et on ne bénéficie pas de toutes les fonctionnalités des écouteurs. Cela étant, le casque reste une très bonne option sur la partie purement audio et si vous préférez ce format, vous aurez l’assurance d’un produit qui est parfaitement intégré à l’écosystème de la Pomme.

Test des AirPods Max à port USB-C : qui peut le moins peut le moins

Test des AirPods Max à port USB-C : qui peut le moins peut le moins

Si vous préférez commander en France, le modèle noir et seulement lui est affiché à 509 € sur Amazon, ce qui fait toujours 70 € de moins que chez Apple.

Domotique : Homey vend son boîtier « Pro mini » à 250 € en Europe

8 décembre 2025 à 08:55

Homey, solution de domotique complète dans l’esprit de Home Assistant même si elle est propriétaire (et désormais propriété de LG), généralise la commercialisation de son hub « Pro mini » annoncé il y a près d’un an et réservé à l’Amérique du Nord jusque-là. On peut ainsi l’acheter en France et en Europe, où l’appareil est vendu 249 €. C’est toujours nettement moins que le boîtier « Pro » toujours affiché à 399 €, mais ce n’est plus tout à fait deux fois moins cher comme on le pensait initialement.

Le boîtier Homey Pro mini devant l’app associée. Image Homey.

Le Homey Pro mini est composé d’un ordinateur équivalent au Raspberry Pi 4 et de quelques puces dédiées à la domotique, principalement pour créer des réseaux Zigbee et Thread (notamment pour Matter). Par rapport au boîtier Pro complet, il ne gère pas autant de protocoles matériels et il lui manque le Z-Wave, le Bluetooth ou encore la possibilité de contrôler des appareils via infrarouge. Si ces besoins sont importants pour vous, vous pouvez ajouter le Homey Bridge (69 €) et bénéficier de toutes ces fonctionnalités. L’autre différence majeure entre les deux boîtiers est sur la connectique : il n’y a que de l’Ethernet sur la version mini, pas de Wi-Fi.

Si le matériel est important, c’est le logiciel qui est le plus essentiel en domotique. Homey propose son propre système d’exploitation qui a les mêmes ambitions que HomeKit d’Apple ou bien Home Assistant. On peut l’utiliser pour connecter de nombreux appareils, puis pour les contrôler et surtout les automatiser. Sur ce point, l’expérience sera similaire entre les deux boîtiers, même si le Homey Pro mini se contente d’un seul giga de RAM, deux fois moins que le modèle plus cher. Cela peut se comprendre dans le contexte actuel et le fabricant se veut rassurant en indiquant que ce sera suffisant pour la majorité des installations.

L’avantage de Homey face à Home Assistant, c’est qu’il s’agit d’une solution clés en main, avec du matériel prévu pour du logiciel et une simplicité évidente pour la mise en place. L’inconvénient, c’est que vous êtes limité à une plateforme existante et vous ne pourrez pas installer le système sur un Raspberry Pi déjà en votre possession ou un MiniPC. Il faudra aussi se contenter d’un nombre réduit d’intégrations, même si les apps Homey sont très nombreuses et devraient répondre à la majorité des besoins.

Le boîtier Homey Pro mini sera peut-être vendu sur Amazon à terme, ce n’est toutefois pas encore le cas. Les frais de port sont offerts vers la France sur la boutique du fabricant.

Domotique : Homey vend son boîtier « Pro mini » à 250 € en Europe

8 décembre 2025 à 08:55

Homey, solution de domotique complète dans l’esprit de Home Assistant même si elle est propriétaire (et désormais propriété de LG), généralise la commercialisation de son hub « Pro mini » annoncé il y a près d’un an et réservé à l’Amérique du Nord jusque-là. On peut ainsi l’acheter en France et en Europe, où l’appareil est vendu 249 €. C’est toujours nettement moins que le boîtier « Pro » toujours affiché à 399 €, mais ce n’est plus tout à fait deux fois moins cher comme on le pensait initialement.

