On a tendance un peu vite à l'oublier, mais visionOS continue son petit bonhomme de chemin dans une certaine indifférence, il faut bien le reconnaitre. En même temps que ses autres logiciels système, Apple a sorti hier visionOS 26.2 et l'a doté de quelques nouveautés bienvenues.
Le mode Voyage voit du pays
C’est sans doute la nouveauté la plus pratique de cette version : le mode Voyage gagne en polyvalence. Jusqu’à présent cantonné aux longs trajets en avion ou en train, il s’ouvre désormais aux déplacements routiers.
Apple indique en effet que les passagers peuvent maintenant utiliser l’Apple Vision Pro en voiture et en bus. Le casque devrait donc mieux gérer les mouvements et les vibrations propres à la route sans perdre le suivi de l'environnement, une limitation qui rendait bien souvent l'expérience nauséeuse. Une fonctionnalité à réserver bien entendu aux passagers !
Place à la créativité spatiale
L'autre gros morceau concerne les créatifs. visionOS 26.2 introduit la prise en charge du contenu dessiné à la main via ce qu'Apple appelle les « accessoires spatiaux ».
Le système est désormais capable de gérer des périphériques tiers comme le Logitech Muse pour l'écriture et le dessin. Cette compatibilité s'étend aux applications natives comme Notes et Freeform, mais aussi à toutes les applications tierces intégrant le framework PencilKit. De quoi transformer plus efficacement l'ordinateur spatial en tablette graphique flottante.
Image : Logitech
Freeform se structure
En parlant de Freeform, l'application de tableau blanc infini d'Apple reçoit une petite mise à jour d'ergonomie. Les tableaux peuvent désormais accueillir du texte, des images et des dessins au sein de nouvelles cellules dynamiques. Celles-ci redimensionnent « intelligemment » leur taille pour s'adapter au contenu, une façon d'apporter un peu d'ordre et de structure dans le chaos créatif de vos projets collaboratifs.
Comme à l’accoutumée, cette mise à jour s’accompagne de son lot de correctifs de sécurité. On rappellera enfin, comme le précise la firme, que ces nouvelles fonctionnalités sont susceptibles d'affecter l'autonomie de la batterie, un point toujours sensible sur le Vision Pro.
Darty a dégainé une offre simple à comprendre et, pour une fois, assez facile à rentabiliser : 20 € en bon d’achat tous les 200 € dépensés, y compris sur de nombreux produits Apple déjà en promo. L’opération est valable jusqu’à ce dimanche 14 décembre à 23h59, avec un plafond de 120 €.
Le bon d’achat, lui, ne sera utilisable que plus tard, entre le 26 décembre 2025 et le 9 février 2026. Notez bien qu'il devra être dépensé en magasin. Le mécanisme est toujours le même : plus votre panier grimpe, plus le bon d’achat augmente par paliers de 200 €. Autrement dit, ça peut valoir le coup… à condition de ne pas se tromper de « palier ».
MacBook Air M4 : 999 € + 80 € de bons d’achat
Le MacBook Air M4 à 999 € n’est pas au meilleur prix absolu constaté ces dernières semaines, mais il reste intéressant dans ce contexte : à ce niveau de panier, vous récupérez tout de même 80 € en bon d’achat. De quoi investir dans une housse ou une souris si vous êtes allergique au trackpad. A titre de comparaison, le même modèle est vendu 942 € sur Amazon.
MacBook Pro 14” M4 1 To : 1649 € + 120 € offerts
C’est sur cette machine que l’offre devient la plus pertinente. Darty déstocke actuellement certaines configurations de MacBook Pro 14”. Vous pouvez ainsi obtenir le modèle 1 To pour 1649 € ! Le prix sec est déjà bon, mais vous repartez en plus avec le plafond de l'offre, soit 120 € de bon d’achat. Notez que l'enseigne propose également le modèle 24 Go de RAM à 1899 €.
Image : MacGeneration
iPad Air M3 : viser juste… et dépasser les 600 €
L’iPad Air M3 à 599 € est une bonne pioche, car il est déjà remisé. Mais attention, c’est typiquement le produit piège pour ce genre d'offre : à 599 €, vous êtes « bloqué » au palier inférieur et ne récupérez que 40 €.
C’est là qu'il faut être malin : à partir de 600 €, vous passez mécaniquement au palier suivant, soit 60 € de crédit. Autrement dit, ça vaut clairement le coup de rajouter un petit quelque chose dans le panier pour franchir la barre. Concrètement, vous pouvez le faire sans vous ruiner : une coque, un câble USB-C, un petit adaptateur ou n'importe quel accessoire à quelques euros pour "débloquer" les 20 € supplémentaires.
Darty a dégainé une offre simple à comprendre et, pour une fois, assez facile à rentabiliser : 20 € en bon d’achat tous les 200 € dépensés, y compris sur de nombreux produits Apple déjà en promo. L’opération est valable jusqu’à ce dimanche 14 décembre à 23h59, avec un plafond de 120 €.
Le bon d’achat, lui, ne sera utilisable que plus tard, entre le 26 décembre 2025 et le 9 février 2026. Notez bien qu'il devra être dépensé en magasin. Le mécanisme est toujours le même : plus votre panier grimpe, plus le bon d’achat augmente par paliers de 200 €. Autrement dit, ça peut valoir le coup… à condition de ne pas se tromper de « palier ».
MacBook Air M4 : 999 € + 80 € de bons d’achat
Le MacBook Air M4 à 999 € n’est pas au meilleur prix absolu constaté ces dernières semaines, mais il reste intéressant dans ce contexte : à ce niveau de panier, vous récupérez tout de même 80 € en bon d’achat. De quoi investir dans une housse ou une souris si vous êtes allergique au trackpad. A titre de comparaison, le même modèle est vendu 942 € sur Amazon.
MacBook Pro 14” M4 1 To : 1649 € + 120 € offerts
C’est sur cette machine que l’offre devient la plus pertinente. Darty déstocke actuellement certaines configurations de MacBook Pro 14”. Vous pouvez ainsi obtenir le modèle 1 To pour 1649 € ! Le prix sec est déjà bon, mais vous repartez en plus avec le plafond de l'offre, soit 120 € de bon d’achat. Notez que l'enseigne propose également le modèle 24 Go de RAM à 1899 €.
Image : MacGeneration
iPad Air M3 : viser juste… et dépasser les 600 €
L’iPad Air M3 à 599 € est une bonne pioche, car il est déjà remisé. Mais attention, c’est typiquement le produit piège pour ce genre d'offre : à 599 €, vous êtes « bloqué » au palier inférieur et ne récupérez que 40 €.
C’est là qu'il faut être malin : à partir de 600 €, vous passez mécaniquement au palier suivant, soit 60 € de crédit. Autrement dit, ça vaut clairement le coup de rajouter un petit quelque chose dans le panier pour franchir la barre. Concrètement, vous pouvez le faire sans vous ruiner : une coque, un câble USB-C, un petit adaptateur ou n'importe quel accessoire à quelques euros pour "débloquer" les 20 € supplémentaires.
Si Apple nous a gratifiés de toute une série de mises à jour un vendredi soir, ce n’est pas pour rien. Outre de nombreuses nouveautés, elles corrigent deux vulnérabilités de type « zero-day » qui ont pu être utilisées lors d’attaques ciblées.
Apple propose au téléchargement iOS 26.2, iPadOS 26.2, macOS Tahoe 26.2, ainsi que de nouvelles versions pour tvOS, watchOS et visionOS. Les anciens appareils ne sont pas oubliés avec la sortie notamment d’iOS 18.7.3. Ces correctifs ne sont pas là pour faire joli : ils répondent à une menace bien réelle.
Les deux failles, référencées sous les noms CVE-2025-43529 et CVE-2025-14174, touchent le cœur du système.
La première (CVE-2025-43529) concerne WebKit, le moteur de rendu de Safari. Il s'agit d'une faille de type use-after-free qui permet l'exécution de code arbitraire simplement en traitant un contenu web malveillant. La seconde (CVE-2025-14174) est une corruption de mémoire identifiée non seulement par les équipes d'Apple, mais aussi par le Threat Analysis Group de Google.
Fait intéressant, Google a également dû corriger Chrome en urgence mercredi dernier pour une faille similaire (liée à des accès mémoire hors limites dans ANGLE, un projet open-source initié par Google qui permet de traduire des commandes WebGL en commandes natives), ce qui confirme une divulgation coordonnée entre les deux géants de la tech. Comme Chrome sur iOS s'appuie obligatoirement sur WebKit, la boucle est bouclée.
