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Reçu aujourd’hui — 16 septembre 2025

Liquid Glass sur le web : c’est possible, mais c’est compliqué

16 septembre 2025 à 12:00

Il y a vingt ans, les « thèmes » qui permettaient d’imiter Mac OS X sur le web étaient une distraction. Aujourd’hui, ils ne sont pas loin d’être une nécessité. Ce qui a changé ? La disparition des applications natives « chimiquement pures » et l’intégration de plus en plus poussée de webviews mêlant des éléments venus du système et des éléments venus du web. Ce qui pose une question : peut-on recréer Liquid Glass dans une webview ? La réponse est, comme souvent, plus compliquée qu’on le voudrait.

Image Chris Feijoo/MacGeneration.

En fouillant les sources du projet WebKit, le développeur Alastair Coote a déniché la propriété -apple-visual-effect dans plusieurs feuilles de style CSS. D’après nos propres recherches, elle semble prendre en charge l’ensemble des « matériaux » de Liquid Glass :

  • -apple-system-glass-material pour Liquid Glass ;
  • -apple-system-blur-material, -apple-system-blur-material-thin et -apple-system-blur-material-ultra-thin pour les effets de flou ;
  • et plusieurs valeurs construites autour de -apple-system-vibrancy-* pour les différents effets de « vibrance » des éléments translucides.

Apple utilise notamment la valeur -apple-system-glass-material-media-controls dans les contrôles multimédia de tvOS, système où les technologies du web l’ont emporté sur les technologies natives, pour favoriser le développement multiplateforme. Mais il y a un mais : ces propriétés ne peuvent pas être utilisées par les développeurs.

Rien ne les empêche de bricoler sur leur machine – Coote a pu créer une barre d’outils utilisant Liquid Glass au-dessus d’une carte MapboxGL – mais pour utiliser -apple-system-glass-material dans une webview, il faut activer une API privée. Or dura lex, sed lex, Apple n’accepte pas les applications touchant aux API privées dans son App Store.

Une barre d’outils utilisant Liquid Glass au-dessus d’une carte MapboxGL. Image Alistair Coote/MacGeneration.

Cette situation rappelle l’imbroglio autour de la police San Francisco. Il n’avait fallu que quelques heures pour trouver une manière de s’en servir sur le web, mais près d’un an pour qu’Apple fournisse une manière sanctionnée de le faire. Gageons que la firme de Cupertino finira par proposer un standard de gestion de l’apparence des éléments, comme elle l’avait fait pour le mode sombre il y a quelques années.

En attendant, il faudra s’en tenir à des bidouilles plus ou moins avancées pour imiter Liquid Glass. Le développeur Chris Feijoo propose ainsi d’utiliser la propriété backdrop-filter, qui permet d’obtenir un effet de flou ou de diffusion derrière un élément, pour reconstruire le « verre liquide » couche par couche. (Par un heureux hasard, la propriété -apple-system-glass-material est incompatible avec les éléments utilisant la propriété backdrop-filter).

Si vous êtes développeur web, son article bourré de simulateurs interactifs vaut le détour, mais vous remarquerez immédiatement la limite de son approche. En utilisant un filtre SVG avec backdrop-filter, il outrepasse la spécification CSS. Seul Chrome accepte cette « erreur », si bien que son effet ne fonctionne ni sur Firefox ni sur… Safari. Compliqué, qu’on vous disait.

Liquid Glass sur le web : c’est possible, mais c’est compliqué

16 septembre 2025 à 12:00

Il y a vingt ans, les « thèmes » qui permettaient d’imiter Mac OS X sur le web étaient une distraction. Aujourd’hui, ils ne sont pas loin d’être une nécessité. Ce qui a changé ? La disparition des applications natives « chimiquement pures » et l’intégration de plus en plus poussée de webviews mêlant des éléments venus du système et des éléments venus du web. Ce qui pose une question : peut-on recréer Liquid Glass dans une webview ? La réponse est, comme souvent, plus compliquée qu’on le voudrait.

Image Chris Feijoo/MacGeneration.

En fouillant les sources du projet WebKit, le développeur Alastair Coote a déniché la propriété -apple-visual-effect dans plusieurs feuilles de style CSS. D’après nos propres recherches, elle semble prendre en charge l’ensemble des « matériaux » de Liquid Glass :

  • -apple-system-glass-material pour Liquid Glass ;
  • -apple-system-blur-material, -apple-system-blur-material-thin et -apple-system-blur-material-ultra-thin pour les effets de flou ;
  • et plusieurs valeurs construites autour de -apple-system-vibrancy-* pour les différents effets de « vibrance » des éléments translucides.

Apple utilise notamment la valeur -apple-system-glass-material-media-controls dans les contrôles multimédia de tvOS, système où les technologies du web l’ont emporté sur les technologies natives, pour favoriser le développement multiplateforme. Mais il y a un mais : ces propriétés ne peuvent pas être utilisées par les développeurs.

Rien ne les empêche de bricoler sur leur machine – Coote a pu créer une barre d’outils utilisant Liquid Glass au-dessus d’une carte MapboxGL – mais pour utiliser -apple-system-glass-material dans une webview, il faut activer une API privée. Or dura lex, sed lex, Apple n’accepte pas les applications touchant aux API privées dans son App Store.

Une barre d’outils utilisant Liquid Glass au-dessus d’une carte MapboxGL. Image Alistair Coote/MacGeneration.

