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Reçu aujourd’hui — 20 novembre 2025

Le Black Friday des forfaits mobiles : jusqu’à 120 Go en 5G pour 7,99 €/mois

20 novembre 2025 à 12:28

Après une période d’accalmie, certains opérateurs profitent du Black Friday pour refaire de grosses promotions sur leurs forfaits mobiles sans engagement. Comme souvent, SFR RED est le plus agressif avec 120 Go en 5G à 7,99 € (30 Go en UE/DOM).

Chez Bouygues Telecom, pour le même prix, vous avez un forfait B&You 5G 80 Go (25 Go en UE/DOM). Ce dernier a l’avantage d’offrir un abonnement d’un an à Perplexity Pro, mais il ne propose toujours pas d’eSIM pour les Apple Watch cellulaires.

En comparaison, Sosh propose un forfait 80 Go à 8,99 €/mois, mais il est uniquement 4G. Chez Free Mobile, on peut avoir 120 Go de 5G à 8,99 €/mois, mais au bout d’un an ce forfait se transforme en formule 350 Go à 19,99 €/mois.

Le Black Friday ne faisant que commencer — la date officielle est normalement le 28 novembre —, il n’est pas impossible que les opérateurs fassent d’autres offres spéciales dans les prochains jours.

Quel est le meilleur opérateur pour les utilisateurs d’iPhone ?

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macOS 26.2 corrigerait une bonne fois pour toutes le bug des apps Electron qui font ramer Tahoe

20 novembre 2025 à 11:52

Le problème de performances lié aux apps Electron que macOS Tahoe traîne depuis sa sortie semble enfin en voie de disparition. La bêta 3 de macOS 26.2, publiée le 17 novembre, corrigerait en effet le bug d’un seul coup pour l’ensemble des applications concernées. C’est ce qu’indique le développeur à l’origine du site shamelectron, qui suit minutieusement cette affaire.

Electron fait surchauffer les Mac. Image MacGeneration.

Pour rappel, le problème est le suivant : dans macOS 26, le framework Electron remplace l'API privée AppKit d'Apple pour appliquer un masque d'angle personnalisé semi-transparent. Ce changement provoque une sollicitation du GPU par le processus WindowServer pouvant grimper à 100 % au lancement d’une app Electron, avec à la clé des ralentissements et une grosse consommation d’énergie pour les Mac. Un vrai souci étant donné que de nombreuses applications reposent sur ce framework.

Depuis l’identification du bug, plusieurs apps populaires (Discord, Slack, Microsoft Teams, VS Code…) ont été mises à jour vers une version d’Electron qui corrige le problème. Mais d’autres n’ont pas encore été actualisées et continuent donc de provoquer ces performances dégradées — en plus du site shamelectron, un script permet de vérifier si vos apps sont touchées.

Avec la dernière bêta de macOS 26.2, Apple semble régler une bonne fois pour toutes le problème, en corrigeant le bug y compris pour les applications qui n’ont pas adopté une version d’Electron immunisée (Logi Options+, Proton Pass, OpenMTP…). La version finale de macOS 26.2 devrait arriver dans les prochaines semaines.

Les apps Electron méritent-elles encore leur mauvaise réputation ?

Les apps Electron méritent-elles encore leur mauvaise réputation ?

Black Friday : la multiprise Belkin 8x avec deux ports USB-C à 38 € (- 31 %)

20 novembre 2025 à 10:46

Dans notre guide d’achat pour aménager son bureau, un accessoire pourtant incontournable nous avait échappé : la multiprise. Avec le Mac, l’écran externe, la lampe et tous les petits périphériques du quotidien, elle devient rapidement indispensable. Un modèle très complet de Belkin fait l’objet d’un bon prix en ce moment.

La multiprise avec 8 prises et deux ports USB-C est en promo à 38 €, une réduction de 31 % par rapport au prix conseillé, à 55 €. Ce produit est équipé d’une protection contre les surintensités et les surcharges jusqu'à 900 joules. Son câble mesure 2 mètres et un support mural intégré permet de fixer le bloc sur un mur ou sous un bureau. Un bouton marche/arrêt permet de couper facilement l’alimentation.

Multiprise Belkin

Les deux ports USB-C ont chacun une puissance maximale de 30 W, ce qui permet de se passer d’adaptateur secteur pour recharger un iPhone ou un iPad. En revanche, il semble que la puissance soit limitée à 15 W chacun quand les deux ports sont utilisés en même temps.

Pour rester dans les marques connues, la multiprise Legrand avec 3 prise ainsi qu’un port USB-A et un port USB-C (15 W) est en promotion à 31 € au lieu de 47 €. Ce modèle est conçu spécialement pour bien s’intégrer dans les angles et peut être positionné à l’horizontale comme à la verticale.

Multiprise Legrand

Attention à une chose néanmoins : la version en promo ne comprend pas de câble. Le modèle avec cordon est à 46 €.

Black Friday : la multiprise Belkin 8x avec deux ports USB-C à 38 € (- 31 %)

20 novembre 2025 à 10:46

Dans notre guide d’achat pour aménager son bureau, un accessoire pourtant incontournable nous avait échappé : la multiprise. Avec le Mac, l’écran externe, la lampe et tous les petits périphériques du quotidien, elle devient rapidement indispensable. Un modèle très complet de Belkin fait l’objet d’un bon prix en ce moment.

La multiprise avec 8 prises et deux ports USB-C est en promo à 38 €, une réduction de 31 % par rapport au prix conseillé, à 55 €. Ce produit est équipé d’une protection contre les surintensités et les surcharges jusqu'à 900 joules. Son câble mesure 2 mètres et un support mural intégré permet de fixer le bloc sur un mur ou sous un bureau. Un bouton marche/arrêt permet de couper facilement l’alimentation.

Multiprise Belkin

Les deux ports USB-C ont chacun une puissance maximale de 30 W, ce qui permet de se passer d’adaptateur secteur pour recharger un iPhone ou un iPad. En revanche, il semble que la puissance soit limitée à 15 W chacun quand les deux ports sont utilisés en même temps.