Des attaques « extrêmement sophistiquées »
Comme c'est souvent le cas avec ce genre de correctif urgent, Apple reste avare en détails techniques pour laisser le temps au parc installé de se mettre à jour. Toutefois, la Pomme précise dans sa note de sécurité être au courant que ces failles ont pu être exploitées dans le cadre d'une « attaque extrêmement sophistiquée ciblant des individus spécifiques ».
Le profil de l'attaque — ciblant WebKit et des utilisateurs précis — porte la signature des logiciels espions d'État. Bien que le grand public ne soit généralement pas la cible de ces outils onéreux, on n’est jamais assez prudent.
Quels appareils sont concernés ?
La liste des terminaux vulnérables est longue. Les failles affectent les iPhone 11 et ultérieurs, ainsi qu'une large gamme d'iPad (iPad Pro 12,9" de 3e génération, iPad Air 3, iPad mini 5 et plus récents).
C'est une année chargée sur le front de la sécurité pour Apple. Avec ces deux nouveaux correctifs, le constructeur a désormais patché sept failles zero-day exploitées dans la nature depuis le début de l'année 2025.
Il est donc fortement recommandé de ne pas tarder et d'installer ces mises à jour dès que possible via les Réglages > Général > Mise à jour logicielle.
Si Apple nous a gratifiés de toute une série de mises à jour un vendredi soir, ce n’est pas pour rien. Outre de nombreuses nouveautés, elles corrigent deux vulnérabilités de type « zero-day » qui ont pu être utilisées lors d’attaques ciblées.
Apple propose au téléchargement iOS 26.2, iPadOS 26.2, macOS Tahoe 26.2, ainsi que de nouvelles versions pour tvOS, watchOS et visionOS. Les anciens appareils ne sont pas oubliés avec la sortie notamment d’iOS 18.7.3. Ces correctifs ne sont pas là pour faire joli : ils répondent à une menace bien réelle.
Les deux failles, référencées sous les noms CVE-2025-43529 et CVE-2025-14174, touchent le cœur du système.
La première (CVE-2025-43529) concerne WebKit, le moteur de rendu de Safari. Il s'agit d'une faille de type use-after-free qui permet l'exécution de code arbitraire simplement en traitant un contenu web malveillant. La seconde (CVE-2025-14174) est une corruption de mémoire identifiée non seulement par les équipes d'Apple, mais aussi par le Threat Analysis Group de Google.
Fait intéressant, Google a également dû corriger Chrome en urgence mercredi dernier pour une faille similaire (liée à des accès mémoire hors limites dans ANGLE, un projet open-source initié par Google qui permet de traduire des commandes WebGL en commandes natives), ce qui confirme une divulgation coordonnée entre les deux géants de la tech. Comme Chrome sur iOS s'appuie obligatoirement sur WebKit, la boucle est bouclée.
Des attaques « extrêmement sophistiquées »
Comme c'est souvent le cas avec ce genre de correctif urgent, Apple reste avare en détails techniques pour laisser le temps au parc installé de se mettre à jour. Toutefois, la Pomme précise dans sa note de sécurité être au courant que ces failles ont pu être exploitées dans le cadre d'une « attaque extrêmement sophistiquée ciblant des individus spécifiques ».
Le profil de l'attaque — ciblant WebKit et des utilisateurs précis — porte la signature des logiciels espions d'État. Bien que le grand public ne soit généralement pas la cible de ces outils onéreux, on n’est jamais assez prudent.
Quels appareils sont concernés ?
La liste des terminaux vulnérables est longue. Les failles affectent les iPhone 11 et ultérieurs, ainsi qu'une large gamme d'iPad (iPad Pro 12,9" de 3e génération, iPad Air 3, iPad mini 5 et plus récents).
C'est une année chargée sur le front de la sécurité pour Apple. Avec ces deux nouveaux correctifs, le constructeur a désormais patché sept failles zero-day exploitées dans la nature depuis le début de l'année 2025.
Il est donc fortement recommandé de ne pas tarder et d'installer ces mises à jour dès que possible via les Réglages > Général > Mise à jour logicielle.
On pensait l'avalanche du Black Friday terminée et les tarifs repartis à la hausse pour de bon, mais c’était sans compter sur la valse hésitante des étiquettes. Après une brève remontée post-événement, les prix de nombreuses références en domotique ont fait le yoyo pour revenir, à l'euro près, à leur niveau promotionnel de la semaine dernière. Si vous aviez raté le coche pour équiper votre logement, c’est une seconde chance inespérée (et sans doute temporaire) pour installer des caméras, qu’elles soient couplées à une sonnette ou à un projecteur.
Image iGeneration.
La sonnette vidéo Aqara joue les prolongations
Vous cherchez une sonnette vidéo capable de s’intégrer nativement à l'app Maison ? Celle d’Aqara reste indéniablement la meilleure option du marché et, contre toute attente, elle est revenue à son tarif plancher : 95 € au lieu des 130 € habituels. L'offre s'applique aussi bien à la version noire qu'à la grise. Pour ce prix, vous obtenez une sonnette hybride : elle s'alimente via votre ancienne installation filaire (12 ou 24V) ou via six piles AA pour du 100 % sans fil. Le carillon, à placer à l'intérieur, fait le pont avec votre Wi-Fi et assure la compatibilité HomeKit.
C’est d'ailleurs là tout l'intérêt : l’accessoire gère la vidéo sécurisée HomeKit (HKSV), stockant les flux directement sur les serveurs d’iCloud. Petit rappel technique : c'est pertinent surtout si vous la câblez, transformant la sonnette en véritable caméra de surveillance 24/7. Sur piles, il sera préférable de la configurer pour qu’elle se réveille uniquement quand on sonne à la porte.
Ce modèle enterre la génération précédente grâce à un capteur nettement plus performant. Aqara a aussi eu la bonne idée d'ajouter le protocole RTSP, ouvrant la porte aux enregistreurs réseau (NVR) ou à Home Assistant, à condition de l'alimenter électriquement. Bonus non négligeable : le carillon agit comme un hub Zigbee et même comme routeur de bordure Thread pour vos accessoires Matter.
Si la sonnette n’est pas encore compatible avec Matter, cela pourrait changer via une mise à jour 1.5, même si, soyons honnêtes, pour un utilisateur de l'écosystème Apple, la compatibilité HomeKit actuelle se suffit à elle-même.
Pour l'intérieur, la Caméra E1 d’Aqara refait surface à un tarif très agressif : 41 € au lieu de 55. On retrouve ici son meilleur prix historique. Connectée en Wi-Fi et totalement intégrée à Maison, elle propose aussi un slot SD pour le stockage local ou le transfert vers un NAS. Le cloud du fabricant reste une option, mais on apprécie de ne pas y être forcé.
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Son atout majeur reste sa motorisation 360° et son suivi de mouvement par IA locale. Attention toutefois, le pilotage de la caméra ne se fait que via l'app Aqara, Apple n'ayant pas prévu cela dans Maison. Le capteur 2K est solide, et c'est une solution que j'utilise personnellement pour surveiller un chat indécis qui change de spot toutes les heures.
Si la motorisation vous semble superflue, la récente G100 bénéficie elle aussi d'un retour de promo : 35 € au lieu de 40. Capteur 2K, petit projecteur pour la vision nocturne couleur, et certification IP65 qui permet, si besoin, de la mettre dehors. Comme sa grande sœur, elle gère le combo carte SD, NAS et RTSP.
Surveillance extérieure : la G5 redevient une bonne affaire
Transition toute trouvée vers l'extérieur : la caméra G5 d’Aqara est de nouveau en promotion. Si vous voulez du matériel fiable dans l'app Maison, c'est le modèle que Nicolas recommande actuellement. Les tarifs sont revenus à ceux du Black Friday : 135 € au lieu de 180 pour le modèle Wi-Fi (alim USB), et 150 € au lieu de 200 pour la version Ethernet, idéale si vous avez un switch PoE.
Image iGeneration
C’est le modèle filaire qui tourne chez moi depuis le début de l'année. Seul bémol relevé lors de mon test : l'absence d'infrarouges, compensée par un projecteur qui s'active au moindre mouvement, même dans le noir complet. Le capteur 4 mégapixels délivre une image très propre et la flexibilité est totale : HKSV, RTSP, microSD, cloud... rien ne manque.
Enfin, pour remplacer un luminaire extérieur existant (220V), l’Eve Outdoor Cam est affichée à 180 € au lieu de 245. On n'est pas tout à fait au plus bas historique, mais le prix a de nouveau chuté ces dernières heures. C'est une alternative sérieuse pour les puristes de HomeKit qui cherchent une solution 2-en-1 avec projecteur puissant.
C’est la période idéale pour étoffer sa collection de bracelets Apple Watch. C’est également une très bonne idée cadeau.