Cette situation rappelle l’imbroglio autour de la police San Francisco. Il n’avait fallu que quelques heures pour trouver une manière de s’en servir sur le web, mais près d’un an pour qu’Apple fournisse une manière sanctionnée de le faire. Gageons que la firme de Cupertino finira par proposer un standard de gestion de l’apparence des éléments, comme elle l’avait fait pour le mode sombre il y a quelques années.

En attendant, il faudra s’en tenir à des bidouilles plus ou moins avancées pour imiter Liquid Glass. Le développeur Chris Feijoo propose ainsi d’utiliser la propriété backdrop-filter, qui permet d’obtenir un effet de flou ou de diffusion derrière un élément, pour reconstruire le « verre liquide » couche par couche. (Par un heureux hasard, la propriété -apple-system-glass-material est incompatible avec les éléments utilisant la propriété backdrop-filter).

Si vous êtes développeur web, son article bourré de simulateurs interactifs vaut le détour, mais vous remarquerez immédiatement la limite de son approche. En utilisant un filtre SVG avec backdrop-filter, il outrepasse la spécification CSS. Seul Chrome accepte cette « erreur », si bien que son effet ne fonctionne ni sur Firefox ni sur… Safari. Compliqué, qu’on vous disait.

Reçu hier — 15 septembre 2025

macOS Tahoe est un système certifié UNIX 03

15 septembre 2025 à 15:45

Certaines traditions ont du bon : comme toutes les versions du système d’exploitation des Mac (ou presque) depuis Mac OS X Leopard, macOS Tahoe a reçu sa certification UNIX, dans sa version pour les puces Apple Silicon comme dans celle pour les processeurs Intel. Apple ne s’en vante plus autant qu’à une certaine époque, et pour cause, cette certification ne veut plus dire grand-chose.

Image Anthony Nelzin-Santos/MacGeneration.

Lorsque Kenneth Thompson et Dennie Ritchie ont commencé à travailler sur le système UNIX aux laboratoires Bell de l’opérateur AT&T, leur employeur était encore un monopole d’État, si bien que leur code était considéré comme un bien public. Après son démembrement en 1982, AT&T a pris possession de son code pour commercialiser UNIX System V, tandis que l’université de Berkeley utilisait les sources publiques pour créer BSD. Sun, HP, IBM et même Microsoft y sont allés chacun de leur système UNIX.

La « guerre des UNIX » a été brève, mais intense. Les acteurs européens, qui avaient déjà formé le groupe X/Open en 1984, ont rejoint l’Open Software Foundation (OSF) fondée par les éditeurs américains en 1988 pour promouvoir l’interopérabilité des systèmes UNIX. AT&T et Sun, qui avaient pensé concevoir leur propre spécification, ont finalement rejoint tout ce beau monde. X/Open et l’OSF ont fusionné en 1996 pour former The Open Group, qui détient encore aujourd’hui la marque UNIX.

Or au début des années 2000, Apple a présenté Mac OS X Server comme un système UNIX sans respecter les normes POSIX de standardisation des interfaces de programmation logicielle ni la spécification Single UNIX, et encore moins la marque déposée. Pour apaiser The Open Group, qui menaçait d’une plainte à 200 millions de dollars, Apple a dépêché une petite équipe d’ingénieurs pour obtenir la patente officielle. Retardé par la présentation de la version Intel de Mac OS X Tiger, le résultat a finalement été présenté avec Mac OS X Leopard.

Déjà à l’époque, l’annonce était symbolique plus qu’autre chose. Mac OS X Leopard était certes le premier système BSD répondant officiellement à la spécification Single UNIX, mais les systèmes UNIX avaient déjà perdu leur prééminence dans le monde des serveurs, dans lequel Apple n’a jamais mis que le bout d’un doigt de pied tremblant. Les distributions GNU/Linux ont pris la relève, et si elles respectent peu ou prou le standard POSIX, elles ne sont pas certifiées UNIX.

Et pour cause : cette certification coute cher… et ne sert à rien. Seule IBM respecte la certification Single UNIX 4, publiée en 2008, avec AIX 7. Apple respecte la certification Single UNIX 3, qui remonte à 2001, et seulement à condition de désactiver SIP, d’activer le compte root, de changer des options du système de fichiers d’APFS et même de modifier certains fichiers de macOS. Mais puisque c’est une tradition…

Unix à jamais : la série au complet sur le Club iGen

Unix à jamais : la série au complet sur le Club iGen

Avant d’installer iOS 26 et macOS Tahoe, acceptez les nouvelles conditions d’utilisation d’iCloud

15 septembre 2025 à 14:00

La synchronisation iCloud Drive est « en pause » ? Votre boite mail iCloud ne répond plus ? La photothèque iCloud est encore moins fiable qu’à l’accoutumée ? Ce n’est pas (encore) de la faute d’iOS 26 et de macOS Tahoe… mais un peu quand même. Qui dit « nouvelle version du système d’exploitation » dit « nouvelle version des conditions d’utilisation d’iCloud », et tant que vous ne les avez pas acceptées, vos services seront détraqués.

Image MacGeneration.

Cela va finir par devenir une habitude, Apple a « oublié » d’envoyer la notification censée accompagner la révision des conditions d’utilisation. Pire, elle ne semble pas avoir prévu que l’on puisse l’avoir manqué, ou qu’on ne veuille pas installer iOS 26 et macOS Tahoe (et donc accepter les nouvelles conditions) dès ce soir. Une demi-douzaine de problèmes plus ou moins étranges sont donc apparus depuis quelques heures sur les services iCloud.