Le boîtier Homey Pro mini devant l’app associée. Image Homey.

Le Homey Pro mini est composé d’un ordinateur équivalent au Raspberry Pi 4 et de quelques puces dédiées à la domotique, principalement pour créer des réseaux Zigbee et Thread (notamment pour Matter). Par rapport au boîtier Pro complet, il ne gère pas autant de protocoles matériels et il lui manque le Z-Wave, le Bluetooth ou encore la possibilité de contrôler des appareils via infrarouge. Si ces besoins sont importants pour vous, vous pouvez ajouter le Homey Bridge (69 €) et bénéficier de toutes ces fonctionnalités. L’autre différence majeure entre les deux boîtiers est sur la connectique : il n’y a que de l’Ethernet sur la version mini, pas de Wi-Fi.

Si le matériel est important, c’est le logiciel qui est le plus essentiel en domotique. Homey propose son propre système d’exploitation qui a les mêmes ambitions que HomeKit d’Apple ou bien Home Assistant. On peut l’utiliser pour connecter de nombreux appareils, puis pour les contrôler et surtout les automatiser. Sur ce point, l’expérience sera similaire entre les deux boîtiers, même si le Homey Pro mini se contente d’un seul giga de RAM, deux fois moins que le modèle plus cher. Cela peut se comprendre dans le contexte actuel et le fabricant se veut rassurant en indiquant que ce sera suffisant pour la majorité des installations.

L’avantage de Homey face à Home Assistant, c’est qu’il s’agit d’une solution clés en main, avec du matériel prévu pour du logiciel et une simplicité évidente pour la mise en place. L’inconvénient, c’est que vous êtes limité à une plateforme existante et vous ne pourrez pas installer le système sur un Raspberry Pi déjà en votre possession ou un MiniPC. Il faudra aussi se contenter d’un nombre réduit d’intégrations, même si les apps Homey sont très nombreuses et devraient répondre à la majorité des besoins.

Le boîtier Homey Pro mini sera peut-être vendu sur Amazon à terme, ce n’est toutefois pas encore le cas. Les frais de port sont offerts vers la France sur la boutique du fabricant.

Reçu hier — 7 décembre 2025
Reçu avant avant-hier

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

5 décembre 2025 à 13:32

Mise à jour le 05 décembre 2025 à 13h28

Ce n’était pas une question de jours, mais d’heures ! Netflix va acquérir Warner Bros. pour 82,7 milliards de dollars, comme l’entreprise l’a annoncé sur son site. Les deux entreprises ont trouvé un accord pour une acquisition sur la base de 27,75 $ par action Warner Bros. Discovery, à hauteur de 23,25 $ en argent et 4,5 $ en actions Netflix. L’acquisition n’aura pas lieu avant la vente de la partie télévision en direct, qui doit se faire au troisième trimestre 2026. Autrement dit, l’opération ne sera pas finalisée avant la fin de l’année prochaine, sous réserve que le nouvel acquéreur obtienne les opérations nécessaires.

Image Netflix.

Dans son communiqué de presse, Netflix tente de rassurer Hollywood en promettant de maintenir les activités de Warner Bros., y compris les sorties de ses films au cinéma. La collection de films et séries de Netflix sera enrichie par ceux de Warner Bros., y compris le prestigieux catalogue de HBO. Le service de streaming ajoute que sa capacité à produire des contenus sur le sol américain sera plus grande encore, grâce à l’achat des studios de Warner Bros. Reste à savoir si ce sera suffisant pour rassurer le monde du cinéma américain… et plus encore, les autorités en charge du respect de la concurrence, qui scruteront probablement ce nouvel acteur de très près.