Quoi qu’il en soit, le site e-commerce Ploonk casse les prix sur un grand nombre de bracelets pour Apple Watch. Avant toute chose, précisons que les bracelets mis en avant sont présentés comme des Produis Apple d’origine. D’autre part, dans la réalité, les prix annoncés ci-dessous peuvent être minorés de 15 % supplémentaires si vous entrez le code XMAS15 lors de la commande.
Parmi les produits mis en avant, il y a un grand nombre de bracelets Boucle Unique. Entre les tailles, les modèles pour Apple Watch et les couleurs, les références sont très nombreuses. En fonction des générations, ces bracelets sont vendus soit 14,99 € ( ce qui correspond à une réduction de 35 € sur le prix public.) soit 19,99 € pour les modèles les plus récents.
Encore plus intéressant, Ploonk propose des bracelets Solo tressé pour Apple Watch pour 24,99 €. Là encore, vous disposez d’un large choix : couleurs, taille, dimension du cadran… Vous trouverez forcément votre bonheur et ferez des économies. Sur l’Apple Store, ces mêmes bracelets sont vendus 99 € !
Le VPN ne suffit plus. C’est du moins le message que semble vouloir faire passer NordVPN, qui continue d’étoffer sa « suite de sécurité » bien au-delà du simple tunnel chiffré. Le service vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc : une protection contre le hameçonnage directement intégrée à votre navigateur.
Si vous avez l'habitude de consulter vos courriels via un webmail (Gmail, Outlook.com, etc.) sur macOS ou Windows, vous pourriez voir apparaître de nouveaux avertissements. Cette nouvelle fonctionnalité, qui s'inscrit dans le module Protection Anti-menaces Pro, se charge d'analyser à la volée les liens contenus dans vos messages.
L'idée est assez simple : couper l'herbe sous le pied aux campagnes de phishing qui jouent souvent sur l'urgence ou la curiosité. Concrètement, dès qu'un courriel est ouvert dans le navigateur, l'outil scanne les URL visibles. Si un lien pointe vers une destination connue pour héberger des malwares ou une page d'hameçonnage, NordVPN affiche une bannière d'alerte en haut du message et appose un bouclier rouge explicite à côté du lien incriminé.
Domininkas Virbickas, directeur produit chez NordVPN, présente cela comme une « couche de défense proactive » censée intervenir avant même le clic fatidique. C'est une approche qui n'est pas sans rappeler celle des extensions de sécurité ou des filtres natifs des navigateurs, mais intégrée ici dans l'écosystème de l'application.
Une analyse locale, ou presque
Qui dit analyse de courriels dit forcément inquiétude pour la vie privée. Sur ce point, l’éditeur lituanien se veut rassurant. L'outil a été conçu pour se concentrer uniquement sur les liens, sans analyser le contenu textuel de vos correspondances.
De plus, NordVPN assure que le processus est géré localement sur la machine de l'utilisateur « chaque fois que cela est possible ». Lorsque l'analyse nécessite une vérification côté serveur (pour consulter une base de réputation à jour), seules les métadonnées minimales du lien sont envoyées, promet l'entreprise.
Image : Nordvpn
Une protection réservée aux formules avancées
Attention toutefois, cette nouveauté n’est pas incluse dans l'offre de base. Comme souvent avec les ajouts récents (blocage de publicités, détection de malwares), la protection des courriels est réservée aux abonnés disposant du module Protection Anti-menaces Pro, ce qui implique généralement de souscrire aux formules « Avancé » (3,89 € par mois) ou « Ultime » (6,39 € par mois).
Il faut également noter une limitation technique d'importance : fonctionnant via le navigateur, cette protection ne vous sera d'aucun secours si vous utilisez un client mail natif comme Mail.app sur votre Mac ou Outlook sur PC. C'est une solution pensée pour le web, qui complète les outils existants mais ne remplace pas (encore ?) la vigilance de l'utilisateur. Si ce type de solutions est intéressante sur le papier, il serait grand temps qu’Apple se penche sur le sujet et renforce son arsenal de sécurité dans le domaine.
Qui allait bien pouvoir succéder à Donald Trump ? Le magazine Timea rendu son verdict ce jeudi. Après avoir couronné le président élu en 2024, l'hebdomadaire américain a choisi de ne pas distinguer un seul visage, mais un mouvement tout entier. Pour 2025, ce sont les « architectes de l’intelligence artificielle » qui raflent la mise.
Les huit visages de la révolution
Pour incarner cette distinction prestigieuse, le Time a sélectionné huit figures incontournables qui façonnent actuellement notre futur technologique. Ce n'est pas un classement, mais plutôt un tour de table des puissances actuelles de la Silicon Valley (et au-delà) :
Sam Altman (OpenAI) : le visage le plus public de l'IA générative.
Jensen Huang (Nvidia) : l'homme qui fournit les « pelles et les pioches » de cette ruée vers l'or avec ses puces graphiques.
Elon Musk (xAI) : le patron de Tesla et X, qui tente de rattraper le peloton avec Grok.
Mark Zuckerberg (Meta) : qui a investi des dizaines de milliards de dollars afin de batir une super intelligence.
Demis Hassabis (Google DeepMind) : le cerveau derrière les avancées de Google.
Dario Amodei (Anthropic) : le rival éthique d'OpenAI.
Lisa Su (AMD) : l'autre géante des semi-conducteurs.
Fei-Fei Li (Université Stanford) : seule universitaire du groupe, souvent surnommée la « marraine de l’IA ».
Un chantier à ciel ouvert
Pour illustrer ce choix, le magazine propose deux couvertures. La première, conceptuelle, montre les lettres « AI » enserrées dans des échafaudages, symbolisant une technologie encore en pleine construction.
Image : Time
La seconde est plus marquante : un photomontage mettant en scène ces huit personnalités assises sur une poutre métallique, suspendues au-dessus du vide. C’est une référence visuelle directe et assumée à la célèbre photographie de 1932, « Lunch atop a Skyscraper », montrant des ouvriers bâtissant le Rockefeller Center. Le message est limpide : ces dirigeants sont les ouvriers du XXIe siècle, en train de bâtir l'infrastructure sur laquelle reposera le monde de demain.
Charles Clyde EbbetsImage : Time
Selon le Time, 2025 marque un point de bascule. C'est l'année où « tout le potentiel de l’intelligence artificielle s’est révélé au grand jour » et où le retour en arrière est devenu impossible. Ils sont récompensés pour avoir transformé le présent, redessiné le paysage de l'information et lancé l'un des plus grands projets d'infrastructure de tous les temps.
Apple n'est pas invitée à la fête
La liste est impressionnante, mais pour l'observateur averti, une absence saute aux yeux : celle de Tim Cook. Les dirigeants d’Apple pourront toujours se consoler en notant que d’autres grands groupes, comme Microsoft1 et Amazon, manquent aussi à l'appel.
Il faut reconnaître que le bilan 2025 d’Apple en matière d’IA n’est pas glorieux. La marque à la pomme s’est plus fait remarquer pour ses problèmes de personnel dans sa division IA et les déboires de Siri que pour les avancées d’Apple Intelligence.
Reste que la montée en puissance de l’IA ne fait que commencer et que le marathon est loin d’être fini. Si certains ont tendance à oublier Apple, ce n’est pas le cas de Sam Altman qui voit en Cupertino son principal rival. Car pour lui, la bataille ultime se jouera au niveau du matériel !
On pourrait croire que l'Apple Watch a atteint un plafond de verre. Avec ses capteurs d'oxygène, son ECG et ses notifications de rythme irrégulier, la montre d'Apple semble avoir fait le tour de la question. Pourtant, une nouvelle étude menée par des chercheurs du MIT et d'Empirical Health vient de prouver le contraire : le matériel actuel est capable de bien plus, à condition de savoir l'écouter. Mais attention, entre une réussite en laboratoire et une fonction activée sur votre poignet, le fossé reste immense.
C'est un refrain bien connu des habitués de la rumeur : on attend toujours le "prochain capteur miracle" (glycémie, tension) pour justifier l'achat d’une nouvelle Apple Watch. Et si la révolution n'était pas matérielle, mais algorithmique ?
C'est la thèse de l'étude JETS (Joint Embedding Time Series), présentée récemment à la conférence NeurIPS. En analysant 3 millions de jours de données d'Apple Watch, les chercheurs ont réussi à prédire des pathologies complexes sans ajouter le moindre composant électronique à la montre.
L’IA pour combler les trous
Le problème des montres connectées, c'est l'irrégularité. Batterie vide, montre oubliée sur la table de nuit... les données sont pleines de "trous". Pour les combler, les chercheurs ont adapté une architecture d'IA chère à Yann LeCun (ex-Meta), appelée JEPA.