Pour rester dans les marques connues, la multiprise Legrand avec 3 prise ainsi qu’un port USB-A et un port USB-C (15 W) est en promotion à 31 € au lieu de 47 €. Ce modèle est conçu spécialement pour bien s’intégrer dans les angles et peut être positionné à l’horizontale comme à la verticale.

Multiprise Legrand

Attention à une chose néanmoins : la version en promo ne comprend pas de câble. Le modèle avec cordon est à 46 €.

Black Friday : le Mac mini M4 avec 1 To de stockage à 949 € aujourd’hui seulement

20 novembre 2025 à 10:13

Le Mac mini M4 équipé de 16 Go de RAM et de 1 To de stockage est en promotion à 949 € à la Fnac à l’occasion du Black Friday. Chez Apple, cette configuration personnalisée coûte 1 199 €.

C’est une « offre chrono » proposée aujourd’hui seulement par la Fnac. Celle-ci vaut le coup, car les configurations personnalisées font moins souvent l’objet de promotions que les autres. Même s’il est possible de remplacer ultérieurement le SSD du Mac mini M4, il est toujours plus confortable d’avoir la « bonne » capacité de stockage dès le départ.

Le Mac mini M4 est compact, peu gourmand, inaudible et étonnamment puissant. C’est un excellent ordinateur de bureau que nous conseillons sans hésiter. Il reste simplement à choisir la bonne dose de RAM et de stockage pour être tranquille sur le long terme.

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Black Friday : le chargeur MagSafe Apple 25 W à 34 €, son prix le plus bas

20 novembre 2025 à 09:47

À l’occasion du Black Friday, le chargeur MagSafe Apple 25 W avec câble d’un mètre est en promotion à 34 € au lieu de 49 € sur Amazon. C’est le prix le plus bas à ce jour. Ce galet magnétique permet de recharger par induction les iPhone 16 et les iPhone 17 jusqu’à 25 W, soit la puissance sans fil maximale. Avec les iPhone 12 à 15, la puissance est de 15 W. Et avec les plus anciens, elle est seulement de 7,5 W.

Un iPhone 16 qui charge en MagSafe à près de 25 W. Image iGeneration.

Le chargeur MagSafe de 1re génération est lui aussi en promo autour de 34 €, mais il est limité à 15 W, alors autant choisir celui qui peut grimper jusqu’à 25 W.

Le galet d’Apple est le chargeur magnétique pour iPhone toujours le plus compact à ce jour. Il peut s’intégrer dans divers accessoires, notamment des supports, pour être utilisé un peu différemment. Compatible Qi2, il peut aussi alimenter beaucoup d’autres appareils, comme des smartphones Android ou le boîtier des AirPods.

Test du nouveau chargeur MagSafe 25 W : Apple accélère bien la recharge sans fil des iPhone 16

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Black Friday : le Mac mini M4 avec 1 To de stockage à 949 € aujourd’hui seulement

20 novembre 2025 à 10:13

Le Mac mini M4 équipé de 16 Go de RAM et de 1 To de stockage est en promotion à 949 € à la Fnac à l’occasion du Black Friday. Chez Apple, cette configuration personnalisée coûte 1 199 €.

C’est une « offre chrono » proposée aujourd’hui seulement par la Fnac. Celle-ci vaut le coup, car les configurations personnalisées font moins souvent l’objet de promotions que les autres. Même s’il est possible de remplacer ultérieurement le SSD du Mac mini M4, il est toujours plus confortable d’avoir la « bonne » capacité de stockage dès le départ.

Le Mac mini M4 est compact, peu gourmand, inaudible et étonnamment puissant. C’est un excellent ordinateur de bureau que nous conseillons sans hésiter. Il reste simplement à choisir la bonne dose de RAM et de stockage pour être tranquille sur le long terme.

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

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Black Friday : le chargeur MagSafe Apple 25 W à 34 €, son prix le plus bas

20 novembre 2025 à 09:47

À l’occasion du Black Friday, le chargeur MagSafe Apple 25 W avec câble d’un mètre est en promotion à 34 € au lieu de 49 € sur Amazon. C’est le prix le plus bas à ce jour. Ce galet magnétique permet de recharger par induction les iPhone 16 et les iPhone 17 jusqu’à 25 W, soit la puissance sans fil maximale. Avec les iPhone 12 à 15, la puissance est de 15 W. Et avec les plus anciens, elle est seulement de 7,5 W.

Un iPhone 16 qui charge en MagSafe à près de 25 W. Image iGeneration.

Le chargeur MagSafe de 1re génération est lui aussi en promo autour de 34 €, mais il est limité à 15 W, alors autant choisir celui qui peut grimper jusqu’à 25 W.

Le galet d’Apple est le chargeur magnétique pour iPhone toujours le plus compact à ce jour. Il peut s’intégrer dans divers accessoires, notamment des supports, pour être utilisé un peu différemment. Compatible Qi2, il peut aussi alimenter beaucoup d’autres appareils, comme des smartphones Android ou le boîtier des AirPods.

Test du nouveau chargeur MagSafe 25 W : Apple accélère bien la recharge sans fil des iPhone 16

Test du nouveau chargeur MagSafe 25 W : Apple accélère bien la recharge sans fil des iPhone 16

Reçu hier — 19 novembre 2025

La Commission européenne recule sur le RGPD et l’AI Act : moins de bannières de cookies, plus de données pour les modèles

19 novembre 2025 à 17:52

Face à des considérations économiques, technologiques et politiques, la Commission européenne a plié. Sous la pression combinée de l’Allemagne, des États-Unis et des géants de la tech, Bruxelles propose d’assouplir deux textes emblématiques du cadre numérique européen. Ces changements s’inscrivent dans un paquet législatif baptisé Digital Omnibus qui est censé remettre à niveau plusieurs règles devenues difficiles à appliquer ou inadaptées aux usages actuels.

Conférence de presse du Digital Omnibus. Image Union européenne.

Les bannières de cookies sur le gril

Dans ce train de mesures, Bruxelles propose notamment de simplifier le RGPD, la grande loi sur la protection des données adoptée il y a près de dix ans. Selon la Commission, l’explosion de l’IA impose de revoir certains points du règlement, suivant en cela une recommandation de Mario Draghi dans son rapport sur la compétitivité publié en 2024. Au lendemain de l’annonce d’un partenariat entre le Français Mistral et l’Allemand SAP autour d’une « IA souveraine » destinée à l'administration publique, Bruxelles veut faciliter le traitement des données personnelles afin de simplifier le développement des modèles.