Le plus spectaculaire est probablement la suspension de la synchronisation iCloud, qui empêche de récupérer les fichiers avec iCloud Drive et les clichés avec la photothèque iCloud. Le partage des fichiers et l’envoi d’invitations à des évènements peuvent être parasités, tout comme la relève des nouveaux e-mails. Ces problèmes rentrent dans l’ordre immédiatement après que les nouvelles conditions sont acceptées.

Si vous n’avez pas reçu la notification, vous retrouverez les nouvelles conditions dans la rubrique Identifiant Apple des Réglages système (macOS) ou des Réglages (iOS et iPadOS). Dans la plupart des cas, vous devrez ensuite reconnecter votre compte iCloud en confirmant votre mot de passe.

LaCie Rugged SSD4: USB 4, 4 Go/s, 4 To et IP54

15 septembre 2025 à 13:15

« Petit mais costaud », tel pourrait être le mantra des disques LaCie Rugged. Petit, le nouveau LaCie Rugged SSD4 l’est assurément, avec des dimensions de 10,5 × 6,7 × 1,7 centimètres et 108 grammes sur la balance. Costaud, il l’est toujours, avec son boitier en aluminium affichant un indice de résistance IP54 et son pare-chocs orange emblématique capable d’encaisser des chutes de trois mètres. Peut-être plus encore maintenant qu’il possède un port USB 4.

Image Seagate.

Les amateurs des créations de Neil Poulton, designer historique de LaCie, remarqueront que l’aluminium est maintenant brossé et que le port USB-C est maintenant centré. Un port qui adopte la spécification USB 4 pour augmenter les débits, qui passent de 2 000 Mo/s à plus de 3 000 Mo/s en écriture et 4 000 Mo/s en lecture.

Le LaCie Rugged SSD Pro5, lancé au début de l’année avec un port Thunderbolt 5, est presque deux fois plus rapide, mais aussi deux fois plus cher. La filiale de Seagate abandonne le modèle de 512 Go, mais propose un modèle 4 To, citant explicitement la possibilité « d’enregistrer des vidéos en ProRes 4K à 120 i/s sur iPhone ». Le LaCie Rugged SSD4 est annoncé à 169,99 € avec 1 To de stockage, 299,99 € avec 2 To et 529,99 € avec 4 To.

iPhone 17 : le DAS augmente une nouvelle fois (tout en diminuant)

15 septembre 2025 à 12:15

C’est une petite ligne au fin fond de la fiche technique, mais elle peut avoir une grande importance. Lorsqu’un téléphone est pris en flagrant délit d’excès de DAS, le débit d’absorption spécifique qui traduit la quantité d’énergie véhiculée par les ondes électromagnétiques émises vers l’utilisateur, sa commercialisation peut être suspendue par les autorités. L’iPhone 12 avait connu une telle mésaventure, mais Apple ne semble pas avoir été échaudée, puisque le DAS de la gamme iPhone 17 atteint de nouveaux records. Ou presque.

Le DAS « tête » augmente. Image Anthony Nelzin-Santos/iGeneration.

Jamais un iPhone n’avait affiché un DAS aussi élevé que celui l’iPhone 16e, qui atteint 2,99 W/kg selon les normes européennes, avec une mesure sur deux grammes de tissu. Cela ne veut pas dire que le téléphone d’Apple risque de vous faire pousser une troisième oreille, d’abord parce que le DAS est une mesure du pire, la puissance maximale que le système cellulaire peut atteindre lorsque vous essayez de passer un coup de fil depuis le quatrième sous-sol d’un bunker situé au beau milieu d’une zone blanche.

Ensuite parce qu’il s’agit du DAS « membre », loin de la tête ou un tronc, avec une valeur limite de 4 W/kg sur dix grammes de tissu. Cela signifie que, lorsque les algorithmes gouvernant la puce C1 de l’iPhone 16e détectent que le téléphone n’est pas collé à votre tête, mais plutôt dans vos mains, ils peuvent augmenter légèrement la puissance pour essayer d’accrocher le réseau lorsque la couverture est mauvaise. Les émissions restent toutefois en dessous des valeurs règlementaires, elles-mêmes largement inférieures aux seuils sanitaires.

Sauf que c’est précisément ce qui avait condamné l’iPhone 12 : dans les conditions des tests réalisés par l’Agence nationale des fréquences, qui mettaient en défaut les algorithmes d’Apple, il pouvait brièvement dépasser le plafond de 4 W/kg. A-t-elle voulu s’éviter une nouvelle controverse ? Apple a clairement institué des mesures pour empêcher que le DAS ne dépasse 1,2 W/kg selon les normes américaines (sur 1 gramme de tissu) et 1,5 W/kg selon les normes européennes (sur 10 grammes de tissu).

Dans l’absolu, il s’agit du DAS le plus élevé de l’histoire de l’iPhone, qui surpasse même celui de l’iPhone 8 (1,36 W/kg) et de l’iPhone 7 (1,38 W/kg), sans toutefois dépasser les limites règlementaires (2 W/kg). Mais le « bridage » touche aussi bien les puces Qualcomm de l’iPhone 17 et de l’iPhone 17 Pro que la puce C1X de l’iPhone Air et s’applique à l’ensemble des scénarios de test. Autrement dit : le DAS augmente sur les mesures « tête » et « corps » de l’iPhone 17 et l’iPhone 17 Pro, tout en diminuant sur les mesures « membre » de l’ensemble de la gamme. Or il ne fait aucun doute que cette dernière mesure est aujourd’hui la plus représentative des usages.

Mais le DAS « membre » diminue. Image Anthony Nelzin-Santos/iGeneration.