L'idée est géniale de simplicité : au lieu d'essayer de "deviner" la fréquence cardiaque exacte à un moment où vous ne portiez pas la montre, le modèle essaie de comprendre le contexte physiologique global grâce aux données environnantes (sommeil, activité précédente). Le modèle apprend à "parler" le langage du corps humain avant même d'essayer de poser un diagnostic.
Des résultats surprenants : du cœur... aux substances
Une fois entraîné, le modèle JETS a été testé sur sa capacité à détecter des conditions médicales. Les scores sont impressionnants :
86,8 % pour l'hypertension artérielle ;
81 % pour le syndrome de fatigue chronique ;
86,8 % pour la dysfonction sinusale;
91 % pour l'abus d'opioïdes;
L'étude va même plus loin en explorant des territoires que l'on pensait hors de portée d'un simple capteur au poignet. Le modèle a montré des capacités de détection pour des conditions systémiques complexes comme le Covid long.
Pourquoi ce n'est pas pour demain matin
Si ces chiffres (80-86 %) semblent excellents, il faut garder la tête froide. C'est ici que la différence entre "recherche académique" et "produit Apple" se joue.
Les chercheurs utilisent une métrique appelée AUROC (Area Under the Receiver Operating Characteristic). Pour faire simple, c'est une note qui dit : "Si je prends une personne malade et une personne saine, est-ce que l'IA arrive à classer la malade 'plus haut' que la saine ?". Avec 86 %, la réponse est "souvent oui".
Mais dans la vraie vie, ce n'est pas suffisant pour une mise en production. Imaginez une maladie qui touche 1 % de la population. Si l'algorithme se trompe "juste un peu", il va inonder des millions d'utilisateurs sains de fausses alertes anxiogènes. Pour une étude, un faux positif est une statistique. Pour Apple, c'est un client paniqué aux urgences pour rien, et un potentiel procès.
C'est toute la difficulté de la médecine prédictive grand public : il ne suffit pas d'avoir "plutôt raison". Il faut une spécificité quasi parfaite pour ne pas transformer l'Apple Watch en générateur d'hypocondrie.
Cette étude est une preuve de concept fascinante. Elle montre que nos montres actuelles sont sous-exploitées et que des mises à jour logicielles pourraient théoriquement débloquer des fonctions de santé avancées. Mais ne retenez pas votre souffle : entre un papier de recherche au MIT et une keynote de Tim Cook annonçant la détection du Covid long, il y a encore des années de validation clinique et de régulation.
Décidément, Macworld est tombé sur une mine d’or. Le site américain enchaîne les révélations sur les futurs produits Apple, donnant un aperçu alléchant de la feuille de route du constructeur. Après les AirTags 2, le HomePod mini 2, l’iPad 2026 et le prochain Studio Display, voilà que la publication dévoile de nouvelles informations sur le très attendu Home Hub, cet appareil qui est un croisement entre l’iPad et le HomePod.
Apple travaillerait sur un hub domotique intelligent qui miserait largement sur la nouvelle version, bien plus puissante, de Siri attendue l'année prochaine. Cet appareil fait l'objet de rumeurs récurrentes depuis plus de deux ans, mais une fuite récente et détaillée dans le code d’iOS 26 vient apporter un éclairage nouveau et confirmer l'essentiel des attentes.
Le point le plus parlant concerne l’identification. Le HomePad embarquerait une caméra, limitée à du 1080p, et surtout Face ID. Pas seulement pour déverrouiller l’appareil, mais aussi pour reconnaître la personne dans la pièce. 
Dans la foulée, Apple préparerait une bascule automatique de profil : en clair, l’écran et les réponses s’adapteraient à la personne qui interagit avec l’appareil, avec des outils internes déjà utilisés pour mesurer la fiabilité du système.
Autre confirmation logique : le HomePad miserait sur Apple Intelligence et le nouveau Siri. Et si le calendrier se vérifie, l’appareil arriverait au moment où l’assistant d’Apple serait prêt, via iOS 26.4, avec une fenêtre évoquée autour de mars ou avril.
Côté matériel, les rumeurs décrivent un écran carré d’environ sept pouces, accompagné d’un socle haut-parleur optionnel. L’image qui se dessine est assez claire : un petit écran domestique, posé sur un meuble, plus « présent » qu’un iPad qu’on trimballe, mais plus interactif qu’un HomePod.
Amazon Echo Hub. Image Amazon
J229 : un accessoire mystérieux qui sent la caméra de sécurité
Macworld dit aussi avoir repéré un second produit, identifié comme J229. Cette fois, il ne s’agirait pas d’un appareil autonome, mais d’un accessoire doté de plusieurs capteurs, capable de détecter des sons d’alarme et de capturer des images. Difficile de ne pas y voir une pièce d’un futur kit de sécurité domestique, possiblement une caméra conçue pour compléter le HomePad. 
Un timing qui colle avec la fin du « hub iPad »
Petit détail qui rend l’ensemble encore plus crédible : Apple a repoussé, mais maintient, la fin du support de l’iPad comme hub principal de la maison connectée, avec une échéance fixée au 10 février 2026. Autrement dit, pile le genre de vide produit qu’un HomePad pourrait venir combler au printemps. 
Si vous avez raté le coche du Black Friday, tout n'est pas perdu. Après une remontée mécanique des tarifs post-vendredi noir, les constructeurs jouent au yo-yo et proposent de nouveau des remises intéressantes sur une large sélection de casques.
C'est le moment de s'équiper si vous cherchez à isoler vos oreilles du bruit ambiant ou simplement à profiter d'une meilleure qualité sonore sans payer le prix fort (et souvent injustifié) du lancement. Tour d'horizon des meilleures offres du moment.
Anker : l'alternative abordable
Soundcore, la division audio d'Anker, continue de presser les prix vers le bas tout en offrant des fiches techniques solides.
Soundcore Space One Pro : ce modèle à réduction de bruit, que certains n'hésitent pas à comparer aux ténors du marché, est affiché à nouveau à 129,99 € au lieu de 199,99 €. **Il est disponible en noir et en blanc.
Soundcore Space One : pour les budgets plus serrés, ce modèle d'entrée de gamme conserve l'ANC — une rareté à ce niveau tarifaire — et se négocie à 66 € au lieu de 150 €.
Beats : l'écosystème Apple à prix doux
La filiale d'Apple propose des tarifs bien plus agressifs que sur l'Apple Store. L'intégration avec iOS est parfaite, sans pour autant fermer la porte à Android. Si les prix sont agressifs, ils le sont toutefois un poil moins que lors du Black Friday.
Beats Studio Pro : successeur spirituel du Studio 3, ce casque offre l'audio spatial et l'USB-C Lossless. Nous avions apprécié sa polyvalence lors de notre test. Il est proposé à 199 €, soit une réduction de 50 % !
Beats Solo 4 : Si l'absence de réduction de bruit active n'est pas rédhibitoire pour vous, ce modèle supra-auriculaire devient une excellente affaire à 120 € au lieu de 230 €. À ce tarif, ses défauts de jeunesse s'effacent largement.
Sony et Bose : les valeurs sûres
Du côté des références historiques de la réduction de bruit, les prix fondent également.
Sony WH-1000XM5SA : Le vaisseau amiral de la marque japonaise, toujours très plébiscité pour son silence royal et son application complète, voit son prix chuter à 249 €
Bose QuietComfort SC : Une valeur sûre pour les voyageurs, ce modèle est affiché à 190 € au lieu de 290 €.
Bose QuietComfort Ultra : Si vous visez le haut du panier chez l'américain, le modèle Ultra et sa réduction de bruit de premier plan est vendu actuellement 299,99 €.
Sonos : l’outsider
Sonos Ace, le tout premier casque de Sonos, que nous avons testé en juin, bénéficie d'une belle remise. Le modèle blanc est toujours proposé à 299 €, soit une remise de 150 € sur le prix public. Le modèle noir est pour sa part en rupture de stock.
AirPods Max : des promos bien plus modestes
Il est certain que de nombreux utilisateurs aimeraient qu’Apple propose des rabais similaires sur les AirPods Max à ceux qu’elle propose sur des écouteurs Beats. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Le casque d’Apple est proposé au prix de 497,10 € sur Amazon, soit une ristourne de 81,90 €. On peut gratter quelques euros supplémentaires en commandant sur Amazon Italie, mais on est loin des 50 % de réductions proposés sur le Beats Studio Pro.
Alors que Meta pavane avec le succès de ses Ray-Ban et que Google avance ses pions, le chantier des lunettes connectées bat son plein dans le plus grand secret à Cupertino. Si les regards étaient jusqu'ici braqués sur la réalité augmentée pure et dure, Apple semble avoir ajusté le tir par pragmatisme. Les derniers échos laissent entendre une présentation en fin d'année prochaine, pour une commercialisation qui ne devrait pas intervenir avant le courant de l'année 2027. Surtout, la philosophie du produit s'éloignerait du Vision Pro pour proposer un objet plus accessible. Alors à quoi ressembleraient ces fameuses Apple Glasses ?