La Commission propose ainsi que les données « pseudonymisées », c’est-à-dire qui empêchent de réidentifier les utilisateurs, sortent du champ du RGPD, ce qui les rendrait pleinement exploitables pour l’entraînement des modèles. Les données « sensibles », révélant des opinions politiques, une orientation sexuelle ou une pratique religieuse, resteraient en revanche protégées.

Dans le même mouvement, Bruxelles souhaite revoir les règles encadrant les cookies pour améliorer l’expérience en ligne. Il ne vous aura pas échappé qu’une première visite sur un site s’accompagne presque systématiquement d’un choix à faire sur le traitement des cookies. L’objectif est justement de réduire la prolifération des bannières et de permettre aux internautes de gérer leur consentement global en un seul clic, directement depuis le navigateur ou le système d’exploitation.

Selon le plan, les sites pourront s’abstenir de mettre des bannières pour les usages « inoffensifs » (comme le simple comptage des visites) et ils devront respecter les choix de cookies pendant au moins six mois. De quoi se passer d’extensions dédiées pour éviter des dizaines de clics… à condition que les navigateurs intègrent ce nouveau mécanisme.

Image MacGeneration

L’AI Act remodelé

L’autre texte bien parti pour être rouvert est l’AI Act, pourtant adopté seulement l’an dernier. Outre la question des données disponibles pour l’entraînement, la Commission veut repousser à décembre 2027, au lieu d’août 2026, l’entrée en vigueur des obligations pesant sur les modèles dits « à haut risque », susceptibles d’avoir un impact sur la santé ou la sécurité. Elle souhaite également alléger les exigences de signalements en cybersécurité, aujourd’hui fragmentées entre plusieurs législations qui obligent parfois à déclarer un même incident à différentes autorités.

Ce virage réjouit la droite européenne et les grands patrons de la tech, qui y voient un moyen de renforcer la compétitivité du continent. À l’inverse, la gauche et les associations de défense des consommateurs dénoncent des concessions dangereuses. Si ces aménagements étaient adoptés, ils offriraient « aux entreprises d’IA un chèque en blanc pour aspirer les données personnelles des Européens », critique l’organisation de défense de la vie privée Noyb.

Pour le moment, il ne s’agit que de propositions de la Commission. Elles devront être examinées et votées par les parlementaires. Le Parti populaire européen, première force politique dans l’Union européenne, y semble favorable, mais elle devra rallier suffisamment d’alliés pour les faire adopter.

La Commission européenne recule sur le RGPD et l’AI Act : moins de bannières de cookies, plus de données pour les modèles

19 novembre 2025 à 17:52

Face à des considérations économiques, technologiques et politiques, la Commission européenne a plié. Sous la pression combinée de l’Allemagne, des États-Unis et des géants de la tech, Bruxelles propose d’assouplir deux textes emblématiques du cadre numérique européen. Ces changements s’inscrivent dans un paquet législatif baptisé Digital Omnibus qui est censé remettre à niveau plusieurs règles devenues difficiles à appliquer ou inadaptées aux usages actuels.

Conférence de presse du Digital Omnibus. Image Union européenne.

Les bannières de cookies sur le gril

Dans ce train de mesures, Bruxelles propose notamment de simplifier le RGPD, la grande loi sur la protection des données adoptée il y a près de dix ans. Selon la Commission, l’explosion de l’IA impose de revoir certains points du règlement, suivant en cela une recommandation de Mario Draghi dans son rapport sur la compétitivité publié en 2024. Au lendemain de l’annonce d’un partenariat entre le Français Mistral et l’Allemand SAP autour d’une « IA souveraine » destinée à l'administration publique, Bruxelles veut faciliter le traitement des données personnelles afin de simplifier le développement des modèles.

La Commission propose ainsi que les données « pseudonymisées », c’est-à-dire qui empêchent de réidentifier les utilisateurs, sortent du champ du RGPD, ce qui les rendrait pleinement exploitables pour l’entraînement des modèles. Les données « sensibles », révélant des opinions politiques, une orientation sexuelle ou une pratique religieuse, resteraient en revanche protégées.

Dans le même mouvement, Bruxelles souhaite revoir les règles encadrant les cookies pour améliorer l’expérience en ligne. Il ne vous aura pas échappé qu’une première visite sur un site s’accompagne presque systématiquement d’un choix à faire sur le traitement des cookies. L’objectif est justement de réduire la prolifération des bannières et de permettre aux internautes de gérer leur consentement global en un seul clic, directement depuis le navigateur ou le système d’exploitation.

Selon le plan, les sites pourront s’abstenir de mettre des bannières pour les usages « inoffensifs » (comme le simple comptage des visites) et ils devront respecter les choix de cookies pendant au moins six mois. De quoi se passer d’extensions dédiées pour éviter des dizaines de clics… à condition que les navigateurs intègrent ce nouveau mécanisme.

Image MacGeneration

L’AI Act remodelé

L’autre texte bien parti pour être rouvert est l’AI Act, pourtant adopté seulement l’an dernier. Outre la question des données disponibles pour l’entraînement, la Commission veut repousser à décembre 2027, au lieu d’août 2026, l’entrée en vigueur des obligations pesant sur les modèles dits « à haut risque », susceptibles d’avoir un impact sur la santé ou la sécurité. Elle souhaite également alléger les exigences de signalements en cybersécurité, aujourd’hui fragmentées entre plusieurs législations qui obligent parfois à déclarer un même incident à différentes autorités.

Ce virage réjouit la droite européenne et les grands patrons de la tech, qui y voient un moyen de renforcer la compétitivité du continent. À l’inverse, la gauche et les associations de défense des consommateurs dénoncent des concessions dangereuses. Si ces aménagements étaient adoptés, ils offriraient « aux entreprises d’IA un chèque en blanc pour aspirer les données personnelles des Européens », critique l’organisation de défense de la vie privée Noyb.