Cela fera-t-il une différence dans la capacité de l’iPhone à accrocher le réseau dans des conditions difficiles ? C’est probable, mais il faudra attendre que les opérateurs aient collecté des données pendant plusieurs mois avant de pouvoir jauger de l’ampleur des changements. Ookla, éditeur d’un speedtest très populaire, a récemment montré que la puce C1 de l’iPhone 16e tirait son épingle du jeu dans des conditions difficiles à moyennes, mais marquait le pas face aux puces Qualcomm des autres modèles sur les réseaux ultra-rapides de dernière génération.

Reçu avant avant-hier

L’iPhone Air en Chine, jamais sans ma SIM

12 septembre 2025 à 15:00

Les puces eSIM n’ont pas que des avantages, mais pour le gouvernement chinois, elles n’ont que des inconvénients. Comme elles permettent d’importer une ligne étrangère en toute discrétion et de changer de numéro en quelques clics, elles n’ont jamais été encouragées par les autorités, sans toutefois avoir été interdites. Les fabricants locaux ignorent sciemment leur existence et Apple elle-même réserve des modèles spécifiques à double SIM au marché chinois. Sauf que l’iPhone Air est trop fin pour accueillir un tiroir de carte SIM.

Image Apple.

Alors qu’elle utilise des puces eSIM depuis l’Apple Watch Series 3, et qu’elle s’est même débarrassé des cartes SIM aux États-Unis depuis l’iPhone 14, Apple n’a jamais poussé son avantage en Chine. La firme de Cupertino prévoit toujours un modèle spécifique au marché chinois : cette année encore, l’iPhone 17 A3521, l’iPhone 17 Pro A35224 et l’iPhone 17 Pro Max A3527 sont dotés d’un tiroir à double carte SIM.

Apple a bien prévu un iPhone Air A3518 adapté aux bandes utilisées par les réseaux chinois, mais comme le modèle A3260 vendu aux États-Unis, le modèle A3516 spécifique au marché japonais et le modèle A3517 commercialisé partout ailleurs, il ne possède qu’une puce eSIM. Ce n’est pas forcément rédhibitoire : les versions cellulaires de l’iPad mini de septième génération, de l’iPad Air de sixième génération et de l’iPad Pro de septième génération sont commercialisées en Chine avec leur puce eSIM.

China Unicom a même prévu un système de « provisionnement » des puces eSIM compatible avec les exigences des autorités. Comme l’identité du propriétaire doit pouvoir être reliée au module d’identification du téléphone, le partenaire historique d’Apple et troisième plus grand opérateur du pays a organisé une procédure de vérification de l’identité et d’activation du téléphone en boutique.

Tout était donc prêt pour un lancement en grande pompe de l’iPhone Air… jusqu’à ce matin. Les précommandes ont été suspendues et « les informations sur la commercialisation seront revues ultérieurement ». La version chinoise de la fiche technique relative à la puce eSIM de l’iPhone Air affirme toujours que « China Unicom est le seul opérateur prenant en charge la puce eSIM » en Chine, mais la version américaine mentionne maintenant China Mobile et China Telecom.

Apple semble avoir reculé pour mieux sauter : dans une déclaration au South China Morning Post, un porte-parole assure que l’entreprise « collabore avec les régulateurs pour commercialiser [l’iPhone Air] en Chine aussi vite que possible », non seulement chez China Unicom, mais aussi chez les deux autres opérateurs publics. China Mobile a ainsi confirmé avoir « activé les services eSIM pour les téléphones mobiles » sur le réseau social Weibo.

Cela ne veut pas dire que le gouvernement lâche du lest, bien au contraire. Seuls les modèles vendus en Chine pourront activer leur puce eSIM sur les réseaux chinois, et inversement, les profils de configuration des opérateurs étrangers ne pourront pas être activés dans l’enceinte du pays. Apple et les opérateurs chinois empêcheront les modèles étrangers de configurer une ligne locale, une limitation qui gênera à coup sûr les expatriés et les vacanciers.

En France, 80 % des téléphones sont compatibles avec (les messages publicitaires sur) RCS

12 septembre 2025 à 12:00

Entre le mois de février et le mois d’aout 2025, le nombre de téléphones compatibles avec RCS a augmenté de 26,7 %, pour atteindre 48,3 millions d’appareils. Autrement dit : tout juste 80 % du parc installé est maintenant compatible avec le protocole de messagerie qui doit succéder au bon vieux SMS.

Image iGeneration.

L’Association française pour le développement des services et usages multimédia multi-opérateurs (AF2M), qui regroupe treize opérateurs de télécommunications et sept groupements professionnels, maintient son objectif de 85 % d’appareils compatibles avant la fin de l’année. Maintenant que RCS est disponible chez les quatre grands opérateurs (Orange, Free Mobile, Bouygues Telecom et SFR) et sur les deux principales plateformes (Android et iOS), cette barre est plus que « raisonnablement atteignable ».

