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Le Congrès américain a approuvé mardi 18 novembre une proposition de loi visant à contraindre le gouvernement à rendre public son dossier sur le criminel sexuel Jeffrey Epstein. Donald Trump, un temps fortement opposé au texte, doit désormais le signer pour promulgation.
Adoptée à 427 voix pour et 1 contre à la Chambre, puis approuvée à l’unanimité au Sénat, où une procédure particulière a été utilisée pour que le texte soit automatiquement considéré comme adopté, la législation vise à ordonner au ministère de la Justice "de publier tous les documents et archives" en sa possession concernant le financier new-yorkais, mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.
Dans le détail, le texte fait obligation au ministère de la Justice de rendre publics dans les 30 jours l’intégralité des documents non classifiés en sa possession sur Jeffrey Epstein, sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge une peine de vingt ans de prison, et toutes les personnes impliquées dans les procédures judiciaires. Il s’agit notamment des documents sur les procédures qui ont conduit à sa condamnation en 2008 en Floride (sud-est) ainsi qu’à son inculpation fédérale à New York pour des charges plus graves d’exploitation sexuelle de mineures. Sont également concernées toutes les entités, privées ou publiques, liées aux activités de Jeffrey Epstein, y compris non criminelles, ainsi que les plans de vol, listes de passagers, etc. de tous les véhicules lui ayant appartenu.
Pendant des mois, Donald Trump avait mené une véritable campagne pour contrecarrer la tenue du vote au Congrès, aux conséquences potentiellement embarrassantes pour le président. Le milliardaire républicain a finalement adopté un ton de nonchalance après le vote à la Chambre, disant "je m’en fiche de quand le Sénat adoptera le texte".
"Je veux simplement que les républicains ne perdent pas de vue toutes les victoires que nous avons eues", a écrit le président sur sa plateforme Truth Social. Avant cela, il avait réitéré n’avoir "rien à voir avec Jeffrey Epstein", assurant qu’il avait viré le financier de Mar-a-Lago, son luxueux club en Floride, parce que c’était "un pervers malade".
Figures de la jet-set new-yorkaise, les deux hommes d’affaires furent proches à partir de la fin des années 1980 jusqu’à leur brouille au début des années 2000, et avant que les poursuites ne soient lancées quelques années plus tard contre le financier, accusé d’avoir organisé un réseau d’exploitation sexuelle de jeunes filles mineures.
Face au tollé et aux défections croissantes dans son camp avant le vote, Donald Trump avait fait volte-face dimanche et apporté son soutien au texte. "Nous n’avons rien à cacher", avait lancé le président, qui s’était insurgé à nouveau contre ce qu’il affirme être un "canular" monté par l’opposition démocrate. Le président américain n’a cependant pas expliqué pourquoi il n’ordonnait pas à sa ministre de la Justice de publier directement ces documents, sans passer par un vote au Congrès.
En février, la ministre de la Justice Pam Bondi, assurant vouloir "lever le voile sur les actes répugnants de Jeffrey Epstein et de ses complices", avait déjà rendu publics une série de documents, dont des listes de contacts ou des plans de vol de Ghislaine Maxwell, qui ne contenaient aucune révélation majeure. Puis en juillet, un memorandum conjoint du ministère de la Justice et du FBI, la police fédérale, concluant après examen de plus de 300 gigas de données, n’avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires, avait mis le feu aux poudres dans le camp Maga.
L’affaire a encore été relancée la semaine dernière par la publication d’emails de Jeffrey Epstein, au carnet d’adresses particulièrement bien rempli. Dans des messages dévoilés par des parlementaires démocrates, le financier new-yorkais affirme que Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et qu’il avait même "passé plusieurs heures" avec l’une d’elles.
Le président américain, qui n’a jamais été inquiété par la justice dans cette affaire, a assuré ne rien savoir de cela. Il a également riposté en réclamant une enquête sur la relation entre Jeffrey Epstein et certaines personnalités démocrates, dont Bill Clinton.
Une contre-attaque qui pourrait lui permettre de ralentir ou de limiter la publication de nouveaux documents. La proposition de loi votée mardi interdit certes expressément toute rétention de documents au motif du tort que leur publication pourrait causer à qui que ce soit "responsable gouvernemental, personnalité publique ou dignitaire étranger", ou de leur "caractère politiquement sensible". Mais elle autorise le ministère de la Justice à retenir ou caviarder les documents dans certaines conditions, notamment préserver l’intimité des victimes ou "une enquête ou des poursuites fédérales en cours", du moment que ces restrictions sont provisoires et strictement encadrées.
S’exprimant mardi lors d’une conférence de presse devant le Capitole, en amont du vote à la Chambre et aux côtés de plusieurs victimes de Jeffrey Epstein, l’élue républicaine Marjorie Taylor Greene, à qui Donald Trump a publiquement retiré son soutien au cours du week-end en raison notamment de son appui à la proposition de loi, a exprimé son scepticisme face à ces enquêtes, qui pourraient donc repousser la publication de certains documents. Selon l’élue de Géorgie, "le vrai test sera : est-ce que le ministère de la Justice publiera les documents ? Ou est-ce qu’ils resteront ligotés par ces enquêtes ?".

© afp.com/SAUL LOEB
Nous sommes le 21 janvier 2025. La veille, Donald Trump a prêté serment sur les marches du Capitole, avant de signer de nombreux décrets dans les premières heures de sa présidence. Mais comme s’ils n’avaient rien remarqué, deux hommes décident de se téléphoner : Vladimir Poutine et Xi Jinping ont fixé un échange pour démarrer la nouvelle année.