Pour le moment, il ne s’agit que de propositions de la Commission. Elles devront être examinées et votées par les parlementaires. Le Parti populaire européen, première force politique dans l’Union européenne, y semble favorable, mais elle devra rallier suffisamment d’alliés pour les faire adopter.

iPhone 17 : la puce Apple N1 propulse les performances Wi-Fi

19 novembre 2025 à 16:04

Apple fait une entrée plus que réussie dans le monde des puces Wi-Fi. D’après les mesures recueillies par Ookla via le service Speedtest, sa puce maison N1 améliore significativement les performances des iPhone 17 et iPhone Air par rapport aux iPhone 16 équipés en Broadcom. En réception comme en envoi, les débits progressent nettement, et ce dans tous les pays étudiés. À l’échelle mondiale, l’avantage tourne jusqu’à 40 % en faveur de la nouvelle puce.

Comparés aux smartphones Android, les iPhone 17 sont dans un mouchoir de poche avec les Pixel 10 de Google (puce Broadcom), les meilleurs toutes catégories confondues. Le Pixel 10 Pro a enregistré la vitesse de téléchargement médiane la plus élevée au monde, à 353 Mbit/s, devançant de peu la gamme iPhone 17 à 329 Mbit/s.

Sur le papier, l’affaire n’était pourtant pas gagnée pour Apple. Comme sur les iPhone 16, le Wi-Fi 7 des iPhone 17/Air est limité à des canaux de 160 MHz, quand Qualcomm ou MediaTek proposent des puces capables de tirer parti de canaux 320 MHz. En théorie, cette limitation technique réduit largement les débits de pointe. Mais les données collectées par Ookla montrent que cette caractéristique n’a que peu d’effet sur les performances réelles pour l’instant.

« Cela explique peut-être aussi pourquoi Apple a choisi de ne pas intégrer cette fonctionnalité au N1, même si le gain de performance offert par une puce compatible 320 MHz est susceptible de croître avec la maturation de l'écosystème Wi-Fi, faisant de cette fonctionnalité un atout pour l'avenir des smartphones Android haut de gamme qui en sont équipés », observe le spécialiste des connexions. On espère maintenant que la puce N1 trouvera vite sa place dans d'autres produits, au contraire du MacBook Pro M5 qui est passé à côté et qui doit se cantonner au Wi-Fi 6E.

Black Friday : jusqu’à - 27 % sur des aspirateurs robots Eufy (Anker) compatibles Apple Maison

19 novembre 2025 à 15:03

Deux aspirateurs robots récents d’Eufy, une filiale d’Anker, bénéficient de grosses réductions à l’approche du Black Friday. L’Omni E25 est en promotion à 599 € au lieu de 818 € (- 27 %) et l’Omni E28 est à 699 €, sachant que son prix le plus bas des 30 derniers jours était de 778 €.

Eufy Omni E25. Image Eufy.

Ces deux aspirateurs robots sont compatibles avec le standard Matter, ce qui signifie qu’ils peuvent s’intégrer à l’application Maison d’Apple notamment. C’est d’ailleurs avec l’Omni E25 que nous avions testé cette intégration. Un bémol toutefois : comme ils ne prennent pas encore en charge la version 1.4 de Matter, on ne peut pas gérer les pièces depuis Maison (mais on peut le faire depuis l’app d’Eufy). Une mise à jour ajoutant cette fonctionnalité pratique est prévue à une date inconnue.

Comment les aspirateurs robots Matter prennent leurs quartiers dans la Maison d’Apple

Comment les aspirateurs robots Matter prennent leurs quartiers dans la Maison d’Apple

Quoi qu’il en soit, les Omni E25 et E28 sont deux bons aspirateurs robots, comme le test complet de nos confrères des Numériques en atteste. Leur aspiration est efficace, leur système de navigation débrouillard, leur autonomie confortable et leur vidange automatique. Les points négatifs sont principalement leur lavage assez peu opérant et leur hauteur qui les empêche de passer sous certains meubles. La différence entre les deux tient dans le réservoir d’eau amovible du E28 qui se transforme en shampouineuse quand il est séparé de la base.

D’autres aspirateurs compatibles Matter sont en promotion en ce moment, comme le Saros 10R de Roborock à 900 € (- 30 %).

Black Friday : les robots aspirateurs compatibles Matter en promotion, le Saros 10R de Roborock à 900 €

Black Friday : les robots aspirateurs compatibles Matter en promotion, le Saros 10R de Roborock à 900 €

Mac mini M4 : une bonne config’ 24/512 Go à moins de 1 000 €

19 novembre 2025 à 14:21

Si le Mac mini M4 fait régulièrement l’objet de réductions, en voici une particulièrement notable. La configuration avec 24 Go de RAM et 512 Go de stockage tombe à 972 € sur Amazon, un tarif record. Le prix affiché est de 1 079 €, mais un coupon de 107 € fait automatiquement descendre la note au moment de la commande. À titre de comparaison, la même configuration est vendue 1 199 € chez Apple.

Mac mini M4. Image Apple.

On peut également trouver ce Mac mini M4 à 999 € sur Rakuten, avec Boulanger comme vendeur. Il faut saisir le code « BLACK80 » pour profiter de la remise de 80 €. En outre, l’achat permet de récupérer 43 € dans la cagnotte Rakuten.

Avec 24 Go de RAM et 512 Go de stockage, l’utilisation devient plus confortable et plus pérenne que la configuration par défaut en 16 / 256 Go. Le Mac mini M4 est un ordinateur de bureau assez exceptionnel. Il est à la fois compact, économe, silencieux et puissant. Nous le recommandons sans hésiter. Il s’agit simplement de choisir la bonne combinaison de mémoire vive et de stockage.

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

WhatsApp : les numéros de téléphone n’étaient pas correctement protégés, mais la grosse fuite a été évitée

19 novembre 2025 à 12:09

Les numéros de téléphone sont au cœur de la simplicité et du succès de WhatsApp : il suffit d’entrer un numéro pour savoir si un contact utilise la messagerie. Mais ce principe peut aussi être détourné pour collecter les numéros de tous les utilisateurs, soit 3,5 milliards de personnes.