Cette annonce intervient, ce n’est pas un hasard, au moment où Google fait escale à Paris avec son RCS World Tour. La firme de Mountain View promeut RCS comme aucune autre : elle y voit le meilleur moyen de lever l’un des verrous les plus solides de l’écosystème d’Apple, iMessage, dont RCS reprend la plupart des fonctionnalités. « Le RCS permet l’intégration de contenus multimédias (sic) tels que des images, des vidéos, des GIF, des carrousels interactifs », rappelle l’AF2M, « et même des boutons cliquables pour des actions directes. »

Et même ! Reban Abgrall, président de l’AF2M, ne s’en cache pas : RCS « ouvre un nouveau champ des possibles en rendant chaque interaction mesurable : vues, taux de clics, conversions. Les annonceurs ne s’y trompent pas : les cas d’usage se multiplient, preuve d’une intégration rapide du RCS dans les stratégies marketing. Tout porte à croire qu’en 2026, il s’imposera comme le nouveau standard de fait du business messaging. » Vous êtes content que votre téléphone soit compatible ?

iOS 26 peut coordonner les icônes à la couleur de votre coque

11 septembre 2025 à 11:00

Vous êtes un adepte du total look ? Vous serez heureux d’apprendre que vous pouvez maintenant teinter les icônes de votre écran d’accueil de la même couleur que la coque violette de votre iPhone 17 violet. Apple a ajouté subrepticement cette nouvelle option de personnalisation dans la release candidate d’iOS 26.

Devinez la couleur de nos coques ! Image iGeneration.

Vous pouviez déjà choisir entre des icônes claires, sombres ou translucides, mais aussi teinter les icônes avec la couleur de votre choix. Si vous n’aviez pas envie de jouer avec les curseurs, Apple vous permettait de « prélever » une couleur sur votre fond d’écran avec une pipette, ou bien de choisir la couleur moyenne de votre fond d’écran.

La release candidate d’iOS 26 ajoute deux nouvelles options : la couleur du téléphone et la couleur de la coque. Les coques d’Apple contiennent une petite puce NFC identifiant leur couleur, une fonctionnalité qui trouve enfin une application (un peu) plus utile que l’animation colorée qui apparait lorsque l’on enfile la coque.

Si vous n’utilisez pas de coque MagSafe ou une coque transparente, l’option « couleur de la coque » revient à utiliser des icônes translucides. Cette petite nouveauté, presque inutile donc presque indispensable, sera disponible avec iOS 26 le 15 septembre prochain.

ProRes RAW, Apple Log 2 et Genlock : l’iPhone 17 Pro veut être une véritable caméra professionnelle

10 septembre 2025 à 16:00

Dans un monde parallèle, Apple fabrique des caméras et l’iPhone n’est rien d’autre qu’un téléphone. Dans notre monde, l’iPhone 17 Pro est une caméra capable de filmer en 4K à 120 i/s en ProRes RAW avec le profil Apple Log 2 et la synchronisation Genlock. C’est du charabia pour vous ? Essayons d’y voir un peu plus clair.

Image Apple.

L’iPhone 16 Pro était déjà capable de filmer en 4K à 120 i/s, mais avec l’application Final Cut Pro 2, l’iPhone 17 Pro peut filmer en open gate. L’iPhone prend des photos au format 4:3, assez carré, mais filme au format 16:9, plus étendu. Autrement dit : lorsque vous tournez avec votre iPhone, vous gâchez une partie des données captées, puisque seul le cadre 16:9 au centre du capteur 4:3 est conservé.

Avec l’acquisition en open gate, l’appareil produit toujours des fichiers 16:9, mais conserve l’intégralité des données acquises par le capteur. Le cadre 16:9 peut ainsi être déplacé après coup, ce qui plaira autant aux réalisateurs indécis qu’aux techniciens qui doivent stabiliser un clip tremblotant. Le recadrage vers un format 1:1 ou 4:3 ne fera plus perdre de précieux pixels.

Final Cut Camera est aussi capable d’enregistrer en ProRes RAW, la version « brute de capteur » du codec d’Apple, qui offre la plus grande latitude en post-production en contrepartie d’un poids démesuré. Voilà pourquoi Apple propose maintenant jusqu’à 2 To de stockage sur l’iPhone 17 Pro Max. Vous pouvez toujours filmer directement sur un SSD externe, à condition qu’il puisse soutenir des opérations d’écriture continues jusqu’à 510 Mbit/s.

Le profil Apple Log 2 est maintenant disponible pour capter un gamut colorimétrique encore plus étendu en HEVC comme en ProRes. En apparence plates et désaturées, les images tournées avec un profil Log contiennent en fait une montagne d’informations colorimétriques, que l’on peut faire ressortir pendant la post-production. Comme elles ne possèdent pas un « look » très marqué, elles permettent de mêler plus naturellement des clips tournés à l’iPhone avec des images issues d’une caméra traditionnelle.

Ce qui nous amène au Genlock, pour generator locking, une technique de synchronisation qui remonte aux années 1980. Les clips sont déjà horodatés très précisément avec un timecode, mais ces données n’empêchent pas de possibles désynchronisations, surtout lorsque l’on utilise plusieurs sources de différents fabricants.

Lorsqu’une grande précision temporelle est nécessaire, par exemple pour réaliser l’effet de bullet time qui a fait le succès de Matrix, il vaut mieux utiliser un « générateur » qui impose un signal de référence. Ce véritable chef d’orchestre soumet tous les instruments au même rythme pour assurer une parfaite synchronisation.

Le matériel utilisé en régie TV et les caméras professionnelles possèdent généralement un port dédié au Genlock. Le boitier Blackmagic Camera ProDock jouera ce rôle avec l’iPhone 17 Pro. Apple a utilisé plus de 20 téléphones, et donc plus de 20 boitiers Blackmagic, pour filmer les joueuses de rugby que l’on aperçoit dans la vidéo de présentation de l’iPhone 17 Pro. À 299,95 € par boitier, il vaut peut-être mieux que tout cela reste du charabia pour vous.

Noir c’est noir, sauf pour l’iPhone 17 Pro

10 septembre 2025 à 11:30

Outre leurs trois appareils photo censés justifier leur qualificatif de « pro », quel est le point commun entre l’iPhone 11 Pro…

Image Apple.