Si l'on en croit les informations qui circulent, Apple aurait décidé de remettre à plus tard ses ambitions de lunettes à réalité augmentée (les fameuses « Apple Glass » avec affichage tête haute). Le produit en préparation serait dépourvu d'écran. À la place, la Pomme miserait tout sur l'intelligence artificielle et l'audio. L'idée n'est plus de superposer des éléments virtuels au monde réel, mais d'offrir une assistance contextuelle invisible.
C'est un changement de cap notable : le Vision Pro et visionOS ont posé les fondations du calcul spatial, mais ces lunettes emprunteraient une voie plus légère. Elles s'appuieraient massivement sur Apple Intelligence et une version dopée aux stéroïdes de Siri pour interagir avec l'utilisateur via des haut-parleurs intégrés aux branches, rendant l'usage des AirPods optionnel, bien que compatible.
Une Apple Watch pour le visage ?
Sous le capot, ou plutôt dans la monture, Apple compte réutiliser son savoir-faire en matière de miniaturisation. L'appareil embarquerait une puce dérivée de la série « S » que l'on trouve actuellement dans l'Apple Watch. Ce choix technique trahit la priorité absolue des ingénieurs : l'efficacité énergétique. Il s'agit de tenir une journée entière sans transformer la monture en radiateur.
Cette puce aura la lourde tâche de piloter une série de caméras et de capteurs. Contrairement aux premières Google Glass qui se contentaient de filmer, les caméras des lunettes d'Apple serviront de « yeux » à l'intelligence artificielle. Grâce à la Visual Intelligence — déjà aperçue sur les iPhone 16 —, l'utilisateur pourra interroger Siri sur ce qu'il regarde, obtenir des traductions à la volée ou identifier des objets, le tout sans sortir son téléphone.
Le cordon ombilical de l'iPhone
Fidèle à sa stratégie d'écosystème, Apple ne concevrait pas ces lunettes comme un produit autonome. À l'instar des premières générations d'Apple Watch, elles fonctionneraient en symbiose avec l'iPhone, qui se chargerait d'une partie du traitement des données les plus lourdes. Ce délestage permet d'alléger la monture tout en conservant une puissance de calcul confortable.
L'aspect santé, cher à Tim Cook, ne serait pas oublié. Bloomberg rapporte qu'Apple explore l'intégration de capteurs biométriques capables de suivre certains indicateurs de santé, bien que les détails restent encore flous à ce stade. Enfin, parce qu'il s'agit d'un objet que l'on porte sur le visage, la technologie devra s'effacer derrière le style. Apple prévoirait de lancer plusieurs designs et montures différents dès le premier jour, traitant ce périphérique autant comme un accessoire de mode que comme un gadget technologique.
Concept imaginé à l’aide d’une IA
Si le calendrier se confirme, Apple arrivera bien après la bataille, laissant à Meta le soin d'essuyer les plâtres et d'éduquer le marché. Une stratégie du « not first, but best » (pas le premier, mais le meilleur) qui a souvent réussi à la firme, à condition que l'intégration logicielle soit, comme promis, irréprochable.
C’est une question de jours (voire peut-être d’heures) avant que Free ne prenne en charge (enfin) l’Apple Watch. Sur son compte X, l’opérateur a publié cette photo accompagnée de cette courte phrase :
Si je regarde mon tel c'est pas pour savoir l'heure...
Sur la table, un iPhone est mis en évidence. Rappelons que la prise en charge de l’Apple Watch ne se limite pas à « offrir » la connexion cellulaire à celle-ci. Apple impose à ses partenaires de proposer sa gamme de toquantes en boutique. Selon nos sources, l'arrivée de la montre dans les rayons de l'opérateur n'est plus qu'une question de jours.
À vrai dire, il ne demeure plus qu’une seule inconnue dans cette affaire. Free va-t-il s’attaquer à la question du prix ? Ses concurrents facturent cette option 5 € par mois. C’est peu et beaucoup à la fois. Il y a sans doute de quoi malmener la concurrence, comme aime le faire Xavier Niel. Autre question en suspens : aura-t-on droit à de la 4G comme chez SFR ou à la 5G comme chez Orange ? L’avenir nous le dira.
Quoi qu’il en soit, Xavier Niel semble bien parti pour respecter l'une de ses promesses. En janvier dernier, il espérait gérer l’Apple Watch « cette année ». Il est encore dans les temps !
Dans le portrait-robot du prochain iPad d'entrée de gamme que nous dressions en début de semaine, nous évoquions le fait qu’il devrait très probablement inclure une puce A18, suffisante pour lui ouvrir les portes d’Apple Intelligence. Des documents internes obtenus par Macworld laissent pourtant entendre que la prochaine tablette d’Apple pourrait faire un saut de puce bien plus important et embarquer un SoC A19. Ce qui serait pour le moins surprenant, sachant que ce moteur vient tout juste de faire ses débuts il y a quelques mois dans l’iPhone 17.
Si cette information venait à se confirmer, elle marquerait une rupture nette avec la stratégie habituelle de Cupertino pour sa tablette la plus abordable. Pour mémoire, l'iPad d'entrée de gamme n'a pas bénéficié d'une puce de "l'année en cours" depuis l'iPad 4. À l'époque, Apple concevait encore des puces "AX" spécifiques pour ses ardoises.
Depuis l'iPad 5 en 2017 (équipé de l'A9 de l'iPhone 6s), Apple a systématiquement recyclé des puces accusant une ou deux générations de retard sur les iPhone les plus récents. L'actuel iPad 11, sorti en mars dernier, tourne sur une A16, une puce étrennée par l'iPhone 14 Pro en 2022. Voir débarquer une puce A19 — le nec plus ultra actuel — dans un appareil à vocation économique semble donc économiquement peu viable pour Apple. Une puce A18, comme le suggéraient de précédentes trouvailles dans le code d'iOS, semblerait bien plus logique pour un lancement en 2026.
Image : Apple
La valse des identifiants
L'autre point qui incite à la prudence concerne les identifiants de modèles cités par le rapport. Macworld mentionne les noms de code J581 et J588 pour cette 12e génération d'iPad. Or, Apple a pour habitude d'utiliser des identifiants séquentiels (comme J581 et J582 pour les versions Wi-Fi et Cellulaire).
De précédentes fuites associaient l'A19 à un nouvel iPad mini (noms de code J510 et J511). Il n'est pas impossible qu'il y ait ici une confusion entre les gammes ou qu'Apple ait revu sa copie à la dernière minute, mais la prudence reste de mise.
iPad Air M4 et puce N1 : la suite logique
Si la partie concernant le processeur de l'iPad 12 laisse sceptique, le reste du rapport s'inscrit davantage dans la logique du calendrier d'Apple. Le site évoque en effet l'arrivée d'une puce M4 dans le prochain iPad Air. L'iPad Pro étant passé à la vitesse supérieure avec la M5, il est naturel que l'Air récupère la génération précédente, maintenant ainsi la hiérarchie des performances.
Enfin, l'ensemble de la gamme 2026 devrait adopter la puce réseau maison N1. Déjà présente dans les iPhone de cette année, cette puce combinant Wi-Fi et Bluetooth offre une meilleure efficacité énergétique que les solutions tierces utilisées jusqu'alors.
Il faudra sans doute attendre le début de l'année 2026 pour démêler le vrai du faux et voir si Apple a réellement décidé de transformer son iPad premier prix en bête de course. Par ailleurs, Macworld, peu habitué à l’exercice des rumeurs, s'est également penché hier sur le cas du prochain Studio Display. Au programme : 120 Hz, HDR et une puce A19. A suivre…
C'est un vrai jeu du chat et de la souris. Après l'iPhone 17 et l'iPhone 17 Pro Max qui étaient tous deux difficiles à trouver jusqu'à la mi-novembre, le FP300 d'Aqara est sans doute le produit high-tech qui se fait le plus désirer en cette fin d'année. Il y a deux jours à peine, le produit était de nouveau en stock, avant de retomber en rupture au bout de quelques heures seulement.
Une disponibilité en pointillé
Victime de son succès lors de son lancement le mois dernier, le FP300 avait rapidement disparu des rayons, laissant bon nombre de personnes sur leur faim. Bonne nouvelle pour les retardataires (et les plus réactifs) : ce détecteur de présence nouvelle génération fait une timide réapparition.
Si vous aviez raté le coche en novembre ou lors du réassort éclair d'il y a deux jours, c’est le moment ou jamais. Le produit est affiché à son prix public de 49,99 €.