Ted Sarandos, co-CEO de Netflix, insiste sur les contenus avant tout et met en avant ce qui s’annonce comme un impressionnant catalogue de films et séries :

Notre mission a toujours été de divertir le monde. En combinant l’incroyable catalogue de séries et de films de Warner Bros — des classiques intemporels comme Casablanca et Citizen Kane aux succès plus récents comme Harry Potter et Friends — avec nos titres qui façonnent la culture, tels que Stranger Things, KPop Demon Hunters et Squid Game, nous pourrons le faire encore mieux. Ensemble, nous pouvons offrir davantage de ce que le public aime et contribuer à définir le prochain siècle de narration.

Même son de cloche pour son homologue chez Warner Bros. Discovery. David Zaslav évoque les contenus, rien que les contenus :

L’annonce d’aujourd’hui réunit deux des plus grandes entreprises de narration au monde pour offrir à encore plus de personnes les contenus qu’elles aiment le plus regarder. Depuis plus d’un siècle, Warner Bros. émerveille les publics, capte l’attention du monde et façonne notre culture. En nous associant à Netflix, nous garantirons que les histoires les plus marquantes au monde continueront d’être appréciées, partout et pour les générations à venir.


Article original

Warner Bros. est à vendre et d’après les dernières rumeurs, Netflix pourrait bien être l’heureux acquéreur. Bloomberg puis Variety ont indiqué tout à tour que les négociations seraient entrées dans une nouvelle phase, avec des échanges exclusifs entre les deux entreprises. Le numéro un du streaming voudrait récupérer le célèbre studio Warner Bros. et surtout son immense catalogue et toutes les juteuses licences associées, ainsi que le service concurrent HBO Max et surtout l’impressionnante collection de séries HBO. Ce serait la plus grosse acquisition de l’histoire de Netflix et la naissance d’un géant de l’industrie, ce qui pourrait d’ailleurs faire tiquer les autorités autour de la question de la concurrence.

Image iGeneration.

C’est d’ailleurs probablement ce qui a permis à Netflix de sortir du lot face à ses concurrents, parmi lesquels on aurait compté Apple à une époque si l’on en croit des rumeurs. D’après Bloomberg, le service de streaming aurait proposé cinq milliards de dollars à Warner Bros., même si les autorités compétentes bloquent l’opération. La somme proposée si l’acquisition peut se faire n’est pas encore connue, mais pour vous donner une idée, la valorisation boursière de Warner Bros. était estimée à 60 milliards de dollars avant la vente en cours. L’acheteur aurait largement de quoi payer, puisque la capitalisation de Netflix dépasse aujourd’hui les 437 milliards de dollars.

Le service de streaming ne serait pas intéressé par tout ce qui concerne la télévision traditionnelle, si bien que toutes les chaînes qui appartiennent à Warner Bros. (CNN, TBS…) seraient vendues à part à une autre entreprise. Peut-être Paramount, qui était l’autre acteur le plus engagé dans les négociations et qui a même accusé son concurrent en début de semaine de faire jouer des relations personnelles pour obtenir les faveurs de Warner Bros. Dans l’équation, il faut aussi tenir compte de l’administration américaine, qui sera probablement plus favorable à un Paramount dirigé par David Ellison, proche de Trump, qu’à un Netflix régulièrement critiqué pour ses positions plus modernes.

Au-delà de la politique, Netflix deviendrait d’un seul coup l’un des plus gros acteurs à Hollywood et des inquiétudes apparaissent déjà dans le milieu. Est-ce que le nouveau propriétaire compte toujours sortir les films gérés par Warner Bros. dans les salles de cinéma ? Le manque de concurrence inquiéterait aussi tous les professionnels du milieu, scénaristes, producteurs et même acteurs. Bref, c’est loin d’être gagné, mais les deux rumeurs concordantes du jour semblent indiquer que Netflix pourrait emporter la bataille.

Netflix très avancé dans le rachat de Warner Bros.

Netflix très avancé dans le rachat de Warner Bros.

Bloomberg suggère qu’une annonce pourrait être faite dans les prochains jours, alors on en saura peut-être plus très rapidement.