…l’iPhone 12 Pro…

Image Apple.

…l’iPhone 13 Pro…

Image Apple.

…l’iPhone 14 Pro…

Image Apple.

…l’iPhone 15 Pro…

Image Apple.

…et l’iPhone 16 Pro ?

Image Apple.

Ils ont tous été déclinés en blanc et noir, ou plutôt, en blancs et noirs qui ont souvent été des teintes plus ou moins sombres de gris. Apple s’est essayé au bleu et au vert, parfois au doré et au violet, mais n’avait jamais proposé de teinte aussi vive que l’« orange cosmique » de l’iPhone 17 Pro. Justement, regardez la nouvelle gamme :

Image Apple.

Vous voyez le problème ? Oui, il manque un modèle noir. Ou noir sidéral. Ou graphite. Ou gris sidéral. Pour la première fois, l’iPhone le plus « professionnel » n’est pas disponible dans la couleur la plus « professionnelle ». La couleur la plus sombre est un « bleu intense » qui rappelle le « titane bleu » de l’iPhone 15 Pro. L’iPhone Air, lui, est bien disponible en noir. Décidément, il a « l’esprit pro ».

L’iPhone Air est très puissant… mais pas autant que l’iPhone 17 Pro

10 septembre 2025 à 10:00

L’iPhone Air possède « un esprit pro dans un corps fin », dit la communication française d’Apple dans une rare fulgurance. Ce n’est pas tout à fait faux… mais ce n’est pas tout à fait vrai non plus. Pour caser tous les composants dans le « plateau » qui comporte l’appareil photo, Apple a dû faire quelques compromis. L’iPhone Air est étonnamment puissant, mais pas autant que l’iPhone 17 Pro, qui conserve tout son intérêt.

Image Apple.

Ainsi, la puce A19 Pro de l’iPhone Air n’est pas la puce A19 Pro de l’iPhone 17 Pro. Passée maitresse dans l’art d’optimiser ses chaines de production, Apple ne jette pas les puces qui souffrent d’un petit manque de fréquence ou d’un cœur amoché, mais désactive les parties abimées pour créer une variante moins puissante, mais encore tout à fait utilisable. La puce de l’iPhone Air est issue de cette pratique de binning et comporte un circuit graphique à cinq cœurs plutôt que six.

Cela fera-t-il vraiment la différence ? Pour la clientèle la plus « pro » de l’iPhone « pro »… « pro »-bablement. D’autant que si l’iPhone Air possède le même processeur à six cœurs et le même Neural Engine à seize cœurs que l’iPhone 17 Pro, il ne possède pas le même châssis en aluminium monocoque et la même chambre à vapeur, qui assurent une meilleure tenue des performances pendant les opérations les plus complexes grâce à une meilleure dissipation de la chaleur.

Les autres différences entre l’iPhone Air et l’iPhone 17 Pro sont plus subtiles, mais pas moins importantes. Le connecteur USB-C ? USB 2 à 480 Mbit/s sur l’iPhone Air, mais USB 3 à 10 Gbit/s avec sortie DisplayPort sur l’iPhone 17 Pro. La recharge rapide ? Jusqu’à 20 W sur l’iPhone Air, mais jusqu’à 25 W sans fil et 40 W avec sur l’iPhone 17 Pro. Ne parlons même pas de l’appareil photo, qui tient plus de l’iPhone 16e que de l’iPhone 17 Pro…

Évènement Apple : l’iPhone s’envoie en l’Air

9 septembre 2025 à 20:24

Awe dropping : le jeu de mots intraduisible de l’invitation américaine promettait des annonces à se décrocher la mâchoire… et effectivement, nous avons parfois baillé. Après dix-huit ans et dix-sept générations d’iPhone, il est devenu difficile de s’émerveiller pour les petites évolutions automnales, surtout maintenant qu’elles sont ébruitées dès le printemps. Et pourtant ! Apple ne manque jamais de prévoir une petite surprise pour piquer notre intérêt : le nouvel iPhone Air n’est pas seulement l’iPhone le plus fin jamais conçu, mais aussi l’un des plus puissants.

L’iPhone s’envoie en l’air

Ce n’est pas tous les jours qu’Apple commence la présentation d’un nouvel iPhone… par ses couleurs. Cela dit tout ce qu’il faut savoir de l’iPhone 17, qui sera vendu par centaines de millions à des utilisateurs qui se fichent des détails de sa fiche technique, mais seront bien heureux de savoir que son écran sera trois fois plus résistant aux rayures et beaucoup moins sensible aux reflets. La puce A19 est un peu plus rapide, certes, mais elle est surtout beaucoup moins énergivore.

L’iPhone 17. Image Apple.

Qu’importe que le système photographique Dual Fusion à 48 Mpx bénéficie d’un nouveau pipeline de traitement ! La caméra frontale, celle qui a permis la prise de 500 MILLIARDS de selfies l’an dernier, intègre un capteur deux fois plus grand. Avec son format carré, il sera plus adapté aux photos de groupe, que l’on tienne le téléphone à l’horizontale ou à la verticale. Avec la fonctionnalité « Cadre centré », il fera une formidable webcam.

C’est à peine si Apple a mentionné que l’écran de 6,3″ pouvait maintenant atteindre 3 000 nits tout en se rafraichissant jusqu’à 120 fois par seconde avec ProMotion. La firme de Cupertino était pressée d’annoncer le nouveau membre de la famille : l’iPhone Air. Avec son cadre en titane et sa puce A19 Pro, il se rapproche des modèles « Pro », mais avec ses quatre couleurs et son unique capteur photographique, il ne peut pas se prévaloir de ce qualificatif.