C’est ce qu’ont découvert des chercheurs en sécurité autrichiens, qui détaillent dans un article les failles leur ayant permis d’automatiser cette extraction. Avec 3,5 milliards de numéros, et parfois les photos de profil associées, « ce serait la plus grande fuite de données de l’histoire », affirment-ils. Le conditionnel n’est pas là par hasard : s’ils ont démontré la possibilité de siphonner ces informations, ils ont ensuite supprimé leur base avant d’alerter Meta.

Image WhatsApp

Le propriétaire de WhatsApp a corrigé la faille avant qu’elle ne puisse être exploitée par des malandrins et a récompensé financièrement les chercheurs. Néanmoins, ceux-ci estiment que Meta n’avait pas mis en place des protections suffisantes. Malgré un signalement déjà formulé en 2017, l’entreprise n’avait toujours pas limité la vitesse ni le volume de requêtes permettant de rechercher des contacts. « Si nous avons pu récupérer cela très facilement, d’autres auraient pu faire de même », a expliqué Max Günther à Wired.

Côté WhatsApp, la réponse se veut rassurante. « Nous travaillions déjà sur des systèmes anti-scraping avancés, et cette étude a été essentielle pour tester leur robustesse et confirmer leur efficacité immédiate. Nous n’avons trouvé aucune preuve d’abus de cette faille », a réagi Nitin Gupta, vice-président de l’ingénierie.

Si la découverte n’a finalement pas eu de conséquences pour les utilisateurs, elle rappelle l’échelle colossale de WhatsApp — et l’importance du chiffrement de bout en bout pour les messages, qui sont ainsi mieux protégés. Par ailleurs, WhatsApp développe depuis plusieurs mois un système de pseudos destiné à masquer son numéro de téléphone. Aucune date de déploiement n’a encore été annoncée.

WhatsApp prépare l

WhatsApp prépare l'utilisation des pseudos pour masquer le numéro de téléphone

1Password gagne en fluidité avec de nouvelles options de déverrouillage sur Mac

19 novembre 2025 à 11:07

1Password revoit en profondeur sa méthode de déverrouillage sur les ordinateurs de bureau, avec à la clé davantage de souplesse et de fluidité. Le gestionnaire de mots de passe peut désormais se déverrouiller en même temps que votre Mac ou votre PC : dès que votre session est ouverte via Touch ID, votre mot de passe ou une autre méthode, le coffre-fort peut ouvrir sa porte immédiatement. Quelques secondes de gagnées à chaque utilisation, puisqu’il n’est plus nécessaire de déverrouiller l’application elle-même.

Les trois modes de déverrouillages proposés. Image MacGeneration.

Cette nouveauté est totalement optionnelle. Si vous préférez que 1Password reste indépendant de la session — par exemple sur un ordinateur partagé —, c’est tout à fait possible. L’éditeur a d’ailleurs revu entièrement les options de déverrouillage.

Trois modes sont maintenant proposés : Pratique, Équilibré et Strict. Pour chacun, l’application indique les changements par rapport à vos réglages actuels. Si vous utilisez 1Password depuis longtemps, vous remarquerez que le mode Équilibré est moins contraignant que les anciens réglages par défaut : il active le nouveau déverrouillage lié à la session, étend la mémorisation du mot de passe à 30 jours et repousse le verrouillage automatique à 8 heures.

Détails pour le mode Équilibré

À vous de choisir le compromis qui vous convient, sachant que renforcer la sécurité va souvent de pair avec une utilisation moins immédiate. Vous pouvez aussi conserver vos réglages actuels ou n’ajuster que certains paramètres. 1Password coûte environ 4 €/mois en formule individuelle et 8 €/mois pour l’offre famille.

Prise en main de Mots de passe, le gestionnaire de mots de passe enfin indépendant d’iOS 18 et macOS 15

Prise en main de Mots de passe, le gestionnaire de mots de passe enfin indépendant d’iOS 18 et macOS 15

Promo : des MacBook Pro M5 avec une remise et une grosse cagnotte vendus par Darty

19 novembre 2025 à 10:15

Un mois seulement après sa sortie, il est d’ores et déjà possible de faire de bonnes affaires sur le MacBook Pro M5. Sur Rakuten, une réduction de 80 € est disponible sur le modèle avec 16 Go de RAM et 1 To de SSD à 2 049 € en saisissant le code « BLACK80 ». La machine est vendue par Darty, et pas par un obscur revendeur. Surtout, 184 € sont crédités sur la cagnotte ClubR, pour faire ensuite d’autres achats sur la place de marché.

MacBook Pro M5. Image Apple.

Même topo pour une autre configuration toujours vendue par Darty : le MacBook Pro M5 avec 24 Go / 1 To à 2 299 € profite d’une remise immédiate de 80 € et donne droit à 206 € de crédit sur la cagnotte Rakuten.

Le MacBook Pro M5 est un excellent ordinateur portable : puissant, polyvalent, endurant et doté d’un très bel écran. Il faut simplement garder en tête que lorsqu’il est poussé dans ses retranchements sur une longue durée, il peut devenir un peu bruyant, un trait que ses prédécesseurs plus discrets avaient fini par faire oublier. Quant aux MacBook Pro M5 Pro/Max, ils ne sont pas attendus avant le début de l’année prochaine et s’annoncent nettement plus onéreux.

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

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Reçu avant avant-hier

Une cyberattaque sur un logiciel médical paralyse des soignants et fait craindre une fuite de données

18 novembre 2025 à 22:39

« Information importante concernant la sécurité de vos données. » Quand un email débute ainsi, ce n’est jamais de bon augure. Ces derniers jours, des patients ont été alertés par leurs soignants d’une possible fuite de données personnelles, y compris médicales, après une cyberattaque visant un prestataire.

L'entreprise concernée est Weda, une filiale de Vidal qui édite un logiciel de gestion de dossiers patients utilisé par environ 23 000 clients (médecins généralistes, cabinets de santé, sages-femmes, etc.).

Email d’un professionnel de santé à la suite de la cyberattaque de Weda. Capture d’écran MacGeneration.