Une petite révolution sur piles
Pourquoi un tel engouement pour un simple capteur ? Pour rappel, le FP300 est une petite révolution dans le monde de la domotique grand public. C'est le tout premier accessoire à combiner la précision d'un radar à ondes millimétriques avec une alimentation sur piles (pour une autonomie annoncée d'un an).
Contrairement aux détecteurs de mouvements classiques (PIR) qui finissent par éteindre la lumière si vous restez immobile devant votre TV ou en lisant un livre, le FP300 détecte votre présence statique (via la respiration notamment) et maintient l'éclairage actif tant que vous êtes réellement dans la pièce.
Son autre atout majeur, c'est sa compatibilité Matter via Thread. Il s'intègre nativement dans l'app Maison d'Apple sans nécessiter le hub du constructeur, pour peu que vous disposiez d'un routeur de bordure comme un HomePod ou une Apple TV 4K. Comme nous l'avions noté dans notre test le mois dernier, c'est une excellente solution pour ceux qui veulent une détection fine dans des endroits dépourvus de prises électriques, comme un couloir ou des toilettes.
Vu la rapidité de la rupture de stock précédente, on ne saurait trop vous conseiller de ne pas traîner si ce produit vous intéresse pour compléter votre installation HomeKit. Amazon annonce désormais une livraison autour du 23 décembre.
Si vous cherchez à glisser un produit Apple sous le sapin, rassurez-vous : il n’est pas trop tard. Il est même possible de le faire sans exploser son budget. iPhone 17, iPad Pro M5, Apple Watch Ultra 3… si l’un de ces modèles est sur votre liste (ou celle de vos proches), vous allez vouloir lire ce qui suit !
Pour beaucoup, l’iPhone 17 est tout simplement le meilleur iPhone de l’année. Et difficile de leur donner tort : ce modèle coche pratiquement toutes les cases. Le temps où il ne servait que de tremplin vers les versions Pro est bel et bien révolu.
En 2025, on peut s’offrir un iPhone 17 sans la moindre frustration. Les atouts des modèles Pro, eux, ont un coût — et pas seulement sur la facture. L’iPhone 17 Pro, aussi séduisant soit-il, est sensiblement plus lourd en main. Une différence qui se remarque immédiatement lorsqu’on passe de l’un à l’autre.
Un iPhone 17 reste un iPhone. Autrement dit, ça coûte cher : 969 € en Apple Store. C’est pour cela que l’on vous recommande de jeter un œil à cette offre de Rakuten. On peut l’obtenir à 849,99 €, en saisissant le code RAKUTEN10.
Précisons que le modèle en vente est un modèle européen. En clair, c’est exactement le même que celui vendu en Apple Store : aucune incompatibilité à prévoir, que ce soit pour les réseaux cellulaires ou la garantie. Et avec l’économie réalisée, vous avez de quoi financer quelques accessoires… ou même un contrat AppleCare.
La chute est vertigineuse. L’iPad Pro M5 11” est vendu 1 119 € en Apple Store. Un tarif très… Pro. Mais pas chez Rakuten : avec le code RAKUTEN50, vous pouvez obtenir la nouvelle tablette d’Apple pour 849 € !
À ce prix-là, pas de miracle : il s’agit d’un modèle d’import. Dans le cas d’un iPad, cela ne change pas grand-chose au quotidien. La seule vraie recommandation, c’est de souscrire à un contrat AppleCare, histoire de sécuriser l’achat. Et avec l’économie réalisée, il vous restera de quoi financer quelques accessoires, dont un Apple Pencil.
Dans notre test complet, nous avons attribué à cette tablette la note de 4 sur 5. On saluait l’arrivée de la recharge rapide et une finition toujours aussi impressionnante.
Pour finir cette sélection, sachez qu’il est également possible de mettre la main sur l’Apple Watch Ultra 3 pour 650 € seulement. Là encore, il suffit de saisir le code RAKUTEN50.
Il s’agit du modèle en titane noir avec le bracelet Océan noir. Même si ce bracelet ne vous emballe pas, l’économie réalisée — près de 200 € — laisse largement de quoi en choisir un autre.
Ce modèle est une référence américaine, ce qui entraîne deux petites subtilités. Englué dans une guerre de brevets aux États-Unis, Apple ne peut pas afficher directement la mesure de l’oxygène sanguin sur les modèles US : il faut passer par l’iPhone tant que le différend avec Masimo n’est pas réglé.
Deuxième point : il n’est pas du tout certain que l’Apple Watch Ultra 3 US puisse se connecter au réseau cellulaire européen. Les bandes ne sont pas compatibles. Cela a pu changer avec la prise en charge de la 5G, mais dans le doute mieux vaut s’abstenir si vous comptez l’utiliser avec un forfait cellulaire.
Alors qu’OpenAI semblait engagée dans une lutte à mort avec Google pour la suprématie des modèles de langage, Sam Altman change de perspective. Pour le patron de ChatGPT, la véritable bataille de demain ne se jouera pas dans le nuage, mais sur le matériel, face à Apple.
Si Tim Cook avait besoin d’un peu de réconfort en cette période trouble, il a pu le trouver dans les récentes déclarations de Sam Altman. Souvent malmené sur le terrain de l’IA générative et parfois privé de rond de serviette dans certains sommets stratégiques, Apple se voit soudainement remise au centre du jeu par le patron d’OpenAI lui-même.
Le matériel, prochain champ de bataille
Lors d'un déjeuner avec la presse à New York, Sam Altman a jeté un pavé dans la mare en affirmant que la concurrence future ne se gagnerait pas uniquement par le logiciel, mais par les appareils. Selon lui, les smartphones actuels ne sont tout simplement pas conçus pour accueillir les véritables compagnons IA de demain.
C'est une vision stratégique qui place Apple, et non Google, dans le viseur direct d'OpenAI. L'idée est simple : pour imposer une IA omniprésente, il faut contrôler l'interface finale avec l'utilisateur. Altman semble convaincu que le form factor actuel du smartphone est une limitation pour l'intelligence artificielle.
L'ombre de Jony Ive et la fuite des cerveaux à Cupertino
Mais le réconfort a dû rapidement prendre fin pour Tim Cook. Car pour arriver à ses fins, OpenAI mène une campagne de débauchage agressive du côté de l'Apple Park. Selon Bloomberg, une quarantaine d'ingénieurs matériels ont quitté Cupertino en un seul mois pour rejoindre les rangs d'OpenAI, notamment des spécialistes de l'audio, des wearables et de la robotique.
Mais le coup le plus symbolique reste l'alliance avec Jony Ive. L'ancien designer vedette d'Apple, père de l'iPhone et de l'Apple Watch, travaille désormais main dans la main avec Altman. Ive, qui a parfois exprimé des regrets sur les "conséquences involontaires" de l'ère du smartphone (comprenez : l'addiction aux écrans), voit ici l'occasion de réinventer l'interaction homme-machine.
Avec l'aide d'anciens d'Apple comme Tang Tan et Evans Hankey, cette nouvelle division matérielle — fruit d'une fusion à 6,5 milliards de dollars en mai dernier — planche sur une "famille d'appareils". L'objectif ? Lancer d'ici fin 2026 un produit capable de rendre caduc le paradigme de l'iPhone. Pour Apple, dont les équipes IA patinent au point de devoir utiliser Gemini pour le prochain Siri, la menace est double : une concurrence sur le matériel et une hémorragie de talents.
Jony Ive et Sam Altman. Image OpenAI
Alerte rouge et guerre des clans
Si les rêves de matériel occupent l'esprit de Sam Altman, la réalité immédiate est bien plus terre à terre : Google est revenu dans la course, et vite. Depuis que son générateur d'images « Nano Banana » est devenu viral en août, Mountain View ne relâche plus la pression. Le mois dernier, son nouveau modèle Gemini 3 a même doublé OpenAI sur le très scruté classement LM Arena, véritable juge de paix des performances techniques. Pire encore pour les finances, le rival Anthropic a discrètement pris l'avantage auprès des clients entreprises.
Mais cette « alerte rouge » décrétée par Altman cache une autre réalité, moins reluisante : une guerre interne qui couve depuis des années.
Selon des sources proches du dossier, deux philosophies s'affrontent désormais ouvertement au sein de la start-up. D'un côté, le camp « produit », mené par la directrice financière Sarah Friar et surtout par Fidji Simo. L'ancienne cadre de Meta, désormais à la tête des produits chez OpenAI, milite pour une approche pragmatique : allouer plus de ressources à ChatGPT, améliorer sa vitesse et sa fiabilité, et s'assurer que les utilisateurs comprennent réellement les fonctions existantes avant d'en empiler de nouvelles.