La Model 3 Standard est techniquement la voiture la moins chère jamais proposée par Tesla

5 décembre 2025 à 11:53

Tesla a lancé ce matin la commercialisation de la Model 3 Standard, quasiment deux mois après l’arrivée de la Model Y Standard. La recette est similaire dans les deux cas : à défaut de lancer une nouvelle voiture plus petite et moins chère comme Elon Musk l’avait promis il y a des années, le constructeur a supprimé des fonctions de ses deux voitures principales pour créer des versions standard moins chères. La berline est ainsi vendue en France à 36 990 €, ce qui en fait techniquement la moins chère de l’histoire pour la marque.

Image Tesla/MacGeneration.

Le « techniquement » en fait beaucoup dans la phrase précédente. Si on juge uniquement le prix catalogue, alors la Model 3 Standard est en effet moins chère que l’ancienne Model 3 Propulsion, vendue à partir de 39 990 €. C’est effectivement le prix le plus bas affiché par Tesla depuis son arrivée en France… mais pas le prix le plus bas payé par les clients. En incluant les différentes aides proposées au fil des années, la Model 3 a déjà été vendue à de meilleurs prix : quand j’ai acheté la mienne au printemps 2021, par exemple, on devait payer 36 800 € pour commander la voiture. Sauf qu’à l’époque, le prix affiché 43 800 € et le bonus écologique était de 7 000 €, sans conditions de revenu si bien que tout le monde en bénéficiait.

Six mois en Tesla : pourquoi une Model 3 ?

Six mois en Tesla : pourquoi une Model 3 ?

La nouvelle Model 3 serait une affaire incroyable si elle bénéficiait des aides… ce qui n’est pas le cas. Produite dans l’usine chinoise de Tesla, elle n’a pas droit au coup de pouce actuellement proposé en France, si bien que le prix affiché sera celui payé par les clients, soit environ 37 000 €1. C’est en réalité le même prix que le constructeur californien demandait jusqu’à hier pour l’ancienne Model 3 Propulsion, affichée à 40 000 € sur le configurateur, mais systématiquement associée à une réduction de 3 000 €.

Alors que la Model Y Standard se distingue clairement des autres modèles à l’extérieur, la Model 3 Standard n’a quasiment pas évolué extérieurement, même si les jantes sont spécifiques. Image Tesla.

Pour le dire autrement, si la Model 3 Standard est bien la Tesla la moins chère sur le configurateur du constructeur, ça n’est pas vrai sur le bon de commande. Qu’importe, l’essentiel est que l’on peut acheter la berline la plus efficiente du marché (534 km d’autonomie WLTP) pour 37 000 € et avec moins de compromis à faire par rapport à la Model Y équivalente. Le toit vitré reste de série et l’intérieur change à peine, même si on retrouve des sièges en tissu au lieu du faux cuir, même s’ils ne sont plus ventilés à l’avant ni chauffés à l’arrière, même si le volant est manuel, même si l’éclairage d’ambiance et deux haut-parleurs disparaissent ou encore même si les rétroviseurs ne sont plus teintés la nuit. Des petites différences, mais l’essentiel est toujours au rendez-vous, y compris les améliorations introduites en octobre dernier : retour du levier des clignotants et caméra avant.

En attendant une Model Y (à peine) moins chère, Tesla améliore la Model 3

En attendant une Model Y (à peine) moins chère, Tesla améliore la Model 3

Les plus pessimistes noteront que l’on perd des fonctions à prix égal pour les clients français. Pour nos voisins européens sans aide sur l’achat d’un véhicule électrique, c’est une meilleure nouvelle, d’autant que la Model 3 reste largement sans concurrence à ce niveau de prix. Si vous cherchez une berline et non un SUV, il y a peu d’options, sauf chez nos voisins allemands où le tarif n’a rien à voir. Les livraisons sont promises dès février 2026.