L’un est à Moscou et l’autre à Pékin. Chacun est souriant, installé à son bureau, devant de grands drapeaux de la Chine et de la Russie
Les deux puissances affirment tout de même leur volonté de renforcer le dialogue avec Washington. Mais dès les premiers instants du mandat de Donald Trump, la Chine veut s’assurer que le message est clair : Pékin et Moscou sont alliés, et cette alliance ne dépend pas des Etats-Unis. Ensemble, ils comptent bien faire bloc face au président américain.
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Cet épisode a été écrit et présenté par Charlotte Baris, monté par Emeline Dulio et réalisé par Jules Krot.
Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Times News, CNA, France 24
Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent
Logo : Jérémy Cambour
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Voilà maintenant deux mois que iOS 26 et sa nouvelle interface Liquid Glass sont disponibles pour le grand public. Présentée comme une refonte majeure, cette interface avait suscité de nombreuses critiques lors de son dévoilement. Pourtant, sa mise à disposition n’a pas provoqué la vague de protestations que certains anticipaient. Apple semble toutefois avoir entendu une partie des remarques : à chaque mise à jour intermédiaire, l’entreprise ajuste par petite retouche Liquid Glass.
Avec le recul, ce qui surprend le plus, c’est la vitesse à laquelle les applications d’Apple adoptent les nouveaux canons graphiques d’iOS 26. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ce ne sont pas les grands ténors de la suite Apple qui ont bénéficié les premiers d’un lifting Liquid Glass. La firme a plutôt commencé par moderniser ses « petites » apps : Apple Invitation, TestFlight ou encore Assistance Apple ont été parmi les premières à inaugurer la nouvelle interface.
Apple adapte des apps supplémentaires à Liquid Glass, mais ça ne leur réussit pas forcément
Ces dernières semaines, le mouvement s’est étendu à des applications plus ambitieuses. GarageBand, Photomator ou Pixelmator Pro ont chacun reçu une mise à jour, souvent modeste, mais suffisante pour adopter les nouveaux principes visuels. Le dernier en date à profiter de cette transition est Apple Configurator, qui rejoint à son tour la longue liste des apps déjà passées à Liquid Glass.
Pendant ce temps, les applications de la suite iWork — Pages, Numbers et Keynote — attendent désespérément leur refonte. Apple a pourtant l’habitude de mettre à jour sa suite bureautique dans la foulée d’une nouvelle version d’iOS. L’an dernier, par exemple, Pages 14.2 était sorti dès le 17 septembre.
Historiquement, Apple maintenait un rythme assez régulier, avec trois mises à jour par an : une première au printemps (mars/avril), une seconde autour de juin, puis une troisième en septembre ou octobre. Ces dernières années, ce cycle était devenu presque prévisible.
En 2024, la firme avait même accéléré la cadence avec une quatrième mise à jour publiée en décembre, visiblement dictée par l’arrivée d’Apple Intelligence. Un effort conséquent… qui contraste fortement avec le silence radio de cette année autour d’iWork.
Cette année, les trois applications bureautiques d’Apple ont bien reçu leur habituelle mise à jour de printemps, mais ont ensuite fait l’impasse sur leur version estivale. Un silence inhabituel qui interroge : que se passe-t-il exactement ? Comment expliquer un tel retard alors que toutes les autres apps maison basculent progressivement vers Liquid Glass ?
Keynote à la sauce Liquid Glass existe bel et bien
Quelques indices commencent toutefois à émerger. Des captures d’écran qui circulent ici ou là sur le site d’Apple montrent qu’une version de Keynote intégralement revue à la sauce Liquid Glass est bel et bien dans les tuyaux. Le chantier semble donc en cours… mais visiblement plus complexe ou plus ambitieux que prévu.
On peut supposer — ou espérer — que cette prochaine mise à jour s’accompagnera d’une véritable refonte en profondeur des trois applications d’iWork. L’un des enjeux majeurs pour une suite bureautique moderne est désormais l’intégration de l’intelligence artificielle générative. Microsoft a déjà pris une longueur d’avance sur ce terrain : dans Excel, Copilot peut aider l’utilisateur à rédiger des formules, analyser un tableau ou structurer une feuille de calcul. Et Redmond a annoncé fin septembre l’arrivée d’un « mode Agent » dans Excel et Word, capable de découper automatiquement une requête complexe en plusieurs étapes tout en explicitant son raisonnement.
Microsoft renforce l’IA dans Word et Excel avec un nouveau mode Agent
Est-ce une piste pour l’équipe de développement d’Apple ? On en doute tant la firme apparaît aujourd’hui en retrait sur ces sujets.
Pour l’heure, le mystère demeure. Mais si Apple prend plus de temps que d’habitude, c’est peut-être — espérons-le — pour livrer une version véritablement ambitieuse de Pages, Numbers et Keynote. Une refonte qui ne se limiterait pas à Liquid Glass, mais qui redonnerait un nouvel élan à une suite longtemps appréciée pour sa simplicité, sa cohérence et son élégance.
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Dans la course effrénée à l'intelligence artificielle, une question comptable, en apparence anodine, pourrait bien être le grain de sable qui enraye toute la machine : la dépréciation des puces graphiques.
L'Agence américaine de protection de l’environnement a publié un document dans lequel elle annonce avoir réalisé un contrôle de l'usine de semi-conducteurs d'Apple située à Santa Clara.
Elle y a relevé ces manquements:
Pour cela Apple a écopé d'une amende de 261283$.
L'inspection a eu lieu suite à la plainte d'un riverain accusant les émanations de l'usine de l'avoir rendu malade. Il faut dire qu'elle est en pleine zone urbaine.
De son côté Apple a déclaré que ces problèmes ne provoquent aucun danger pour l'environnement et qu'elle reste très attachée à sa protection.
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