De l'autre, les chercheurs historiques, pour qui l'amélioration de l'expérience utilisateur de base est secondaire face à la quête du Graal : l'intelligence artificielle générale.
Le pragmatisme à marche forcée
Pour l'heure, c'est le camp du produit qui semble avoir gagné l'oreille du patron. OpenAI s'apprête à sortir cette semaine le modèle 5.2, conçu pour redonner de l'élan à l'entreprise, notamment auprès des développeurs et des entreprises. Un lancement qui se fait aux forceps : la direction a ignoré les demandes de certains employés qui réclamaient plus de temps pour peaufiner la copie.
Le plan de bataille ne s'arrête pas là. Altman a promis un autre modèle pour janvier, doté de meilleures capacités d'image, d'une rapidité accrue et d'une « meilleure personnalité ». C'est seulement après ces lancements que l’alerte rouge pourrait être levée.
Officiellement, une porte-parole assure qu'il n'y a aucun conflit et que l'adoption massive des outils actuels est la voie royale vers l'intelligence artificielle générale. Mais la croissance fulgurante de ChatGPT, qui permettait jusqu'ici de cacher la poussière sous le tapis, ne suffit plus à masquer ces divergences. L'ironie de l'histoire ne manquera pas de faire sourire chez Google : fin 2022, c'était Sundar Pichai qui avait émis une alerte rouge pour rattraper OpenAI. Trois ans plus tard, les rôles sont inversés.
Google Maps est à la fois un service fascinant d’une grande utilité au quotidien et, par certains aspects, totalement ringard. En mode conduite, mettez-le côte à côte avec Apple Plans et vous avez l’impression de passer d’une PlayStation 5 à une Super NES1.
Lorsque j'avais fait part de ce décalage à une ancienne responsable de Google, on m’avait répondu que c’était normal : Apple s’attache énormément aux questions d’interface alors que Google Maps mise sur l’efficacité avant tout. Soit.
Mais il y a des fonctionnalités dont l'absence est telle qu'on se demande ce qui a pu se passer dans la tête des ingénieurs de Mountain View pour qu’elles n’arrivent que maintenant. En 2025, Google Maps enregistre enfin automatiquement la position de votre véhicule lorsque vous vous garez. Plans sait faire cela depuis près de 10 ans et iOS 10… Et à l’époque, Waze le faisait déjà depuis un moment
C'est Rio Akasaka2, chef de produit chez Google, qui a vendu la mèche : l'application sur iOS est désormais capable de détecter automatiquement que vous avez garé votre véhicule pour en sauvegarder la position. Fini le temps où il fallait penser à ouvrir l'application et appuyer manuellement sur un bouton (quand on y pensait).
Concrètement, la magie opère lorsque vous connectez votre iPhone à votre voiture via Bluetooth, USB ou CarPlay. Dès que la connexion est coupée, Google Maps comprend que le trajet est terminé et place un repère sur la carte. Google précise dans une fiche d'assistance que cette position est conservée pendant 48 heures, à moins que vous ne la supprimiez manuellement ou que vous ne repreniez le volant.
Voilà à quoi ressemblait iOS quand Plans a adopté cette fonctionnalité
Le comble : Android encore à la traîne
L'ironie de la situation ne vous échappera pas : cette automatisation bienvenue n'est pour l'instant déployée... que sur iOS. Si vous possédez un smartphone Android, la sauvegarde de la position de stationnement reste, à ce jour, une action manuelle. Google n'a donné aucune indication sur l'arrivée de cet automatisme sur son propre système d'exploitation mobile, mais on imagine que cela ne devrait pas trop tarder.
Une icône à votre image
Pour faire passer la pilule de ce retard à l'allumage, Google soigne tout de même les détails cosmétiques. Jusqu'à présent, le lieu de stationnement était indiqué par une icône « P » générique et tristoune. Désormais, si vous avez configuré une icône de véhicule personnalisée pour la navigation (cette option ajoutée en 2020 qui permet de remplacer la flèche bleue par une voiture rouge, jaune ou un SUV), celle-ci sera utilisée pour marquer l'emplacement de votre stationnement. Mais bon, il faut bien trouver une petite fonctionnalité pour expliquer ce léger retard à l’allumage !
Une super console que les choses soient claires ! ↩︎
Il faudrait aussi parler des réactions ébahies sur LinkedIn suite à cette annonce. Cela en dit long sur ce réseau social… ↩︎
Eric Migicovsky est décidément un hacker de génie. On adorerait le voir rejoindre une grande boite de la tech — Apple, pourquoi pas ? — mais il ne supporterait sans doute pas les carcans qu’elles imposent. Après avoir tenté de s’attaquer à la forteresse iMessage avec Beeper, le voilà revenu à ses premières amours. Il s’attache désormais à faire renaitre l'esprit de Pebble, l'ancêtre de la smartwatch moderne.
Hier, il avait donné rendez-vous à la presse pour présenter un nouvel objet. Surprise : ce n’était pas une montre, mais une bague. Ne vous méprenez pas, elle ne cherche pas à monitorer en continu votre santé comme une Oura Ring. Il s’agit « juste » d’un pense-bête.
Un dictaphone au bout du doigt
Baptisée Pebble Index 01, cette bague connectée joue la carte de la simplicité biblique. Oubliez les capteurs cardiaques ou le suivi du sommeil ; l'Index 01 est équipée d'un microphone et d'un unique bouton. Son but ? Enregistrer des informations à la volée, sans avoir à sortir son smartphone de la poche.
L'approche est radicale : la bague ne nécessite ni connexion internet permanente ni abonnement mensuel (une rareté par les temps qui courent). Elle ne commence à écouter que lorsque vous pressez le bouton. Une fois l'enregistrement terminé, le fichier est envoyé vers le smartphone compagnon (iPhone ou Android) pour y être traité.
C’est là que la magie du logiciel opère. L'audio est transcrit et traité par des modèles d'IA open source, le tout en local sur le téléphone. Pas de cloud, pas de données qui partent sur des serveurs inconnus. Le système peut ensuite transformer votre mémo vocal en note, l'ajouter à votre calendrier ou créer un rappel.
Plus qu'un simple mémo
Si la fonction première reste la prise de notes vocale, Migicovsky n'a pas pu s'empêcher d'ajouter quelques fonctionnalités pour les bidouilleurs. L'Index 01 est personnalisable : un clic simple ou un double clic peuvent déclencher des actions spécifiques.
La bague se transforme alors en télécommande universelle pour changer de morceau de musique, déclencher l'appareil photo à distance ou activer des scénarios domotiques. C’est le genre de petite fonctionnalité qui rend l'objet indispensable ou totalement gadget, selon votre usage. Eric Migicovsky ne renie pas son intérêt pour l’open-source. Les plus bricoleurs n’auront aucune difficulté à bricoler la partie logicielle et à proposer des fonctionnalités supplémentaires.
Le pari osé de la batterie « jetable »
Côté matériel, l'Index 01 se présente dans une robe en acier inoxydable, disponible en trois coloris (argent, or et noir) et en tailles allant de 6 à 13. Elle est résistante à l'eau, ce qui est la moindre des choses pour un objet porté au doigt.
Mais c'est sur la gestion de l'énergie que Pebble prend tout le monde à contre-pied. La bague ne se recharge pas. Vous avez bien lu. Pas de port USB-C, pas de chargeur propriétaire. Pebble annonce une autonomie de 12 à 15 heures d'enregistrement cumulé. Selon le fabricant, cela correspond à une utilisation normale (10 à 20 mémos de quelques secondes par jour) sur une durée de vie assez longue pour justifier l'achat.
Cependant, une fois la batterie à plat, c'est la fin du voyage. La bague est conçue pour être recyclée, sans possibilité de remplacer la pile. Un choix écologique discutable et un pari économique risqué qui ne manquera pas de faire grincer des dents, même si cela libère l'utilisateur de la « charge mentale » du rechargement quotidien. Toutefois, dans sa vidéo, Eric Migicovsky a assuré que la batterie couvrirait largement la durée de vie du produit. Autre défaut sur le papier : elle devrait rester au vestiaire si vous allez à la piscine.
Prix et disponibilité
La Pebble Index 01 est proposée en précommande dès aujourd'hui sur le site de Pebble au prix de 75 $ (environ 70 € hors taxes). Les premières livraisons sont attendues pour mars 2026.
Attention aux retardataires : passé cette période de lancement, le prix grimpera à 99 $. Reste à voir si ce retour aux sources suffira à convaincre les nostalgiques de la marque, ou si l'Index 01 finira dans le tiroir aux curiosités tech, juste à côté du Rabbit r1.