  1. Au prix public de base, il faut ajouter les frais d’immatriculation qui varient d’un département à l’autre et retrancher des primes CEE de 350 € que Tesla peut quand même proposer.  ↩︎

Promos Apple Music : un à deux mois offerts via Shazam ou alors trois mois à 1 €

5 décembre 2025 à 11:15

Deux promotions sont proposées en ce moment pour découvrir Apple Music gratuitement ou à petit prix selon votre profil. Shazam, le service d’identification de musique qui appartient à Apple, propose de son côté jusqu’à deux mois d’abonnement offerts en passant par cette page (ou en scannant le code QR ci-dessous). « Jusqu’à », car tout dépend si vous avez été déjà abonné ou non au service de streaming pommé. Selon les cas, vous n’aurez peut-être qu’un mois offert au lieu des deux, vous le saurez en suivant le lien.

Image iGeneration.

Si vous savez que vous voulez vous abonner à Apple Music, le service propose en cette fin d’année trois mois à 0,99 € sur la formule individuelle en suivant ce lien. C’est une réduction de 10 € sur le tarif de base, mais la promotion est réservée aux nouveaux abonnés exclusivement, vous ne pourrez pas en bénéficier si vous avez déjà été abonné auparavant. Le renouvellement se fera ensuite à 10,99 €, même s’il reste possible d’annuler avant le début du quatrième mois.

Apple propose souvent des réductions sur son service de streaming et on peut souligner que la Pomme est souvent plus généreuse. En septembre dernier, par exemple, on avait trois mois offerts, au lieu des deux associés à Shazam.

Apple offre trois mois d’Apple Music, parfait pour essayer les nouveautés d’iOS 26

Apple offre trois mois d’Apple Music, parfait pour essayer les nouveautés d’iOS 26

Malgré tout, ces offres restent intéressantes si vous découvrez Apple Music ou si vous voulez réessayer le service à moindre frais. Elles dureront au moins jusqu’à la fin de l’année.

C’est reparti pour un tour : Cloudflare (et Downdetector ) ont été en panne

5 décembre 2025 à 10:04

Moins d’un mois après la précédente panne, Cloudflare est de nouveau inaccessible ce matin. C’est le cas au moins pour le site principal du service, qui répond avec une erreur 500, mais aussi pour le site Downdetector, censé détecter ce genre de pannes, mais qui tourne lui aussi sur l’infrastructure du géant américain1. La page de statut de Cloudflare reconnaît l’existence d’une panne depuis peu avant 10 h en France, même s’il ne s’agit en théorie que de ses propres services et non des sites de ses clients.

Oups… Image MacGeneration.

En attendant d’en savoir plus, si vous croisez un site ou une app qui ne fonctionne pas ce matin, sachez que c’est probablement la faute de Cloudflare. Le service gère énormément de sites web et s’il est en panne, de nombreuses autres briques tombent mécaniquement. On a bien eu l’occasion de s’en rendre compte lors de la dernière grosse panne, qui a eu lieu le 18 novembre dernier.

Cloudflare en panne, de nombreux sites web et services inaccessibles

Cloudflare en panne, de nombreux sites web et services inaccessibles

À l’époque, c’est une erreur de configuration qui avait conduit à l’arrêt complet des services de Cloudflare, ce qui avait été particulièrement visible. La panne d’aujourd’hui semble plus limitée, mais n’hésitez pas à signaler les sites qui ne fonctionnent plus chez vous.

Panne géante chez Cloudflare : comment une simple erreur de config a fait tousser une bonne partie d’Internet

Panne géante chez Cloudflare : comment une simple erreur de config a fait tousser une bonne partie d’Internet

Mise à jour le 05/12/2025 10:18 : la panne n’a pas duré cette fois, désolé pour tous ceux qui comptaient dessus pour une pause café prolongée. Le site de Cloudflare comme celui de Downdetector sont de retour et l’entreprise signale sur sa page de statut qu’un correctif a été mis en œuvre à 10h12. Le gros bloc rouge reste encore visible, mais si tout se déroule comme prévu, il quittera vite la page.