Selon les documents transmis par Weda à ses utilisateurs et consultés par Le Monde, la société a détecté « un pic anormal d’activité sur l’un de [ses] comptes clients » dans la soirée du 10 novembre. Ce compte, appartenant à un médecin qui avait quitté son cabinet, a servi à accéder à des dossiers de patients qui n’étaient pas les siens. L’éditeur a d’abord coupé les accès du compte concerné, mais devant de nouvelles activités anormales sur d’autres comptes dans la foulée, il a décidé à 23 h de totalement fermer l’accès à son logiciel pour stopper l’intrusion.

Comme Weda fonctionne entièrement dans le cloud, les professionnels de santé se sont retrouvés dans l’incapacité de consulter les dossiers médicaux ou d’échanger des documents, et ce jusqu’au 14 novembre. Depuis cette date, le service a été partiellement rétabli, mais certaines opérations restaient encore impossibles aujourd’hui même, comme la création de nouveaux dossiers.

Le prestataire a demandé à ses clients d’informer eux-mêmes leurs patients, arguant qu’il « ne peut pas légalement se substituer à l’obligation de notification réglementaire » en tant que « sous-traitant ». Les emails envoyés par les cabinets sont très vagues, l’étendue exacte des données potentiellement compromises demeurant inconnue. L’entreprise n’a pas répondu aux questions du Monde.

AirPods Pro 3 : un nouveau firmware en bêta pour les développeurs

18 novembre 2025 à 21:17

Apple déploie un nouveau firmware en bêta pour les AirPods Pro 3. Portant le doux nom « 8B5025a », il est réservé aux développeurs pour l’instant, mais il y a des chances pour qu’il arrive bientôt aux membres du programme de bêtas publiques.

Image Apple/WatchGeneration

Qu’apporte ce nouveau firmware ? Mystère et bouchon de cérumen. Étant donné qu’il est proposé en parallèle d’iOS 26.2 (également en bêta pour le moment), il a peut-être un lien avec la Traduction en direct qui va s’étendre à l’Union européenne — mais le firmware stable est déjà compatible avec cette nouveauté. À moins qu’il ne corrige des bruits qui gênent certains utilisateurs ? Allez savoir.

Le dernier firmware stable pour les AirPods Pro est le 8B25. Il « [corrigeait] des bugs et [apportait] d’autres améliorations », sans plus de précision. Vous pouvez vérifier la version du micro logiciel de vos AirPods dans Réglages > [nom de vos AirPods] > Version. Si vous êtes développeur ou testeur public, vous pouvez choisir d’activer ou non les mises à jour bêta juste en-dessous.

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Même en promotion, les AirPods Pro 2 valent-ils encore le coup ?

Même en promotion, les AirPods Pro 2 valent-ils encore le coup ?

Le paiement fractionné de Klarna bientôt compatible avec Apple Pay en France

18 novembre 2025 à 20:46

Klarna, un service qui permet de payer en plusieurs fois sans frais, sera bientôt compatible avec Apple Pay en France. Le géant du paiement fractionné a annoncé qu’il allait prendre en charge la méthode de paiement d’Apple « dans les prochaines semaines » dans l’Hexagone.

Cette nouvelle arrive au moment où Klarna fonctionne avec Apple Pay au Danemark, en Espagne et en Suède. La combinaison des deux services était déjà en place depuis quelques quelques mois en Amérique du Nord et au Royaume-Uni.

Intégration de Klarna à Apple Pay. Image Apple.

Concrètement, lors d’un règlement avec Apple Pay (dans un magasin, sur le web ou dans une app), en touchant l’option « Autres cartes et options de paiement différé », les clients peuvent sélectionner Klarna et voir les offres de paiement fractionné disponibles. Sont généralement proposés des paiements en trois fois sans frais ou un règlement différé à 30 jours.

La fintech suédoise, qui est récemment entrée en bourse, revendique 111 millions de clients à travers le monde grâce à sa présence sur de nombreux sites web. Ce partenariat avec Apple intervient dans le sillage de l’abandon d’Apple Pay Later.

Le MacBook Pro M5 avec 24 Go de RAM à 1 799 € et d’autres configs spéciales en promo

20 novembre 2025 à 09:54

Mise à jour le 20 novembre — L'offre n'est plus disponible chez Darty, mais elle est l'est maintenant à la Fnac : le MacBook Pro M5 avec 24 Go de RAM et 512 Go de stockage est proposé à 1 799 € au lieu de 2 049 €. Autre bon plan : le MacBook Pro 16" M4 Pro avec 24 Go / 1 To à 2 699 € au lieu de 3 029 €. Il s'agit dans les deux cas d'« offres chrono » valables uniquement aujourd'hui.


Article original publié le 18 novembre — Darty fait une remise intéressante sur une configuration bien précise du tout nouveau MacBook Pro M5. Le modèle doté de 512 Go de stockage et 24 Go de RAM est en promotion à 1 799 € au lieu de 2 049 €. Avec ses 24 Go de mémoire, soit 8 de plus que l’entrée de gamme, cette configuration se montre plus confortable pour des usages un peu exigeants.

MacBook Pro M5. Image MacGeneration.

Les 16 Go conviennent aux usages courants, mais si vous branchez un ou plusieurs écrans 4K et que vous faites tourner des applications lourdes — montage vidéo, développement, etc. — un supplément de RAM n’est pas superflu. D’autant qu’on ne peut pas en ajouter après l’achat. Sur un MacBook Pro, 24 Go est globalement un choix cohérent, sachant que la machine peut monter jusqu’à 32 Go.

Pour le reste, le MacBook Pro M5 est un excellent ordinateur portable : puissant, polyvalent, endurant et équipé d’un très bel écran. Il faut simplement savoir que quand il est sollicité à fond pendant un long moment, il se montre un peu bruyant, une habitude que ces prédécesseurs silencieux nous avaient fait perdre. Quant aux MacBook Pro M5 Pro/Max, ils ne sont pas attendus avant le début de l’année prochaine et devraient être nettement plus coûteux.

Autre configuration spéciale à tarif préférentiel : le MacBook Pro 16" M4 Pro avec 1 To de SSD et 24 Go de RAM à 2 699 € au lieu de 3 049 €. Dans un autre genre, toujours chez Darty, il y a l’iMac M4 en version 16 / 512 Go à 1 499 € au lieu de 1 749 €.