L’iPhone Air. Image Apple.

Apple a dû faire des compromis pour caser toutes ses technologies dans seulement 5,6 mm d’épaisseur, et les compromis vont toujours avec une pointe de mauvaise foi, comme lorsqu’elle présente le capteur Fusion de 48 Mpx que les propriétaires d’iPhone 15 connaissent bien comme « deux appareils en un ». Ou comme lorsqu’elle vante les louanges de l’eSIM… sans vraiment dire que l’iPhone Air est trop fin pour conserver son tiroir de carte SIM.

Cela étant dit, la nouvelle puce N1 est intrigante avec sa combinaison de Wi-Fi 7, Bluetooth 6 et Threads. L’iPhone Air ne reprend pas le modem C1 de l’iPhone SE, mais inaugure le modem C1X, censément deux fois plus rapide. Avec sa batterie plus dense et son écran Super Retina XDR de 6,5″ avec ProMotion, l’iPhone Air n’est pas un iPhone au rabais, juste un iPhone raboté.

Si l’iPhone le plus fin de l’histoire peut incorporer la nouvelle puce A19 Pro, l’iPhone 17 Pro doit trouver d’autres arguments pour se distinguer. Apple abandonne le titane, mais le retour à l’aluminium n’est pas un recul, puisque pour la première fois, le châssis de l’iPhone est taillé dans un bloc de métal. Autre première : la firme de Cupertino emploie une chambre à vapeur, dispositif déjà vu chez d’autres fabricants, pour dégager la chaleur vers le châssis. Au total, la masse d’aluminium est 20 fois plus efficace que le titane, pourtant excellent conducteur thermique.

Les couleurs vives — orange MacGeneration et bleu iGeneration en plus de l’habituel gris — soulignent la nouvelle construction. Le dos est percé d’une fenêtre de céramique, indispensable à la recharge par induction, et relevé par un « plateau », qui possède trois capteurs Fusion de 48 Mpx. L’appareil grand-angle conserve sa focale de 24 mm à 48 Mpx et sa « faux-cales » de 50 mm à 24 Mpx. La même astuce logicielle est utilisée pour transformer le nouveau téléobjectif de 100 mm, l’équivalent d’un zoom x4 à 48 Mpx, en ultra-zoom de 200 mm à 12 Mpx.

L’iPhone 17 Pro. Image Apple.

Ajoutez l’appareil ultra grand-angle de 13 mm, qui fait aussi office d’objectif macro, et Apple affirme que l’iPhone 17 Pro possède « huit objectifs ». C’est un petit mensonge, évidemment, mais on ne se plaindra pas que les trois capteurs aient enfin la même définition. Les algorithmes de traitement feront en sorte que le passage d’un appareil à l’autre soit moins visible, notamment lorsque l’on filme. L’iPhone 17 Pro, d’ailleurs, inaugure la compatibilité pleine et entière avec le format ProRes RAW.

Une fois n’est pas coutume, les accessoires méritent une mention particulière. L’iPhone Air ressuscite les bumpers de l’iPhone 4, tandis que le tissu FineWoven laisse place au TechWoven, qui devrait être moins désagréable sous les doigts. Apple cède à la mode des bandoulières, encore plus populaires dans les pays asiatiques que dans nos contrées européennes, et propose une nouvelle coque transparente.

L’iPhone 16e reste au catalogue au prix de 719 €. La nouvelle gamme pourra être précommandée à partir du 12 septembre prochain, pour une livraison le 19 septembre, avec 256 Go de stockage au minimum. L’iPhone 17 est annoncé à partir de 999 €. L’iPhone 17 Pro avec un écran de 6,3″ est affiché à partir de 1 329 €, contre 1 479 € pour l’iPhone 17 Pro Max avec un écran de 6,9″. L’iPhone Air, enfin, coûtera 1 229 €.

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L’Apple Watch SE met au niveau

L’Apple Watch Series 11 est peut-être l’Apple Watch la plus fine à ce jour, mais c’est aussi la plus résistante. La couche de verre trempé Ion-X protégeant l’écran est elle-même recouverte d’une couche de céramique formulée par Apple pour être deux fois plus résistante que celle de l’Apple Watch Series 10. Bien que le modem cellulaire prenne maintenant en charge les réseaux 5G, la plupart des nouveautés proviennent du logiciel.

L’Apple Watch Series 11. Image Apple.

Un algorithme entrainé pendant les nombreuses études médicales menées par Apple peut détecter des signes d’hypertension dans la manière dont les vaisseaux répondent aux battements du cœur. Apple ne peut pas affirmer qu’elle diagnostiquera l’hypertension à coup sûr — l’Apple Watch Series 11 n’a pas encore reçu ses certifications médicales — mais espère qu’un million de personnes non diagnostiquées recevront une alerte de leur montre dans l’année.

Apple pique une fonctionnalité chez Oura avec son « score de sommeil », calculé chaque matin à partir de la durée et de la qualité du sommeil. L’Apple Watch Series 11 restera éveillée plus longtemps, pourtant, puisque son autonomie passe à 24 heures. La montre connectée d’Apple est toujours déclinée dans une version en aluminium avec cinq couleurs et une autre en titane avec trois couleurs. Les éditions Hermès et Nike reçoivent de nouveaux cadrans et une palanquée de nouveaux bracelets sera disponible cette saison.