  1. Au passage, ce nouvel incident a permis de vérifier que le site Downdetector’s Downdetector, qui est censé vérifier si Downdetector fonctionne bien, n’a pas identifié la panne du jour. Dommage, l’idée était bonne…  ↩︎

La gamme UniFi s’enrichit de plusieurs routeurs 5G fixes

5 décembre 2025 à 09:57

Ubiquiti a annoncé la sortie de trois nouveaux produits, tous réunis par la présence d’un modem 5G. C’est la première fois que le spécialiste américain des réseaux s’intéresse à la cinquième génération des normes cellulaires et il va proposer une gamme assez complète, pour répondre à des besoins différents. Le premier produit qui est d’ores et déjà en vente1 est l’UniFi 5G Max, un routeur 5G pas donné avec ses 430,8 €, mais qui offre des prestations haut de gamme. Il prend en charge deux connexions cellulaires en parallèle grâce à deux emplacements nano SIM et même sa compatibilité avec les eSIM, ce qui lui permet de gérer deux opérateurs différents en même temps.

Ce produit fonctionne uniquement au sein de l’écosystème UniFi, ce n’est pas un routeur 5G indépendant. En contrepartie, il fonctionne parfaitement dans cet écosystème : alimenté en PoE par sa prise Ethernet 2,5G, il pourra servir de connexion à internet (WAN) principale pour toute l’installation, ou bien de « failover » en cas de défaut de la connexion principale. Inutile de le placer à un endroit précis du réseau, tant qu’il est relié à un switch géré par UniFi, il apparaîtra automatiquement dans l’interface et pourra être configuré dans la foulée.

La connexion 5G lui permet de revendiquer plus de 2 Gbps en téléchargement, même si tout dépend du réseau utilisé évidemment. En 4G, il peut encore télécharger jusqu’à 1,6 Gbps grâce à ses quatre antennes intégrées… qui sont bizarrement la seule option, faute de connecteur standard pour une antenne externe plus puissante. À défaut, le constructeur propose des accessoires malins pour améliorer la réception, comme un support de bureau ou même un support destiné à le plaquer contre une fenêtre.

En janvier, Ubiquiti commercialisera aussi le 5G Max Outdoor, une variante destinée à l’extérieur comme son nom le suggère. C’est pratiquement le même produit, avec une variante renforcée et certifiée IPX6 pour résister sous la pluie et une antenne plus puissante, optimisée pour un usage extérieur. Il faudra compter 498 € pour un exemplaire.

Enfin, le Dream Router 5G Max est un routeur UniFi clé en mains, qui intègrera tout le nécessaire pour des déploiements même de bonne taille. À l’intérieur, on retrouve un routeur 5G qui gère lui aussi les eSIM et nano SIM, qui offre des performances excellentes et qui peut suffire comme connexion principale ou secondaire. En plus, Ubiquiti inclut un switch avec quatre prises Ethernet 2,5G (ainsi qu’un SFP 10G pour le relier à la fibre), une borne Wi-Fi 7 tri-bandes qui peut couvrir une grande surface et offrira d’excellentes performances et un lecteur de carte SD qui pourra faire office de stockage pour des caméras et tout l’écosystème UniFi.

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public

Ce grand cylindre de 25 cm de haut sera vendu à partir du mois de février 2026, pour 624 €. Sur le plan technique, c’est l’équivalent du Dream Router 7 qui fait l’impasse sur le modem 5G et qui est vendu nettement moins cher (300 €), alors à vous de voir si la connexion cellulaire justifie le prix plus que doublé.


  1. Même s’il n’est déjà plus en stock… ça part vite.  ↩︎

La nouvelle Leaf de Nissan propose plus de 600 km d’autonomie théorique à 37 000 € en France

5 décembre 2025 à 08:30

La Leaf est l’une des toutes premières voitures électriques modernes sur le marché et elle a longtemps été la plus populaire, avant d’être détrônée par la Model 3. Depuis sa création à la fin des années 2000, le marché a beaucoup évolué et Nissan a choisi de la renouveler pour une troisième génération, qui évolue franchement sur le style en s’inspirant du monde des SUV, ce n’est pas surprenant. Pour autant, la voiture japonaise reste compacte et elle est même moins longue que sa devancière, tout en étant à peine plus haute et plus large. Surtout, elle se distingue par des batteries bien plus grosses et une autonomie bien plus élevée que sur l’ancienne génération.