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Orange lance une offre de SMS par satellite en Direct to Device

18 novembre 2025 à 15:06

Orange va très bientôt proposer une offre permettant d’échanger des SMS et d’obtenir sa localisation via satellite lorsque l’on se trouve dans une zone blanche, en France comme dans 36 autres pays. Cette nouveauté sera proposée dès le 11 décembre aux clients grand public 5G et 5G+, puis courant 2026 aux professionnels et aux entreprises.

La fonction reposera sur la technologie Direct to Device (ou Direct to Cell), qui permet à un smartphone de communiquer directement avec un satellite dès lors que l’opérateur terrestre l’a intégrée à son réseau. Selon Orange, cette offre est une première en Europe.

Image Skylo

Pour fournir ce service, l’opérateur ne s’associe pas à Starlink, qui multiplie les accords du même type dans le monde, ni à Eutelsat, le géant européen des satellites qui est un de ses partenaires historiques, mais à l’Américain Skylo. « OneWeb [la constellation d’Eutelsat, ndlr] opère pour le moment exclusivement à destination des entreprises et des administrations. Nous ne pouvons donc pas recourir à cette constellation pour relier directement les smartphones de nos clients particuliers », justifie Jérôme Hénique, PDG d'Orange France, auprès des Échos. « Il n'y a pas d'exclusivité avec Skylo. C'est aujourd'hui la solution qui nous semble la plus pertinente à utiliser, mais nous restons en discussions avec l'ensemble des acteurs pour diversifier nos fournisseurs », ajoute-t-il.

Contrairement aux fonctions satellitaires (gratuites) proposées par Apple depuis les iPhone 14 via la constellation Globalstar, la technologie Direct to Device ajoute une connectivité spatiale à des smartphones qui n’en disposent pas nativement. Dans un premier temps, l’option « Message Satellite » sera limitée aux Pixel 9 et 10 de Google. Elle sera ensuite étendue à d’autres terminaux et enrichie de fonctionnalités supplémentaires. Aux États-Unis, l’offre Direct to Cell de Starlink disponible chez T-Mobile permet d’utiliser quelques applications depuis peu.

Schéma de fonctionnement de la technologie Direct to Cell. Image Starlink.

L’option « Message Satellite » d’Orange sera gratuite pendant six mois, puis facturée 5 €/mois. L’opérateur promet une utilisation simple : on se connecte au satellite via une interface SMS dédiée, on rédige son message, et la transmission est ensuite assurée par la constellation de Skylo et le cœur de réseau d’Orange.

Les pays couverts par la constellation de Skylo sont les suivants : Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne (hors Canaries), Estonie, Finlande, France Métropolitaine (dont Corse) et Guyane, Guadeloupe, Martinique, Réunion, Mayotte, Saint Martin, Saint Barthélemy, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lichtenstein, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, USA, Canada, Brésil, Taiwan, Australie, Nouvelle-Zélande.

Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

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Mouse Jiggler, l’app qui fait bouger tout seul le curseur de votre Mac

18 novembre 2025 à 13:27

J’ai beau exercer ce métier depuis un petit moment, je n’ai pas fini d’être surpris. Un développeur nous a contactés pour nous parler de Mouse Jiggler, une application dont la fonction est… de faire bouger le curseur de macOS tout seul, sans qu’on touche à la souris ni au trackpad. Après une période d’inactivité (1 minute par défaut), le curseur se met en effet à se déplacer automatiquement à l’écran.

Réglages de Mouse Jiggler. Image MacGeneration.

Bohdan Bilous présente Mouse Jiggler comme une méthode pour empêcher son Mac de se mettre en veille. Honnêtement, l’idée est saugrenue. Si l’objectif est simplement de garder l’ordinateur éveillé indéfiniment, il existe des utilitaires bien plus directs : le minimaliste Red Eye, le vénérable Caffeine (sorti d’une longue sieste en 2024) ou encore le puissant Amphetamine.

Malgré tout, vous trouverez peut-être des utilités à ce logiciel. Il peut servir à simuler une activité dans certains contextes (pourquoi pas lors d’un partage d’écran avec son patron) ou éventuellement rendre service en matière d’accessibilité. Le développeur le présente comme un moyen d’aider les personnes ayant des difficultés motrices ou visuelles à retrouver plus facilement le curseur.

Mouse Jiggler en action (je ne touchais pas la souris à ce moment-là). Image MacGeneration.

L’application, qui nécessite l’accès aux fonctions d’accessibilité de macOS (il faut l’ajouter manuellement dans les Réglages Système), se révèle en tout cas très personnalisable. On peut modifier la durée d’inactivité, l’intervalle entre chaque mouvement, l’activation ou non d’un clic automatique et le seuil de batterie sous lequel l’app se désactive.

Il y a également des options payantes qui ajoutent des mouvements « intelligents » (simplement plus naturels, sans viser quoi que ce soit de précis) ainsi qu’une désactivation automatique selon une plage horaire. Ces fonctions supplémentaires sont proposées en ce moment à 4,99 € au lieu de 8,99 € en achat unique. Mouse Jiggler requiert macOS Monterey 12 au minimum.

Wero sert à faire des paiements en ligne en Allemagne et bientôt en France

18 novembre 2025 à 12:01

La palette de services offerts par Wero s’élargit comme prévu. Lancée comme une application dédiée aux virements entre proches (elle succède à Paylib en France), elle permet désormais d’effectuer des paiements en ligne en Allemagne, venant marcher sur les plates-bandes d’Apple Pay ou de PayPal.

Outre-Rhin, la solution Wero pour le e-commerce est maintenant déployée par les réseaux Sparkassen et Volksbanken/Raiffeisenbanken. Dans les prochains mois, d’autres établissements partenaires suivront : Postbank et Deutsche Bank dans un premier temps, puis ING Allemagne et Revolut.

Intégration de Wero à un site d’e-commerce. Image Wero

Du côté des commerçants, Eventim, une plateforme d’achat de billets de spectacle, a déjà enclenché son intégration. D’autres enseignes suivront bientôt, parmi lesquelles Decathlon, Lidl, CEWE, Veepee et Cineplex.