Jeff Williams, qui est parti à la retraite il y a seulement quelques jours, est sur le point de trouver un petit boulot. L'ancien bras droit de Tim Cook a été officiellement nommé par le conseil d'administration de la Walt Disney Company pour devenir un nouveau directeur indépendant. Il ne lui reste plus qu'une formalité : être élu lors de l'assemblée annuelle des actionnaires prévue en 2026.
Pour ceux qui auraient déjà oublié son CV, Jeff Williams a été le directeur des opérations d'Apple de décembre 2015 jusqu'à son départ en novembre 2025. C'est lui qui tenait les manettes de la gigantesque chaîne d'approvisionnement mondiale et du service client. Mais son rôle allait bien au-delà de la logistique : il a piloté l'ingénierie et les initiatives de santé de l'Apple Watch, et avait même récupéré la direction de la célèbre équipe de design en 2023. Il aurait sans doute été candidat à la succession de Tim Cook, s’il avait été plus jeune.
Dans un communiqué, le jeune retraité s'est dit impatient de contribuer à la croissance de Disney, une entreprise dont il admire la capacité à « marier l'imagination et l'innovation ». Si son élection est confirmée, le conseil d'administration de Disney passera à 11 membres. Jeff Williams y côtoiera du beau monde, dont Bob Iger, Mary Barra (la patronne de General Motors) ou encore James Gorman (ancien président de Morgan Stanley).
Les passerelles entre Apple et Disney ont toujours été nombreuses, historiquement cimentées par Steve Jobs et Bob Iger. Certains analystes, un peu trop enthousiastes, voulaient même voir Apple acquérir Disney ces dernières années. Cela ne s'est jamais fait, mais l'affinité culturelle demeure. Après tout, l'Apple Watch a bien un cadran Mickey.
Vous avez raté le coche fin novembre ? Pas de panique. Alors que la dernière ligne droite pour les cadeaux de Noël est entamée, Amazon a décidé de remettre en ligne ses meilleures offres.
Nous avons surveillé les prix : après une remontée post-Black Friday, plusieurs références très populaires auprès de nos lecteurs sont de retour à leur prix plancher. C'est l'occasion idéale pour compléter votre écosystème Apple ou pour glisser un accessoire utile sous le sapin.
Voici une sélection des produits qui ont fait un carton plein le mois dernier et qui sont de nouveau en promotion.
Des supports d’iPhone à des prix très compétitifs
C’était l’une des vedettes de cette fin d’année : la norme Qi2, qui apporte enfin la vitesse de recharge du MagSafe tout en restant à des tarifs souvent plus raisonnables que les accessoires estampillés Apple.
Pour ceux qui cherchent une solution compacte et bien pensée pour le bureau, Ugreen aligne plusieurs produits Qi2 magnétiques particulièrement soignés. Parmi eux, le très pratique MagFlow 3 en 1 capable de recharger simultanément un iPhone, des AirPods et une Apple Watch. Il revient lui aussi à son meilleur prix : 89,99 €, soit 50 € de moins que le tarif public. Le ticket d’entrée peut sembler un peu élevé, mais Ugreen a la bonne idée d’inclure un adaptateur secteur dans la boîte - ce qui n’est plus si courant.
Si vous cherchez simplement un chargeur à induction pour votre iPhone, le MagFlow Qi2 15 W, proposé à 29,99 €, constitue une option très séduisante. Son support inclinable permet de garder un œil sur son iPhone en permanence, que ce soit pour jeter un coup d’œil aux notifications ou suivre une vidéo pendant la charge.
Enfin, si vous cherchez une batterie d’appoint vraiment efficace, Ugreen remet également en avant sa MagFlow Qi2 25 W, proposée à 59,99 €. Elle se distingue par son petit écran qui affiche en temps réel le niveau de charge, un détail toujours appréciable en mobilité.
La recharge MagSafe est rapide et fiable, mais ce n’est pas son seul atout : la batterie intègre aussi un câble USB-C rétractable pour recharger un appareil filaire, ainsi qu’un port USB-C supplémentaire, pratique pour alimenter par exemple une Apple Watch ou un accessoire en déplacement.
Si vous cherchez des stations de recharge pour vos voyages, vous avez l’embarras du choix entre :
BoostCharge : la station de Recharge aimantée 2-en-1 Portable de Belkin à 99,99 € au lieu de 130 €
Le Cube 3 en 1 d’Anker qui est une véritable référence. Prix : 79,99 € au lieu de 129,99 €.
Satechi a récemment renouvelé sa gamme d'accessoires et la bonne surprise, c'est l'intégration fréquente du réseau "Localiser" (Find My) d'Apple. C'est le cas de leur carte que l’on glisse dans le portefeuille. Celle-ci est en promotion à 30 € au lieu de 35 €.
Dans la catégorie "on n'y pense pas assez, mais c'est génial", notons aussi le cadenas SBS Track Lock, lui aussi compatible avec le réseau Apple Localiser, qui est proposé à 19,99 € au lieu de 29,99 €.
Pour finir, deux autres produits qui ont très bien marché pendant le Black Friday sont à nouveau disponible à leur meilleur prix : il s’agit du casque Soundcore Space One Pro à 129,99 €. Dans un tout autre registre, si vous avez besoin de rendre votre Mac mini M4 plus extensible, Satechi propose son boitier à 84 € au lieu de 130 €.
Il semble que le feuilleton des rumeurs autour de l’iPhone 18 Pro tournera cette fois autour de Face ID et de la Dynamic Island. Les capteurs resteront-ils à leur emplacement actuel ou s’apprêtent-ils à disparaître sous l’écran ? Quoi qu’il en soit, c’est manifestement l’une des grandes préoccupations du moment chez Apple.
Selon un leaker chinois au très mignon pseudonyme de « Smart Pikachu » et jugé fiable par MacRumors1, Apple testerait actuellement une version de Face ID entièrement dissimulée sous l’écran. Pour y parvenir, la firme expérimenterait une zone en « verre micro-transparent » intégrée au panneau, capable de laisser passer les signaux infrarouges du système TrueDepth sans les déformer.
Des technologies similaires existent déjà chez certains constructeurs Android, via des micro-perforations ou des motifs nano-structurés améliorant localement la transmission infrarouge. Mais le fait qu’Apple s’y attelle désormais sérieusement laisse penser que la solution a gagné en maturité et qu’elle n’est plus cantonnée aux prototypes en laboratoire.
La Dynamic Island : plus discrète, mais pas forcément condamnée
La grande question est évidemment de savoir si cette avancée signe la fin de la Dynamic Island. Sur ce point, les rumeurs s’opposent. The Information évoque un écran presque immaculé, avec un simple poinçon pour la caméra frontale. D’autres sources imaginent plutôt une Dynamic Island réduite, Face ID étant en partie déplacée sous la dalle.
Ross Young, souvent bien informé sur les questions d’affichage, privilégie lui aussi cette voie médiane : une Face ID invisible, mais une ouverture toujours nécessaire pour l’appareil photo. Mark Gurman abonde dans ce sens en évoquant une Dynamic Island « affinée ». Bref, il ne s’agirait pas d’une disparition, mais d’une transition progressive.
Le rapport venu de Chine s’inscrit clairement dans cette logique. Le verre micro-transparent permettrait de camoufler une partie des capteurs, tout en conservant une petite ouverture pour la caméra. Une façon d’avancer prudemment, sans bouleverser d’un coup le design de l’iPhone.
Les fournisseurs s’activent : un signe qui ne trompe pas
La nouveauté n’en serait plus seulement au stade des tests internes. Plusieurs sous-traitants auraient accéléré leurs préparatifs, ce qui, dans le langage de la chaîne d’approvisionnement, est rarement anodin. Dès que les fournisseurs s’agitent, c’est souvent que la technologie passe du concept à une possible industrialisation.
Il faut toutefois rester mesuré. Les sources asiatiques utilisent souvent le terme « série » de manière très large, sans distinguer clairement prototypes, préséries et modèles destinés aux versions commerciales. Tout indique néanmoins que les travaux actuels concernent exclusivement les modèles Pro, qui inaugurent traditionnellement les nouvelles architectures chez Apple.
Un lancement en 2026 dans un cycle repensé
Si le calendrier ne bouge pas, l’iPhone 18 Pro sera présenté en septembre 2026. Il pourrait partager la scène avec un autre produit très attendu : le premier iPhone pliant de Cupertino. Apple préparerait d’ailleurs une réorganisation de ses lancements, les iPhone 18 « classiques » et le nouvel iPhone 18e n’étant prévus qu’au début de 2027.
L’intégration de Face ID sous l’écran représenterait une évolution majeure du design de l’iPhone. Reste à voir si la technologie sera assez mûre et si Apple estimera que le jeu en vaut la chandelle dès 2026.