La nouvelle Leaf reprend les codes esthétiques des SUV, tout en restant plus compacte qu’on pourrait le croire. Image Nissan.
L’arrière évoque davantage une berline surélevée, avec une ligne plongeante qui avantage l’esthétique et l’aérodynamique, au détriment du volume du coffre. Image Nissan.

En effet, alors que l’ancienne Leaf revendiquait une autonomie maximale théorique de 385 km selon la norme WLTP, la nouvelle atteint les 622 km avec la grosse batterie de 75 kWh. Même le modèle d’entrée de gamme, associé à une batterie de 52 kWh, revendique 436 km d’autonomie. De bons chiffres d’autant plus théoriques que Nissan n’a pas encore obtenu ses homologations, mais qu’importe : alors que les deux premières générations n’étaient pas idéales pour les longs trajets, en partie à cause de leur autonomie réduite et surtout à cause d’une charge problématique1, cette nouvelle version devrait être une bien meilleure routière à défaut d’être une reine de l’efficience.

L’ouverture des commandes en France depuis le premier décembre permet par ailleurs de confirmer qu’elle sera vendue à un bon prix, grâce à sa production britannique qui lui ouvre les portes des aides françaises. Ainsi, le modèle de base est affiché à 35 300 € et en tenant compte de la prime « Coup de Pouce véhicules particuliers électriques », on devrait pouvoir l’acheter autour de 32 000 € pour la majorité des foyers. Si vous avez besoin de plus d’autonomie, la Leaf à grosse batterie débute à 40 300 € et les clients français pourront signer un bon de commande inférieur de trois à quatre mille euros selon ses revenus.

L’intérieur a bien évolué et même s’il reste des boutons physiques, la nouvelle Leaf se modernise avec de grands écrans tactiles au centre du tableau de bord. Image Nissan.
Le coffre n’évolue pas d’une génération à l’autre et ses 437 litres ne sont pas énormes, même si le grand hayon devrait être pratique. Image Nissan.

En positionnant sa Leaf autour des 37 000 €, Nissan est très bien placé sur le rapport prix/autonomie. Tesla a réussi à caler sa nouvelle Model Y Standard dans les mêmes eaux, mais sa voiture ne propose « que » 534 km d’autonomie. Certes, tout ceci est très théorique et il faudra attendre les retours des premiers clients pour savoir si la nouvelle japonaise tient la route, mais la différence de quasiment 100 km se fera forcément en faveur de la Leaf. D’autant que cette dernière revendique une charge rapide enfin à la hauteur, avec le standard européen CCS et une puissance en pic de 150 kW sur la grosse batterie. Le catalogue d’options reste par ailleurs modeste, même s’il ne faudra compter ni sur la pompe à chaleur, ni sur les sièges chauffants sur les versions de base.

Grâce aux aides, la Model Y Standard tourne autour des 37 000 € en France et devient une excellente affaire

Grâce aux aides, la Model Y Standard tourne autour des 37 000 € en France et devient une excellente affaire

Les commandes ont débuté en France et les livraisons devraient avoir lieu à partir de mars 2026. Les clients les plus rapides auront droit à un an de recharge rapide gratuite sur le réseau de Powerdot, mais si vous voulez prendre votre temps, vous ne devriez pas perdre les aides françaises. En effet, le gouvernement a annoncé le maintien des aides et même une augmentation à venir, dont devrait également bénéficier la Leaf.

Voiture électrique : des aides maintenues et même augmentées en 2026, mais les détails restent flous

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  1. Connecteur japonais CHAdeMO de plus en plus rare sur nos routes et charge ralentie par une mauvaise gestion thermique de la batterie, surtout sur la deuxième génération.  ↩︎

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