L’Apple Watch SE 3. Image Apple.

L’Apple Watch SE et l’Apple Watch Ultra passent la troisième. La première gagne un écran toujours allumé, la puce S10, les gestes de pincement, la recherche rapide, le modem 5G et la plupart des fonctionnalités logicielles de l’Apple Watch Series 11. La deuxième incorpore un écran OLED agrandi (sans agrandir la montre) et fluidifié (grâce à un contrôleur LTPO 3). Le modem 5G est doublé d’une connexion satellitaire, qui sera offerte pendant deux ans, et l’autonomie atteint 42 heures.

L’Apple Watch Ultra 3. Image Apple.

Autrement dit : l’Apple Watch la moins chère est aussi celle qui reçoit la révision la plus conséquente. Les nouveaux modèles seront disponibles le 19 septembre aux prix de 269 € pour l’Apple Watch SE 3, 449 € pour l’Apple Watch Series 11 et 899 € pour l’Apple Watch Ultra 3. Les précommandes sont d’ores et déjà ouvertes.

Apple annonce l

Apple annonce l'Apple Watch Series 11, et l'Apple Watch Ultra 3

Apple annonce une Apple Watch SE 3 bien plus performante

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watchOS 26 et visionOS 26 disponibles le 15 septembre en version finale

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Les AirPods 3 font la paire

Au premier coup d’œil, la différence entre les AirPods Pro 2 et les AirPods Pro 3 n’est pas évidente. Mais au premier coup d’oreille ? Apple assure que vous ne pourrez pas les confondre : avec leur nouvelle architecture acoustique, les AirPods Pro 3 offrent des basses plus profondes et des médiums plus détaillés, ainsi qu’une scène sonore élargie.

Les AirPods Pro 3. Image Apple.

La réduction active de bruit profite de nouveaux microphones et d’algorithmes affinés, mais aussi de la nouvelle conception des embouts, qui sont maintenant remplis de mousse pour améliorer l’isolation passive. Apple a scanné 10 000 nouvelles paires d’oreilles pour ajuster le design des écouteurs, qui sont légèrement plus petits, et des embouts, qui sont maintenant déclinés dans cinq tailles. Voilà qui permettra de garder les écouteurs plus longtemps dans les oreilles pour profiter de leur fonctionnalité de traduction en direct.

Avec leur certification IP57 et leur cardiofréquencemètre, les AirPods 3 seront de parfaits compagnons d’entrainement, et tant pis s’ils font de la concurrence aux Beats Powerbeats Pro 2. Pour ne rien gâcher, leur autonomie est portée à 8 heures avec la réduction active de bruit, et même 9 heures avec la fonctionnalité d’« appareil auditif ». Les AirPods Pro 3 seront disponibles dès le 19 septembre au prix de 249 €.

Les nouveaux AirPods Pro 3 intègrent un capteur cardiaque et une fonction de traduction en direct

Les nouveaux AirPods Pro 3 intègrent un capteur cardiaque et une fonction de traduction en direct

Jacques Foucry, grand spécialiste de Mac OS X Server, est mort

8 septembre 2025 à 12:00

Jacques Foucry, figure tutélaire de la communauté des administrateurs en France, est mort. Spécialiste des systèmes UNIX, il avait naturellement transposé son expérience à Mac OS X Server au début du siècle. Le « Jax », comme il était connu sur la liste de diffusion fr.comp.sys.mac (FCSM), avait contribué à la formation d’une génération d’administrateurs avec ses multiples engagements et ses livres.

Jacques Foucry (au centre) en mai 1998. Image DR/Florian Innocente.

« Les gens qui le connaissaient se souviendront longtemps de sa voix rauque et de ses râleries légendaires », écrit le consultant Guillaume Gète, « mais je me souviendrai surtout des nombreuses rigolades lors de nos multiples rencontres, en particulier lors des bouffes FCSM durant les Apple Expo au début des années 2000. » Véritable magicien de la ligne de commande, Jacques Foucry contribuait alors à la rubrique « trucs et astuces » de mosx.net, « le site francophone des serveurs Mac OS X ».

Jacques Foucry, lors d’une « bouffe FSCM », en avril 1999. Image Pierre Ristic.

En lançant sa collection « Les cahiers de l’admin », en 2003, Eyrolles s’était tournée vers Jacques Foucry pour écrire le volume consacré à Mac OS X 10.2 Server. Jusqu’à Mac OS X Snow Leopard et la fin de Mac OS X Server, il avait accompagné chaque version d’une nouvelle édition de son fameux guide Mac OS X Server à votre service !, véritable bible des administrateurs. Lorsque nous avions nous-mêmes repris le flambeau quelques années plus tard, il nous avait fait le plaisir et l’honneur d’écrire la préface de notre livre consacré à OS X Server.

Le Jax ne se contentait pas d’écrire, mais s’attachait aussi à organiser la communauté qui l’entourait. Avec Benoît Leraillez et Frank Lefevbre, il avait créé l’association MacDevFr en 2005, pour créer un espace d'échanges entre les développeurs, les administrateurs et les « grands comptes ». En 2010, il avait participé à la création de MacSysBrain, le pendant des réunions CocoaHeads pour les administrateurs.

Avec l’abandon de Mac OS X Server, il était retourné vers ses premières amours en adoptant FreeBSD. Diminué par un accident qui l’avait laissé hémiplégique, il continuait à donner de la voix en faveur d’une approche plus ouverte de l’informatique. Les hommages pleuvent sur LinkedIn, preuve que la communauté des administrateurs Apple vient de perdre l’un de ses piliers.

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