Ce service de paiement en ligne arrivera en France, ainsi qu’en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas, en 2026. Dans l’Hexagone, plusieurs enseignes ont déjà signé un accord de collaboration avec EPI, le consortium bancaire à la manœuvre : Air France, E. Leclerc, l’École du Ski Français, Orange/Sosh, Veepee ou encore Dott. La Direction générale des finances publiques s’intéresse aussi à l’intégration de Wero comme moyen de paiement dans certains services publics.

Image Wero

Un peu plus d’un an après son lancement, Wero revendique 45 millions d’utilisateurs dans plusieurs pays européens, principalement en France. À terme, la plateforme entend bien s’installer aussi dans les commerces physiques. Une confrontation directe avec Apple Pay se profile, un service dont les banques goûtent peu les commissions prélevées par Apple.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Application carte Vitale : usages, adoption, évolutions… on fait le point

18 novembre 2025 à 10:58

Après un long déploiement progressif qui aura duré deux ans, l’application carte Vitale est finalement ouverte à tous. Plus besoin d’habiter dans un département particulier ou de passer par France Identité, l’application est accessible par l’ensemble des assurés, et ce quel que soit leur régime d’assurance maladie ou leur pièce d’identité.

Mais à quoi sert-elle ? En deux mots, elle fait office de double numérique pour la carte Vitale physique — qui reste bien valable. En présentant le QR code affiché sur son smartphone, l’assuré peut faire valoir ses droits auprès d’un professionnel de santé.

Image iGeneration

Un double numérique pour éviter les oublis…

Cette dématérialisation vise d’abord à éviter les situations fréquentes où la carte physique manque à l’appel. D’après un sondage Ipsos–BVA commandé par l’Assurance Maladie et publié ce mois-ci, 25 % des Français déclarent avoir déjà eu des difficultés à retrouver leur carte au moment où ils en avaient besoin de manière urgente. Ce sont en particulier les parents pour 37 % d’entre eux et les jeunes adultes à hauteur de 46 % qui sont les plus étourdis.

Il y a moins de risque d’oublier son smartphone, un appareil presque indispensable dans la vie de tous les jours. L’Assurance Maladie justifie d’ailleurs la dématérialisation de la carte Vitale en donnant d’autres statistiques sur la place des outils numériques : 9 répondants sur 10 suivent leurs remboursements de soins en ligne et 8 sur 10 reçoivent des ordonnances ou résultats par voie numérique.

Activée à ce jour par 1,8 million de personnes, l’application carte Vitale devrait connaitre un gros coup d’accélérateur avec cette génération : 28 millions de personnes supplémentaires peuvent maintenant en tirer parti. D’ailleurs, près de 7 Français sur 10 se déclarent prêts à la télécharger, selon le même sondage.

L’application a aussi un rôle à jouer en cas d’imprévu : près d’un million de cartes sont déclarées perdues ou volées chaque année (chiffres pour le régime général). L’app permet alors d’obtenir rapidement un double numérique sur son smartphone.

On a expérimenté l’appli carte Vitale, et ça n’a pas été une promenade de santé

On a expérimenté l’appli carte Vitale, et ça n’a pas été une promenade de santé

Elle fluidifie aussi les remboursements. « Il y a un vrai bénéfice potentiel pour l’acquisition des droits », nous expliquait fin 2023 Valérian Ponsinet, chargé du numérique à la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France. Alors que la carte porte elle-même les informations sur les droits des assurés — informations qui peuvent être obsolètes faute d’actualisation récente de la carte —, l’appli sert uniquement de support d’identification.

En scannant le QR code du patient, le pharmacien (ou tout autre professionnel de santé) prend connaissance de ses droits en temps réel grâce à un accès direct aux bases de l’Assurance Maladie — c’est le système nommé ADRi dans le milieu. En résumé, dans le cadre du tiers payant, l’application va permettre aux pharmaciens d’être payés plus facilement par la sécu.

Image GIE SESAM-Vitale

… mais la carte physique reste bien utile pour l’instant

Encore faut-il que les professionnels soient équipés. La bascule vers une authentification par QR code (ou par NFC sur certains smartphones Android) impose d’utiliser une « douchette », un outil qui n’est pas encore généralisé. Aujourd’hui, près de 80 % des pharmacies dans les territoires où les deux parcours étaient déployés facturent déjà avec l’application. À l’échelle du pays, environ deux tiers s’en servent, selon l’Assurance Maladie.

Chez les médecins généralistes, le rythme est plus lent, comme l’avait prédit le docteur Nogrette, secrétaire général adjoint de MG France, interrogé par nos soins il y a deux ans. Actuellement, seuls un quart ont déjà utilisé l’application au moins une fois. Et les chiffres chutent en Île-de-France, absente du lancement initial : une pharmacie sur deux et seulement un praticien sur huit sont équipés.

Comme peu de patients présentent leur smartphone, « ce n’est pas encore rentré dans les habitudes des professionnels de santé », reconnaît Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie, dans Le Parisien. Pour accélérer l’adoption, une incitation financière est prévue : lorsqu’un médecin télétransmet une première facture avec l’application après s’être doté d’un lecteur compatible, il perçoit 280 €. L’an prochain, cette somme sera divisée par deux.

Côté assurés, l’application va aussi évoluer. Pour l’heure, elle permet donc de faire valoir ses droits ainsi que de consulter ses dépenses de soins. À terme, elle pourra servir de moyen d’identification pour accéder à d’autres services, comme Mon espace santé, et elle pourra intégrer la complémentaire santé. Les professionnels pourront ainsi gérer le tiers payant sur la part obligatoire et sur la part complémentaire directement via l’application. L’Assurance Maladie n’en dit rien, mais on espère aussi des progrès côté ergonomie, notamment un parcours d’activation plus simple. D'ailleurs, l'application gère maintenant Face ID, mais pour les utilisateurs existants il est nécessaire de refaire son inscription pour en profiter.

Si l’ancien ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait relancé l’idée d’une intégration de la carte Vitale dans France Identité, les deux applications sont parties pour continuer leur route séparément. Elles relèvent de structures distinctes : le GIE SESAM-Vitale pour l’une et France Titres (ex-Agence Nationale des Titres Sécurisés) pour l’autre.

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